Aekido
Aekido
Aekido
Historique de l'aïkido
Comme la plupart des budō modernes (judo, karaté, kendo…), l'aïkido est l'héritier des arts martiaux
développés durant les périodes de guerre, qui furent modifiés lors des périodes de paix (ère Tokugawa) et de la
disparition de la classe des samouraïs (restauration de Meiji) 4.
Morihei Ueshiba était un fervent pratiquant shinto, il fut également initié à la religion Ōmoto-kyō, au
bouddhisme Shingon et au Kototama. Il avait par ailleurs une expérience réelle de la guerre : il participa à la
Guerre russo-japonaise, et nombre de ses élèves moururent durant la Seconde Guerre mondiale. Son parcours,
emblématique d'une authentique réalisation spirituelle, passant de techniques guerrières visant à tuer
rapidement un adversaire à un art visant l'accomplissement de l'être humain, le conduisit à recevoir la
révélation de nouvelles techniques martiales, et à devoir nous transmettre l'« art de paix », dont le but serait
d'améliorer l'Homme, d'un point de vue physique mais surtout comportemental (tolérance et paix) et spirituel.
Le terme aïkido
Le terme aïkido (aikidō en japonais) est composé de trois kanjis signifiant :
Le terme aïkidoka
Aïkidoka (合気道家, aikidōka) est la dénomination que reçoivent les
pratiquants de l'aïkido. S'il suffit, en dehors du Japon, d'être un pratiquant pour
être appelé ainsi, le terme exact est en réalité aikishugyosha, autrement dit,
étudiants de l'aïkido.
Au Japon, le terme implique un professionnel qui se voue uniquement à cet art.
[réf. nécessaire]
Ailleurs, l'usage a cependant conservé une appellation similaire avec les autres
arts martiaux japonais, comme les judokas et les karatékas.
Pratique de l'aïkido
L'aïkido est pratiqué par des femmes et des hommes de toutes tailles et âges. Le
but de la pratique est de s'améliorer, de progresser (techniquement,
physiquement et mentalement) dans la bonne humeur (le fondateur Morihei
Ueshiba insistait beaucoup sur ce point). Ne sont montrées que des techniques
respectant le partenaire 7, 6, 8. La complexité de cet art demande un haut niveau Calligraphie des trois
de pratique dans son utilisation en combat réel. S'il est vrai que les techniques caractères formant le terme
de base reposaient sur des pratiques académiques classiques et étaient adaptées « aikido », de haut en bas :
à un style combatif, il reste que l’aïkido n’est pas une pratique pour apprendre à ai, ki, dō.
se battre mais un art martial qui permet de se préparer, autant physiquement
(souplesse, rapidité, musculature), mentalement (rester calme en toutes
circonstances) que techniquement (respecter la distance de sécurité, trouver l'ouverture, se placer, gérer
plusieurs attaques simultanées) à l'éventualité d'attaques de toutes sortes (et pas seulement des attaques
codifiées). Ce n’est surtout pas un sport, mais une façon d’appréhender l’Homme 9.
Il existe différents styles d'aïkido répondant à différentes aspirations. Le style le plus répandu est celui initié par
le propre fils du fondateur, Kisshomaru Ueshiba, style connu sous le nom d'Aikikai. Cependant, pour
comprendre l’existence d’écoles différentes, il faut prendre en compte le fait que le fondateur de l’aïkido a créé
cet art martial et l’a développé tout au long de sa vie. S’il fut un soldat patriote et brillant dans les années 1930,
contribuant à la militarisation des esprits en lien avec des organisations secrètes comme la Société du Dragon
Noir ou des politiciens d'extrême-droite tels Oawa Shumei, Inoue Nissho et Kozaburo Tachibana, tous
membres du groupe ultranationaliste Sakurakai dont certaines des reunions avaient lieu au Ueshiba Dojo 10, le
fondateur de l'aïkido fut profondément bouleversé par l'usage de l'arme atomique en août 1945 et la défaite
japonaise qui lui suivit et devint dès lors un pacifiste convaincu 9, 11. Si le patriotisme de Ueshiba ne prête pas à
controverse son pacifisme est bien plus accrédité par ses propos humanistes (voir dans les notes le propos tenu
à Morihiro Saito venu requérir son enseignement) et par sa contribution aux orientations de l'évolution de
l'aïkido que par ses engagements auprès de Onisaburo
Deguchi gendre de Nao fondatrice de l'Omoto Kyo
organisation sectaire dont les discours pacifiques et
internationalistes se doublaient d'idéologies et de pratiques
à caractère fascisant 12. L'Aïkido devient donc le premier art
martial japonais à être autorisé par les Autorités
américaines qui occupent le Japon en 1948 (création de
l'Aïkikaï Hombu dojo) et Ueshiba Senseï situe lui-même
dans son interview de 1957 sa conversion au pacifisme vers
1950. En cela il suit parfaitement l'allocution de l'empereur
Hirohito lors de la capitulation qui encourageait son peuple
à « ouvrir la voie à une ère de paix grandiose pour toutes
les générations à venir ».
Morihei Ueshiba eut de nombreux disciples qui ont propagé Tachi waza nikyō omote
des techniques en perpétuelle évolution. On peut distinguer c.-à-d. technique debout, deuxième principe, forme
celles d'avant-guerre très dures et visant avant tout avant (omote)
l'efficacité, puis celles des années Iwama 1942-1952 plus
fluides mais conservant atemis et armes, et enfin la dernière période beaucoup plus souple encore. Dans celle-ci
on ne voit plus le Fondateur pratiquer Ikkyo omote sur Shomen par exemple... Il ne le passe plus qu'en ura.
