Manekineko Japonais Langue Et Culture
Manekineko Japonais Langue Et Culture
Manekineko Japonais Langue Et Culture
Ce fichier a été conçu pour apporter quelques informations complémentaires aux utilisateurs du
Manekineko Japonais Langue et Culture – Niveau 2 Intermédiaire, qui travaillent seuls, sans l’aide d’un
professeur.
Dans le manuel, les lectures en furigana ne sont indiquées que sur les mots difficiles ou dont les kanji
sont hors programme, ce qui représente une difficulté certaine lors de la lecture, mais l’enseignant est là
pour aider. Par ailleurs, l’apprenant ne peut pas être certain de sa compréhension des textes et il n’a pas
d’indications sur la façon de répondre aux questions posées. Afin de parer à ces difficultés spécifiques de
l’apprenant « solitaire », les autodidactes trouveront ici :
Une version de chaque texte avec toutes les lectures des mots en kanji
La traduction intégrale de chaque texte. C’est une traduction non pas littéraire qui s’éloignerait
trop du texte de référence, mais au plus près du texte afin que l’apprenant puisse comprendre
clairement le rapport entre la phrase japonaise et sa traduction en français.
Des réponses-types aux questions de la rubrique « le ȆǵǕǵǛ est toujours curieux ». Pour
les premiers textes toutes les questions ont été traitées en détail, pour les textes suivants on a
fait choix d’un certain nombre de questions, en générale les plus difficiles, pour y donner des
réponses-types. Attention, il n’y a pas que ces réponses-là qui sont valables, elles ne sont là que
pour orienter l’apprenant dans son travail et dans la façon d’approcher les questions et leur
réponse (notamment dans la perspective d’un examen oral).
Bon courage !
Le ȆǵǕǵǛ
1
1.
߶ߞ߆ߤ߁
ർᶏ
dzȃț Ǖǧ ȃǫǓnjDZǎ ȃțǟȍǎ Ǻȕ Ȋ ǟȆ ǕǛǎ ǽǎDZ
ସவ Ƕҭ Ʋҭ෭ Ƿ வ ࠛ dzǬǘࡣ ǝȚ ǫǧߦ ǯǡƳർ Ȍ ؍ǔȃǓ
ǰ ǩ ǒǒ ߜ߇ ǥǎǨnj ȌȆȌȆ ǓǢǓǢ ǎǬǗ ȇǢǎȇ ǓǛ Ȍǩȏǎ
Ƕ ؒ؍ǰ ڨǕǗ njȆǡƳ ڨڏDz߇Ƶ ƲଇƵ Ƕ ፬ ǟnj dz ȆȔƲᤧᯙ
DZǎǾǬ ǟǷnj ǚțǟȒț ǚțȌ ǯ NJ ǨnjǟǤț ȇȒȏǗ njǫǹnj
ȌҍཞǶ૭ǡȓӤۣ௧ǰӤᤧdzȊеԙnjȆǡƳڨᐻ༁ǶᮁѷǔʟǯǡƳ
ǓǞț ǩǧnj ǒțǣț ǓǢǓǢ ǟ Ǥ ț Ǜǎǐț
ໜ߇ ؒ࠽ ǯ Ȋ NJ ȓ Ǜ ǰ Ǔ ȑ NJ ǩ Ǜ ǩ dz ะභ ǔ NJ Ȓ Ʋ ଇƵ Ƕ ᐻ༁ Ϭ؈ ǔ
ȃǫǓnjDZǎ ǟ Ǥ ț ǻ ȃǛ ȃǫǓnjDZǎ ȈǓǟ dzȃțǠț Ǜǰ
ҭ෭ Ƕᐻ༁፬ Țᛦ ǫǮnjȆǡƳҭ෭ dzǷƲ ୌ Ǔȑସவ˳ ǰဴ Dzǫǧȡ
ȇțǦǗ ǡ Ǭ ǓȔ DZǗǠ ǾțǓ ǕǢ NJ
ȣɋ൹ରǔ̪ȇზnjǮnjȆǟǧƳ࣒ȑǷྀᐻǶɥᲐȪɨଐҬȚሶǕʥǚȆǟ
ǾțǓ Ǜǎǟȏǎ Ȋ Ǡ ǶǛ ǓȔ ǥǣț ǠȏǎȊț
ǧ Ƴ Ǜ Ƕ ଐҬ Ƿ Ԃ ਇ ǯ Ʋ ଐܶ ǔ ǫ Ǯ nj Ȇ ǣ ț Ƴ ࣒ ȑ Ƕ ᅔϚ Ƿ ጊ ଐ
ǠǨnjnjǤț Ǖ ǣǬ ǜȕ
̈̊љdzɡɲȳɪǓȑȌǫǮǧǰnjǎᛷȊNJȒȆǡǔƲnjǬ᪭DZǛǓȑ
Ǖ ǡ Ǭ njȆ ȗ ǟȍǎǕȏǎ ǧǟțǕȏǎ ǟǤț ǡȁ
Ǯ̪ȇზnjǧǓƲ˺ǯȊᚫǓǫǮnjȆǣțƳ ݔǷڣᅘǯᐻ༁ǔϨǮ
ǓȔ Ǔȇ ǟȍȒȏǎ njǰDz ǣnjǓǬ ǐ DZ ȆǫǕ
࣒ȑdzǰǫǮǷᅘDzǶǯǡƳ ཿ ྍ Ț ֫ țǯဋොǟǮnjȆǟǧƳඎ৬ழயdz
ǒǒǤnj ȗǠț dzȃțǠț nj Ǡȍǎ Ǖ ǰ ǩ ǟǷnj
ڨҕ ǶՌ˳ ସவ˳ ǔᆊ ̪ ǟǮ ǮǛǶ ؒ؍Ț૭ ǡȓȐǎdzDzȒƲ
ǠțǟȍǝȁǬ NJǫǹǗ ǎ Ǘȓ Ǭǭ ȇțǦǗ ǚțǞnj Ǡȍțǡnj Ǡț ǓǦ
˳ᆙࠣц Ƕ؏ᡮ ȚӼ ǙǮᒙ ǟȇዚ Ǚǧ൹ର ǯǡƳ࿁ؐ ኦ ቭ Dzȡȣɋ˳ Ƿଇ
ȃDZ
ǐȓᆍdzDzȒȆǟǧƳ
ȃǫǓnjDZǎ ǺȋǗdzǠȍǎ ǵț Ȇǐ ǣnjǽ ǒǗ ǰțǯțȀnj ǓnjǧǗ ǡ
ҭ෭ Ƿ 1 2 0 ࡗ ǘȑnjљ dz ǔ ǫǧ߆ဒϰ dzȐǫǮਯ ǝȔƲ̪
NJǧȑ ǰ ǩ ȔǕǟ NJǝ Ǜǎǖȏǎ
ȈǛǰǔǯǕȓȐǎdzDzǫǧ ତ ǟnjؒ؍ǯǡƳǨǓȑെԐǔǗƲ ࠞ ಟ Ƿ
dzȃț njǩǸțǺǗ ǩ nj ȑǗǶǎ Ƕǎǖȏǎ ǖȏǖȏǎ ǝǓ ȃǫǓnjDZǎ
ସவ ǯ ʟေ̩ nj ̨ؒ dz NJ Ȓ Ʋ ᤁᡗ Ʋ ᡗ ಟ Ʋ ಟ ǔ Ⴓ ț ǯ ǡ Ƴ ҭ෭ Ƕ
ǩ ȍ ǎ ǟ ț ǰ ǟ ǝǫȅȕ ǺȋǗȆțǰǟ ȃǫǓnjDZǎ ǖȏǎǣnj ǙnjǞnj Ǿ ț Ǔ ǩȍǎǟțǩ ǰǎǕȏǎ
ʵࣴᣪ ஶࡊ Ƿ႓ʢᣪ ǯǡƳҭ෭ Ƕ ᘤ ዂฝ ଐҬ Ƕʵࣴؒ ǯ ˭ Ƕ
njǫǓǗ Ǩ nj ǰ ǟ ǰǎǕ ǟȍǝnj ǣǓnjǠȍǎ
ʟᚧǶȐǎDzڨᣪǯǡƳВܽȩɩɲɓɂȮǔǛǛǯʻǝȔǮƲʭဠʵdz
DzȆǐ ǟ dzǔǬ ǝǫȅȕȉnjǾǬ ȎǕȆǬ dzȃțǠȍǎ
Ԟљ ǔ ჼ ȑ Ȕ Ȇ ǟ ǧ Ƴ ˙ண dz Ƿ ஶࡊԞཞ Ƕ ᩌᅞ Ȓ ǔ NJ Ȓ Ʋ ସவʵ Ǔ ȑ
ǓțǛǎǕȋǗ NJǬ ȇǜǰ ǛǒȒ ǩȏǎǛǗ ǓțǚǕ Ǖǧǘdz ǽȎ Dzǔ ǟǔǬ
ᚢ ϛ ݜǔᨻ ȆȒƲᚒ˘ Dz ඁ Ƕ ࣊ ђ dzॽຫ ǟȆǡƳҭ ǶВ Ƿᧇ ǗƲ״ண
Ƿnj Ƿȓ ǒǰǢ ǜǔǬ ǷDz Ȇǩ ǷDz
dzϧ ȒȌǫǰ ǔ ᛁ ȔȆǡƳǥǟǮ˝ண ǷɨȣɨɂȮǶᒄ ǔᘨ Țᓩ ȌǓdz
ǓǞ ǕțǛǎ ȑǗǶǎ ǝǓ NJǓ ǖȍǎǟȋ ȃțǟȍǎ ǒǰǢ
ȒȆǡƳᡣᣠ Ƿᤁᡗ ǔႳ țǯƲិ njȴȣɬȌ མ ᑌ ǔƲ வ ࠛ Ǔȑ ᛁ Ȕȓ
ȒȏǛǎǟȋ dzțǕ Ȏǎȉnj ȆǬ
ବᘤ᎘dz˳ർǔNJȒƲȴɂɜɬɒᲐɪȊதԞǯƲɒᲐɪᅞȒȊNJȒȆǡƳǛ
ǵțǠȍǎ ȒȏǛǎǟȋ dzǖ Ȇǩ
ǛǷ ࡗ ʵ ɒȷɌȸɝɲǰବᘤ᎘ǯមȗǫǮnjȓᘨǯǡƳ
ǝǫȅȕ Ǖǟȋ ǝțǠȍǫ ǿțȃDZ Ǩnjdz ǰ ǟ ǒǧȓ Ǭ ǖȏǛǎ
ஶࡊ Ǔȑ᠔ ǯ Ზ Დ лᆍ ǯƲᇽ˙ Ƕᣪ ޙೲ dzზ ǕȆǡƳǛǛǷี ǰ
ǧnjȀțȎǎȉnj ȃǫǓnjDZǎ ǝnjǟȏ ǮǬDZǎ ǓnjǬǎ Ȇǩ ǎ ț ǔ Ǧ
ǟǮڛڨதԞ ǯǡƳҭ෭ ǯф dz᥄ ǔᢋ ǟǧဘ ǯǡƳᢦණඳ njdzƲ
ȈǓǟ ǒȊǓǚ ǶǛ ǓǢǓǢ ǕȍǎǥǎǛ Ǩ Dzȑ ǎǬǗ ǽǎǙnj ǓțǛǎǩ
ୌ Ƕ᩺࣎ Ț ǡଇƵ ǶͰࡱ ǔᇓ ǩʳ ǻƲ ፬ ǟnj୮ Ƕᚢϛؒ ǰǟǮȊ
2
ǓǬȌǗ ǚțǞnj ǷǗǾǬǓț ȒȐǎ Ǖȍǎ ǜǯț ǰǎǠ
ො᠃ ǟǮnjȆǡƳ࿁ؐ Ӎཞᬄ ǰǟǮшဏ ǝȔǮnjȓ Ɋȶɲࣨ Ƿࢿ Ƕ
Ȓȏǎ Ƿțǐnj ȊǶǔǧ
Ɋȶɲ ǶጢఙȚཞᛯǫǮnjȆǡƳ
ȃǫǓnjDZǎ ǚțǓț ǷǛǨǮ ǐ DZ ȆǫǕ ǐț njȑnj
ҭ෭Ƕྨ᧘ǯNJȓжᬄǷƲඎ৬ழயdzɔɨɲȸǰጉǔNJǫǮƲǥȔ̊
ǛǎȒȍǎ Ȇǩ ȃǫǓnjDZǎ njǩǸțǝnjǟȏ ǔnjǛǗǾțǓ ǐnjǕȏǎ
ɔɨɲȸǰ ˨ ෟ ǶNJȓဘǯǡƳǛǛǷҭ෭ǯʟေфdzڠଐҬǶ ࣎ ᪪
ǎ Ȇǩ ȉnjǠǟȏǕ ǙțǩǗȐǎǟǕ ǰ nj ǚțǞnj
ȚӼǙǧဘǯǡƳදфயdzɧɷɬɂɐǶሶࢢȚӻȒϧȔǮƲ࿁ؐȊǥ
ǰǎǠ ǙțǩǗǾǬ ǶǛ ǽțnjǕ NJǠ
Ƕࢿ Ƕሶཞ ǔ ȒƲȧȬȽɀɂȮDzᩎർ ȚՁ ȗǎǛǰǔǯǕȆǡƳ
ȌǙnj ǡǸ ǧ ȊǶ ǖȏȓnj ǺȏǎǸț ǓțǛǎǩ
ڥ୮ Ƿኮ୰ ȑǟǗƲ ȁཞ ǰᮉ ǔǒnjǟnjǰǶ ᛒх ǯƲᚢϛؒ ǰǟǮȊ
ǠȍǎȐǎ Ȇǩ
ᤦ ᚌ DzဘǯǡƳ
ߊߒ߮߈ߐߥ߃
ᰏᒁᣧ⧣ࠃࠅ
TRADUCTION
Au nord du Japon, Hokkaidô est la seconde île derrière Honshû pour la superficie. Le temps et le climat y
sont très différents des autres territoires. Entourée de montagnes imposantes et de nombreux lacs
magnifiques, on y rencontre aussi la forêt primitive et des terres incultes qui sont le royaume des oiseaux
sauvages et des animaux. Les charmes de la Nature y abondent.
Du fait que c’est aussi une zone volcanique, il y a ici et là des sources chaudes et les nombreux parcs
naturels s’enorgueillissent de la beauté de la Nature d’Hokkaidô. A Hokkaidô s’est installé depuis des temps
immémoriaux le peuple Ainou, différent des Japonais. Ils ont bâti la Culture Yûkara qui leur est propre.
Cette Culture est de tradition orale et il n’en reste pas d’écrit. Une histoire raconte qu’ils sont venus de
Mongolie avant l’époque Jômon, mais on ne sait pas, même aujourd’hui vers quelle époque et d’où ils sont
venus s’installer. Leur religion est polythéiste et pour eux toute la Nature est divinité. Ils vivaient en
pratiquant la chasse. A la fin de l’époque d’Edo, de nombreux Wajin (les Japonais) ont migré jusque là et
ont fini par exercer leur domination sur ce territoire, et de ce fait c’est un peuple qui subi l’oppression de la
discrimination raciale et en a longtemps souffert. Actuellement, les purs Aïnous sont devenus rares au
point qu’on pourrait les compter.
Hokkaidô a été défrichée par les « soldats défricheurs » envoyés par le gouvernement il y a environ 120 ans
et c’est donc une terre nouvelle où il est devenu possible d’habiter. C’est pour cela que l’Histoire étant
brève, les industries y sont au niveau le plus bas pour le Japon, et les laiteries, les exploitations agricoles et
la pêche y sont prospères. La grande ville centrale de Hokkaidô, Sapporo, est une ville d’un million
d’habitants. C’est le centre des activités administratives, économiques et culturelles d’Hokkaidô, et elle
ressemble à un quartier de Tôkyô. Son nom est devenu célèbre dans le monde entier suite à l’organisation
des Jeux Olympiques d’hiver. En février a lieu la Fête de la Neige, spécialité de Sapporo, et des touristes
affluent de tout le Japon pour admirer les splendides statues de glace. L’hiver dans les pays du nord est
long, et ce n’est qu’en avril que le printemps arrive enfin. Puis en mai les fleurs de lilas décorent
somptueusement les rues. Dans la banlieue les laiteries fleurissent et les silos rouges, les étables ont
beaucoup de succès auprès des voyageurs venus de Honshû ; la bière Sapporo également est fameuse et il
y a aussi une fête de la bière. C’est une ville animée toute l’année à cause des hommes d’affaire et des
voyageurs.
A 30 minutes environ de Sapporo en train à vapeur, on arrive à la seconde ville d’Hokkaidô, Otaru. C’est
une ville très célèbre en tant que port de pêche. C’est la ville où le train est passé pour la première fois à
Hokkaidô. Au bord du canal s’alignent de nombreux anciens entrepôts qui maintiennent un air d’autrefois,
3
c’est un endroit reconnu touristique pour ses beaux paysages. L’ancien Palais du hareng, utilisé
actuellement comme musée, conte la gloire de la pêche au hareng d’autrefois.
Hakodate, qui est la porte d’entrée de Hokkaidô, avait des relations avec la France à la fin de l’époque
d’Edo et c’est une ville qui depuis ce temps-là garde des liens avec la France. C’est la première ville
d’Hokkaidô à avoir reçu l’influence des cultures étrangères. Au début de Meiji, elle a adopté le style
architectural européen, et des bâtiments de cette époque restant encore, on peut y savourer une ambiance
exotique. C’est une ville où les paysages de nuit sont magnifiques, et où la cuisine et le poisson ont la
réputation d’être délicieux, ce qui en fait lieu touristique important.
4
ߥ߹߃ ߒ ߖࠃ߁ ߹ߜ
߁ฬ೨߇⍮ࠄࠇߡࠆߩߢߔ߇ޔᵗߢߪ߆ߩࠆߦߎߤ߇ߩ߽ߩߘ↸ޔ
ߒ ߖࠃ߁ ߣߊ ߆߆
߹ࠅ⍮ࠄࠇߡߥ߆߽ߒࠇ߹ߖࠎޔߚ߹ޕᵗߣߣࠬࡦࡈߦ․ޔ㑐ࠊ
ߪߎߛߡ ࠁ߁
ࠅ߇ߞߚ߆ࠄޔವ㙚߇߆ߥࠅฬߢߔޕ
߶ߞ߆ߤ߁ ߆ࠎߎ߁߈߾ߊ ߐߞ߸ࠈ ࠁ߈߹ߟ ߆ࠎߎ߁߈߾ߊ
9. ർᶏߪⷰ శ ቴ ߦ߰ࠇߡ߹ߔᧅޕᏻߩ㔐⑂ࠅߪ߽ߜࠈࠎⷰ శ ቴ
߭ ࠃ ߶ߞ߆ߤ߁ ߛߒߗࠎ ߔ ߫ ߺࠅࠂߊ
ࠍߚߊߐࠎᒁ߈ነߖ߹ߔ߇ߦ߆߶ߩߘޔർᶏߩᄢ⥄ὼߪ⚛᥍ࠄߒ㝯ജࠍ
߽ ߅߅ ߆ࠎߎ߁߈߾ߊ ߽ߣ
ᜬߞߡߡޔᄙߊߩⷰ శ ቴ ߇ߘࠇࠍ᳞ߡߊࠆߩߢߔޕ
5
2.
߶ࠎߒࠀ߁ ߦ ߶ ࠎ ߒ ࠀ ߣ ߣ߁߈ࠂ߁
ᧄ Ꮊ ߣᣣᧄߩ㚂ㇺ ᧲ ޔ੩
ȃǫǓnjDZǎ ȇDzȇ dz ȃ ț Ȕǫǰǎ Ȑǫ ǒȊ ǟȆ njǩǸț ȉțǣǕ ǒǒ
ҭ෭ Ƕ Ӌ dzǷƲସவ уߦ ǶᲗ ǬǶʻ Dzߦ ǶǎǩƲʟေ ᩺ᆩ Ƕ ڨǕnj
ȃțǟȍǎ ȃǥDzǔ Ȇ Ǔǧǩ dz
வ ࠛ ǔNJȒȆǡƳǰǮȊኵᧇǗƲǔǫǮnjǮƲɏɉɉǶ ࣆ dẓǮnjȆǡƳ
ǕǧǷțǾț ǧǮ Ƕ ǟǧǷțǾț Ǻǔǟ dzǟ ȐǛ Ȉ
ǬȆȒҭӅл ǔ dzǡȑȒǰ̡ ǻƲʦӅл Ƿ Ǔȑᚋ ǶȃǎȀƲ೩ Ԣ Ǖdz
ǎǩǔȗ ǣȄǵ ǧǓ ȌȆȌȆ Dzȑ
ǬǭnjǮnjȓǶǯǡƳǥǶϷΖdzǷƲᏜ᭑ǶȐǎdz᭜nj߇ƵǔʳțǯnjȆǡƳ
ȃțǟȍǎ dzǟ ǔȗ dzȃțǓnj ȉț ǎȑ dz ȃ ț Ȑ Ǖǧ ǗǨ
வ ࠛ Ƕᚋ Ζ Ƿସவ෭ dz᩺ ǟǮƲƽᙒ ସவ ƾǰՆ ǸȔǮnjȆǡƳҭ Ǔȑʦ
dzǟ ǾǾț ǽȎ ȎǕǘdz
ǫǮnjǫǮƲᚋȀǖȍǫǰȪɷɕǡȓᣦлǷƲВƲᩌdzDzȒȆǡƳȶɘɩ
ǒ Ǭȉ ǽȎ ǕǣǬǽǎ ǒǒȎǕ ǽ ȀnjȌ
ȡǓȑʦȒǮǗȓКǧnjВǶܽሱǔǛǛdzڨᩌȚᨀȑǣȓǶǯǡƳࡖᤧǯ
dz ǝț ȎǕ Ǭ ǣǓnj njǩǸțȎǕ ǒǒ ǩnjǕ Dzǔ NJnjǨ
ȊᲕ-ᲖɠɷɇɪǶᩌǔᆩȊȒƲʭဠǯʟေᩌǶڣnjؒػǯǡƳᧇnj ᧒ ƲǛ
ǩȃǎ ǛǎǬǎ ǽȁț ǣțǕȍǎǺȋǗDzDzǠȍǎ ǵțǨnj ǠȏǎǐǬǟțǓțǣț
ǶؒଦǷ˨ᢋǔʧ͓ǯǟǧǔƲ Ე Ნ Ლ Დ ࡗ̈dzʥ ៃ ତ ࡛ ዻ ǔǟǓȔǮ
Ȏ Ǖ ǷǫǮț
ǓȑᘤǕǟȌǡǗDzȒƲႏǟǷǠȉȆǟǧƳ
Ǻǔǟǔȗ ǒȊǮ dz ȃ ț Ȑ Ǯț ǧnjȀnjȐǎ ȉț dzȃț
Ζ Ƿƽ ᘰ ସவƾǰՆǸȔǮƲǥǶȪɷɕdzƲࡖڪdz᩺ǟǧସவǶ
ǟȍǰ ǰǎǕȏǎǰ ǰǎǕȏǎ dzȃț ǣnj Ǡ Ǚnj Ǟnj ǾțǓ ǩȍǎǟțǩ
ᬓᣪ Ʋ˭ᣪ ǔNJȒȆǡƳ ˭ Ƿସவ Ƕ ද ዂ ฝ ଐҬ Ƕʵࣴؒ ǯƲ
ǠțǛǎ ȌǗ ǣțǺȋǗǜǠȍǎDzDz Ȇț Ȑț ǣțdzț dzǠȍǎǝț Ǘ dzǠȍǎDzDz ǟ ǕȏǨnj
˳Ԃ ኟ Ე Ე Ი Ლ ʢ Თ ҿ˳ ȚǓǓǐƲ Ვ Ზ Һ ǰ Ვ Ლ ǓȑDzȓࠡ ڨDz
ǩnjǕ ǰǎǕȏǎ Ǔțǰǎǩȃǎ Ȑ ț ǣ ț ȆțdzțnjǠȏǎ Ǻǰǻǰ ǡ
ؒ ػǯǡƳ ˭ ȚǽǗȈ᧘ؒଦ dzǷᲗᲓᲓᲓ ʢ˳̊ʥ Ƕ˳Ƶ ǔ̪ țǯnj
ǠțǛǎ ȇ Ǭ DZ ǧǓ ǰǎǕȏǎ ǠȍǎǧǗ Ȍǩț ǣǓnjnjǩǧǓ nj
ȆǡƳ˳Ԃݯǔ᭜njǣnjǯƲ ˭ Ƕ ̪ ȌݦទǷʭဠʟ᭜njǰᚰȗȔǮ
njȆǡƳ
ǰǎǕȏǎ ȉnjǟȏǎ ȉnjǠnjǟț Ǖȏǎǰ Ǻǔǟ ȃǎǔǗ
ƽ ˭ ƾǰnjǎ Ԟ ᆉ ǷƲදዤତ ǶǰǕdzƲ˭ᣪ Ƕ Ƕଦᚧ dzNJȓ
Ǻǔǟ Ǖȏǎǰ nj ȇ Ǭ njǤț ǐ DZ Ȑ
ƽ Ƕ˭ᣪ ƾǰnjǎॹՁ ǯ̃ ǙȑȔȆǟǧƳǥȔ̊љ Ƿƽඎ৬ ƾǰՆ ǸȔ
ȀnjNJț Ǡ Ǩ nj ǮțǶǎ ǡ Ǖȏǎǰ ǠȍǎDzDz
ǮnjȆǟǧƳࡖ ݎ̈ ǓȑƲک႘ Ƕ̪ ȆnjǷǢǫǰ˭ᣪ ǯǟǧǔƲ Ე Ლ
ǣnjǕ ǷǠ ǰǗǔȗǙ ǸǗǽ Ǻȑ ǐ DZ dzȃț ǣnjǠ ǩȍǎǟțǩ
ʭኝǶфȉdz࣮ࠚݦǔǛǛdzࡍȚnjǧǧȉƲඎ৬ǷସவǶදǶʵࣴؒ
ǷǫǮț ǠȍǎǷǫ ǣ nj Ǖ
ǰǟǮƲǨțǨțǰႏ ǟȆǟǧƳ Ე Მ ʭኝ ǶǷǠȉǜȕdzǷƲǡǯdz
Ǻ ȋ Ǘ Ȇțdzțǰǟ ǰǎǠ ǣǓnj njǩǸțǒǒ ǰ ǟ Ǻǰ
ᲔᲓᲓʢ˳ᣪǰDzȒƲࢿƲʭဠǯʟေڨǕnjᣪǶʟǬǯǟǧƳǛȔȆ
DzțǓnj Ǡǟț Ǔ Ǡ ǓțǤț ǷǓnj Ǡ ȍ ǎ ǵțnjDznj ǝțǠ
ǯdz̮ȊؒᩗȌໜ˘ǯݐϨdzᄎڀǝȔDzǔȑƲnjǬȊᲔᲓࡗ̊ϷdzƲ०˘
njǤț ǒǒ ǽǫǛǎ dzǠȍǫ ǣ nj Ǖ dz DZ ǣțǕȍǺȋǗdzǠȍǎǝț ǵț
̊љ Ƕ ڨǕǝdz࣪ᑇ ǟǮǕȆǟǧƳᲕᲓ ʭኝ dzȊ˙ Ʋ Ე Ნ Ვ Ზ ࡗ Ƕ
ǓțǰǎǒǒǠǟț ǣțǕȍǎǺȋǗȐțǠȍǎǜ ǵț ǝț ǔǬ ȁnjǘțǨnjǗǎǟȍǎ ǷǓnj ǙnjǙț
᧘ؒڨᩗ ǰƲ Ე Ნ Თ Ი ࡗ Ზ ண Ƕ ብ ᠗ ڨᆷ ᚇ dzȐȓᄎ ڀȚዂᬹ ǟǮ
njȆǡƳ
ǰǎǕȏǎ dzȃțǠț ȆȐ ǯțǟȋ ȕǣț
˭ dzǷƲସவ˳ ǯǝǐᡳ ǫǮǟȆǎȃDZǶƲǧǗǝțǶᩓ᠔ Ƕ៙ዻ ǔ
ǯțǟȋ nj Ǯț ȁțȒ ǕȏȒ Dzǔ
NJȒȆǡƳᩓ᠔ǯDZǛȀǯȊᘤǙȓǰnjǎǯǷ͓шǯǡǔƲ្ᩉǔᧇǗǮƲ
6
ǒDz ǰǎǕȏǎ DzǓ njǩǠǓțnjǠȏǎ Ǹǟȏ Ǔțǔ ȃǎ
ԝǠ ˭ ǶʵǯNJǫǮȊʟ᧒̊ʥǓǓȓْ৯ǸǓȒǨǰ ᎖ ǐǧଦǔȐnj
ǯǟȏǎƳ
ǰǎǕȏǎǰ ǩȍǎǟțǩ dzǠȍǎ Ǘ Ǜǣnj ȃǗǰǎȃǎȉț
˭ᣪǶʵࣴؒǯNJȓᲕᲖҺdzǷǥȔǦȔǶͱखǔNJȒȆǡƳҭଦ᩺Ʋ
ǾțǕȏǎǩǗ ǽȓȃțȌ ǓțǨ Dzțǣnj ȇDZȒ ǒ Ǭ ǽ ț nj Ǖ
ଐؒҺ Ƕԃவ Ƕᅘဒ ǓȑƲӋᚋ ǶƲ ዷ ǔNJǽȔƲᔂ ǩზ njǧᩎർ Ƕ
ǣ ǧ ǔ Ȍ Ǜǎǥǎ ȊȒ ǟțǠȍǗ
ʭဒ ȆǯƲǝȆǞȆǯǡƳ᭜߂ ȩɔȢȸɒɪǶƽ౯ ƾǶȐǎDz ତ ݩȊƲ
ȗǓȊǶ ǛǶ ǟǾȌ ǷȑǠȍǗǒȊǮǝțDZǎ ǯțǕ ǯ ț ǟ ǣnjǺț Dzț
ᒘ᎘ǶۍȈภȊƲǒǟȋȔǶ Ӥ ݩᘰ ӱ ȊƲᩓർᩓܲᙢ՟Dzȑ̮ǯȊ
ǮțǜǗ NJǕǷǸȑ Ȇǩ ǩǔ ǽ ț nj Ǖ Ȋ
ǥȕǎکǶȐǎDzᅻᔄӤȊƲǥȔǦȔȃǓǶᘨǰȆǫǧǗǎᩎർȚ
ǰǎǕȏǎ ǕȏǨnj ǽ ǟ ǖ Ǜǎǣnj
ǫǮǒȒƲ ˭ ǰnjǎࠡڨǯʧऑᝆDzɡȵȣȮȚೂǟǮnjȆǡƳ
ȃțǟȍǎ ǰǎǕȏǎ ǧnjȀnjȐǎ dzǟ ȃǎ nj ȐǛǷȆ Dz ǜ Ȍ Ǖȏǎǰ
வ ࠛ Ț ˭ ǓȑࡖڪdzǥǫǮᚋǶଦȀᘤǗǰƲ೩ƲԞԃƲ˭ᣪƲ
ǒǒǝǓ Ǜǎȁ ǺȕǟȆ Ǖȍǎǟȍǎ ȗǧ ǽǗǒǓ Ǩ nj ǰ ǟ Dzȑ
᧵ڨƲᅘ৬ Ʋࡣߦ ǰǬǭǕƲ ˊ ࠛ dzส ǫǮᅪߎ ȆǯǶڨᣪ ǔʳ țǯƲ
dzȃț Ǚnjǣnj ǰ ǟ ǠțǛǎ Ǻ ȋ Ǘ
ସவǶɠȫɬɜɩȸȚࣆǟǮnjȆǡƳǛȔȑǶDZǶᣪȊƲ˳ԂǷᲔᲓᲓ
Ȇțdzț Ǜ Ǔnjǔț ȃǥDzǔ ǩnjǕ dzȃț njǩǸț
ʢ˳ ȚǷȓǓdzែ ǐǮnjȆǡƳ෭ߗ ǦnjǶǛǶኵᧇ njؒ ػdzƲସவ Ƕʟေ
ǠȍǎȐǎ Ǜǎǖȏǎǩǧnj ǠțǛǎ ǟȍǎǩȍǎ ǝnjǕț
ᤦ ᚌ Dzࠞಟؒ࠽ ǔNJȒƲ˳Ԃ ǔ ᨻ ʵ ǟǮnjȆǡƳᡣ ǯǷƲɇɲɌɪȚ
ȃ Ƿǟ ȃțǟȍǎ ȃǫǓnjDZǎ ǟǛǗ Ǖȍǎǟȍǎ Ȉǡ ǛǎǬǎȊǎ
ੵ ǫǧȒƲ ȚǓǙǧȒǟǮƲ வ ࠛ Țҭ෭ Ȍ ࠛ ˊ ״ǰዅ Ǿ˨ᢋዪ
ǷǫǮț
ǔƲǓDzȒႏǟǮǕǮnjȆǡƳ
TRADUCTION
Au sud de Hokkaidô se trouve Honshû, la plus grande par la superficie des quatre îles principales de
l’archipel japonais. Elle est très étirée et en courbe, et ressemble à la forme d’une banane. C'est-à-dire que
la moitié nord s’étire tout en finesse à la verticale, et que la moitié inférieure se poursuit d’est en ouest à
l’horizontale. A l’intérieur, de hautes montagnes s’alignent telle une colonne vertébrale.
La partie ouest du Japon fait face à la Mer du Japon, elle est appelée « Japon de l’envers ». La portion qui
descend du nord puis prend un virage brutal vers l’ouest devient le pays de neige en hiver. La froide
mousson d’hiver qui descend de Sibérie y fait tomber d’abondantes chutes de neige. Même en plaine deux
à trois mètres de neige s’amoncèlent et c’est la région du monde où il y a le plus de neige. Pendant
longtemps les transports ont été peu commodes dans cet endroit, mais il est devenu aisé d’y aller depuis
que le super-express Jôetsu Shinkansen* a été construit dans les années 1970, et la région a alors
commencé à se développer.
Le côté oriental est appelé « Japon de l’endroit » et juste à l’endroit de la courbure, donnant sur le
Pacifique se trouve la capitale du Japon, Tôkyô. Tôkyô est le centre politique, économique et culturel du
Japon, qui a en charge une population de près de 11 574 000 habitants et c’est une énorme zone composée
de 23 arrondissements et 27 villes. Dans la région du Kantô y compris Tôkyô habitent plus de 40 millions de
personnes. On dit que, du fait que la densité de population est élevée, l’immobilier et les loyers de Tôkyô
sont les plus chers au monde.
7
Le nom de « Tôkyô » a été donné au moment de la Restauration Meiji, avec le sens de « capitale orientale »,
qui se trouve dans la direction de l’est de Kyôto. Avant cela, elle était nommée « Edo ». Depuis l’époque
Heian, la demeure de l’Empereur a toujours été Kyôto, mais comme la famille Tokugawa y a établi le bakufu
au début du 17ème siècle, Edo s’est petit à petit développée pour être le centre politique du Japon. Vers le
début du 18ème siècle, elle est devenue une ville dépassant le million d’habitants, et c’était dans ce temps-là
une des plus grandes villes du monde. Jusqu’à maintenant, la ville, tout en étant totalement détruite
maintes fois par des séismes ou des incendies, à chaque fois s’est reconstruite en moins de 10 ans pour
retrouver sa taille d’avant la catastrophe. Au 20ème siècle également, à deux reprises, elle a connu la
destruction à cause du tremblement de terre du Kantô en 1923 et des grands bombardements aériens
américains de mars 1945.
A Tôkyô, il y a tellement de lignes de chemins de fer que même les Japonais se perdent. C’est pratique, si
on considère qu’on peut aller n’importe où en train, mais il vaut mieux penser que, les distances étant
grandes, il n’y a que des lieux situés à plus d’une heure, y compris à l’intérieur de la même ville de Tôkyô.
Chacun des 23 arrondissements qui constituent le centre de Tôkyô a sa propre personnalité. De Kanda,
quartier culturel et éducatif des bouquinistes au nord-est, jusqu’à Setagaya, au sud-ouest, débordant de
verdure, à l’atmosphère calme, il y a de tout. Que ce soit Shinjuku ressemblant à une « forêt » de grands
immeubles de bureaux, ou Shibuya, apprécié des jeunes, ou Omotesandô temple de la mode, ou Akihabara,
sorte de paradis où on trouve tout dans le domaine du électrique-électronique, chacun a une ambiance
totalement différente de celle des autres quartiers, et tous composent la mosaïque géante et étrange
qu’est Tôkyô.
Quand on va vers l’ouest de Honshû en suivant la côte du Pacifique à partir de Tôkyô, de grandes villes se
suivent, Yokohama, Nagoya, Kyôto, Ôsaka, Kôbe, Hiroshima puis Fukuoka une fois passé sur Kyûshû, et
constituent la mégalopolis japonaise. Chacune de ces villes dépassent largement le million d’habitants.
Dans cette zone longue et étirée le long de la côte, se trouve les zones industrielles les plus importantes du
Japon, et la population s’y concentre. Ces derniers temps, le réseau de transports qui relie Honshû à
Hokkaidô ou Shikoku- Kyûshû s’est passablement développé par le creusement de tunnels ou la
construction de ponts.
*Jôetsu Shinkansen : ligne de chemin de fer, super-express, qui relie Tôkyô à Niigata, en traversant
la chaîne de montagne qui constitue l’épine dorsale de Honshû.
8
ߣ߁߈ࠂ߁ ߦ߶ࠎ ߒࠀߣ ߈ࠂߛ ߣ ߒ ߣߥ ߓࠎߎ߁ ߞߖࠎ ߭߾ߊߏߓࠀ߁ߥߥ
3. ᧲ ੩ ߪᣣᧄ ߩ㚂ㇺ ߢޔᏂᄢ ߥㇺᏒ ߢߔޕㇺౝ ߩੱญ ߪ 1 , 1 5 7
߹ࠎߦࠎ ߜ߇ ߓࠎߎ߁ ߣ߁߈ࠂ߁ ߶߁
ਁੱ ࠍߎ߃ߡ߹ߔߩߣࡄޕ㆑ߪ߹ߕੱญ ߢ ᧲ ޔ੩ ߩᣇ ߪࡄࠃࠅߪ
߅߅ ߅߅ ߹ߜ ߊ ߭ߣ ߣ ߒ
ࠆ߆ߦᄙߢߔ߽ߡߣޔߚ߹ޕᄢ߈↸ߛ߆ࠄߩࠇߙࠇߘޔ߇৻ߟߩㇺᏒ
ߺ ߓࠎߎ߁ߺߟߤ
ߦ ߃߹ߔੱޔߚ߹ޕࠎߖ߹ࠅߪߢߤ߶ࠇߘߪࡄޕญኒᐲ ߩߖߢޔ
ߣ߁߈ࠂ߁ ߿ߜࠎ ߓࠀ߁ߚߊ ߖ߆ߜߚ߆ ߿ߜࠎ
᧲ ੩ ߩኅ⾓߿ ቛ ߪ⇇৻㜞ߣ⸒ࠊࠇߡ߹ߔߩࡄޕኅ⾓ߪࡈࡦࠬ
ߜߚ߆ ߁ࠎ ߖ߆ߜ
৻㜞ߢߔ߇ޔㆇࠃߊޔ⇇৻ߢߪࠅ߹ߖࠎޕ
߭ߣ ߜ߇ ߡࠎ ࠇ߈ߒ ߣ߁߈ࠂ߁ ߰ࠆ ߹ߜ ߣ߁߈ࠂ߁ ߆ߒ
߽߁৻ ߟߩ㆑ ߁ὐ ߪޔᱧผ ߢߔ ᧲ ߪࡄޕ੩ ࠃࠅฎ ↸ ߢߔ ᧲ ޕ੩ ߩ ᤄ
ߒࠂ߁ ߃ ߤ ߓࠀ߁ߥߥ ߖ ߈ ߘࠎߑ
ߩ ฬ ⒓ ߪᳯᚭߢߒߚ߇ ޔ㧝 㧣 ♿ߩߪߓ߆ࠄߒ߆ሽߒߡߥߩߢߔޕ
ߓߛ ߘࠎߑ ࠇ߈ߒ ߥ߇
ࡄߪࡠࡑᤨઍ߆ࠄሽߒߡ߹ߔޔߪࡄޔߦࠇߘޕᱧผ߇㐳ߩߦޔ
߆ࠎߗࠎ ߪ߆ ߚ ߃ ߤ ߣ߁߈ࠂ߁ ߥࠎߤ
ቢో ߦ⎕უ ߐࠇߚߎߣ߇ߥߩߢߔߦࠇߘޕኻ ߒߡޔᳯᚭ ߣ ᧲ ੩ ߪᐲ ߽ޔ
ߓߒࠎ ߆ ߓ ߦߓࠀߞ ߖ ߈ ߊ߁ߒࠀ߁ ߆ࠎߗࠎ ߪ߆
㔡 ߿ ኅ ߿ 㧞㧜 ♿ ߦ ⓨ ⷅ ߦ ࠃ ߞ ߡ ߶ ߣ ࠎ ߤ ቢో ߦ ⎕უ ߐ ࠇ ߩ ߘ ޔ
ߏߐߌࠎ
ᓟౣᑪߐࠇ߹ߒߚޕ
ߥߥ߭߾ߊ߈ࠀ߁ߓࠀ߁ࠃ ߨࠎ ߖࠎߪߞ߯߾ߊࠈߊߓࠀ߁ߪߜ ߨࠎ ߛ ߦ߶ࠎ ߺ߿ߎ
4. ߃ ޔ㧣 㧥 㧠 ᐕ ߆ࠄ 㧝 㧤 㧢 㧤 ᐕ ߹ߢߩ 㑆 ߩᣣᧄ ߩ ㇺ
߈ࠂ߁ߣ ߓࠀ߁ߥߥ ߖ ߈ ߎ ߁ ߖߓ ߜࠀ߁ߒࠎߜ ߃ ߤ ߡࠎߩ߁
ߪ੩ㇺ ߢߒߚ ޕ㧝 㧣 ♿એ㒠 ޔᴦ ߩਛᔃ ߪᳯᚭ ߦߥࠅ߹ߒߚ߇ޔᄤ⊞
߅ ߒࠀߣ ߈ࠂ߁ߣ ߃ ߤ ߣ߁߈ࠂ߁ ߦ߶ࠎ ߭߇ߒ
߇ዬ ࠄࠇࠆ㚂ㇺ ߪߕߞߣ੩ㇺ ߢߒߚޕᳯᚭ ߇ ᧲ ੩ ߦߥߞߡޔᣣᧄ ߩ ᧲ ߩ
ߒࠀߣ ߓߒࠎ ߣ߈
㚂ㇺߦߥߞߚߩߪޔᴦ⛽ᣂߩᤨ߆ࠄߢߔޕ
ߣ߁߈ࠂ߁ ߈ࠂ߁ߣ ߭߇ߒ ߶߁ ߅ ߺ߿ߎ ߭߇ߒ ߺ߿ߎ ߣ߁߈ࠂ߁
5. ᧲ ੩ ߪ੩ㇺ ࠃࠅ ᧲ ߩᣇ ߦ⟎ ߆ࠇߚ ㇺ ߛ߆ࠄ ߩ ᧲ ޔ੩ ߣߒߡ ᧲ ੩
ߒࠂ߁
ߣ߁ ฬ ⒓ ߇ߟߌࠄࠇ߹ߒߚޕ
ࠊ߆߽ߩ ߣ߁߈ࠂ߁ ߔ ߦࠎ߈
6. ⧯⠪ߪ ᧲ ੩ ߩߦ߉߿߆ߥߣߎࠈ߇ᅢ߈ߢߔੱޔࠄ߆ߛޕ᳇߇ࠆߣߎ
ߒ߱߿ ߅ࠎߥ ߎ ߅߽ߡߐࠎߤ߁ ߔ
ࠈߪᷦ⼱ߢߔ ߥࠇ߾ߒ߅ޔߒ߆ߒޕᅚ ߩሶߪ ෳ ߽ᅢ߈ߢߔޕ
ߓ߱ࠎ ߈ࠂ߁ߺ ߎߚ
7. ⥄ಽߩ⥝߇ࠆ߽ߩߦวࠊߖߡޕߐߛߊߡ߃╵ޔ
ߦ߶ࠎ ߓࠎߎ߁ߺߟߤ ߣߊ ߚ߆ ߛߣ߆ ߥࠄ
8. ᣣᧄ ߩࡔࠟࡠࡐࠬߣߪੱޔญኒᐲ ߇․ ߦ㜞 ߊߡޔᄢㇺળ ߇ਗ ࠎߢ
ߜ߈ ߋߚߡ߈ ߣ߁߈ࠂ߁ ߰ߊ߅߆ ߚ߳ࠃ߁߇ࠊ ߶ߘߥ߇
ࠆၞ ߢߔౕޕ⊛ ߦߪ ᧲ ޔ੩ ߆ࠄጟ ߹ߢߩޔᄥᐔᵗ ߦࠆ⚦㐳
ߜߚ ߦ߶ࠎ ߅߅ ߎ߁߉ࠂ߁ߜߚ ߜߚ
ᏪߢߔޕᣣᧄߩᄙߊߩᎿᬺᏪ߽ߘߩࡔࠟࡠࡐࠬߦࠆ߆ࠄߩߎޔᏪ
ߦ߶ࠎ ߌߑ ߛߓ ߿ߊࠊࠅ ߪ
ߪᣣᧄߩ⚻ᷣߦߪߣߡ߽ᄢߥᓎഀࠍᨐߚߒߡ߹ߔޕ
ߥ߇ ߛ ߦ߶ࠎ ߎ߁ߟ߁ ߰ߴࠎ ߊߦ ߶ߘߥ߇ ߶ߞ߆ߤ߁
9. 㐳 㑆 ޔᣣᧄߩㅢߪߣߡ߽ਇଢߢߒߚޕ࿖߇⚦㐳ߖߢޔർᶏ
߈ߚ ߈ࠀ߁ߒࠀ߁ ߜ߫ࠎߺߥߺ ߈ࠂࠅ ߥ߇ ߹ ߥ߆
ߩർ ߆ࠄ Ꮊ ߩ ৻ ⇟ ධ ߩߣߎࠈ߹ߢߩ〒㔌 ߇㐳 ߛߌߢߪߥߊࠎ ⌀ޔਛ
߿߹ ߥࠄ ߚ߳ࠃ߁߇ࠊ ߦ߶ࠎ߆߇ࠊ ߿߹ ߎ
ߦߪጊ߇ਗࠎߢࠆߩߢޔᄥᐔᵗ߆ࠄᣣᧄᶏ߹ߢߘߩጊࠍ߃ߡߊߩ
ߚ߳ࠎ ߍࠎߑ ߒࠎ߆ࠎߖࠎ ߪ߿ ߢࠎߒ߾ ߈ߚ
ߪᄢᄌߥߎߣߢߒߚޔߒ߆ߒޕޔᣂᐙ✢ߣ߁ߣߡ߽ㅦ㔚ゞߢർߩ߶
9
ߺߥߺ ߎ߁ߘߊߤ߁ࠈ
߁߽߳ ޔධ ߩ߶߁߽߳ޔߒߔ߹ߡߞߥߦ߁ࠃࠆߌ ⴕޔ㜞ㅦ〝 ߽ࠅ߹
߭ ߎ ߁ ߈ ߒ߹ ߒ߹ ࠊߚ ߅߅ ߪߒ
ߔߒޔ㘧ⴕᯏ߽ࠅ߹ߔޔߡߒߘޕፉ߆ࠄፉ߳ᷰࠆᄙߊߩᯅ߽߆ߌࠄࠇ߹ߒ
߈ࠂ߁ ߦ߶ࠎ ߎ߁ߟ߁߽߁
ߚޔࠄ߆ߛޕᣣߩᣣᧄߩㅢ✂ߪ߆ߥࠅ߽ߩߢߔޕ
10
3. ਛㇱᣇߣฬฎደߩ↸
ǩȍǎǾǩȃǎ ȃțǟȍǎ ǩȍǎǒǎǾ ǰǒ Ǚț Ȑ
ʵᣦؒଦ Ƿ வ ࠛ ʵڮᣦ Ƕ10 ȃDZǶȚȆǰȉǧՆ ǻǓǧǯǡƳǥǶǎǩƲ
NJnjǩǙț ǟǢǒǓǙț ǧnjȀnjȐǎ ǽǗnjǙț njǟǓȗǙț ǰȌȆǙț dzȃțǓnj ȉț
ॼჼƲᩴߎǔࡖڪdzƲᅪ˞ƲᄂࠚƲ߇ݲDzDZǔସவ෭dz᩺ǟǮ
ǎȇ ȉț DzǔǶǙț ǕǛǎ Ǹǟȏ
njȆǡƳȆǧƲȆǫǧǗ෭dz᩺ǟDznjᧇᤧȊNJǫǮƲർǔْ৯dzȐǫǮ
ǩǔ DzǔǶǙț dzȃț ǧǓ ȌȆȌȆ Ǭȑ
ǓDzȒnjȆǡƳᧇᤧǶȐǎdzସவȡɪɖȸǶ᭜nj߇ƵǔᢓDzȓǰǛȕǓ
dznjǔǧǙț NJnjǩǙț ȀnjȌ ǙǟǕ ǝȆǞȆ ǧnjȀnjȐǎ ǔȗ ǽȎ ȎǕ
ȑƲତຐ Ȍॼჼ Ƕࡖᤧ ȆǯƲ୮ᑲ ȊƵ ǯǡƳࡖڪ Ζ ǶВ ǷƲᩌ ǔ
ǰǕDZǕǽ Ƿ dzȃțǓnjǔȗ ǽȎ Ǖǻ
ƵᨀȒȆǡǔƲǨnjǧnj୰ȔȆǡƳǟǓǟସவ෭ΖǶВǷǰǮȊӮǟǗǮƲ
dznjǔǧǙț ǒǒȎǕ ǽ ȎǕǘdz Ȑ
ǰȒȗǙତຐdzǷڨᩌǔᨀǫǮƲƽᩌƾǰՆǸȔȓȃDZǯǡƳ
ǩȍǎǾǩȃǎ njǩǸțǒǒ Ȇǩ Dz ǜ Ȍ ǟ ǰǎǕȏǎ Ǖȏǎǰ nj
ʵᣦؒଦ ǯʟေ ڨǕnjဘ ǷԞԃ ǯǡƳƽ ˭ Ǔȑ˭ᣪ Ȁᘤ ǫǧǰǕ
ǰǒ Dz ǜ Ȍ ߥ ߆ Dz ǜ Ȍ ߺ ߘ ߦ ߎ
dzƲᢋǫǧǛǰǔNJȓƾƲƽԞԃǷဒᑌǨƾƲƽԞԃǷՁ༒ᡛȇǎDZ
߃ ߮ Ȇǩ Dz ǜ Ȍ nj ߎ ߣ ߫ Ǻǰǻǰ
țǰ෭᎔ɔɨȣǶဘǨƾģģ ԞԃdzǬnjǮȐǗᚰȗȔȓᚰᔄǯǡƳ˳Ƶ
ߒࠎ߆ࠎߖࠎ Dz ǜ Ȍ ǐ Ǖ ǰǒ ǓțǛǎ Ǜǎǟȋ Ǻǰ
Ƿତ࡛ዻǯԞԃᬡȚᢋȓǶǯǡǔƲᚢϛǶǧȉdzȗǞȗǞᨀ᠔ǡȓ˳ǷNJ
ǠǬ Dz ǜ Ȍ ȇ ǰǛȕ
ȆȒnjȆǣțƳǯȊƲ ݛǷƲԞԃ dzǷᚒ ȓȁǕ ৯ ǔǧǗǝțNJȒȆǡǟƲ
ǒȊǟȕnjǛǰȊNJȓǶǯǡƳ
ǣțȕǫǼȋǗǠȍǎ ǵț ǰǗǔȗnjǐȌǡ Dz ǜ Ȍ ǟȕ ǧ ǷǠ ǟȕ
Ე Კ Ე Დ ࡗdz࣮ࠚࡵݦǔᣗԃᤧǰnjǎǰǛȕdzǒصȚǮۣȉƲǒصǶ
Ȇǩ ǡǛ Dz ǜ Ȍ ǠȏǎǓȆǩ ǧțǠȏǎ
ǽȊǰdzဘ ǔ ޚǟǢǬǯǕǮǕȆǟǧƳԞԃ Ƕصʦဘ ǔ ᛬ ဋ ǟǧǶǯǡƳ
ǶǎǻȀnjȌ Ȑ ǰ ǩ ǺȐǗ ȈǓǟ ǛȉǭǗ ǝǓ
ຮޫࡖᤧ ǰՆ ǸȔǮnjȓǛǶ ؒ؍ǷᏏඛ ǯƲ ୌ Ǔȑብ̳ ȒǔႳ țǯNJȒƲ
ǙnjǞnjǮǕ Ȏǧ ǰ ǩ Ǩnjȇȏǎ ǰǗǔȗǙ ǒǒ ǣnjȒȏǗ Ȋ
ዂฝ႖dzǓǨǫǧǶǯƲǛǶؒ؍Ƕ ڨԞ ǯNJȓ࣮ࠚݦǷڨǕDz ҕ ѷ Ț
ǣțȕǫǼȋǗǝț ǵț ǣțǷǫǼȋǗȕǗǠȍǎǟǩ ǵț ǐ DZ ǠǨnj
ǫǮnjȆǟǧƳ Ე Კ Დ Ზ ࡗ Ǔȑ Ე Მ Კ Ლ ࡗ ȆǯǬǭnjǧඎ৬ ̈ Ƕ
NJnjǨ dzȃț ǒǝ ǰǗǔȗǙ ǟȏǎǘț ǟȍǫǟțǩ ǩȃǎ
᧒ ƲସவȚදȉǧ࣮ࠚݦǶ ޑ᠗ ǧǩǶȊǰȊǰǶе᠊ؒǷƲǛǶؒଦǨǫ
ǧǶǯǡƳ
Dz ǜ Ȍ Ȇǩ ǧnjȀnjȐǎ ǣțǥǎ ǒ ǘț
Ԟԃ Ƕဘ ǷƲࡖڪ ˖ Ƕኼ ȗȒǛȕdzƲȃǰțDZǔȡɠɩȪ ᠗ Ƕ
Ǘǎǟȍǎ ǷǓnj DzǜȌǠȏǎ ǮțǟȍǓǗ ǣț ǜ ǧ Dzǒ
ᆷ ᚇ dzȐǫǮᄎ ڀǝȔǮǟȆnjȆǟǧƳԞԃ صǶ ᧙ݍکǷ ࣞ dz ǮႿ
ǠǬ ǣnj Ȋǰ ǶǛ Ȍ ǵ ǎǐ
ǝȔȆǟǧǔƲݛǷȲɲȮɩɷɇᙢǯƲϕǶȆȆǫǮnjȓǶǷదǶʥǶ
Ǖț ǟȋǩ ǮțǟȍǓǗ DznjǾ ǭ ǻǠȍǬǓț
ᤪ Ƕ ᮯ ǨǙǨǥǎǯǡƳ ᧙ݍکǶϷᣦ ǷȧɫɘɷȾ̃ ǕǶ፬ᘧᬄ dzDzǫǮ
Ǯnjǐț ȆnjNJǕ ǕǗȆǬ ȊȐǒ ǕǗ ǷDz ǬǗ Ǧǎ
njȆǡƳࡲ؈ ǯǷƲ൫ᅻ dzƽᓝᅞ Ȓƾǔ ǝȔƲᓝ Ƕᒄ ǯ̳ ȑȔǧΰ Ȍɡ
ɊɤɠɲɇǔǰǮȊǕȔnjǯǡƳ
Dz ǜ Ȍ ǩ ȃ ǎ ǠDZǎǟȋ ǽȓǝǰ Dz ǜ Ȍ ǟ ǩǓ
Ԟԃؒଦ Ƿ Ʋ ɇ ɧ Ⱦ ᐻҍ᠔ Ƕ ᣩ ǯ Ȋ NJ Ȓ Ȇ ǡ Ƴ Ԟԃ dz ᡣ nj
ǰ Ȑ ǧ ǟ ǟ DzȆǐ
ƽဒ ƾǷƲƽੌ൪ǛȕȊ ƾǰnjǎԞљ ǨǫǧȊǶȚƲɇɧȾ
ǠDZǎǟȋǔnjǟȋ ǟȍǫǹǬǮț ǷǧǒȒǣnjǦǎǔnjǟȋ ǥǎȒǬǟȋ ǣnj Ǔ
ᐻҍ᠔̚ᅉ Ƕ е ႏ ǯ NJ ǫ ǧ ጪᙢᢐ̚ᅉ Ѭᇓ᎘ Ƕ ۦdz ڛǐ ǧ Ƕ ǯ ǡ Ƴ
11
Ǡțȉnj Ǔnjǟȋȉnj ǩȉnj
ƽ ɇ ɧ Ⱦ ƾ Ƿ ˳Ԟ Ǔ ȑ Ʋ ̚ᅉԞ Ȁ ǰ Ʋ ǥ ǟ Ǯ ؒԞ dz Dz Ȓ Ȇ ǟ ǧ Ƴ
ǣțǕȍǎǺȋǗǝțǠȍǎȐ ǵț ǰȐǧǕnjǩȕǎ ǷǠ dzȃțǣnj ǠDZǎǟȋ ǬǗ
Ე Ნ Ზ Თ ࡗdzƲဒ֝ʟᣡǔфȉǮସவᙢǶᐻҍ᠔ǶȧɲȷɲȚ̳ǫ
ǷǩǠȍǎǵț ǧ ǚțǞnj nj ǣ ȗ ț ǒǗ Dz ǜ Ȍ Ǜǎ Ǻǔǟ
ǮǓȑ Მ Დ ࡗǔዂǩȆǟǧƳ࿁ؐƲ̔ҕ่ǶۃdzNJȓԞԃีǰǥǶ dz
ǰȐǷǟǛǎ ǠDZǎǟȋ ǣǓnj Ǘdzǘdz ȎǟȍǬ ǒǒ ȇDzǰ
NJȓีǷƲɇɧȾᐻҍ᠔ȚʭဠǶƵȀᠷеǡȓڨǕDz ี ǯǡƳ
Dz ǜ Ȍ ǩ ȃ ǎ ȔǕǟ Ǘȓ Ǡ Ǖ ǎǐ Ƕ
Ԟԃؒଦ Ƕ െԐ dz Ƿ Ʋ ᒙ ǟ nj ய Ȋ NJ Ȓ Ȇ ǟ ǧ Ƴ ʥ dz ᡱ ȁ ǧ
ǧnjȀnjȐǎǣțǥǎǠ Ǘǎǟȍǎ ǣțǕȍǎǺȋǗǜǠȍǎǕȍǎ ǵț Ǘ ǔǬ dzǠȍǎǜ dzǩ
ࡖڪ˖ Ƕ ᆷ ᚇ Ƕ ȃ Ǔ dz Ʋ Ე Ნ Ი Ნ ࡗ Ნ ண Ვ Ი ସ dz
njǣȗțǧnjǽǎ Ȇǩ ǒǥ ǺǠȏǎ Ƿǚ ǧnjǽǎ ǧǓDzȇ ȇDzǰ ǮnjȄǎ
̔ҕ่ԍ ǔဘ Țᚇ ǫǧǛǰǯǡƳ᩶ࡃ dzຫ ǟnjԍ ǯƲ᭜ෂ ǔ ี Ƕَ᧸
Ǜ Ȇǩ DzțǾ ǛǎǢnj ǷǓnj Ȑ ț ǣ ț dzțnjǠȏǎ
Ț ៃ ǐ Ǯ Ʋ ဘ Ƕ Ӌᣦ ǔ Ƕ ǧ ȉ dz ᄎ ڀǝ Ȕ Ȇ ǟ ǧ Ƴ ᲗᲓᲓᲓ ˳̊ʥ Ƕ
ǖǣnjǟȋ ǯ
ཪཟ᎘ǔеȆǟǧƳ
Dz ǜ Ȍ ǩǓ Ǹǟȏ Ǖǧ njǴȌȆ ǟ
Ԟԃ Ƕᡣ ǗdzǷǒȊǟȕnjْ৯ ǔnjȕnjȕNJȒȆǡƳҭ Ƕ߇ dzǷ
ȈǓǟ ǩnj ǟȕ ǮțǟȍǓǗ Ǖ Ǧ ǎ ǔȗ ȇ ǒ
ୌ ǶȆȆǶǓȗnjȑǟnj ޙǝDzǒ صǔNJǫǮƲ ᧙ݍکǓȑݭឭ ࠚ Țᚒʦ ȕ
ǧǶ ǡǎ ȉnj Ǡ Ȉ ȑ ǷǗǾǬǓț
ǡǶȊǟnjǛǰǯǡƳǥǛǓȑଇȬɬǶǰǛȕdzƽදெƾǰnjǎӍཞᬄ
ȉ nj Ǡ Ǩ nj ǧǮȊǶ ǰǎǠ dzȃț dzǩǠȏǎǣnjǓǬ Ȋǩ
ǔNJȒȆǡƳද̈ Ƕཞ ȌƲࢿ Ƕସவ Ƕ ସ ࡃ ဋ ො ǯဏ njȑȔǮnjǧ
DZǎǘ ǮțǠ Ǻ ȋ Ǘ ǵțȆǐ dzȃț ǯ NJ
ϲDzDZǔᅇǝȔǮnjǮƲᲔᲘᲓࡗљǶସவdzе̚ǎǛǰǔǯǕȆǡƳ
Ǻǔǟ ǣ ǰ ǟ ǩȋȗț Ȑ
dzǷ໓৬ ǔNJȒȆǡƳǒᒶᄣ DzDZȚƽǣǰȊǶƾǰՆ ǾǶǷƲǛȔ
Ǡ Ǖ ǰǎǕ ȈǓǟ ǣ ǰ ǬǗ Ǘ ǔǬ ǣǰȊǶȆǬ
ȑᄮ גɶᨓ גǔƲ ୌ Ǔȑ໓৬ ǯ̳ ȑȔǮnjǧǓȑǯǡƳᲜ ண Ƕ໓৬ཞᅞ Ȓ
ǣ ǰ Ȋ Ƕ Ȍ ߒߥ߽ߩ ȇǩ Ǩ ǎ
ǯǷƲǧǗǝțǶ໓৬ཞǝțǔƲǥȔǦȔǶ՟ཞȚdzеǟǮړǫǮnjȆ
ǕȋǗ ǠǾț ǩȋȗț ǝȑ ǬǗ ǝǖȏǎǠȏǎ
ǡƳǒ ݜǔᐻлǯǒᒶȌႩȚ̳ȓǛǰǶǯǕȓ ̳ ಟ ْ ȊNJǫǮƲǰǮȊ
ǧǶ ȆǬ ǰǎǕ Ǡ Ǖ ǯțǰǎ Ǚnjǟȏǎ
dz ǖ Ȍ Ǔ ǯ ǟ nj ᅞ Ȓ ǯ ǡ Ƴ Ǜ Ƕ ᨓ גɶ ᄮ גǶ ̜ዏ Ț ዙ ਇ ǟ Ǯ Ʋ
Dz ǜ Ȍ ǩ ȃ ǎ ǚțǞnj ǠȍǎȐǎ ǣnjǝțǩ
ԞԃؒଦǷƲ࿁ؐƲɔȠȣɲɶȺɨɞɂȮȸǶ ᤦ ᚌ DzဋဌؒǯǡƳ
njǤț ǩȏǗǬǎ Dz ǜ Ȍ nj ǡǛ ȈǢǓ
̊љǷƲɧɷɬɂɐǓȑ Ⴟ ᢋ ǯԞԃdzᘤǗǶǷޚǟ ᩊ ǟǓǫǧǶǯǡ
dz ǣ ț ǜ ǵțnjǩǔǬ nj ǣ ȗ ț ǬǗ ǠțǛǎǰǎ
ǔƲᲕᲓᲓᲘࡗᲔணdzƲ̔ҕ่dzᢐȑȔǧ˳ࠞߦdzତǟnjƽȺɲɇɫȡƾǰ
Ȑ ǩȍǎǾǛǗǝnjǗǎǛǎ ǙțǣǬ nj
ՆǸȔǮnjȓʵᣦᨦᆷีǔᛂǝȔǮƲǰǮȊᘤǕȌǡǗDzȒȆǟǧģģ
ǒǰǢ
ᛁ ȔǮȇȆǣțǓƳ
TRADUCTION
Le terme de « région du Chûbu » est une dénomination qui regroupe environ 10 départements de la partie
centrale du Japon. Parmi ceux-ci, les départements d’Aichi, Shizuoka sont face à l’Océan Pacifique et ceux
de Fukui, Ishikawa, Toyama par exemple font face à la Mer du Japon. D’autre part, il y a aussi le
département de Nagano qui n’est pas du tout en contact avec la mer, et le climat est assez différent suivant
12
les endroits. Depuis les lieux où les hautes montagnes des Alpes Japonaises se suivent, comme le
département de Nagano, jusqu’aux plaines des départements de Niigata ou d’Aichi, les paysages sont variés.
