Questions Types Hydrologies
Questions Types Hydrologies
Questions Types Hydrologies
Cours d’Hydrologie
1. Replacer ces mots de vocabulaire en face de leur définition : A. limnigramme – B. jaugeage – C. tarage –
D. limnigraphe – E. hyétogramme- F. pluviographe – G. pluviogramme.
B Mesure d’un débit en relation avec la hauteur d’eau deG Graphique représentant la hauteur de pluie tombée
la rivière. en fonction du temps.
C Courbe de correspondance des débits par rapport àE Graphique représentant l’intensité de la pluie en
leur hauteur d’eau. fonction du temps.
2. Pour l’année 2000, les données suivantes sont disponibles pour un bassin versant de 105 km 2
:
3
Précipitations : 1288 mm ; Evaporation : 610 mm ; Débit moyen annuel : 2.14 m /s
a) Etablissez le bilan hydrologique de l’année et donner le stock à disposition à la fin de l’année 2000 en
admettant un stock initial de 183 mm. Qu’en déduisez-vous ?
Dans notre cas, on a : P=1288 mm, E=610 mm, R=2.14 m3/s =1000´2.14´365´24´3600/105.106=643
mm
Cette variation de stock S positive exprime le fait que la nappe se soit rechargée durant l’année, mais pas de
façon significative.
b) Durant le mois d’octobre 2000, 120 mm de pluie ont été enregistrés. Pouvez estimer l’écoulement
correspondant ? Justifier votre réponse.
On peut envisager de calculer le bilan hydrologique uniquement sur le mois d’octobre. Il faut alors faire
plusieurs hypothèses simplificatrices :
2. La variation de stock DS du mois d’octobre est supposée nulle (35/12 = 3mm/mois, soit poche de 0
L’équation du bilan hydrologique est alors la suivante : R=P-E = 120 – 51 = 69 mm
On aurait pu aussi estimer le coefficient de ruissellement sur l’année et en déduire une approximation de la
lame ruisselée. On obtient un Cr=49.9% et R= 60 mm.
3. La figure suivante présente deux bassins versants :
a) Quelles sont les 2 caractéristiques principales qui différencient ces deux bassins de même surface ?
Précisez quels sont les indices qui permettent de les qualifier ?
La densité de drainage : il existe plusieurs indice comme la densité de drainage, introduite par Horton, la
longueur totale du réseau hydrographique par unité de surface du bassin versant ou encore le rapport de
confluence RB des cours d'eau ("bifurcation ratio").
b) Quelles est l’influence de ces différences sur la réaction hydrologique des bassins face à une même
sollicitation pluvieuse ?
La réaction hydrologique des 2 bassins peut se « mesurer » à l’aide des deux paramètres suivants : 1) Le temps
de concentration des bassins tc , 2) Le débit de pointe Qp. La réaction du basin le plus compact présentant le
réseau le plus dense, est la plus rapide et la plus intense, on a donc : tc1<tc2 et Qp1 > Qp2.
4. Citez 3 méthodes de calcul de la moyenne des pluies à partir de l'ensemble des mesures ponctuelles
obtenues à plusieurs stations pluviométriques sur le bassin ou à proximité.
1) Moyenne arithmétique
Parmi ces méthodes de calcul de la pluviométrie moyenne, quelle est la moins réaliste ? Expliquez.
La moins réaliste de ces méthodes est la moyenne arithmétique. En effet, elle est peu représentative car elle
donne un poids identique à chaque mesure, ne tenant pas compte de la variabilité spatio-temporelle de la pluie.
Elle ne s’applique que si les stations sont bien réparties et si le relief du bassin est homogène (et donc la
réaction du basin homogène).
5. Représenter schématiquement ci-dessous les différents éléments intervenant dans les processus
d'interception et d'évapotranspiration au niveau du système sol-plante-atmosphère.
2) Conditions liées au sol : teneur en eau, capacité du sol à transmettre de l'eau vers sa surface, couleur du sol
(albédo) etc.…
3) Facteurs végétatifs : âge et espèce de la plante, densité des peuplements, développement du feuillage et
profondeur des racines, etc.……
6. Une région subit une période de sécheresse de plusieurs mois. Après 10 jours sans pluie, le débit d'un des
cours d'eau de la région est de 80 m3/s. Il atteint 30 m3/s après 25 jours sans pluie.
a) Proposer une méthode qui permettrait de prévoir les débits si la période de sécheresse se poursuit.
Afin de prévoir les débits si la période de sécheresse on peut utiliser le concept de tarissement simple des
nappes qui peut être décrit par la "loi exponentielle simple" qui est l'une des lois les plus appliquées.
Celle-ci s'exprime par la relation suivante avec le temps t en seconde et les débits en m3/s :
b) Quel serait le débit probable après 100 jours sans pluie ? Détaillez.
On prend comme origine des temps t0, le débit après 10 jours sans pluies (Q0 = 80 m3/s pour t0).
Après 25 jours sans pluie, i.e. à t=15 jours depuis l'origine du temps t0, le débit Q15 est de 30 m3/s.
2) Après 100 jours sans pluie, cela signifie qu'il s'est écoulé 90 jours depuis l'origine du temps. On obtient
alors le débit Q90 , à t=90 jours depuis l'origine du temps t0, d’après l'équation de la courbe de tarissement :
donnent une appréciation de la répartition spatiale de la pluviosité sur un bassin versant donné.
9) Définir l’interception
10) donner les domaines d’application de l’hydrologie
11) donner l’équation du bilan hydrologique et la formule pour calculer le coefficient de ruissellement
16) Après avoir schématisé le pluviomètre, donner les parties qui le composent