Chacun des disciples d'O Senseï a acquis une facette de cet art complexe qu'ils ont ensuite à leur tour transmis
comme le véritable Aïkido, contribuant ainsi à l’évolution des techniques jusqu’à la mort du Fondateur et
même bien après. Ainsi, Tadashi Abe de retour au Japon après 8 ans passés en France ne reconnaît déjà plus
l'enseignement de l'Aïkido au sein de la maison-mère Aïkikaï et lui remet ses grades, claquant ainsi la porte de
la Fédération. D'autres maîtres apprennent des choses différentes en fonction de la période et de leurs
sensibilités diverses, ce qui explique la création de différentes écoles. Rien qu'en France il n'y a pas moins d'une
vingtaine de styles différents ! Une autre version précise que l'Aïkido naît à Iwama en 1942 n'a en réalité jamais
profondément changé mais que ce sont seulement les responsables de l'Aïkikaï qui ont déformé la pratique
martiale du Maître afin de mieux la populariser 13, 14. Ainsi Saïto senseï a-t-il été surpris de découvrir que les
techniques du livre "Budo" de 1938 étaient exactement celles qu'a pratiquées Ueshiba senseï avec lui pendant
des années, sachant que Saïto a commencé l'Aïkido en... juillet 1946 15, 14, 16.
Il y a ensuite trois ou quatre parties qui se retrouvent toujours à la genèse d'une technique d'aïkido même si des
variations peuvent être observées d'un style à un autre :
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l'absorption : au moment où l'énergie de l'attaque de aite se libère (l'attaque part) tori bouge pour modifier
la cible ou la trajectoire de l'attaque. C'est dans cette phase que tori s'approprie l'attaque de aite au lieu de la
subir.
L'entrée : tori s'esquive par un pivot, avançant sur son côté, etc. Les possibilités sont nombreuses. Il peut
également attaquer pour obliger aite à une réaction de défense et exploiter cette dernière par la suite.
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Le déséquilibre : par ses déplacements et mouvements tori dirige, entretient et amplifie le déséquilibre en
utilisant l'énergie cinétique et la force de celui-ci.
L'immobilisation ou la projection : tori projette ou immobilise aite. L'immobilisation s'obtient à l'aide d'une
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clef (au bras, au poignet…). La projection s'obtient à l'aide de différents contrôles au niveau du corps de
aite (tête, coude, poignet…) privant ou dissuadant ce dernier de toute autre issue que la chute au sol.
« Il y a environ 3 000 techniques de base et chacune d’entre elles a 16 variantes… ainsi il en existe
quelques dizaines de milliers. Et selon la situation, vous en créez de nouvelles. »
— Morihei Ueshiba 11
Omote et ura - 表 裏
La plupart des techniques peuvent être réalisées selon deux variantes. Le terme omote désigne les techniques
exécutées en entrant face à l’adversaire et ura celles exécutées en entrant derrière l’adversaire 17. Elles
correspondent à des possibilités différentes selon l'attaque du partenaire et également à un état d'esprit
particulier.
Les techniques omote augmentent donc le risque, car elles exigent d'entrer dans l'attaque de l'adversaire. Leurs
réussites requièrent souvent de porter, généralement de manière symbolique, un atemi (un coup) pour
déséquilibrer l'adversaire, le surprendre, le forcer à réagir.
Irimi et tenkan - 入身 転換
C'est le mouvement des hanches (koshi) de tori qui constitue le principal moteur des techniques, que ce soit
pour s'approcher (irimi, « entrer ») ou pour tourner (tenkan) 17. En effet, c'est au niveau des hanches que se situe
le centre de gravité d'une personne se trouvant dans une position stable. Le reste du corps (torse, bras) ne sert
qu'à relier les hanches de uke à celles de tori pour leur transmettre le mouvement et provoquer la chute. Dans la
symbolique japonaise, c'est le seika tanden (le « centre des énergies », situé dans le ventre hara, donc associé
aux hanches) de tori qui est le centre du mouvement 22.
Tous les mouvements ont donc une combinaison irimi-tenkan. La rotation (tenkan) est parfois appelée tai
sabaki (rotation du corps) ou koshi sabaki (rotation des hanches, puisque le mouvement du corps est en fait le
mouvement des hanches).
uniquement le principe irimi : tori se rapproche de uke ce qui lui permet d'esquiver l'attaque (l'attaque passe
« derrière » tori) et de le déséquilibrer (de « prendre son centre ») ; ce sont les techniques les plus directes,
mais aussi les plus compliquées à mettre en œuvre, le principal défaut des débutants étant leur tendance
naturelle à entrer en utilisant la force ;
uniquement le principe tenkan : le corps s'efface, laissant passer l'attaque, et tori guide aite ; aite suit une
trajectoire circulaire dont le centre est tori ;
une combinaison irimi-tenkan : tori entre puis pivote ;
une combinaison tenkan-irimi : tori pivote, puis entre pour prendre le centre de aite.
Les Japonais vivaient beaucoup assis à même le sol [réf. souhaitée]. Ils ont donc développé des techniques pour
pouvoir faire face à une attaque alors qu'ils étaient assis. Les mouvements peuvent se faire lorsque les deux
partenaires sont debout (tachi waza, 立技), lorsque les deux partenaires sont assis (suwari waza, 座技), ou bien
lorsque aite (l'attaquant) est debout et tori (le défenseur) est assis (hanmihandachi waza, 半身半立技).
Ce travail peut cependant présenter un risque d'aggraver des problèmes de genou, voire d'en créer s'il est mal
pratiqué.
Ce travail cumule les difficultés inhérentes au travail à genoux et le fait que la position debout donne un
avantage à aite en termes de puissance et de capacité de déplacement. Ce travail oblige ainsi à une grande
précision dans l'obtention du déséquilibre pour tori.
