TP MDC
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Travaux pratiques :
Matériaux De Construction
Hall de Technologie
Laboratoire de Béton
Module : TP MDC
Chargé de TP : Mr KORTEY.A
2015 - 2016
MDC RÉSISTANCE AU CHOC DES TP N° 01
GRANULATS
« ESSAI LOS ANGELES »
I. But de l’essai
Lors de la fabrication d’un béton, le malaxage est source de frottements intenses entre grains. Si
ceux-ci ne sont pas assez résistants, ils peuvent se casser en produisant des sables ou des éléments
fins. Il est donc nécessaire de procéder à des essais de résistance au choc, afin que les granulats
puissent répondre aux spécifications de fabrication des bétons.
L’essai consiste à mesurer la masse m d’éléments inférieurs à 1.6 mm, produits par la fragmentation
du matériau testé et que l’on soumet aux chocs de boulets normalisés, dans le cylindre de la
machine Los Angeles en 500 rotations.
m
LA = 100
M
Avec :
- LA ≥ 30 : médiocre.
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III. Equipement nécessaire
- Tamis 1.6 mm ;
- Balance ;
- Prendre un échantillon de 5 kg ± 5 g ;
4 – 6.3 7 3 080
6.3 – 10 9 3 960
10 – 14 11 4 840
10 – 25 11 4 840
16 – 31.5 12 5 280
25 – 50 12 5 280
- Recueillir le granulat dans un bac placé sous l’appareil, en ayant soin d’amener l’ouverture,
juste au-dessus de ce bac, afin d’éviter les pertes de matériau ;
- Laver le refus au tamis de 1.6 mm. Égoutter et sécher à l’étuve à 105°C. Peser ce refus une
fois séché. Soit m’ le résultat de la pesée.
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V. Expression des résultats
m
Le coefficient Los Angeles LA est, par définition, le rapport : .100
5000
Ou : m = 5000 – m’
8/15 5000
15/25 5000
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MDC COMPOSITION DU BÉTON TP N° 02
I. Introduction
L’étude de la composition d’un béton consiste à définir le mélange optimal des différents granulats
dont on dispose, ainsi que le dosage en ciment et en eau, afin de réaliser un béton dont les qualités
soient celles recherchées pour la construction de l’ouvrage en cause.
- Méthode de BOLOMEY ;
- Méthode d’ABRAMS ;
- Méthode de FAURY ;
- Méthode de Dreux-Gorisse ;
- Méthode de VALETTE ;
- Méthode de JOISEL ;
- etc.
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3- Consistance désirée :
Elle est fonction de la densité de ferraillage, des moyens de serrage, …, etc. Elle est définie
par affaissement au cône d’Abrams, indiquée dans le tableau suivant :
Elle est fonction des caractéristiques de la pièce à bétonner (coffrage, ferraillage,…). Les
valeurs de D sont données au tableau II.2, pour une granulométrie continue. Pour une
granulométrie discontinue il convient de diminuer les valeurs de 20 %.
C
On commence par évaluer le rapport ′
en fonction de la résistance moyenne désirée σ 28
E
qui est donnée par la formule :
C
′ = G.σ C′ (
σ 28 − 0.5)
E
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Où : G : coefficient granulaire (tableau II.3).
′ : résistance moyenne désiré à 28 jours [MPa].
σ 28
C
La valeur définitive du rapport doit respecter les conditions de consistance. Pour cela on
E
C
se réfère aux conclusions de graphe de : C = f ( , A). On obtient ainsi " C ".
E
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Le dosage en eau E est déduit, directement avec les corrections du tableau II.4.
Elle doit être tracée sur une feuille d’analyse granulométrique (papier semi-logarithmique).
Le ciment n’est pas inclus dans la courbe. Celle-ci est composée de deux segments OA et AB avec
brisure en A.
Si D < 25 mm : D/2
Si D > 25 mm : A se projette au milieu du segment limité par le module 38 (6.3 mm
passoire) et le module correspondant à D.
y = 50 - D +k
Avec : k est un terme correcteur qui dépend du dosage en ciment, de la forme des granulats,
de la puissance de serrage et de la finesse du sable.
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Tableau II.5 : Valeur du terme correcteur k.
-2 0 -4 -2 -6 -4
fluidifiant
en kg/m³
400 0 2 -2 0 -4 -2
350 2 4 0 2 -2 0
300 4 6 2 4 0 2
250 6 8 4 6 2 4
200 8 10 6 8 4 6
• Correction supplémentaire : si 2.5 ;
Le coefficient de compacité est le rapport du volume absolu des matières solides (ciment
V = 1000γ c − c
C
c= Avec : C est le dosage en ciment.
3.1
On trace les lignes de partage entre chacun des granulats en joignant le point à 95% de la
courbe granulaire du premier, au point de 5% de la courbe du granulat suivant et ainsi de suite.
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Tableau II-6 : valeurs du coefficient de compacité γc en fonction de Dmax des granulats, de la consistance et de l’efficacité du serrage.
γc coefficient de compacité
Consistance Serrage
D=5 D = 10 D = 12.5 D = 20 D = 31.5 D = 50 D = 80
Ces valeurs sont convenables pour des granulats roulés sinon il conviendra d’apporter les corrections suivantes :
- sable roulé et gravier concassé = − 0.01.
- sable et gravier concassé = − 0.03.