L’hiver du côté Pacifique, il neige parfois, mais le temps est clair en général. Mais l’hiver sur la côte de la
Mer du Japon est très rigoureux, et particulièrement dans le département de Niigata, les chutes de neige
sont très abondantes, à tel point que cette région est appelée « Pays de neige ».
La plus grande ville de la région du Chûbu est Nagoya. « Quand je suis allé de Tôkyô à Kyôto, j’y suis passé »,
« Nagoya, c’est la campagne », « Nagoya, c’est la ville des nouilles cuites dans un bouillon de misô et des
friture de crevettes » … Ce sont des choses qu’on dit au sujet de Nagoya. Les gens passent par la gare de
Nagoya à bord du Shinkansen, mais il n’y a presque personne qui descende exprès du train pour faire du
tourisme. Toutefois, en réalité, il y a de nombreux endroits qui méritent d’être vus à Nagoya, et il ya aussi
des curiosités.
En 1610, TOKUGAWA Ieyasu a commencé à construire un château au lieu nommé « Nagoya », et petit à
petit une ville s’est constituée au pied du château. La cité féodale de Nagoya était née. Ce territoire appelé
Plaine de Nôbi était fertile et depuis les temps anciens la culture du riz y était prospère et l’économie
florissante, de sorte que la famille TOKUGAWA qui étaient les seigneurs du lieu étaient très puissants. La
terre d’origine des shôgun de la famille des TOKUGAWA, qui ont gouverné le Japon durant la période Edo,
de 1603 à 1867, c’était cette région.
La ville de Nagoya a été presque entièrement détruite par les bombardements de l’armée américaine vers
la fin de la Guerre du Pacifique. Le donjon du château de Nagoya a été reconstruit après la guerre, mais en
fait, il est en béton, et il parait que tout ce qui reste dans l’état d’origine, ce sont les dauphins d’or sur le
toit. L’intérieur du donjon est devenu un musée équipé d’un ascenseur. Dans le parc, à chaque automne est
organisée la « fête des chrysanthèmes », dont les statues et monuments réalisés en fleurs de
chrysanthèmes sont très beaux.
La région de Nagoya est aussi le berceau des automobiles Toyota. La ville de Toyota, toute proche de
Nagoya, est une ville dont le nom d’origine, « Koromo », a été modifié pour prendre le nom du fondateur
de l’entreprise de fabrication de métiers à tisser, qui est le point de départ de la société « Automobiles
Toyota ». « TOYOTA », de nom personnel est devenu un nom de société, puis un nom de lieu. Depuis que
Toyota Kiichirô a fabriqué le premier moteur d’automobile japonais en 1934, 80 ans se sont écoulés.
Actuellement, le port de Nagoya, situé au fond de la baie d’Ise, et celui de Toyohashi, situé à l’est de ce
dernier, sont de grands ports qui exportent les automobiles TOYOTA vers les pays du monde entier.
Dans l’histoire de la région de Nagoya, il y a eu également des périodes pénibles. Outre les bombardements
de l’époque de la Guerre du Pacifique, cités plus haut, il y a le typhon de la Baie d’Ise, qui a fondu sur la ville
le 25 septembre 1959. C’était un typhon extrêmement violent, le ras de marée a dépassé les digues du port
et tout le sud de la ville a été anéanti par les inondations. Il y a eu plus de 4000 victimes.
A proximité de Nagoya, il y a toutes sortes de lieux intéressants. Dans la ville de Inuyama, au nord, se
trouve un petit château très mignon, dans son état d’origine, et c’est très agréable de regarder la rivière
Kisô du haut du donjon. A quelques kilomètres de là, il y a le musée dénommé « village de Meiji ». Les
objets utilisés dans la vie quotidienne du Japon de cette époque y sont exposés, et on peut y rencontrer le
Japon d’il y a 150 ans.
A l’est, se trouve la ville de Seto. Le fait qu’on appelle « setomono (objets de Seto)» les bols etc., vient de ce
que ces objets en porcelaine et en céramique étaient fabriqués depuis des temps très anciens à Seto. Lors
de la « Fête des setomono » en septembre, de nombreux fabricants sortent leur marchandise dans la rue et
la vendent. Il existe également des ateliers où les visiteurs peuvent eux-mêmes fabriquer bol ou assiette, et
c’est une fête très animée. Poursuivant la tradition de ces céramiques et porcelaines, la région de Nagoya
est actuellement un important centre de production des « fine ceramics (céramiques high-tech)».
Auparavant, il était un peu difficile d’aller directement d’Europe à Nagoya, mais le nouvel aéroport
international du Chûbu, baptisé « Centralair », a été construit en janvier 2005 sur une île artificielle bâtie
dans la baie d’Ise, et c’est devenu très facile d’aller là-bas… que diriez-vous d’une visite ?
13
Réponses-types aux questions
ߜࠀ߁߱ߜ߶߁ ߜ߫ࠎ߅߅ ߹ߜ ߥ ߏ ߿ ߖ ࠊ ࠎ ߅ߊ
1. ਛㇱᣇߩ৻⇟ᄢ߈ߥ↸ߪฬฎደߢߔޕદḧߩᅏߦࠅ߹ߔޕ
ߚࠄ ߹ߜ ߓࠀ߁ߥߥ ߖ ߈ ߚ
2. ߃ ޔᣂ ߒ↸ߢߪࠅ߹ߖࠎ ޕ㧝 㧣 ♿ߩߪߓߦᑪߡࠄࠇߚ
ߒࠈ ߓࠂ߁߆߹ߜ ߪߞߡࠎ
߅ၔߩၔਅ↸ߣߒߡ⊒ዷߒߚߩߢߔޕ
ߒࠈ ߚ ߹ߜ ߟߊ ߣߊ߇ࠊ߃߿ߔ
3. ߅ၔࠍᑪߡߡࠍ↸ޔߞߚߩߪᓼᎹኅᐽߢߔޕ
ߣߊ߇ࠊ߃߿ߔ ߦ߶ࠎ ߣ߁ߟ ߐࠎߦࠎ ߱ߒࠂ߁ ߭ߣࠅ
4. ᓼᎹኅᐽ ߪᣣᧄ ߩ⛔৻ ࠍߥߒߚਃੱ ߩᱞ ߩ߁ߜߩ৻ੱ ߢߔޔߡߒߘޕ
߃ ߤ ߚࠄ ߫ߊ߰ ߭ࠄ ߃ ߤ ߓ ߛ ߐߒࠂ ߒࠂ߁ߋࠎ ߭ߣ
ᳯᚭߢ ᣂ ߒ᐀ᐭࠍ㐿ߡޔᳯᚭᤨઍߩᦨೋߩ ァ ߦߥߞߚੱߢߔ(ޕvoir
texte 11 p 42 sur l’unification du Japon par ODA Nobunaga, TOYOTOMI Hideyoshi et TOKUGAWA
Ieyasu)
ߜࠀ߁߱ߜ߶߁ ߦ߶ࠎ߆߇ࠊ ߚ߳ࠃ߁߇ࠊ ߜ߇ ߿߹ ߅߅
5. ਛㇱᣇߪᣣᧄᶏߣᄥᐔᵗߣߪ߆ߥࠅ㆑߹ߔޔߚ߹ޕጊߩᄙ
߳߿ ߈ߎ߁ ߜ߇ ߚ߳ࠃ߁߇ࠊ ߰ࠁ
ߣߎࠈ߽ࠆߩߢޔᐔ㊁ߣߪ᳇߇㆑߹ߔޔߚߛޕᄥᐔᵗߩ౻ߪ
߈߮ ߦ߶ࠎ߆߇ࠊ ߰ࠁ ߅߅ࠁ߈
߹ࠅ෩ߒߊߥߩߦޔᣣᧄᶏߩ౻ߪᄢ㔐ߦߥࠅ߹ߔޕ
ߜ߶߁ ߆ߒ ߐࠎ߉ࠂ߁ ߣ߁߈ ߓ ߈ ߎߠߊ ߐ߆
6. ߎߩᣇߩ ᤄ ߆ࠄߩ ↥ ᬺ ߪ㒻ེ߿⏛ེߢߔ☨ޔߚ߹ޕࠅ߽⋓ࠎߢ
ߜ߶߁ ࠁߚ
ߒߚߩߢޔᣇߪ⼾߆ߢߒߚޕ
ߍࠎߑ ߣ߁߈ ߓ߈߆ࠎߌ ߐࠎ߉ࠂ߁ ߐ߆ ߜ߶߁
7. ߽㒻ེ⏛ེ㑐ଥߩ ↥ ᬺ ߇⋓ࠎߢߩࠬࠢ࠶ࡒࡦࠗࠔࡈޔᣇ
ߦߓࠀߞ ߖ ߈ ߜࠀ߁ߓࠀࠎ ߆ߒ߾
ߢߔޔߡߊߥߪߢߌߛࠇߘߒ߆ߒޕ㧞㧜♿ߩ ਛ ᣨ ߆ࠄ࠻࡛࠲ߣ߁ળ␠
ߓߤ߁ߒ߾ ߖߐࠎ ߪߓ ߍࠎߑߓߤ߁ߒ߾ߐࠎ߉ࠂ߁ ߖ߆ߜ ࠁ߁
߇⥄േゞߩ↢↥ࠍᆎߡޔ⥄േゞ↥ᬺߢ⇇৻ߦߥߞߚߋࠄߩฬߥ
߆ߒ߾ ߍࠎߑ ߜ߫ࠎߓࠀ߁ࠃ߁ ߐࠎ߉ࠂ߁ ߓߤ߁ߒ߾ߐࠎ߉ࠂ߁
ળ␠ߢߔޔࠄ߆ߛޕߩ৻ ⇟ ㊀ ⷐ ߥ ↥ ᬺ ߪ⥄േゞ↥ᬺߢߔޕ
ߏ ߆ߒ߾ ߐ ߆ࠎߓ ߆
8. ࠻࡛࠲ߩࠞ࠲ࠞ࠽⺆ߪળ␠ࠍᜰߒߡࠆߩߢߔ߇ޔṽሼߢᦠ߆ࠇߚ
ߣࠃߚ ߣ ࠃ ߚ ߒ ߓࠎ ߣࠃߚ
⼾↰ߪ⼾↰Ꮢߩߎߣߢߔੱޕฬߣߒߡߩ⼾↰߽ࠅ߹ߔޕ
ߦߓࠀߞ ߖ ߈ ߥ ߏ ߿ ߹ߜ ߅߅ ߐ߇ ߰ߚ
9. 㧞㧜♿ߩฬฎደߩ↸ߦߪᄢ߈ߥἴኂ߇ੑߟࠅ߹ߒߚޕ
ߖࠎ߈ࠀ߁߭߾ߊࠃࠎߓࠀ߁ߏߨࠎ ߋࠎ ߛߊ߁ߒࠀ߁ ߖࠎ߈ࠀ߁߭߾ߊߏߓࠀ߁߈ࠀ߁ߨࠎ
㧝 㧥 㧠 㧡 ᐕߩࠕࡔࠞァߦࠃࠆᄢ ⓨ ⷅ ߣ 㧝 㧥 㧡 㧥 ᐕߩ
ߖࠊࠎߚ߰߁ ߊ߁ߒࠀ߁ ߹ߜ ߅߅ ߱߱ࠎ ߪ߆
દḧบ㘑ߢߔ ޕⓨ ⷅ ߩߣ߈ߦ↸ߩᄢ߈ߥㇱಽ߇⎕უߐࠇ߹ߒߚޕ
ߖࠊࠎߚ߰߁ ߣ߈ ߚ߳ࠎ ߟߥߺ ߹ߜ ࠃ ࠎ ߖ ࠎ ߦࠎߓࠂ߁ ߒߒ߾
દḧบ㘑ߩᤨߦߪޔᄢᄌߥᵤᵄ߇↸ࠍ߅ߘߞߡޔ㧠㧜㧜㧜ੱએߩᱫ⠪߇
ߢ߹ߒߚޕ
߹ߜ ߛߊ߁ߒࠀ߁ ߁ ߜࠀ߁ߒࠎ߱ ߪ߆ ߃ ߤ ߓ ߛ
10. ↸߇ᄢ ⓨ ⷅ ࠍฃߌߚߖߢޔਛᔃㇱ߇߶ߣࠎߤ⎕უߐࠇߡޔᳯᚭᤨઍ
ߒࠈ ߪ߆ ߹ߜ ߜࠀ߁ߒࠎ ߪߥ ߰ࠆ ߡࠄ
ߩ߅ၔ߽⎕უߐࠇ߹ߒߚ ߩ↸ޔߒ߆ߒޕਛ ᔃ ߆ࠄ㔌ࠇࠆߣޔฎ߅ኹ߿
ߓࠎߓ߾ ߩߎ ߥ ߏ ߿ ߔߎ ߪߥ ߧ߿߹ߓࠂ߁
␠ ߇ᱷ ߞߡ߹ߔޔߚ߹ޕฬฎደ ߆ࠄዋ ߒ㔌 ࠇࠇ߫ › ޔጊ ၔ ߇ࠅ߹ߔޕ
ߥ ߏ ߿ ߚߡ߽ߩ ߓࠄ
ߘߒߡߣ߽ߣ߽ޔฬฎደߦߞߚᑪ‛ߢߪߥߊߡ߽ޔᴦߣ߁ߣߎࠈߦ
ߓߓߛ ߰ࠆ ߚߡ߽ߩ ߟ
ᴦᤨઍߩฎᑪ‛߇㓸ࠄࠇߚߩߢߔޕ
14
ߒࠎ߆ࠎߖࠎ ߪ߿ ߢࠎߒ߾ ߞ߸ࠎ ߖࠎ ߖࠎ߈ࠀ߁߭߾ߊࠈߊߓࠀ߁ࠃߨࠎ
11. ᣂᐙ✢ߣߪߣߡ߽ㅦ㔚ゞߩߎߣߢ ߇✢ߩ⋡ᧄ৻ޔ㧝 㧥 㧢 㧠 ᐕ
ߣ߁߈ࠂ߁ ߭ࠄ
ߩ ᧲ ੩ ࠝࡦࡇ࠶ࠢߩߚߦ㐿߆ࠇ߹ߒߚޕ
ߥ ߏ ߿ ߆ࠎߎ߁ߜ ߆ࠎߎ߁߈߾ߊ ߎ
12. ߃ޔฬฎደߪⷰశߢߪߥߩߢ ⷰޔశ ቴ ߇߹ࠅ᧪ߥߩߢߔޕ
ߥ ߏ ߿ ߎ߁߉ࠂ߁ ߒ ߹ߜ ߆ࠎߎ߁߈߾ߊ
ฬฎደߪߒࠈ Ꮏ ᬺ ߢ⍮ࠄࠇߡࠆ↸ߢߔ ⷰޔ߽ߢޕశ ቴ ߦߪ߅߽ߒࠈ
ߥߏ߿ߓࠂ߁ ߒࠈ ߚࠄ ߥ߆
ߣߎࠈ߽ࠅ߹ߔޔ߫߃ߣߚޕฬฎደၔߩ߅ၔߪ ᣂ ߒߢߔ߇ߩߘޔਛߩ
ߪߊ߱ߟ߆ࠎ ߖߣ߽ߩ߹ߟ ߊ ߖ ߣ ߒ ߺߜ
ඳ‛㙚߇߅߽ߒࠈߢߔޔߚ߹ޕἑᚭ‛⑂ࠅߩߣ߈ߦ᧪ࠇ߫ޔἑᚭᏒߩࠍ
ࠆ ߧ߿߹ ߰ࠆ ߒࠈ ߓࠄ ߚߡ߽ߩ ߌࠎ߱ߟ
ᱠߊߩ߽߅߽ߒࠈߢߔ›ޕጊߩߣߡ߽ฎ߅ၔߣᴦߩᑪ‛߽‛ߔߴ
߈ߣߎࠈߢߔޕ
15
4.
ߦ ߶ ࠎ ߆ߒ ߺ߿ߎ ߥ ࠄ ߈ࠂ߁ߣ
ᣣᧄߩ ᤄ ߩ ㇺ ᄹ⦟ߣ੩ㇺ
dzȃț nj ǓDzȑ Dz ȑ Ǖȏǎǰ nj nj
ƽସவ dzᘤ ǫǧȑƲ ࣵ Ǣڶᑰ ǰ˭ᣪ dzᘤ ǕDzǝnjƾǰȐǗᚰ ȗȔȆǡƳ
ǧǟ ǽǧ Ȇǩ ȇȒȏǗ ǣǓnjǠȍǎ Ǻǰǻǰ ǒǰǢ dzȃț
ᄫ ǓdzǛǶ˙ ǬǶဘ Ƿᮁѷ dzNJǽȔǮǒȒƲʭဠʵ Ǔȑ˳Ƶ ǔ ᛁ Ȕȓସவ
ǨnjǺȏǎǮǕ ǓțǛǎǩ ǯțǰǎ Ȇǩ
Ƕ̈ ᘰ ႖ DzᚢϛؒƲ̜ዏǶဘǯǡƳ
Dz ȑ ǒǒǝǓ ǯțǟȋ ǝțǠȍǫ ǿț DzDzǺȋǗǠȍǎ ǵț
ڶᑰ ǷƲ ᧵ڨǓȑᩓ᠔ ǯ 3 0 л ǘȑnjǶǰǛȕdzNJȒȆǡƳ 7 1 0 ࡗ
ȇȌǛ ߐߛ ߳ߓࠂ߁߈ࠂ߁ DzȆǐ dzȃț
dz ᣪ dzݗȉȑȔƲࡖ ˭صǰnjǎԞљǔǬǙȑȔȆǟǧƳସவǯǷƲǛǛǔ
ǷǠ ǺǓǗǮǕNJțǮnj ȇȌǛ ǩȍǎǜǗ ǬȐ ǐnjǕȏǎ ǎ
ф ȉǮƲ൮ᠣ႖ ݗݎǟǧ ᣪ ǰDzȒȆǟǧƳ ʵ Ƕࢵ nj ࣎ ᪪ ȚӼ ǙǮƲ
ȀnjǠȏǎǕȏǎ ǩȍǎǜǗ ȇȌǛ ǒDz ǙnjǟǕ ǧ ǜǸț ȉ
ࡖ ˭ صǷ ʵ Ƕ ᣪ ǰԝǠࣆࢢǯǮȑȔȆǟǧƳǬȆȒƲᄚႹǶႽǶȐ
ǰǎǞnjDzțȄǗ Ǻȕ Ǖǧ ǮțǶǎ Ǖȍǎǯț ǒ ǰǎǠ ǮțǶǎ
ǎdzᚋӋҭ dzࡣ ǔȒƲҭ dzک႘ Ƕ ݡ ǔ፝ ǓȔǧǶǯǡƳࢿǶک႘ ǷƲ
Ǘdz ǾǫǕȏǎ ǩǓȑ ǒǝ ǒǒ Ǯȑ
Ț ˾ Ƕ ѷ ǯදȉȐǎǰǟǮnjȆǟǧǓȑƲڣǗǶǒފǔǬǗȑȔȆǟ
njǩǸțǒǒ Ȏǎȉnj Ǯȑ DzDzǺȋǗdzǠȍǎǷǩ ǵț ǙțǩǗ ǷǠ ǰǎǨnjǠ
ǧƳʟေ ڨǕǗǮதԞ Dzǒ ފǷƲ 7 2 8 ࡗ dzሶ Ƕۣ Ȇǫǧ ފڨǯ
ǾǬǯț ǣǓnjǝnjǨnj ȊǗǦǎ ǧǮȊǶ DznjǾ ǕȏǨnj DZǎ ǾǬǦǎ ǠȍǎȕǗ
ǡƳǥǶ˾ Ƿʭဠ ڨǶலᢐ Ƕཞ ǯǡƳϷᣦ Ƕࠡ ڨDzᥕ Ƕ˾ΰ Ƿ 1 6
ǧǓ Dz ȑ ǨnjǾǬ Ȑ ǾǬǯț
ɠɷɇɪǶ᭜ǝǔNJȒƲƽڶᑰǶ˾ڨƾǰՆǸȔǮnjȆǡƳȃǶǘȑnj˾
DzǓ Ȑ Ȕnjǣnj ȇ ǒ Ǔț ǚțǞnj Dz ȑ
ǶʵǓȑƲǛǶʭȚКᩴdzᚒʦȕǟǮnjȓॽǠǔǟȆǡƳ࿁ؐǶڶᑰdzȊƲ
ǽȓ Ǯȑ ǠțǠȋ ǶǛ Ǖ Ȋ
ǛǶȐǎDzԃǗǮǡǸȑǟnjǒފȌᅘᅉǔǧǗǝțǫǮnjǮƲǰǮȊർ
ǒ Ǭ Ȇǩ
ǩǶᔂǩზǗဘǯǡƳ
Dz ȑ Ǻǰ ȉnjǾǬ ǟǓ ǟǓ ǠȎǎ ǠțǠȋ Ǯȑ
ڶᑰǶȊǎʟǬǶԞཞǷᰭǯǡƳɏɲɒǶȐǎDzᰭǔᐻဓdzᅘᅉȌǒފǶ
NJǧ NJȓ ǓțǛǎǕȋǗ Ȑ Ǖ ǟǓ
ᡙ ȒȚൂ ǕȆȗȒƲ ᚢ ϛ ݜǶǡǘǥǸȆǯ ݭǫǮ ȆǡƳǛȔȑǶᰭ Ƿ
dzțǚț ǒǥ Dzț ǧ dzțǚț Ǔțǧț ǟǓ
˳᧒ȚथȔǢdzƲ̮ǯȊȁȆǡƳ˳᧒ǔǓǠǫǮnjȓȊǶǔቍӌdzᰭdzǰ
ȑȔǮǟȆǎǛǰȊNJȒȆǡƳ
ǮțǶǎ DzDzǺȋǗǕȍǎǠȍǎȐ ǵț ȇȌǛ ȀnjǠȏǎǕȏǎ ȀnjNJțǕȏǎ ǎǬ
ک႘ Ƿ 7 9 4 ࡗdz ᣪ Ț ࡖ ˭ صǓȑ ࡖ ˭ݎdzᆊǟȆǟǧƳ
ȀnjNJțǕȏǎ njȆ Ǖȏǎǰ Dz ȑ ǒDz ǜǸț ȉ Ǻȕ Ȇǩ
ࡖ ˭ ݎǷ˺ Ƕ˭ᣪ ǯƲڶᑰ ǰԝ ǠȐǎdzᄚႹ ǶႽ dzࡣ ǔǫǧဘ ǯǡƳǛǶ
ǰǕ ǣțǺȋǗǕȍǎǠȍǎdz ǵț ȀnjNJțǠǨnj Ȑ ǜ dzȃț ȇȌǛ
Ǔȑ 1 1 9 2 ࡗ ȆǯȚࡖݎ̈ ǰՆ ǻȆǡƳǥǶࣞ Ȋସவ Ƕ ᣪ ǷƲ
ǣțǷǫǼȋǗȕǗǠȍǎǕȍǎ ǵț Ǖȏǎǰ ǒ Ǖȏǎǰ
1 8 6 9 ࡗ Ȇǯ˭ᣪ dz፝ ǓȔǮnjȆǟǧƳǥǶǧȉƲ˭ᣪ ǷǰǮȊ
Dzǔ ȔǕǟ Ȋ ǯțǰǎ ǎ Ǭ Ȇǩ
ᧇnjെԐȚǩƲ̜ዏȚӼǙዙnjǨǡǸȑǟnjဘǰDzǫǧǶǯǡƳ
Ǖȏǎǰ ǨnjdzǠǣǓnjǧnjǣț Ǘǎǟȍǎ ǎ njȆ ȈǓǟ
˭ᣪǷᇽ˙നʭဠڨǯȊ ᆷ ᚇ ȚӼǙDzǓǫǧǶǯƲ˺ǯȊ ୌ ǶȐǎdzƲ
Ǯȑ ǠțǠȋ ǽȓ ȌǟǕ Ȇǩ ǒȌȆ ǓǛ
NJǩǛǩdzǒފȌᅘᅉƲԃnjǒଋDzDZǔǧǗǝțNJȒȆǡƳဘǷ߇ޙdz
ǛȌȆ ȇDZȒ ǬǬ Ǡnjț Ȇǩ
ȆȔƲǥȔǦȔǶ߇ޙdz ዷ dzҤ ȆȔǧފᨈǔNJǫǮƲȃǓǶဘ dzǷDznjƲ
ǰǟȐ Ǖ ǽ Ǡ ț ȇȒȏǗ Ȋ Ǖȏǎǰ dzǠȍǎnjǫ
ǒࡗ ݭȒǶឆ ˳܉ǶȐǎDzᮁѷ Ț ǫǮnjȆǡƳǥȔǯȊƲ˭ᣪ Ƿ 2 1
16
ǣnjǕ ǰ ǟ ǝțǖȏǎ ǚțǞnj ǠțǛǎ ǺȋǗǜǠȍǎȆțdzț
ʭኝǶᣪǯȊNJȒƲ ဌ ಟ ǔǝǓțǯƲ࿁ؐǶ˳ԂǷ 1 5 0 ʢ˳ǘȑnjǯ
ǡƳ
TRADUCTION
On s’entend dire souvent : « si tu vas au Japon, il faut aller à Nara et Kyôto ». Il est vrai que ces deux villes
débordent de charme, et que ce sont des lieux touristiques, des lieux de tradition, représentatifs du Japon,
visités par des gens venant du monde entier.
Nara est à 30 mn environ d’Osaka en train. Elle a été établie comme capitale en 710, et le nom de Heijô-Kyô
lui a été donné. Au Japon, c’est ce lieu qui a été la première capitale relativement stable. Recevant
l’influence massive de la Chine, Heijô-Kyô a été bâtie sur le même modèle que les capitales chinoises. C'est-
à-dire qu’elle s’étire d’est en ouest et du nord au sud comme un plateau de go [= un damier], et que le
palais de l’empereur a été placé au nord. Comme l’empereur de l’époque voulait gouverner le pays avec la
force du bouddhisme, de nombreux temples ont été construits. Le temple le plus grand et le plus célèbre
est le Tôdai-ji dont la construction a débuté en 728. Le bâtiment qui abrite le Bouddha est le plus grand
édifice en bois du monde. La statue géante de Bouddha, en bronze, qui se trouve à l’intérieur, fait 16
mètres de haut et est appelée « Grand Bouddha de Nara ». De l’intérieur à demi-obscur du bâtiment, elle
donne l’impression de regarder notre monde avec sérénité. Dans le Nara contemporain aussi il reste de
nombreux temples et sanctuaires anciens et magnifiques de ce genre, ce qui en fait une ville où l’esprit
s’apaise. (une ville qui appelle à la sérénité)
Une autre célébrité de Nara, ce sont les biches. Des biches qui ressemblent à des Bambi, déambulent
librement dans les parages des sanctuaires et des temples, et s’approchent tout près des touristes. Ces
biches, sans craindre les humains, mangent n’importe quoi. Il arrive également que ce que les hommes
sont en train de grignoter soit simplement chapardé par les biches.
L’empereur a transféré sa capitale de Heijô-Kyô à Heian-Kyô en 794. Heian-Kyô c’est le Kyôto d’aujourd’hui,
et de même que Nara, c’est une ville qui s’étend comme un plateau de go. De cette époque-là jusqu’en
1192, cela s’appelle « époque de Heian ». Après cela aussi la capitale du Japon a été maintenue à Kyôto
jusqu’en 1869. Pour cette raison Kyôto a une histoire très longue et est devenue une ville admirable où les
traditions se perpétuent.
Du fait que Kyôto n’a pas été bombardée même pendant la seconde Guerre Mondiale, il y a aujourd’hui
encore comme autrefois, ici et là, en grand nombre, des temples et des sanctuaires, de vieilles demeures...
La ville est entourée de petites montagnes et dans ces petites montagnes se trouve des temples
enveloppés dans la verdure, ce qui fait que la ville a un charme, que n’a aucune autre, digne d’une noble
vieille dame. Malgré cela Kyôto est aussi une grande cité du 21ème siècle, à l’industrie prospère avec
actuellement une population d’environ 1 million et demi d’habitants.
17
ߥ ࠄ ߰ࠆ ߹ߜ ߚ߳ࠎࠁ߁ ߆ࠎߎ߁ߜ ߆ࠎߎ߁ߜ ࠅࠁ߁ ߆ߒ
3. ᄹ⦟ߪฎ↸ߢޔᄢᄌฬߥⷰశߢߔⷰޕశߦߥߞߚℂ↱ߪ ޔᤄ
ߺ߿ߎ ࠇ߈ߒߡ߈ ߖ߈ ߅߅ ߥ ࠄ ߖ߆
ߩ ㇺ ߛ߆ࠄޔᱧผ⊛ߥㆮ〔߇ᄙߎߣߢߔޔߡߒߘޕᄹ⦟ߦߪ⇇ߩ
ߜ߫ࠎ߅߅ ߽ߊߙ߁ ߚߡ߽ߩ ߥ߆ ߈ࠂߛ ߱ߟߙ߁
৻⇟ᄢ߈ᧁㅧߩᑪ‛߇ࠅߩߘޔਛߦᏂᄢߥ߇ࠆߣ߁ߎߣߢޔ
߆ࠎߎ߁߈߾ߊ ߅ߣߕ ߥ ࠄ ߒ߆ ߒ ߰ ࠎ ߈
ⷰ శ ቴ ߇ࠃߊ ⸰ ࠇ߹ߔޕᄹ⦟ߩ㣮߽ࠃߊ⍮ࠄࠇߡ߹ߔޕ㔓࿐᳇ߣߒߡޔ
߅ ߟ ߹ߜ
⪭ߜ⌕ߡࠆ↸ߢߔޕ
ߜࠀ߁ߏߊ ߃߈ࠂ߁ ߆ࠎ ߹ߜ ߌߒ߈ ߥ ࠄ ߆ߒ ߜࠀ߁ߏߊ
4. ਛ ࿖ ߩ ᓇ 㗀 ߇ᗵߓࠄࠇࠆߩߪߩ↸ޔᒻᑼߢߔޕᄹ⦟ߪ ᤄ ߩ ਛ ࿖ ߩ
ߺ߿ߎ ߏ߫ࠎ ߣ߁ߑߥࠎ߷ߊ ߭ࠈ ߈ࠀ߁ߢࠎ ߈ߚ
ㇺ ߩࠃ߁ߦ᧲ߦ߁ࠃߩ⋡ߩ⋚⎴ޔධർߦᐢ߇ߞߡ߹ߔߒ ޔች Ლ ߇ർߦ
߅
⟎߆ࠇߡࠆߩߢߔޕ
ߣ߁ߓ ߡࠎߩ߁ ߊߦ ߶ߣߌߐ߹ ߱ߞ߈ࠂ߁ ߜ߆ࠄ ߅ߐ ߅߽
5. ᒰᤨߩᄤ⊞߇࿖ࠍ ᭽ ߣ ᢎ ߩ ജ ߢᴦࠃ߁ߣᕁߞߡ߹ߒߚߩߢޔ
ߡࠄ ߚ ߦ߶ࠎ ߆ߒ ߤߊߣߊ ߒࠀ߁߈ࠂ߁
߅ኹࠍߚߊߐࠎᑪߡߡ߽ࠄ߹ߒߚޔ߽ߢޕᣣᧄߩ ᤄ ߆ࠄߩ⁛․ߩ ቬ ᢎ
ߒࠎߣ߁ ߓࠎߓ߾ ߅߅
ߢࠆߩߚ߽␠ޔᄙߩߢߔޕ
ߥ ࠄ ߱ߟ ߣ߁ߛߓ ߛ߱ߟ ࠆ ߒ߆
6. ᄹ⦟ߩฬ‛ߪ᧲ᄢኹߩᄢߣߜߎߜᱠߡࠆ㣮ߢߔޕ
ߥ߇ ߛ ߡࠎߩ߁ ߔ ߺ߿ߎ ߢࠎߣ߁ ߌߒࠂ߁ ߹ߜ
7. 㐳 㑆 ޔᄤ⊞ߩ߹ࠇߚ ㇺ ߢޔવ⛔ࠍ ⛮ ᛚ ߒߡࠆ↸ߢߔߒޔ
߰ ࠎ ߈ ߅ ߟ ߥࠎ ߣߒࠃ ߈ ߰ ߓ ࠎ
㔓࿐᳇߇ߣߡ߽⪭ߜ⌕ߡࠆߩߢޔߣߥߊ߅ᐕነࠅߩ⾆ᇚੱߩࠃ߁ߢߔޕ
18
5.
߭ࠈߒ߹ߌࠎ ߭ࠈߒ߹ߒ ߜࠀ߁ߏߊߜ߶߁
ᐢፉ⋵ߣᐢፉᏒ [ਛ࿖ᣇ]
ȗǧǟ dzȃț ǺȕǟȆǟ ǡ ǎ Ȇǩ ǺȕǟȆǟ
ᅹ Ƿସவ Ƕࡣߦ dz̪ țǯnjȆǡƳဋ ȆȔǧǶȊƲǛǶဘ ǯǡƳࡣߦ
dzǟdzȃț ǩȍǎǜǗǩȃǎ ǺȕǟȆǙț ǙțǩȏǎǟȏǞnjǩ ȈǓǟ ǺȕǟȆǙț dzǟ
ǷƲᚋସவ Ƕʵؒଦ dzNJȓࡣߦ ǶƲࡢ৯ؐؒ ǯǡƳ ୌ Ʋࡣߦ Ƿᚋ
ǔȗ NJ Ǖ ǔ ȗ ǻțǜ Ȑ
ΖǔƽݎᒆƾƲΖǔƽΠࣞƾǰՆǸȔǮnjȆǟǧƳ
ǣțǜǺȋǗǷǩǠȍǎǕȍǎǵț ȊǎȒǮȓȊǰ ǺȕǟȆ Dz ǭ
Ე Ი Მ Ნ ࡗƲ൰шᠰϕdzȐǫǮƽࡣߦƾǰԞ̃ǙȑȔȆǟǧƳ
ǺȕǟȆǟ ǟȏǎǖȏǎ ǣnjǺț ǛǎǖȏǎǣnjǺț ǟȍǎǣǕ ǩȍǎǜǗ ǟǛǗǩȃǎ njǩǸț
ࡣߦ ǷƲ և ಟ ᙢ՟ ɶ ࠞ ಟ ᙢ ՟ Ț ᨻ ᆩ ǡȓ ʵ ɶؒ״ଦ ǯʟေ Ƕ
ǩȍǎǡǎ ǰ ǟ ȉțǣǕ ȌǗ DzDzǺȋǗȐțǠȍǎnjǩ Ȁnjȃǎ ǠțǛǎ Ǻ ȋ Ǘ
ʵ ௭ ᣪ ǯ ǡ Ƴ ᩺ᆩ Ƿ ኟ Ლ Თ Ე ࡖଦ Ȭ ɬ ɠ ɷ ɇ ɪ Ʋ ˳Ԃ ǷᲔᲓᲓ
ȆțdzțnjǠȏǎ ǣǰDznjǓnj ȉț ǟ ǔ nj ǩ Dzǔ ȕǫȅț Ǔȗ
ʢ˳̊ʥǯǡƳ໓৬Ϸ෭dz᩺ǟǮnjȓǛǰǰƲᘨؒȚෟȔȓᲙவǶࠚǶǒ
ȇǢ ȇDZȒ Ȏǧ ǕǛǎ Ǘ Ȇǩ
ǓǚǯƲǰ ዷ ǔ ǓǯƲർǶǒǨȌǓDzƲǰǮȊஂ ȑǟȌǡnjဘ ǯǡƳ
ǟDznj NJǧȑ ǕțǨnjǮǕ ǙțǣǬ ǽȓ
Ϸ dzǷƲ ତ ǟnjᡣ̈႖ DzȶɦɂɓɲȯɒɪDzDZǶᛂ ǰǰȊdzƲԃ nj
ȔǕǟ Ȋ Ȇǩ ǟȉ ǒǒ ǧǮȊǶ ǝnjǙț ǺȕǟȆ Ǡȏǎ
െԐ Ț Ǭဘ ǯNJǫǧǛǰȚᅇ ǡ ڣǗǶཞ ǔϽ ǝȔȆǟǧƳƽࡣߦ صƾ
Ǻǰ ǚțǞnj ǮțǠǾǬ ǒ
ȊǥǶʟǬǯƲǛǛdzǷƲ࿁ؐƲǝȆǞȆDzᅇཞǔ፝ǓȔǮnjȆǡƳ
ȀnjȗǛǎǐț ǟDznj Ǜǎǐț
ƽ ࡖՌϬ؈ ƾ (Peace Memorial Park) Ȋ Ϸ dz NJ Ȓ Ȇ ǡ Ƴ Ǜ Ƕ Ϭ؈ dz Ƿ Ʋ
ǣțǕȍǎǺȋǗȐțǠȍǎǜ ǵț ǷǩǔǬ Ȉnj Ǔ ǒ ǚțǟǸǗǨț Ǔț ǟȒȏǎǓț
Ე Ნ Თ Ი ࡗᲛணᲙସdzᔂǰǝȔǧӤܲ༻ࢸdz᧘ǡȓនଘᬄǶȃǓdzƲ
ǒǒ Ǧǎ Ǻ DzǓ ǒǒ ȉ Ǩ ǚțǸǗ
ڣǗǶΰȌᄠDzDZǔNJȒȆǡƳʵǯȊڨǕǗǮႽᇓǬǶǔƽӤ༻Ɉɷɟƾǯ
Ȍ ǵ ǔǧ ǧǮȊǶ ǸǗ ǟ ț ǩ ǺȋǗȕǗǠȍǎ
ǡƳదǔɈɷɟبǶǛǶཞǷƲ༻ࣴؒǓȑȗǢǓ Ე Კ Დ ɠɷɇɪǶǰ
ǚțǟǸǗǨț DznjǾ ǓțǤț ǷǓnj ǔnjǙnj
ǛȕdzNJȒȆǟǧƳӤܲ༻ࢸǯϷᣦǷݐϨdzᄎڀǝȔȆǟǧǔƲࣆڠǨǙǷ
Ǖ ǣ Ǖ ǮǕ ǶǛ ǚțǸǗ Ȑ ǚțǸǗ
ڵ។ ႖ dz ȒƲӤ༻ ɈɷɟǰՆ ǸȔȓȐǎdzDzȒȆǟǧƳӤ༻ ɈɷɟǷ
ǣțǕȍǎǺȋǗǕȍǎǠȍǎȕǗ ǵț ǣǓnjnjǝț ǰǎȕǗ ǣțǥǎ ǓțǙnj ǣǓnjnjǝț
Ე Ნ Ნ Კ ࡗƲʭဠᣇဌdz႐ǝȔȆǟǧƳ˖dz᧘͔ǡȓʭဠᣇဌ
ǣǓnjǠȍǎ ǽǧ ǚțǸǗ
Ƿ ʭဠʵ dz Ვ Ǭ ǟ Ǔ Dz Ǘ Ʋ Ӥ༻ Ɉ ɷ ɟ Ƕ ȃ Ǔ dz Ƿ ȡ ȥ ȶ ɤ ɒ ɂ Ƀ
ǕȏǎǣnjǟȍǎȐǎǠȏ
ࢵ э ӹ ݨ৯ ǨǙǯǡƳ
ǟDznj ǡǛ ǷDz ȇȌǠȆ ȇȌǠȆ njǬǗǟȆ ǠțǠȋ
Ϸ Ǔȑ ޚǟᩉ ȔǧǰǛȕdzƲƽ ߦݡƾǔNJȒȆǡƳ ߦݡǶ Ӯ ߦ ᅘᅉ ǷƲ
ǟȍ ǒǒ ǧǮȊǶǤțǧnj ǎȇ ǓǛ ǟȍǎnj ǷnjǙnj ǎǬǗ
ஸ ǴȒǶ ڨǕDzཞϨ̭ ǔ෭ dz ȆȔƲԽ Ƕ߇ȚᏜ୮ dzƲǢǸǴǙǧ ፬
ǧȊ ǒǒǰȒnj ȇ ǟǒ ǰǕ ǎȇ ǎ
ǟǝȚ͠ǫǮnjȆǡƳǥǶڨᯙޯǷƲ๊ǩດǶƲȆȓǯ෭dz෫Ǔțǯnjȓ
ǽ ǟ ǖ ȇ ȗ Ǘ ǮǕ Ǔǒ ȗǧǟ ȇ Ȇnjǰǟ ǔțǧț ǒǒ
ȐǎDzʧऑᝆ ǯᮁज़ ႖ Dz Ț ᅹ ǧǩdzᚒ ǣǮǗȔȆǡƳ൫ࡗ Ʋϕହ dz ڣǗ
Ǻǰǻǰ ǷǬȊǎǯ ǒǰǢ
Ƕ˳Ƶǔ ф ᛗ dz ᛁ ȔȆǡƳ
ȃǓ dzȃț ǟ Ǖ dzȗ Ȑǎǡ ǧǶ ǟȍǫǙnjǐț ǽȓ
ǥǶ́ dzȊƲସவ Ƕ ܽ״Ƕࡲ Ƕܲ ǔ ǟȉȓƽ ጘ ࣆ ؈ ƾȌԃ ǗǓȑǶ
Ǯȑ ǟȏǎǓnj ǎǬǗ ǧǮȊǶ
ǒފDzDZƲ ኹ ˻ ǟǕȔDznjȃDZǧǗǝțǶ ፬ ǟnjཞǔNJȒȆǡƳ
19
ǺȕǟȆǟ ȆǬ ǟȏǎǓnj Ȇnjǰǟ ǜ ǔǬ
ࡣߦ Ƕǒᅞ ȒȚ ኹ ˻ ǟȆǟȏǎƳ൫ࡗ Ი ண dzƽǺȕǟȆɔɨɮɷɔȦ
ȇǫ Ǔ Ǔ ț ȊȐǒ ǒǒDZǒ
ȸɅȢɏɪƾǔᲖ ସ᧒ dzȗǧǫǮ ǝȔȆǡƳڨᢋ ȒǯǷǝȆǞȆDzɐɫ
Ǻȕ Ȍǧnj ǓǢǒǒ ǧ Dzȑ Ƿȓ ǷDz
ɷɈǔǗȒࡣǚȑȔƲԍǔଇڣǗᇓǩʳǻƲȆǧǶᒄǶɡɊɤɠɲɇȌ
ǓǞ ǬǗ ȕǗǔǬ
ȒǔNJǩǛǩdz̳ȑȔƲǰǮȊǕȔnjǯǡƳᲙணdzǷƽǰǎǓǝțƾǰnj
ȆǬ ǣnjǨnj ǒǛDz ǠțǠȋ ǩȍǎǟț
ǎǒᅞȒǔႳڨdz ᘤ ȗȔȆǡƳǥǟǮƽǐǻǡᅘᅉƾȚ ʵ ࣴ ǰǟǧƽǐǻ
ȆǬ DzǬȆǬ ȆǗNJ NJnjǢ DzǬ ȊȒ ȇȌǠȆ ȇDzǰ
ǡᅞ Ȓƾǔڝᅞ ȒǶࡍ ǙǶԙǰDzǫǮnjȆǡƳ ڝǶႳ dzǷƲ ߦݡȌ ี
ǷDzǻǧnjǓnj
DzDZǯᒄໜ̚ڨǔNJȒȆǡƳ
Ƿǩ ǔǬ Ȉnj Ǔ ȀnjȗǛǎǐț Ȁ nj ȗ ǕǵțǟǕǮț Ǻȑ Ȑȓ
Მ ண Კ ସ dz Ƿ ࡖՌϬ؈ ǯ ƽ ࡖՌ ᚻःࢢϳ ƾ ǔ Ǔ Ȕ Ȇ ǡ Ƴ ǥ Ƕ ڥƲ
ȀnjȗǛǎǐț Dzǔ ȊǰȌǡǓȗ ǰǎȕǎ Dzǔ ǒǛDz Ǻ ǒ
ࡖՌϬ؈ Țෟ Ȕȓϕ ࠚݎǯƽ ໝቀ ෟ ǟƾǔ ᘤ ȗȔȆǡƳǛȔǷໜ dzᡷ ȗȔ
Ǔȗ Dz ǧǡǎ ǖǣnjǟȋ nj Ȕ nj ǝnj Ǻǰǻǰ DzȆǐ Ǔ
Ǯࠚǯ˦ǗDzǫǧڣଇǶཪཟ᎘ǶǧȉǶঠᩙᅞǯƲǥǶ˳ƵǶԞљȚnjǧ
ǰǎȕǎ Ȁnjȗ Ǔȗ Dzǔ ǺȕǟȆǟ
ໝቀ dz ࡖՌ Ƕ ɠ ɂ Ⱥ ɷ ȷ Ț ǥ ǐ Ǯ Ʋ ࠚ dz ෟ ǟ Ȇ ǡ Ƴ ࡣߦ Ƿ
ǛǗǝnjȀnjȗǾțǓǰǟ Ȓǥǎ Ǜ ȆnjǰǟDzǬ ȀnjȗǔǗǟȍǎ
ƽᨦࡖՌଐҬᣪ ƾǶ࿄३ ȚǓǓǚƲܲ DZȊǧǩǷ൫ࡗ ڝdzࡖՌ݀ᎁ Ț
ǒǛDz
ᘤ njȆǡƳ
ǺȕǟȆǙț ǣǰDznjǓnj ȉț ǎȇ ǝǩ ȃǎǽ DzǓ Ȏǎȉnj
ࡣߦǷ໓৬Ϸ෭dz᩺ǟǮnjȓǧȉƲ෭Ƕ࡚ǔݲǯǡƳʵǯȊதԞDzǶ
Ǔnj ǟțǣț ǺȕǟȆǽǎ ǛǶ
ǔƽȪȬƾǰnjǎǯƲǰǮȊତᮚǯƲǰǮȊǒnjǟnjǶǯǡƳࡣߦǒۍ
߿ Ȏǎȉnj NJǕ ȇȌǠȆ
ȇ༂ǕȊதԞǯǡƳȆǧƲᅻǶȊȇǠǔǕȔnjDzߦݡǯǷƲǓȗnjnjƽȊȇ
ǟ
ǠȆțǠȍǎƾǔȐǗჼȑȔǮnjȆǡƳ
ǽȓ ȔǕǟ ǕțǨnjǮǕ ȆǩDz ǩȏǎȗ ǎǬǗ Ȇǩ ȗǧǟ ȃǛ
ԃnjെԐǰᡣ̈႖DzဘʳȇǶՌǶǰȔǧ ፬ ǟnjǛǶဘȚƲ ᅹ ǷᛦȒdz
ǒȊ
ऑǫǮnjȆǡƳ
߿ߔߥ߇ࠁ߁߆
᳗ఝ૫ࠃࠅ
TRADUCTION
J’habite dans la ville de Hiroshima au Japon. Je suis également née dans cette ville. La ville de Hiroshima est
le lieu où se trouve la préfecture du département de Hiroshima, situé dans la région du Chûgoku, dans
l’ouest du Japon. Autrefois, la partie occidentale du département de Hiroshima s’appelait « Aki » et la
partie orientale, « Bingo ».