L'aïkido insiste sur le fait que, alors que tori exécute la technique d'aïkido et sort théoriquement « vainqueur »
de chaque rencontre, l'attaquant gagne aussi en expérience en suivant correctement la technique, en étant de
façon répétitive « projeté » ou amené au sol et subissant une clef. La plupart du temps, le terme aïte est préféré
en aïkido à celui de uke, car le pratiquant progresse et travaille quelle que soit sa situation et son rôle dans la
pratique. Même en tant qu'attaquant, il faut être attentif et prêt, ce qui correspond plus au terme de aïte alors
que pour l'aïkido uke est plus passif.
Aïte doit rester actif en permanence et toujours garder une attitude martiale, comme s'il cherchait en
permanence une faille pour frapper, bloquer, ou retourner la situation ; il existe d'ailleurs des techniques de
retournement (kaeshi waza), aïte ne pouvant retourner la situation que s'il a une attitude « parfaite ». La
tentative d'échapper à l'action de tori est par ailleurs le moteur de certains mouvements, comme irimi nage :
aïte est amené vers le sol en pivotant, et lorsqu'il essaie de se rétablir, tori utilise ce mouvement pour le projeter
en arrière, s'il n'essayait pas de se rétablir, aïte serait en bien plus mauvaise posture puisque dans l'impossibilité
de parer un atemi.
Grâce à son travail en tant qu’aïte, un pratiquant apprend indirectement les sensations de tori. La progression se
faisant dans le même temps pour tori et aïte. Même s'il existe une certaine codification du travail d’aïte, tori
doit être en mesure de pratiquer l'aïkido avec des non aïkidokas.
Il n'existe qu'un nombre relativement réduit de principes techniques, mais chaque technique peut se faire à
partir d'une prise ou d'un coup différent de la part de uke, en omote ou en ura (mais pas toujours), debout ou à
genoux. Ainsi, le nombre de situations est en fait important, sans compter la possibilité, à haut niveau, de
changer de technique en cours de route (ōyō henka waza), ou bien de retourner la situation (kaeshi waza, uke
reprend l'avantage et devient tori).
Par ailleurs chaque technique peut posséder un nombre très élevé de variantes. L'exécution de beaucoup de
techniques peut de plus être amenée à varier selon les niveaux de pratique 11, 23. Morihei Ueshiba nommait cette
richesse, cette possibilité de « création infinie », takemusu aiki. Le terme takemusu aiki désigne l'aïkido comme
source de tous les arts martiaux ; non pas sur un plan historique, mais en tant qu'art contenant les éléments de
base utilisés dans tous les autres arts martiaux : gestion de la posture, des distances, même si les postures et
distances sont différentes dans les autres arts martiaux.
Meguri
Mise en place d'une rotation du poignet, permettant de mobiliser uke, de le diriger. Ce mouvement qui part du
seka tanden (centre) est transmis par les chaînes musculaires et énergétiques. La mise en place de ce
mouvement a été largement développée par Hirokazu Kobayashi (1929-1998).
Un exemple : ikkyō
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La place des armes dans l'aïkido est l'objet d'un vif débat : peu d'écoles en maîtrisent réellement la pratique et
les techniques à mains nues occupent donc généralement l'immense majorité du temps d'étude.
Dans la branche Iwama ryu (élèves de Morihiro Saito), la pratique des armes, bukiwaza (武器技), est mise sur
le même plan que celle à mains nues (taijutsu). La pratique du bokken y est appelée aikiken et la pratique du jō
aikijō. Maître Saito expliquait que pour le fondateur, l'aïkido était l'étude du bukiwaza et du taijutsu, et que ces
deux éléments sont indissociables.
Pratique
Par la répétition d'exercices (les suburis qui peuvent être envisagés comme un alphabet de mouvements
élémentaires), le pratiquant vise, entre autres, à réaliser l'unité du corps avec le ken ou le jo qui doivent ainsi
véritablement devenir le prolongement de son corps. Par extension de ce principe, la sensation doit devenir la
même avec un partenaire qui doit être maîtrisé de la même façon et suivant les mêmes principes.
La pratique des armes permet également d'appréhender différentes distances face à un ou plusieurs adversaires
(maai), de travailler une posture correcte (shisei) et de vaincre l'appréhension des armes. Bien que la plupart
des techniques d'Aikido (issues principalement des 118 techniques de base du Daito-ryu) soient des techniques
développées, non pas à partir de techniques d'armes, mais soit de lutte à mains nues, soit de défense à mains
nues contre un attaquant armé, l'étude des armes peut parfois être utile à la compréhension de certaines
techniques à mains nues via certains parallèles 24.
En effet, une grande quantité de mouvements est dérivée des techniques utilisées par les guerriers armés 25, ou
de techniques utilisées pour désarmer l'adversaire. De plus, la visualisation d'un mouvement avec un sabre
donne une conception plus claire du mouvement à effectuer à mains nues. Les techniques de sabre ont eu une
grande importance dans l'élaboration de l'aïkido par Maître Ueshiba.
