Phys 2 Psi 2002 PDF
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CONCOURS D’ADMISSION
SECONDE ÉPREUVE DE PHYSIQUE
Filière PSI
(Durée de l’épreuve : 4 heures ; l’usage de la calculatrice est autorisé)
Sujet mis à disposition des concours : Cycle international, ENSTIM, INT, TPE-EIVP
Les candidats sont priés de mentionner de façon apparente sur la première page de la copie :
Physique II – Filière PSI
L'énoncé de cette épreuve, particulière aux candidats de la filière PSI, comporte 7 pages.
ð Si, au cours de l’ épreuve, un candidat repère ce qui lui semble être une erreur d’ énoncé, il le si-
gnale sur sa copie et poursuit sa composition en expliquant les raisons des initiatives qu’ il est amené à
prendre.
ð Tout résultat fourni dans l'
énoncé peut être utilisé pour les questions ultérieures, même s'
il
n'
a pas été démontré.
ð Il ne faudra pas hésiter à formuler tout commentaire qui vous semblera pertinent, même
lorsque l'énoncé ne le demande pas explicitement. Le barème tiendra compte de ces initiati-
ves ainsi que des qualités de rédaction de la copie.
La plupart des locomotives utilise la traction électrique. Parmi les procédés utilisés, figurent
les chaînes de traction à moteur à courant continu, à moteur asynchrone et à moteur syn-
chrone auto piloté. Pour les locomotives de puissance, le choix actuel de la SNCF est la
chaîne de traction à moteurs synchrones autopilotés étudiée dans ce problème.
Les figures principales sont regroupées à la fin de l’ énoncé.
Ordres de grandeur [Fig. 1]
La masse d’ une rame du TGV Atlantique (deux motrices et dix voitures remorques) est
m = 700 t . La figure 1 représente les courbes donnant les variations suivant la vitesse, notée
v , d’ une part de la résultante des actions extérieures s’ exerçant sur la rame, notée ( Fe , en
pointillés), d’ autre part de la résultante des actions exercées par l’ ensemble des moteurs, ( F ,
en traits pleins). On rappelle que 1 daN= 10 N .
()
male au cadre et i k t le courant algébrique (orientation sur la figure) associés à la spire k .
Le stator et le rotor, tous deux réalisés dans un matériau magnétique linéaire, sont séparés
par une zone d' air, d’ épaisseur e , nommée entrefer. La faible valeur de e permet de confon-
dre le rayon intérieur du stator et le rayon extérieur du rotor, notés R l’ un et l’ autre.
La perméabilité relative du matériau magnétique, µr , sera considérée comme infinie ; celle
de l’ air sera prise égale à 1 .
( )
r
6. Les effets de bord suivant la direction O, z sont négligés. Justifier que le champ B est
radial dans l’ entrefer.
(r
L’ espace est rapporté au repère cylindrique ur , uθ , uz
r r
)
uθ
r
ur
r
défini sur la figure 3 ; les angles
r sont repérés à partir du
θ
r
( )
vecteur n1. On désigne par Be = B θ ,t ur , le champ
r
)LJXUH ∫ ⋅ dl = i , où (C)
r
dans un milieu magnétique s’ écrit H
C
désigne un contour fermé orienté et i la somme des cou-
rants algébriques libres traversant ce contour. Dans le cas où le contour traverse plusieurs
PSI II – 2002 – Moteur synchrone autopiloté
r
milieux, on admet que la circulation de H sur les portions situées dans les milieux de haute
perméabilité relative est négligeable devant celle qui est calculée sur les portions situées
dans l’ air.
() ( )
7. À l’ aide du contour C défini sur la figure 4, établir que le champ B1 θ ,t créé par le
()
courant i1 t , satisfait la relation B01 − B (θ ,t )= f (θ )i (t ), où la fonction f (θ ) est repré-
1 1 1 1
()()
8. De même, représenter les graphes des fonctions f2 θ et f3 θ associées aux champs
B2 et B3 créés par les courants i (t ) et i (t ), tels que B − B (θ ,t) = f (θ ) i (t). Mon-
2 3 0k k k k
π π
trer qu’ il existe une relation simple entre f (θ ) et f θ + puis f (θ ) et f θ − .