Elle a été nommée « Hiroshima » en 1589 par MÔRI Terumoto. La ville de Hiroshima est le pivot principal
des régions du Chûgoku et de Shikoku, concentrant produits commerciaux et industriels. La superficie est
d’environ 741 km² et la population dépasse un million d’habitants. Du fait de son exposition sur la Mer
Intérieure et des six rivières qui traversent l’agglomération, l’eau et la verdure y sont abondantes, le climat
est doux et c’est une ville facile à vivre.
20
Dans la ville, en même temps que des constructions telles que des centres commerciaux modernes, des
bâtiments qui témoignent du passé riche et ancien de la ville ont été reconstruits. Le « Château de
Hiroshima » est l’un d’eux, et actuellement toutes sortes d’objets y sont exposés.
Le « Parc de la Paix » (Peace Memorial Park) se trouve également en centre ville. Dans ce parc, outre le
musée consacré à la bombe atomique larguée le 6 août 1945, se trouve de nombreuses statues et stèles.
Parmi ceux-ci ce qui domine, car de grande taille, c’est le « dôme atomique ». Ce bâtiment dont le toit est
en forme de dôme se trouvait à à peine 160 m du centre de l’explosion. L’intérieur a été totalement détruit
par la bombe atomique, seul l’extérieur est demeuré par miracle, et petit à petit on l’a appelé « dôme
atomique ». Le « dôme atomique » a été enregistré au patrimoine mondial de l’humanité en 1996. Il n’y a
au monde que deux lieux concernant la seconde Guerre Mondiale enregistrés au patrimoine mondial de
l’humanité : à part le dôme atomique, il n’y a que le camp de concentration d’Auschwitz.
Un peu à l’écart de la ville se trouve « Miyajima ». Le sanctuaire de Itsukushima à Miyajima détient une
beauté époustouflante avec la totalité de ses grands bâtiments peints en rouge vif, entourés par la mer et
les montagnes avoisinantes en arrière-plan. Son grand torii nous montre un visage étrange et plein de
charme, semblant flotter sur la mer à marée haute. Tous les ans, pour le Nouvel An beaucoup de personnes
y viennent pour la première visite de l’année au sanctuaire.
Outre cela, il y a de beaux bâtiments en nombre tel qu’on ne peut tous les présenter, comme le « Jardin
miniature » où on peut apprécier les aspects du jardin aux quatre saisons, ou encore des temples datant
des temps anciens.
Je vais vous présenter les fêtes de Hiroshima. Chaque année en mai, se déroule sur 3 jours le « festival des
fleurs de Hiroshima ». Toutes sortes de parades se déploient sur les grandes avenues, de nombreux chars
font la queue, de plus ici et là des monuments en fleurs du printemps ou des décorations sont édifiés, et
c’est très joli. En juin, la fête nommée « Tôkasan » se déroule de façon grandiose. Et puis, la « fête d’Ebisu »
autour du sanctuaire d’Ebisu donne le signal du lever de rideau des fêtes estivales. Au plein cœur de l’été, il
y a un festival de feux d’artifice à Miyajima et dans le port.
Le 6 août débute la « cérémonie commémorative de la Paix » dans le Parc de la Paix. Cette nuit-là, se
déroule le « lâcher des lampions sur l’eau » de la rivière Motoyasukawa qui traverse le Parc. C’est une
cérémonie d’apaisement pour les nombreuses victimes décédées dans la rivière alors qu’elles étaient
encerclées par le feu, et on fait glisser sur la rivière des lampions sur lesquels on a écrit le nom de ces gens
en y joignant un message de paix. La ville de Hiroshima porte haut l’idéal d’une « ville internationale de
culture de la paix », et tous les ans en été, les enfants y font l’apprentissage de la paix.
Comme le département de Hiroshima donne sur la Mer Intérieure, les fruits de mer y sont abondants.
Parmi eux, ce sont les huîtres qui sont célèbres ; elles sont très fraîches et tout à fait succulentes. Le
« okonomiyaki » de Hiroshima également est fameux. A Miyajima où les érables sont magnifiques à
l’automne, les mignons gâteaux en feuille d’érable, « mommijimanjû », sont bien connus.
Cette belle ville qui trouve l’harmonie entre histoire ancienne et quartiers modernes est ma fierté.
21
Réponses-types à quelques questions
߭ࠈߒ߹ߒ ߓࠀ߁ࠈߊ ߖ ߈ ߅ ߹ߜ ߍࠎߑ ߜࠀ߁ߏߊ
1 ᐢፉᏒ ߪ 㧝 㧢 ♿ ߩ ⚳ ࠊ ࠅ ߏ ࠈ ߆ ࠄ ࠆ ↸ ߢ ߔ ޕ ޔਛ ࿖
ߒߎߊߜ߶߁ ߜࠀ߁ߔ߁ߣߒ ߓࠎߎ߁ ߭ ߾ ߊ ߹ࠎߦࠎ ߒࠂ߁߉ࠂ߁ ߎ߁߉ࠂ߁
྾࿖ᣇ ߩਛᨔㇺᏒ ߢߔੱޕญ ߇㧝㧜㧜 ਁੱ ࠍߎ߃ߡ ޔ ᬺ ߽ Ꮏ ᬺ ߽ߐ
߆ࠎߢߔޕ
߭ࠈߒ߹ ߒ ߳ࠊߎ߁߃ࠎ ߍࠎ߫ߊ
6 ᐢፉߢࠃߊ⍮ࠄࠇߡࠆ߽ߩߪޟᐔߣޠේ࠼ࡓߢߔޕ
߭ࠈߒ߹ ߖࠎ߈ࠀ߁߭߾ߊࠃࠎߓࠀ߁ߏ ߨࠎ ߪߜ ߇ߟ ߆ ߖࠃ߁ ߒ
7 ᐢፉ ߪ 㧝 㧥 㧠 㧡 ᐕ 㧤 㧢 ᣣ ߦᵗ ߢ߽⍮ ࠄࠇࠆࠃ߁ߦߥࠅ߹ߒߚޕ
߭ ߖ߆ ߍࠎߒ߫ߊߛࠎ ߋࠎ ߅
ߘࠇߪߩߘޔᣣߦ⇇ߢߪߓߡߩේሶᒢࠍࠕࡔࠞァ߇⪭ߣߒߚ߆ࠄߢ
߹ߜ ߆ࠎߗࠎ ߪ߆ ߖ߆ ߜࠀ߁߽ߊ ߟ
ߔ߇↸ޕቢోߦ⎕უߐࠇߡޔ⇇ߩ ᵈ ⋡ ࠍ㓸߹ߒߚޕ
22
6.
߈ࠀ߁ߒࠀ߁ ߭ ߊߦ ߇ࠄ߱ࠎ߆ ߹ߤߋߜ
Ꮊ :ޟἫߩ࿖ߣޠᄖ᧪ᢥൻߩ⓹ญ
Ǖȍǎǟȍǎ ǓǞț ǒǒ ǣnjDzț dz ȃ ț Ǜ ȒȍǎǕȍǎǛ Ȑ ǒǒ ǽǧ
ˊ ࠛ dzǷໜ߇ ǔ ڣnjƳǥȔǷᚋӋ ସவ ࢯ ǰ ࿅ ࿂ ࢯ ǰՆ ǸȔȓ ڨǕDz˙
ǩǙnj Dzǔ Ǖǧ ǗǠȍǎ NJ ǥ ǎțǤț ǕȒǟȆ
ǬǶؒࣆǶෟȔǔǾǬǓȓǰǛȕǨǓȑǨƳҭǓȑˊᤦƲ᧺ᖏƲᩏ̄ƲᩥߦƲ
ǝǗȑǠȆ ǟ ǓǞț Dzȑ ǺǤț ǝ ǔ Ǚț
శ ߦ DzDZƲȐǗჼȑȔǧໜ߇ǔȹɨɂǰʳțǯnjȓƳᏏљ (njȆǶ̫ណƲ
DzǔǝǕǙț Ǻ ǜ ǗȆȊǰǙț Ǻ Ǘdz
ᧇ߬)ƲᏏࣞ (njȆǶ༗வ)ǔǓǬǮƽໜǶƾǰnjȗȔǮnjǧǶȊȊǫǰ
ȊǨƳ
ǓǞț ǒțǣț ǧnjǣǬ ǓțǛǎǟǚț
ໜ߇dzǷะභǔǬǕȊǶǯNJȒƲڨмDzᚢϛន๏ǰDzǫǮnjȓƳǟǓǟƲ
ǽțǓ ǒǒ Ǻǔnj Ǔ ǜ ǟ Ȇ ǟ ǚțǞnj ǝǗȑǠȆ ǓǞțǸnj DzȌ
זໜ dzȐȓ ڨǕDzᙅ ݣȊNJȒƲᰭϠߦ DzDZǯǷ࿁ؐ Ȋ శ ߦ Ƕໜ߇ໞ dzॎ
nj ǓǞț Ǔǧ
ȆǝȔǮnjȓƳဋǕǧໜ߇ǰǶǬǕNJnjଦǷDzǓDzǓȈǢǓǟnjƳ
NJ ǥ ǝ ț dzȃț ǨnjǺȏǎǮǕ ǓǫǓǞț ǣǓnjǝnjǨnj Ǖ Ȅ
᧺ᖏ߇ Ƿସவ Ƕ ̈ ᘰ ႖ Dzොໜ߇ ǯNJȒƲȆǧƲʭဠ ڨᚓ ǶȪɪɆɨ
DzǓ Ǡȍǎ Ȇțdzț ǡ ǡnjǯț Ǻȕ
ȚȊǬƳȪɪɆɨǶʵ dzǷ 1 0 ʢ˳ ǘȑnjǔ̪ȇƲဒ Ȋࡣ ǔǫǮnjȓƳɬ
ǓǛǎ nj
ɷɖȥȦɷǯໜԂǶǡǘǥǸȆǯᘤǗǛǰǔǯǕȓƳ
Ǖȍǎǟȍǎ ǩ Ȓ Ǯ Ǖ nj ǩ ǔnjȑnjǾțǓ ȆDZǘǩ ȔǕǟǮǕ ǒǒ ȌǗ
ˊ ࠛ ǷǥǶؒ࿄႖̨፝ǓȑƲڠଐҬǶᆿԂǰǟǮƲെԐ႖dzڨǕDz࣑
ȗȒ Ƿ ǩȍǎǜǗ ǾțǓ ǝnjǟȏ Ǖȍǎǟȍǎ Ƿnj
Ѩ Ț௩ ǧǟǮǕǧƳ ʵ ȌɧɷɬɂɐǶଐҬ ǷȆǢф dz ˊ ࠛ dzϧ ȒƲ
ǤțǛǗ Ǭǧ
ǥȔǓȑϨdz̜ȗǫǧƳ
ǛǨnj ǾǫǕȏǎ Ǭǧ Ǚțǰǎǟ ǙțǢnjǟ Ǖȍǎǟȍǎ
ԃ̈ dzǷ ˾ ǔ̜ ǐȑȔƲᢹն̾ ǰᢹ̾ ȊƲ ˊ ࠛ ǓȑnjǗǬǓǶɪ
ǷǙț ǩȍǎǜǗ ǔǗȊț ǾțǓ ȆDz
ɷɇǯෞᢹǝȔǮƲ ʵ ǶǡǡțǨ݀։ȌଐҬȚ݀țǨƳ
Ǡț Ǖ Ǖȍǎǟȍǎ ȈȕȆǩ Ǡ Ǩ nj ǒ
ɧɷɬɂɐ˳ǔǷǠȉǮȌǫǮǧǶȊƲ ˊ ࠛ ǨǫǧƳݞဘ̈Ƕኼȗ
ǧǵǔǟȆ Ǯǫȅǎ Ǭǧ Ǔ ǜ ǟ Ȇ Ǖ
Ȓdzᆙܲߦdz᥄ᄍǔ̜ȗȒƲɔɨɲȶȸȲᲠȵɒȧɪǷᰭϠߦdzǮȬɩȸ
Ǖȏǎ Ǭǧ ǐ DZ ǠǨnj ǝǛǗ NJnjǨ DzǔǝǕ Ǻǰ Ȅǎ ǐǕǛǎ
ɇ Ț̜ ǐǧƳඎ৬ ̈ Ƕᦏ Ƕ ᧒ ȊƲᧇ߬ ǔǧǨʟ ǬǶឍ ୋี ǰǟǮ
ǔnjǛǗ ǚțǓțǘǩ
ڠȀǶྨ᧘ԂǰDzǫǮnjǧƳ
ȔǕǟ Ǖȍǎǟȍǎ ǓǗǩ ǔnjȑnjǾțǓ ǟǣǕ
ǛǎǟǧെԐȚȊǬ ˊ ࠛ dzǷƲԘؒdzڠଐҬdzȎǓȒǶNJȓԐ។ǔNJ
Ǖȍǎǟȍǎ ȇȒȏǗ
ǫǮƲǥȔǔ ˊ ࠛ ǶᮁѷǶǺǰǬdzDzǫǮnjȓƳ
ߐ߭ߒࠎ߱ࠎߒ߾ ߐ߭ ߦ߶ࠎ ߜ ࠅ
ᦺᣣᣂ⡞␠ᦺᣣࠫࡘ࠾ࠕࡉ࠶ࠢޡᣣᧄߩℂࠅࠃޢ
TRADUCTION
A Kyûshû, les volcans sont nombreux. C’est parce que c’est le lieu où les cours de deux grandes structures
géologiques, appelées plaque tectonique du sud-ouest du Japon et plaque tectonique des Ryûkyû se
heurtent. Des volcans bien connus s’alignent en rangs d’oignons, comme, à partir du nord le Kujû, le mont
23
Aso, le Unzen, le Kirishima ou le Sakurajima. Il est normal aussi que, autrefois, les provinces de Hizen
(départements de Saga et de Nagasaki d’aujourd’hui) et Higo (actuel département de Kumamoto) aient été
appelées « Pays du feu » .
Les sources chaudes vont de pair avec les volcans et sont une ressource touristique importante. Mais il y a
aussi des dégâts causés par les éruptions et la ville de Kagoshima, par exemple, est mise à mal par les
cendres volcaniques, même de nos jours. Il est plutôt difficile de cohabiter avec un volcan vivant.
Le Mont Aso est un volcan actif représentatif du Japon, il a en outre la plus vaste caldeira du monde. Dans
la caldeira habitent environ 100 000 personnes et des rizières inondées s’y déploient. On peut aller
jusqu’aux proches abords du cratère en téléphérique.
Kyûshû, de par sa position géographique, a joué un grand rôle dans l’histoire en tant que porte d’entrée des
cultures étrangères. Les cultures chinoises, européennes etc., ont d’abord pénétré à Kyûshû, puis se sont
transmises à l’ensemble du pays.
Dans les temps anciens, le bouddhisme a été transmis, les émissaires en Chine ont été envoyés en mission
par plusieurs routes et ont étudié les sciences évoluées de la Chine ainsi que sa culture.
Quand les Européens ont débarqué, c’était aussi à Kyûshû. A la fin de l’époque de Muromachi, les fusils ont
été transmis dans l’île de Tanegashima, puis François-Xavier est arrivé à Kagoshima et a enseigné le
christianisme. Même pendant la période de fermeture du pays à l’époque Edo, Nagasaki en tant que seul et
unique port de commerce, était la porte vers l’étranger.
Avec ce passé historique, sur Kyûshû il y a dans chaque lieu des vestiges historiques en rapport avec les
cultures étrangères, et c’est bien là l’un des charmes de l’île.
24
ߺ ߰ࠎ߆
ࠕࡈࠞ߹ߢⴕߞߡྃޔࠅߚߒࠍࠔࡈࠨߦߚࠆࠍࡦࠝࠗޔἫߒߘ߁
߆ߑࠎ ߺ
ߥἫጊࠍߚ߇ࠆߩߢߔޕ
߈ࠀ߁ߒࠀ߁ ߱ࠎ߆ ߆ߒ ߜࠀ߁ߏߊ ߜࠂ߁ߖࠎ
7 Ꮊ ߩᢥൻߪߣߡ߽߅߽ߒࠈߢߔ ߪࠇߘޕᤄ ߆ࠄ ޔਛ ࿖ ߿ ᦺ 㞲 ߆
߃߈ࠂ߁ ߈ࠀ߁ߒࠀ߁ ߪ ߗࠎߎߊ ߟߚ ߎ
ࠄߩ ᓇ 㗀 ߇ Ꮊ ߦߞߡో࿖ߦવࠊߞߚߩߢߔ߁ࠃߩߎߪࠅߊߠ☨߅ޕ
ߦ߶ࠎ ߜࠀ߁ߏߊ ߃߈ࠂ߁ ߹
ߦᣣᧄߦߟࠊߞߚߩߢߔ ߩߎޕਛ ࿖ ߆ࠄߩ ᓇ 㗀 ߩߒࠆߒߣߒߡߩޔ
߈ࠀ߁ߒࠀ߁ ߜࠀ߁ߏߊ߰߁ ߚߡ߽ߩ ߜࠀ߁ߏߊ߰߁ ࠅࠂ߁ࠅ ߩߎ
Ꮊ ߦߪਛ ࿖ 㘑 ߩᑪ‛߿ਛ ࿖ 㘑 ߩ߅ᢱℂ߇ᱷߞߡ߹ߔޔߚ߹ޕ㧝㧢
ߖ߈ ߅ ߈ࠀ߁ߒࠀ߁ ߱ࠎ߆ ߹ߤߋߜ
♿ߩ⚳ࠊࠅߏࠈ߆ࠄ Ꮊ ߪ࡛ࡠ࠶ࡄߩᢥൻߩ⓹ญߦߥࠅ߹ߒߚ߆ߛޕ
߈ࠀ߁ߒࠀ߁ ߱ࠎ߆ ߪ ߈ࠂ߁
ࠄ ޔᎺ ߦߪࡐ࡞࠻ࠟ࡞ߩᢥൻ߇ࠅ߹ߒߚ ࠻ࠬࠠޕᢎ ߪࡐ࡞࠻ࠟ࡞
ߓࠎ ߟߚ ߈ࠀ߁ߒࠀ߁ ߅߅ ߈ࠂ߁߆
ੱ߆ࠄવ߃ࠄࠇߚߩߢ ޔᎺ ߦߪᄙߊߩ ᢎ ળ ߇ࠅ߹ߔ࡞ࡐޔߡߒߘޕ
ߓࠎ ߣ ߓࠎ ߹ߣߒߦ߶ࠎ ߏ ߶ࠎ
࠻ࠟ࡞ੱߩᓟߪࠝࡦ࠳ੱ߇Ფᐕᣣᧄߦⴕߊࠃ߁ߦߥߞߡᧄߩ⺆࠳ࡦࠝޔ
ߟ߁ ߖࠃ߁ ߱ࠎ߆ ߉ߓࠀߟ ߦ߶ࠎ
ߥߤࠍㅢߓߡᵗߩᢥൻߣᛛⴚࠍᣣᧄߦવ߃߹ߒߚޕ
25
7.
ߡࠎߐ ߪߊ߱ߟ߆ࠎ
ᄤἴߩඳ‛㙚
Ǯțǝnj ǟǤțǓnj DzǓ ǝnjǔnj ǷǗǾǬǓț
کǰnjǎǶǷƲᐻ༁ဠǶʵǯǒǛȓݣǶǛǰǯǡƳӍཞᬄǷƲnjȕnj
NJǬ ǧǮȊǶ Ǯțǝnj ǷǗǾǬǓț dzȃț
ȕDzȊǶȚᨻȉǧཞǯǡƳƽکǶӍཞᬄƾǰnjǎǶǷସவǶǛǰǯǡƳ
dzȃț Ǯțǝnj
ǬȆȒƲସவdzǷDZțDzکȊNJȓǶǯǡƳ
ǧnjǽǎ ǒǒNJȉ ǬDzȇ ǧǓDzȇ Ǡ ǟț
ɩȸɇɶȡɂɖǟǮȇȓǰƲԍ ȊƲڨᩋ ȊƲීෂ Ȍ᭜ෂ ȊƲؒ ᩗ ȊƲ
Ǡ ȗ ǓǞț ǽțǓ
ؒѨȔȊƲໜ߇ǶזໜȊNJȒȆǡƳ
ǧnjǽǎ DzǬ dzȃț ǒDz
ԍǷڝdzସவȚǒǥnjȆǡƳǧDZȓȲɷȸǷnjǬȊǨnjǧnjԝǠǯǡƳ
ȇDzȇ ǧnjȀnjȐǎ Ƿǫǣnj ȃǗǣnj ȃǎǛǎ ǡǡ ǒǕ Dzȗ Ǖȍǎǟȍǎ
Ӌ ࡖڪ dzႏဋ ǟǮƲҭᚋ ǶଦԢ Ȁᢗ ȇȆǡƳǥǟǮƲජ ጊ Ǔ ˊ ࠛ ǶNJ
Ǭ ǛțDZ ȃǗǰǎ ȃǎǛǎ ǡǡ ǧnjǽǎ ǰǕ Ƿǚ ǓǤ ǽ
ǧȒdzზǗǰƲ˺ǷҭǶଦԢdzᢗȇȆǡƳԍǶǷຫǟnjǔԯǕƲ
ǬȐ NJȉ ǒǒNJȉ ǽ ǛǎǢnj ǒ ǒǕDzȗ
ࢵ njᩋ ǔǽȒȆǡƳڨᩋ ǔᨀ ǫǮ ǔៀ ǛȓǛǰǔNJȒȆǡƳජጊ Ǔȑ
ǰǎǕȏǎ ǧnjȀnjȐǎ ǔȗ Ǖ ǸNJnj ǥțǔnj
˭ ȆǯǶࡖڪ Ζ dzȐǗȌǫǮ ȆǡƳْԙ dzȐǫǮǷƲઞ ݣǔǰǮȊ
ǒǒ Ǻǰ ǟ
ڨǕǗǮƲ˳ǔǴǛǰȊNJȒȆǡƳ
ǣțǕȍǎǺȋǗǜǠȍǎǕȍǎ ǵț Ǘ ǔǬ dzǠȍǎǜ dzǩ Ȑȓ dzǠȍǎȕǗ dzǩ Dz ǜ Ȍ ǩ ȃ ǎ
Ე Ნ Ი Ნ ࡗᲜண Ვ Ი ସǶڥǓȑ Ვ Კ ସdzǓǙǮԞԃؒଦ Țǒ
njǣȗțǧnjǽǎ ǰǕ ȐțǣțȕǫǼȋǗ dzț ǟǟȋ ǯ ǒǒ ǧǮȊǶ
ǥǫǧ̔ҕ่ԍ Ƕ dzǷƲ Თ Კ Დ Დ ˳ Ƕ᎘ ǔе ǮƲ ڣǗǶཞ ǔǛȗ
ȔȆǟǧƳ
ǧnjǽǎ ǐnjǕȏǎ ǧǓDzȇ dzȃț Ǔnjǔț ǬDzȇ ǧǓDzȇ
ԍ Ƕ ࣎ ᪪ ǯƲ᭜ෂ ǔସவ Ƕ෭ߗ ȚǒǥǎǛǰȊNJȒȆǡƳීෂ ǰ᭜ෂ
ǒǒ Dzȇ ǧǓDzȇ ǧnjǽǎ ǰǕ ǬDzȇ Ǡǟț ǰǕ
ǰnjǎǶǷǰǮȊڨǕnjෂǶǛǰǯƲ᭜ෂǷԍǶdzƲීෂǷؒᩗǶdz
Ƿǫǣnj ǸNJnj ǧǓ ǡǎ Dzȇ ȒǗǩ DznjǾ Ƿǚ
ႏဋ ǟȆǡƳْԙ dzȐǫǮǷ᭜ ǝଇ ɠɷɇɪǶෂ ǔᨕؒ ǶϷᣦ Ȇǯຫ ǟnj
njǕǒ Ǻǔnj NJǧ Ǔnjǡnj ǟǒȇǢ Ǖ
ҕ njǯǒǟȐǣǮƲǺDZnjᙅ ݣȚʨ ǐȆǡƳȆǧƲ෭ Ƿ٦ ǨǓȑƲல
ǷǧǙ
Ȍ ဣ DzDZǔnjǫǥǎnjǧȈǶǯǡƳ
dzȃț Ǡǟț ǒ ǩnj Ǡǟț njǩǵț DzțǠȍǫǓnj
ସவ ǯǷؒᩗ ǔǧǗǝțៀ ǛȒȆǡƳ ޙǝnjؒᩗ Ƿʟࡗ dz ̮ Ҿ ȊǒǛ
ǰǕDZǕǒǒ Ǡǟț ǣțǕȍǎǺȋǗdzǠȍǎǝț ǵț ǰǎǕȏǎ ǒǒ
ȒȆǡƳǥǟǮƵ ڨǕnjؒᩗ ǔNJȒȆǡƳ Ე Ნ Ვ Ზ ࡗ dz ˭ ǔڨ
Ǡǟț Ǻȓ Ƿț ǟǧǗ ǠǓț Ǔǝ
ǕDzؒᩗ dzǒǥȗȔƲǩȏǎDZ ǜ Ƕ૭ Țǡȓ᧒ ǰᤦ DzǫǧǧȉƲ
ǒ ǒ Ǔ Ǡ Ȇǩ ǨnjǾǾț ǷǓnj ǟǟȋ ǯ
ڨໜ˘dzDzǫǮƲဘǶڨᣦлǔᄎڀǝȔȆǟǧƳ᎘ȊǧǗǝțеȆǟǧƳ
ǣțǕȍǎǺȋǗǕȍǎǠȍǎǜǵțnjǩ ǔǬǠȍǎǟǩ dzǩ Ǜǎȁǩȃǎ ǨnjǠǟț
ȆǧƲ Ე Ნ Ნ Ი ࡗᲔண Ე Ლ ସdzᅘ৬ؒଦǔؒڨᩗdzǒǥȗȔȆǟǧƳ
ǟǟȋ ǜǣțǕȍǎǺȋǗdz dzț dzț ǝțǠȍǎȐț ȆțdzțnjǠȏǎ ǒǒ Ǻǔnj ǯ
᎘ ǔ Ი Ნ Დ Ვ ˳ ƲǙǔ˳ ǔ Ზ Თ ʢ˳̊ʥ ǰnjǎ ڨǕDzᙅ ݣǔе Ȇǟ
ǩǓ NJȗǠǟȆ ǒǒ Ǡ ȗ
ǧƳᡣǗǶซ៙ߦdzǷڨǕDzؒѨȔǔǯǕȆǟǧƳ
dzȃț ǧnjȀnjȐǎ Ȉ ǎǜ ǧnjȀnjȐǎ Ǔnj
ସவǷࡖڪǓȑȡȷȡdzԢǓǫǮҍǗࡖڪɖɫɷɇƲɔȢɩɓɲ෭ɖ
Ǖǧ ǧnjȀnjȐǎ Ȉ ǎǜ
ɫɷɇƲҭȡɠɩȪɖɫɷɇǰƲȡȷȡǓȑࡖڪdzԢǓǫǮҍǗɥɷɨȶ
26
ǝǓnjȉ
ȡɖɫɷɇǰǶٮႽdzNJȒȆǡƳɖɫɷɇǔǢȔǧȒƲǾǬǓǫǧȒǡȓǰƲ
Ǡǟț ǒ
ǡǘdzؒᩗǔៀǕȆǡƳ
ǒDz ȒȎǎ dzȃț ǓǞț dzȃțǤțǛǗ ǓǫǓǞț
ȆǧƲԝǠ࿄ဓǯƲସவdzǷໜ߇ǔǧǗǝțNJȒȆǡƳସவϨdzොໜ߇
ǷǩǠȍǎȕǗ dzȃț njǩǸțȎǎȉnj ǓǞț ǧǓ ǤțǛǗnjǩ
Ƿ Მ Კ Ȋ NJ Ȓ Ȇ ǡ Ƴ ସவ Ƕ ʟေதԞ Dz ໜ߇ Ƿ Ʋ ᭜ ǝ Ϩʟ Ʋ
ǝțǤțDzDzǺȋǗDzDzǠȍǎȕǗ ǽ Ǡ ǝ ț ǝnjǜ ǽțǓ ǣțDzDzǺȋǗDzDz ǵț
Ზ Ლ Ლ Კ ɠɷɇɪǶ ߇ڍݲǯǡƳǥǶࣞ Ƕזໜ Ƿ Ე Ლ Დ Ლ ࡗ ǯ
ǽțǓ ǓǶǎǣnj ǧǓ Ȇnjǰǟ dzȃț
ǟǧǔƲǛȔǓȑȊȆǧזໜǡȓԌᏬखǔ᭜njǶǯǡƳ൫ࡗƲସவǶDZǛǓ
ǓǞț ǽțǓ Ǖȍǎǟȍǎ ȇDzȇ ǝǗȑǠȆ Ǖȍǎǟȍǎ Ȇ DzǓ NJ ǥ ǝ ț
ǯໜ߇ǔזໜǟȆǡƳ ˊ ࠛ Ƕ Ӌ dzNJȓ శ ߦ Ʋ ˊ ࠛ ǶțʵǶ᧺ᖏ߇Ʋ
ǰǎǕȏǎ ǒǕ ȃǎ ȇǷȑȌȆ ǓǫǹǬ
˭ ǶජǶଦdzNJȓʤӤ߇DzDZǔƲǰǮȊොႏǯǡƳ
dzȃțǠț ǒǒ Ǯțǝnj ǙnjǙț dzțǚț
ସவ˳ǷƲǛǶȐǎDzڣǗǶکȚዂᬹǡȓǛǰdzȐǫǮƲ˳᧒ǔǬǗǫ
njǫǟȍț ǷǓnj njǟǕ
ǧȊǶǔ ʟ ც ǶǎǩdzᄎڀǝȔȓǓȊǟȔDznjǰnjǎǛǰȚnjǬȊॹ ǟ
Ǯțǝnj dzȃț ǟǥǎ ǐnjǕȏǎ NJǧ nj
ǮnjȆǡƳک ǷǛǶȐǎdzସவ Ƕऑ३ dz ࣎ ᪪ Țʨ ǐǮnjȓǰᚰ ǐȓǯǟ
ȏǎƳ
TRADUCTION
Une catastrophe naturelle, c’est une calamité qui se produit dans le cadre du monde naturel. Un musée,
c’est un bâtiment où on trouve toutes de sortes de choses. Le « musée des catastrophes naturelles » c’est
le Japon. C'est-à-dire qu’on y trouve toutes les catégories de catastrophes naturelles.
Si on essaie d’en faire la liste, il y a et les typhons, et les pluies diluviennes, et les tsunami et autres vagues
géantes, et les tremblements de terre et les fissures dans le sol et les éruptions volcaniques.
Les typhons assaillent le Japon en été. Le cheminement qu’ils suivent est à peu près toujours le même. Ils
prennent naissance dans le Pacifique sud et progressent en direction du nord-ouest. Ensuite, quand ils
arrivent dans les parages d’Okinawa ou de Kyûshû, ils avancent alors vers le nord-est cette fois-ci. Lors d’un
typhon, un vent violent souffle, une pluie forte tombe. Il arrive que ce soient des pluies diluviennes et que
des inondations se produisent. Ils arrivent souvent sur la façade Pacifique, d’Okinawa à Tôkyô. Suivant les
cas, il arrive que les dégâts soient très importants et que des gens meurent.
Lors du typhon de la Baie d’Ise, qui a assailli la région de Nagoya dans la nuit du 25 au 26 septembre 1959, il
ya eu 4600 morts et de nombreux bâtiments ont été détruits.
Sous l’effet du typhon, il arrive également que des vagues géantes frappent les côtes japonaises. Les
tsunami et les vagues géantes sont de très grosses vagues, qui surviennent lors des typhons pour les vagues
géantes et lors des tremblements de terre pour les tsunami. Suivant les cas, une vague de plusieurs mètres
de haut s’enfonce à l’intérieur des terres dans un élan violent, et elle inflige des dommages terribles. En
outre, comme l’eau de mer est une eau salée, les arbres et les champs en patissent encore plus.
Au Japon se produisent beaucoup de séismes. Il y a plusieurs dizaines de petits tremblements de terre par
an. Et puis, de temps en temps il y a un gros séisme. En 1923 Tôkyô a été assailli par un violent
tremblement de terre, et comme cela s’est trouvé juste au moment où on préparait le déjeuner, un
énorme incendie s’est déclaré et une grande partie de la ville a été détruite. Il y a eu aussi beaucoup de
27
morts. En outre, le 17 janvier 1995, la région de Kôbe a été frappée par un énorme séisme. Des dégâts
importants se sont produits, avec 5902 morts et plus de 340 000 blessés. Dans l’île d’Awaji toute proche,
une grande fissure s’est produite dans le sol.
Le Japon se situe à la frontière entre la plaque Pacifique qui bouge du Pacifique en direction de l’Asie, la
plaque de la Mer des Philippines, la plaque nord-américaine et la plaque eurasiatique qui bouge de l’Asie
vers le Pacifique. Lorsque les plaques glissent ou se heurtent, tout de suite un tremblement de terre se
produit.
Par ailleurs, pour la même raison, il y a beaucoup de volcans au Japon. Dans l’ensemble du Japon, il y a 86
volcans actifs ! Le volcan le plus célèbre du Japon, c’est le Mont Fuji, plus haut sommet du pays avec 3776
m d’altitude. Sa dernière éruption a eu lieu en 1707, mais il y a de fortes possibilités qu’il explose encore à
l’avenir. Tous les ans quelque part au Japon, un volcan entre en éruption. Le Sakurajima situé au sud de
Kyûshû, le Mont Aso au beau milieu de Kyûshû, le Miharayama qui se trouve au large de Tôkyô, sont très
actifs.
Les Japonais, du fait qu’ils vivent ainsi de nombreuses calamités naturelles, ont toujours à l’esprit que ce
que l’homme a construit peut être détruit en l’espace d’un instant. On peut ainsi dire que les catastrophes
naturelles exercent une influence sur la pensée japonaise.
28
ࠃࠊ ߟߊ ߃ ߃ ߚ ߣ ߜ ߶߁ ߛߓ
߽ߩ߇ߣߡ߽ᒙߩߢޔㅧߞߚኅࠃࠅኅ߇ᑪߡࠄࠇߚߩᣇ߇ᄢߢߔޕ
ߦࠎߍࠎ ߆ࠎߚࠎ ߒ ߛߓ ߹ࠊ ߒߗࠎ
ੱ㑆߇◲නߦᱫߧߩߢޔᄢߥߩߪߘߩࠅߩ⥄ὼߢߔޕ
ߐ߇ ߚ ߦࠎߍࠎ ߚߐߊ ߆ࠎ߇ ߊࠎࠇࠎ
8 ἴኂߦኻߒߡੱޔ㑆ߪኻ╷ࠍ ⠨ ߃ߡ߹ߔߒࠍ✵⸠ߥࠈࠈޔߕ߹ޕ
߇ߞߎ߁ ߓߒࠎ ߚ߰߁
߹ߔޕቇᩞߢ߽㔡߇ߞߚߣ߈߿ޔบ㘑߇ߞߚߣ߈ߦߤ߁ߔࠇ߫߆
ߥࠄ ߭ߥࠎߊࠎࠇࠎ ߚߡ߽ߩ ߚ
ࠍ⠌߹ߔߡߒߘޕㆱ㔍⸠✵ࠍߒ߹ߔޔߚ߹ޕᑪ‛ࠍᑪߡࠆߣ߈ߦࠈࠈ
߆ࠎ߇ ߓߒࠎ ߆ࠎߚࠎ ߟߊ
⠨ ߃ߡޔ㔡߇ߞߡ߽◲ޔනߦߎࠊࠇߥࠃ߁ߦㅧࠅ߹ߔߘޔߒ߆ߒޕ
ߎ߁ߴߛߒࠎߐ ߐ߇ ߚ ߥߦ ߣ߈
ࠇߢ߽ޔᚭᄢ㔡ἴߩࠃ߁ߥ߭ߤἴኂߦኻߒߡ߽ߢ߈ߥᤨ߽ࠅ߹ߔޕ
29
8.
ߦ ߶ ࠎ ߥߟ
ᣣᧄߩᄐ
DzǬ Ȍǡ ǧǶ ȒȏǛǎ
ɔɨɲȸǯǷƽڝƾǰnjǎǰƲȆǢƽ̙ȇƾȌƲƽǟnjବᘤƾȌƲƽɏ
ǧǶ Ǔțǔ DzǬ ǮțǕ
ɷɘȬɤɷƾDzDZǶ ǟnjǛǰȚ ᎖ ǐȆǡƳǥȔǷɔɨɲȸǶڝǷکർ ǔ
Ǻ Dzǔ ǥǰ ǣnjǓǬ ǧǶ ǕǣǬ Ǩnjǧnj Ǻǰ DzǬ
ȐǗǮƲସȊᧇnjǓȑƲڠǯǶဋොȚǟȈܽሱǨǓȑǯǡƳ̭ڨǶ˳Ƿڝ
ǷȌ Ǖ ǒȊ
ǔ଼ǗǮȃǟnjǰऑǫǮnjȆǡƳ
dzȃț ǩǔ
ǟǓǟସவǷnjȆǡƳ
dzȃț Ƿȓ NJǕ njǩǸțȑǗ ǕǣǬ DzǬ
ସவǯǷǰᅻǰǔʟေDzܽሱǯǡƳڝǷǓDzȒǬȑnjǯǡƳ
dzȃț Ƿȓ ǒ Ǭ Ȏ Ǭ Ȏ NJȉ ǽ ǰǕ
ସவ Ƕ ǔ ኼ ȗ ȓ ǰ Ʋ ూᩋ dz Dz Ȓ Ȇ ǡ Ƴ ూᩋ Ƿ ᩋ ǔ Ȑ Ǘ ᨀ ȓ ǯ Ʋ
ǨnjǧnjǜǔǬ ǷǠ ȕǗǔǬ ǒ Ǭǭ NJȉ
˝̭ڨணǶDzǓǸǓȑۣȆǫǮƲϭணǶDzǓǸǓኼȗȒȆǯዚǕȆǡƳᩋǔ
Ȇnjdzǩ ǝȈ ǡǛ Ǖǒț ǧǓ
ȃǰțDZ൫ସǽȒȆǡǔƲݴǗǷNJȒȆǣțƳޚǟǢǬർะǔ᭜ǗDzȒȆǡƳ
Ǭ Ȏ ǒ ǛțDZ ǓȇDzȒ Ǖ ǽNJțǮnj ǮțǕ njǫǟȍǎǓț Ǭǭ
ూᩋ ǔኼ ȗȓǰƲ˺ Ƿ ᩑ ǔ ȆǡƳʧ ݗݎDzکർ ǔ ʟ ᢖ ᧒ ǘȑnjዚ nj
NJǰ ȃțǰǎ DzǬ
ǧࣞƲவࢿǶڝdzDzȒȆǡƳ
dzȃț DzǬ NJǬ NJǬ
ସவǶڝǷnjǯǡƳǟǓȊnjǨǙǯǷNJȒȆǣțƳȈǟȈǟǟǮnjȆ
nj Ǻȓ ǝțǠȍǎǜ DZ Ǻ ǒǒ
ǡƳƽȈǟNJǬnjƾǰᚰnjȆǡƳǒǷ Ზ Ი ȚǛǐȓସǔڣnjǶǯǡǔƲ
Ȑȓ NJǬ ǝțǠȍǎ DZ Ȑȓ ǵǫǧnjȌ
ȈǟȈǟǡȓǶǯƲ ڥdzDzǫǮȊ njǯǡƳ Ზ Დ ȚǛǐȓڥǷƽ༠࠽ ڥƾ
nj Ǻǰǻǰ
ǰᚰnjȆǡƳ˳ƵǷȐǗǵȈȔȆǣțƳȮɷɨɷǔNJȒȆǡǔƲǥȔǯȊǬ
Ǖǧdzȃț ȃǫǓnjDZǎ ǨnjǠȏǎǾ
ȑnjǶǯǡƳҭସவǰҭ෭ǨǙǷڨʣګǯǡƳ
ǟǩǔǬ ǒ NJǕ ǷǠ ǧnjǽǎ dzȃț
ȆǧƲʡணǶኼȗȒǓȑᅻǶۣȉȆǯƲԍǔସவȚǒǥnjȆǡƳ
ǧnjǽǎ ȇDzȇǧnjȀnjȐǎ Ǖǧ ȃǎ ǡǡ Ȇnjǰǟǒǒ ǧnjǽǎ dzȃț
ԍ Ƿ Ӌ ࡖ ڪ ǯǯǕǮƲҭ Ƕଦ Ȁᢗ ȇȆǡǔƲ൫ࡗ ڣǗǶԍ ǔସவ
ǒǕDzȗ Ǖȍǎǟȍǎ ǧnjǽǎ Ȇǐ
ȚǒǥnjȆǡƳජጊǰ ˊ ࠛ ǷǰǗdzǧǗǝțǒǥȗȔȆǡƳԍǶǡǘљ
NJǬ ǟǫǙ ǧǓ ǓǤ ǽ Ǘȓ
ǷǰǮȊ ǗǮƲ้ർ ǔ᭜ ǗǮƲ ǔǤțǤțԯ ǕȆǣțƳᒙ ǟnjǯǡƳ
ǧnjǽǎ Ǘ ǓǤ ǽ NJȉ ǽ
ԍǔȓǰƲǷǚǟnjǔԯnjǮƲᩋǔǧǗǝțᨀȒȆǡƳNJǾDznjǯǡƳ
Ǻǰ ǟ ǣțǕȍǎǺȋǗǜǠȍǎǕȍǎ ǵț Ǘ ǔǬ dzǠȍǎǜ Ა dzǠȍǎȕǗ
˳ ǔ ǴǛǰȊNJȒȆǡƳǧǰǐǸƲ Ე Ნ Ი Ნ ࡗ Ნ ண Ვ Ი - Ვ Კ
dzǩ njǣȗțǧnjǽǎ ȐțǣțȕǫǼȋǗ dzț Ǻǰ ǟ ǒǒ Ǻǰ
ସ Ƕ̔ҕ่ԍ ǯǷᲗ Კ Დ Დ ˳ Ƕ˳ ǔ țǯƲ ڣǗǶ˳ ǔǙǔȚǟǮƲǧ
njǐ
ǗǝțǶݦǔǛȗȔȆǟǧƳ
ǷǩǔǬ ǔǫǛǎ Ȍǡ ǟȋǓnjǠț Ȍǡ ǡǛ NJǬ
ϫணǷ݀ఞǔ̙ȇǯƲᅉ̚˳Ȋ̙ȇǔޚǟǰȔȆǡǔƲǥȔǯȊǝDzDZ
ǓȑǨ ǻȏǎǕ
ǯ ̭ ǔȐǗǬǓȔȓǶǯƲၕർdzDzȓǛǰȊNJȒȆǡƳ
ࠅ ࠁ ߁ dzȃț DzǬ DzǬ ǷȌ
Ǜǎnjǎ࿄ဓǶǧȉƲସவǶڝǷǬȑnjǯǡƳǥȔǯƲȇțDzǷڝǔ଼Ǘ
ǒ NJǕ Ǖ ǒȊ
ኼȗǫǮƲǡǢǟnjᅻǔǮȃǟnjǰऑǫǮnjȆǡƳ
30
TRADUCTION
L’été japonais
En France, quand on dit « été », on pense d’abord à des choses agréables comme « vacances », ou bien
« voyage agréable », ou encore « barbecue »… C’est parce qu’en été, en France, il fait beau, que les jours
sont longs, et que donc c’est la saison où on apprécie la vie dehors. La plupart des gens espèrent que l’été
arrive vite.
Au Japon, ce sont le printemps et l’automne qui sont les saisons les plus agréables. L’été est assez pénible.
Lorsque le printemps se termine au Japon, on entre dans la mousson. La mousson est un moment où il
pleut souvent, et elle commence en général au milieu du mois de mai puis se poursuit jusqu’au milieu ou à
la fin du mois de juin. La pluie tombe presque tous les jours, mais il ne fait pas froid. Petit à petit la
température monte. Lorsque la mousson se termine, ce coup-ci, ce sont les orages. Après qu’un temps
incertain se soit poursuivi pendant environ une semaine, là c’est l’été (qui commence).
L’été japonais est chaud. Mais il n’est pas seulement chaud. Il fait humide. On dit « mushiatsui » (chaud et
humide). Les jours où on dépasse les 35° à midi sont fréquents, mais comme il fait humide, même à la nuit
venue il fait chaud. On appelle les nuits où il fait plus de 30° « nuits tropicales ». Les gens ne peuvent pas
bien dormir. Il y a des climatiseurs, mais même ainsi c’est pénible. Il n’y a que dans le Nord du Japon et à
Hokkaidô que tout va bien.
Par ailleurs, entre la fin du mois de juillet et le début du l’automne, les typhons frappent le Japon.
Les typhons se constituent dans le Pacifique sud et progressent vers le nord, mais tous les ans de nombreux
typhons touchent le Japon. Okinawa et Kyûshû sont particulièrement frappées. Juste avant le typhon, il fait
très chaud, l’humidité est élevée et il ne souffle aucun vent. C’est pénible. Lorsque le typhon arrive, un vent
violent souffle, et il pleut beaucoup. C’est dangereux. Il arrive aussi que des gens meurent. Par exemple,
lors du typhon de la Baie d’Ise les 25-26 septembre 1959, 4600 personnes ont trouvé la mort, de
nombreuses personnes ont été blessées, et une multitude de maisons ont été détruites.
En août, les écoles sont en vacances et les « actifs » aussi peuvent prendre quelques congés, mais malgré
cela comme à cause de la chaleur notamment le corps se fatigue, il arrive qu’on tombe malade.
Pour ces raisons, l’été japonais est pénible. De ce fait, tout le monde souhaite que l’été se termine vite et
que l’automne frais arrive.
31
ߨߞߚ߿ ߥߟ ߈߅ࠎ ߐࠎߓࠀ߁ ߤ ࠃࠆ ߒߞߌ ߅߅
11 ᾲᏪᄛ ߣߪᄐ ߩޔ᳇᷷ ߇ 㧟 㧜 ᐲ ࠍߎ߃ࠆᄛ ߩߎߣߢߔޕḨ᳇ ߇ᄙ ߊߡޔ
ࠃࠆ ߈߅ࠎ ߐ ߨ ࠃࠆ
ᄛߦߥߞߡ߽ޔ᳇᷷߇ߘࠎߥߦਅ߇ࠄߥߩߢߥࠇ⌁߆ߥ߆ߥޔᄛߢߔޕ
ߪߜ߇ߟ ߅߅
ߦᄙߢߔޕ
ߦ߶ࠎ ߥߟ ࠅࠁ߁ ߟ
15 ᣣᧄߩᄐ߇ߟࠄߎߣߦߪࠈࠈߥℂ↱߇ࠅ߹ߔޔߕ߹ޕᥤߔ߉ࠆ
ߚߩ ߔ
ߩߢޔᭉߒߊߥߢߔ߫ࠇߌߥ߇ࠢޕㆊߏߒߦߊߢߔޔߡߒߘޕ
ߦ߶ࠎ ߥߟ ߟ ߰ߟ߁ ߟ ߒߞߌ ߅߅ ߟ ߊࠆ
ᣣᧄߩᄐߩᥤߐߪ᥉ㅢߩᥤߐߢߪߥߊߡޔḨ᳇ߩᄙᥤߐߛ߆ࠄߢߒ⧰ޔ
ߪߜ߇ߟ ߚ߰߁ ߦ߶ࠎ ߱
ߔޔߣࠆߥߦޔߚ߹ޕบ㘑߇ᣣᧄࠍࠃߊ߅ߘߞߡߊࠆߩߢޔෂߥߢߔޕ
32
9.
ߦࠎߣߊߡࠎߩ߁ ߿߹ ߩ߷ ߭ ߪߥߒ
ੳᓼᄤ⊞߇ጊߦ⊓ߞߚᣣߩ
dzțǰǗǮțǶǎ dzȃț ǒǒȈǓǟ ǮțǶǎ
˵࣮ک႘ǷସவǶ ڨୌ Ƕک႘ǯǡƳ
Ǻ dzțǰǗǮțǶǎ ȌȆ ǶȄ Ǘdz Dzǔ ǧǓ ȌȆ
NJȓସƲ˵࣮ک႘ǔ߇dz႐ǫǮƲȚეȉȗǧǟȆǟǧƳ᭜nj߇ǨǫǧǓ
ǰǒ ȇ Ǻǰǻǰ njǐ ǙȈȒ NJ
ȑƲᢶ ǗȆǯᚒ ǐȆǟǧǔƲ˳Ƶ Ƕ ݦǶǓȆDZǓȑǷ ༊ ǔʥ ǔǫǮnjȆǣ
țǯǟǧƳ
ǧnjȀț ǙȈȒ NJ Ǻǰǻǰ ȆǢ
ƽǛȔǷڛڨǨƳǓȆDZǶ ༊ ǔʥ ǔȑDznjǰnjǎǛǰǷƲ˳Ƶ ǔ ǟǗ
ǟȏǗǠ ǮțǶǎ
ǮƲ˘ȊǬǗȔDznjǰnjǎǛǰǨƳƾǰک႘ǷǒǫǟȋnjȆǟǧƳ
ȌȆ ǒ ǝțǵțǓț Ƕǎȇț ǤnjǕț ǒǝ
ǥǟǮƲ߇ǓȑʦȒǮƲƽǛȔǓȑǶʤࡗ᧒Ʋᡗ൹ǷᆏᤪȚኤȉDzǗǮȊ
Ƕǎȇț ǠǾț ǷǧǙ ǧ ǟǜǰ ǩǓȑ nj
ȐnjƳDzǒƲᡗ൹ǔᐻлǶ ဣ ȌဒțȄǶ̀˘dz ѷ ȚϧȔȓǛǰǔǯǕȓȐ
Ƕǎȇț ǟǜǰ ǧǶ ȉnjȔnj Ǩ
ǎdzƲᡗ൹dzȃǓǶ̀˘Ț᫇țǯǷnjǙDznjƾǰnjǎՇ̉ȚеǟȆǟǧƳǥ
Ǻ Ƕǎȇț ǠǾț ǟǜǰ ǟȍǎǩȍǎ
ǶସǓȑƲᡗ൹ǷᐻлǶ̀˘dz ᨻ ʵ ǟȆǟǧƳ
ȉnjȔnj ǨȔ ǮțǶǎ Ǖȍǎǯț Ǯ nj Ǜ
ǰǛȕǔƲǛǶՇ̉ ǶǧȉdzƲȊǎ Ȋک႘ Ƕ ݡ Ƕ৶ϧ Ȕdz DzǓǫ
NJȆȊ ǮțǶǎ NJȆȊ
ǧǶǯƲǰǛȕDZǛȕǯᩋȒǔǡȓȐǎdzDzȒȆǟǧƳک႘ǷƲᩋȒǔ
ǷǛ ǒ NJȆȇǢ ǎ ǠǾț NJȆȊ Ȁ Ȍ ǎǬ ǔȆț
ǡȓǰƲርȚ፝njǮᩋȚӼǙƲǜᐻлǷᩋȒǶDznjᣦdzᆊǫǮƲগ
ǟȆǟǧƳ
ǡǎǵț ǧ dzțǰǗǮțǶǎ njǩDZǧǓ ȌȆ ǎǐ ǶȄ ǛțDZ Ǘdz
ଇࡗዂǫǮǓȑƲ˵࣮ک႘ǷȊǎʟ᭜nj߇Ƕʥdz႐ȒȆǟǧƳ˺Ʋ
Dzǔ ǷǧǙ ǧ ȇ njǐ ǙȈȒ NJ
ȚეȉǮȇȓǰƲǕȔnjDz ဣ ȌဒțȄǔᚒǐǮƲǡȁǮǶݦǓȑ ༊ ǔʥǔ
ǫǮnjȆǟǧƳ
ǮțǶǎ ȇ Ǘdz Ƕǎȇț ǣnjǓǬ ǟ
ک႘ǷǛȔȚᚒȑȔǮƲǶᡗ൹ǶဋොǔȎǧǓdzDzǫǧǛǰȚჼȒȆǟ
Ƕǎȇț ǤnjǕț ǒǝ Ǖȍǎǯț Dzǒ
ǧƳǥǟǮƲǛȔǓȑǷȆǧᡗ൹ dzᆏᤪ Țኤ ȉǮȊȑǫǧȒƲ ݡ ȚႿ ǟ
Ǔțǔ
ǮȊȑǫǧȒǟǮȊnjnjǰƲ ᎖ ǐȑȔȆǟǧƳ
dzțǰǗǮțǶǎ Ǘdz ǽǧǧ ǛǗȇț ǟNJȗ
˵࣮ک႘ǶǒǓǚǯƲǷ Ͻ ǻȎǧǓdzDzȒƲ൹Ƿ ࡚ ǣdzDzȒȆǟǧƳ
ߎ ߓ ߈
ޡฎ⸥ࠅࠃޢ
TRADUCTION
Un jour, l’Empereur Nintoku est monté sur la montagne et il a regardé son pays à la ronde. Comme c’était
une haute montagne, il a pu voir loin, mais aucune fumée ne s’élevait des fourneaux des maisons des gens.