On peut aussi considérer que, fondamentalement, une technique d'Aïkido ne peut se réaliser efficacement que si
« l'entrée », l'instant de mise en relation entre les deux protagonistes au moment de l'attaque, est réussie. C'est
l'instant « aïki », fraction de seconde où l'harmonie est ou n'est pas, que le génie martial de Moriheï Ueshiba a
su percevoir et développer. La pratique des armes permet de se focaliser principalement sur cet instant.
jo contre jo ;
jo contre mains nues / mains nues contre jo, pratique appelée « jo nage » lorsque l'adversaire saisit votre 'jo ;
ou « jo dori » lorsqu'il vous attaque avec un jo ;
bokken contre bokken, pratique appelée « ken tai ken » ;
bokken contre mains nues / mains nues contre bokken, pratique appelée « tachi dori » ;
bokken contre jo, pratique appelée « ken tai jo » ;
tanto contre mains nues, pratique appelée « tanto dori » ;
Juken (baïonnette) contre mains nues, pratique appelée « juken dori » dont Moriheï Ueshiba fut longtemps
instructeur pour les armées impériales.
suburi : mouvements réalisés seul et destinés à développer la maîtrise des armes et à apprendre différents
coups et postures ;
awase : applications avec partenaire des suburi destinées à travailler l'harmonisation ;
kumijo et kumitachi : séquences de combat stéréotypées avec partenaire ;
kata : suite codifiée de coups et techniques pouvant s'exécuter seul ou à plusieurs.
Une autre arme est pratiquée dans certaines écoles d'aïkido : Le bō (bâton long) ainsi que le bâton court ou
tambō. La pratique du bō permet d'abord la juste position des hanches et des pieds, qui est la même qu'à mains
nues.
Aux États-Unis, certains dojo enseignent également des techniques de désarmement avec des pistolets en
mousse ou en bois, tandis qu'en Afrique, certains dōjō pratiquent des techniques de défense contre différents
types de machettes.
Au niveau des passages de grade, le travail à mains nues contre le jō ou le tantō est généralement exigible à
partir du premier kyū. Le travail au bokken, contre mains nues ou contre un autre bokken, est exigible à partir
du troisième dan. Bien entendu, des différences existent là aussi d'une école à l'autre.
unir les énergies de son propre corps (via le seika tanden) pour agir,
coordonner les bras et les jambes ; notamment, on s'attache à mouvoir
les deux mains ensemble (comme si elles tenaient un sabre) en
maintenant une certaine extension des bras, afin de mieux transmettre
le mouvement au partenaire (par un effet de levier) et de maintenir
une distance de sécurité (gestion de la distance, ma ai) ;
25
unir les énergies des deux partenaires : tori ne va pas s'opposer à Fin d'une technique de projection
uke" mais va au contraire accompagner son mouvement, s'accorder à (naname kokyo nage ou sokumen
son rythme (gestion du rythme, autre sens de ma ai) ; alors que uke irimi selon la nomenclature utilisée).
s'attend à rencontrer une résistance, il rencontre en fait le vide, et Le pratiquant de gauche vient de
même une assistance pour poursuivre son mouvement, ce qui déplacer son corps vers sa droite,
provoque sa chute (la sensation est similaire à une porte qui s'ouvre entraînant la chute de son partenaire.
au moment où on essaie de l'enfoncer). Pour prendre une image :
lorsque l'on étaie un mur, le mur et l'étai sont en opposition, ils se
renforcent mutuellement ; de même si tori s'oppose à uke, il le renforce sur ses positions, il le stabilise, alors
que s'il l'accompagne dans son mouvement, il maintient le déséquilibre ;
agir comme un intermédiaire entre un état de violence et un état où la violence n'est plus : on laisse la
violence se déployer où elle ne peut nuire. On peut comparer la personne qui agit de cette façon à un
« passeur d'orages » : non pas celui qui empêche les orages de tomber, mais celui qui les dirige de manière à
ce qu'ils ne fassent pas de dégâts. Il ne cherche pas à dominer, mais à débloquer là où il y a fixation (sur une
émotion, sur la violence ou l'attaque comme telle, etc.). Après le déblocage, il ne conduit pas consciemment
la violence – ce serait là une forme de domination – mais la laisse couler vers un endroit où elle ne peut
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nuire .
Il serait bien sûr futile d'essayer d'« être le vide » avant d'être capable d'en créer un ou d'essayer de s'unir avec
des énergies extérieures lorsqu’on n’est pas encore capable d'unir ses propres énergies internes. Un concept de
progression semblable se retrouve dans l'enseignement du Tenshin Aïkido : on commence par le gō (剛, dur :
nos techniques sont angulaires, exécutées avec force), ensuite vient le jū (柔, flexible : nos techniques
deviennent flexibles, on se sert de la force de l'autre) et finalement le ryū (流, flux : nos techniques « coulent »
comme de l'eau, on laisse passer la force de l'autre).
Pour cultiver cette notion de l'énergie, on pratique en début et en fin de séance des exercices respiratoires. Dans
la symbolique taoïste, ces exercices sont là pour mettre en mouvement l'énergie vitale (le ki, qui signifie aussi
le souffle).
Morihei Ueshiba était aussi un adepte de la secte shintoïste Ōmoto-kyō. Une de ses intentions, en fondant
l'aïkido, était de promouvoir la paix et l'harmonie entre les êtres, afin de créer une société meilleure. Le terme
« concordance des énergies » renvoie donc également à une conception de la société où les gens coopéreraient
entre eux vers la paix et l'harmonie plutôt que de s'affronter. Dans sa dimension mystique la plus extrême, il
considérait l'aïkido comme une prière gestuelle, semblable aux mudrâ bouddhiques, associée à une prière
vocale, le kotodama.
tori est toujours stable, il doit donc avoir une attitude « parfaite » (shisei - 姿勢) ;
tori gère les ouvertures (possibilités d'attaque) et fermetures (empêcher uke de contre-attaquer), en gérant les
distances, les directions et le rythme du mouvement (maai - 間合) ;
tori coordonne ses mouvements et les harmonise pour maîtriser uke sans que celui-ci rencontre une
opposition qui lui permettrait de se raffermir (aiki) ;
uke est toujours en déséquilibre, ce qui implique un travail sur les directions, l'extension des bras et la
continuité du mouvement (ki no nagare).