2
3 1
3
3 1
1 1 2π 1 2π
fk (θ ) ≈ f k (θ ) dθ + ∫0 fk (θ )cos(θ ) dθ cos(θ )+ ∫0 fk (θ )sin (θ ) dθ sin(θ )
2π
2π ∫
0
π π
( )
10. Exprimer le flux du champ magnétique B1 θ ,t créé par le courant i1 t à travers la sur-()
r
( )
face fermée d’ un cylindre d’ axe O, z , de base circulaire de rayon r et de hauteur h , la
(
partie latérale étant située dans l’ entrefer R < r < R + e≈ R . )
r
11. Rappeler l’ équation de Maxwell associée au flux de B r. Que peut-on dire pour le flux
calculé précédemment ? En déduire l’ expression du champ B1(θ ,t) dans l’ entrefer, en fonc-
tion de β, i1(t) et θ. Donner enfin l’ expression des champs B2(θ ,t) et B3(θ ,t).
r r
12. À partir des résultats précédents, montrer que le champ magnétique total dans l’ entrefer
( ) ( )
est de la forme B θ ,t = B0 cosω t − θ ( champ glissant ) et donner l’ expression de la
r r
( )
13. Établir que Γ , moment par rapport à l’ axe O, z , des forces de Laplace s’ exerçant sur
( )
le cadre, satisfait Γ = I Φ 0 sin ωt − θ , où Φ 0 est fonction de µ0 , I e , R , H et e .
PSI II – 2002 – Moteur synchrone autopiloté
Dans toute la suite de l’ étude, on assimile les courants à leur terme fondamental, ce qui
permet d’ utiliser les résultats obtenus dans la première partie. On admet la relation suivante,
entre les valeur efficace et moyenne de l’ intensité du courant circulant dans les bobinages du
2 3
stator : I = I .
π m
24. À partir des résultats des questions 13 et 18 et de la figure 9, établir la relation
π
ϕ=ψ + . Exprimer le couple moteur en fonction de Φ 0 , I m et ψ .
2
25. À l’ aide du tableau, calculer la valeur du couple par moteur de TGV.
26. On donne : I e = 330 A, I m = 586 A, R = 10 cm, h = 50 cm, e= 1 mm et
cos(ψ )= 0,634 . Calculer la valeur numérique de Φ 0 et celle du couple Γ de la question
13.
27. Le rapport des deux couples trouvés correspond au fait que phases et rotor comprennent
l’ un et l’ autre plus d’ une spire. Convenant que l’ enroulement du rotor est constitué de 15 spi-
res, calculer le nombre de spires par phase.
à la vitesse (le rapport de conversion G , Fig. 10 et 11, est une constante) à la grandeur de
()
consigne. Déterminer la réponse en vitesse ω t ainsi que l’ erreur en régime permanent1.
Comment doit-on choisir G ?
30. On insère maintenant un correcteur (figure 11). Calculer la nouvelle erreur en régime
permanent.
31. Lorsque la rame de TGV monte une côte, un couple constant de freinage se rajoute au
couple de charge précédent, qui devient Γr = − Cω − Γ ′ . Comment l’ équation différentielle
() ()
(cf. question 24) reliant α t et ω t est-elle modifiée de ce fait ? Pour quelle valeur de la
constante A′ le schéma de la figure 12 rend-il compte de cette nouvelle équation ? [ Je l’ ai
mis plus bas]
32. Représenter les schémas des asservissements représentés sur les figures 10 et 11 lorsque
l’ on fait intervenir le couple de freinage ;
33. En modélisant ce couple supplémentaire par un échelon, calculer pour les deux asservis-
sements précédents la nouvelle vitesse en régime permanent lorsque la consigne délivre le
même échelon que précédemment. Comparer les résultats et conclure sur l’ intérêt du correc-
teur.
1
[ () ( )] [( () ( ))]
Cette notion, définie dans en SI, correspond à ε = lim αc t − αr t = lim p α c p − α r p .
t→∞ p→ 0