33
« C’est épouvantable. Qu’aucune fumée de fourneau ne s’élève, cela signifie que les gens sont pauvres et
ne peuvent même pas se faire à manger. » dit l’Empereur.
Puis, il descendit de la montagne et donna l’ordre suivant : « pour les trois années qui viennent, il n’est pas
nécessaire que les paysans engrangent l’impôt. En outre, afin que les paysans puissent investir leur énergie
dans le travail de leur champs et de leurs rizières, on ne doit pas leur demander d’autre tâche ». A compter
de ce jour-là, les paysans se concentrèrent sur leur propre travail.
Toutefois, à cause de cet ordre, comme plus personne ne vint pour l’entretien du palais de l’Empereur, ici
et là, petit à petit des fuites d’eau apparurent. L’Empereur, lorsqu’une voie d’eau se faisait jour, posait un
récipient pour recueillir l’eau et lui-même se transportait dans une pièce où il n’y avait pas de fuite,
supportant stoïquement.
Alors que plusieurs années s’étaient écoulées, l’Empereur Nintoku monta une nouvelle fois sur la haute
montagne. Cette fois-ci, lorsqu’il embrassa le pays du regard, il vit de beau champs et rizières, et de toutes
les chaumières s’élevait de la fumée.
L’Empereur vit cela et il sut que la vie des paysans du pays était devenue aisée. Puis il pensa qu’on pouvait
à nouveau faire payer l’impôt aux paysans et faire réparer le palais.
Grâce à l’Empereur Nintoku, le pays est redevenu prospère et le peuple est devenu heureux.
34
ߡࠎߩ߁ ߖ߆ߟ ࠄߊ ߅߽ ߡࠎߩ߁
7 ᄤ⊞ߩ↢ᵴߪᭉߢߪߥ߆ߞߚߣᕁ߃ࠆߢߒࠂ߁ޔߒ߆ߒޕᄤ⊞ࠄߒߊޔ
߇߹ࠎ
ᚒᘟߒ߹ߒߚޕ
ߦࠎߣߊߡࠎߩ߁ ߡࠎߩ߁ ߓ߱ࠎ
12 ੳᓼᄤ⊞ߪᄤ⊞ߛߞߚߣ⸒߃ࠆߢߒࠂ߁⥄ߏߪࠇߘޕಽߩߎߣࠃࠅޔ
ߊߦ ߩ߁ߺࠎ ߐ߈ ߆ࠎ߇ ߩ߁ߺࠎ ߖ߆ߟ ߚߐߊ
࿖ߩㄘ᳃ߩߎߣࠍవߦ ⠨ ߃ߡߩࠄࠇߘޔㄘ᳃ߩ↢ᵴ߇ࠃߊߥࠆࠃ߁ߦኻ╷
߆ࠎ߇ ߓ߱ࠎ ߖ߆ߟ ߶߁ ߘࠎ ߩ߁ߺࠎ
ࠍ ⠨ ߃ߚߩߢߔ⥄ߏޕಽߩ↢ᵴߩᣇߪ៊ߦߥࠅ߹ߒߚ߇ޔㄘ᳃ߩߎߣ߇
ߜ߫ࠎߛߓ ߘࠎ
৻⇟ᄢߢߒߚ ࠆߥߦ៊(ޕ: subir un préjudice)
35
10. ᄢ߈ߥჄࠍߟߊࠆ
߅߅ ߪ߆
TRADUCTION
Dans toutes les régions, il reste des tombes grandes comme de petites montagnes qu’on appelle « kofun »
(tumulus funéraire). Celles-ci sont les tombes de personnages puissants, qui ont été édifiées il y a de cela
1500 à 1700 ans.
Dans la ville de Kôshoku dans le département de Nagano, se trouve un kofun reconstitué comme autrefois.
C’est un kofun en forme de trou de serrure d’environ 100 m de long et 50 de large, assemblage d’un carré
et d’un cercle.
La surface du kofun est recouverte de pierres comme un muret, et au point culminant a été construite une
chambre funéraire en pierres de 8m de longueur sur 2 m de largeur. C’est là qu’était ensevelie la dépouille
des personnages puissants.
36
Dans ce secteur, la riziculture était pratiquée depuis l’époque Yayoi. On pense que dans ce kofun a été
enseveli un personnage puissant qui a répandu les rizières inondées et construit le pays, puis dominé cette
région.
Pour construire de tels kofun, il était nécessaire d’avoir d’excellents techniciens. De plus, on peut sans
doute penser que beaucoup de personnes y ont travaillé. Pour transporter les pierres du kofun, amonceler
la terre, un nombre vraiment important de personnes ont dû travailler.
Il y a toutes sortes de formes chez les kofun. Ils ont été bâtis dans toutes régions du Japon, de Kyûshû à la
région Nord-est. La forme des plus anciens kofun, c’est le trou de serrure. Par ailleurs, il existe des kofun de
très grandes dimensions. Le kofun de l’Empereur Nintoku, près d’Ôsaka, qui a été construit au 5 ème siècle
est un kofun en trou de serrure, et c’est le plus grand de tout le Japon.
5 ฎზߦߪࠈࠈߥᒻ߇ࠅ߹ߔ߇⇟৻ޔฎߊߡޔ⍮ࠄࠇߡࠆߩߪ೨
ᣇᓟზߢߔࠅ߹ߟޕ྾ⷺᒻߣᒻࠍ⚵ߺวࠊߖߚᒻߩ߽ߩߢߔޕ
ߎ߰ࠎ ߡ ߟߊ ߭ߣ߮ߣ ߟߜ ߽ ߿߹
7 ฎზߪ߽ߜࠈࠎᚻߢㅧࠄࠇ߹ߒߚ߇߇ޘੱޔࠍ⋓ߞߡޔጊߩࠃ߁ߥ߽
ߟߊ ߭ࠂ߁ࠎ ߒ ߥࠄ ߒ߇߈
ߩࠍㅧࠅ߹ߒߚ ߩߘޔߚ߹ޕ㕙 ߦ⍹ࠍ߈ࠇߦਗߴߡޔ⍹၂ߩࠃ߁ߥ߽
ߗࠎ߸߁ߎ߁߃ࠎ߰ࠎ ߫ ߃ࠎߌ ߁ߒ ߱߱ࠎ ߹߃
ߩߦߒ߹ߒߚޕ೨ᣇᓟზߩ႐วߢߪޔᒻߩߣߎࠈߪᓟࠈߩㇱಽߢޔ೨ߩ
ߜࠂ߁߶߁ߌ ߱߱ࠎ ߊࠄ ߔߎ ߚ߆ ߜ߫ࠎߚ߆ ߖ߈ߒߟ
㐳 ᣇ ᒻ ߩㇱಽߣᲧߴߡޔዋߒ㜞߆ߞߚߢߔ⇟৻ߩߘޕ㜞ߣߎࠈߦ⍹ቶ߇
ࠅ߹ߒߚޕ
ߦ߶ࠎ ߎ߰ࠎ ࠅࠂ߁߶߁ ߏ߁ߙߊ ߆ߒ ߪ߆
8 ᣣᧄߩฎზߣࠛࠫࡊ࠻ߩࡇࡒ࠶࠼ߪ ਔ ᣇ ߣ߽⽕ᣖߩ ᤄ ߩ߅Ⴤߢޔ
߈ࠂߛ ߜ߇ ߅߽ ߰ߚ
Ꮒᄢߥ߽ߩߢߔ߇ޔ㆑ߪਥߦੑߟࠅ߹ߔ࠼࠶ࡒࡇߩ࠻ࡊࠫࠛޔߕ߹ޕ
߶߁ ߰ࠆ ߆ߚߜ ߽ߣ ߒ߆ߊߌ
ߩᣇ߇ߕߞߣฎߢߔ ޔߡߒߘޕᒻ ߩ߶߁ߪ߇࠼࠶ࡒࡇޔర߇྾ⷺᒻߢ
ࠃߎ ߺ ߐࠎ߆ߞߌ ߎ߰ࠎ ߹ࠆ ߒ߆ߊߌ ߒ߆ߊߌ
ᮮ߆ࠄࠆߣਃⷺᒻߢߔޕฎზߪਣ߽ߩ߿྾ⷺᒻߩ߽ߩߪߚ߹ޔ྾ⷺᒻߣ
߃ࠎߌ ߊ ߗࠎ߸߁ߎ߁߃ࠎ߰ࠎ ߒ߆ߊߌ ࠃߎ ߺ
ᒻࠍ⚵ߺวࠊߖߚ೨ᣇᓟზ߇ࠅ߹ߔ߇ޔ྾ⷺᒻߢߞߡ߽ޔᮮ߆ࠄ
ߚ߆ ߐࠎ߆ߞߌ ߺ
ࠆߣߣߡ߽㜞ਃⷺᒻߦߪ߃߹ߖࠎޕ
߅߅ ߪ߆ ߣ߁ߓ ߭ߣ߮ߣ ߉ߓࠀߟ ߔ ߫ ߒࠂ߁
10 ߘࠇࠄߩᄢ߈ߥ߅Ⴤߪᒰᤨߩੱߩޘᛛⴚߩ⚛᥍ࠄߒߐࠍ ⸽ ߒߡ߹
ߣ߁ߓ ߟߊ ࠁ߁ࠅࠂߊ ߭ߣ ࠊ
ߔޔߚ߹ޕᒰᤨߘࠇࠍㅧࠄߖࠆߩߦ߆ߥࠅ ജ ߥੱ߇ߚߣ߁ߎߣ߇ಽ
ߒࠂ߁
߆ࠅ߹ߔ ⸽ (ޕ ߔࠆ : prouver)
37
11. ᣣᧄࠍ⛔৻ߒߚਃੱߩᱞ
ߦ ߶ ࠎ ߣ߁ߟ ߐࠎߦࠎ ߱ߒࠂ߁
38
ǣnjǩȏǎ ǣnjȒȏǗ ǓnjDZǎnjǩ Ȏȇ ǰ ǰǎǓnjDZǎ njǩǸțǧǧǓ
ǟǧǔƲ ᧇ ǡȓǰ ҕ ѷ ȚǶǸǟƲƽ෭ʟǶࢥӻȒƾ(෭ǯ ʟ ေ
Ǻǰ ǬȐ Ǿǟȏǎ
njdzǡǘȔǧ˳)ǰȐǸȔȓȃDZࢵnjുޑǰDzȒȆǟǧƳ
ǷǠ ǺǯȐǟ ǤțǛǗǰǎnjǬ ǕȏǎȒȏǗ njǐȌǡ ǺǯȐǟ ǟ ǜ ǒǒ Ǩnjȇȏǎ
ф ȉᅸԚ ǶϨዏʟ dz ӊ ѷ ǟǮnjǧ ࡵݦǷƲᅸԚ Ƕࣞ Ʋ ڣǗǶ ڨԞ
ȇǓǧ njǕǒ ǬȐ ǣǕ ǔ Ƿȑ ǖ ǽ ǧǧǓ ǠǾț Ƿțǧnj
ȚՁଦdzǬǙǮ ҕ njȚࢵȉȓǰƲ᧘ɵӤ(ߋ᧲)Ƕ njǯᐻлdzӸ ދǡȓ
Ǩnjȇȏǎ ȌǾ ǤțǛǗǟǷnj ǧǟ
ڨԞ ǧǩȚᄎȒƲϨ૭ȚᄫǓDzȊǶdzǟȆǟǧƳ
ǣțȕǫǼȋǗǝț ǵț njǐȌǡ ǩȏǎǮnj ǣnjnjǧnjǟȏǎǘț dzț ǐ DZ ǰǎǕȏǎǰ
Ე Კ Დ Ზ ࡗ Ʋ ࡵݦǷƲ Ǔȑࣕޑڨڱ᠗ dz̑ ǠȑȔƲඎ৬ (˭ᣪ )dz
ǸǗǽ Ǻȑ
ࡍȚǕȆǟǧƳ
TRADUCTION
Nobunaga vise l’unification ODA Nobunaga était le fils d’un petit seigneur d’Owari (département
d’Aichi). A 27 ans, il a vaincu le puissant IMAGAWA Yoshimoto de Suruga (département de Shizuoka) à la
bataille de Okuhazama (département d’Aichi), ce qui fit connaître son nom dans tout le pays. Nobunaga a
changé la façon de combattre avec principalement des arcs, des lances et des sabres, qui avait cours jusque
là, en une façon de faire la guerre qui fait appel aux fusils en grande quantité, et il a avancé sur le chemin
de l’unification, pour finalement chasser le shôgun ASHIKAGA de Kyôto et anéantir le bakufu de Muromachi.
Nobunaga a bâti un château à Azuchi (département de Shiga), tout près de Kyôto, a rassemblé dans la ville
féodale autour du château ses vassaux et les marchands pour les protéger, d’une part, et, d’autre part, a
lancé des attaques violentes contre les puissances religieuses que constituaient, par exemple, le temple de
Enryaku (département de Shiga) ou la secte Ikkô.
Mais, en cours de route vers l’unification de tout le pays, il a été mortellement blessé par son vassal AKECHI
Mitsuhide qui l’a attaqué au temple Honnô à Kyôto.
Hideyoshi est suivi par les seigneurs TOYOTOMI Hideyoshi était le fils d’un guerrier de rang inférieur,
habitant dans un village d’Owari (département d’Aichi).
Hideyoshi est devenu un puissant chef de guerre au service de Nobunaga, et lorsqu’il fit tomber Mitsuhide
qui désobéissait à Nobunaga, il fut nommé grand chambellan par la Cour.
Puis, réprimant la puissance des autres seigneurs et de la secte Ikkô notamment, en à peine 10 ans il réalisa
l’unification de l’ensemble du pays.
Hideyoshi effectua le recensement des terres cultivables dans les régions pacifiées, et fit vérifier la taille des
rizières, la qualité des terres, les personnes qui cultivaient etc. En outre, il lança un décret de confiscation
des armes, prit les sabres, fusils et autres des paysans et fit en sorte qu’en leur prenant leurs armes ils ne
puissent pas se révolter.
De par le recensement des terres et la confiscation des armes, les statuts sociaux de paysans et citadins
(marchands et artisans) furent clairement distingués, les guerriers et citadins habitant la ville féodale, et les
paysans se consacrant exclusivement à l’agriculture, la pêche, le travail des forêts dans les villages agricoles,
39
les villages de pêcheurs ou de montagne. Ainsi, à cette époque, la structure sociale dans laquelle les
guerriers dominent la société s’installa progressivement.
Ieyasu inaugure le bakufu d’Edo TOKUGAWA Ieyasu était le fils d’un petit seigneur de Mikawa
(département d’Aichi). Dans sa petite enfance, il a souffert en tant qu’otage retenu par les ODA d’Owari et
les IMAGAWA de Suruga, mais en grandissant il a développé sa puissance et est devenu un chef de guerre,
fort au point qu’on l’appelait « le meilleur archer du Kaidô » (l’homme le plus habile à la guerre de tout le
Tokaidô). Ieyasu qui au début collabora à l’unification du pays de Hideyoshi, mit de nombreux seigneurs de
son côté à la mort de Hideyoshi, renforçant ainsi son pouvoir, et c’est alors qu’il vainquit à la bataille de
Sekigahara (département de Gifu) les seigneurs qui s’opposaient à lui, et s’assura la domination de tout le
pays.
En 1603, Ieyasu fut nommé « généralissime vainqueur des barbares » (= shôgun) par la Cour, et inaugura le
bakufu à Edo (département de Tôkyô).
40
ߐࠎߦࠎ ߱ߒࠂ߁ ߈ࠂ߁ߟ߁ ߡࠎ ߱ߒࠂ߁ ߐࠎߦࠎ
9 ߎߩਃੱߩᱞߩ ㅢ ߩὐߪߕ߹ޔᱞߢࠆߎߣߢߔޔߚ߹ޕਃੱߣ
ߦ߶ࠎ ߗࠎߎߊߣ߁ߟ ߑ ߚߞ ߐࠎߦࠎ
߽ᣣᧄߩో࿖⛔৻ࠍ⋡ᜰߒߦࠇߘޕߔߢߣߎߚߍߣߒߥޔ㆐ߔࠆߩߦޔਃੱ
ߖߒࠎ ߟࠃ ߭ߣ ߹ࠃ ߽ߊߡ߈ ߔߔ ߭ߣ
ߣ߽♖ߩᒝੱߢߒߚߒޔㅅ߁ߎߣߥߊ⋡⊛ߦะߌߡㅴੱߢߒߚޕ
41
12. ᣣᧄੱߣᵗੱ
ߦ߶ࠎߓࠎ ߖࠃ߁ߓࠎ
42
ǣțǕȍǎǺȋǗȐțǠȍǎǜǵț Ǩ nj dz Ǡ ǣ Ǔ nj ǧ nj ǣ ț ǟȍǎǣț Ǡț
Ე Ნ Თ Ი ࡗǶᇽ˙നʭဠڨ ኼ ǰǰȊdzƲǧǗǝțǶȡɠɩȪ˳ǔ
dzȃț Ƿnj njǛǎ ǣțǕȍǎǺȋǗȕǗǠȍǎȐǵț ǰǎǕȏǎ
ସவdzϧǫǮǕȆǟǧƳǟǓǟǥȔ̊ᨀȊƲ Ე Ნ Კ Თ ࡗǶ ˭ ȩɩɲ
ǣnjȐǎǠț ǒǒ ȇDzǰ ǰǎǕȏǎ ȐǛǷȆ Ǜǎȁ
ɓɂȮǶǛȕȆǯǷƲᚋ˳ǰnjǐǸƲڨǕDz ี ǶNJȓ ˭ Ʋ೩Ʋᅘ৬Ʋ
ǓțǛǎǩ Ǖȏǎǰ Dz ȑ ǘț Ǖ ǩ ȇ
ᚢϛؒǶ˭ᣪȌڶᑰƲǥǟǮȡɠɩȪ᠗ǶؒفǯǟǓᚒǓǙȆǣțǯǟǧƳ
Ǜțdzǩ ǒǒ ǣnjȐǎǠț ǩȃǎ Ȇǩ ǐnjǜ ǒǟ
ǰǛȕǔƲ˺ସǯǷƲڣǗǶᚋ˳ǔؒଦǶဘǯᒜᛯȚǐǧȒƲɚɅɪȌ
Ǔnjǟȋ ǟǜǰ ǨnjǔǗ ȁțǕȏǎ
̚ᅉDzDZǯ̀˘ȚǟǧȒƲ݀ڨǯ Ҋ ࢵ ǟǧȒǟǮnjȆǡƳ
ǣțǕȍǎǺȋǗǕȍǎǠȍǎ ǵț ǰǎǙnj dzȃț ǡ ǣnjȐǎǠț Ǖǧ
Ე Ნ Ნ Დ ࡗǜȕǶዏᚳǯǷƲସவdz̪țǯnjȓᚋ˳ǷƲҭȡɠɩȪƲ
ȇDzȇ Ǻǰ NJ ȕǗȆțdzț
ɧɷɬɂɐƲ Ӌ ȡɠɩȪǰȩȺȡɊȡǶ˳ȚԙȗǣǮƲᲙʢ˳ǘȑnjnjȆǟ
dz ǣ ț Ȑ ǵț ǰǎǙnj Ǖǧ ȇDzȇ NJ
ǧƳᲕᲓᲓᲗࡗǶዏᚳǯǷҭȡɠɩȪǰɧɷɬɂɐǰ Ӌ ȡɠɩȪȚԙȗǣǮƲ
DzDzȆț dz ǣțdzț ȇDzȇ Ǡț ǝțǠȍǎǝțȆțdzț
ᲚʢᲕҿ˳dzDzǫǮnjǮƲǥȔdz Ӌ ȡɠɩȪ˳ǔ Ზ Ზ ʢ˳ǘȑnjdzDzǫ
ǮnjȆǡƳ
ǖȋǗ ǚțǞnj ǔnjǛǗ ǡ dzȃțǠț ǒǒ ǕȍǎǠȍǎȕǗȆțdzț
dzƲ࿁ؐǯǷƲڠdz̪țǯnjȓସவ˳ǶȃǎǔڣǗǮƲ Ნ Კ ʢ˳ǘ
ǝțǠȍǎǷǩȆțdzț ȃǗȁnj ǝțǠȍǎǝțȆțǕȍǎ
ȑnjǯǡƳǥǶǎǩ Ზ Მ ʢ˳ǔҭብdznjȆǡȡɠɩȪdz Ზ Ზ ʢ Ნ
ǣțdzț ȐțȆțǷǫǼȋǗdzț dz Ǹ ț ȉ dzȃțǠț ǒǒ Ǘdz ǩȍǎǜǗ ߿ߊ Ǡȍǎ
ҿ˳ƲȪɉȿdzᲗʢᲛ ႓ ˳ Ƴ˙ေႽdzସவ˳ǔڣnjǷ ʵ ǯƲኟᲔᲓ
Ȇțdzț ǝțǸțȉ ȕǗȆțǕȍǎǣțdzț
ʢ˳njȆǡƳʤေႽǷɕɨȷɪǯƲᲙʢ Ნ ҿ˳ǯǡƳ
dzȃțǠț ǠȍǎȕǗȆțdzț njǩǸțǒǒ ǜ
ɧɷɬɂɐdzǷସவ˳ǔ Ე Კ ʢ˳ǘȑnjnjȆǡƳȣȭɩȸǔʟေڣǗǮᲘ
Ȇțdzț Ǭǖ ȌǗǝțȆț ǜ ǣțdzț ǝțǸțȉ ǝțȆțdzț
ʢ˳ƲǥǶനǷɔɨɲȸǯኟᲖʢᲘҿ˳ƲʤေႽǷɈȣɃǯƲᲖʢ˳ǘȑnj
Ǘdzǘdz dzȃțǠț njǩ Ȇ ț dz ț nj Ǔ
ǯǡƳɧɷɬɂɐǶȃǓǶƵǯǷƲସவ˳ǷǥȔǦȔᲔʢ˳̊ʦǟǓnjȆ
ǣțƳ
ǰǎǙnj dzȃțǔnjȈǟȏǎ
ዏ ᚳ (ସவ ڠҐ Ⴣ ȐȒ)
߆߇ ǡ dzȃțǠț dz ǣ ț Ȑ ǵț
෭ڠdz̪țǯnjȓସவ˳[ᲕᲓᲓᲗࡗ]
43
Ȫɉȿ 40 833 ˳ ȶɲȫɜɷɪ 8 331 ˳
ߦ߶ࠎ ߔ ߇ߎߊߓࠎ ߦ ߖ ࠎ ߦ ߨࠎ
ସவdz̪țǯnjȓ[ ˳ ڠᲕᲓᲓᲕ ࡗ ]
ɧɷɬɂɐ 51 497 ˳
TRADUCTION
Jusqu’en 1543, les Occidentaux n’étaient jamais venus au Japon. Comme depuis les temps anciens le Japon
faisait des échanges avec la Chine et la Corée, pendant longtemps, le Japon a été grandement influencé par
la culture de ces pays voisins. Les kanji ont été introduits à partir de la Chine aux environs du 7ème siècle. Par
ailleurs, avant cela, le riz en même temps que les techniques de riziculture ont pénétré au Japon en
provenance d’Inde après avoir traversé la Chine et la Corée. Les Japonais également sont allés en Chine, en
Inde etc. pour y faire des études ou du commerce. Mais ils n’avaient eu absolument aucune occasion de
rencontrer des Occidentaux.
A l’été de 1543, un navire portugais a été rejeté sur une île au sud de Kyûshû à cause d’un typhon. Ce
furent les premiers Occidentaux à venir sur le sol japonais. A la vue des cheveux roux ou dorés des
Occidentaux, de leurs yeux bleus ou verts, de leurs vêtements bizarres, les Japonais de l’époque ont été
surpris. Ils ont, par exemple, appelé les Occidentaux « Nanbanjin » (ce qui signifie « barbares venus du
sud »). Quelques années plus tard, François-Xavier, de la Compagnie de Jésus, est arrivé au Japon.
L’Occident a transmis deux choses nouvelles au Japon. C’étaient les fusils et le christianisme.
En 1609, les Hollandais également ont pu venir au Japon pour le commerce. A partir de 1639 et jusqu’à
1867, le shôgun du Japon a interdit la venue au Japon des étrangers et le passage à l’étranger des Japonais.
Seuls les bateaux hollandais pouvaient venir une fois par an à Nagasaki. Pendant 250 ans, les Japonais ont
étudié ce qui concernait l’Occident par le biais des ouvrages en hollandais que les Hollandais apportaient.
A partir de la restauration de Meiji, qui commence en 1868, les échanges entre le Japon et l’Occident ont
redémarré. De nombreux Occidentaux sont venus au japon, et beaucoup de Japonais sont allés étudier
toutes sortes de choses dans les pays occidentaux. En Occident l’art, la musique, reçoivent l’influence du
Japon et la période du japonisme s’installe. Par ailleurs, dans l’autre sens, l’art, la littérature du Japon
reçoivent l’influence de l’Occident.
44
Avec la fin de la seconde Guerre mondiale en 1945, de nombreux Américains sont arrivés au Japon. Mais
même après cela, en gros jusqu’aux Jeux Olympiques de Tôkyô en 1964, les Occidentaux, on ne pouvait les
apercevoir qu’à Tôkyô, Yokohama ou Kôbe, où il y avait des ports importants, ou bien dans les sites
touristiques de Kyôto, Nara, et puis sur les bases de l’armée américaine. Mais de nos jours beaucoup
d’Occidentaux enseignent l’anglais dans les villes de province, travaillent dans des hôtels ou des entreprises,
ou encore étudient dans les universités.
Dans des statistiques des alentours de 1990, il y avait à peu près 60 000 Occidentaux, Nord-Américains,
Européens, Sud-Américains et Océaniens compris, qui habitaient au Japon. Dans les statistiques de 2004 on
passe à 72 000 personnes*, comptant Nord-Américains, Européens et Océaniens, et de surcroit, les Sud-
Américains sont environ 330 000.
A l’inverse, actuellement, les Japonais qui habitent à l’étrangers sont nombreux, soit environ 960 000.
Parmi eux, 380 000 sont en Amérique du nord (339 000 aux Etats-Unis, 40 800 au Canada). Le second pays
où les Japonais sont nombreux, c’est la Chine, avec près de 100 000 personnes. Le troisième pays est le
Brésil avec 69 000 personnes.
Il y a environ 160 000 Japonais en Europe. C’est en Grande-Bretagne qu’ils sont les plus nombreux avec
50 000 personnes, puis environ 35 000 en France, et, en troisième position, ils sont environ 30 000 en
Allemagne. Dans les autres pays d’Europe, les Japonais sont seulement moins de 10 000.
*Erreur de chiffres : le total des Occidentaux, hors Sud-Américains est de 126 000.
45
ߖࠃ߁ߓࠎ ߰ߨ ߚ߰߁ ߪߓ ߖࠃ߁ߓࠎ ߋ߁ߗࠎߦ߶ࠎ ߟ
5 ᵗੱߩ⦁߇บ㘑ߦߞߡޔೋߡߩᵗੱߪὼᣣᧄߦ⌕ߚߩߢߔ
ߣ ߖࠃ߁ߓࠎ ߒࠂ߁߫ ߈ ߪ߿
߇ߩߘޔᓟޔᵗੱߪ ᄁ ࠍߒߚࠅߔࠆߚߦ᧪߹ߒߚޔߒ߆ߒޕᣧߊ߽
ߒࠂ߁ߦࠎ ߈ࠂ߁ ߟߚ ߒࠎ߲ ߢࠎߤ߁ ߈
ੱ ߣߣ߽ߦ ࠻ࠬࠠࠄ߆࡞ࠟ࠻࡞ࡐޔᢎ ࠍવ߃ࠆῳ߽વߩߚߦ᧪
ߋ߁ߗࠎ ߒࠎ߲ ߢࠎߤ߁
߹ߒߚ(ޕὼ : par hasard ; ῳ : prêtre catholique ; વ : mission
d’évangélisation)
ߓࠎ ߣ ߓࠎ ߒࠂ߁ߦࠎ ߦ߶ࠎ
9 ࡐ࡞࠻ࠟ࡞ੱߩᓟ ߩੱ࠳ࡦࠝޔ ੱ ߇ᣣᧄߦⴕ߈ߪߓ߹ߒߚࠝޕ
ߓࠎ ߢࠎߤ߁ ߒࠂ߁߫ ߽ߊߡ߈
ࡦ࠳ੱߪવࠍߒࠃ߁ߣߒߥ߆ߞߚߩߢߔ߇ ޔ ᄁ ߛߌ߇⋡⊛ߢߒߚޕ
ߖࠎࠈߞ߯߾ߊߐࠎߓࠀ߁߈ࠀ߁ߨࠎ ߖࠎߪߞ߯߾ߊࠈߊߓࠀ߁ߪߜߨࠎ ߛ ߦ߶ࠎ ߐߎߊ
10 㧝 㧢 㧟 㧥 ᐕߣ 㧝 㧤 㧢 㧤 ᐕ߹ߢߩ 㑆 ߪᣣᧄ߇㎮࿖ߦߥߞߡ
ߖࠃ߁ߓࠎ ࠄߦߜ ߓࠎ ߜߨࠎ
߹ߒߚߩߢޔᵗੱ߇߹ࠅ᧪ᣣߒ߹ߖࠎߢߒߚ৻߇ߌߛੱ࠳ࡦࠝޕᐕ
ߜߤߥ߇ߐ߈ ߖࠃ߁ߓࠎ
ߦ৻ᐲ㐳ፒߦⴕߊߎߣ߇ࠁࠆߐࠇ߹ߒߚޔ߽ߢޕᵗੱߛߌߢߪߥߊޔ
ߞ߬ࠎߡ߈ ߇ߎߊߓࠎ ߊߦ ߈ ߦ߶ࠎ ߦࠀ߁ߎߊ
৻⥸⊛ߦᄖ࿖ੱ߇ߥࠎߤޔ࿖߆ࠄ᧪ߡ߽ޔᣣᧄߦ ࿖ ߢ߈߹ߖࠎߢߒߚޕ
ߓࠀ߁߈ࠀ߁ ߖ ߈ ߅ ߱ࠎ߆ߡ߈ ߁ࠎߤ߁
14 ࠫࡖࡐ࠾࠭ࡓߣߪ 㧝 㧥 ♿ߩ⚳ࠊࠅߏࠈߩᢥൻ⊛ߥㆇേߢߔߦࠇߘޕ
߮ߓࠀߟ ߅ࠎ߇ߊ ߦ߶ࠎ ߱ࠎ߆ ߃߈ࠂ߁ ߁ ߦ߶ࠎߡ߈
ࠃߞߡ߿ⴚ⟤ߩࡄ࠶ࡠ࡛ޔ㖸ᭉ߇ᣣᧄߩᢥൻߩ ᓇ 㗀 ࠍฃߌߡޔᣣᧄ⊛ߥ
ߚ߳ࠎ ߦࠎ߈
߽ߩ߇ᄢᄌߥੱ᳇߇ࠆࠃ߁ߦߥࠅ߹ߒߚޕ
ߖࠎ߈ࠀ߁߭߾ߊ߈ࠀ߁ߓࠀ߁ߨࠎ ߣ߁ߌ ߦ ߖ ࠎ ࠃ ߨࠎ ߣ߁ߌ
18 㧝 㧥 㧥 㧜 ᐕߏࠈߩ⛔⸘ߣ㧞㧜㧜㧠ᐕߩ⛔⸘ࠍߊࠄߴࠆߣޔ
ߑߦߜ߇ߎߊߓࠎ ߦࠎߕ߁ ߰ ࠊ
ᣣᄖ࿖ੱߩੱᢙ߇߆ߥࠅჇ߃ߚߎߣ߇ಽ߆ࠅ߹ߔޔߜ߁ߩߘޔߚ߹ޕ
ߑߦߜߥࠎߴߓࠎ ߓࠎ ߈ߚ ߭ߣ ߅߅ ߦࠎߕ߁ ߈ࠀ߁ߘߊ
ᣣධ☨ੱ߇ߣੱࡄ࠶ࡠ࡛ޔർࠕࡔࠞߩੱࠃࠅᄙߊߥࠅੱޔᢙ߇ ᕆ ㅦ
߰ ࠊ
ߦჇ߃ߡࠆߎߣ߇ಽ߆ࠅ߹ߔੱ(ޕᢙ : nombre de personnes)
46
13.
ߜࠀ߁ߏߊ ǧǧǓ
ਛ ࿖ ߿ࡠࠪࠕߣ ᚢ ߁
dzȃț ȉnjǠ ǩȏǎǣț ǽ ǻȏǎDZǎ ǠȏǎȌǗ ǣnjȒȏǗ
ସவǷƲදǶǷǠȉƲ ᮚ dzʧ ࡖ ህ Dz ኟ ȚǒǟǬǙƲ ҕ ѷ ȚǶǸǟ
ǩȏǎǣț ǣnjȒȏǗ Ȋ ǩȍǎǜǗ ǟț ǧnjȒǬ
ǮnjǕȆǟǧƳǥǶǧȉƲ ᮚ dz ҕ ѷ ȚǫǮnjǧ ʵ DžปdžǰދᇓȚ
ǽǓ ǣțǷǫǼȋǗǕȍǎǠȍǎȐǵț ȉ nj Ǡ dzǠȍǎǟǩǵț ǩȏǎǣț Dznjȑț ǒ
ดȉȆǟǧƳ Ე Მ Ნ Თ ࡗDžද Ვ Ლ ࡗdžƲ ᮚ dzϷˎǔៀǛǫǮ
ǩȏǎǣț ǣ nj ǽ ǟț ǐțǠȏ Ȋǰ dzȃț ǘțǧnj ǒǗ dzǫǟțǣțǥǎ
ᮚ ǔปǶઙѻȚආȉȓǰƲସவǷ᠗ᨛȚȒƲǬnjdzସป˖ǰDz
ǣțǥǎ Ǔ dzȃț ǟț ǸnjǟȏǎǕț ǧnjȗț
ȒȆǟǧƳǛǶ˖dzґǫǧସவǷปǓȑ ឞ ω ᤪȚǰȒƲǝȑdzԍ่DzDZ
Ǯ nj dzȃț ȒȏǎDZ
Ț৶dzϧȔƲସவǶ᪺؍dzǟȆǟǧƳ
ȇ ǩȍǎǜǗǰǎȃǗǾ Ȇțǟȍǎ ǣnjȒȏǗ
ǛȔȚᚒǮƲʵҭᣦDž ๊ ࠛ dždz ҕ ѷ ȚǶǸǥǎǰǟǮnjǧɬȶȡǷƲ
dzȃț ǙnjǓnj ȒȏǎDZ njǩǾ ǟț Ǔǐ ǬȐ
ସவȚᝂǟƲɔɨɲȸƲɈȣɃȚǝǥǫǮ᪺؍ǶʟᣦȚปdzᡤǡǛǰȚࢵ
Ȋǰ
ǗආȉȆǟǧƳ
dzȃț ȐǎǕȍǎ ǎ nj Ȇțǟȍǎ ǘțǧnj ǒǗ
ସவǔȌȈDzǗǛǶ ᚌ ආ ȚӼǙϧȔȓǰƲɬȶȡǷ ๊ ࠛ Ȁ᠗ᨛȚȒƲ
ǩȏǎǣț ǓțǛǗ ǣnjȒȏǗ ȒȏǎǛǗ ǧnjȒǬ ǽǓ
ᮚ Dž᪡ džȀȊ ҕ ѷ ȚǶǸǟȆǟǧƳǛǎǟǮ ʲ Ƕދᇓ ǔด ȆȓǰƲ
dzȃț ǧǧǓ njǙț ǧǓ ǣțǥǎ Ƿțǧnj Ǜǐ ǒǒ
ସவǯǷƲɬȶȡǰ ǐǰnjǎॹᚒǔ᭜ȆȒƲ˖dzӸދǡȓڑǷڨǕǗ
ǣțǕȍǎǺȋǗȐǵț ȉ nj Ǡ ǝțǠȍǎDzDzǵț dzȃț Ȇțǟȍǎ
DzȒȆǣțǯǟǧƳᲔ Ნ Დ Თ ࡗDžද Ზ Ლ ࡗdžƲସவǷ ๊ ࠛ Ƕɬȶȡ
ǘț dzǩȕǣțǥǎ dzȃț ǒǒ ǣț ǟ ǟ ȋ Ǩ ǣțǥǎ
᠗ȚǣȉƲସᩨ˖ǰDzȒȆǟǧƳସவǷڣǗǶ᎘ȚеǟDzǔȑȊ˖
Ǔ ǛǎȗǠȏǎȌǗ Ȉǡ
dzґǩƲȡɠɩȪǶDzǓǨǩǯƲɬȶȡǰᜪՌኟȚዅǻȆǟǧƳǥǟǮƲ
Ǔȑǽǰ ȇDzȇǷțǾț Ȇțǟȍǎ ǮǬDZǎ ǐ ǓțǛǗ dzȃț ǣnjȒȏǗ
ڪDžȴɎɩɲdžǶӋ Ӆ л ǰ ๊ ࠛ Ƕ᥄DzDZȚࣣǮƲ᪡ȚସவǶ ҕ ѷ
ǒ
ǶȊǰdz፝ǗǛǰȚȇǰȉǝǣȆǟǧƳ
ǣțǥǎ ǺȐǎ ǽǧț Ǘȓ ǛǗȇț NJnjǨ ǠȏǎȌǗ DznjȐǎ ǽȆț
ǟǓǟƲ˖ǶដဏȚਢǟǮᒙǟțǨ൹Ƕ ᧒ dzǷƲ ኟ ǶϷݨdzʧ๊
Ȋ Ǻǰ ȄǎDZǎ
ȚǬ˳ȊnjǮƲஃҍȚǒǛǟǧȃDZǯǟǧƳ
dzǩȕǣțǥǎǜ ǔnjȈǨnjǠț Ǜ Ȉ ȑ Ǡ ȍ ǧ ȕ ǎ Ǜǎǟȏǎ Ȏdzȍǎ ǟȏǎǺț ǠȎǎ
ସᩨ˖ࣞƲڠҐڨᐷޙெڪތᣡǶ ˨ พ dzȐǫǮƲᠷϧǡȓ և ՟ dzᐻဓdz
ǤnjǕț dzȃț ǛǗDznj Ǜǎǖȏǎ ǒǒ ǷǫǮț
ᆏᤪȚǓǙȓǛǰǔǯǕȓȐǎdzDzǫǧସவǷƲϷǶ ࠞ ಟ ȚڨǕǗႏ
ǧnjȒǗ ȎǟȍǬ dzȃț ǟȏǎȒ ǒǎȁnj
ǝǣƲڨᨕȀǶᠷеȚǶǸǟǮnjǕȆǟǧƳȆǧƲସவǶґшǷƲപብǶ
ǟǷnj Ǘȓ Ǘdzǘdz ȎǎǕ
૭dzᒙǟȈȡȷȡǶƵȚ҉ർǭǙȆǟǧƳ
47
dzǫǟțǣțǥǎ dzǩȕǣțǥǎ ǩȍǎǜǗ ǩȏǎǣț ǓțǛǗ ǣțǠȏǎ ȒȏǎǛǗ
ସป˖Ʋସᩨ˖ǯǷƲ ʵ ǰ ᮚ Dž᪡džǔǥǶ ْ ǰǝȔƲ ʲ
Ǻǰǻǰ ǝǫǟȏǎ ǛǗDZ ǒǒ Ǻǔnj ǎ
Ƕ˳ƵǷƲ ൡ Ψ ǝȔǧȒƲ؍ȚNJȑǝȔǧȒǡȓDzDZƲڨǕDzᙅݣȚӼ
ǙȆǟǧƳ
ߚࠄ ߒ߾߆ ࠈߊߨࠎ߁߃ ޠ
ޡᣂ ߒ␠ળ 㧢ᐕࠅࠃޢ
TRADUCTION
Le Japon, au début de Meiji, a imposé un traité inégal à la Corée, et a élargi son influence. Pour cette raison,
il a aggravé son opposition avec la Chine (des Ch’ing) qui avait des intérêts en Corée. En 1894 (année 27 de
Meiji), des troubles se produisirent en Corée et le gouvernement coréen demanda l’aide de la Chine, ce qui
fit que le Japon envoya son armée et que finalement la guerre sino-japonaise éclata. Le Japon, qui sortit
vainqueur de cette guerre, prit une indemnité de guerre et, de plus, s’appropria Taiwan, entre autres, dont
il fit un territoire japonais.
Voyant cela, la Russie qui essayait d’étendre son influence sur le nord-est de la Chine (en Mandchourie),
lança un avertissement au Japon et, invitant la France et l’Allemagne (à le suivre), réclama avec force
qu’une partie des territoires soient rendus à la Chine.
Le Japon n’eut d’autre choix que d’accepter ces exigences, et alors la Russie envoya son armée en
Mandchourie et étendit son influence en Corée également. L’antagonisme entre les deux pays s’aggravant
ainsi, au Japon l’opinion qu’il fallait se battre contre la Russie se fit de plus en plus forte, tandis que les voix
s’opposant à la guerre ne grossissaient pas. En 1904 (année 37 de Meiji), le Japon attaqua l’armée russe de
Mandchourie, et la guerre russo-japonaise éclata. Le Japon, tout en voyant de nombreux soldats mourir au
combat (→ tout en subissant de nombreuses pertes) gagna la guerre et signa un traité de paix avec la
Russie par l’entremise des Etats-Unis. Puis il obtint la moitié sud de Sakhaline et le chemin de fer de
Mandchourie, entre autres, et fit admettre que la Corée soit placée sous influence japonaise.
Mais dans la population qui avait souffert en supportant le coût de cette guerre, il y avait des gens qui
étaient mécontents du contenu du traité et qui en arrivèrent à provoquer des émeutes.
Après la guerre russo-japonaise, le Japon qui parvint à obtenir de taxer librement les marchandises
importées, grâce aux négociations du ministre des Affaires Etrangères KOMURA Jutarô, incita les industries
nationales à se développer largement et augmenta ses exportations vers le continent. En outre, la victoire
japonaise a donné du courage aux pays d’Asie qui souffraient du joug des Européens et des Américains.
Lors des guerres sino-japonaise et russo-japonaise, la Chine et la Corée ont servi de champs de bataille, et
les peuples de ces deux pays ont subi de graves dommages, les personnes étant blessées ou tuées, les
terres étant dévastées etc.
48
Réponses à quelques questions
ߦߞߒࠎߖࠎߘ߁ ߦ߶ࠎ ߜࠀ߁ߏߊ ߛ ߖࠎߘ߁ ߖࠎߪߞ߯߾ߊ߈ࠀ߁ߓࠀ߁ࠃߨࠎ ߜߨࠎ
1 ᣣᷡᚢߪᣣᧄߣ ਛ ࿖ ߩ 㑆 ߩᚢߢ ޔ㧝 㧤 㧥 㧠 ᐕ߆ࠄ㧝ᐕߋࠄ
ߟߠ ߖࠎߘ߁ ߍࠎࠎ ߜࠂ߁ߖࠎ ߥࠄࠎ ߜࠂ߁ߖࠎ
⛯߈߹ߒߚޕᚢߩේ࿃ߦߥߞߚߩߪ ᦺ 㞲 ߦ߅ߎߞߚౝੂߢ ᦺ ޔ㞲 ࠍ
ߓ߱ࠎ ߦ߶ࠎ ߚ ߜࠂ߁ߖࠎ ߜࠀ߁ߏߊ ߃ࠎߓࠂ ߽ߣ
⥄ಽߩ߽ߩߦߒࠃ߁ߣߒߡߚᣣᧄߦኻߒߡ ᦺ ޔ㞲 ߇ ਛ ࿖ ߩេഥࠍ᳞ߚ
ߦ߶ࠎ ߋࠎߚ ߅ߊ ߖࠎߘ߁ ߪߓ
ࠄޔᣣᧄ߇ァ㓌ࠍㅍߞߚߩߢޔᚢ߇ᆎ߹ߞߚߩߢߔޕ
ߜࠂ߁ߖࠎߪࠎߣ߁ ߜࠀ߁ߏߊ ߈ࠂ߁ߟ߁ ߎߞ߈ࠂ߁ ߦߞߒࠎߖࠎߘ߁
2 ᦺ 㞲 ඨ ፉ ߪࡠࠪࠕߣ߽ ਛ ࿖ ߣ߽ ㅢ ߩ ࿖ Ⴚ ߇ࠅ߹ߒߚޕᣣᷡᚢ
ߌߞ߆ ߦ߶ࠎ ߖࠅࠂߊ ߜࠂ߁ߖࠎ ߩ ߎߞ߈ࠂ߁
ߩ⚿ᨐߣߒߡޔᣣᧄ߇ ജ ࠍ ᦺ 㞲 ߹ߢિ߫ߔߣ ߩߣࠕࠪࡠޔ࿖ Ⴚ ߇ߢ߈
ߓ߱ࠎ ࠅࠂ߁ߤ ߹ࠎߒࠀ߁ ߶߁ ߩ ߅߽
߹ߒߚߒ⥄߽ࠕࠪࡠޔಽߩ㗔ࠍ ḩ Ꮊ ߩᣇ߳િ߫ߘ߁ߣᕁߞߡߚߩߢޔ
ߦ߶ࠎ ߚࠅߟ ߎߞ߈ࠂ߁
ᣣᧄߣኻ┙ߔࠆࠃ߁ߦߥࠅ߹ߒߚ (ޕ࿖ Ⴚ : frontière nationale)
ߦ߶ࠎߎߊߺࠎ ߖࠎߘ߁ ߽ߣ ߅
5 ߪߓߩ߁ߜߪޔᣣᧄ࿖᳃ߪࡠࠪࠕߣߩᚢࠍ᳞߹ߒߚ߇ߩࠅࠊ⚳ޔ
߶߁ ߭ߪࠎ ߦ߶ࠎ ߦߞߒࠎߖࠎߘ߁ ࠅࠂ߁ߤ
ᣇߪᛕ್ߔࠆࠃ߁ߦߥࠅ߹ߒߚߪࠕࠪࡠޕᣣᧄ߇ᣣᷡᚢߢߣߞߡߚ㗔
ߜ߱ ߜࠀ߁ߏߊ ߆߃ ߪߚࠄ ߟ߉ ߋࠎߚ ߹ࠎߒࠀ߁ ߜࠂ߁ߖࠎ
ߩ৻ㇱࠍ ਛ ࿖ ߦߔࠃ߁ߦ ߚߩߦߩߘޔᰴߦァ㓌ࠍ ḩ Ꮊ ߽߳ ᦺ ޔ㞲
߅ߊ ߦ߶ࠎߎߊߺࠎ ߆ࠎ ߅ߎ
߽߳ㅍߞߚߩߢޔᣣᧄ࿖᳃ߪߛ߹ߐࠇߚᗵߓ߇ߒߡߦࠕࠪࡠޔᔶߞߚߩߢߔޕ
ߖࠎߘ߁ ߥ߇߮ ߅߅ ߦ߶ࠎߓࠎ ߳ߒ ߖࠎߒ ߚ߳ࠎ ߭ࠃ߁
ߒ߆ߒޔᚢ߇㐳ᒁ߈ߒߡޔᄙߊߩᣣᧄੱߩ჻߇ᚢᱫߒߡޔᄢᄌߥ⾌↪ߦ
ߦ߶ࠎߎߊߥ ߰߹ࠎ ߚ߆ ߥ߇߮
ߥߞߚߩߢޔᣣᧄ࿖ౝߩਇḩ߇㜞߹ࠅ߹ߒߚ(ޕ㐳ᒁ߈ߔࠆ : trainer en
longueur, durer longtemps)
ߦߜࠈߖࠎߘ߁ ߦ߶ࠎ ࠊࠆ ࠊࠆ
7 ᣣ㔺ᚢߪᣣᧄߦߎߣ߽ޔᖡߎߣ߽߽ߚࠄߒߚߩߢߔޕᖡߎߣ
ߖࠎߒߒ߾ ߆ߕ ߅߅ ߖࠎߘ߁ ߭ࠃ߁
ߪᚢᱫ⠪ߩᢙ߇ߣߡ߽ᄢ߈߆ߞߚߎߣߣߩޔᚢߦ߆߆ߞߚ⾌↪߇ߣߡ߽
ߚ߆ ߦߜࠈߖࠎߘ߁ ߣ ߦ߶ࠎ ߎ߁߉ࠂ߁ ߪߞߡࠎ
㜞߆ߞߚߎߣߢߔޔ߽ߢޕᣣ㔺ᚢߩᓟߦߪޔᣣᧄ߇ Ꮏ ᬺ ࠍ⊒ዷߐߖޔ
ߚࠅߊ ߶߁ ࠁߒࠀߟ ߩ ߦ߶ࠎߌߑ ࠁ߁ࠅ
ᄢ㒽ߩᣇ߳ャࠍિ߫ߔߎߣ߇ߢ߈ߚߩߢޔᣣᧄ⚻ᷣߦߪ߆ߥࠅߢߒߚޕ
ߦߜࠈߖࠎߘ߁ ߦ߶ࠎ ߒࠂ߁ࠅ ߣ߁ߥࠎ ߒࠂߎߊ ߅߅ ߈߷߁
8 ߹ߚޔᣣ㔺ᚢߢߩᣣᧄߩൎߪ᧲ධࠕࠫࠕ⻉࿖ߦߪᄢ߈ߥᏗᦸࠍ߽ߚ
ࠇ߈ߒߓࠂ߁ߪߓ ߭߇ߒ ߊߦ ߖࠃ߁ ߖࠎߒࠎߎߊ
ࠄߒ߹ߒߚߪࠇߘޕᱧผೋߡߩࠕࠫࠕ ᧲ ޔ࿖߇ᵗߩࠊࠁࠆవㅴ࿖
߆ ߖࠃ߁ ߊߦߋߦ ߒߪ ߊࠆ ߅߅ ߣ߁ߥࠎ ߊߦ
ߦൎߞߚߩߢޔᵗߩ࿖ߩޘᡰ㈩ߦ⧰ߒࠎߢߚᄙߊߩ᧲ධࠕࠫࠕߩ࿖ߦߪ
ߓࠁ߁ ߣ ߽ߤ ߈߷߁ ߚ ߈߷߁ ߖࠎߒࠎߎߊ
⥄↱ࠍขࠅᚯߔᏗᦸࠍਈ߃ߚߩߢߔ(ޕᏗᦸ : espoir ; వㅴ࿖ : pays
ߣ ߽ߤ
développé ; ขࠅᚯߔ : retrouver, regagner)
ߓߓߛ ߖࠃ߁ ߦ߶ࠎ ߪߕ ߶߁ ߊߦ
10 ᴦᤨઍ߹ߢޔᵗߦߣߞߡޔᣣᧄߪࠕࠫࠕߩᄖࠇߩᣇߦࠆ࿖ߢޔ
ߖ߆ ߥ߆ ߿ߊࠊࠅ ߊߦ
⇇ߩਛߩᓎഀ߇ߥ߆ߞߚߩߢߔߩ߆߶ߩࠕࠫࠕޔࠈߒޕ࿖ߩࠃ߁ߦޔ
ߒߪ ߊߦ ߦߞߒࠎߖࠎߘ߁ ߦߜࠈߖࠎߘ߁ ߦ߶ࠎ ߒࠂ߁ࠅ
ᡰ㈩ߢ߈ߘ߁ߥ࿖ߢߒߚޔ߽ߢޕᣣᷡᚢߢ߽ޔᣣ㔺ᚢߢ߽ᣣᧄ߇ൎࠍ
49
߃ ߖ߆ ߊߦߋߦ ߣߊ ߖࠃ߁ ࠁ߁ࠅࠂߊ ߊߦߋߦ ߘࠎߜࠂ߁
ᓧߚߎߣߦࠃߞߡޔ⇇ߩ࿖ߦ․ޔޘᵗߩ ജ ߥ࿖ ߦޘዅ ㊀ ߐࠇࠆࠃ߁
߰ߚ ߖࠎߘ߁ ߖ߆ ߱ߚ ߣ߁ߓࠂ߁
ߦߥࠅ߹ߒߚߩߎޕੑߟߩᚢߦࠃߞߡ⇇ߩ⥰บߦ ⊓ ႐ ߒߚߣ⸒߃ࠆߢ
ߒࠂ߁(ޕᄖࠇ : extrémité ;⊓႐ߔࠆ : entrer en scène)
50
14. ᐢፉߩฬ߇⇇ߦ⍮ࠄࠇߚᣣ
߭ࠈߒ߹ ߥ ߖ ߆ ߒ ߭
51
Dz ǺȕǟȆǟȇț ǸǗǨț Ȑ
ǥǟǮɈ`―ɲǰᯠȓǶǯƲࡣߦ൹ǷǛǶ༻ࢸȚƽɓȪɈɲƾǰՆǻȆǟǧ
ǰǕ ǸǗǨț ȗ
ǔƲǥǶdzǷƲǛȔǔDZțDz༻ࢸǯNJȓǶǓƲȆǫǧǗлǓȒȆǣțǯǟ
ǧƳ
ǚțǸǗ ǰ ǎ Ǔ ǟ ǩȍǎǟțǾ ɅȢ Ǡ ǔ ǧ NJnjǒnjǸǟ
Ӥ༻ ʦ Ƕ Ⱦ ɷ ȱ ɂ ɇ Ƿ Ʋ Ƕ ʵࣴᣦ dz NJ ȓ Ჷ ܶ بǶ Ⴠဋ ǯ ǟ ǧ Ƴ
ǟȏǎǔǫǛǎ ǩǓ ǺȕǟȆǟ ǛȌȆ ǓǛ ȀnjȌ Ǻȕ
݀ ޙఞ ǷǥǶǡǘᡣ ǗdzNJȒȆǟǧƳࡣߦ Ƿ ߇ޙdz ȆȔǧࡖᤧ dzࡣ ǔ
ǸǗǽǎ ǰ ǒțDZ ǝț Ǥ ț DZ NJ ǸǗǟțǩ
ǫǮnjǧǶǯƲ༻ȚാȉȓȊǶȊDzǗƲะǔᲖҿȆǯʥǔǫǧ༻ࣴؒ
ǷțǙnj dz ǣț ǕȏȒ Ȇǩ ǓțǤț Ȋ Dz
ǓȑӅࣘᲕҿɠɷɇɪǶ្ᩉȆǯƲဘǷݐϨdz༣ǐǮƲǗDzǫǮǟȆnjȆ
ǟǧƳ
Ǻ ȌǡǺǛ ǻȏǎǕ ǔǫǛǎ Ȍǡ
ǥǶସƲࡵࣇǝțǷၕർǶǧȉdz݀ఞȚ̙țǯnjȆǟǧƳǒཇǝțȊǥǶ
Ǻ ǒǥǸț Ǘ Ǡ ǟȍǫǕț ǚțǸǗǰǎǓ Ƿǩ Ǡ Ǡȍǎǜ ǽț njǐ ǯ Ȇ
ସ Ƿᢢေ ǯƲᲜ е җ ǯǟǧƳӤ༻ʦ ǶᲛ ᲔᲘ л Ƿ ݦȚе Ǯ᧒ ȊDznj
ȌȆ Ǔǚ ȆȊ ǧǡ Ǡ Ȉ ǟ ȏ njȆ
ǰǕǨǫǧǶǯƲ߇ǶᨏdzݍȑȔǮѻǓȒȆǟǧƳǒཇǝțǶ˘Ґ৯ǷƲ˺
ǚțǸǗ ǧǮȊǶ DzǓ ǸǗǟțǩ
ƽӤ༻ ɈɷɟƾǰDzǫǮnjȓཞ Ƕʵ dzNJȒƲȆǝdz༻ࣴؒ ǯǟǧǓȑƲ
ǣnjǦțǟȋ ǺǰȒ
ဋܷ᎘Ƿʟ˳ȊnjȆǣțǯǟǧƳ
ǡǎǠǬǜ ȌǡǺǛ njǫǟȏ ǣnjǦțȃǎǛǗ ǨnjnjǩǩȍǎǔǫǛǎ
ଇସࣞ Ʋࡵࣇ ǝțǔǒཇǝțǰʟዸ dzƲဋّܷԹ Ƕǧȉdzᇽ ʟ ʵ݀ ఞ Ȇ
nj ǔǫǛǎ ǷǓnj Ȇǩ NJȓ ǰǒ ȌȆ
ǯᘤǫǮȇȓǰƲ݀ఞǷᄎڀǝȔǮnjȆǟǧƳȆǧဘȚൂǗǰᢶǗǶ߇Ȇǯ
ȇ Ǖȇȏǎ Ǔț ǷDz ǧǮȊǶ Dz
ǔᚒǐǧǶǔۖڵDzॽǠǨǫǧƲǰᛟǟǮǗȔȆǟǧƳNJȑȎȓཞǔǗ
ȆǩǤțǧnj Ǻȕ ǡDzǸǛ ǚțǟǝǸǗ Ǔ ǰǒ
DzȒƲဘϨ̭ǔࡣnjᄄርǶȐǎDzӤۣᄄdzڛȗǫǮǟȆǫǮnjǧǶǯƲᢶ
ǙǟǕ ȇ
ǗǶ୮ᑲȆǯᚒǐǧǶǯǡƳ
ǨnjnjǩǩȍǎǔǫǛǎ njǩǵțǣnj ǥǰ ǓǬDZǎ Ǜ ȇDznjǫǟȍț
ᇽ ʟ ʵ ݀ ఞ ǶʟࡗဋǶǎǩƲڠǯොҍǟǮnjǧܲDZȊǧǩǷƲ႗ʟ ც Ƕ
ǔǫǛǎ ȁțǕȏǎ Ǜ Ǜȗ ǧǮȊǶ
ǎǩdzdzȆǟǧƳ݀ఞ ǯ Ҋ ࢵ ǟǮnjǧܲ ǶȃǰțDZǷƲ ڀȔǧཞ Ƕ
ǟǧǠ Ǯ ǣnjǦțǟȋ dzǠȍǎdzțNJȆ
ʦଋǕdzDzǫǧȒǟǮdzȆǟǧƳဋܷ᎘ǷȗǢǓᲕᲓ˳̰ȒǯǟǧǔƲǥ
ȌǡǺǛ ǻȏǎǕ ǔǫǛǎ Ȍǡ ǧǡ
ǶȃǰțDZǷƲࡵࣇǝțǶȐǎdzƲၕർǯ݀ఞȚ̙țǯnjǮѻǓǫǧǶǨǥ
ǎǯǡƳ
ǣțǕȍǎǺȋǗȐțǠȍǎǜ ǵțǷǩǔǬȈnj Ǔ ǷǩȆțdzț ǟȄǎ ǡǎǠǬ
Ე Ნ Თ Ი ࡗᲛணᲙସdzᲛʢ˳ǔ˦ǟȆǟǧƳǥȔǓȑଇସǶǎǩ
ǡǎȆțdzț ǟ DZǎǵț Ǡȍǎdz ǔǬ ǟȄǎǟȋǡǎ ǠȍǎȐț Ȇțdzț
dzȆǧଇʢ˳ ǔ dzƲԝࡗ ᲔᲕ ண ȆǯǶ˦᎘ଇ ǷƲ Ე Თ ʢ˳ dzǶȄȒȆ
Ǡ ȍ ǎ ǵțNJȆ NJnjǨ ȃǎǟȋǣț NJ ǒǒ
ǟ ǧ Ƴ ǥ ǟ Ǯ Ʋ Ǭ ǭ Ǘ ᲔᲓ ࡗ̰ Ȓ Ƕ ᧒ dz Ʋ ޏዻ Ț ෬ ǻ ǧ ڣǗ Ƕ ˳ ǔ
ǷǫǙǬǻȏǎ ǜǎǙnj dzǠȍǎȐț ȆțdzțnjǠȏǎ Dz ǡnj Ǯnj
႒ ᘠ ၕ DzDZdzDzǫǮƲԙᚳ Ვ Თ ʢ˳̊ʥ ǔ˦ ǗDzǫǧǰ ݗǝȔǮnjȆ
ǺǺȕǟȆ Ǻǰ Dzǔ NJnjǨ ǝȁǬ ǎ ǚțǕ
ǡƳǥǶସࡣߦ dznjǧ˳ ǧǩǷƲᧇ nj ᧒ ƲǺDZnjࠣц ȚӼ ǙȆǟǧƳϕർ
ȇ ǰǬǤțǧǒ ǟ ǒǒ Ǡȏǣnj Ǖ Ǚ nj Ǡ ǎ
dzᚒǐǮȊƲᆺ༁͵ȔǮǴǛǰǔڣnjǰǓƲۊखǷࣆڵϠȚဌȈǨȕǎǰ
nj
ᚰȗȔǧǶǯǡƳ
52
Ǘǝ Ƿ ǰǛȕ ǣnjǓǬ
Ȋǎᒻ ǝǐȊဋǐDznjǨȕǎƲȊǎNJțDz ৯ ǯǷဋො ǯǕDznjǨȕǎǰ
ǒȊ ǺȕǟȆ Ǭǖ Ƿȓ ȇDZȒ ǡǛ ȊDZ Ǻǰ
ऑȗȔǮnjǧࡣߦ dzȊƲനǶ Ǔȑ ዷ ǔ ޚǟǢǬ৭ǫǮǕȆǟǧƳ˳ ǻǰ
ȊDZ ǟȇț Ǡ ȍ ǎ ǵțǓț ǣnjǓǬ
Ȋ৭ ǫǮǕȆǟǧƳ൹ ǧǩǷᲔᲓ ࡗ᧒ ǘȑnjɏɨɂȮǯဋො ǟDzǔȑƲ
ǰǟǙnjǓǗ Ȋǰ ǡ Ǹ njǕǒ Ȉ NJǧȑ Ȇǩ ǚțǨnjǮǕ Ȇǩ
ᣪᚳမdzفǭnjǮƲኮ୰ȑǟnj ҕ njǯƲǓȑƲ ତ ǟnjဘƲ࿁̈႖Dzဘ
ǬǗ njȆ ǛǛȕ NJǧǧ Ǔț ǡ Ǹ
Ț̳ȒNJǚȆǟǧƳǥǟǮƲ˺ǯǷƲ ࣴ Ƕ ะ ǓǝǔॽǠȑȔȓኮ୰ȑǟnj
ǣnjǕ Ȇǩ
ᲕᲔʭኝǶဘdzDzǫǮnjȆǡƳ
TRADUCTION
Le jour où le nom de Hiroshima est devenu connu du monde est précisément celui où la ville a été rayée de
la carte.
