M 570.838 Biologie
M 570.838 Biologie
M 570.838 Biologie
Présenté par :
AEEEDINE Med Es-Salih
BOULAHIA Hanane
NAIDJA Bochra
Devant le jury composé de :
Président (e) : Mme. Hami M. M.C.B Université de Guelma
Examinateur : Mme. Ouchtati N. M.A.A Université de Guelma
Encadreur : Mme. Djebir S. M.C.A Université de Guelma
Juin 2018
Louange à Allah le Miséricordieux qui nous a éclairé la voix de la science et de la
connaissance et par sa grâce on a achevé ce travail.
Nous tenons tout d'abord à adresser mes remerciements les plus sincères à nous directrice de
thèse, Dr Mme KSOURI DJEBIR SOUMIA, pour son aide précise dans l’encadrement de
notre travail, ses conseils, sa disponibilité, ses encouragement, la confiance qu’elle sa faite
pour nous.
Nous remercions cordialement le Dr Mme HAMI M, d’être président du jury de notre
mémoire et Dr OUCHTATI N .Nous avons toujours été impressionnés par l’étendue de cos
connaissances, votre modestie et vos qualités humaines. Veuillez trouver ici, les témoignages
de notre admiration et de noter respect.
Nos sincères remerciement, pour les enseignants de la spécialité : PARASITLOGIE, pour
leurs précieux, leurs soutiens inestimables et leur encouragement, et surtout Dr KSOURI S et
Mme ZERGIN K pour leurs conseils et leurs précieuses.
Nous tenons exprimer une grande reconnaissance à REGHAISSIA NASSIBA, ce qui a favorisé
l’identification des tiques avec nous.
Nous remercions Mme LOUISA, technicien du laboratoire de zoologie de SNV, qui nous a été
d’une assistance remarquable lors de ce travail.
Au terme de ce travail, est avec émotion que nous tenons à remercier tous ceux qui, de près
ou loin, ont contribué à la réalisation de ce projet.
Au nom de dieu le tout puissant et le très miséricordieux par la grâce du quel j’ai pu mener à
son terme ce travail que je dédie :
A mes parents : Tous les mots du monde ne sauraient exprimer l’amour que je vous porte, ni
la profonde gratitude que je vous témoigne pour tous les efforts et les sacrifices que vous
n’avez jamais cessé de consentir pour mon instruction et mon bien-être.
A mes sœurs : HANA et DJOUHAINA
A toute ma famille : Azzedine et Chaalal, mes oncles, mes tantes, mes cousins et mes cousines.
A mes grands-parents : Dieu garde votre santé et votre vie pendant longtemps.
A tous mes amis : Yassin, Nour islem, Riyad et Abdelhak pour leurs encouragements
permanents, et leur soutien moral.
A mes chers collègues : Hocine, Hakim, Med chérif, Bochra, Hanane, Bochra, Chafia.
Merci pour votre amour, votre amitié. Vous étiez toujours là pour me soutenir, m’aider et
m’écouter.
Et enfin à tous ceux qui m'ont soutenu de près ou de loin à l'achèvement de ce rapport dans
les meilleures conditions.
Med Es-SALIH
Au nom de Dieu le tout puissant et le très miséricordieux par la grâce du quel j’ai pu mener à
son terme ce travail que je dédie :
À mes parents qui m’ont toujours soutenue durant toutes ces années, Et sans qui je ne serais
pas arrivée là aujourd’hui. Merci pour tous vos Sacrifices, merci de m’avoir transmis
l’amour du métier, merci d’être des Parents en or. Je vous aime.
Pour votre présence, votre soutien, vos encouragements tout au long de ces années
A toute ma famille : Boulahia et Boukchachet, mes oncles, mes tantes, mes cousins et mes
cousines.
A tous les amis : qui ont vécu, supporté et soutenu les hauts et les bas de mes états d’âme
d’apprentie chercheuse.
Et à tous ceux que mon stylo a oubliés, mais qui restent toujours dans mon cœur préservés.
Hanane
Au nom de Dieu le tout puissant et le très miséricordieux par la grâce du quel j’ai pu mener à
son terme ce travail que je dédie :
A mes très chers parents, ma mère et mon père, qui par leur encouragements et leur
disponibilité, m’ont poussé à persévérer et à donner le mieux de moi-même.
Qu’ils trouvent ici le témoignage de ma profonde gratitude.
A mes chères sœurs RAYANE S et MERIEM pour leurs encouragements permanents, et leur
soutien moral.