Cette attitude est très importante et indispensable aux progrès. Dans un combat réel, un mouvement ne
présentant pas la plus parfaite exactitude est inefficace. L'efficacité martiale, pour un aïkidoka, ne réside pas
dans l'agressivité qui mène à la destruction, mais dans l'attitude.
Une des manières d'évaluer la justesse martiale est de marquer des atemi (coups) (par exemple lancer la main
ouverte ou le poing vers le visage du partenaire pour simuler un coup de poing) : si tori a la possibilité de
frapper, c'est que son attitude est correcte, et si uke peut frapper, c'est que tori a fait une erreur. Le port de tels
coups est indispensable sur certaines techniques, la réaction de uke à ce coup étant utilisée. Mais il n'est pas
nécessaire de porter réellement ces coups. Certaines branches de l'aïkido vont jusqu'à supprimer le marquage
des atemi, ce qui n'est pas sans susciter des controverses [réf. nécessaire].
C'est ainsi que l'aïkido peut se prétendre à la fois « martial » et « non-violent » : il n'est pas nécessaire d'être
violent pour être efficace martialement, l'être est même contre-productif en aïkido.
Pour des raisons pédagogiques, les mouvements sont parfois montrés avec une grande amplitude, alors qu'en
combat réel les mouvements courts sont plus efficaces (rapidité et économie d'énergie). Les mouvements se
raccourcissent spontanément avec la tension nerveuse (stress) de l'agression, ils raccourcissent également au fur
et à mesure de la progression du pratiquant.
La pratique régulière et assidue de l'aïkido permet aussi de préparer un individu physiquement (souplesse,
rapidité, musculature), mentalement (calme et maîtrise de soi) et techniquement (respect de la distance de
sécurité, ouverture, placement, gestion de plusieurs attaques simultanées).
La garde : kamae - 構え
La garde de base en aïkido est la position hanmi (san kaku 三角, littéralement « trois points », en triangle). Le
pied avant est dans l'alignement de la jambe, le pied arrière ouvert avec un angle d'environ 50° par rapport à
l'axe du pied avant. Le poids est réparti sur la plante des deux pieds, les talons très légers. Dans cette position
les hanches se placent naturellement de trois quart.
Cette position est intermédiaire entre la garde iaidō (les pieds sont parallèles, les hanches complètement de
face) et la garde de karaté, où les hanches sont profilées pour réduire la zone d'impact et permettre d'armer les
coups de pied. L'objectif de cette garde est d'obtenir une bonne mobilité dans toutes les directions.
On rencontre également la position hitoemi (一重身). Hitoemi signifie
« le corps d'une unique épaisseur ». Hitoemi consiste à se tenir debout
en ayant la pointe des orteils sur une même ligne droite. C'est une
posture où l'on présente totalement le côté du corps au partenaire. C'est
la garde kamae de base au jo ainsi que l'attitude que l'on assume au
sabre lorsque l'on exécute tsuki.
La tenue
La tenue de base est le keikogi (vêtement d'entraînement), appelé à tort « kimono ». Il se compose d'une veste et
d'un pantalon en coton blanc. La veste est fermée par une ceinture (obi). Il s'agit du même qu'en judo, bien qu'il
existe des vestes spécifiques dont les manches sont raccourcies afin de faciliter la saisie des poignets.
Lorsque le professeur estime que l'élève a acquis une technique satisfaisante, il l'autorise à porter le hakama,
une sorte de pantalon flottant noir ou bleu foncé. Cependant, selon les dojos et les écoles, le port du hakama
peut varier : le pratiquant est autorisé à le mettre dès le début (car il s'agit de la tenue traditionnelle), à partir du
troisième, deuxième ou premier kyū.
L'aïkido se pratique pieds nus sur le tatami (ou, à défaut de tatami, sur un tapis), mais l'étiquette enseigne qu'il
faut s'y rendre avec des chaussures pour des raisons d'hygiène ; les pratiquants utilisent en général des nu-pieds
appelés zōri. Les zōri doivent être disposées perpendiculairement au tatami, la pointe en direction de l'extérieur
afin de pouvoir repartir rapidement.
Les grades
Morihei Ueshiba donnait initialement à certains élèves des certificats traditionnels d'aptitude. Par exemple,
Minoru Mochizuki reçu en 1932 un hiden mokuroku en Daito-ryu Aiki-jujutsu 26, certificat attestant de la
maîtrise des 118 techniques de base équivalent de nos jours au 5e Dan 27 (selon Rinjiro Shirata, le contenu de ce
mokuroku est le même que celui du livre Budo Renshu publié en 1933 28, 18). On sait cependant qu'il adopta le
système de Dan avant la Seconde Guerre mondiale puisque Shigemi Yonekawa reçut le 6e Dan en 1940 26. Le
système des grades dan dans les Budō est développé au Japon par Jigorō Kanō dès le XIXe siècle afin de
remplacer le système traditionnel de certificats d'aptitude permettant d'enseigner (soit en succédant au maître,
soit en fondant sa propre école). Cela en créant des étapes intermédiaires, plus modernes et progressives, les
grades kyū et dan.
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Dans certaines écoles d'aïkido (car ce n'est pas systématique 25), le débutant se voit attribuer le grade sixième
kyū, puis progresse jusqu'au premier kyū. Les passages de grade kyū se font au dojo (lieu de pratique) par le
professeur lui-même. Puis, le pratiquant passe le premier dan (devant un jury ou son professeur en fonction des
écoles et/ou des pays, certaines écoles traditionnelles n'admettent aucune forme d'examen, les grades sont
accordés de manière discrétionnaire par le professeur qui observe l'évolution de ses élèves), le grade le plus
élevé étant le dixième dan (accordé uniquement à titre posthume ou exceptionnellement pour des personnes de
très haut niveau).