La ville de Hiroshima est née en l’an 22 de Meiji (1889) en même temps que 30 grandes villes du pays. La
population de l’époque était de 83 000 habitants. Après cela la ville s’est progressivement développée en
tant que ville militaire et ville universitaire, et la population atteint 250 000 habitants en 1923.
Le Hiroshima des années 30, ainsi que la ville voisine de Kure, étaient le support d’un grand port de la
marine de guerre où se trouvaient de nombreux soldats.
Cette année-là, à partir des environs du mois de mars, presque toutes les grandes villes, à commencer par
Tôkyô et Yokohama, subirent les attaques aériennes de l’armée américaine, mais à Hiroshima il n’y eut pas
de bombardement, pas même une fois. Malgré cela, en prévision des incendies qui se produiraient en cas
de bombardement, on détruisait des maisons afin de construire des terrains vagues pour que le feu ne se
propage pas.
La maison des Takeuchi était l’une d’elles. Vers le printemps 1945, la maison qui se trouvait dans
l’arrondissement de Naka-ku (au centre) a été détruite, et la famille qui habitait là a évacué de l’autre côté
d’une colline un peu éloignée de la ville. Yasuhiko qui était en 1ère année de collège faisait de là le chemin
pour aller au « Collège n°1 » qui était au centre-ville, et son père de même allait à son bureau situé à
proximité du pont Aioi.
Au « Collège n°1 », il y avait environ 300 élèves de 1ère année, mais comme les salles de classe étaient
insuffisantes, tous ne pouvaient pas suivre les cours en même temps. Donc, pendant que 150 enfants
étudiaient le matin dans les salles, les 150 autres sortaient de l’école et donnaient un coup de main pour les
évacuations, ou aidaient à déblayer les décombres des maisons détruites. Puis, l’après-midi ils inversaient
les rôles.
Le 6 août 1945, le lundi matin à 8h15, après qu’une lumière aveuglante eut lancé un éclair, un gros bruit
résonna, bang !, et un nuage en forme de champignon s’éleva dans le ciel jusqu’à 12 000 m d’altitude.
C’était ça, la bombe atomique que les Américains avaient baptisée « Little boy ». A la différence des autres
bombes, celle-là n’explose pas en touchant le sol, mais elle explose dans le ciel à 500 m d’altitude en
donnant naissance à une lumière violente et à une chaleur de 300 000°C. Comme il y a d’abord l’éclair
53
(PIKA), puis le grondement (DON), les habitants de Hiroshima ont nommé cette bombe « PIKA-DON », mais
à ce moment-là ils ne savaient absolument pas quel type de bombe c’était.
La cible du largage de la bombe était le pont Aioi, en forme de T, situé au centre de la ville. Il y avait une
école primaire tout près. Comme la ville de Hiroshima s’étendait sur une plaine entourée de petites
montagnes, il n’y avait rien pour arrêter le souffle de l’explosion et dans un rayon de 2000 m à partir de
l’épicentre où la température est montée jusqu’à 3000 °C, la ville a complètement brûlé, et a disparu.
Ce jour-là, Yasuhiko manquait l’école pour cause de maladie. Ce jour-là son père aussi commençait plus
tard le travail et il devait y être à 9 heures. A 8h15, heure du largage de la bombe, il avait quitté la maison
depuis peu, et il a été protégé par l’ombre de la montagne, ce qui l’a sauvé. Le bureau du père se trouvait
dans le bâtiment qui est devenu maintenant le « dôme atomique », et comme c’était précisément
l’épicentre de l’explosion, il n’y a as eu un seul survivant.
Plusieurs jours plus tard, il est allé au « Collège n°1 » en compagnie de son père pour faire sa déclaration de
survie, mais l’école avait été détruite. Il a bien voulu nous raconter qu’ensuite, en marchant dans la ville
c’était un sentiment étrange que de voir jusqu’aux montagnes au loin. C’est que, du fait que toutes sortes
de bâtiments avaient disparu et que la ville en entier était transformée en un désert primitif qui ressemblait
à un vaste bac à sable, on pouvait voir le paysage jusque dans le lointain.
Parmi les élèves de 1ère année du « Collège n°1 », les enfants qui s’activaient dehors, tous, sont morts en
une fraction de seconde. Presque tous les enfants qui étudiaient à l’école sont morts écrasés par les
bâtiments effondrés. Il n’y eut qu’à peine 20 survivants, et presque tous ceux-là, comme Yasuhiko ont été
sauvés car ils manquaient l’école pour cause de maladie.
Le 6 août 1945, 80 000 personnes sont décédées. Puis dans les quelques jours qui ont suivi, encore
plusieurs dizaines de milliers sont mortes, et le nombre de morts jusqu’en décembre de cette année-là a
atteint 140 000. Ensuite, pendant les quelques 10 ans qui suivi, de nombreuses personnes qui avaient été
irradiées ont développé des leucémies entre autres, et on suppose que plus de 240 000 personnes ont
trouvé la mort au total. Les gens qui étaient à Hiroshima ce jour-là, pendant longtemps, ont subi une
terrible discrimination. On disait que même s’ils avaient l’air bien portant, il était fréquent qu’ils tombent
brutalement malades et meurent, ou bien que les femmes risquaient de mettre au monde des enfants
anormaux.
« L’herbe ne poussera plus », « il ne sera plus possible de vivre dans un endroit pareil », pensait-on de
Hiroshima, et pourtant, dès le printemps suivant la verdure est petit à petit revenue. Les gens aussi sont
revenus. Les citoyens de Hiroshima, tout en vivant dans des baraquements pendant près de 10 ans, avec
une magnifique énergie, ont bâti une nouvelle ville, en s’appuyant sur un plan d’urbanisme, une ville
moderne. Et maintenant, c’est devenu une splendide ville du 21ème siècle où on ressent la chaleur humaine.
54
߹ߜ ߭ࠈ ߔߥ߫ߎ ߚߡ߽ߩ ߣ߅ ߺ
8 ߇↸ޟᐢ⍾▫ߩࠃ߁ޔߪߣߎߚߞߛޠᑪ‛߇ߥߊߥߞߡޔ㆙ߊ߹ߢ
ߛ ߔߎ ߚ߆ ߿ߔ߭ߎ ߣ߁ߓ
ߡ߽ߟ┙⋡ޔዋߒߢ߽㜞߽ߩ߇ߥ߆ߞߚߣ߁ߎߣߢߔޕᐽᒾߐࠎߪᒰᤨ
ߓࠀ߁ߦߐ ߒࠂ߁߇ߞߎ߁ ߛ ߘ ߔߥ߫ߎ ߺߝ߆ ߹ߜ
㧝㧞ᱦߛߞߚߩߢޔዊ ቇ ᩞ ߩ 㑆 ߦㆆࠎߢߚ⍾▫߇りㄭߥ߽ߩߢࠃ߇↸ޔ
ߦ ࠃ߁ߔ ߆ߚ
ߊૃߚ᭽ሶߛߞߚߣߎࠈ߆ࠄ⸒߁߁ߘޔᣇࠍߒߡ߹ߔ(ޕりㄭ :
familier)
ߍࠎߒ߫ߊߛࠎ ߣ ߭ࠈߒ߹ߒ ߐ߫ߊ ߔ ߃
9 ේሶᒢߩᓟߩᐢፉᏒ߇⍾Ṽߩࠃ߁ߢߒߚޕኅ߽ࠅ߹ߖࠎߢߒߚ
߮ࠂ߁ࠎ ߇ߞߎ߁ ߖ߆ ߭ࠈߒ߹ߒߺࠎ
ߒ ∛ ޔ㒮 ߿ቇᩞߥߤ߇ߥߊߥߞߡޔήߩ⇇ߢߒߚޔࠄ߆ߛޕᐢፉᏒ᳃ߩ
ߦߜߓࠂ߁ߖ߆ߟ ߚ߳ࠎ ߦ߶ࠎߓࠎ
ᣣ Ᏹ ↢ ᵴ ߪᄢᄌߢߒߚߩ߆߶ޔߡߊߥߪߢߌߛࠇߘޔߒ߆ߒޕᣣᧄੱ߆ࠄ
ߐߴߟ ߺ ߶߁ߒ߾ߖࠎ ߭ߣ߮ߣ ߈ࠀ߁ ߮ࠂ߁߈
Ꮕߐࠇ߹ߒߚߥ߃ߢ⋡ߪࠇߘޕ✢ࠍᶎ߮ߚੱ ߇ޘᕆ ߦ∛᳇ߦߥ
ߒ ߭ߣ ߟߚ ߮ࠂ߁߈ ߒࠎ߬
ߞߡᱫߧߎߣ߇ࠃߊߞߚ߆ࠄߦੱߩ߆߶ޔવࠊࠆ∛᳇ߣ߁ᔃ㈩߇ߞߚ
ߩߢߔ(ޕᕆߦ : brusquement, brutalement)
55
15. ᐔੱᮭᙗᴺ
߳ ࠊ ߓࠎߌࠎ ߌࠎ߸߁
߳ࠊ
ᐔࠍߜ߆߁
ǨnjdzǠǣǓnjǧnjǣț dzȃț ǟțȒȋǗ njȆ ǩȍǎǜǗ
ᇽ˙നʭဠڨ ǯǶସவ dzȐȓȡȷȡ ͑ ိ ǷƲ˺ ǯȊ ʵ DzDZȡȷȡ
ǟȏǛǗ Ǻǰǻǰ ǽǓ ǶǛ dz ȃ ț ǘț ǟ ǎ
Ƕ˳Ƶ dzด njǕǢNJǰȚ ǟǮnjȆǡƳସவ ᠗ ǶǞțǛǗDz̀৹ ǩǶ
Ȑǎǡ ǷǗǾǬǓț ǮțǠ Ǘdz Ȏȓ
ܲȚƲӍཞᬄdzᅇǟǮnjȓȊNJȒȆǡƳǥǛdzǷƽᛃǥǎƲǟǓǟƲ
ǛǰǸ ǩȍǎǜǗ Ƿnjǣț
ȗǡȔȆnjƾǰnjǎᚰᔄ ǔǥǐȑȔǮnjȆǡƳȆǧƲ ʵ dzǷƲ૾ Ƕǰ
Ǜ Ǡ dzȃțǠț Ǻǰ DzǓ dzȃț
ǕdzƲܾϠǰDzǫǧସவ˳ǔǧǗǝțnjȆǡƳǛǶ˳ǧǩǶʵdzǷƲସவdz
Ǔǐ ǣnjǓǬ ǬȐ ǶǦ Ǻǰ ǒǒǤnj
ǫǮဋොǟǧnjǰࢵǗțǯnjȓ˳ǔڨҕnjȆǡƳ
dzȃțǛǗǙțȅǎ ǤțǾț Ȁnjȗ Ǔ
ସவসරǶљଐdzƲࡖՌȀǶǩǓnjǔǷǫǕȒǰǓȔǮnjȆǡƳǥȔ
ǣțǥǎ Ƿțǣnj dz DZ ǣțǥǎ ǛǗȇț ǙǬnj ǟȉ
ǷƲ˖ȚӸჃǟƲ˙ǰ˖ȚǟDznjǰnjǎ൹ǶඖॹȚᅇǟǧȊǶǯǡƳ
ǣnjǟț Ǩnj Ǖȍǎ Ǡȏǎ ǔnjǛǗ NJȑǥ ǾȒȏǗ
ǥǟǮƲǛǶኆᅘdzȊǰǭnjǮƲᇽ Ნ ǯǷƲ ڠǰǶ ˖ njǜǰȚുѷ
ǓnjǙǬ ȒǗǓnjǗǎǘț ǧ ǣțȒȏǗ Ȋ ǝǨ
ǯᚫඖ ǟDznjƲǥǶǧȉdzƲᨕ෭ᆷ᠗ ǥǶ́ Ƕ ѷ Ț ǧDznjƲǰ ݗȉǮ
ǣțȒȏǗ Ȋ ǝǨ Ǚțȅǎ ǣǓnj dzȃț
njȆǡƳ ѷ ȚǧDznjǛǰȚݗȉǧসරǷƲʭဠǯȊସவǨǙǯǡƳ
Ǚțȅǎ Ȁnjȗǟȍǖ ǣnjǟț ǠǬǚț
সරǶࡖՌʻ፴ǶኆᅘȚDZǶȐǎdzݛ࿁ǟǮnjǗǓdzǬnjǮƲǝȆǞȆDz
DZȒȏǗ ǒǛDz ǛǫǓnj ǣnjǽ ǚțǟǸǗǨț Ǻǔnj Ǘ Ǔǐ
Ѽѷ ǔ ᘤ ȗȔǮnjȆǡƳ ̚ǰ ǷƲӤܲ༻ࢸ Ƕᙅ ݣȚǽǧǧǻጶ Ȓᡤ
ǓǗȀnjǕ Ȋ ǬǗ Ȋ Ǜ
ǝ Dz nj ǧ ȉ dz Ʋ ƽ థϰ גȚ ǧ Dz nj Ʋ ̳ ȑ Dz nj Ʋ ǩ ᡛ Ȇ ǣ Dz nj ƾ
ǺǓǗǝțǚțǥǗ Ǘdz Ǖ
(᩶థʤӤѕ)ǛǰȚƲǰǟǮඖȉǮnjȆǡƳ
ǣǓnj ǓǗȀnjǕ ǵǔ ȊțǨnj
ǛȔǷƲʭဠǓȑథϰגȚDzǗǡǛǰȚǫǮǎǫǧǐǧȊǶǯǡƳ։᫋
ǒ Ǘdz Ǘdz NJnjǨ ǭȐ DzțDZ ǷDz NJ ǡǡ
ǔៀǛǫǧǰǕdzǷƲ ǰ ǰǶ ᧒ ǯƲǵǸȒࢵ Ǘ̮ ǯȊᛟ ǟԙ njȚᢗ
ǧnjǣǬ
ȉǮnjǗǛǰǔڨмǯǡƳ
ߎߊߺࠎ ߌࠎࠅ ߉
࿖᳃ߩᮭߣ⟵ോ
dzȃțǛǗǙțȅǎ ǙțȒ ǕȃțǮǕǠțǙț ȃǟȏǎ
ସவসර Ƿ ǝ Ȇ Ǟ Ȇ Dz ೨ш Ț فவ႖˳೨ ǰ ǟ Ǯ ͠ᨧ ǟ Ǯ nj Ȇ ǡ Ƴ
ǕȃțǮǕǠțǙț dzțǚț ǎ Ȋ dzțǚț nj
فவ႖˳೨ǷƲ˳᧒ǔဋȆȔDzǔȑdzǟǮǫǮnjȓƲ˳᧒ȑǟǗဋǕȓǧ
ǙțȒ
ȉǶ೨шǯǡƳ
dzȃțǛǗǙțȅǎ ǒǰDz ߪ
ȆǧƲସவসරdzǷƲȗǧǟǧǩǔ˳ڨdzDzǫǧȑ௩ǧǝDzǙȔǸDzȑ
ǖ Ȉ ǝǨ
Dznj፴ҐdzǬnjǮȊݗȉȑȔǮnjȆǡƳ
Ǚțȅǎ ǝǨ ǙțȒ ǖ Ȉ ǧǨ Ǜǎǟ ǧǔ
ȗǧǟǧǩǷƲসරǯݗȉȑȔǮnjȓ೨шǰ፴ҐȚിǟǗᘤ̾ǟƲǒ˜nj
ǙțȒ ǥțǩȏǎ ǧnjDZ ȇ ǧnjǣǬ
Ƕ೨шȚ ޕᤦ ǡȓঌȚ᠊dzǬǙȓǛǰǔڨмǯǡƳ
ߚࠄ ߒ߾߆ࠈߊߒߚ ȀnjǣnjǷǩǵțȀț
ޡᣂ ߒ␠ળ㧢ਅ ޢᐔᚑ㧤ᐕ✬
TRADUCTION
L’invasion de l’Asie par le Japon lors de la Seconde Guerre mondiale, laisse encore maintenant de
profondes cicatrices chez les peuples des pays d’Asie, comme la Chine. Il y a même des pays où on expose
dans les musées des images des actes cruels de l’armée japonaise. Et là sont joints les mots de
« pardonnons, mais nous n’oublierons probablement pas ». En outre, en Chine il y a beaucoup de Japonais
qui, au moment de la défaite, sont devenus orphelins. Parmi ces gens, beaucoup souhaitent vivement
rentrer au Japon et y vivre.
Dans le préambule de la Constitution du Japon, l’engagement envers la Paix est clairement écrit. Cela
montre la détermination du peuple à ne plus refaire la guerre, et ses regrets à l’égard de celle-ci. Et puis,
s’appuyant sur cet esprit, dans l’article 9, il est établi que (le Japon) ne résout pas les conflits avec les pays
étrangers au moyen de la force armée, et que pour cela, il ne possède pas d’armée de terre-air-mer, ni
aucune autre force militaire. Il n’y a que le Japon qui dans le monde ait une Constitution qui détermine de
ne pas avoir de force militaire.*
Toutes sortes d’efforts sont réalisés quant à savoir comment donner vie à cet esprit de pacifisme de la
Constitution. L’Assemblée et le Gouvernement, afin de ne pas reproduire les dégâts de la bombe atomique,
ont décidé, en tant que pays, de « ne pas posséder d’arme nucléaire, ne pas en fabriquer, ne pas en laisser
introduire ».
Cela montre que le Japon souhaite et revendique le fait qu’on fasse disparaître les armes nucléaires du
monde. Lorsqu’un problème survient, il est important de poursuivre les discussions entre pays, avec
persévérance, autant de fois qu’il le faut.
Un des grands rôles de la politique, ainsi que le garantit la Constitution, est de construire une société dans
laquelle les droits de l’Homme sont respectés.
Mais, même maintenant, il est bien réel que des discriminations ont cours dans la vie quotidienne, les
mariages, le travail, et que les droits de l’Homme sont bafoués.
Par ailleurs, il y a des nombreuses discriminations ou des préjugés à l’égard du peuple Aïnou, des étrangers
vivant au Japon, particulièrement envers les Coréens présents au Japon. Il y a aussi des ségrégations à
l’égard des personnes handicapées ou à l’égard des femmes sur le lieu de travail ou dans la société.
Afin rendre réel le respect des droits de l’Homme de la Constitution, il est plus important que tout que
chacun d’entre nous reconnaisse mutuellement les droits des personnes, ne fasse pas de discrimination et
n’accepte pas de ségrégation.
La Constitution du Japon garantit toutes sortes de droits en tant que droits fondamentaux de la personne.
Les droits fondamentaux de la personne, sont les droits que l’homme détient dès la naissance afin de vivre
humainement.
Par ailleurs, la Constitution détermine également les devoirs que nous devrons assumer quand nous serons
adultes.
Il est important que nous fassions un juste usage des droits et devoirs établis par la Constitution et que
nous assimilions bien une attitude de respect de nos droits mutuels.
59
16. ᣣᧄߩ߅ ᱜ
ߦ ߶ ࠎ ߒࠂ߁߇ߟ
60
TRADUCTION
Le Nouvel An japonais
Au Japon, le 1er janvier s’appelle « gantan », ou « ganjitsu » et c’est le jour le plus important de l’année. On
appelle « shôgatsu » (Nouvel An) la période de quelques jours à partir du 1er janvier.
Dans la famille d’Akio aussi, la mère travaille pour la préparation du Nouvel An, sans avoir un moment à elle,
dès la 3ème semaine de décembre, en faisant les courses, cuisinant des plats, effectuant un grand nettoyage.
Comme on ne fait pas la cuisine au Nouvel An, avant que décembre ne se termine, elle réalise toutes sortes
de plats de la cuisine spéciale du Nouvel An. On appelle cela « osechi ryôri ». Et puis, on fait des mochi.
Autrefois, on pilait les mochi dans le jardin de la maison, en compagnie de la famille ou des gens du
quartier, avec un mortier et un pilon, mais maintenant, il est devenu fréquent qu’on les fasse avec une
machine électrique à fabriquer les mochi, ou qu’on les achète tout faits chez le marchand de mochi.
Par ailleurs, en décembre, on écrit des cartes de vœux aux amis et aux personnes auxquelles on est
redevable de quelque chose, et on les apporte au bureau de poste. Le facteur les rassemble et les livre le
matin du Jour de l’An. Au Japon, il est fréquent de fabriquer soi-même ses cartes de vœux, par exemple en
dessinant.
Il y a une coutume amusante. La nuit du 31 décembre, on mange des nouilles de sarrasin afin de relier
l’ancienne année et la nouvelle. On parle de « toshikoshi soba » (nouilles pour passer l’année). Et puis, dans
tous les temples, la cloche est frappée 108 fois. On appelle cela « joya no kane » (cloche de la dernière nuit
de l’année).
Pour le Nouvel An, toute la famille se réunit, même ceux qui habitent au loin. Même les oncles et tantes
qu’on ne voit guère viennent. Comme les cousins aussi arrivent, on peut s’amuser agréablement toute la
journée en grand nombre, rassemblés avec les enfants du voisinage. Même le père, qui est toujours occupé
avec son travail, est en congé dans sa société jusqu’au 3, et c’est pour cela qu’Akio aime le Nouvel An.
62
17. ߈₀ߩ↱᧪
߹ߨ ߨߎ ࠁ ࠄ
ǟȕ Ȇǵ ǵǛ Ǘȕ Ȇǵ ǵǛ NJǓ Ȇǵ ǵǛ ǛțǠǕ Ȇǵ ǵǛ ȇǖǮ
႒njǕྑƲᱏnjǕྑƲិnjǕྑƲᤪᑲǶǕྑģģ ǥǟǮƲԑ৶
NJ ǺǨȒǮ NJ Ȇǵ ǵǛɶɶɶɶɶɶ Ȇǵ ǵǛ
ȚʥǚǧȒƲࠟ৶ȚʥǚǧȒǡȓǕྑ ģ ģ ǕྑdzǷnjȕnjȕNJȒȆ
dzȃț ǟȏǎǖȏǎ ǓțǙnj ȇǣ Ǔnjǟȋ Ȇǵ ǵǛ
ǡǵƳସவǯǷƲ և ಟ dz᧘͔ǔNJȔǸƲDZțDzǒȌ̚ᅉdzȊƲǕྑȚ
ȇ ȉǢȑ ǟDzȊǶ ǓǞ ǬǓ
ᚒ ǓǙȓǛǰǔ ྶ ǟǗNJȒȆǣțƳȆǧnjȕnjȕDz՟ཞ dzƲ ȒǰǟǮ̾
ǵǛ nj ȇ
ȗȔǮnjȆǡƳǯȊƲǛǶǓȗnjnjྑǩȋțdzǷDZțDzॹՁǔNJȓǶǯǟȏ
Ǖ
ǎǓƳǥȔdzƲDZǛǓȑǧǶǯǟȏǎǓƳ
Ȇǵ ǵǛ Ȏȑnj Ǔț ǽǧ ǣǬ Ǩnjnjǩ ǣǬ ǰǎǕȏǎǰ
Ǖྑ Ƕဓ dz᧘ ǟǮǷƲ˙ ǬǶᛷ ǔNJȒȆǡƳᇽʟ Ƕᛷ ǷƲ˭ᣪ
ǣ ǧ ǔ Ȍ Ǘ ǜǎǰǗ Ǡ Ȏȑnj ȈǓǟ ǜǎǰǗǠ Ǔǵ Ǯȑ
ʭဒ Һ dzNJȓᝥ࣮ ފdzဓ ǡȓȊǶǯǡƳ ୌ Ƕᝥ࣮ ފǷǒᤪ ǶDznjǒފ
Ǻ njnjDzǒǧǓ ǰǶǝȆ ǓȒ Ǔǐ Ǯȑ Ȋț Ȇǐ ǰǒ
ǯǟǧƳNJȓସƲ˞̔ႿܻǰnjǎǐȑnjǔཿǶȒdzǒފǶᧈǶљȚᢋ
DzǓ nj ǟȕ ǵǛ ȇǖǮ NJ ǝǥ
ȒǓǓȓǰƲƽʵdzǒnjǯƾǰᚰǎȐǎdzƲ႒njྑǔԑ৶ȚʥǚǮ᛭ǫǮnj
ǟ ǽ ǟ ǖ ǒȊ ǰǶǝȆ Ǯȑ Ƿnj Ƿǚ ȑnjǎ
ȆǟǧƳʧऑᝆdzऑǫǧǔǒފdzϧǫǧǰǧțƲຫǟnjᩑᩋdzDzȒȆǟ
ǰǶǝȆ ǥǰ ǒ ǓȇDzȒ ǎ ǟ
ǧƳȊǟǥǶȆȆǔڠdznjȔǸƲǥǛdzᔂǩǧ ᩑ dz৹ǧȔǮțǯnj
njǶǩ ǧǡ ǰǶǝȆ Ǔțǟȋ Ǖ Ȋ ǜǎǰǗǠ ǧǷǧ NJǧ
ǧǯǟȏǎƳ Շ ǔѻ Ǔǫǧ ǷƲॽᜫ Ƕർ ǩǯᝥ࣮ ފdzဒဣ Țʨ ǐƲ
ȃ ǜ ȇǖǮ NJ ǟȕǵǛ ǽǗ Ȇǵ nj
͠ᝊǟǧǥǎǯǡƳǥȔǯƲԑ৶ȚʥǚǮnjȓ႒ྑǷᅪȚǗǰᚰȗȔȓȐ
ǎdzDzǫǧǥǎǯǡƳ
Ǻǰ ǣǬ ǘ ț Ȇ Ǚț Ǖ ȈǓǟ ǩȃǎ ǕȊǶ ǴǶ
ȊǎʟǬǶᛷ Ƿ፲ᬙ ǓȑǮnjȆǡƳ ୌ ƲǥǶؒଦ ǯǷƲზཞ Ƕ࠰ Ț
ǒ ǕǴ njǰ Ȋǰ ǓnjǛ ǥǨ ǓnjǛ
ጪȓǧȉdzƲዔǶኙǶϕdzDzȓ ᖭ ȚᏖǮǮnjȆǟǧƳǯȊƲ ᖭ ǔǵǢȇdz
ǧ ǰ ǧ ǵǛ ȆȊ Ǔȇ
ȁȑȔȓǛǰǔȐǗNJǫǧǶǯƲǵǢȇȚੜǫǮȁȓྑǔݍȒᅘdzDzȒƲ
Ȇǵ ǵǛ ȃțǰǎ Ȏȑnj ȃǎ ǨȔ ȗ
ǕྑdzDzǫǧǥǎǯǡƳவࢿǶဓǷDZǩȑǶଦǯǟȏǎǓƳdzȊлǓ
ȑDznjǓȊǟȔȆǣțǵƳ
Ȇǵ ǵǛ NJ Ǯ ȇǖǮ ǺǨȒǮ
ȆǧƲǕྑǶʥǚȓ৶Ƿԑ৶ǨǫǧȒࠟ৶ǨǫǧȒǟȆǡǔƲǥȔdzȊ
nj ȇ ǺǨȒǮ NJ Ȇǵ ǵǛ ǕȋǗ Ȇǵ ǺǨȒǮ
ॹՁ ǔNJȓǶǯǡƳࠟ৶ Țʥ ǚȓ Ǖྑ Ƿǒ ݜȚ ǗǥǎǯǡƳࠟ৶ ǔ
ǟțǦǎ ǩǓ Ǯ ǕȋǗ ǰȊ Ȑ Ȑ
ࣴᐱ dzᡣ nj৶ ǨǓȑƲǒ ݜǝțȌӶǨǩȚՆ ǻ ݭǣȓǛǰdzDzȓǶǯǟȏ
ȇǖǮ NJ Ȇǵ ǵǛ Ǔǵ Ȇǵ
ǎǵƳԑ৶ȚʥǚȓǕྑǷǒᤪȚǗǥǎǯǡƳ
njȕ nj ȇ ǟȕ ǵǛ ǽǗ Ȇǵ Ǘȕ ǵǛ ǝnjǔnj ȆȊ
ᑲdzȊॹՁǔNJȒȆǡƳ႒njྑǷᅪȚǕƲᱏnjྑǷݣǓȑݍǫǮǗȔ
NJǓ ǵǛ ǻȏǎǕ ǰ ǶǦ Ǖțnjȕ ǵǛ Ǖțǎț Ȇǵ Ǜțdzǩ Ǜnj
ȆǡƳិnjྑǷၕർȚӻȒᨊǕƲᤪᑲǶྑǷᤪᢦȚǕȆǡƳ˺ସǯǷƲण
Ȇǵ Ǽ ț Ǘ Ȇǵ ǵǛ ǯțǰǎǮǕ
ȚǗɓɲȮǶǕྑȊNJȒȆǡǔƲNJȆȒ̜ዏ႖ǯǷDznjǯǟȏǎƳȊǎ
ǺǰǛǰ NJ Ǯ ǧǓ ǧǓ ǽǗ ǒǒ ߁ࠎ
ʟᚰƳʥǚǮnjȓ৶ǔ᭜ǙȔǸ᭜njȃDZᅪǔڣǗDzǫǮƲᢦǔȐǗDzȓǥǎ
ǯǡƳ
63
Ȇǵ ǵǛ ǰǎDzț ǒǒ Ǘdz ȇ
ǕྑǷӋȡȷȡǶڣǗǶǯȊᚒǓǙȑȔȆǡǙȔDZȊƲǛǶǓȗnj
ǵǛ dzȃț ǎ
njྑǷƲȌǷȒସவǯဋȆȔǧdzǩǔnjNJȒȆǣțƳ
TRADUCTION
Manekineko blanc, manekineko noir, manekineko rouge, manekineko doré … et puis, manekineko levant la
patte droite, ou levant la patte gauche… chez les manekineko, il y a de tout. Au Japon, pourvu qu’il y ait un
rapport avec le commerce, dans toutes les boutiques et toutes les sociétés, il n’est pas rare d’apercevoir un
manekineko. De plus, il est utilisé comme décoration sur toutes sortes de marchandises. Mais quelle
signification a-t-il donc, ce mignon petit chat ? Et d’où vient-il donc ?
Il existe deux versions quant à la provenance du manekineko. La première version trouve son origine au
temple du Gôtoku, dans l’arrondissement de Setagaya, à Tôkyô. Autrefois, le temple du Gôtoku était un
temple sans argent. Un jour, un grand seigneur du nom de Ii Naotaka passa devant le temple à son retour
de la chasse et là, un chat blanc, levant la patte droite l’invita, comme s’il disait « viens à l’intérieur ! ».
Juste au moment où le seigneur intrigué venait d’entrer dans le temple, un orage violent éclata. Si le
seigneur était resté dehors sans rien faire, il aurait été frappé par la foudre qui tomba là, et il serait mort. Le
seigneur dont la vie avait été sauvée, dans un sentiment de reconnaissance, attribua au temple des rizières
et des champs, et devint son protecteur. Et puis il parait qu’on s’est mis à dire que le chat blanc qui a la
patte droite levée invite le bonheur.
L’autre version vient du département de Gumma. Autrefois, dans cette région, on faisait l’élevage des
cocons qui deviennent la base du fil de soie pour tisser les étoffes de soie. Mais, il parait que, comme il était
fréquent que les cocons soient mangés par les rats, le chat qui attrape les rats et les mange est devenu une
divinité protectrice, puis est devenu le manekineko. Laquelle est la véritable origine ? Il est possible que
personne ne le sache.
En outre, la patte que lève le chat est parfois la droite, parfois la gauche, mais à cela aussi il y a une
signification. Il parait que le chat qui lève la patte gauche invite les clients. C’est sans doute parce que la
patte gauche est celle qui est proche du cœur qu’on en est venu à dire qu’elle fait venir les clients ou les
amis. Il parait que le manekineko qui lève la patte droite invite la fortune.
La couleur a également un sens. Le manekineko blanc invite le bonheur, le noir protège des catastrophes.
Le chat rouge éloigne les maladies, le doré invite la chance en matière d’argent. De nos jours, il existe aussi
des manekineko roses qui invite l’amour, mais ils ne sont pas très traditionnels sans doute. Encore une
chose. Plus la patte qu’il lève est haute, meilleure devient la chance.
On voit des manekineko dans de nombreux pays d’Asie du sud-est, mais ce gentil chat, sans aucun doute,
est bien né au Japon.
64
߆ߒ ߆ࠅ ߆߃ ߣߩߐ߹ ߏ߁ߣߊߓ ߹߃ ߒࠈ ߨߎ ߹ߨ ߡࠄ ߥ߆ ߪ
5 ᤄ ߩ⁚ޔᏫࠅߩᲚ᭽߇⽕ᓼኹߩ೨ߢ⊕ޔ₀ߦ߆ࠇߡ߅ኹߩਛߦࠅ
ߜࠂ߁ߤ ߣ߈ ߆ߺߥࠅ ߅ ߣߩߐ߹ ߥ߆ ߪ
߹ߒߚৼޕᐲߘߩᤨߦ 㔗 ߇⪭ߜߚߩߢޔᲚ᭽߇ਛߦߞߡߥߌࠇ߫ޔ
߆ߺߥࠅ ߁ ߒ ߨߎ ߹ߨ ߩߜ ߚߔ
㔗 ߦᛂߚࠇߡᱫࠎߢߚߢߒࠂ߁ࠅ߹ߟޕ₀ߦ߆ࠇߡ ߇ഥ߆ߞߚߣ
߅߽ ߒࠈ ߨߎ ߰ߊ ߹ߨ
ᕁࠊࠇߡ⊕ߢࠇߘޔ₀߇ࠍߊߣ⸒ࠊࠇࠆࠃ߁ߦߥࠅ߹ߒߚޕ
ߋࠎ߹ߌࠎ ߹ߨ ߨߎ ߚ ߆ߎ ߹߽
6 ⟲㚍⋵ߩ߈₀ߪࠍߺߕߨޔ㘩ߴࠆߎߣߦࠃߞߡࠄ߆ߺߕߨࠍ Ⰼ ޔߞ
߹߽ ߇ߺ ߏ߁ߣߊߓ ߹ߨ ߨߎ ߺ ߜ߇
ߡߊࠇࠆߩߢޔࠅߦߥࠅ߹ߒߚ⽕ޔࠄ߆ߛޕᓼኹߩ߈₀ߩᗧߣ㆑ߞ
߹ߨ ߨߎ ߦࠎߍࠎ ࠁߚ ߰ߊ ߶ߒࠂ߁
ߡߡ߽߽ߎߎޔ߈₀߇ੱ㑆ߩ⼾߆ߐߣࠍ㓚ߒߡߊࠇߡࠍߣߎޔ
ࠁߚ
ߒߡࠆߩߢߔ ߐ߆⼾(ޕ: prospérité)
65
18. ⋧ᠡ
ߔ ߽ ߁
66
Ǭǧ ǕȊǶ Ǖ ǡȊǎ ǯțǰǎ nj
ȑ̜ ȗȓǕȔnjDzზཞ Țზ ǮnjȆǡƳჀૅ Ƿ̜ዏ ǔȐǗဋ ǕǮnjȓǰǮȊ
dzȃțǮǕ
ସவ႖DzȸɜɷɃǯǡƳ
ǡȊǎ ǎǜǕ ǷȌ ǣnjȐǎ
Ⴠૅ Ƿ ҍ ǕǔǰǮȊ଼ ǗƲǒȊǟȕnjȸɜɷɃǯǡƳᚋ ǶɛȮȶɲȯ
ǩǔ ȒǕǟ ǵțȔnj ǟțǩȏǎ ǧnjǠȍǎ ǧnjǣț ǕǠȍț
DzDZǰǫǮƲѷڍǶࡗᱶȌ ᠊ ᧇ Ȍ ̭ ᤦ ǷƲދǶف๐dzǷDzȒȆǣțƳ
ǓȑǨ ǒǒ Ǻǰ ǩnj Ǻǰ Ǘ NJ Ǜǔȑ
ǬȆȒƲ ̭ ǶǰǮȊ ڨǕnj˳ ǰ ޙǝnj˳ ǰǶኾ ȇԙ ȗǣǔNJȒƲ ௺ޙDz
ǡ Ȋ ǎ ǰ ǒǒ ǡȊǎ Ǔ
ჀૅӻȒǔڨǕnjǒჀૅǝțdzґǬǛǰȊNJȓǶǯǡƳ
njǤț ȒǕǟ dzȃțǠț ǝnjǕț ǔnjǛǗ ǡȊǎ
̊љƲѷڍǷȇDzସவ˳ǯǟǧǔƲᡣƲڠǓȑǶǒჀૅǝțǔǽǐǮ
ǓțǛǗ ȒǕǟ
njȆǡƳɎɮȣȌɡɲȳɪȌ᪡ǓȑǶѷڍǨǙǯǷDzǗǮƲɔȢɲɨɲɈ
ǣnjȐǎ Ǘdz Ǖ ǡȊǎ ǚțǞnj ǓȑǨ njǩǸțǒǒ
DzDZƲᚋ Ƕ Ǔȑ ǧǒჀૅ ǝțȊnjȆǡƳ࿁ؐ Ʋ ̭ Ƕʟေ ڨǕDzǒ
ǡȊǎ Ǡț ǧnjǠȍǎ dzǺȋǫ
ჀૅǝțǷɎɮȣ˳ǯƲ ̭ ᤦ ǔ2 0 0 ȬɬȚǛǐǮnjȆǡƳ
dzǠȍǎnjǫ ǣ nj Ǖ ǣǓnj Ǘdz ǡȊǎ ȇ
2 1 ʭኝǶʭဠǯǷƲɅɫɒǶǒǓǚǯƲDZțDzǓȑȊჀૅȚᚒȓǛ
ǣnjȐǎ Ȇǩ ǟNJnj ǒǛDz
ǰǔǯǕȆǡƳȆǧƲɐɩDzDZƲᚋ Ƕဘ ǯȊᛘԙ ǔ ᘤ ȗȔȓǛǰǔNJȒ
ȆǡƳ
TRADUCTION
Sumô
Le sumô, en tant que sport typiquement japonais, est maintenant connu en Occident aussi. Quand un
lutteur de sumô apparaît dans une publicité TV par exemple, c’est en général dans un rôle comique. C’est
sans doute parce que, comme leur corps très grand et gros, c’est amusant. Mais il y a une tradition très
ancienne au sumô, et à la base c’était quelque chose de religieux.
Il y a plus de 1200 ans, le sumô se déroulait au bord des rizières au moment de la fête de Tanabata. C’était
pour faire des présages pour la récolte de riz. En outre, lors du sumô solitaire qui se passe au moment du
repiquage du riz, on fait du lutteur adverse le dieu de l’eau, dont on ne voit pas la silhouette, c'est-à-dire le
kappa. Le combat se terminait nécessairement par la victoire du dieu. Il parait qu’ainsi le dieu était satisfait
et qu’il faisait en sorte que l’eau, nécessaire à la culture du riz, ne vienne pas à manquer.
A l’époque Heian, le sumô avait lieu juste une fois par an, au mois de juillet devant l’empereur. A partir du
13ème siècle environ, le sumô a été introduit dans l’entraînement des guerriers et est devenu un art martial
des samouraïs. Ensuite, au 17ème siècle quand débute l’époque Edo, apparaissent des gens qui avaient pour
profession de montrer victoires et défaites au sumô et le sumô est devenu une espèce de sport
professionnel. Le grand sumô se déroulait deux fois par an, en tant que loisir populaire, et les gens
s’asseyaient autour de l’arène puis regardaient le sumô des lutteurs en buvant du thé ou en dégustant
quelque chose de bon. Les lutteurs forts se faisaient une réputation, et même, devenaient des héros
d’histoires ou de théâtre.
Actuellement, le grand sumô a lieu 6 fois par an, à chaque fois sur 15 jours. Trois fois à Tôkyô, et une fois à
Nagoya, Osaka et Fukuoka. Le sumô est très populaire et les rencontres sont retransmises à la TV. L’assaut,
conformément à la tradition, se déroule dans une arène en terre, circulaire, de 4,55 m de diamètre.
Lorsqu’ils pénètrent dans l’arène, les deux lutteurs se regardent d’abord, s’accroupissent, et mettent leurs
mains sur la ligne blanche pour se préparer. C’est pour accorder leurs esprits et cela s’appelle le shikiri.
67
Ensuite, les deux personnages, qui sont sur la même longueur d’onde, se lèvent au même moment, se
rentrent dedans, se poussent, se soulèvent. La victoire intervient si on sort l’adversaire de l’arène, ou si on
fait toucher la terre à une partie de son corps autre que la plante de son pied.
Il y a 10 rangs de lutteurs, le plus élevé est le « yokozuna ». On ne devient pas facilement yokozuna. La
personne nommée « gyôji » fait l’arbitrage de la rencontre. Le gyôji porte un magnifique kimono qui se
transmet depuis les temps anciens. Le sumô est un sport vraiment typiquement japonais dans lequel la
tradition est bien vivante.
Les mouvements au sumô sont très rapides et c’est un sport intéressant. A la différence de la boxe en
occident, par exemple, l’âge, la taille ou le poids des lutteurs ne sont pas des critères pour le choix de
l’adversaire. C'est-à-dire qu’il y a des combinaisons avec un lutteur de très grande taille face à un lutteur de
petit gabarit, et il arrive aussi qu’un lutteur de petit gabarit gagne contre un lutteur grand.
Auparavant, tous les lutteurs de sumô étaient Japonais, mais ces derniers temps, les lutteurs venus de
l’étranger se multiplient. Ce ne sont pas que des lutteurs en provenance de Hawaï, de Mongolie ou de
Corée, il y a également des lutteurs venus des pays occidentaux, comme de Finlande par exemple.
Actuellement, le lutteur le plus grand est hawaïen et son poids dépasse les 200 kilo.
Dans le monde du 21ème siècle, grâce à la télévision, on peut voir du sumô depuis n’importe quel pays. En
outre, il arrive également que des rencontres aient lieu dans des villes occidentales comme Paris.