10
Courbe grnulométrique
100
90
80
70
60
50
11
40
Tamisat (%)
30
20
10
0
0,01 0,1 1 10 100
• Données de base
σ′n (MPa) ′ (MPa)
σ 28 A (cm) Dmax σ C′ (MPa) G γc
• Calcul de E/C :
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MDC MANIABILITÉ DES BÉTONS TP N° 03
I. Introduction
Avant d’être un matériau présentant les qualités mécaniques d’un solide, le béton a été mis
en place dans des coffrages. Cette opération doit pouvoir ce faire avec le maximum de facilité. On
dira qu’un béton est d’autant plus maniable (ou ouvrable) qu’il est d’autant plus aisé de le mettre en
place dans les coffrages.
Domaine d’application
C’est l’essai le plus couramment utilisé car il est très simple à mettre en œuvre. Il est
utilisable tant que la dimension maximale des granulats ne dépasse pas 40 mm.
Principe de l’essai
L’essai consiste à mesurer l’affaissement d’un cône de béton sous l’effet de son propre
poids. Plus cet affaissement sera grand et plus le béton sera réputé fluide.
Equipement nécessaire
L’appareillage est schématisé sur la figure 1 ; il se compose de 4 éléments :
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- Un moule tronconique sans fond de 30 cm de hauteur, de 20 cm de diamètre en sa partie
inférieure et de 10 cm de diamètre en sa partie supérieure.
- Une plaque d’appuis.
- Une tige de piquage.
- Un portique de mesure.
Conduite de l’essai
1- huiler légèrement le moule, et humecter la plaque de base. Fixer le cône sur la plaque.
2- Remplir le cône de béton.
- le béton est introduit dans le moule en 3 couches d’égales hauteurs.
- Chaque couche piquée de 25 coups au moyen de la tige de piquage.
- Araser la dernière couche en roulant la tige de piquage sur le bord supérieur du moule.
3- Le démoulage s’opère en soulevant le moule avec précaution.
4- Laisser le mouvement d’affaissement se stabiliser (1 minute environ).
5- Mesurer l affaissement A au moyen du portique (la mesure doit être effectuée sur le point le
plus haut du béton).
Domaine d’application
Cet essai permet de tester des bétons dont le plus gros granulat peut avoir 50 mm de diamètre.
Principe de l’essai
Dans cet essai la consistance est caractérisée par le temps que met le béton pour s’écouler
sous l’effet d’une vibration. Ce temps sera d’autant plus court que le béton sera plus fluide.
Equipement nécessaire
L’appareil utilisé est appelé « Maniabilimètre A » et est schématisé sur la figure 2. Il
comporte :
- Un boîtier parallélépipédique métallique (60 cm × 30 cm × 30 cm).
- Une cloison amovible.
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- Un vibrateur.
- Un chronomètre.
Conduite de l’essai
Ce temps sera d’autant plus court que lé béton sera plus fluide (ou plus maniable), on
constate en moyenne les valeurs suivantes :
- t < 10 secondes : béton très mou.
- t ≈ 15 secondes : béton mou.
- 20 < t < 30 secondes : béton plastique.
- t > 40 secondes : béton très ferme.
V. Travail demandé
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Portique de
Moule mesure
Tige de piquage
tronconique
Entonnoir
L’affaissement A
30 cm
Béton
Repère gravé
Vibrateur
Cloison
amovible
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MDC RÉSISTANCE MÉCANIQUE TP N° 04
I- Introduction
La résistance a été longtemps considérée comme la qualité essentielle, pour ne pas dire la
seule, à rechercher pour un béton ; ouvrabilité et résistance sont à étudier de paire car elles sont
étroitement dépendantes l’une de l’autre et d’autant plus qu’elles varient en sens inverse en fonction
de certains facteurs essentiels de la composition du béton.
Notation :
• Objectif de l'essai
• Principe de l'essai
Elle se mesure par compression axiale de cylindres droits de révolution d’une hauteur
double de leur diamètre. Le cylindre le plus couramment employé est le cylindre de (16×32) dont
la section est de 200 cm2 (figure 1).
• Equipement nécessaire
- Une machine d'essai qui est une presse de force et de dimension appropriées à l’éprouvette à tester
et répondant aux prescriptions des normes NF P 18-411 et NF P 18-412.
- Un moyen pour rectifier les extrémités des éprouvettes : surfaçage au soufre, ou disque diamanté
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• Conduite de l'essai de rupture
- L'éprouvette, une fois rectifiée, doit être bien centrée entre les plateaux de la presse d'essai.
- La mise en charge doit être effectuée à raison de 0,5 MPa/s avec une tolérance de 0,2 MPa/s. Pour
des éprouvettes 16 × 32 cela signifie une montée en charge de 10 KN/s ±4 KN/s.
- La charge de rupture, P, est la charge maximale enregistrée au cours de l'essai. Soit S la section
orthogonale de l'éprouvette ; la résistance à la compression fc28, est exprimée en MPa à 0,5MPa près
et a
P
Pour expression : f c 28 =
S
Dans la relation ci-dessus fc28 est directement obtenue en MPa si P est exprimée en méga newton (MN) et S
en m2
• Principe de l'essai
Cet essai consiste à rompre en flexion une éprouvette prismatique, de côté a et de longueur
4a.
• Equipement nécessaire
- Une machine d'essai de flexion de dimension appropriée à l’éprouvette à tester et répondant aux
prescriptions des normes en vigueur.
• Conduite de l’essai
- L'éprouvette, une fois rectifiée, doit être bien disposée sur les appuis de la machine d'essai.
- La contrainte de flexion sur la fibre inférieure est donnée par la formule suivante :
M
σt = ν
I
Avec :
P.a
M : Moment de flexion constant entre les deux points d’application de la charge : M =
2
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I : Moment d’inertie de la section transversale :
La résistance à la traction par flexion est calculée donc par la formule suivante :
On affecte un coefficient de 0,6 aux valeurs trouvées pour tenir compte de plastification du
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