Il n'existe en aïkido que deux couleurs de ceinture : blanc et noir. On porte la ceinture blanche du sixième au
premier kyū, puis la ceinture noire à partir du premier dan. Certains dojo utilisent des ceintures de couleurs
(blanc, jaune, orange, vert, bleu, marron, noir) différentes pour marquer le niveau, et ainsi donner des repères
de progression aux jeunes pratiquants, parfois aussi aux adultes.
Le "hakama" était la tenue communément portée dans les koryu (les écoles traditionnelles d'arts martiaux), bien
que la forme et la couleur n’étaient pas forcément uniformisées, même au sein d'une même école (la
formalisation provient probablement de la restauration Meiji) et un certain nombre de Budo modernes, dont
l'aikido, ont gardé cet usage 29. Il est dit que Ô sensei interdisait quiconque ne portant pas le "hakama" à entrer
dans le dojo, même les visiteurs. Cependant pendant la période d'après guerre, les élèves ne pouvaient plus se
payer les "hakama", Ô sensei autorisa donc ses élèves à pratiquer sans "hakama" le temps qu'ils économisent
pour s'en payer un 29, 30. Depuis lors certains de ses élèves ont cru que le "hakama" avait une portée
honorifique. C'est pour cela qu'aujourd'hui beaucoup de professeurs autorisent le port du hakama lorsqu'ils
estiment que le pratiquant a atteint un niveau suffisant. Selon les dojos, cela se fait au troisième kyū (équivalent
de la ceinture verte au judo) ou au premier kyū (équivalent à la ceinture marron) ou avant (voir "La tenue" ci-
dessus). Toutefois, certaines écoles ne l'autorisent qu'à partir du premier dan.
La ceinture noire n'est pas une marque de maîtrise, le pratiquant de niveau premier dan est un étudiant (shodan)
qui a acquis les bases. Les usages peuvent toutefois varier d'une école à l'autre. Dans certains dojo, l'étude,
qu'on appelle bukiwaza, des techniques avec armes (bokken, jō, etc.) est considérée comme indissociable de
l'étude des techniques à mains nues (taijutsu). Une progression en parallèle dans ces deux domaines est
obligatoire ; on ne peut, par exemple, prétendre passer le troisième kyū en taijutsu si l'on n'a pas atteint au
minimum le quatrième kyū en bukiwaza, et inversement, de sorte qu'il y a à tout moment au plus un kyū, ou un
dan, de différence entre le niveau dans ces deux domaines de pratique.
Étiquette
Comme dans tous les budo, l'étiquette, ou reishiki, a une importance particulière en aïkido.
En effet, on peut voir les arts martiaux comme reproduisant des situations de combat dans un cadre pacifique
(l'entraînement). L'étiquette vise alors à garantir l'intégrité physique — éviter les blessures — et mentale —
éviter les situations de domination — des pratiquants, mais aussi à garder à l'esprit que l'on est en situation de
combat, ce qui fait la différence avec d'autres activités sportives.
Selon les chiffres publiés par l'Aikikai, l'aikido rassemble aujourd’hui 1,6 million de pratiquants dans 95 pays,
44 d'entre eux étant officiellement reconnus par le Hombu Dojo 31.
L'aïkido en France
Hors du Japon, la France est l'un des pays qui compte le plus de pratiquants d'aïkido 32, avec plus de 60 000
licenciés 33.
L'Aïkido est tout d'abord arrivé en France dans sa forme ancienne, l'aïki-budo, introduit par Minoru Mochizuki
qui fut envoyé par le Kodokan en 1951. En 1952, Tadashi Abe, missionné quant à lui par l'Aïkikaï, arrive en
France et y reste pendant 8 ans pour y diffuser l’aïkido. Il créé les séries et co-écrit deux manuels avec Jean
Zin. Tadashi Abe est un guerrier redoutable qui blesse parfois ses uke. Il voyage beaucoup et enseigne alors à
Pierre Chassang, Georges Rousseau, Jean Delforge, etc. C'est lui qui encourage André Nocquet à partir au
Japon. Quand celui-ci rentre, il succède à Tadashi Abe comme représentant de l'Aïkido en France. Très vite,
d'autres japonais arrivent cependant : Masamichi Noro (1961) et Mutsuro Nakazono (1961) puis Nobuyoshi
Tamura (1964).
L'Aïkido est exposé en 1964 au grand public par un documentaire de l'émission télévisée Les Coulisses de
l'exploit, qui lui est consacré et contient un entretien avec le fondateur Morihei Ueshiba, avec les premiers
maîtres français dont André Nocquet ainsi qu'avec des pratiquants ; le documentaire est commenté par le
journaliste Thierry Roland 34.
La FFATK, (Fédération Française d'Aîkido, Taî-Jitsu et de Kendo) fut créée en 1958 par Jim Alcheik et Emile
Blanc. Ensuite l'aïkido fût pratiqué au sein de la fédération de judo, la FFJDA, l'aïkido s'est séparé de cette
fédération en 1982 avec la création de deux fédérations :
la FFLAB (Fédération Française Libre d'Aïkido et de Budo) qui devint en 1983 la FFAB (Fédération
Française d'Aïkido et de Budo),
la Fédération française d'aïkido, d'aïkibudo et affinitaires (FFAAA ou 2F3A) en 1983.