68
ࠅ߈ߒ ߚ߇ ߆߅ ߺ ߎߒ ߅ ߡ ߤ߭ࠂ߁ ߹ ߥ߆
ജ჻ߪ߅ߦ㗻ࠍวࠊߖ߹ߔޔߚ߹ޕ⣶ࠍ⪭ߣߒߡޔᚻࠍୈߩ⌀ࠎਛ
߆ ߒࠈ ߖࠎ ߈ ߩ ߚߚ߆ ߪߓ
ߦឬߡࠆ⊕✢ߦߟ߈߹ߔޕ᳇วߦਸ਼ࠄߥߌࠇ߫ ޔᚢ ߇ᆎ߹ࠄߥ
ߒ ߈ ߒࠀ߁ߜࠀ߁ ߭ߟࠃ߁ ߣ߈ ߓ߱ࠎ ߡ ߈
ߩߢߔޕಾࠅߪ 㓸 ਛ ߔࠆߩߦᔅⷐߥᤨߢ߽ࠅ߹ߔ⥄ޕಽࠍ⋧ᚻߩ᳇ߦ
ߓ߱ࠎ ߁ߏ ߡ ߁ߏ
วࠊߖࠆߎߣ߇ߢ߈ߥߌࠇ߫⥄ޔಽߩേ߈ࠍߘߩ⋧ᚻߩേ߈ߦวࠊߖࠆߎߣ
߆ߥࠄ ߹
߽ߢ߈ߥߊ ޔᔅ ߕ⽶ߌߦߥࠅ߹ߔޕ
ߖࠃ߁ߓࠎ ߛߚ߅߅ߕ߽߁ ࠊ ߳ࠎߌࠎ ߽
8 ᵗੱߪᄢᄢ⋧ᠡߩߎߣ߇ಽ߆ࠄߥߊߡޔࠍᜬߞߡ߹ߔࡔࠗޕ
߆ࠄߛ ߅߅ ߣߤ ߔ߽߁ ߫ ߆ ߌߎ߁
ࠫߪ ߩᄢ߈ߐߦᱛ߹ߞߡ⋧߅ޔᠡߐࠎࠍ㚍㣮ߦߔࠆะ߇ࠅ߹ߔޕ
߳ࠎߌࠎ ߆ࠄߛ ߅߅ ߁ߏ ߅ߘ
ߪ߹ߕ ߇ߣߡ߽ᄢ߈ߎߣޔߡߒߘޔേ߈߇ㆃߎߣߦࠇߘޔวࠊ
ߚ߹ ߅߽ ߅߅ߕ߽߁ ߍࠎߒߡ߈ߔ ߅߽
ߖߡ 㗡 ߇ࠃߊߥߣᕁࠊࠇ߹ߔޔߚ߹ޕᄢ⋧ᠡߪዋߒේᆎ⊛ㆊ߉ࠆߣᕁࠊ
߅߅ ߖࠃ߁ߓࠎ ߔ߽߁ ࠁࠄ ߒࠀ߁߈ࠂ߁ߡ߈ ߺ ࠊ
ࠇࠆߎߣ߇ᄙߢߔߪࠇߘޕᵗੱ߇⋧ᠡߩ↱᧪߽ ቬ ᢎ ⊛ ߥᗧ߇ಽ߆ࠄ
ߣߤ ߫ ߆
ߥߖߢߒࠂ߁(ޕᱛ߹ࠆ : s’arrêter à (un préjugé) ; 㚍㣮ߦߔࠆ : se moquer
ߌߎ߁
de, tourner en dérision ; ะ : tendance)
69
19. ⴝߦࠆߣ
߹ߜ ߢ
dzȃț Ȇǩ NJȓ ǣnjȐǎǠț ǯ NJ
ସவǶᘨȚൂǗǰƲȗȔȗȔᚋ˳dzǷȉǢȑǟnjȊǶdzе̚njȆǡƳ
ǒǎǨț ȃ DZ ǎ ȇȇ ǰǗȁǬ ǒǰ Ƿnj
೩ଢൂǶǰǛȕǯǷƲᎥdzཡцDz᪦ǔϧǫǮǕȆǡƳɓɂɜɓɂɜǰnj
ǒǰ ȉ ȇ Ǻǰ ȃǎǛǎ ǟțǜǎ ȇDZȒ
ǎ᪦ ǯǡƳǥȔǷႽǶᚒ ǐDznj˳dzƲDZǩȑǶଦԢǶ͢ԓ ǔ ዷ dzDzǫǧǶ
ȇǩ ȗǧ ǒǟ ǒǰ ȃDZǎ ǯǛȄǛ
ǓƲȚสǫǮȊnjnjǶǓȚƲǐȓ᪦ǯǡƳȆǧƲൂdzǷгдȚǬǙǧ
Ƿ ȉ ȇ Ǻǰ NJțǤț NJȓ
ȾȣɪǔឋȑȔǮƲႽǶᚒǐDznj˳ǔݎϨdzൂǙȓȐǎdzDzǫǮnjȆǡƳȆ
ǯǛȄǛ ǩȏǗǣțǠȏǎ ǒǎǨțȃDZǎ ǛǎǝǮț
ǫǡǘǶǰǛȕǷгдǔ Ⴟ ዻ ǯNJȒƲ೩ଢൂȌ˨ࠣǔNJȓǰǛȕdz
ǐț ǯǛǠȏǎ Ƿ
ǷƲǧǗǝțǶϸǔ г dzDzǫǧȾȣɪǔឋȑȔǮnjȆǡƳ
ǠǮțǟȋ ǟȋDZǎ ȃǛǎǟȋ ǒDz ȃDZǎ Ƿǟ ȃǛǎǟȋ
ᐻ᠔ ǷȃǰțDZ᠔ ǯǷDzǗǮƲൂᘤ᎘ ǰԝ Ǡൂ Țូ ȒƲൂᘤ᎘ ǔ
ǠȋȆ Dz ǠǮțǟȋ Ǻǰ ȃǛǎǟȋ Ǖ
ᣚᮇǨǰɘɪȚᯠȑǟȆǡƳᐻ᠔Ƕ˳Ȋൂᘤ᎘ȊƲȇțDzǔർȚǬǙǮǗ
ǨnjǠȏǎǾ NJȓ Ǻǰ Ȉ ǟ ǷȌ Ƿǟ ǠǮțǟȋ
ȔȔǸƲڨʣګǯǡǔƲൂǗ˳ȚᚕǟǮǰǮȊᢏǗូȓᐻ᠔ȊNJȒȆǡƳ
ǩ Ǔ Ǯ Ǭ ǐǕ ǕțȂț ǠǮțǟȋ Ƕ Ǻǰ ǒǒ
ؒʦ᥄ Ƕᬡ Ƕᡣᡙ ǯǷƲǥǛȆǯ ᐻ᠔ dzˇ ǫǮǗȓ˳ ǔ ڣnjǶǯƲ
ǠǮțǟȋ ǒ Ǹ ǧ ǟǜǰ nj Ǻǰ ȃDZǎ ǠǮțǟȋ
ᐻ᠔፝ǕْǔះȒDzǗǮƲ̀˘dzᘤǗ˳DzDZǷൂǥǶȊǶdzᐻ᠔Țǰ
ǒǒ ǒȊǟȕ ǠǮțǟȋ Ǔǖ
ȉȓǛǰǔڣnjǶǯǡƳ᩺႒njǛǰdzƲᐻ᠔dzᦊǔǓǓǫǮnjDzǗǮȊƲ
ǨȔ Ǵǡ ǩȍǎȒț ǠǮțǟȋ ȌȆ ǟǜǰ
ȊǥȔȚႲ ȇȆǣțǟƲ ᬤ ᠴ ǟǮnjȓᐻ᠔ ǔ߇ ȃDZdzNJǫǮȊƲ̀˘
Ǔǐ ǠǾț ǠǮțǟȋ ȇ
ǶȒdzᐻлǶᐻ᠔ǔᚒǬǓȑDznjǛǰǷȆǢDznjǶǯǡƳ
ǩ Ǔ Ǯ Ǭ ǐǕ Ƿnj ǓnjǨț ǒǒ ǰǛȕ
ؒʦ᥄ Ƕᬡ dzϧ ǫǮȇȆǟȏǎƳ᨞ൟ Ƕ ڣnj ৯ dzƲȧɫɘɷȾɷȌȧȸ
Ǭ Ǔǖ Ƕ
ȪɫɷȾɷǔ̃njǮnjȓǰǷᨂȒȆǣțƳȧȸȪɫɷȾɷdzˇȓǰǕǷɪɷ
ȆȊ ǰǎǕȏǎ ǺǨȒǔȗ ǧ
ɪȚݍȑDzǙȔǸDzȒȆǣțƳ ˭ ǯǷƲȧȸȪɫɷȾɷǶ ࠟ Ζ dzᇓǫǮƲ
ȇǖǔȗ njǥ Ǻǰ NJ
ԑΖȚƲऔǘ˳ǶǧȉdzᆷǙǮǒǕȆǡƳ
ǩ Ǔ Ǯ Ǭ Ƕ Ǖǫǿ ȒȏǎǕț ǒDz dzȃț
ɔɨɲȸǶؒʦ᥄ ǷDZǛȆǯˇ ǫǮȊмᇻ Ƕ ଘ ᤪ ǔԝ ǠǯǡǔƲସவ Ƕ
ǩ Ǔ Ǯ Ǭ Ƿǟ ǕȏȒ ȒȏǎǕț ǩǔ ǓnjǝǬǘǩ ǰǒ Ȇǐ
ؒʦ᥄ Ƿូ ȓ្ᩉ dzȐǫǮ ଘ ᤪ ǔ njȆǡƳǨǓȑƲஶԂ Țᢋ ȓљ dzƲ
Ǖ ǫ ǿ ǎ Ǹ Ǔȁ Ƿ ǩ Ǔ Ǯ Ǭ Ǥțǣț ǒǒ ǩ Ǣ ȇ nj
мᇻړȒْǶٽdzឋǫǮNJȓؒʦ᥄ϨዻǶڨǕDzؒȚȆǢᚒǮƲᘤǕǧnj
ǐǕ ȒȏǎǕț ǧǟ Ǖǫǿ Ǡ DZ ǎ ǷțǸnjǕ Ǔ njǩdzǩǠȏǎǟȋ Ǚț
ᬡȆǯǶ ଘ ᤪ ȚᄫǓȉǮƲмᇻȚᐻҍړǯឈǎǶǯǡƳʟ ସ ˇ ᠔ яȌƲ
DZdzǩ Ǖǫǿnjǔnj njǫǮnj Ǖ Ǔ ț Dznj Ƕ ȃǎǨnj Ǖǫǿ
؍ସ ȧ Ȳ мᇻ̊ ڠdz Ƿ Ʋ ʟ ݗǶ ய᧒ Ϸ ǯ ˇ Ȓ ᫋ Ƕ мᇻ Ƿ NJ Ȓ Ȇ ǣ ț Ƴ
ǮnjǕǙț Ǖ ǐǕǓț ǬǎǕț ǬǎǔǗ ǬǓ Ǖǫǿ
ݗயяǷඖȆǫǧᬡ᧒ǨǙȚƲᢋҗNJȓnjǷᢋ݀dzǟǓ̾ǐDznjмᇻǯǡƳ
ǛǎǬǎǕǓț ǡǛ Ȍǡ ȒȐǎ Ǔ
˨ᢋ᧘ȚޚǟݎǗшဏǡȓǧȉdzǷƲɖɩəȣɈȪɷɈȚឈǎǟǓNJȒȆ
ǬǓ ǧǰ ǜ ǣ ț ǐț Ǔ ǜǣțȕǫǼȋǗǐțǾț
ǣțƳȪɷɈȚ̾ǎǰƲ͂ǐǸᲘᲓᲓᲓϸǯឈǫǧȪɷɈǯǷᲘᲙᲓᲓϸл
Ǖǫǿ Ǔ ȕ ǫ Ǽ ȋ Ǘ ǐț Ǭ
ǶмᇻȚឈǎǛǰǔǯǕȓǓȑƲᲙᲓᲓϸǶǒȆǙǔ̃ǗǛǰdzDzȓǶǯǡƳ
70
Ǖ ǰǎǕȏǎ ǨnjǰǓnj
ȆǧƲർ ȚǬǙDzǙȔǸDzȑDznjǛǰǔNJȒȆǡƳ ˭ DzDZǶڨᣪ̚ Ƕ
ǩ Ǔ Ǯ Ǭ ǟǐnj ǰǐnj ǟȒǬ ȕǣț Ǖǫǿ
ؒʦ᥄Ƿ֫Ʋᣪ֫ƲᅹᇓǶ៙ዻǔNJǫǮƲǥȔǦȔǶмᇻȊNJȒȆǡƳǨ
nj Ǖǫǿ Ǔ Ǘȕǎ
ǓȑƲDZǛȆǯᘤǗǓǰnjǎǛǰdzȐǫǮƲмᇻȚឈǎǰǕdzǓDzȒᒙҁǟ
ȆǡƳ
dzȃț ǩ Ǔ Ǯ Ǭ ǯțǟȋ ǧnjȀț ǟȋȒȏǎ ǓǢ
ସவ Ƕؒʦ᥄ Ȍᩓ᠔ ǶɨɂȶɤǷ ڛڨDzȊǶǯǡƳ ᠔ ʲ Ƕଇ Ƿɔɨɲȸ
Ǩnjǧnj ǩ Ǔ Ǯ Ǭ ǒǒ Ƕ Ǻǰ njǕ Ǘȓ
Ƕ̭ڨǶؒʦ᥄ȐȒڣnjǶdzƲˇȓ˳ǔǧǗǝțnjȓǶǯƲषǔᒙǟǗDzȓ
NJǝ Ȏǎǔǧ ǰǕ ǒǒ ǛǎǬǎǕǓț Ǡȏǣnj ǣțȐǎ
ȃDZǯǡƳȆǧƲ ǰڟଦ ǶɨɂȶɤǶ Ʋ ڣǗǶ˨ᢋ᧘ Ƿۊख ގဏ Ƕ
ǟȋȒȏǎ ǥDz Ǡț Ǖ ǧǾț ǝnjǟȏ
᠔ ʲ ȚΠ ǐǮnjȆǡƳɔɨɲȸ˳ ǔǛǶǛǰȚᎰ njǧȑƲڣлƲф dzƲ
ǨțǠȏ ǝ ȁ Ǭ ǷțǶǎ
ƽဖࠣ ۊц ǨƾǰnjǎӸࣼ ȚǡȓǯǟȏǎƳǟǓǟƲǥȔǷƲnjȕnjȕDz
ǠǙț Ǜ Ǡȏǣnj NJțǟț Ƕ Ǔțǔ
˘̏ ǔNJǫǧǶǯƲท țǯnjȓǰǕdzȊۊख ǔ ࣴݎǟǮˇ ȔȓȐǎdzƲ ᎖
ǧnjǝǗ
ǐȑȔǧދሎǯǡƳ
dzȃțǠț ǠǾț Ǘdz ǛǰǸ ǰǗ ǓțǠ ȈǢǓ njǟǕ
ସவ˳ Ƿ ᐻл Ƕ Ƕ ᚰᔄ Ʋ ཡ dz ܶ Ƕ ᩊ ǟ ǝ Ț ॹ ǟ Ǯ nj ȓ Ƕ ǯ Ʋ
ǔnjǛǗǠțȈ Ǜ ȁțȒ ǐǕ DzȆǐ Ǡ ǥ
˳ڠԢǙdz(ܲDZȊdzȊ͓шǯǡǔ)ᬡǶԞљdzǺȑǔDzȌɬɷɝܶȚบ ǐ
ǒǒ ǟȋDznj dz ȃ ț ǜ nj ǔ nj ǐnjǜ ȃǎǥǎ
ǮnjȓǰǛȕǔڣnjǯǡƳ᠔ϷǶȡɉȥɲȸȊƲସவᛯ̊ڠdzƲᒜᛯǯ
ǰ ǟ ǒǒ Ǹǟȏ ǓțǛǗǜ ǩȍǎǜǗǜ
ǝȔǮnjȓᣪȊڣǗNJȒȆǡǟƲْ৯dzȐǫǮǷƲ᪡ᛯƲʵᛯƲɜɪ
ǜ dzȃț ǛǗǝnjǓ ǡǡ ǟȏǎǛ
ɇȫɪᛯǶȡɉȥɲȸȊNJȒȆǡƳସவǶᨦҬǔᢗțǯnjȓᛊǯǟȏǎ
ǵƳ
TRADUCTION
Lorsque nous marchons dans la ville japonaise, nous autres Occidentaux faisons la rencontre de choses
étranges.
Aux abords des passages protégés, un bruit particulier parvient à nos oreilles. C’est un son qui fait « pippo,
pippo ». C’est le bruit qui indique aux non-voyants dans quelle direction le feu est passé au vert, et s’ils
peuvent, ou non, traverser. En outre, sur le trottoir des pavés munis d’irrégularités sont collés pour faire en
sorte que les non-voyants puissent marcher en toute sécurité. Là où c’est tout droit, les irrégularités sont
des lignes droites, là où il y a un passage protégé ou un carrefour, des pavés avec une multitude de ronds
en relief sont fixés.
Les vélos ne circulent presque pas sur la route, mais sur le même trottoir que les piétons, et lorsque les
piétons gênent, ils klaxonnent. Si tous, cyclistes et piétons, font attention, il n’y a pas de problème, mais il
y a aussi des vélos qui ignorent les gens qui sont à pied et roulent très vite.
Aux alentours des stations de métro, les parkings à vélos sont insuffisants car beaucoup de gens viennent
jusque là à bicyclette, de sorte que nombreuses sont les personnes allant au travail, ou ailleurs, qui garent
leur vélo sur le trottoir même. Ce qui est intéressant, c’est que même si l’antivol n’est pas verrouillé sur les
71
vélos, personne ne les vole, et même s’il y a une montagne de vélos garés, il n’arrive pas, a priori, qu’on ne
retrouve pas le sien au retour du travail.
Essayons d’entrer dans une station de métro. Dans ces endroits où il y a beaucoup d’escaliers, il n’est pas
dit qu’il y ait un ascenseur ou un escalier mécanique. Lorsqu’on prend l’escalier mécanique, il faut respecter
la règle. A Tôkyô, on se tient sur le côté gauche de l’escalier et on laisse le côté droit libre pour les gens
pressés.
En France, le prix du ticket de métro est le même quel que soit l’endroit jusqu’où on le prend, mais dans le
métro japonais, le prix du ticket varie suivant le distance à parcourir. C’est pourquoi avant de passer la
borne de compostage, il faut d’abord regarder le grand plan de toutes les lignes de métro qui est fixé au-
dessus du point de vente des tickets, puis vérifier le montant du ticket jusqu’à la gare à laquelle on veut
aller, et acheter le ticket à la billetterie automatique. En dehors des forfaits journée ou des billets « éco »
pour les samedis et les dimanches, il n’y a pas de billet permettant de prendre le métro de façon illimitée
sur une période donnée. Les tickets sur une période donnée sont des tickets qu’on ne peut utiliser qu’entre
deux stations prédéterminées et uniquement pour aller au travail ou à l’école. Afin d’utiliser les transports
en commun de façon moins onéreuse, la seule solution est d’acheter une carte prépayée. Lorsqu’on utilise
une carte, un bonus de 600 yens s’ajoute, ce qui fait que par exemple avec une carte achetée 5000 yens on
peut acheter pour 5600 yens de tickets.
En outre, il y a une chose à laquelle il faut faire attention. Dans les grandes villes telles que Tôkyô, dans le
métro, il y a des lignes gérées par la ville, d’autres gérées par le département et d’autres privées, et
chacune a ses tickets. C’est pourquoi, suivant jusqu’où on va, on peine passablement lors de l’achat du
ticket.
Les heures de pointe dans le métro et les trains japonais sont quelque chose de terrible. Alors que le
nombre de wagons est plus important que dans la plupart des métros français, comme il y a beaucoup de
gens à monter, c’est à avoir du mal à respirer. Par ailleurs, aux heures de pointe du matin et du soir, de
nombreux moyens de transport prévoient un wagon réservé aux femmes. Si des Français entendaient ça, il
est probable qu’en premier lieu, ils réagiraient en disant que c’est du sexisme. Mais, c’est une contre-
mesure qui a été pensée à cause de toutes sortes d’incidents, et dans le but que les femmes puissent
prendre le métro en toute sécurité même quand c’est bondé.
Les Japonais étant conscients de la difficulté de leur langue nationale, et particulièrement des kanji, à
l’intention des étrangers (mais c’est aussi pratique pour les enfants), il y a beaucoup d’endroits où les noms
des gares sont accompagnés de hiragana ou de caractères latins. Les villes où même les annonces dans les
wagons sont diffusées en anglais, outre le japonais, sont nombreuses, et suivant les endroits, il y a aussi des
annonces en coréen, chinois, portugais. C’est bien la preuve que l’internationalisation du Japonais
progresse !
72
ߦ߶ࠎ ߅߅ ߓߡࠎߒ߾ ߘߣ
5 ߃ޔᣣᧄߢߪߤࠈ߷߁߇߹ࠅᄙߊߥࠃ߁ߢߔ⥄ޕォゞࠍᄖߢ
ߜࠀ߁ࠅࠎ ߆߉ ߧߔ ߧߔ
㚢 ベ ߒߚߣ߈ޔ㎛ࠍ߆ߌߥߊߡ߽⋑߹ࠇߥߣ߁ߎߣߪߘࠇࠍ⋑ߤࠈ
߷߁߇ߥߣ߁ߎߣߢߒࠂ߁ޕ
ߣ߁߈ࠂ߁ ߛ ߣ ߒ ߜ ߆ ߡ ߟ ߩ ߆ࠎߚࠎ
7 ᧲ ੩ ߥߤߩᄢㇺᏒߩਅ㋕ߦਸ਼ࠆߩߪ߹ࠅ◲නߢߪࠅ߹ߖࠎࠇߘޕ
ߜ ߆ ߡ ߟ ߖࠎ ߌࠎ߃ ߒ߃ ߚߛ ߈ߞ߲ ߆
ߪਅ㋕ߩ✢ߪ⋵༡ߛߞߚࠅޔᏒ༡ߛߞߚࠅߒߡࠆߩߢޔᱜߒಾ╓ࠍ⾈
ߔߎ ߕ߆ ߃߈ ߪ ߗࠎߖࠎ ߜ ߕ ߺ
߁ߩߪዋߒ 㔍 ߒߢߔޕ㚞ߦߞߚࠄߩ✢ోߕ߹ޔ࿑ࠍߡߚ߈ⴕޔ
߃߈ ߐ߇ ࠅࠂ߁߈ࠎ ߒࠄ
㚞ࠍតߒߡ ޔᢱ ㊄ ߪߊࠄߢࠆ߆ࠍ⺞ߴߥߌࠇ߫ߥࠄߥߩߢߔߒߘޕ
߈ߞ߲ ߓߤ߁ߪࠎ߫߈ ߆ ߆ߐߟߋߜ ߣ߅ ߢࠎߒ߾ ߩ
ߡߦࠇߘޔวࠊߖߡಾ╓ࠍ⥄േ⽼ᄁᯏߢ⾈ߞߡޔᡷᧅญࠍㅢߞߡޔ㔚ゞߦਸ਼
ࠅ߹ߔޕ
ߡ߈ߌࠎ ߅ߥ ߃߈ ߩ ߅ߥ ߃߈ ߭ߣ ߇ߞߎ߁ ߒߏߣ
9 ቯᦼߣߪ߽ߟޔหߓ㚞߆ࠄਸ਼ࠅޔหߓ㚞ߦ߅ࠅࠆੱ߇ޔቇᩞ߿
ߟ߆ ߣߊߴߟ ߈ߞ߲ ߞ ߆ ߍߟ ߥ߇ ߈߆ࠎ ߟ߆
߳ⴕߊߩߦ߁․ߥಾ╓ߢߔࠅࠃࠇߘ߿ࡩ৻ޕ㐳ᦼ㑆ߦࠊߚߞߡ߃
ߡ߈ߌࠎ ߓࠁ߁ ߩ ߈ߞ߲
ࠆቯᦼ߇ࠅ߹ߔ߇߽ߢࠄ߆ߎߤߦ↱⥄ޔਸ਼ࠇࠆಾ╓ߢߪࠅ߹ߖࠎޕ
ߜߦߜߓࠂ߁ߒ߾ߌࠎ ߜ߇ ߜߦߜ ߩ
৻ ᣣ ਸ਼ ゞ ߪߘࠇߣ㆑ߞߡ৻ޔᣣߒ߆߃ߥߩߢߔ߇߽ࠄ߆ߎߤޔਸ਼ࠇ
ߖߍࠎ ߩ ߈ߞ߲
߹ߔߒޔߒߔߢ߽ߡߞⴕ߽ߢ߹ߎߤޔ㒢ߥߒߦਸ਼ࠇࠆಾ╓ߢߔޕ
ߖߍࠎ
(㒢 : limite)
73
20. 㜞ᐲᚑ㐳ߣኂ㗴
ߎ߁ߤߖߜࠂ߁ ߎ߁߇߽ࠎߛ
Ǘ Ȋ ᲘᲓ ࡗ̈ dz Ƿ Ʋ ǝ Ȇ Ǟ Ȇ Dz ։᫋ ǔ ဋ Ǡ Ǯ Ǖ Ȇ ǟ ǧ Ƴ ͣၕ Ƿ ǥ Ƕ
ǨnjǺȏǎǮǕ Ǻǰ
̈ ᘰ ႖ DzʟǬǯǡƳ
ȇDzȆǧ Ǖȍǎǟȍǎ Dzțǣnj Ǔnjǔț ǩȍǎ ǒǒ ȇDzǰȆǩ
ͣǷ ˊ ࠛ ǶӋᚋǶǕȔnjDz෭ߗdzNJȓƲ ʵ ǗȑnjǶڨǕǝǶ ี ဘǯ
Ȇǩ Ǻǰǻǰ ǣnjǓǬ ǖȏǖȏǎ ǛǎǠȏǎ njǰDz
ǡƳဘ Ƕ˳Ƶ Ƕဋො ǷƲ ಟ ǰƲɀɂȼǰnjǎ ࠞ ْ dzȐǫǮ ֫ ȆȔǮnj
ǛǎǠȏǎ dzǠȍǫ ǣ nj Ǖ ǷǠ ǓǔǗǺȒȏǎ ǣnjǝț ǧ
ȆǟǧƳǛǶ ࠞ ْ ǷᲕᲓ ʭኝ Ƕۣ ȉǜȕdzҬ݀Ꮟଘ Țဋဌ ǡȓǧȉdz Ǯ
ǜǠȍǎ ǵțǨnj ǜǎǣnjǓǔǗǚțȒȏǎ ǣnjǝț ǕȍǎǥǗ ǽ Ȇǩ ǠțǛǎ
ȑȔȆǟǧƳᲘᲓ ࡗ̈ ǓȑԙҬ݀Ӥଘ Ƕဋဌ ǔ औ ᢏ dz ٱǐƲဘ Ƕ˳Ԃ Ȋ
ǜ Ȇțdzț ȇDzȆǧ ǠȏǎǓȆǩ nj ǛǎǠȏǎ
Ი ʢ˳ ȚǛǐǮƲͣ ǷƽɀɂȼǶصʦဘ ƾǰᚰ ȗȔȓȃDZƲɀɂȼ ࠞ ْ
Ǭǰ Ǻǰ ǒǒ
dzҗȉȓ˳ǔڣǗDzȒȆǟǧƳ
Ǔnjǟȋ ǣnjǝț ǓǔǗǣnjǺț
ǟǓǟDzǔȑƲɀɂȼ̚ᅉ Ƕဋဌ ǡȓҬ݀ᙢ՟ Dž ȡȺɇȡɪɆɑɈdž Ƿ
ǡnjǖț ȒȐǎ ǬǗ ǣțǕȍǎǺȋǗǝțǠȍǎdz ǵț ǛǎǠȏǎ ǎȇ Dzǔ
ᥓ Țшဏ ǟǮ̳ ȓǶǯƲǡǯdz Ე Ნ Ზ Ვ ࡗ ǓȑƲ ࠞ ْ ǔ෭ dzෟ ǡ
Ƿnjǡnj ǡnjǖț ǨȔ Ǖ ǣnjǝț
ࡹ dzǷᥓ ǔǽǗȆȔǮnjǧǶǯǡƳ ȊǥȔdzർ ǭǓDznjȆȆဋဌ ǔ
ǦǎǓ ǣțǕȍǎǺȋǗǜǠȍǎ ǵț ǝǓDz Ǔnj ǟ
ٱѹ ǟ Ǯ nj Ǖ Ȇ ǟ ǧ Ƴ Ე Ნ Ი Დ ࡗ ǜ ȕ Ǔ ȑ ᮉ Ȍ ǔ ț Ǩ Ȓ Ʋ
ǣțǕȍǎǺȋǗǜǠȍǎǝțǵț ǵǛ Ȁț ǻȏǎǕ ǽȓ ǎȇ ǰ ǟ
Ე Ნ Ი Ზ ࡗdzǷྑǔڛDzၕർdzDzȒƲᩗǐDzǔȑ෭dzǻǛțǯǴ
ǚțǟȏǎ ǷǠ dzțǚț NJȓ ǎǜ
ǰnjǎ ࿁ ᝣ ǔǒǛȒۣȉȆǟǧƳǥǟǮƲ˳᧒dzȊƲൂǙDzǗDzȓƲҍ Ǚ
ǷDz njǠȏǎ ǯǷǠ NJǓ ǟǞț
DzǗDzȓƲᛟǣDzǗDzȓDzDZǶဴࡃǔеۣȉǧǶǯǡƳិǩȋțǔƲဌǨ
Ǖ Ǚ nj Ǡ ǒǒ Ǖȇȏǎ ǻȏǎǕ Dzț
ǫǧȒࣆڵϠǨǫǧȒǡȓǛǰȊڣǗDzȒȆǟǧƳǛǶۖڵDzၕർǔ̮ǯNJ
ǨȔ ȗ ߢࠎߖࠎ߮ࠂ߁ ǒȊ ǻȏǎǕ Ǻǰ
ȓǶǓdzȊлǓȑǢƲ̜ంၕǓȊǟȔDznjǰऑȗȔǮƲၕർdzǓǓǫǧ˳
ǓǦǗ ߐ ߴ ߟ
ǰǥǶݦରǔࠣцǝȔǧȒǟȆǟǧƳ
74
ǣțǕȍǎǺȋǗǜǠȍǎȕǗ ǵț ǜ ǔǬ Ǭnjǧǩ ǻȏǎnjț ߺߥ ߹ ߚ ߶ ߌ ࠎ ߓ ࠂ NJǧȑ
Ე Ნ Ი Კ ࡗᲘணᲔସdzǷǠȉǮƲ ၕ ᨈ Ǔȑͣ͠Γ৯dzƲ ତ ǟnj
ǻȏǎǕ ǣțǕȍǎǺȋǗǜǠȍǎǷǩ ǵțDzǓ
ၕർ ǰ ǟ Ǯ ǰ DZ Ǚ ȑ Ȕ Ʋ Ე Ნ Ი Მ ࡗӅ Ǹ Ǔ ȑ Ʋ ɝ ȸ Ȳ ɞ ǔ Ǜ Ȕ Ț
ȇDzȆǧǻȏǎ Ȑ ǚțnjț ǽȉnj
ƽ ͣ ၕ ƾ ǰ Ն Ǿ Ȑ ǎ dz Dz Ȓ Ȇ ǟ ǧ ǔ Ʋ Ӥ Ƿ Ȇ Ǩ ʧ ǯ ǟ ǧ Ƴ
ǣțǕȍǎǺȋǗǜǠȍǎǕȍǎ ǵț ǡnjǖț ǎǧǔ ǣțǕȍǎǺȋǗȕǗǠȍǎdz ǵț
Ე Ნ Ი Ნ ࡗ dzɠɀɪᥓ ǔ ၃ ȗȔǮƲ Ე Ნ Კ Ვ ࡗ dzǥȔǔ
ǚțnjț ǓǗdzț Ƿnjǡnj Ȇ ǡnjǖț ǝǓDz Ǔnj
Ӥ Ǩǰᄫᛩ ǝȔȆǟǧƳɀɂȼǶࡹ dzท ǠǫǮnjǧᥓ ǔ ᮉ Ȍ dz
Ǖȍǎǟȍǎ ǧ dzțǚț DZǎǾǬ ǡnjǖț ǩȍǎDZǗ
Ԯ ӹ ǝȔƲǥȔȚ ȁȓ˳᧒ Ȍҍཞ ǔᥓ ʵ ൬ dzDzǫǮnjǧǶǯǡƳ
ǶǎǟțǙnj ǡnjǖț njǧ ǎțDZǎȆǺ Dzǒ ǻȏǎǕ
ᏺᅘዂǔᥓdzǒǓǝȔƲၞȇȌᢦҍ᱅ၨȚǰȊDzǎƲදȓǛǰǔDznjၕർ
ǛǎǟǕdzțǮnjǓțǠȋ dzǣțdzǺȋǗȕǗǠȍǎǜ dzț ǓNJ ߥ߆
TRADUCTION
Ce qui a soutenu l’industrie et l’économie japonaises d’après la seconde Guerre Mondiale, ce sont les
technologies importées des Etats-Unis, et le fait que, pour ses guerres avec l’Asie, l’Amérique a acheté
beaucoup de produits au Japon.
Les Zaibatsu ayant disparu, les membres du monde économique japonais ont un peu changé, mais le
premier objectif que s’est fixé le pays, qui pour la première fois avait perdu une guerre face à un pays
étranger, c’était de remporter la victoire dans le monde de l’économie internationale.
Ainsi, les entreprises japonaises se sont rétablies en augmentant leur production, et petit à petit se sont
dirigées vers une haute croissance économique à 2 chiffres. Mais les entreprises qui voulaient croître même
de force, ont progressé en ignorant les hommes et l’environnement qui sont à l’arrière-plan de la
production, et bientôt, dès les années 1950, différents problèmes se sont fait jour. La maladie de Minamata
est l’un de ces problèmes représentatifs.
75
Minamata est un port de taille moyenne situé sur une jolie côte au sud-ouest de Kyûshû. La vie des gens de
la ville est assurée par la pêche et par une usine du nom de Chisso. Cette usine avait été construite vers le
début du 20ème siècle pour produire des engrais chimiques. A partir des années 50, la production des
matières premières de synthèse augmenta très rapidement, la population de la cité en vint aussi à
dépasser les 50 000 habitants et les gens employés par l’usine Chisso devinrent tellement nombreux qu’on
appela Minamata « la cité féodale de Chisso ».
Toutefois, comme le produit synthétique que produisait l’entreprise Chisso (l’éthanal) était fabriqué en
utilisant du mercure, dès 1932 les eaux usées que l’usine rejetait dans la mer contenaient du mercure. La
production alla en augmentant sans que personne ne remarquât cela. A partir de 1950, des phénomènes
commencèrent à se produire, tels que mort des poissons et des coquillages, en 1953 les chats devenaient
bizarrement malades et mouraient en se jetant à la mer en tremblant. Et puis, chez les hommes aussi des
anomalies commencèrent à apparaître : ils ne pouvaient plus marcher, ou plus bouger, ou plus parler. Les
bébés naissant mort-nés ou mal formés devinrent nombreux. Sans que personne ne sût vraiment ce
qu’était cet étrange mal, pensant que c’était peut-être contagieux, les malades de cette maladie et leur
famille ont été discriminés.
Le 1er mai 1956 pour la première fois, cette maladie a été déclarée aux services de santé publique par
l’hôpital, et vers le milieu de l’année 1958, les media commencèrent à parler de « maladie de Minamata »,
mais la cause en était encore incertaine. En 1959 on eut des doutes sur le méthyle de mercure, et en 1962
on a vérifié que c’était bien l’origine. Le mercure mêlé aux eaux usées de Chisso était absorbé par les
poissons et les coquillages, et les hommes et animaux qui les consommaient étaient intoxiqués par le
mercure. C’était une maladie incurable, dans laquelle le système nerveux était atteint par le mercure,
s’accompagnant de douleurs et de paralysie. Il y a 2265 victimes, rien qu’avec les malades officiellement
reconnus, et il y a des personnes qui étaient malades déjà dans le ventre de leur mère.
Ce n’est qu’en septembre 1968 que le gouvernement a enfin reconnu la responsabilité de la société Chisso.
Entre 1932 et 1966, on suppose que 70 à 150 tonnes de mercure ont été rejetées dans la mer. En 1977, de
gigantesques travaux ont commencé pour restaurer l’environnement, on a éliminé les boues polluées de la
baie de Minamata et on l’a remblayée. Actuellement, il n’y a plus rien d’anormal dans les poissons et
coquillages, et on peut les déguster. Mais, plus de 20 000 personnes continuent à revendiquer les
souffrances dues à cette maladie.
En dehors de la Maladie de Minamata, des maladies dues à la pollution, comme la Maladie de Minamata de
Niigata ou l’asthme de Yokkaïchi, sont apparues dans les années 60, accompagnant la haute croissance
économique. Mais le Japon d’aujourd’hui investit maintenant une énergie certaine dans la protection de
l’environnement.
77
21. ᣣᧄߦࠆᄖ࿖ੱ
ߦ ߶ ࠎ ߇ߎߊߓࠎ
78
ǚțǠȏǎ Ǖǻ ǟǜǰ Ȋǰ ǔnjǛǗ ȗǧ Ǻǰ ǒǒ
ȷɪǶ ࿁ ǔӮ ǟǗDzǫǮƲ̀˘ Țආ ȉǮ ڠȀส ȓ˳ ǔ ڣǗDzǫǧǓȑ
dzȃțǣnjǽ dz ȃ ț ǜ DzȆǐ Ǭ dzǫǙnj
ǯǡƳǥȔǯସவǷƲସவᛯǶԞљǔ̃njǮnjȓǥȔȑǶସኛɕɨȷɪ
Ǡț ȑnjdzǩ ǒǒǷǸ Ȏȓ dz ȃ ț ǜ DzȆǐ Ȋ
˳ Ƕସ Ț ࡈڨdzᛃ ǟǧǶǯǡƳǯȊƲସவᛯ ǶԞљ Ț ǫǮnjǮȊƲ
dz ȃ ț ǜ ǾțǓ ȉț nj ǓțǤț Ǡț
ସவᛯ ȊǯǕȆǣțǟƲଐҬ Ƕ᩺ Ǔȑᚰ ǐǸƲݐϨ Dzɕɨȷɪ˳ ǯǡƳ
ǛǎǠȏǎ ǡǘ ȕǎDZǎǟȋ ǺȏǎǸț
ࠞ ْ ǶȃǎǯǷƲϋȔǧҁί᎘DzǶǯ ᛒ х ǔǰǮȊnjnjǯǡƳ
ǔnjǛǗǠțȕǎDZǎǟȋ ǨnjǔǗ ǥǬǖȏǎ ǧț
ǥȔȑǶ˳ڠҁί᎘ ǶǎǩdzǷƲɕɨȷɪǯ ݀ڨȚ ӈ ಟ ǟǧǶdzƲӌ
ȕǎDZǎǟȋ ǟǜǰ Ǻǰ ǶǛ
Dzȓҁί᎘ǰǟǮ̀˘ȚǟǮnjȓ˳ȊnjȆǡƳǟǓǟɕɨȷɪdzǫǮnjǮ
ǟǜǰ dzȃț ǛǎǠȏǎ ȃǎ
ȊƲ̀˘ǔDznjǶǯƲସவǶ ࠞ ْ ǯǷǧȑnjǧଦǔnjnjǶǯǡƳ
dzǫǙnjǠț ǝnjǟȏ ǝțǵț ǜǵț Ǖ Ǔ ț Ƿǧȑ NJǰ
ɕɨȷɪǶସኛ˳ ǷƲф Ƿʤࡗ Ǔȑ˝ࡗ Ƕய᧒ ί njǮƲǥǶࣞ ɕɨȷ
Ǔǐ Ǘ Ǔǐ dzȃț ǰǕ ǒDz
ɪdzȓǬȊȒǯȓǶǯǡǔƲɕɨȷɪdzǫǮȊସவdznjǧǰԝǠȐ
ǣnjǓǬ ǠȏǎǙț ǐ njǩDZdzȃț Ǖ ǛțDZ
ǎDzဋො ̏ ǔࣣ ȑȔDznjǶǯƲȊǎʟସவ dz ȆǡƳǟǓȊ˺ Ƿ
ǐnjǠȍǎ Ǘ
ං ̪ ǶǬȊȒǯȓǶǯǡƳ
ǠDZǎǟȋǛǎǠȏǎ Ȇǩ Ǡț ǒǒ Ǩțǩ
ᐻҍ᠔ْࠞǔNJȓဘdzǷƲɕɨȷɪ˳ǶڣnjؒǔNJȒȆǡƳǰǕdzǷƲ
Ǡȍǎȇț ǷțǾțnjǠȏǎ Ǡț ǜ Ǔ ȊǶ
̪ ൹ ǶӅл̊ʥ ǔɕɨȷɪ˳ ǯǡƳɜɪɇȫɪᛯ ǯឈ njཞ ǔǯǕȓȸɷɐ
dz ȃ ț ǜ ǒȄ ǣnjǓǬ
ɷ Ȋ NJ ȓ Ƕ ǯ Ʋ ସவᛯ Ț ᚘ ǐ Dz Ǘ Ǯ Ȋ Ʋ ဋො ǔ ǯ Ǖ Ȇ ǡ Ƴ ǥ Ȕ ǰ Ȋ Ʋ
ȕǎDZǎǠǓț Dzǔ dz ȃ ț ǜ ȁțǕȏǎ ǠǓț ǶǛ
ҁί᧒ ǔᧇ ǗǮସவᛯ Ț Ҋ ࢵ ǡȓǧȉǶ᧒ ǰȧɌɪȭɷǔNJȆȒ ǫ
nj Ǜ dzȃț ǔǫǛǎ ǓȐ
ǮnjDznjǰᚰǐȓǓȊǟȔȆǣțƳܲDZȊǧǩǷସவǶ݀ఞdzᢋǫǮnjȆǡ
ǾțǓ ǩǔ ǔǫǛǎ ǧnj ǧnjDZ dzȃțǠț ǩǔ ǒȌ
ǔƲଐҬ ǔ njƲ݀ఞ dz ދǡȓঌ ǔସவ˳ ǰǷ ǫǮnjȓǎǐdzƲ ǔ
dz ȃ ț ǜ ǔǫǛǎ ȌǗǟȏ DZȒȏǗ
ସவᛯǔǯǕDznjǧȉdzƲ݀ఞȊ࣑৯ȊѼѷǟǮnjȓdzȊǓǓȗȑǢƲǓDz
ȈǢǓ ȊțǨnj ǒ
Ȓ ᩊ ǟnj։᫋ǔៀǕǮnjȆǡƳ
ǒǒ ǔnjǛǗǠț Ǡȍǎǖȏǎnjț ȇ dzȃț Ǔǒ Ǡ ȍ ǎ ǵțǓț
ڣǗǶ˳ڠǶ ಟ զ ǔᚒȑȔȓȐǎdzDzȒƲସவǶǷǛǶᲔᲓࡗ᧒
Ǔ ǨnjǰǓnj ȇǣ
ǯǓDzȒڛȗǫǮǕȆǟǧƳǛǶǜȕǶڨᣪ̚ǯǷƲɎɨɪǶȊƲɘɷɪ
Ǡȏǣnj ȇ ǩ Ǔ Ǯ Ǭ
ȚǓǾǫǮnjȓۊख Ȋᚒ ǓǙȓǛǰǔNJȒȆǡƳȆǧƲؒʦ᥄ DzDZǯǷƲ
ǟȋDznj dz ȃ ț ǜ ǐnjǜ Ǭǖ ǓțǛǗǜ ǩȍǎǜǗǜ ǜ
᠔ϷǶȡɉȥɲȸǔସவᛯǰᒜᛯǶനdzƲ᪡ᛯƲʵᛯƲɜɪɇȫɪᛯǯ
ȃǎǥǎ Ȇǩ ǽ dzȃț ǛǗǝnjǓ ǡǡ
ǝȔǮnjȓဘȊٱǐǮǕȆǟǧƳସவǶᨦҬǔᢗțǯnjȓǶǯǷDznj
ǯǟȏǎǓƳ
79
TRADUCTION
De 1945 au début des années 1990, les étrangers présents au Japon étaient principalement des personnes
possédant la nationalité Coréenne. La raison à cela, c’est que, après que le Japon a eu annexé la Corée en
1910, de nombreux Coréens ont été emmenés de force au Japon et ont été contraints de travailler dans les
usines japonaises. Ces Coréens n’ont pas pu rentrer dans leur pays après la guerre et se sont installés au
Japon, mais leurs enfants nés au Japon ne peuvent toujours pas prendre la nationalité japonaise et sont
devenus des « Coréens résidant au Japon* ».
D’après les statistiques des environs de 1990, 870 000 étrangers vivaient au Japon, et 680 000 d’entre eux
(soient 78.2 %) étaient des Coréens, et 85000 environ (soient 9.7%) étaient des Chinois. Quant aux
Occidentaux de l’époque, c’étaient à peu près 34000 personnes venant d’Amérique du Nord, et un peu plus
de 20 000 Européens. En outre, il y avait à peine 4 000 Sud-Américains (ce qui représente respectivement
3.9%, 2.3% et 0.4% des étrangers présents au Japon, c'est-à-dire au total seulement 6.6%).
Mais dans les années 1990 du fait que la législation relative à l’immigration des étrangers a changé, le
nombre d’étrangers entrant au Japon pour un séjour longue-durée a augmenté dans de grandes
proportions. Dans les statistiques de 2004, le nombre d’étrangers présents au Japon est monté jusqu’à
1 973 700 personnes, et la proportion représentée par les Chinois et les Coréens est tombée à 54%. A partir
de la seconde moitié des années 90, le nombre de Chinois s’est très rapidement multiplié par 6, mais les
Coréens sont devenus moins nombreux.
Par ailleurs, environ 6.3% des étrangers au Japon sont des Occidentaux, mais, les ressortissants des pays
d’Amérique Latine sont beaucoup plus nombreux, avec près de 330 000 personnes, et ils représentent
18.52% des étrangers au Japon.
Pour les entreprises japonaises qui réclamaient de la main d’œuvre, principalement pour l’industrie
automobile, le Japon a simplifié les procédures de venue au Japon tout d’abord pour les personnes
d’origine japonaise venant du Brésil, c'est-à-dire qu’on a fait en sorte qu’il leur soit facile d’obtenir un visa
de travail. La raison en est qu’au début du 20ème siècle, de nombreux Japonais ne pouvant pas vivre au
Japon ont émigré vers l’Amérique ou le Brésil et se sont installés dans leur pays d’accueil, en en prenant la
nationalité et se sont fondus dans la société de ce pays. Mais la situation au Brésil étant devenue difficile,
les gens passant à l’étranger à la recherche de travail se sont multipliés. Et le Japon a permis largement la
venue au Japon de ces Brésiliens d’origine japonaise qui portent des noms de famille japonais. Toutefois,
même s’ils ont des noms japonais, ils ne connaissent même pas le japonais, et si on aborde le côté culturel,
ce sont de parfaits Brésiliens. Dans les usines, leur réputation est bonne car ce sont d’excellents ouvriers.
Parmi ces ouvriers étrangers, il y a aussi des gens qui, bien qu’ils soient sortis de l’université au Brésil,
travaillent comme simples ouvriers. Mais, même s’ils restent au Brésil, ils n’ont pas de travail, et il vaut
mieux travailler dans les usines japonaises.
Les Brésiliens d’origine japonaise, au début viennent pour une période de trois à cinq ans avec l’intention
de rentrer au Brésil après, mais comme, même s’ils rentrent au Brésil, ils ne peuvent obtenir les conditions
de vie qu’ils avaient au Japon, ils reviennent au Japon. Mais cette fois-ci, ils arrivent avec l’intention de s’y
installer définitivement.
Dans les villes où il y a des usines d’automobiles, il y a des cités où les Brésiliens sont en nombre. Parfois,
plus de la moitié des habitants sont des Brésiliens. Comme il y a aussi des supermarchés où on peut faire les
courses en portugais, ils peuvent vivre même sans retenir (apprendre) le japonais. Ou bien, on peut peut-
être dire qu’ils n’ont plus guère de temps ni d’énergie pour apprendre le japonais car leurs horaires de
travail sont longs. Leurs enfants vont à l’école japonaise, mais du fait que leur culture est différente et que
leur attitude à l’égard de l’école est différente de celle des Japonais, et parce que les parents ne parlent pas
japonais, des problèmes plutôt difficiles surgissent, bien que les écoles et l’administration locale fassent des
efforts.
80
Le visage du Japon a bien changé ces 10 dernières années, car on voit maintenant beaucoup d’employés
étrangers. Dans les grandes villes ces derniers temps, il arrive qu’on aperçoive un magasin Hallal, ou des
femmes portant le voile. Par ailleurs, il y a de plus en plus de villes où, dans le métro par exemple, les
annonces sont diffusées en coréen, chinois, portugais à la suite du japonais et de l’anglais.
L’internationalisation du Japon ne serait-elle pas en train de progresser ?
81
22. ᗲ⍮⋵ߩ┙ዊቇᩞ⸰
ߜ ߌࠎ ߎ ߁ ࠅ ߟ ߒࠂ߁߇ߞߎ߁ ߶ ߁ ߽ ࠎ
82
ǧnjǛ ǽǐ ȐțǠȍǎ dzțǾț ǩnj ǯțǟ
njȕnjȕDzڪᱦ Ʋᇷ ƲȡȲɷɆȢȩɲƲȶɲɏɪƲ Თ Დ ˳л Ƕ ޙǝDzᩓܲ
ǙțǸț ǔǫǛǎ ȃțǰǎ ǒțǔǫǓnj
ᦊႹ ƲɎɲɈɘɪDzDZDzDZǔNJȓǶǯƲ݀ఞ ǯவࢿ dz᪦̚ ǔǯǕȆǡƳ
Ǔ Ǯ nj Ǔ ǕȏǎǟǬ ǜ ȕǗ dzț ǬǓ Ǩnj
ࡲݦᅼ Ƕ ݞȊȆǧǡǸȑǟnjǰǛȕǯǡƳᲘ ƲᲙ ˳ ǯ̾ ǎԍ ǔNJȒƲǥ
Ǩnj Dzǔ ǕȏǎǟǬ Ǔȁ ǒǒ
ȔǦȔǶԍ dzෟ ǟǰȫȸȲɲɬǔǬnjǮnjǮƲ ݞǶ ٽǶ ڨǕDzɜȸȾɷ
Ǔ ȒȏǎȒ Ǡǫǝnj ǬǗ Ǔ Ǯ nj Ǔ
dzƲɫȶɓǔnjǮNJȒȆǡƳǒଘ࿄Țݛᨦdz̳ȓǰǛȕǯǡƳࡲݦᅼǯǷƲ
ȒȏǎȒ ǣțǧǗ ǟǓǧ Dzȑ ǛǎǔǗǵț ǣnjǰ
ǒଘ࿄ǨǙǯǷDzǗǮƲຼǶ̀ଦȊᎁnjȆǡǟƲ᭜݀ࡗǶဋ࣡ǧǩǷɞȶ
ǬǓ Ǔǧ ǒȄ ǠǬȐǎǮǕ ǩǟǕ ǽǬǎ ȁțǕȏǎ ǩǔ
ɲǶ̾ njଦ Ȋᚘ ǐȆǡƳǥǎnjǎݛဏ႖ Dzჼ Ƿ୭ᢋ Ƕ Ҋ ࢵ ǰǷ njȆǡ
dzǩǠȏǎǣnjǓǬ ȌǗǨ ǩǟǕ ȃțǰǎ
ǟƲ ସ ࡃ ဋොdzȊ࣑ᇓǬჼǯǡǓȑƲவࢿdzǒȊǟȕnjǯǟȏǎƳ
ǟȏǎǔǫǛǎ Ǻǰ ǓǬDZǎ ǝnjǸnj ȇDz ǔǗǵțȁǬ Dzdz
݀ ޙఞ ǶȊǎʟ ǬǶǒȊǟȕnjොҍ Ƿన ـǯǡƳ႗ ǔ݀ࡗц dz̮ ǓȚ
ǝnjǸnj njǩ ǵțǣnj ǟǩ ǔǬ ǝ NJǝǔǒ Ȑ ǵțǣnj ǒǒ ǎǐǕǸǩ
న ـǟȆǡƳᲔ ࡗဋ ǷᲚ ண dz Ǘ ȚǬǗȒƲᲗ ࡗဋ Ƿ ڨǕDz౻ல᥎ ǯ
njDzǝǗ ǛǎǔǗǵț ǒǒ ǝnjǸnj ȆǓ
ᆜ̳ȚǟȆǡƳȆǧƲ᭜݀ࡗdzǷڨǕDzǰǎȊȕǛǟǶనـǔ̑ǝȔǮnjȓ
ǜ Ȍ ȇDz Ǜǎǧnj ǔǫǛǎ ǝțǼǕ ǣ ȗ
ǶǯǡƳȥȴȭޙȊNJǫǮƲ႗ǔ˨̈ǯ݀ఞǶᲖҹǶȥȴȭǶʭᛟȚǟȆ
dzȃț ǒǒ Ǩțǩ Ǔ Ǖț ǔǫǛǎ
ǡƳସவǶڣǗǶؒǯǷəɂɇȚǎǛǰǔᅤǠȑȔǮnjȓǶǯƲ݀ఞǶ
Ǜ DZǎǾǬ ǕǓnj NJǧ
ȥȴȭǷƲܲDZȊǧǩdzƲҍཞȚDzǯǧȒƲǓȗnjǔǫǧȒǡȓ̚Țʨǐ
ǮnjȆǡƳ
TRADUCTION
Cette école est une école qui a été fondée il y a de cela 19 ans, et elle se trouve dans une zone industrielle.
C’est l’école que fréquentent les enfants qui habitent dans la cité voisine.
Une fois passé le portail, il est d’abord nécessaire d’ôter ses chaussures et d’enfiler des pantoufles à la
place. On ne vous laissera pas entrer dans une école en chaussures de ville. Alors que nous nous étonnions
qu’il y ait une piscine dehors, le directrice-adjointe nous a expliqué qu’il y avait une piscine dans toutes les
écoles primaires publiques du Japon. C’est un point qui diffère complètement de la France.
Comme c’est une piscine en plein-air, on ne peut l’utiliser qu’à partir de la fin du printemps et pendant l’été,
mais comme les cours du premier trimestre se terminent la troisième semaine de juillet, il y a largement le
temps de plonger dans la piscine jusqu’à septembre. La nouvelle année scolaire commencée, avant que
tous nagent pour la première fois dans la piscine, les élèves de 5 et 6 èmes années font le nettoyage de la
piscine qui s’est salie pendant l’automne et l’hiver. Après cela on met de l’eau dedans et une fois que celle-
ci s’est un peu réchauffée, on peut nager.
Dans les écoles japonaises, l’éducation physique est prise très au sérieux. Chaque année, lorsque l’automne
arrive, il y a une fête du sport, et les élèves de 5 et 6èmes années font de la gymnastique de groupe. Le côté
difficile de la gymnastique de groupe, c’est qu’on ne peut rien faire si on n’a pas suffisamment de force
physique et si de plus on ne coopère pas mutuellement en se mettant à l’unisson avec les partenaires. C’est
pour cela que, comme c’est encore difficile pour les enfants des petites classes, les 1 ère et 2de années ne
font pas de gymnastique de groupe. Lors de la fête du sport on fait toutes sortes de sport. De plus, les
83
parents viennent à l’école avec les enfants, une famille devient une équipe, et il y a des occasions de se
remuer ou de pratiquer des jeux amusants.
Dans cette école il y a 206 élèves. Les salles de classe des petits de 1 ère et 2de années sont au premier étage
*, les 3ème et 4ème années sont au rez-de-chaussée, et les 5-6ème années sont au deuxième étage. Chaque
classe a bien sûr sa salle à elle, mais en plus de cela il y a une salle de cuisine, une salle de musique, une
salle de travaux manuels, une salle d’arts ménagers ou encore une salle informatique. C’est vraiment
magnifique, mais il parait que dans les écoles primaires japonaises, c’est normal.
Par ailleurs, ces salles spécifiques ne sont pas tout : dans la salle de sciences il y a des tables spéciales avec
un évier où les élèves peuvent s’asseoir par 6, et le tout pour 40 élèves. Dans la salle de musique, comme il
y a, pour commencer, un piano à queue, un orgue électronique, un marimba, toutes sortes de tambours,
des flûtes, des accordéons, des cymbales, de petits claviers électroniques pour 40 élèves, des cloches à
main, etc., etc., il est possible de faire vraiment un concert à l’école. La salle d’arts ménagers est elle aussi
une merveille. Il y a des plans de travail utilisables pour 5 à 6 personnes, chacun d’eux est équipé d’un
évier et d’un réchaud à gaz, et les recettes sont écrites sur les grands posters au mur. C’est un endroit où
on fait réellement la cuisine. Dans le cours d’arts ménagers, on n’apprend pas seulement à cuisiner, mais
aussi la façon de faire la lessive, et les élèves des grandes classes retiennent aussi la façon d’utiliser une
machine à coudre. C’est sûrement vraiment intéressant, car ces connaissances sont différentes de ce qu’on
étudie ordinairement, et parce que ce sont des connaissances utiles même dans la vie quotidienne.
Une autre activité amusante de l’école : la culture (de plantes). Tous, classe par classe, cultivent quelque
chose. Les élèves de 1ère année font des volubilis qui fleurissent en juillet, ceux de 4ème année font la culture
du riz dans de grands pots de fleur. Et on confie la culture de maïs de grande taille aux élèves des grandes
classes. Il y aussi un clapier, et tous, à tour de rôle, prennent soin des trois lapins de l’école. Comme dans
beaucoup d’immeubles, au Japon, il est interdit d’élever des animaux de compagnie, les lapins de l’école
donnent aux enfants l’occasion de caresser, de cajoler des animaux.