A mon cher frère SALAH EDDIN pour lui appui et lui encouragement.
A mes ami(e)s et mes collègues : Boutheyna, Zineb, Chafia, Bochra, Med Salah, Med chérif,
Hakim, Badri, Mehdi.
A tous ma famille : Naidja et Derghoum.
A mes grands-parents : qui avez toujours été fiers de moi.
A tous ceux qui m’ont aidé de loin et de près.
Un grand merci
Bochra
Sommaire
i
Sommaire
Conclusion ............................................................................................................................... 31
Références bibliographiques ................................................................................................. 36
Annexes
Résumé
ملخص
Abstract
ii
Sommaire
iii
Sommaire
iv
Sommaire
v
Sommaire
% Pourcentage
F Femelle
M Male
N° Numéro
> Inferieure
< Supérieur
Spp Espèces
T Tiques
A Animaux
H Hyalomma
R Rhipicephalus
H Haemaphysalis
D.S.A Direction des services agricoles
µm Micromètre
Mm Millimètre
Nb Nombre
vi
Introduction
L
es tiques (Arachnide : Acarie : Ixodidea) sont des arthropodes
hématophages et des ectoparasites obligatoires qui portent un grand intérêt
dans le domaine vétérinaire et médical, susceptibles d’infester tous types
des animaux domestiques. Leur étude a permis de recenser plus de 900 espèces d’ixodes à
travers le monde (Olivier et al, 2017).
Ces parasites tirent leur importance, pas seulement de leur rôle hématophage et
irritatif, mais aussi par les maladies potentiellement émergentes qu’ils transmissent. De
nombreuses espèces de tiques sont vecteurs de divers micro-organismes (protozoaire,
bactéries, virus) aux vertébrés. Ils sont ainsi responsables de maladies graves qui ont un
impact sanitaire et économique très important. L’existence et l’importance des maladies
transmises par les tiques sont relatives à des interactions complexes impliquant les vecteurs,
hôte et l’environnement, ce qui demande une meilleure connaissance de ces acariens afin de
pouvoir contrôler leur impact vectoriel.
I.1. Taxonomie
Actuellement, on a recensé 907 espèces de tique dans le monde .l’Origine des
tique remontent à plus de 120 millions d’année (Anderson et Magnarelli, 2008).
Les Ixodina, auxquelles nous intéressons, comportent deux familles : les Ixodidea ou
prostriata et Amblyommidae ou Metastriata ; qui sont bien différenciées morphologiquement
et biologiquement (Pérez-Eid et al, 1998).
1
Généralités des Ixodidea Partie bibliographique
2
Généralités des Ixodidea Partie bibliographique
Le gnathosoma : dite aussi « capitulum » (Figure3) .Il porte les parties buccales en
position apicale terminale, il est composé de la basis capituli et de la paire de palpes qui a un
rôle sensoriel et le rostre (Perez-Eid, 2007). Le rostre quant à lui comporte :
-Un hypostome axial ventral muni de plusieurs files de dents dirigées vers
l'arrière. Il permettra une fixation solide à l'hôte, et participera au repas de la tique.
3
Généralités des Ixodidea Partie bibliographique
-Deux chélicères dorsales, en lames, mobiles dans une gaine grâce à l’action de
muscles rétracteurs, intervenant dans la lésion de fixation par dilacération des tissus pendant
la pénétration du rostre (Guigen et Degheith, 2001).
-Deux pédipalpes : organes pairs latéraux à 4 articles, non mobiles, avec
terminaison sensoriel tactile (Guigen et Degheith, 2001).
En 2007, Pérez-Eid. A observé que chez les femelles la présence des aires
poreuses en face dorsale de la basis capituli, qui a rôle physiologique lors de l’oviposition.
4
Généralités des Ixodidea Partie bibliographique
(Morel, 2000). En position ventro-latérale, en arrière des coxae 4 sont déposés une paire de
stigmates respiratoires (Sonenshine et al, 2002).
L’uropore (orifice anal) est situé postérieurement alors que le gonopore (orifice
génital) est en position antérieure (Barre et Uilenberg, 2010).
5
Généralités des Ixodidea Partie bibliographique
Elle est de même morphologie générale que la nymphe, mais ne possède que trois
paires de pattes, les stigmates sont absents (respirant directement par la cuticule) et sa taille va
de 0.5 à mm (Morel, 2000 ; Barre et Uilenberg, 2010).