Agréés par le ministère de la Jeunesse et des Sports en 1985, ces deux fédérations sont régulièrement invitées à
la fusion de la part des pouvoirs publics. Du fait de l'agrément, l'UFA (Union des fédérations d'aïkido),
structure chapeautant les deux fédérations, est seule habilitée à délivrer des grades dan reconnus officiellement
en France. (par l'intermédiaire de la Commission Spécialisée des Dan et Grades Equivalents - CSDGE- dont les
membres sont nommés par arrêté ministériel)
Outre ces deux fédérations, il existe un grand nombre de groupes où les différences sont d'ordre pédagogique,
technique, spirituel, personnel, hiérarchique, sportif, etc. Ces groupes ont leurs structures et systèmes de
délivrance de grades propres dont les titulaires ne peuvent se prévaloir publiquement sans risquer des
poursuites - à moins d'en préciser systématiquement l'origine [réf. nécessaire].
Notes et références
1. À ne pas confondre avec l' aïkibudo actuel (depuis 1980) issu d'une branche dissidente de l'enseignement de Ueshiba, se
revendiquant d'une filiation antérieure à celle-ci.
2. Aikido and the Dynamic Sphere, op. cit., p. 16-96.
3. (en) Stanley Pranin, « Encyclopedia of Aikido 2006 by Stanley Pranin » (http://www.aikidojournal.com/encyclopedia.p
hp?entryID=18) (Archive (http://web.archive.org/web/*/http://www.aikidojournal.com/encyclopedia.php?entryID=18)• Wikiwix (http://archive.wikiwix.com/cach
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Google (https://www.google.fr/search?q=cache:http://www.aikidojournal.com/encyclopedia.php?entryID=18)• Que faire ?),
sur aikidojournal.com
(consulté le 27 décembre 2016 ).
4. FFAAA, « Aïkibudo - FFAAA - Site Of ficiel - Historique de l'Aïkibudo - L'Aïkibudo » (http://www.aikibudo.com/02_hi
storique_aikibudo/01_aikibudo.htm) , sur www.aikibudo.com (consulté le 27 décembre 2016 ).
5. Mitsugi Saotome , Aikido & The Harmony of Natur e, Shambhala, 1986, (ISBN 978-0-87773-855-8 )
6. Olivier Gaurin, Comprendre l'aïkido , Paris, Les éditions de l'Éveil, 2001, (ISBN 978-2-84617-018-5 )
7. Tout comme Jigoro Kano n'a pas incorporé au judo les techniques de jiu-jitsu qu'il jugeait trop dangereuses.
8. Voir § Concordance des éner gies
9. « Je t'enseignerai comment être utile aux autres et à la société avec cet art martial. » tel fut le propos tenu par Morihei
Ueshiba fondateur de l'aïkido à Morihiro Saito venu requérir son enseignement : « La rencontre avec Morihei Ueshiba »
(http://aikido-france.net/articles/saito3/) extrait du propre témoignage de Morihiro Saito
10. (en)Stanley Pranin, Aikido Masters: Pr ewar students of Morihei U eshiba, Aiki News, 1993, 324 p.
(ISBN 978-4900586147 ), p. 85-86
11. Extrait de « Entretien avec O Sensei Morihei Ueshiba et Kisshomaru Ueshiba » (http://aikido.passion.free.fr/?2005/02/2
0/87-entretien-avec-o-sensei-morihei-ueshiba-et-kisshomaru-ueshiba) publié en Japonais sous le titre Aïkido par
Kisshomaru Ueshiba, T okyo, Kowado 1957 (pages 198-219), traduit du Japonais par Stanle y Pranin et Katsuaki
Terasawa, traduit de l’anglais par Philippe Chau, Décembre 2002
12. Aïkido Journal : éditorial 10 de février 2004 (http://fr.aikidojournal.net/archive/2004/2/editorial/) .
13. http://www.aikidotakemusu.or g/fr/articles/o-sensei-ne-faisait-pas-daikido?language=en : P. Voarino, O Sensei ne faisait
pas d’Aikido
14. http://aikido-france.net/articles/pranin/index.php?phpLang=fr : lire le texte de Stanley Pranin
15. Morihei Ueshiba, Budo : Les enseignements du fondateur de l'aïkido , Budo Editions, 2013, 141 p.
(ISBN 978-28461731 17)
16. http://aikidoblog.net/fr/livres/extrait-manuel-1938-budo/
17. [PDF] Manuel du pratiquant (http://perso.wanadoo.fr/aikido.herblay/ManuelPratiquant2003.pdf) , Paris, éd. FFAB,
2003, 32 p.
18. Morihei Ueshiba et T akako Kunigoshi, TECHNIQUES DE BUDO EN AIKIDO. Budo r enshu, Guy Trédaniel Editeur ,
1998, 253 p. (ISBN 978-2857079910 )
19. L'absorption peut se traduire par un déplacement (qui alors se confond avec l'entrée) mais dans certains styles celui-ci
est à peine perceptible voire se réduit même à un simple abaissement du centre de gravité de tori par une accentuation de
la mobilisation du hara
20. Le déséquilibre initial de aite découle directement du fait que l'attaque de aite a été contrariée par la mobilité de tori, à
l'exemple d'une porte qui s'ouvre de manière inattendue alors qu'on s'apprête à la pousser .
21. Parmi ces contrôles on retrouve des clefs identiques à celles qui conduisent aux immobilisations mais également de
simples entraves à la liberté de mouvement du partenaire, que ce soit par un positionnement dans l'espace ou des
contacts au niveau des articulations empêchant aite de retrouver son équilibre ou le conduisant à aggraver ce
déséquilibre dans la suite de son attaque
22. André Cognard, « Transmission » (http://www.paris20.aikido.fr/?T ransmission) (Archive (http://web.archive.org/web/*/http://www.paris
20.aikido.fr/?Transmission) • Wikiwix (http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.paris20.aikido.fr/?Transmission) • Archive.is (http://archive.is/http://www.par
is20.aikido.fr/?Transmission) • Google (https://www.google.fr/search?q=cache:http://www.paris20.aikido.fr/?Transmission) • Que faire ?),
2007 (consulté le
27 décembre 2016 ).
