Chimie 1
Chimie 1
Chimie 1
A-2. Le carbone à l’état fondamental est constitué principalement par les isotopes et .
A-2-1. Que signifient l’indice 6 et l’exposant 13 relatifs à l’isotope
?
A-2-2. Combien de neutrons le noyau de l’isotope contient-il ?
A-2-3. Déduire de la masse molaire atomique du carbone à l’état naturel (12,01115 g mol-1) :
A-2-3-1. Sa fraction molaire en isotope .
A-2-3-2. Sa fraction massique en isotope .
La formation de l’éthanoate d’éthyle CH3COOC2H5 à partir d’acide éthanoïque CH3COOH et d’éthanol C2H5OH met en jeu l’équilibre
traduit par l’équation bilan (2) qui se déroule dans un solvant qui ne participe pas à la réaction:
Pour étudier l’équilibre (2) un expérimentateur mélange dans un tube à essai les différents réactifs et il attend plusieurs jours afin que
l’équilibre soit établi. Il réalise ensuite un dosage pour obtenir le nombre de moles d’acide éthanoïque présent à l’équilibre ; ce qui lui
permet de calculer la valeur numérique de la constante d’équilibre apparente K.
C-3. Dosage du contenu du tube par une solution de soude à CS = 1,000 mol.L-1.
Pour obtenir le nombre de moles d’acide éthanoïque présentes à l’équilibre, l’expérimentateur verse le contenu du tube dans un bécher
et ajoute 50,0 mL d’eau avant de réaliser le dosage par la solution de soude. L’ajout d’eau permet d’obtenir un volume suffisamment
grand pour immerger les électrodes qui mesurent le pH. Le dosage est réalisé rapidement de telle sorte que les 50,00 mL d’eau
ajoutés n’entraînent pas de déplacement de l’équilibre (2). La courbe pH-métrique obtenue est donnée sur la figure (1).
C-3-2. Après V1, la solution de soude versée permet le dosage de l’acide éthanoïque présent à l’équilibre. Pendant ce dosage il n’y a
pas déplacement de l’équilibre (2).
GMEC Chimie1 (Ven 07/06 14.00-17.00) Page 2 sur 4
C-3-2-1. Ecrire l’équation bilan de la réaction traduisant ce dosage.
C-3-2-2. En déduire l’expression littérale, en fonction notamment de V2, et la valeur numérique du nombre de moles d’acide
éthanoïque présent dans le tube à l’équilibre.
C-4. Pour mesurer le pH d’une solution, on mesure la différence de potentiel entre une électrode de verre et une électrode de
référence. Le potentiel d’électrode de l’électrode de verre dépend du pH et celui de l »électrode de référence est constant. Une
électrode de référence souvent utilisé est obtenue en plongeant un fil d’argent recouvert de chlorure d’argent dans une solution d’acide
chlorhydrique où l’activité des ions chlorures (Cl-) est constante et égale à 1.
C-4-1. Calculer l’activité des ions Ag+ présents dans la solution contenue dans l’électrode de référence.
C-4-2. Ecrire la demi-équation électronique du couple redox fonctionnant à l’électrode de référence.
C-4-3. Donner l’expression littérale du potentiel d’électrode de l’électrode de référence.
C-4-4. Calculer la valeur numérique, à 25 °C, du potentiel d’électrode de l’électrode de référence.
Monsieur KOUAME, technicien au laboratoire de chimie de l’INP-HB reçoit un échantillon d’eau usée en provenance d’un laboratoire de
photographie. L’objectif est de vérifier si l’échantillon respecte les normes de rejet dans l’environnement en ce qui concerne les ions
chlorures. Dans le protocole de la méthode couramment utilisée dans ledit laboratoire, l’indicateur de fin de réaction est le chromate
d’argent Ag2CrO4(S). Le technicien demande votre concours afin de comprendre le principe du dosage. Il prélève 50 mL d’une solution
de NaCl à 0,01 mol L-1, y ajoute 5 mL de chromate de potassium (K2CrO4) à 0,05 mol L-1 et dose l’ensemble avec une solution de
nitrate d’argent (AgNO3)
D-1. Calculer au début de la précipitation d’AgCl (S) la concentration des ions Ag+ (on tiendra compte de la dilution).