6
Généralités des Ixodidea Partie bibliographique
L’estomac central débouche ensuite sur l’intestin postérieure, encore appelé sac
rectal qui permet l’évacuation des déchets vers l’anus. L’eau produite au cours de la digestion
du repas sanguin va quant à elle être excrétée via les glandes salivaires (McCoy et
Boulanger ,2015).
I.3.2 Musculature
La musculature des tiques est généralement puissante, avec en particulier des
muscles médians, dorso-ventraux. Elle solidifier la fixation de la tique aux supports pendant
l’affut ou au tégument de l’hôte pendant le repas sanguin, mais aussi elle lui permet de se
déplacer très activement (Bourdeau, 1993b).
Chez le mâle, l’appareil génital est formé de deux testicules accolés à leur extrémité
distale et reliés par les canaux déférents à une vésicule séminale qui aboutit au canal
éjaculateur terminé par un pénis (Moulinier, 2003).
7
Généralités des Ixodidea Partie bibliographique
8
Chapitre II
Biologie Générale
Biologie Générale Partie bibliographique
II .1. Habitat
Les Ixodidea sont des parasites cosmopolites, leur présence sur l'hôte n'est que
temporaire, elles passent plus de 90 % de leur temps en vie libre (Parola et Raoult, 2001).
La vie libre des Ixodidea est influencée par les conditions climatiques, la végétation
et les interrelations qu’elles entretiennent avec les autres êtres vivants, animaux, parasites et
microorganismes (Socolovschi et al, 2008). La plupart d’entre elles sont exophiles, ceci
signifie qu’elles vivent dans des biotopes ouverts tels que forêts, pâturages, savanes, prairies,
steppes… Certaines espèces, ou certains stades d’une même espèce (Parola et Raoult, 2001)
sont dites endophiles, elles vivent dans des habitats plus spécialisés et protégés comme des
terriers ou des nids. De nombreuses espèces de tique sont mixtes, elles sont endophiles aux
stases larvaires et nymphales et exophiles à la stase adulte (Estrada-Pena et al ,2004).
Les Ixodidea se localisent aussi sur les endroits du corps à peau fine : mamelle,
périnée, bourses testiculaires, face interne des cuisses (Sonenshine, 1991).
II.2. Nutrition
Avant le repas, la tique se déplace sur son hôte pendant plusieurs heures à la
recherche d’un site de fixation, ce site varie en fonction de la stase, de l’espèce et des hôtes
(Lénaig, 2005). La fixation des tiques se fait en deux temps ; au cours de la première phase,
une action mécanique l’hypostome s’enfonçant dans l’effraction cutanée provoquée par les
mouvements des chélicères (Parola et Raoult, 2001).
La seconde phase, une action chimique est la sécrétion d’un cément, sécrétion salivaire
blanchâtre qui va se solidifier et qui va former une gaine autour des chélicères et de
l’hypostome enfoncés. Cette substance permet la fixation très solide de la tique. (Estrada et al
2004).
Les tiques dures se nourrissent pendant de longues périodes ; en fonction du stade, de
l’espèce, du type d’hôte, l’ingestion de repas sanguin complet nécessite de 2 à 15 jours, en
particulier, les femelles qui pouvant augmenter 120 fois le poids initial de leur corps (Parola
et Raoult, 2001).
9
Biologie Générale Partie bibliographique
(Umemiya et al, 2012). Les œufs éclosent après une embryogénèse de 20 à 50 jours (Perez-
Eid et Gilot, 1998).
Les larves, après avoir éliminé tous les déchets résultant de l’embryogénèse, partent
en quête d’un hôte pour prendre leur repas, ou entrent en diapause, pour ne reprendre leur
cycle de vie que lorsque les conditions sont favorables, Après un repas de 3 à 12 jours ou plus
selon l’espèce et les conditions ambiante, elles se détachent et tombent au sol pour se
métamorphoser en nymphe après 2 à 8 semaines en moyenne (Socolovschi et al ,2008).
10
Biologie Générale Partie bibliographique
-Cycle tri phasique (trixène) : le cycle comporte trois hôtes successifs. C’est le cycle
typique, plus de 80% des Ixodina dans le monde ont ce type de cycle (Socolovschi et al,
2008).
-Cycle diphasique (dixène) : les tiques effectuent leur cycle sur deux hôtes : les
larves et les nymphes évoluent sur le premier, l’adulte chez le second (Guiguen et al, 2001 ;
(Perez-Eid, 2007).