* le premier étage japonais correspond à notre rez-de-chaussée, le second étage est notre premier
étage etc.
84
ߦ߶ࠎ ߒࠂ߁߇ߊߖ ߇ߞߎ߁ ߓߟࠃ߁ߡ߈ ߅߷ ࠅࠂ߁ࠅ
4 ᣣᧄߩዊ ቇ ↢ ߪቇᩞߢࠈࠈߥታ↪⊛ߥߎߣࠍⷡ߃߹ߔ߅ޕᢱℂࠍߟ
ߒࠂߊ߱ߟ ߟߊ ߖࠎߚߊ ߟ߆ ߆ߚ
ߊࠆߎߣ߽ ޔᬀ ‛ ࠍࠆߎߣ߽߅ޔᵞữࠍߔࠆߎߣ߽ߩࡦࠪࡒޔᣇ߽
߅߷ ߆ߡ ߦߜߓࠂ߁ߖ߆ߟ ߿ߊ ߚ ߆ ߮ࠂ߁߈ ߒࠂߊߓ
ⷡ߃ࠆ߆ࠄޔኅᐸߩᣣ Ᏹ ↢ ᵴ ߦᓎߦ┙ߟߩߢߔ߅ޕᲣߐࠎ߇∛᳇ߒߡ㘩
ߟߊ ߫ ߒࠂ߁߇ߊߖ ߡߤ ࠅࠂ߁ࠅ ߟߊ ࠎߒࠎ
߇ ࠇߥ႐ว ޔዊ ቇ ↢ ߪࠆ⒟ᐲ ߅ᢱℂ ߇ ࠇࠆߩߢޔᔃ ߢߒࠂ߁ߨޕ
ߎ ߅ߣߥ ߭ ߣ ࠅ ߋ ߭ߣࠅ ߆ ߓ ߥࠎ
߹ߚޔሶߤ߽߇ᄢੱߦߥߞߡߢੱ৻ޔࠄߚߞߥߦߒࠄੱ৻ޔኅߩߢ߽
ߦ߶ࠎ ߒࠂ߁߇ߞߎ߁ ߇ߊ߽ࠎߡ߈ ߜߒ߈ ߚ
ߢ߈ࠆ߆ࠄߢߒࠂ߁ߨޔࠅ߹ߟޕᣣᧄߩዊ ቇ ᩞ ߪቇ⊛ߥ⍮⼂ࠍਈ߃
ߦߜߓࠂ߁ߖ߆ߟ ߿ߊߛ ߅ߒ
ߡࠆߛߌߢߪߥߊߡޔᣣ Ᏹ ↢ ᵴ ߦᓎ┙ߟߎߣ߽ߚߊߐࠎᢎ߃ߡ߹ߔޕ
ߒࠂߊ߱ߟ ߆ ߓ
( ᬀ ‛ : plantes, végétaux ; ኅ : travaux ménagers)
ߜ߫ࠎߜ߇ ߖߟ߮ ߦ߶ࠎ ߶߁
8 ৻⇟㆑߁ߣߎࠈߪ߹ߕ⸳ߢߒࠂ߁ޕᣣᧄߩᣇ߇ߢߔޔߡߒߘޕ
߈ࠂ߁ߊ ߜ߇ ߦ߶ࠎ ߶߁ ߓߟࠃ߁ߡ߈ ߚߊ ߅ࠎ߇ߊ
ᢎ ⢒ ߘߩ߽ߩ߽㆑߹ߔޕᣣᧄߩᣇߪታ↪⊛ߥ߽ߩ߿⢒߿㖸ᭉ߇ࡈࡦ
ߛߓ
ࠬࠃࠅᄢߦߐࠇߡ߹ߔޕ
85
23. ሶߤ߽ߪ ቲ ‛ ߥߩߦ
ߎ ߚ߆ࠄ߽ߩ
86
ǠȍǎǷǫ ǝnj ǛǎǛǎ ǥǬǖȏǎ ȗǓȊǶ ǕȍǎǠȍǎ njǠȏǎ ǨnjǔǗ ǣțȊț
Ე Მ ৷ ǯ᭜ఞ Ț ӈ ಟ ǡȓᒘ᎘ Ƕ Ნ Დ ɐɷȺɲɇ̊ʥ ǔƲ ݀ڨǓᧈގ
ǔǫǛǎ ǡǡ ǔǗǺ ǛǎȒǬ ǨnjǔǗ ǧǓ njǩ ǵțǓț ǜǠȍǎdz
݀ఞ Ȁ ᢗ ȇ Ȇ ǡ Ƴ ݀ដ Ƿ Ϭᇓ Ƕ ݀ڨǯ Ȋ ǰ Ǯ Ȋ ᭜ Ǘ Ǯ Ʋ Ე ࡗ᧒ ǯ Ი Ვ
ȆțǐțnjǠȏǎ dzȃț
ʢϸ̊ʥ dzDzȓǛǰȊȉǢȑǟǗNJȒȆǣțƳǨǓȑƲȃǰțDZǶସவ Ƕ
ǨnjǔǗǣnj ǕǫǝǮț njǩ Ǡ Ǔ ț NJ
݀ڨဋ ǷƲ֦ᒶ ȌȸɷɐɷDzDZǯȡɪɏȣɇȚǟȆǡƳᲔ ᧒ࢿ ǧȒǶ
ǕȍǎȒȏǎ Ƿ ǫ Ǽ ȋ Ǘ ǐț ǕȍǎǺȋǗ ǐț Ǘdz ǟȏǎǔǗǕț
ዌ ଘ ǷᲛᲓᲓ ϸ ǓȑᲜᲓᲓ ϸ ǘȑnjǯǡƳ Ǔȑ ᤪ ݀ ۅȚȊȑǎǛǰȊ
ǨnjǔǗ ǥǬǖȏǎ ǟǜǰ ǷǠ Ǔǵ Ǔǐ
ǯǕȆǡǔƲ ݀ڨȚ ӈ ಟ ǟǮ̀˘ Țۣ ȉǧȑƲǥǶǒᤪ Țᡤ ǝDzǙȔǸDz
ȒȆǣțƳ
NJǓ Ǜ ǨnjǔǗ ǥǬǖȏǎ ǥǨ
ិ ǩȋțǷǓȗnjnjǙȔDZƲǥǶܲǔ ݀ڨȚ ӈ ಟ ǡȓȆǯᏖǮȓǶdzǷƲ
ǛǫǛǎȒǬ ǔǫǛǎ DzDzǺȋǗǕȍǎǠȍǎǝț Ȇțǐț ǟȒǬ ǔǫǛǎ
Ϭᇓ Ƕ݀ఞ ǸǓȒǯȊƲ Ლ Ნ Ზ ʢϸ ǷǓǓȓǶǯǡƳᅹᇓ Ƕ݀ఞ
nj dz ǣțȆțǐț Ǜ Ǜ ǥǨ Ȇǐ ǩȏǕț
dzᘤǫǧȑƲᲕҿʢϸȚែǐȆǡƳܲDZȊȚᏖǮȓǧȉdzљȊǫǮគᤪǟǧ
ǟȋǫǕț ǒȌ ǡǗ
ȒƲ ͺ ᤪ ȚǟǧȒǡȓȊޚDzǗNJȒȆǣțƳ
ǟǜǰ NJțǮnj ǒȌ ǩȏǎǕǮǕ ǙnjǓǗ ǧ Ǜ
ǛȔȆǯǷ̀˘ǔݗݎǟǮnjǧǶǯƲǔᧇய႖DzᚳမȚᇓǮǮƲܲDZȊ
ǎ ǥǨ ǟǜǰ ǓǮnj ǠǠȏǎ ǽNJțǮnj ǚțǞnj Ǜ
ȚဌțǯᏖǮǮnjǧǶǯǡǔƲ̀˘ǰࡲݦǶ˘क़ǔʧݗݎDz࿁ؐǷƲܲDZȊ
ǎ ǥǨ ǟțǹnj ǒǒ
ȚဌțǯȊƲǎȆǗᏖǮȓǛǰǔǯǕȓǓDZǎǓǰnjǎࣴǔڨǕǗDzǫǮ
ǕǧǶǯǟȏǎƳ
ߔ߁ߓ ߽ࠎ߱߆߇ߊߒࠂ߁ ߦ ߖ ࠎ ߏ ߨࠎߤ ߣ߁ߌ ߓߡࠎ
ާ ᢙሼ ߪ ᢥㇱ⑼ቇ⋭ ߩ 㧞㧜㧜㧡 ᐕᐲ ߩ ⛔⸘ ߦ ࠃ ࠅ ߹ ߒ ߚ ᤨ ߩ ߘ ޕὐ ߢ
߭ ߾ ߊ ߃ࠎ ࠇߡࠎ ߥ ߥ ߏ
㧝㧜㧜ߪ㧜㧚㧣㧡࡙ࡠߢߔިޕ
TRADUCTION
En août 2006, la population japonaise a diminué, pour la première fois depuis que les recensements ont
commencé, et est passée à 127 055 025 personnes. C’est 3 070 personnes de moins que l’année
précédente, mais ce qui est le plus alarmant, c’est que les naissances de bébés ont diminué de 38 000.
C'est-à-dire que les Japonais en sont venus à ne plus mettre d’enfants au monde. Pour quelles raisons ?
En fait pour élever des enfants au Japon, cela coûte très cher.
Tout d’abord, la naissance en elle-même, pour la raison que « ce n’est pas une maladie », n’est pas prise en
charge par l’assurance maladie, et cela coûte au minimum 200 000 yen. Si la naissance se fait un jour férié
ou une nuit, il arrive que cela coûte même 400 000 yen.
Lorsque l’enfant atteint ses 3 ans, il commence à aller au jardin d’enfants, mais environ 240 000 yen sont
nécessaires. S’il s’agit d’un jardin d’enfant privé, cela coûte le double.
L’entrée à l’école primaire, c’est au mois d’avril qui suit l’anniversaire des 6 ans. S’il s’agit d’une école
primaire publique, on n’a pas besoin de frais de scolarité, mais on paye au minimum 3000 yen par mois en
frais de cantine. De plus, les écoliers vont à des activités extrascolaires. Les activités extrascolaires, c’est le
piano ou la calligraphie, le boulier, la conversation anglaise ou bien des activités sportives comme la
87
natation, mais quand c’est bon marché cela représente 2000 yen par mois, quand c’est cher c’est 20 000
yen. C’est parce que cela dépend et de l’activité elle-même, et du nombre d’activités pratiquées.
Après avoir passé 6 ans à l’école primaire, l’enfant poursuit au collège. Pour le collège aussi, s’il est public
les frais de scolarité sont gratuits, mais il faut 3000 ou 3500 yen de frais de cantine par mois. Les frais de
scolarité d’un collège privé sont d’environ 1 270 000 yen par an. Lorsque les cours sont terminés, presque
tous les collégiens vont au juku (cours de soutien). C’est environ 20 000 yen par mois. En outre, les
collégiens aussi, comme les écoliers, pratiquent des activités extrascolaires, et cela coûte environ 10 000
yen de plus par mois.
Le collège se termine en trois ans, et alors la scolarité obligatoire est finie. C'est-à-dire qu’au-delà, au lycée,
il n’y a aucun endroit qui soit gratuit. Même dans les lycées publics cela coûte au minimum 7000 yen par
mois, et dans les endroits chers, cela dépasse 30 000 yen. En outre, comme il n’y a pas de cantine au lycée,
les lycéens apportent leur panier-repas au lycée. S’ils vont au juku, cela coûte bien 20 000 yen par mois.
Plus de 90% des jeunes qui finissent le lycée à 18 ans, vont poursuivre à l’université ou dans des écoles
spécialisées. Les frais de scolarité sont très élevés même dans les universités publiques et il n’est pas rare
que cela coûte plus de 520 000 yen pour une année. C’est la raison pour laquelle presque tous les étudiants
japonais font des petits boulots dans des cafés ou des supermarchés etc. Le salaire y est d’environ 800 à
900 yen de l’heure. Il est aussi possible de recevoir une bourse de l’état, mais lorsqu’on a fini ses études et
qu’on commence à travailler, il faut rembourser ces sommes.
Le bébé est mignon, mais afin d’élever cet enfant jusqu’à ce qu’il sorte de l’université, même en ne
choisissant que des établissements publics ou d’état, cela coûte 7 930 000 yen. S’il va dans des
établissements privés, cela dépasse 20 000 000 yen. Les parents qui économisent à l’avance pour élever un
enfant, ou qui font des emprunts pour cela, ne sont pas rares.
Jusqu’à maintenant le travail était stable donc les parents faisaient des plans à long-terme, mettaient des
enfants au monde et les élevaient, mais actuellement, alors que la situation, professionnelle et familiale,
est devenue instable, progressivement l’angoisse s’accroit de ne pas pouvoir bien élever son enfant même
si on le met au monde.
89
24. 㡀ߩቁⴕ
ߪߣ ߎ߁ߎ߁
TRADUCTION
Autrefois, il y a bien longtemps, le pigeon était vraiment un bon à rien et un enfant qui n’écoute
absolument pas ce que disent ses parents.
Si ses parents lui disaient d’aller dans la montagne, il allait dans les rizières, et s’ils lui disaient d’aller dans
les rizières, il allait dans les champs pour travailler. Les parents souhaitaient qu’il les enterrât dans une
montagne calme au jour de leur mort, mais ils ont pensé que s’ils s’exprimaient dans ces termes il ferait
encore le contraire, alors ils lui ont demandé exprès de les ensevelir au bord de la rivière, et ils rendirent
leur dernier souffle.
Or, le pigeon, une fois ses parents morts, pour la première fois se rendit compte qu’il avait eu tort de ne
pas écouter ce que ceux-ci disaient. Alors, dit-on, cette fois-ci, il alla au bord de la rivière et il dressa là une
tombe pour ses parents, ainsi que ceux-ci le lui avaient demandé. Mais au bord de la rivière, chaque fois
que l’eau abondait, la tombe semblait devoir être emportée et il se faisait un énorme souci. C’est pour cela
qu’il parait que, quand la pluie semble vouloir se mettre à tomber, se souvenant de cela, le pigeon devient
triste et se met à crier : « toppoppo, mes pauvres parents ! ». S’il avait écouté ce que disaient ses parents
un peu plus tôt, cela aurait été bien !
90
Réponses à quelques questions
ߪߥߒ ߪߣ ߎ ߅߿ ߈
1 ߎߩ ߩ㡀ߪ߹ࠅሶߢߪࠅ߹ߖࠎߢߒߚࠍߣߎ߁⸒ߩⷫޕ⡞߆
߅߿ ߈ ߅߿
ߥࠍߣߎ߁⸒ߩⷫޕߚߒߢߩ߽ߌߓߨޔ⡞߆ߥߛߌߢߪߥߊߡ⸒ߩⷫޔ
ߪࠎߚ
߁ߎߣߩኻߩߎߣࠍߒߡߚߩߢߔޕ
ߪߣ ߅߿ ߒࠎ߬ ߪ߆ ߎ
3 㡀ߩⷫ߇ᔃ㈩ߒߡߚߩߪ߅ޔჄߩߎߣߢߔޔࠅ߹ߟޕሶߤ߽߇ߟޔ
߅߿ ߪࠎߚ ߅߿ ߣߎࠈ ߪ߆ ߟߊ
߽ⷫߩ⸒߁ߎߣߩኻߩߎߣࠍߒߡߚߩߢ ߒ߶ߩⷫޔᚲ ߢ߅Ⴤࠍㅧߞ
ߒࠎ߬
ߡߊࠇࠆ߆ߤ߁߆ࠍᔃ㈩ߒߡߚߩߢߔޕ
߅߿ ߒ ߪߣ ߪߓ ߹ ߚߤ
5/6 ⷫ߇ᱫࠎߛߣ߈ޔ㡀ߪೋߡ߹ߢߩᘒᐲߢߪߌߥߣ߁ߎߣࠍ
ߒ߈ ߅߿ ߚߩ ߪ߆ ߆ࠊࠄ ߚ
ᗧ⼂ߒߡ߇ⷫޔ㗬ࠎߛߣ߅ࠅߦߒ߹ߒߚ߅ޔࠅ߹ߟޕჄࠍᎹේߩߣߎࠈߢᑪ
ߡߚߩߢߔޕ
ߪߣ ߅ߣߥ ߎ ߣ߈ ߪࠎߖ
7 㡀ߪᄢੱ ߦߥߞߡޔሶߤ߽ߩᤨ ߦߒߚߎߣࠍ⋭ ߔࠆࠃ߁ߦߥࠅ߹ߒߚޕ
ߎ ߅߿ ߈ ߅߿ ߒࠎ߬
ߟ߹ࠅޔሶߤ߽ߩߣ߈ߦࠍߣߎ߁⸒ߩⷫޔ⡞߆ߥߢߡߞߣߦⷫޔᔃ㈩ߩ߽
߅߿ ߅߿ ߹ࠎߙߊ
ߣߦߥߞߚߩߢߔ߇߇ⷫޔߡߞߥߊߥ߇ⷫޔḩ⿷ߢ߈ࠆࠃ߁ߥߎߣࠍߒߚ
߶߁ ߅߽ ߎߎࠈ ߥ߆ ߪࠎߖ ߈ ߽ ߩߎ
ᣇ߇ࠃ߆ߞߚߣᕁ߁ࠃ߁ߦߥߞߚߩߢߔ ޕᔃ ߩਛߦ⋭ߩ᳇ᜬߜ߇ᱷࠆߣ
ߎ ࠊࠆ ߅ߣߥ ߖ߆ߟ ߃߈ࠂ߁
߁ߎߣߦࠃߞߡޔሶߤ߽ߩߣ߈ߦߒߚᖡߎߣߪᄢੱߩ↢ᵴࠍ ᓇ 㗀 ߒߡ
ࠆߩߢߔޕ
91
25. ߈ߟߨߩ
ߪߥߒ
TRADUCTION
L’histoire du renard
C’est une histoire qui s’est déroulée dans un village du Japon. Une servante effectuait le travail du
repiquage du riz, les pieds et les mains maculés de boue. Comme l’heure du repas est arrivée, la servante a
mis de l’eau dans un baquet, s’est lavé soigneusement les mains et les pieds, puis elle a jeté l’eau souillée
92
sur un muret de pierres tout proche. Mais, comme elle ne savait pas qu’un renard faisait sa sieste là, la
servante a versé l’eau sur le renard.
Le renard surpris s’est enfui, mais au moment de déguerpir, il s’est retourné une fois, et a regardé le visage
de la servante. Celle-ci ne le savait pas. La nuit suivante, la servante s’est mise à parler tout en dormant.
« J’étais en train de faire une sieste. Pourquoi m’as-tu versé cette eau boueuse dessus ? » disait-elle, en
colère. Bien sûr, c’était la voix du renard.
C’est une chose effrayante qu’un être humain en pleine nuit perde ainsi la raison.
Le jour suivant, les gens de la maison ont appelé le bonze du village et l’ont fait venir auprès de la servante.
Là, le bonze s’est adressé au renard :
« L’endroit où tu faisais ta sieste, ce n’était pas ta maison, n’est-ce pas ? La servante n’a pas fait exprès de
te verser de l’eau dessus. Elle ne savait pas que tu étais là. C’est toi, toi qui la critiques, qui es en tort.
Dépêche-toi de rentrer chez toi ! »
De surcroit, le bonze a dit au renard : «Les humains ne considèrent pas qu’une erreur commise par
ignorance soit une véritable erreur. Tu ne sais donc pas cela ? La sottise des bêtes sauvages fait pitié. »
Le renard était sans mot. Il écouta ce que disait le bonze sans bouger, et pensant « il n’y rien à y faire », il
partit de là et n’y revint pas deux fois.
93
ߒ߾ ࠃ ߈ ߅߽ ߖߒࠎ
ක⠪ࠍࠎߢ߽ޔല߆ߥߛࠈ߁ߣᕁߞߚߢߒࠂ߁߇ߩ߽ߩ߆߶ޟߦ♖ޕ
ߒࠀ߁߈ࠂ߁ ߜ߆ࠄ ߚߚ߆ ߷߁ ࠃ ߰ߟ߁
ߟߊ ޔߣޠቬ ᢎ ߩ ജ ߢ ᚢ ߁߅ဌߐࠎࠍ߱ߩߪ᥉ㅢߢߔޕ
ߒࠎߣ߁ ߆ߺ ߡߤ ߜ߆ࠄ ߽ ߱ߞ߈ࠂ߁ ߛ߭ࠂ߁
12 ߈ߟߨߪߩߢࠆޔ⒟ᐲߩ ജ ࠍᜬߞߡ߹ߔ߇ ޔᢎ ࠍ ઍ
߷߁ ߜ߆ࠄ ߶߁ ߅߅ ߷߁ ߪߥߒ ߛ߹
ߒߡࠆ߅ဌߐࠎߩ ജ ߩᣇ߇ᄢ߈ߢߔ߅ޔࠄ߆ߛޕဌߐࠎߩ ࠍ㤩ߞߡ
ߓߟ ߥߦ ߎߚ ߛ߭ࠂ߁
߈ߚߩߢߔޕታߪޔ߽╵߃ࠄࠇߥߩߢߔ (ޕઍ ߔࠆ : représenter)
ߪߥߒ ߒ߈ ߽ ࠊࠆ ߟߺ
14 ߎߩ ߩࡕ࡞ߪޔᗧ⼂ࠍᜬߞߡࠆߔߣߑࠊޔᖡߎߣߪ⟋(ߌߥ
ߚ ߒ ߿߹ ࠊࠆ ߶ࠎߣ߁ ࠊࠆ
ߎߣ)ߢࠆߎߣߦኻߒߡޔ⍮ࠄߥߢߚߒߡߞ ⺋ ޔᖡߎߣߪᧄᒰߩᖡ
ࠊࠆ ߎ߁ߤ߁ ߟߺ
ߎߣߢߪߥ ߣ߁ߎߣߢߔޔࠅ߹ߟޕᖡⴕേߪ⟋ߢࠆ߆ߤ߁߆ߣ
ߒ߈ ߽ ࠃ ߎ߁ߤ߁
߁ߎߣߪߘࠇࠍߒߚߣ߈ߦᗧ⼂ࠍᜬߞߡߚ߆ߤ߁߆ߦଐࠅ߹ߔⴕ(ޕേ :
ߟߺ
acte, action ; ⟋ : faute, péché)
94
26. ═⬿
߆ߐߓߙ߁
ȈǓǟȈǓǟ Ȉȑ ǛǛȕ Ǡnj ǸNJ ǡ
ୌ Ƶ NJȓெ dzƲ ࣴ ǶȌǝǟnjǒ ǝțǰǒ܅ǝțǔ̪ țǯnjȆǟǧƳ
Ǡnj ȆnjdzǩǓǝ Ȇǩ ǯ ǎ
ǒǝțǷ൫ସᇹȚNJțǯƲဘȀеǮړǫǮǗȑǟǮnjȆǟǧƳ
Ǻ ǟȏǎǔǬ Ǻ Ǔǝ ǎ ǯ Ǔǝ
ǬǖǶସǷǒ ി ண ǯǟǧǔƲǥǶସdzȊᇹ Ț ړȒdzе ȆǟǧƳǟǓǟᇹ
njǫǛ ǎ Ǔǝ ȊDZ Ǖ
ǷʟͱȊړȔȆǣțƳǟǓǧǔDznjǶǯᇹȚǣǒǫǮ৭ǫǮȆǟǧƳǡȓ
ǽǾǕ DzǓ ǶDzǓ ǠǦǎǝȆ ǧ
ǰƲǺDZnjԯᩌǶʵǯᤧʵǶؒᕋǔƲǴȔǮǝȈǥǎdzᇓǫǮǒȑȔȆǟ
Ǖ DZǗ ǒȊ Ȉǫ Ǔǝ Ȉǫ ǠǦǎǝȆ Ǖ
ǧƳǛȔǷǒർǶ൬ǨǰऑǫǮƲϭǬǶᇹȚϭǬǶؒᕋdzზǣǮNJǚȆǟ
njǐ Ǖ ǸNJ ǷDzǟ ǸNJ
ǧƳǥǎǟǮݦȀ Ǯǒ ܅ǝțdzǥǶ ᛟ ȚǟȆǟǧƳǒ ܅ǝțǷƲǥȔǷ
ǰǟǛ Ȑȓ Dzdz
njnjǛǰȚǟȆǟǧǵǰnjnjȆǟǧƳࡗៃǟǶڥǯǟǧǔƲ̮ȊǡȓǛǰǔ
NJǝ ǰǒ ȃǎ
DznjǓȑǥǶȆȆǵǮǟȆnjȆǟǧƳǥǎǡȓǰƲǬǖǶƲᢶǗǶଦǓȑ
ǒǰ Ǜǐ Ǖ
ǥȒǶ᪦ǔǟǮƲǎǧǶڑǔᎰǐȆǟǧƳ
ȕǗǨnj ǠǦǎ
ϭԍǶؒᕋǝ
Ǔǝ
ᇹǰǫǮǓǾǣǧ
ǠǠnj njǐ
NJݦǷDZǛǨ
ǸǸ njǐ
܅NJݦǷDZǛǨ
nj Ǜǐ ǨțǨț ǩǓ Ǡnj ǸNJ ǒ
ǛǎᚰǫǮڑǔƲൟƵǰᡣǗDzȒȆǟǧƳǒǝțǰǒ܅ǝțǔǡǘdzៀ
ǥǰ ǯ ǰ Ȇǐ
ǕǮ ڠȀе ȆǟǧƳƽǛǛǨǛǛǨƾǰnjǎǰƲ৬ Ƕљ ȀDZǫǝȒǰƲ
ǧǓȑȊǶ ǽǗȕ ȕǗdzț ǠǦǎǝȆ nj ǎǟ
ݚཞ Ƕ ᘼ ǔDzǚǛȆȔȆǟǧƳǥǟǮƲϭ˳ǶؒᕋǔǓǐǫǮᘤǗࣞȕ
ȇ
ǡǔǧǔᚒǐǧǥǎǯǡƳ
߿ߥ߉ߚߊߦ߅ ࠎ߶ߦ ޟ ߆ߒ߫ߥߒ
ᩉ↰࿖↵ߩޡᣣᧄߩ ᤄ ࠅࠃޢ
TRADUCTION
Autrefois, il y a bien longtemps, un gentil grand-père et une gentille grand-mère habitaient dans un village.
Tous les jours, le grand-père tressait des chapeaux et allait en ville pour les vendre.
Le lendemain, c’était le Jour de l’An, mais même ce jour-là, il partit vendre ses chapeaux. Mais il ne put
vendre le moindre chapeau. Comme il n’y pouvait rien, il mit les chapeaux sur son dos, et rentra. Et alors,
au milieu d’une tempête de neige effroyable, (il vit que) les Jizô de la lande étaient trempés et se tenaient
apparemment transis de froid. Pensant que c’était trop triste, le grand-père mit ses six chapeaux sur les six
Jizô. Ceci étant fait, il arriva chez lui, et raconta cette histoire à la grand-mère. Elle lui dit qu’il avait fait
quelque chose de bien. C’était la nuit où l’année change, mais comme ils n’avaient rien à faire, ils se
95
couchèrent, sans rien faire. Et alors, le matin suivant, le bruit d’un traîneau se fit entendre venant du
lointain, et ils entendirent des voix qui chantaient.
Prononçant ces paroles, les voix se faisaient plus proches, petit à petit. Le grand-père et la grand-mère se
levèrent et sortirent tout de suite. Dès qu’ils dirent : « C’est ici ! C’est ici ! », un sac rempli de trésor fut
lancé devant leur porte, d’un coup. Et puis, on dit qu’on vit la silhouette des six Jizô qui s’en retournaient.
96
ߥߦ ߓ߱ࠎ ߉ߖ ߓߙ߁ߐ߹ ߹߽
߇߽߁߽ߥ߆ߞߚߩߢߔ⥄ޔࠅ߹ߟޕಽࠍ‶†ߦߒߡޔ⬿᭽ࠍࠈ߁ߣ
߫
ߒߚߩߢߔ߅ޔߚ߹ޕᇎߐࠎߪߘࠇ߇ߎߣߛߞߚߣ⸒߹ߒߚޔࠄ߆ߛޕ
ߓ ߫ ߅߽ ߚ ߆ࠎߒ߾ ߚ߆ࠄ߽ߩ
߅ῶߐࠎߣ߅ᇎߐࠎߩᕁ߿ࠅߦኻߔࠆᗵ⻢ߣߒߡ ቲ ‛ ࠍߍߚߩߢߔޕ
߽ ߽ߩ ߓ߱ࠎ ߉ߖ
(ᜬߜ‛ : possession, ce qu’on possède ; ⥄ಽࠍ‶†ߦߔࠆ : se sacrifier)
ߺ ߱ߞ߈ࠂ߁ ߅ߒ ߟߚ
10 ߎߩ࠹ࠠࠬ࠻ߪࡕ࡞ߩࠆ࠹ࠠࠬ࠻ߢࠆޔᗧߢ ᢎ ߩᢎ߃ࠍવ
߅ߒ
߃ߡࠆߣ⸒߃ࠆߢߒࠂ߁(ޕᢎ߃ : enseignement)
97
27. ᣣᧄߩߔߕ
ߦ ߶ ࠎ
ǐ DZ ǠǨnj ǷDzǟ
ǛȔǷƲඎ৬̈Ƕ ᛟ ǯǡƳ
ǟȕ ǯ nj NJǕțDZ Ǔȑ ǩȍǎǜǗ ȈǓǟ DzȆǐ
ǒصȀеϧȒǶև˳ǔƲն( ʵ Ƕ ୌ ǶԞљ) ǓȑȗǧǫǮǕǧǡǢȉȚ
Ǯ nj ȕǗ ȗ
৶dzϧȔȆǟǧƳϭ፻njȆǡƳ
ߣߩ
ǧnjȀțȉǢȑǟnjǶǯƲǒǝȆdzǝǟʥǚȓǛǰdzǟȆǟǧƳ
߆ࠎ߇ ߣߩ ߆ߕ
ǰǛȕǔƲȐǗ ᎖ ǐǮȇȓǰƲǒ ǝȆǷƲȉǯǧnjଇ ǯDzǙȔǸƲǒ
ࠃࠈߎ
֝ ǻdzDzȒȆǣțƳ
ǟǩ ǜ ǝț
ƽȆǢnjDzƳʡƲ˝ƲʤǶDZȔǓǯDznjǰƲnjǙDznjƳȌȔȌȔƳnjǗȑ
ǓǦ ȕǗȗ
ଇǐǮȇǮȊƲϭ፻ǟǓnjDznjDzƳƾ
NJǕțDZ Ǔțǔ dzȃț njǩȗ
և˳ ǷƲǟǸȑǗ ᎖ ǐǮƲƽǛȔǨƳƾǰƲସவ ǶǡǢȉȚʟ፻ ȆǤƲ
ǟǩȗ ǰǶ ǙțǠȏǎ
ʡ፻dzǟǮƲǝȆdz ྒ ʥ njǧǟȆǟǧƳ
ƽǒǒƲǛȔǷȉǢȑǟnjƳƾ
ǰǶ njǩȗnjǩȗǵțnj ȑț
ǝȆǷƲǧnjȀțǜǕǚțǯƲʟ፻ʟ፻ःϧȒdzǜ᚛dzDzǫǮnjȆǟǧ
ǔƲ
Ǔȑ nj dzȃț njǩȗ
ƽǷǮģƲնǶǡǢȉǰᚰǫǧǔƲସவǶǡǢȉǔʟ፻ȆǠǫǮnjȓǶǯ
ǷDznjǓƳnjǫǧnjƲDZǎnjǎǛǰǨƳƾ
ǰǶ Ǖ NJǕțDZ ȀțǠ dzȃț
ǝȆdzᎰǓȔǧև˳Ƿᡤ˘ǔǯǕǢƲǽȓǐǮnjȆǟǧƳǡȓǰƲସவ
ǩnj Ǘǩ Ǻȑ Ȋǎ
ǶǡǢȉǔƲޙǝDzԂȚǙǮပǟȆǟǧƳ
ǰǶ ǬǎȌǗ
ƽǒǝȆƳȗǧǗǟǷƲᢋᛄǯǜǞnjȆǡƳƾ
߆ࠊߐ߈ߛߓ ߦ߶ࠎ ߪߥߒ
©Ꮉፒᄢᴦޡᣣᧄߩࠊࠄ ࠆࠃߦޢ
TRADUCTION
Le moineau japonais
Un marchand qui avait ses entrées au château, fit l’acquisition de moineaux qui avaient fait la traversée
depuis le pays de Kara (ancien nom de la Chine). Il y en avait six.
Or, à bien y réfléchir, le seigneur ne se réjouirait pas si ce n’était pas un nombre faste.
« C’est pas bon ça ! Ca n’ira pas si ce n’est pas un chiffre entre sept, cinq et trois. Oh la la !… J’ai beau les
compter et les recompter, il n’y en a que six ! »
98
Le marchand réfléchit un instant, et « j’ai trouvé ! », il mêla un moineau japonais aux autres et obtint sept
moineaux, puis il alla les offrir respectueusement au seigneur.
Le seigneur, d’une humeur très joyeuse, les regarda attentivement un par un et,
« Quoi ? Tu m’as dit que c’était des moineaux chinois, non ? Mais n’y a-t-il pas un moineau japonais qui
s’est mélangé à eux ? Dis-moi, qu’est-ce que c’est que cette histoire ? »
Le marchand interrogé par le seigneur incapable de répondre tremblait. Alors, le moineau japonais, ouvrant
son petit bec, dit :
TRADUCTION
Pourquoi la queue du singe est courte
Autrefois, il y a très, très longtemps, la queue du singe mesurait 33 toises, parait-il. C’est parce que le singe
a été trompé par l’ours qu’elle est devenue si courte.
Un jour, le singe alla rendre visite à l’ours, et lui demanda conseil pour savoir comment il pourrait bien faire
pour réussir à attraper beaucoup de poissons. Alors, l’ours lui donna le renseignement : « un soir où il fait
froid comme ce soir, cherche un endroit où la rivière est profonde, assieds-toi sur un rocher tout près de là,
et laisse tremper ta queue dans l’eau. A coup sûr, plein de poissons viendront et s’y accrocheront. »
Le singe fut rempli de joie, il fit comme l’ours le lui avait enseigné, et alors qu’il attendait, la nuit devint plus
profonde. Puis, progressivement, sa queue devint de plus en plus lourde. C’était parce que la glace se
formait, mais le singe pensa que c’étaient les poissons qui venaient et s’accrochaient.
« J’en ai suffisamment avec ce que j’ai pris là. L’eau est glaciale, alors rentrons ! » pensa-t-il, et il essaya de
remonter sa queue, mais quoi qu’il fît, il ne parvint pas à la retirer.
100
« C’est horrible ! » cria-t-il en s’agitant bruyamment, et il tira en forçant. Sa queue alors se coupa
complètement à la base.
Et puis, le singe à ce moment-là tira avec tant de force que son visage en devint tout rouge, dit-on.
101
29. ⦁ᐝ㔤
߰ߥࠁ߁ࠇ
ȈǓǟȈǓǟ Ȓȏǎǟ Ȉȑ
ୌ Ƶ ƲNJȓǰǛȕdz࠻ǶெǔNJȒȆǟǧƳ
Ȅț ȈǓǟ ǟ Ǻǰ Ȕnj njǐ Ȇǐ ǻ
ǒႬdzǷƲ ୌ ǓȑƲțǨ˳Ƕᩙ ȚȈǓǐȓǧȉƲݦǶљ ǯƽȈǓǐໜ ƾ
ǎȇȁ Ȉȑ Ǻǰǻǰ ǷȆ ǯ ǻ
ȚǧǕȆǡƳ෭ᡙǶǛǶெǯǷƲ˳ƵǔȀеǮȈǓǐໜȚǧǗǶǯǟǧƳ
Ȉȑ Ȅț ǰǕ Ȓȏǎ ǯ Ȅț
ெǯǷƲǒႬ Ƕ dzƲ dzе ǮǷnjǙȆǣțǯǟǧƳǥȔǷƲǒႬ dzǷƲ
ǎȇ ǟ Ǻǰ Ȕnj ǽDzȎǎȔnj NJȑȗ ǽǵ ǟǢ nj
෭ ǯ țǨ˳ Ƕᩙ ǔᑡᩙ dzDzǫǮ ࿁ ȔǮƲᑡ Țග ȉǮǟȆǎǰnjǎᚰ nj
Ǭǧ
̜ǐǔNJǫǧǓȑǯǡƳ
Ȉȑ ǧnjȀț Ȓȏǎǟ ǒȌǓǧ Ȅț ǨȔ Ȓȏǎ ǯ
ǛǶெdzƲ ڛڨȐǗǸȒDz࠻ Ƕଦ ǔnjȆǟǧƳǒႬ dzǷ Ȋ dzе
ǝǓDz ǒȌǓǧ Ǔțǔ Ȉȑ
DznjǓȑ ᮉ ǔǧǗǝțǰȔȓǰƲଦǷ ᎖ ǐȆǟǧƳெǶǒǠnjǝțǧǩ
NJǾ nj ǒȌǓǧ
ǷƽӖ DznjȐƾǰᚰ ǫǮnjȆǟǧǔƲଦ ǷǛȗǗNJȒȆǣțǯǟǧƳ
ǽǵȎǎȔnj ǒȊ
ᑡᩙDzDZǔnjDznjǰऑǫǮnjǧǓȑǯǡƳ
Ȑȓ Ȉȑ Ǻǰǻǰ Ǖ NJnjǨ ǒȌǓǧ ǠǾț Ȓȏǎǟ
ǥǟǮNJȓ ڥƲெ Ƕ˳Ƶ Ƕർ ǔǬǓDznj ᧒ dzƲଦ Ƿᐻл Ƕ࠻ ǧǩȚ
NJǬ ǽǵ Ǩ ǒǕ Ȉ ǒȊ ǝǓDz
ᨻȉǮƲǛǫǥȒᑡ Țе ǟǮƲජȀԢ ǓnjȆǟǧƳऑ ǫǧǰǒȒ ᮉ ǔǧǗ
ǒȌǓǧ Ȓȏǎǟ ȆțǦǗ ǒǕ ȃǎ ǒǒ ǗȊ
ǝțǰȔȓǶǯƲଦǰ࠻ǧǩǔ๊ះǟǮnjȓǰƲජǶଦǓȑƲڨǕDzᩏ
ǩǓ ǽ ǟ ǖ ǽǵ NJȑȗ Ȓȏǎǟ ǽǵ
ǔᡣ ǭnjǮǕȆǟǧƳǥǟǮǥǛǓȑʧऑᝆ Dzᑡ ǔ ࿁ ȔǮƲ࠻ ǧǩǶᑡ
Ǖ ǽǵȎǎȔnj Ȓȏǎǟ
ǶǥǸȆǯȆǟǧƳǛȔǛǥƲᑡᩙǯǟǧƳ࠻ǧǩǷǛȗǗDzȒȆǟ
ǒȌǓǧ ȀnjǕ ǽǵȎǎȔnj Ǻ ǧȆ Ȓȏǎǟ
ǧǔƲଦǷࡖർǯǟǧƳᑡᩙǷǧǗǝțǶໜǶྪdzDzǫǮƲ࠻ǧǩǶ
ǽǵ ǽǵ DzǓ ǎȇ ȇǢ nj ǽǵ ǟǢ
ᑡȚǰȒǓǛȇƲᑡǶʵdz෭ǶȚϧȔȐǎǰǟȆǟǧƳǛȔǯǷᑡǔගȈ
dzǩǔnjNJȒȆǣțƳ
ǰǕ ǷȆ ǽ ǟ ǖ ǒ Ȅț ǻ ǬǖǬǖ Ǖ
ǥǶƲǯʧऑᝆDzǛǰǔៀǛȒȆǟǧƳǒႬǶȈǓǐໜǔനƵdzǐ
ȐǦȑ NJǓ ȃǶǒ Ȇ NJ ǒǕ Ȉ Ȉȑ
ȆǟǧƳǥǟǮƲڥᆷdzិ nj ǔᑔ njʥ ǔȒƲජȀǰԢǓnjȆǟǧƳெǶ
Ǻǰǻǰ Ǻ ǒǕ Ȉ ǒǕ Dzdz
˳ƵǷǻǫǗȒǟȆǟǧƳȈǓǐໜǔජȀԢǓǎǰnjǎǛǰǷƲජǯ̮Ǔǔ
ǒ ǒȊ
ៀǛǫǮnjȓǰnjǎǛǰǨǰऑnjȆǟǧƳ
NJǓ ȃǶǒ Ȓȏǎǟ ǽǵ Ǖ ǽǵȎǎȔnj ǷDz
ិnj Ƿ࠻ǧǩǶᑡǶǥǸȆǯǮƲᑡᩙǧǩdzᛟǟǓǙȆǟǧƳ
ǎȇ ǟ Ǻǰǻǰ Ȕnj ߅ Ǭ ȗǧǟ ǎȇ Ƿǧȑ ǎȇ
ƽ෭ǯțǨ˳ƵǶᩙȐƲᔂǩზnjǮǗǨǝnjƳ ᅹ ǧǩȊ෭ǯ ί ǕƲ෭
ǟ ȊǶ ȎǎȔnj Ȓȏǎǟ ȗȓ
ǯțǨ᎘ǶᩙǯǡƳǥǶ࠻ǧǩdzॏnjǛǰȚǟDznjǯǗǨǝnjƳƾ
ǽǵȎǎȔnj Ǻ ǧȆ Ǻǰ Ǖ NJǰ NJǓ ȃǶǒ
ǡȓǰƲᑡᩙǶໜ Ƕྪ Ƿʟ ǬǢǬǐȆǟǧƳǥǶࣞ Ʋិ nj ǧǩǷ
ǷȆ
ȀȊDZȒȆǟǧƳ
102
Ȉȑ Ǻǰǻǰ ǻ ǕǣǬ Ǻ ǷDzǟ
ெ Ƕ˳Ƶ ǷȈǓǐໜ Ƕܽሱ dzDzȓǰໜȚǓǛțǯƲnjǬȆǯȊǛǶ ᛟ Ț
ǟǧȊǶǯǟǧƳ
ǒȌǓǧ ǒȊ Ǖ Ȉȑ
ǥȔǯƲNJǶଦǷDZǎDzǫǧǓǰऑnjȆǡǓƳർǔǗȓǫǧǰƲெǶǒ
nj
ǠnjǝțǧǩǷᚰǫǮnjȆǟǧȐƳ
߆ ࠊ ߁ ߜ ߐ ࠁ ߺ ޟ ߆ߒ ࠊ
©Ꮉౝᓀ⟤ ߇ࠎ߹ޡᤄ ߫ߥߒ 100 ާ2ިࠅࠃޢ
TRADUCTION
Pour la fête de O-Bon, depuis les anciens temps, afin d’accueillir les esprits des morts, on fait brûler des
« feux d’accueil » devant les maisons. Dans ce village du bord de mer, les gens allaient sur la plage et y
faisaient brûler les feux d’accueil.
Dans le village, il ne fallait pas aller à la pêche au moment de la fête de O-Bon. C’est qu’il y avait une
légende qui racontait que, à O-Bon, les esprits des gens morts en mer devenaient des esprits marins et
apparaissaient, puis qu’ils coulaient les bateaux.
Dans ce village, il y avait un patron pêcheur qui avait un caractère terriblement mauvais. Il pensa que,
comme pour O-Bon personne n’allait en pêche, il pourrait prendre beaucoup de poissons. Les anciens du
village disaient : « c’est dangereux ! », mais le patron pêcheur n’avait pas peur. C’était parce qu’il pensait
que les esprits marins n’existaient pas.
Et puis une nuit, pendant que les gens du village ne le remarquaient pas, le patron réunit ses pêcheurs,
sortit son bateau en cachette, et se dirigea vers le large. Ainsi qu’il l’avait pensé, ils pouvaient attraper
beaucoup de poissons, de sorte que le patron et les pêcheurs étaient satisfaits … c’est alors que, venant du
lointain, un gros nuage s’approcha. Et pire encore, de là, un étrange navire apparut qui vint tout près du
bateau des pêcheurs. C’était ça, précisément, les esprits marins. Les pêcheurs prirent peur, mais le patron
était impassible. Les esprits marins devinrent une multitude de boules de feu, encerclèrent le bateau des
pêcheurs, et se mirent à essayer d’y mettre (de le remplir avec) l’eau de la mer. Avec ça, il n’y avait aucun
doute que le bateau allait couler.
A ce moment-là, quelque chose d’étrange se produisit sur la plage. Les feux d’accueil de O-Bon s’éteignirent
les uns après les autres. Puis, des flammes rouges montèrent en virevoltant dans le ciel de la nuit, et prirent
la direction du large. Les gens du village étaient surpris. Ils pensaient que le fait que les feux d’accueil se
dirigent vers le large signifiait qu’il se passait quelque chose là-bas.
Les flammes rouges vinrent jusqu’au bateau des pêcheurs et adressèrent la parole aux esprits marins :
« O esprits des morts en mer, calmez-vous ! Nous aussi, nous sommes les esprits de gens qui travaillaient
en mer et y ont trouvé la mort. Ne faites rien de mal à ces pêcheurs ! »
Alors, les boules de feu des esprits marins s’éteignirent une à une. Après cela, les flammes rouges
retournèrent sur la plage.
Les gens du village, quand la saison des feux d’accueil arrivait, entouraient les feux et racontaient cette
histoire à l’infini.
103
Et avec ça, que croyez-vous qu’il advint du patron ? Les anciens du village racontaient qu’il avait perdu la
tête !
104
߆ ߮ ࠁ߁ࠇ ߁ߺ ߒߏߣ ߭ߣ ࠇ ߭ߣ߮ߣ ߁ߺ
15 ㄫ߃Ἣߩᐝ㔤ߪᶏߢࠍߒߡߚੱߩ㔤ߢߔ߇ߪޘੱߩࠄࠇߘޔᶏߢ
ߒ ߪ߆ ߅ ߟ ࠁ߁ࠇ
ᱫࠎߢߩߢߪߥ߆ࠄ߅ޔჄ߇ࠆߩߢߔࠆߡ⌕ߜ⪭ޔࠄ߆ߛޕᐝ㔤ߢ
ߊࠄ ߰ߥࠁ߁ࠇ ߁ߺ ߒߏߣ ߰ߨ ߒߕ ߒ ߭ߣ ࠁ߁ࠇ
ߔߣࠇߘޕᲧߴߡ⦁ޔᐝ㔤ߪᶏߢࠍߒߡ߇⦁ޔᴉࠎߢᱫࠎߛੱߩᐝ㔤ߢ
߁ߺ ߒ ߪ߆ ߅ ߟ ࠁ߁ࠇ
ߔޕᶏߢᱫࠎߛߩߢ߅ޔჄ߇ߥߊߥ߈ߢ߇ߣߎߊ⌕ߜ⪭ޔᐝ㔤ߢߔ߆ߛޕ
߷ࠎ ࠁ߁ࠇ ߅ߥ ߽ߤ
ࠄ߅⋆ߩߣ߈ߦߩ߆߶ޔᐝ㔤ߣหߓࠃ߁ߦᚯߞߡߊࠆߩߢߔ߇ࠈߎߣߊޔ
߁ߺ ߢ ߰ߨ ߅ߘ
߇ߥߩߢޔᶏߦࠆ⦁ࠍⷅ߁ߩߢߔޕ
105
30. ᄢੱߦߥߞߚࠄߥࠎߤޔࠍߒࠃ߁߆ߥޕ
߅ ߣ ߥ ߒ ߏ ߣ
106
ȗ ǔ ǟ DZǗǰǗ ǖǠȍǬ ȆDz ȗ ǔ ǟ Ǯ ț ǟȍǖȏǎ Ǭ ȗ ǔ ǟ
ǧՌᓠܲ ྀཡ Ƕਈᘧ Ț݀ ǻƲՌᓠܲ DzDZǯ ͦ ಟ Țᆩ ȈǓƲՌᓠܲ ɠɷȪ
ǟȍǎǟȏǗ njǫǹțǮǕ Ǔ ǟ ǣnjǦǎǖǶǎǟ ǣnjǓǐnjǣnjǟ ǛǫǓǟǓǗ ǟȍǰǗ
ɷdz ޤᎻ ǡȓǶǔʟᑙ႖ƳᓠܲᙢᢐਈᏬڍȌᙢᓠᘪဋ ڍǶݦនధȚӻࣣ
ǟȍǎǟȏǗ ȎǎȒ Ƿǧȑ njǩdzțȆǐ
ǡȔǸƲɠɷȪɷDzDZǶ ޤᎻ dzதш dz ί ǗǨȕǎƳʟ˳љ dzDzȓȆǯ
Ǡ ȍ ǎ ǵț Ǖǻ ǣǓnj ǟȏǗdzț ǣnjǛǎ ǮǝǕ
ᲔᲓ ࡗ ǷǓǓȓǰnjȗȔȓӮ ǟnjʭဠ Ƴ Ꮋ ˳ ǰǟǮѸ ǡȓdzǷƲ৶Ϛ ǔ
ǕȐǎ ǨnjǠ ȗ ǔ ǟ ǧ
גဏDzǛǰdzǛǟǧǛǰǷDznjǔƲǥȔȐȒȊ˘ڨDzǛǰǷƲՌᓠܲȚȁ
NJǠ Ǔǧǩ ǟ ȗ ǔ ǟ ǡ NJnjǩȋǗ Ȋ
ǮՁȌ ࣆ ȚȐǗჼȓǛǰƳȊǩȕțՌᓠܲǔۍǕǯ ॼ ზ ȚǫǮnjȓǛǰ
ǽ Ǔ Ǚ Ǭ
ǔʧԌധǨƳ
ࠄ߆ߺࠅࠀ߁ ߐ
㦖 ޡ㧝㧟ᱦߩࡂࡠࡢࠢࠅࠃޢ
TRADUCTION
Qu’est-ce que je pourrais bien faire comme métier quand je serai grand ???
« Un jour les enfants deviennent des adultes, et s’il faut gagner son pain quotidien [la nourriture de
sa vie] par un quelconque moyen, si possible, plutôt que de faire à reculons quelque chose qu’on
déteste, il est évident qu’il vaut mieux faire quelque chose qu’on aime à la folie », ou bien « On
prend contact avec le monde à travers son propre travail – métier. De plus actuellement, nous
sommes dans une période de transition où la façon d’être du travail, la forme de l’emploi évoluent.
Par exemple, s’il y a des gens qui sont membres d’organisations humanitaires tout en continuant
leur travail de fonctionnaire, il y a aussi des gens qui travaillent dans plusieurs entreprises à la fois
en tant qu’employés à contrats temporaires. Il y a également des gens qui préparent des diplômes
ou économisent l’argent d’un séjour d’études à l’étranger tout en exerçant un travail
d’intérimaire. » C’est ce qu’écrit l’écrivain MURAKAMI Ryû dans son ouvrage « l’ANPE des 13 ans »,
dans lequel il présente toutes sortes de métiers aux collégiens, leur donnant des indices utiles au
moment où ils se demandent ce qu’ils veulent devenir plus tard.
Artisan de sushi
On dit que 40% du travail de l’artisan qui fait des sushis à son comptoir, c’est de la conversation avec le
client. C’est pour cela que qu’on ne fait pas ce métier si on n’aime pas les gens ou la conversation. Des
compétences générales comme les approvisionnements ou la gestion, la comptabilité, sont requises, et pas
seulement les techniques de fabrication des sushi. Il est courant que les clients fidèles s’attachent non pas à
la boutique mais à l’artisan, donc il est préférable d’obtenir la compréhension de la boutique et de prendre
son indépendance. Il est fréquent que les plus âgés qui ont une certaine réticence à être sous les ordres
d’un patron plus jeune, ou ceux qui veulent obtenir un gros salaire en travaillant avec efficacité, travaillent
dans les sushi-bars où les salaires sont plus élevés et où le relationnel avec le client n’est pas exigé. Suivant
la boutique où on est engagé ou suivant les cas personnels, il y a une différence, mais pour devenir un
artisan à part entière cela nécessitent au minimum 10 ans. C’est un monde où l’apprentissage est sévère,
mais il y a là un art du défit qui n’existe pas dans les autres types de cuisine, et c’est à conseiller à ceux qui
ont une curiosité aiguisée. En outre, tout en donnant beaucoup d’importance aux techniques
traditionnelles, c’est aussi un monde où il n’y a pas de préjugés quant au fait d’adopter de nouveaux
« trucs » ou des idées venues de l’étranger, en réponse aux évolutions de l’époque.
107
Il fabrique, en y mettant tout son talent, un nombre incalculable de variétés de gâteaux japonais, depuis les
gâteaux qui ont une longue histoire et une longue tradition jusqu’aux nouveaux gâteaux appelés « gâteaux
japonais créatifs ». Les techniques pour cuire à la vapeur, griller, pétrir, sont bien sûr exigées, mais aussi
une attitude de persévérance dans le peaufinage de la sensibilité et de la créativité qui s’expriment dans de
jolies couleurs ou de jolies formes. En général, dans une école spécialisée on apprend les techniques
spécifiques aux gâteaux japonais, à commencer par le renkiri, la façon d’utiliser les appareils et ustensiles
de fabrication, les techniques de décoration, et on accumule les stages d’apprentissage chez des pâtissiers,
ou on se fait embaucher dans une fabrique de gâteaux japonais. Si on obtient les diplômes nationaux de
technicien en fabrication pâtissière ou de spécialiste de l’hygiène dans le domaine de la fabrication de
gâteaux, cela agit probablement de façon favorable pour trouver un emploi chez un fabricant. C’est un
monde sévère où, dit-on, il faut 10 ans avant de devenir un artisan à part entière. Afin de réussir dans le
métier d’artisan, il n’y a rien de mieux que d’être habile de ses doigts, mais encore plus important est de
manger des gâteaux japonais et de connaître parfaitement leurs goûts et leurs formes. Bien sûr, il est
indispensable d’aimer les gâteaux japonais et d’y être attaché (sentimentalement).