D-2. C Calculer au début de la précipitation d’Ag2CrO4(S) la concentration des ions Ag+ (on tiendra compte de la dilution).
D-3. Calculer le volume de la solution de nitrate d’argent à ajouter à l’équivalence.
D-4. Calculer la concentration des ions Cl- dans la solution si 90% de ceux-ci ont précipité et en déduire celle des ions Ag+. Calculer le
produit des concentrations [Ag+]2 [Cr ]. Le chromate d’argent précipite-t-il en ce moment ?
D-5. Calculer la concentration des ions Ag+ quand Ag2CrO4 commence à précipiter, c’est-à-dire à l’équivalence et en déduire celle des
ions Cl- (tenir compte de la dilution).
D-6. Calculer le rapport du nombre de moles de Cl- dans la solution quand Ag2CrO4 précipite au nombre de moles initial. Ag2CrO4 peut-
il constituer un bon indicateur de fin de la réaction de dosage ?
D-7. Dans l’espoir que la question D-6. ait répondu à ses attentes, Kouamé prélève 10 mL de l’échantillon d’eau usée, y ajoute 5
gouttes de chromates de potassium et dose l’ensemble avec une solution se AgNO3 de concentration CO = 10-2 mol L-1 placée dans la
burette. Il fait quatre essais et trouve à l’équivalence les volumes suivants : V1 = 12,0 mL ; V2 = 11,9 mL ; V3 = 12,1 mL ; V4 =
12,9 mL ; V5 = 11,3 mL.
Calculer avec leurs incertitudes, la concentration et le titre pondéral de l’échantillon d’eau usée en chlorure de sodium. Dire si l’eau
usée respecte la norme de rejet qui est de 300 mg/L en ion chlorure.
DONNEES :
Spécifiques aux parties A et B :
- Masse molaire atomique de l’isotope = 12,00000 g.mol-1.
- Masse molaire atomique de l’isotope = 13,00335 g.mol-1.
- Numéro atomique de l’oxygène : 8
- Composition molaire de l’air : 21% de dioxygène et 79% de diazote.
- Capacité calorifique massique à pression constante de l’eau liquide Cpeau = 4180 J.kg-1.K-1.
- Chaleur latente de vaporisation de l’eau à 40 °C : LV(40°C) = 43 340 J.mol-1.
- L’échangeur de chaleur est isobare (Po = 1 bar).
Spécifiques à la partie C et D :
- Masse molaire atomique (g/mol) : C : 12 ; O : 16 ; H : 1 ; Cl : 35,46 ; Na : 23.
- Masse volumique à 25 °C (g/mL) : acide éthanoïque ρa = 1,042 ; éthanol ρb = 0,786 ; solution de HCl molaire (Ccat = 1,000 mol L-1)
ρcat =1,016.
- Produit ionique de l’eau : Ke = 10-14.
- Constante d’acidité du couple CH3COOH/CH3COO- : Ka = 10-4,75.
- CH3COOH et CH3COO- n’ont pas de propriété acido-basique dans l’eau.
- L’activité des espèces en solution aqueuse intervenant dans les réactions acido-basiques sera assimilée à leur concentration exprimée
en mole.L-1.
- On considérera que les mélanges se comportent comme des solutions idéales et qu’il y a donc additivité des volumes.
- Dans le tube à essai comme dans le bécher, il n’y a qu’une seule phase.
- Indicateurs colorés :
Indicateur coloré Intervalle de Couleur de la forme Couleur de la
virage (pH) acide forme basique
Jaune de méthyl 1,2 – 2,8 Violet Jaune
Hélianthine 3,1 – 4,4 Rouge Jaune orangé
Bleu de bromophénol 3,0 – 4,6 Jaune Bleu
Vert de bromocrésol 3,8 – 5,4 Jaune Bleu
Rouge de méthyl 4,2 – 6,2 Rouge Jaune
Bleu de bromothymol 6,0 - 7,6 Jaune Bleu
Phénolphtaléine 8,0 – 9,9 Incolore Rouge
V solution de soude
V1 V2 = 26,60 mL
- Figure 1 : Courbe de dosage par la soude du contenu du tube dilué avec
50 mL d’eau.
FIN DE L’ENONCE