23. «… Quand il introduisait une technique comportant une saisie à deux mains, les techniques suivantes devaient toutes
commencer avec la même saisie. O-Sensei nous enseignait deux, trois ou quatre niveaux de techniques. Il commençait
par la forme de base et continuait, niveau par niveau, jusqu'à la forme la plus avancée » ainsi témoigne Morihiro Saitō
élève de Morihei Ueshiba durant de longues années : « L'entraînement à l'Aiki Dojo » (http://aikido-france.net/articles/s
aito3/)
24. (en)Ellis Amdur , Hidden in Plain Sight: T racing the Roots of Ueshiba Morihei's Power , Edgework: Crisis Intervention
Resources PLLC, 2009, 252 p. (ISBN 978-0982376201 )
25. (en) Adele Westbrook et Oscar Ratti, Aikido and the Dynamic Spher e, Charles E. T uttle Company , Tokyo, Japan, 1970.
(ISBN 978-0-8048-0004-4 )
26. (en)Stanley Pranin, Aikido Masters: Pr ewar students of Morihei U eshiba, Aiki News, 1993, 324 p.
(ISBN 978-4900586147 ), « Interview with Shigemi Y onekawa », p. 145
27. (en)Kobayashi Kiyohiro, Keiko Techo Practice Manual , Hodansha Publishing, 2004, 3e éd., 52 p., chap. 2 (« The
System of Techniques of Daito-ryu Aiki-jujutsu »), p. 5
28. (en)Stanley Pranin, Aikido Masters: Pr ewar students of Morihei U eshiba, Aiki News, 1993, 324 p.
(ISBN 978-4900586147 ), « Interview with Rinjiro Shirata », p. 151
29. Guillaume Erard, « Pourquoi les yudansha portent-ils le hakama ? » (http://www.guillaumeerard.fr/daito-ryu-aiki-jujuts
u/articles/pourquoi-les-yudansha-portent-ils-le-hakama) , sur GuillaumeErar d.fr, 12 février 2013 (consulté le
11 mars 2016 )
30. http://shugyo.com/hakama/
31. (en)Aikido Aikikai Foundation Chr onology (Aikika i 70th anniversary celebration booklet) , Aikikai Foundation, 2012,
50 p., p. 48-49
32. L'article suivant Mathieu Perona, « L'Aikido aujourd'hui » (http://www.parisaikidoclub.com/spip/spip.php?article95) ,
Paris Aikido Club, 2002 (consulté le 16 novembre 2007 ) reprend les chif fres fournis par l'IAF ( Internation Aikido
Federation, « Nations membres de l'IAF » (http://www.aikido-international.or g/membership-advice/hotspot) , 2007
(consulté le 16 novembre 2007 ), qui présentent de multiples manques et invraisemblances.)
33. Près de 30 000 licenciés d'après le FFAB, « Site officiel de la FFAB » (http://www.ffabaikido.fr/fr/) , 2016 (consulté le
27 décembre 2016 ) et 30 556 d'après le « Site officiel de la FFAAA » (http://www.aikido.com.fr/cadre.asp?fichier=lafed
eration.htm) (Archive (http://web.archive.org/web/*/http://www.aikido.com.fr/cadre.asp?fichier=lafederation.htm)• Wikiwix (http://archive.wikiwix.com/cache/?url
=http://www.aikido.com.fr/cadre.asp?fichier=lafederation.htm)• Archive.is (http://archive.is/http://www.aikido.com.fr/cadre.asp?fichier=lafederation.htm) • Google (htt
ps://www.google.fr/search?q=cache:http://www.aikido.com.fr/cadre.asp?fichier=lafederation.htm)• Que faire ?),
2007 (consulté le 16 novembre 2007 ).
Ce chiffre est indicatif, les deux fédérations accueillant des pratiquants d'arts af finitaires, et de nombreux clubs n'étant
licenciés à aucune des fédérations.
34. Reportage sur l'Aïkido, les coulisses de l’exploit (1964) (http://www.ina.fr/sport/autres-sports/video/CPF04007420/aikid
o.fr.html) sur le site de l'INA.
Annexes
Bibliographie
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notes de Pierre Régnier
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notes de Pierre Régnier
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2-908580-39-X)
recueil de propos de Morihei Ueshiba par l'auteur (1991)
Bruno Traversi (collectif), Les Carnets de Takemusu Aiki Vol. I - Le corps et le sabre (2nd ed.), France,
Éditions du Cénacle de France, 2015, 120 p. (ISBN 978-2916537139)
Bruno Traversi (collectif), Les Carnets de Takemusu Aiki Vol. II - L'éducation et l'art du sabre selon Ueshiba
Morihei, France, Éditions du Cénacle de France, 2016, 133 p. (ISBN 978-2916537184)
(en) John Stevens, Abundant Peace, the Biography of Morihei Ueshiba, Founder of Aikido, Boston, Cool
Rain Productions, 1987, 1e éd., poche (ISBN 978-0-87773-350-8 et 0-877733-50-3).
Laurent Schang, Le Fondateur de l'aïkido : Morihei Ueshiba, Paris, Pygmalion, 2004 (ISBN 978-2-85704-830-5 et
2-85704-830-0)
Périodiques
« Aïkido et aïkibudo », Karaté Bushido, Éd. Européenne de magazines, vol. 19, no hors-série, mai-juin 2003
(ISSN 1248-2994)
Articles connexes
Voir aussi :
Arts martiaux | Arts martiaux japonais | Budō | Dan | Kyū | Dojo | Grades japonais | Iwama | Ki | Tori et uke
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