108
߮ߓࠀߟߐߊ߭ࠎ ߟߊ ߅ߥ
ࠬ߇ߥߌࠇ߫ⴚ⟤ޕࠎߖ߹߈ߢߦࠇ߈ޔຠࠍࠆߣ߈ߣหߓߢߔ(ޕ..ߦ
ߚ ߮ߓࠀߟߐߊ߭ࠎ
ኻߔࠆࡦࠬ߇ࠆ : avoir le sens de … ; ⟤ⴚຠ : œuvre d’art)
ߔߒߒࠂߊߦࠎ ࠊ߇ߒߒࠂߊߦࠎ ߦ ߒࠀ߉ࠂ߁ ࠅࠂ߁߶߁
9 ኼม⡯ੱߣ⩻ሶ⡯ੱߩૃߡࠆߣߎࠈߪ ୃ ޔߕ߹ޔᬺ ߢߔ ޕਔ ᣇ ߣ
ߜߦࠎ߹߃ ߒࠂߊߦࠎ ߒࠀ߉ࠂ߁ ߈߮ ߓ ࠀ ߁ ߨࠎ
߽৻ੱ೨ߩ ⡯ ੱ ߦߥࠆ߹ߢߩ ୃ ᬺ ߇෩ߒߊߡ㧝㧜ᐕߋࠄ߆߆ࠆߩߢߔޕ
ࠅࠂ߁߶߁ ߉ߓࠀߟ ߒࠂߊߦࠎ ߘ߁ߙ߁ߖ ߮ ߆ࠎ߆ߊ
߹ߚ ޔਔ ᣇ ߣ߽ޔᛛⴚߛߌߢߪ ⡯ ੱ ߦߥࠇߥߊޔഃㅧᕈ߿⟤ߩᗵⷡ߇
߭ߟࠃ߁ ߁ߟߊ ߟߊ ߒࠀߺ ߮
ᔅⷐߢߔࠍߩ߽ߒ ⟤ (ޕࠆߎߣ߇⿰ߢߪߥߌࠇ߫ߌ߹ߖࠎߩ⟤()ޕ
߆ࠎ߆ߊ ߒࠀߺ
ᗵⷡ : le goût du Beau ; ⿰ : goût (pour), passe-temps)
109
31. ᣣᧄߪߩ࿖ߢߔޕ
ߦ ߶ ࠎ ߽ࠅ ߊߦ
TRADUCTION
Le Japon est le pays des forêts, le pays des arbres. 70% du territoire national sont des forêts.
Aux Pays-Bas ou en Grande-Bretagne par exemple, les forêts ne représentent que 10 % à peine du territoire
national. Dans le pays alpin qu’est la Suisse, c’est un quart du territoire. Même en Allemagne où la verdure
est abondante, c’est à peine 30 % du territoire. (…)
En Shôwa 51 (1976), il y a eu un grand incendie dans la ville de Sakata, dans le département de Yamagata.
Le feu a commencé au centre de la ville, et un millier de maisons ont brûlé. Même les bâtiments modernes
dont on disait avec orgueil que « ce sont précisément des constructions anti-feu », ont été détruits par les
flammes.
Or tout près de là, il y a des endroits qui n’ont pas brûlé. Ce sont des quartiers où les temples et sanctuaires
étaient concentrés, et un quartier résidentiel où il y avait de grandes demeures. Dans les quartiers de
sanctuaires, de temples, de grandes demeures, il y a beaucoup de verdure, n’est-ce pas ? Si le feu n’est pas
passé par là, c’est grâce aux endroits boisés.
Or donc, parmi le millier de maisons détruites par le feu, il y a eu juste une maison qui a résisté aux
flammes. Et de surcroit, c’était une maison en bois. A environ 50 m de cette maison en amont du vent, il y
avait une rangée de cinq gros magnolias. Le magnolia a des fruits ronds et noirs. Le magnolia, comme le
ginkgo fait partie des arbres qui brûlent difficilement.
On dit que cette seule et unique maison qui n’a pas brûlé, n’a pas été la proie des flammes grâce aux
magnolias.
Les forêts protègent du bruit. Essaie un peu de tendre l’oreille dans la forêt, pour voir. Le grondement des
voitures devient plus faible, et semble beaucoup plus lointain.
Les forêts nettoient l’air. Elles nettoient aussi l’eau. L’eau qui a traversé la forêt est différente, jusqu’à son
goût.
Mais, la plus merveilleuse particularité de la forêt, c’est qu’elle assume tous ces différents rôles à elle toute
seule.
Par exemple, une forêt pare-vent plantée pour protéger du vent, n’a pas protégé que du vent, mais aussi de
la neige. Elle a aussi adouci la chaleur et le froid. Elle a également protégé du bruit. Elle a préservé les
maisons même de l’incendie. Et puis, elle devient matériau de bois, engrais, et elle entretient [la qualité de]
l’eau. Dans le cas des bambouseraies, elles deviennent des abris lors des tremblements de terre.
111
Les gens d’autrefois connaissaient bien ces merveilleuses façons d’agir de la forêt. Et c’est parce qu’ils les
connaissaient bien qu’ils ont fait pousser des forêts, sans relâche.
112
32. ߏࠎߏࠈ㏹
߇ߨ
ǧnjȀnjȐǎǣțǥǎ ǰǕ ǷDzǟ
ǛȔǷƲࡖڪ˖ǶǶǒ ᛟ ǯǡƳ
ǝțǔǬȐǎǓ Ȏǎǔǧ ǰǎ ǥțǓnj Ǔǐ
ʤணϫସǶڟଦƲǒཇǝțǔƲெ̚ǓȑǫǮǕǮƲ
Ǔǵ ǙțǶǎ nj
ƽǜțǜȕᦪȚྒኤǡȓǛǰdzǕȆǫǧȐƾǰᚰnjȆǟǧƳ
ǓNJ njǐǠȍǎ ȄǗ
ǒ൪ ǝțȚǷǠȉƲ ݦʵ ǶȊǶǔǻǫǗȒǟȆǟǧǔƲβǷNJȆȒǒDZ
ȄǗ ǔǫǛǎ Ȋț Ǯǫ ǙțǶǎ
ȕǓDzǓǫǧǶǯǡƳβǧǩǶ݀ఞǶᧈȊ᥄ǝǗȊƲǡǯdzྒኤǝȔǮnjǧ
NJȆǯȑ Ǔǵ Ǘdz ǙțǶǎ ǒȊ
ǶǯƲީފǶǜțǜȕᦪȚƲǒǶǧȉdzྒኤǟǮȊǒǓǟǗDznjǶǨǰऑ
ǩnj Ǜȕ Ǔǵ NJǝǸțǟǧ ǒȊ
ǫǮnjȆǟǧƳǯȊƲޙǝnj᪭ǓȑƲNJǶᦪdz୬ǟțǯǕǧǛǰȚऑǐ
ǡǛ Ǖ
ǸƲޚǟǝǻǟnjർȊǟȆǟǧƳ
ǓNJ
ǒ൪ǝțǔƲ
NJțǠȍ
ƽȆNJƲȐǗࡳʻǝțǔȎȓǟȆǟǧǵƾ
nj
ǰᚰnjȆǟǧƳ
Ȉȑ ǣțǦ ǟțǛǎ ǨnjǠ
ƽǎțƲǷǠȉǶǎǩǷƲெǶǜϚᅔǧǩǶ̍͢Ƕ˘ڨDzȊǶǨǓȑǰǓƲ
ȃțǞț nj nj
ǜவ߇ ǶǒȎȓǟǔDzǙȔǸƲǰǓᚰ ǫǮƲǘǢǘǢᚰ ǫǮnjǧǙȔDZƲ
ǙǫǕȏǗ ǙțǶǎ njǒȒǟȍ dzȃțǠț
ዅ ޭ ƲྒኤǡȓǛǰdzǟǧțǨȐƳ ࡳ ʻ ǝțȊƲସவ˳ǯǡǓȑǵƳƾ
Ǔǵ ǙțǶǎ ȄǗ Ǔ
ǰǛȕǯƲǛǶǜțǜȕᦪȚྒኤǡȓǛǰdzDzȓǰƲβǷǕǰȉDzǙȔ
ǸDzȑDznjǛǰǔNJȓǶǯǡƳ
Ǔǵ DzȆǐ ǒ ǧȓ Ȍ Ǖ Ƕ ǡǙ ǷDzǟ
ǜțǜȕᦪǰnjǎԞљǶៀ ǛȒǯǡƳೲ Ƕல ˁ ѻ ǠnjǝțǶ ᛟ ǯǷƲ
Ǔǵ Ǔǵǟ nj
ǛǶᦪȚǬǗǫǧᦪ࠻ǔƲǺDZnjǤțǥǗȊǩǯƲnjǬȊǶDZȚǜȕǜȕᚰ
Ǔǵ ǎǬ Ǔǵ NJǰ
ȗǣǮnjǧǶǯƲǥȔǔᦪdzȊᆊǫǮƲǛǶᦪȚǧǧǗǰƲǜɷțǶࣞdzƲ
ǒǰ ǡǛ Ǔǵ Ȑ
ǜȕǜȕǰnjǎ᪦ǔޚǟǡȓǧȉƲȇțDzǔǜțǜȕᦪǰՆǾȐǎdzDzǫǧ
ǷDzǟ ȄǗ ǒȊ dzțǚț
ǶǨǥǎǯǡƳǟǓǟǛǶ ᛟ ǷƲǰǮȊǒǓǟnjƲǰβ Ƿऑ njȆǡƳ˳᧒
Ǔǵ ǎǬ Ȁț dzțǚț ǻȏǎǕ Ǔǵ ǎǬ Ǔǵ
ǶǤțǥǗǔᦪ dzᆊ ȓǰnjǎǶǷ ڛǯǡƳ˳᧒ Ƕၕർ ǔᦪ dzᆊ ȔǸƲᦪ Ƕ
ǻȏǎnjț ǧ
ၕ ᨈ ȊǮDzǙȔǸDzȑDznjǛǰdzDzȒȆǡƳ
ȄǗ ȆǬ ǒ Ǘț Ǔǵ ȃțǰǎ Dz
βǰ ဖ ԣ ǷƲǜțǜȕᦪ ǔவࢿ dzǜțǜȕǜȕǰᯠ ȓǓDZǎǓdǧȉǟ
ǟǢ ǰǕ ȄǗ ǐȑ nj ȕǗǔǬ
dznjǫǧǛǰǔNJȒȆǡƳᩴǓDzȚƲβǧǩǷᣆțǯᘤǕȆǟǧƳϭணǶ
ǒ Ǻȓ ǰǕ ȆǬǒǗț Ǔǵ ǩǓȑ
ኼ ȗȒǜȕǶǒ Ƕ ǯǟǧƳဖԣǷᦪ Ț ѷ njǫǹnjƲǜɷțǰǬǕȆ
ǽǧȒ ȇȇ Ǖ Ȑnjț
ǟǧƳǥǟǮƲ˙˳ǷᎥȚǡȆǟǮᎰnjǮnjȆǟǧǔƲ̰᪩ǔȗNJțȗNJț
Dzȇ Ǖ ǒǰ
ǰෂ ǶȐǎdzƲǗȒǓǐǟDzǔȑ ǐǧǶǯƲǤțǥǗȊǩǶȐǎDz᪦ Ƿ
113
ǤțǤț ȄǗ Ǔǵ ǙțǛǎǠȏǎǧnj ǟțǨț
Ϩ༁ ǟȆǣțǯǟǧƳǥǛǯβ ǧǩǷƲᦪ ǶΓ ࡵ ঌ ǷȐȕǟnjǰƲᛇଢ
ǟǧǶǯǡƳ
Ȋț Ǡ ȕǎ Ǘț ǷDzǟ Ǔǵ Ǻǰ ȇǓȗ
Ȇǧኣ ന ᣡ ԣ ǶǒǸNJǝțǶ ᛟ dzȐȓǰƲǛǶᦪ ȚǬǗǫǧ˳ǔƲʤණ
Ǘdz Ǔǵǟ Ȑ
ǶǶǜțǜȕǎǰnjǎᦪ࠻ǨǫǧǶǯƲǥǎՆǸȔȓȐǎdzDzǫǧǥǎǯ
Ǔǵ Ǔǵǟ DzȆǐ
ǡƳᦪǶDZǛǓdzƲǥǶᦪ࠻ǶԞљǔǬnjǮnjȓǥǎǨƲǰƲǒǸNJǝțǷ
ǷDz
ᛟǟǮnjȆǟǧƳ
ߦ ߺ ߥࠎ߈ߜ ߆ߨ
ᣂ⟤ධศࠈߏࠎߏޡ㏹ࠅࠃޢ
TRADUCTION
La cloche Gongoro
A commencer par ma mère, tout le monde dans la maison a été étonné, mais moi, je n’ai pas été vraiment
surpris. Comme le portail de l’école, et aussi les palissades en métal, avaient déjà été offertes, je pensais
que ce n’était pas étrange qu’on fasse don pour le pays de la cloche Gongoro du couvent des moniales.
Mais je me suis senti un peu triste en me souvenant que je m’étais habitué à cette cloche, matin et soir,
depuis que j’étais petit.
Ma mère a dit :
« Hum, au début, elle ronchonnait, disant que c’était un objet important de la foi des ancêtres du village,
ou que, si on n’obtenait pas l’autorisation de la maison-mère, …. mais en fin de compte, elle a décidé d’en
faire don. Car la supérieure aussi, elle est Japonaise après tout ! »
Mais au fait, si on fait don de cette cloche Gongoro, moi, il y a quelque chose qu’il faut que je consigne par
écrit.
C’est l’origine du nom de « cloche Gongoro ». D’après ce que dit le tonnelier, le vieux Kinosuke, il parait que
le facteur de cloche qui a fait cette cloche, était terriblement asthmatique, et il se raclait toujours la gorge
en faisant « goro-goro », et cela s’est transmis à la cloche, de sorte que dès qu’on la frappe, après le « go—
on », le son « goro-goro » se fait légèrement entendre, et à cause de cela, tout le monde en est venu à
l’appeler « cloche Gongoro ». Mais, cette histoire, moi, je pense qu’elle est très bizarre. Que l’asthme des
humains se transmette aux cloches, c’est étrange. Si les maladies des hommes se transmettaient aux
cloches, il faudrait alors construire des hôpitaux pour les cloches.
Il nous est arrivé, à moi et à Matsuo, d’aller faire un essai pour voir si la cloche Gongoro résonnait bien en
faisant « gon-goro-goro ». Nous y sommes allés en choisissant un moment où tout était calme. C’était au
moment de midi vers la fin du mois de juin. Matsuo a frappé la cloche de toutes ses forces, « go-on ». Et
puis, tous les deux nous avons tendu l’oreille et nous avons écouté, mais comme le son qui résonnait s’est
éteint en répétant, « wa-an », comme une onde, elle ne faisait aucun son qui ressemblât à de l’asthme. Là
nous avons diagnostiqué que l’état de santé de la cloche était bon.
114
Par ailleurs, d’après la grand-mère de Monjirô, comme l’homme qui a fabriqué cette cloche était Gongorô,
le facteur de cloche du pays de Mikawa, on disait qu’on en était venu lui donner ce nom. La grand-mère
racontait que quelque part sur la cloche, figurait le nom du facteur de cloche, d’après ce qu’on raconte.
115
33. ᣣᧄߩࠪࡦ࠼:
ߦ ߶ ࠎ ߔ߉ߪࠄ ߜ ߁ߨ
᧖ේජ⇔
ߔ߉ߪࠄߜ߁ߨ ߛߦߓߖ߆ߚߖࠎ ߓࠎ ߩߜ ߔߊ
᧖ේජ⇔ ߪ╙ޔੑᰴ⇇ᄢᚢ ߩߣ߈ߦ ߩ ੱࡗ࠳࡙ߩࠎߐߊߚޔ ࠍᢇ ߞ
ߦ߶ࠎ ࠃ ߭ߣ ߖࠎ߈ࠀ߁߭߾ߊࠃࠎߓࠀ߁ ߨࠎ
ߡޟޔᣣᧄ ߩࠪࡦ࠼ߣޠ ߫ࠇߡࠆੱ ߢߔ ޕ㧝 㧥 㧠 㧜 ᐕ ߦޔ
ߦ ߶ ࠎ ࠅࠂ߁ߓ ߒ ߪߚࠄ ߣ߈
ᣣᧄ㗔ߣߒߡ࠻ࠕ࠾ࠕߩࠞ࠙࠽ࠬᏒߢ ߡߚᤨ ߤߥ࠼ࡦࡐޔ
ߦ ߓࠎ ߦ߶ࠎ ߪߞߎ߁
߆ࠄㅏߍߡ߈ߚ࡙࠳ࡗੱߚߜߦޔᣣᧄ߳ⴕߊߚߩࡆࠩࠍ⊒ⴕߔࠆߎߣߦࠃ
ࠈߊߖࠎߦࠎ ߓࠎ ߚߔ ߜ߁ߨ ߥ ߟ߹
ߞߡߘࠃ߅ޔජੱߩ࡙࠳ࡗੱࠍഥߌ߹ߒߚޕජ⇔ߩߊߥߞߚߣޔᆄߩ
ߔ߉ߪࠄࠁ߈ߎ ߪߥߒ ࠈߊߖࠎߦࠎ ߩߜ ߶ࠎ ߥ߆ ߆
᧖ේᐘሶߐࠎߪޡࠍ ߩ߈ߣߩߎޔජੱߩ ߩࡆࠩߩᧄ߁ߣޢਛߦᦠ
ߔ߉ߪࠄߜ߁ߨ ߢ ߆ߚ
߈᧖ߡߒߦ߁ࠃߩߤޔߦߓߪߕ߹ޔේජ⇔ߣળߞߚ߆ࠍ⺆ߞߡ߹ߔޕ
ȗǧǟ ǩǩ Dz NJǰ ǰǎǕȏǎ Ǖ NJdz njǐ ǣ ȗ
ᅹ Ƿཇǔ˦ǗDzǫǧࣞƲ ˭ dzǮƲϖǶݦdzʭᛟdzDzǫǮnjȆǟǧƳ
ǨnjǔǗ ǥǬǖȏǎ dz ȃ ț ǣnjȉnj ǟȍǎǟȏǗ NJdz ǔnjȈǟȏǎ ȃǙț ǷDzǟ ǒǛDz
݀ڨȚ ӈ ಟ ǟǮସவ ဋՇ dz ޤᎻ ǟǮnjǧϖ ǔƲڠҐჃ dz͠ᨖ Ƕ ᛟ ǯ ᘤ
ǰǕ ǒǫǰ ǟ NJ ǟȏǎȗ Ǡȍǎǵț ǽǧȒ
ǫǧ dz ګǰჼ Ȓԙ ǫǧǶǯǡƳՌ Ҿ ࡗ ǶǛǰǯǟǧƳ˙˳ Ƿǡǘdz
njǕǰǎǜǎ NJdz njǐ ǟȏǗǠ Ȇǵ ǒǫǰ ǷǠ
ॹർԙ ǟǧȐǎǯƲϖ ǔ ݦdz˘ dz ǗȐǎdzDzȒȆǟǧƳ ګǔф ȉǮ
Ǖ Ǻ ȗǧǟ ǝnjǟȏ Ǔnjȗ ǩǎǵ Ȑ Ǔǧ
ǧସ Ʋ ᅹ ǰǶф Ƕ̚ᛟ ǔƹҿဩ ƺǶᛸ ȇଦ ǨǫǧǶǯǡƳǒȊǟȕnj
Ǻǰ ǒȊ
˳ǨDzƲǰऑnjȆǟǧƳ
ȆțǟȍǎǛǗ ǔnjǛǎ Ǿ Ȕț ȃǗȆțǮǬDZǎ ȎǢ ǎ ǟǜǰ
๊ ࠛ Ƕ ˨ڠᣦ ǯƲȼᢓ Ǔȑҭ๊᥄ Țᝈ ȒӼ Ǚȓ̀˘ dzNJǧǫǮnjǧ
ǝțǔǬ ǕȏǎǮnj ǣnjȒǬ NJǰ ȆțǟȍǎǛǗǔnjǛǎǾ ǠǟȏǗ dzȃț
ǛǰȌƲʤண dzǥǶ ӊ ݗȚᇓ ǝǣǧࣞ Ʋ๊ࠛ˨ڠᣦ ȚᡍᎻ ǟǮସவ dz
ȊDZ NJdz Ǖ
৭ǫǮǕǧǛǰDzDZȚϖǓȑᎰǓǝȔȆǟǧƳ
ǩǎǵ ȗǧǟ njǐ dz ǝțǓnjNJǥ
ǥȔǓȑƹҿဩ ǝțƺǷƲ ᅹ ǧǩǶ ݦdz˙ ɶʤᢥ ǻdzǗȓȐǎdzDzȒ
ȆǟǧƳ
ǔnjȈǟȏǎ Ƿnj
ƽDZǎǟǮڠҐჃdzǒϧȒdzDzǫǧǶǯǡǓƾ
ȃțǰǎ ǐnjǜ Ǖȏǎ ǟ ǩȍǎǔǗ ǥǬǖȏǎ
ƽவࢿ Ƿᒜᛯ Ƕ ࠻ dzDzȒǧǓǫǧțǯǡƳǯȊƲ ʵ ݀ Ț ӈ ಟ ǟǧȑ
njǟȋ ǩǩ nj ȄǗ njǟȋ
һ᎘dzDzȔƲǰཇǷᚰǫǮnjȆǟǧƳβǷDZǎǟǮȊһ᎘dzDzȓǶǔnjȌǯƲ
njǐ ǯ dzȃț ȊDZ ǩǩ ǟǜǰ Ǔț Ǚnj Dz ǜ Ȍ ǜ ǩ ȍ ǎ ǚțǞnj
ݦȚе Ǯସவ dz৭ ǫǮǕǧțǯǡƳཇ Ƕ̀˘ Ƕ᧘ ͔ ǯԞԃ˝ʵ (࿁ؐ Ƕ
ǢnjȒȏǎ ǛǎǛǎ ǯ ǩȏǎǣț ǰǎǕȏǎ Ǖ ȗ ǣ Ǩ Ƿnj
࿖ ᨒ ᭜ఞ)ȚеǧNJǰƲ ᮚ dznjȆǟǧǓȑǵƳ ˭ dzǮ଼ᆜဒdzϧȒ
ǎ ǖ ǽ ǣțǕȍǎǺȋǗǵțnjǩǔǬǬnjǧǩǎ
ȆǟǧƾƽဋȆȔǷߋ᧲ǯƲʟˊƸƸࡗʟணʟସဋȆȔǯǡƳƾ
ȗǧǟ ǒȊ ǟǬȊț ǩǎǵ ǎȔ ȃȃǐ
ᅹ ǔऑ njǬǕǶឣ։ ȚǡȓǧǻdzƲƹҿဩ ǝțƺǷ ܤǟǥǎdz࣭ᇴ ȇȚ
ǎ ȗǧǟ ȉ ȇ Ǜǧ
෫ǓȁȆǟǧƳǥǟǮ ᅹ ǶႽ ȚȆǫǡǘdzᚒ DzǔȑƲǕǩțǰል ǐǮǗȔ
ȆǟǧƳ
116
ǩǩ ǝǓ njǐǯ ǟǒǗ
ƽཇdzȑǫǮݦеȚǟǮǕǧǶǨǓȑƲ̀ȒDzțǮNJȒȆǣțƳǥȔ
ǷǷ ǩǩ ȉ Ǵǡ Ǔǵ
ǯȊ൪ǔƲཇǶႽȚႲțǯnjǗȑǓǶᤪȚǒǗǫǮǗȔȆǟǧƳǯȊƲǥȔ
ǧ
ǨǙǯǷះȒDznjǶǯƲnjȕțDzȡɪɏȣɇȚǟȆǟǧȐƳƾ
ǠȏǎǤǬ Ǔǧ ǛǰǸ ǐȑ ȗǧǟ ȗ
NJȆȒ ᬐ ᑊ DzଦǯǷDzǓǫǧǶǯǡǔƲᚰᔄȚᣆǾȐǎdzƲ ᅹ dzлǓȒ
ǷDz ȗ ȗǧǟ
ȌǡǗᛟǥǎǰǟǮǗȔǮnjȓǶǔȐǗл ǓȒȆǟǧƳ ᅹ dzǰǫǮƲǥț
ǩǎǵ ǧnjDZ ǽ ǟ ǖ Ǔț ǰǎǠ Ǡȏǣnj ǷDzǟ ǟț Ǚț Ǖ
Dzƹҿဩ ǝțƺǶঌ Ƿʧऑ ᝆ Dzॽ ǠǯǟǧƳࢿ Ƿۊख Ƕ ᛟ Ț џ dzᎰ
Ǜǧ Ǩțǣnj
njǮƲǕǩțǰል ǐǮǗȔȓȐǎDzဖख ǷȃǰțDZnjDzǓǫǧǓȑǯǡƳ
ȗǧǟ ǟȍǎnj Ǻǰ ȃǓ
ᅹ ǶԽdzȊǥǎnjǎ˳Ƿ́dznjȆǣțǯǟǧƳ
ȎǎǻțǷnjǧǬ Ǭǭ ȗ ǣ Ǩ Ǩ nj ǔ Ǘ ǓȐ ǰǕ
ᣨ͓ ǶȡɪɏȣɇDzDZȚዚ ǙDzǔȑ଼ᆜဒ ݀ڨdzᢋ ǫǮnjȓ dzƲ
ǔnjȈǟȏǎ ȒȍǎǔǗǣnj Ȅǟȍǎ ǟțǾț ǛǎǛǗ ȉ ǟțǾț
ڠҐჃ ǔ ဥ ݀ ဋ Țғᨻ ǟǮnjȓǰnjǎତᎰ ࡣԹ ǔႽ dzǰȆȒƲǥǶତᎰ Ț
ǔnjȈǟȏǎ njǥ ǧțǰǎ Ǻǰ
ǬǓțǨȆȆƲڠҐჃdzऔnjǯǰțǯnjǫǧǥǎǯǡƳਢࢿǶ˳dzƽǛȔǓ
ǐnjǜ ǜ ȃǎ ǰǗ nj ǓȔ
ȑǷᒜᛯȐȒƲɬȶȡᛯǯȊȌǫǮǒnjǧଦǔࣣǨȐƾǰᚰȗȔǮƲ࣒ǔɬ
ǜ ǷǠ ǟǙț ǐnjǜ ǎ ǩȍǎǜǗ ȗǧ ǜ
ȶȡᛯ Țۣ ȉǧǶǯǡƳᛘᬹ Ƿᒜᛯ ǯӼ ǙǮƲ ʵ dzส ǫǮǓȑɬȶȡᛯ
ǷǠ
ȚۣȉǧǰnjǎǛǰǯǟǧƳ
TRADUCTION
SUGIHARA Chiune est l’homme qui, ayant sauvé la vie de nombreux Juifs au moment de la Seconde
Guerre Mondiale, est appelé « le Schindler japonais ». En 1940, alors qu’il travaillait dans la ville
de Kaunas en Lituanie comme Consul du Japon, il a émis des visas pour aller au Japon pour des Juifs
qui avaient fui la Pologne etc, et ce faisant il en a sauvé environ 6000. Après le décès de Chiune,
son épouse SUGIHARA Yukiko a écrit ce qui s’est passé à ce moment-là dans un livre intitulé « Visa
pour 6000 vies », et pour commencer elle raconte comment elle a fait la rencontre de SUGIHARA
Chiune.
Après la mort de mon père, je suis venue à Tôkyô, où j’étais accueillie par la famille de mon frère ainé. Mon
frère, qui une fois ses études universitaires finies était entré à la Nihon Seimei ( note : compagnie
d’assurances), avait fait la connaissance de mon mari quand il était allé au Ministère des Affaires
Etrangères faire du démarchage pour les assurances. C’était en Shôwa 10 (note : 1935). Tous les deux
semblaient s’être bien entendus tout de suite, et mon frère en vint à l’inviter à manger à la maison. Le jour
où mon mari est venu pour la première fois, la toute première conversation que nous avons eue était sur la
façon de lire (les caractères chinois de) « Chiune ». J’ai pensé que c’était quelqu’un d’intéressant.
J’ai entendu raconter par mon frère qu’il était en charge, au sein de la mission diplomatique au
Mandchoukouo, du travail concernant la cession du chemin de fer du nord de la Mandchourie par l’Union
117
Soviétique, et que, ayant fait établir cet accord en mars, il était rentré au Japon après avoir démissionné de
la Mission Diplomatique au Mandchoukouo.
Après cela, « Chiune » est venu deux ou trois fois chez nous.
« En réalité, je souhaitais devenir professeur d’anglais. Mais mon père me disait que quand j’aurais fini le
collège, je devrais devenir médecin. Mais cela ne me plaisait vraiment pas de devenir médecin, alors j’ai
fugué de la maison et je suis rentré au Japon. C’est que, à cause du travail de mon père, après être sorti du
Cinquième Collège de Nagoya (actuel lycée Zuiryô), j’étais en Corée. Je suis venu à Tôkyô et je suis entré à
Waseda *», « Je suis né dans le département de Gifu, et je suis du 1er janvier 1900. »
Chaque fois que je posais les questions qui me passaient par la tête, « Chiune », semblant heureux, laissait
planer un sourire. Puis, me regardant droit dans les yeux, il me répondait de façon précise.
« Comme j’avais quitté la maison en m’opposant à mon père, il ne me donnait rien pour subsister. Mais
malgré cela, ma mère m’envoyait un peu d’argent en cachette de mon père. Cependant, comme cela ne
suffisait pas ainsi, j’ai fait toutes sortes de petits boulots ! »
Ce n’était pas vraiment quelqu’un de bavard, mais je comprenais bien parce qu’il essayait de me parler de
façon aisément compréhensible, semblant chercher ses mots. Pour moi, cette attitude de « Chiune » me
donnait une impression étrange. C’est qu’à l’époque, il n’y avait pour ainsi dire pas d’homme qui écoutât
sérieusement la conversation d’une femme et qui lui répondît avec soin. Dans mon entourage non plus, il
n’y en avait pas d’autre comme lui.
A l’époque où tout en continuant à faire de petits travaux comme la distribution du courrier, il fréquentait
l’université de Waseda, une publicité du journal, disant que le Ministère des Affaires Etrangères recrutait
des étudiants pour séjour à l’étranger arrêta son regard, et il se dépêcha d’aller en courant au Ministère
des Affaires Etrangères, le journal à la main, parait-il. Il s’est entendu dire par le responsable que
« dorénavant, plutôt que de l’anglais, ce serait plus avantageux de faire du russe », et il a commencé le
russe. Il a passé l’examen en anglais, mais il s’est mis au russe une fois qu’il a eu fait la traversée jusqu’en
Chine**.
**A l’époque, de nombreux Russes blancs s’étant installés dans le nord de la Chine, notamment
dans la ville de Harbin, après avoir fui le régime soviétique, il y avait là-bas un des meilleurs centres
de formation à la langue russe.
118
ߜ߁ߨ ߨ߇ ߃ߏ ߖࠎߖ ߋ߁ߗࠎ߇ߒࠂ߁ ࠅࠀ߁߇ߊߖ
4 ජ⇔ߐࠎߩ㗿ߪ⧷⺆ߩవ↢ߦߥࠆߎߣߢߒߚ߇ޔὼᄖോ⋭ߩ⇐ ቇ ↢
ߏ ߴࠎ߈ࠂ߁ ߇ߎ߁ ߒߏߣ
ߦߥߞߡ ࠍ⺆ࠕࠪࡠޔീ ᒝ ߔࠆࠃ߁ߦߥࠅޔᄖߩࠍߔࠆࠃ߁ߦߥࠅ
߇ߒࠂ߁ ߟ߆ ߜ߁ߨ ߁ࠎ
߹ߒߚޕᄖോ⋭ߦ߃ࠆߎߣߪජ⇔ߐࠎߩㆇߛߞߚߣ⸒߃ࠆߢߒࠂ߁ޕ
ߋ߁ߗࠎ ߁ࠎ
(ὼ : par hasard ; ㆇ : destin)
ߣ߁ ߈ ߴࠎ߈ࠂ߁ ߪࠎߚ ߜ߁ߨ ߃ߢ
5/6/7 ߅ῳߐࠎ߇ߡߚ ീ ᒝ ߦኻߒߡߚ⇔ߐࠎߪኅࠍߒߚ߆
߆ߨ ࠅࠂ߁ߒࠎ ߭ߟࠃ߁
ࠄ߅ޔ㊄ࠍߏ ਔ ⷫ ߆ࠄ߹ࠅ߽ࠄ߃ߥߊߡࠆߔࠍ࠻ࠗࡃ࡞ࠕޔᔅⷐ߇ࠅ
ߜ߁ߨ ࠅࠂ߁ߒࠎ ߣ߁ ߒߏߣ ߆ࠎߌ ߣ߁ߓߜࠂ߁ߖࠎ
߹ߒߚޔߚ߹ޕ⇔ߐࠎߩߏ ਔ ⷫ ߪ߅ῳߐࠎߩߩ㑐ଥߢᒰᤨᦺ㞲ߦ
ߜ߁ߨ ߭ߣࠅ ߣ߁߈ࠂ߁ ߥࠎ ߖ߆ߟ
ߚߩߢޔ⇔ߐࠎߪ৻ੱߢ ᧲ ੩ ߳ⴕߞߡޔߣ߆ߒߡ↢ᵴߒߥߌࠇ߫ߥࠄ
ߥࠎ
ߥ߆ߞߚߩߢߔ(ޕߣ߆ߒߡ : d’une façon ou d’une autre)
ߣ߁ߓ ߹ࠎߒࠀ߁ ࠇࠎ ߦ ߓࠎ
9 ᒰᤨߩ ḩ Ꮊ ߦߪ࠰ㅪ߆ࠄㅏߍߚࡠࠪࠕੱ߇ߚߊߐࠎ߹ߒߚޔࠄ߆ߛޕ
ߏ ߴࠎ߈ࠂ߁ ߜ߁ߨ ߹ࠎߒࠀ߁ ߅ߊ
ࡠࠪࠕ⺆ࠍ ീ ᒝ ߔࠆߩߦ⇔ߐࠎߪ ḩ Ꮊ ߳ㅍࠄࠇ߹ߒߚޕ
119
34. ߅ߓ߉᷹ቯེ
ߘߊߡ߈
120
Ǯ nj ǟǓǧ Ǜȗ ǸNJnj ǟȍǎȒ ǠȏǎǙț
৶ϧ ȔǶ̀ଦ ǰǓƲ ڀȔǧْԙ Ƕͦ࿄ Ƕ ̏ ǰǓƲnjȕnjȕǧǢǵǧnjǛ
ǟǬȊț Ǜǧ ȃǎ ǝțǠȍǎDZ
ǰǔNJȒȆǡǓȑǵƳǥǎnjǎឣ։dzɅȬɐȬልǐǮǗǨǝȓଦǔƲʤҾ
ǟȏǎǺǟȋ ǠȍǎȐǎ
ǶǒǠǖȚǟǮnjǧǨǗȐȒȊǢǫǰដ᎘dzǰǫǮǷ ᤦ ᚌ DzțǯǡƳ
ǝțǠȍǎDZ Ǯțnjț ǕȋǗ Ǖ Ǹǟȏ
ǥȔdzƲǒǠǖǷʤҾ ǗȑnjdzǟǮnjȓզ ǔƲ ݜdzᎰ Ǜǐȓْ৯ ǯ
ǒǒǜǐ ǟǮǕ Ǔnjȗ ǒǒ ȇ ǕȋǗ ȃǎ ǠǾț
ڑڨǯᅹ႖ Dz̚ᛟ ȚǟǮnjȓǛǰȊ ڣǗƲǥȔȚᚒ ȔǸ ݜǶଦ Ƿᐻл ǔ
ǧnjǣǬ ǽǓ
ڨмdzǝȔǮDzțǓnjDznjǛǰǔǷǫǕȒǡȓȗǙǯǡƳดnjǒǠǖǰnjǎ
Ǩnjǧnj Ǻȏǎǚț ȃǎ Ȉ
ǶǷ ̭ڨȥȼǶ ᘰ ࿁ ǰȇǧଦ ǔnjnjțǠȋDznjțǯǟȏǎǓƳǎǟȕȚԢ
Ǻǰ ǟǧ Ǩ NJǧȆ ǝ
njǧǰǧțdzǥǶ˳Ƿᑊ Țе ǟǮnjȓȐǎDzģģƳƽ ᫁ ǨǙʦ ǚǮǒǙǸ
njnjǘǝ ǬǓ
ǡȈǛǰǠȋDznjǓƾǰnjǫǧᚰᒻǔ̾ȗȔȓȐǎDzģģƳ
ߜ ߫ ߟ ߎ ޟ ߦ߶ࠎߓࠎ
ජ⪲ᢕሶޔߙߒ߆߅ߣߞࠂߜޡᣣᧄੱࠅࠃޢ
TRADUCTION
L’auteur, CHIBA Atsuko, est une journaliste spécialiste des affaires internationales, qui a longtemps
travaillé aux Etats-Unis. Dans « Ils sont un peu bizarres, ces Japonais », elle parle des aspects
« étranges » du Japon, vu de l’extérieur.
Il parait qu’à l’origine c’est quelque chose qui a été pensé par le PDG des Grands Magasins Kintetsu. Ce PDG
n’appréciant guère les manières du personnel du magasin, conçut une méthode pour mesurer « de façon
objective » le bon et le mauvais dans les courbettes.
L’appareil qu’il imagina initialement, parait-il, était un engin dans lequel une planche de bois était fixée à un
simple cadre métallique, et cette planche bougeait en fonction de la profondeur de la courbette. Et puis, on
dit qu’il fut institué que les courbettes à 15° étaient pour saluer les collègues, les courbettes à 30° destinées
aux clients, et les courbettes à 45° étaient utilisées pour « marquer un respect particulier » aux supérieurs,
ou aux personnes de rang élevé.
Mais, on a compris que cet appareil de mesure par trop primitif, en ne mesurant que l’angle au-dessus des
hanches, ne permettait pas vraiment d’améliorer les courbettes dans les rayons en réalité. Alors, chez
Kintetsu, ils ont conçu une machine à motion électrique.
Avec cette machine-là, sept lampes à infrarouge sont fixées sur la silhouette de profil du corps en entier, et
en plus d’autres « yeux électroniques » surveillent la position des jambes et du dos. Par exemple, si on règle
le bouton sur une courbette à 30 degrés, les lampes du panneau de contrôle indiquent si la profondeur de
la courbette est correcte ou non. Et cette fois-ci également, il parait que si on s’entraîne avec cette
machine-là, le corps s’habitue à pouvoir faire naturellement des courbettes à 15, 30 ou 45 degrés.
Depuis les temps anciens, les Japonais ont pris grand soin de « la forme ». Du fait qu’on soigne la forme,
l’esprit ressent une tension, la forme exprime la hauteur de l’esprit. Or, les cas où cela va trop loin et où on
tombe dans le formalisme ne sont pas rares.
121
Quant à l’entraînement des employés de grands magasins à faire des courbettes, si c’est pour y passer
autant de temps, moi, je pense que je voudrais qu’on mette plus d’énergie à leur inculquer des
connaissances concernant les marchandises qu’ils vendent. C’est que, à la différence des courses qu’on fait
dans un supermarché où il n’y a pas de vendeur, quand on achète dans un grand magasin, il y a des tas de
choses qu’on a envie de demander, comme la façon d’effectuer l’entretien, ou les conditions de réparation
si le produit vient à casser. Des gens capables de répondre spontanément à ce genre de questions sont
beaucoup plus importants pour le consommateur, que des courbettes qu’on vous fait à 30 degrés.
De plus, il y a beaucoup d’employés qui vous font des courbettes jusqu’à 30 degrés, et qui tiennent des
conversations privées à haute voix, là où les clients peuvent les entendre, ainsi le client s’il assiste à cela
comprend clairement qu’on ne fait pas grand cas de lui... Ne serait-il pas plus approprié de considérer,
généralement, une profonde courbette comme l’expression d’un mensonge ? Avec ces gens qui tirent la
langue dès que vous avez le dos tourné… et pourtant on utilise le prétexte que « on pourrait s’en tirer en
inclinant juste la tête »…
122
35. ን჻ጊߩྃἫ
߰ ߓ ߐ ࠎ ߰ ࠎ ߆
123
njȆ ǒ Ƕ ǯ ȑ Ǔǧȇȇ Ȏǻ ǒǒǜǐ
ƽ˺DZǛdznjȓțǨ ?ƾǰފᤧޙǷཐᎥȚੇǯǽǝnjǯڑڨǯnjǫǧƳ
njȆ ȆDzǭȓDZǎȕ ǯ ǗȓȆ
ƽ˺ģģᰒ៙ȚеǷǢȔǧǰǛȕǯģģ ᠔ ǔǬǓǐǮģģƾ
ȆDzǭȓDZǎȕ ǒ Ƕ ǯ ȑ Ǜǐ ǒȊ ǎȗ ǰǛȕ
ƽᰒ៙ ?ƾފᤧޙǶڑǷऑȗǢʥǢǫǧƳƽDzțǨǫǮǥțDz ৯ dznj
ǝțǠǷț Dz Ȓ ǧ ǟȍǫǹǬ
ȓțǨ ?ěěʤӅdzဒ е ႏ ǨǤƾ
ǕǶǎ nj Ǣ ǞǬǒț Ƿnjǜ Ǜǐ
ƽସ ģģǶǧȉdzģģ̔ Ȁģģƾᩃ᪦ ǰᏜࣞ ǶDZDzȒ ڑǶǧȉdzƲ
ȔnjǛ Ǜǐ Ȕǫǟȋ ǷȌ ǗȓȆ
ྮܲ Ƕ ڑǷǰǖȔǰǖȔdzDzǫǧƳƽу᠔ǷģģǯģģǙǝ଼Ǘģģ ᠔ ǯ
ǯ Ǡȍǎǧnj
еǧțǨǙDZģģ ภ ģģƾ
ǒ Ƕ ǯ ȑ Ǥțǟț NJǣ
ƽȊǟȊǟ !ƾފᤧޙǷϨ᠊dzඊȚǠǫǰȒǓnjǮȗȉnjǧƳƽȊǟȊǟ !
Ǖ
ěěȐǗᎰǛǐDznjƾ
Ǖ ǽțǓ njǟ DZǎȕ
ƽǛǛȆǯǧȑģģזໜģģᄂǔģģ៙ģģƾ
ȔnjǛ Ǜǐ Ƿnjǜ ǒǰ Dzdz
ྮܲǶڑǶᏜࣞǯƲȳȥɂǰnjǎ᪦ǰƲǓǧnjȊǶǔ̮ǓdzȫɲȫɲNJǧ
ǒǰ ǒțDz Dzǔ ߭ ǛDZȊ ߥ ǜǐ Ǖ Ǖ ǒ
ȓ᪦ ǔǟǧƳ ۊǶᧇ njॐᯠ ǰƲ͈ܲ Ƕස Ǖ ڑǔᎰ ǛǐƲɘȬɘȬǰலǶਕ
ǒǰ ȗ ǒǰ
Ȕȓ᪦ȌƲȫɨȸǶѨȔȓ᪦ǔȆǠǫǧƳ
NJǬ Ƿnj ǽ ǥǰ ǟȕ Ǭ
ƽǡǜǗ༠njໞǔᨀǫǮǗȓȗƳȊǎڠǷȆǫ႒ƲDZțDZțᆩȊǫǮnjȓ
Ȍ njǟ ǰ ȔnjǛ Ǜǐ
ȗƳģģ༂ Ǚǧᄂ Ȋ țǯǗȓģģƾǽnjdzྮܲ Ƕ ڑǔǷǫǕȒǟǧƳ
ǒ Ƕ ǯ ȑ ǛǎǗǎǙțȗǧ ǝǕ nj ȗǧǟ Ǖȏǎ
ƽ ފᤧޙǝțƲᑗᆷяส ǟǰnjǧȗǵƳϚ dzȸȣȸȀᘤ ǫǮƳ ᅹ Ʋ˺ସ Ƿ
ǝǕ Ǖȏǎ Ƕ ȗǧǟ
ǰǮȊȆdzNJȗDznjƳNJDzǧǨǙϚ dzƲ˺ସ Ƕȸȣȸȧȡdzˇ ǫǮƳ ᅹ Ʋ
߆ߥࠄ nj
DZțDzǛǰǔNJǫǮȊƲࣵ ǢᘤǕȆǡǓȑƾ
ǒ Ƕ ǯ ȑ ǮǶǺȑ NJǣ Ǡ ȍ ȗ Ǖ
ƽǸǓDz !ƾ ފᤧޙǷ ੰ dzǓnjǧඊ ǯɋɫɋɫǡȓӼᛟ גȚǬǓȇDzǒ
ǎȗ Ǜǐ
ǟDzǔȑʥǢǫǧڑǯȗȉnjǧƳƽǥțDzǸǓDz !ƾ
Dzǔ ȌȆDz Ǡ ȍ ȗ Ǖ ǥǛ
ȳɷɂƲǰᧇnj߇ᯠȒǶȐǎDzǺǻǕǔӼᛟגǶࡨnjǫǹnjdzǺǻnjǧƳ
Ǻȉnj Ǡ Dzdz ǒ ǒǰ ǥǎǒț Ȇ
ॐᯠƲؒǺǻǕǧǮǮ̮ǓǶᔂǩȓ᪦ģģǥǟǮƲNJǧȒǶᬸ᪦dz૾ǙȆnj
Ǻǫǟ Ǜǐ NJ ȔnjǛ ǛǰǸ ǺǰǛǰ Ǖ
ǰƲࣵdzDzǫǮڑȚǷȒʥǚȓྮܲǶᚰᔄǔƲȌǫǰʟᚰǨǙᎰǛǐǧƳ
ƽģģȷɤɌɷɳģģƾ
Ǡ ȍ ȗ Ǖ DzǓ ǒǰ ǯțȗ Ǖ
ӼᛟגǶʵdzƲȫɩɂǰƲǺDZnj᪦ǔǡȓǰƲᩓᛟǷǿǬȒǰмȔǧƳě
Dzȇǒǰ njǔnj Dzdz Ǖ
ěNJǰdzǷǓǡǓDzƲෂ᪦ǶȐǎDzɍȣȹ̊ڠdzǷ̮ȊᎰǛǐDzǓǫǧƳ
ߎ ߹ ߟ ߐ ߈ ࠂ ߁ ޠ ߟ߷ࠎߜ ࠎ ߶ ߦ ޟ
ዊ᧻Ꮐ੩ޡᣣᧄᴉᴚࠅࠃޢ
124
TRADUCTION
Ces derniers temps, toutes sortes de phénomènes effrayants se produisent les uns à la suite des
autres au Japon. Des tremblements de terre, des tsunamis, des éruptions volcaniques… En réalité,
le Japon est en train de sombrer ! Le personnage principal, Onodera, a l’intention de prendre la
fuite en direction de Genève avec sa petite amie Reiko, cet après-midi même, mais le Mont Fuji…
A ce moment-là, le verre à thé, la bouteille d’encre sur la table se sont mis à trembler en faisant du bruit.
Un crayon est tombé du bord du bureau sur le sol, avec un bruit sec quand la mine s’est brisée.
On ne voyait pas directement la silhouette du Mont Fuji par la fenêtre ouest de cette pièce, mais un
énorme champignon gris était en train de s’élever en grosses volutes, haut dans le ciel bleu-vert du mois de
mars.
C’est alors que des vibrations de l’air qui semblaient être la première onde choc ont fait trembler les vitres
à grand bruit.
Derrière eux, à nouveau le téléphone sonna. – Cette fois-ci, c’est Yukinaga qui répondit. Sa voix devint plus
forte, car il semblait avoir du mal à comprendre, puis ayant saisi qui était au bout du fil, réalisant d’un coup,
il tendit le téléphone à Onodera.
« Allô ? Allô ? … » hurla Onodera tourné vers le combiné. « Allô ! Allô ! » Au fond du combiné se fit
entendre un bruit de friture horrible. Puis il entendit un « gooo » et la voix de quelqu’un qui appelle.
« Mais où es-tu donc, maintenant ? », dit Onodera avec une voix forte, se bouchant une oreille avec le doigt.
« La route de Manazuru ? » la voix d’Onodera devint plus aigüe sans qu’il s’en rendît compte. « Et pourquoi
es-tu donc dans un endroit pareil ? – Le départ c’est à 15h30 à Narita ! »
« Hier …… pour …… à Izu » la voix de Reiko était entrecoupée de blancs, à cause des parasites et des cris à
l’arrière plan. « Le train ….à …… tôt ce matin …. Sortie avec la voiture … …. Embouteillages … »
« Allô ! Allô ! » Onodera criait, entièrement trempé de sueur. « Allô ! Allô ! – je t’entends mal !»
125
Derrière la voix de Reiko, on entendait un bruit sourd, et le son d’un objet dur qui tape sur quelque chose.
On entendait de longs cris de femmes, des pleurs d’enfants, et le bruit d’arbres qui se brisent brutalement,
de verre qui se casse, s’y mêlait.
« Des cendres très chaudes tombent ! Dehors c’est déjà tout blanc, ça s’amoncèle sans cesse… Des pierres
en fusion volent ! » Soudain la voix de Reiko devint claire.
« Onodera, je t’ai passé ton billet d’avion, n’est-ce pas ? Pars le premier pour la Suisse. Moi, aujourd’hui, je
n’y arriverai sûrement pas. Prends l’avion de la Swiss Air tout seul, le premier. Moi, quoi qu’il arrive, j’irai
sans faute. »
« Bêtises ! » cria Onodera d’une voix suraigüe, en agrippant à nouveau le combiné trempé par la sueur qui
maculait la paume de sa main. « Qu’est ce que c’est ces bêtises ! »
Un son sourd, une vibration comme un long grondement de la montagne résonnait, remplissant le fond du
combiné. Des cris, le bruit de quelque chose qui tombe faisant trembler le sol …. Et puis, il finit par
entendre juste un mot de Reiko qui forçait sa voix désespérément, ne voulant pas laisser les bruits alentour
prendre le dessus :
« … Genève… »
Dans le téléphone un bruit sec terrible, et la communication fut coupée. —Après, il n’entendit plus rien,
sinon un son parasite comme une onde, très légère.
Note : le passage ci-dessus se trouve dans la version française, parue aux Editions Philippe Picquier
Poche, pages 214-215. Noter que la version française est une adaptation du roman de KOMATSU
Sakyô (qui comprend 2 tomes en version originale), et qu’elle comporte des coupures. La traduction
donnée ici à titre indicatif est faite au plus près du texte original, mais il est intéressant de
comparer le texte japonais avec le texte de la traduction publiée pour voir où les coupures et autres
adaptations sont réalisées (notamment au niveau des onomatopées donnant toutes les
impressions auditives autour de cette conversation téléphonique).
126
߅ ߩ ߢ ࠄ ߎ߃ ߅߽ ߁ࠊ
5 ޟዊ㊁ኹߩჿߪᕁࠊߕߕߞߚߒߢࠄ߆ߚߒࠅߊߞ߽߮ߦࠅ߹ߪߩޠ
ߣ߈ ࠇߎ ߹߰ߓߐࠎ ߰ࠎ߆ ߜ߆
ࠂ߁ޔᤨߩߘޕሶߐࠎ߇ን჻ጊ߇ྃἫߒߡࠆߣߎࠈߩㄭߊߦࠆߎߣ
ࠊ ࠇߎ
߇ಽ߆ߞߚߩߢߔ߇ޔሶߐࠎߪߘߎߦࠆߪߕߪߥ߆ߞߚߩߢߔߒߘޕ
ߜࠂ߁ߤ߹ ߱ ߓࠂ߁
ߡৼߪࠈߎߣࠆޔᐲߣߡ߽ෂߥߣߎࠈߥߩߢࠆߔࠅߊߞ߮ޔએޔ
߆ߩߓࠂ ߒࠎ߬ ߭ ߏ ߏ ߣ߁߈ࠂ߁ ߥࠅߚߊ߁ߎ߁
ᓐᅚ߇ߤ߁ߥࠆ߆ߪᔃ㈩ߢߒࠂ߁ߩߘޕᣣߩඦᓟߦ ᧲ ޔ੩ ߩᚑ↰ⓨ᷼ߢ
߭ ߎ ߁ ߈ ߩ ࠇߎ ߣ߁߈ࠂ߁ ߅ ߩ ߢ ࠄ ߅߽
㘧ⴕᯏߦਸ਼ࠆߎߣߦߥߞߡࠆߩߢޔሶߐࠎ߇ ᧲ ੩ ߦࠆߣዊ㊁ኹߪᕁ
߭ ߎ ߁ ߈
ߞߡߚߢߒࠂ߁(ޕ㘧ⴕᯏ : avion)
߅ ߩ ߢ ࠄ ߅ߎ ߅߽
8 ޔ߽ߡߞ⸒ߣޠ! ߥ߆߫ߥࠎߘޟޠ! ߥ߆߫ޟዊ㊁ኹ߇ᔶߞߡࠆߣߪᕁ
ߓ߱ࠎ ߚ ߅ߎ ߣ߈ ߔ ࠇߎ
߃߹ߖࠎ⥄ߪࠆޕಽߦኻߒߡᔶߞߡࠆߢߒࠂ߁ޔᤨߩߘޕᅢ߈ߥሶ
ߩߜ ߱ ࠊ ߓ߱ࠎ ߥߦ ߜ߆ࠄ ࠊ
ߐࠎߩ ߇ෂߥߎߣ߇ಽ߆ࠅ⥄ޔಽߢ߽ߢ߈ߥߊ ޔജ ߇ߥߎߣ߇ಽ
߈߷߁
߆ࠅ߹ߒߚ߁߽ޕᏗᦸߢ߈ߥߩߢޕ߁ࠂߒߢࠆߡߞߥߦ߿ޔ
ߐߏ ࠇߎ ߆ߑࠎ ߰ࠎ߆ ߅ ߩ ߢ ࠄ
9 ᦨᓟߦߥߞߡޔሶߐࠎ߇Ἣጊ߇ྃἫߒߡࠆߣߎࠈߦߡޔዊ㊁ኹ߇
ߣ߁߈ࠂ߁ ߚ߳ࠎ ߰ ࠎ ߢࠎࠊ
᧲ ੩ ߦߡߚ߹ࠄ߆ࠇߎޔળ߃ࠆ߆ߤ߁߆߇ᄢᄌਇߦߥࠅ߹ߒߚޕ㔚
߈ ࠇߎ ߎ߃ ߈
߇ಾࠇࠆߣޔሶߐࠎߩჿ߇߽߁⡞ߎ߃ࠆߎߣ߇ߥ߆߽ߒࠇ߹ߖࠎߡߣޕ
߆ߥ ߰ࠎ
߽ᖤߒߎߣߢߔ(ޕਇ : angoisse, anxiété)
127