- Tiques ditropes : il n’y a que deux groupes d’hôtes distincts, le pré imagos se
portent sur les petits mammifères, les reptiles et les oiseaux, alors que les adultes ne se
trouvent que sur les grands mammifères (Morel, 2000).
a. Facteurs climatiques
11
Biologie Générale Partie bibliographique
b. Facteurs agronomiques
En 2014, Honrok et al. Ont démontré que Amblyomma variegatum est plus
abondante dans les plaines montagneuses peu humides, tandis que Rhipicephalus (Boophilus)
décolora complètement absente des savanes à basse altitude.
II.4. La reproduction
La reproduction des Ixodidés, est de type sexué, nécessitant une fécondation par
accouplement, suivie par la ponte.
II.4.1. l’accouplement
L’accouplement a lieu sur l'hôte, une fois le mâle fixé sur son hôte, il cherche une
femelle et dès qu'ils se rencontrent, les deux faces ventrales du mâle et de la femelle se
mettent en contact et les orifices sexuels se correspondent (Figure 7), le mâle à partir de son
orifice sexuel dépose dans le réceptacle séminal des femelles 1 ou 2 spermatophores remplis
de spermatozoïdes.
II.4.2. la ponte
Après la fécondation, la femelle quitte son hôte et tombe au sol pour pondre ses œufs ;
la ponte a lieu dans un abri naturel : dans le couvert végétale ou dans le sol, elle dure de 6 à
20jours selon la température ; la femelle secrète un liquide gluant par la glande céphalique
située au-dessus du rostre qui agglutine les œufs et forme un paquet volumineux d'œufs.
Après la ponte la femelle se dessèche et meurt. L'embryogenèse dure 20 à 50jours selon le
degré d'humidité et de température (Hoodless et al, 2002).
12
Biologie Générale Partie bibliographique
Légende : la plus petite tique est le mâle s’accouplant avec une femelle le mâle introduit ses pièces
buccales dans les voies génitales de la femelle ou il dépose un spermatophore .Barre de mésure
=50µm
13
CHAPITRE III
Tout d’abord, la pénétration des pièces buccales fait suite à une action mécanique, la
dilacération de l’épiderme par les chélicères associée à la digestion des tissus au point de
piqure par la salive à composante protéolytique. Les perforations multiples de la peau
entraînent des lésions plus ou moins importantes, possible portes d’entrée à l’origine
d’infection bactériennes ou d’infestation par les champignons (Glaude et al. ,2001).
On peut ensuite noter, un fort taux d’infestation par ces tiques de l’hôte peut entrainer
des cas de spoliation sanguine, avec une anémie et un affaiblissement important de l’animal
(Jongejan et Uilenberg, 2004).
Certaines espèces de tiques, peuvent avoir une morsure toxique. En effet l’ovogénèse
de certaines femelles conduit à la sécrétion de toxines qui viennent se fixer sur le tissu
nerveux conduisant aux « toxicoses à tiques », à bien différencier des fausses paralysies, que
l’on retrouve lorsque l’œdème formé au point de fixation entraîne des douleurs musculaires
ou des compressions nerveuses(Bourdeau ,1993a).
Finalement, la salive des tiques est constituée d’une grande variété de molécules qui
sont injectées dans le site de gorgement au cours du repas sanguin. Certains de ces composés
vont agir sur le système immunitaire de l’hôte et avoir un effet immunosuppresseur, d’autres
encore vont favoriser la transmission d’agents pathogènes (Kazimirova et Stibraniova, 2013).
De plus, les infestations des animaux domestiques par les tiques peuvent entrainer
une baisse importante de productivité pour les industries de l’élevage, avec une détérioration
de la qualité de la viande et du lait (Jongejan et Uilenberg, 2004).
14
Importance médicale et vétérinaire des tiques Partie bibliographique
La maladie de Lyme est très bien décrite chez l’homme. Les manifestations liées à
cette maladie sont des affections cutanées, le lymphome cutané bénin, l’acrodermatite
chronique atrophiant et les problèmes neurologiques (Degeilh ,2003).
L’animal présente les signes cliniques suivants : L’hyperthermie qui peut atteindre
42°C, l’hypertrophie des nœuds lymphatiques surtout ceux drainant le lieu de fixation de la
tique, parfois elle est généralisée. L’ictère franc d’apparition d’emblée, les signes nerveux,
15
Importance médicale et vétérinaire des tiques Partie bibliographique
troubles digestifs avec diarrhée et les troubles respiratoires sont des signes fréquents, l’anémie
intense et de la cachexie sont les plus tardives (Gharbi, 2006 ; Chartier et al, 2000).
16
Parties expérimental
Partie expérimentale
I. Objectifs
Le présent travail s’est donné comme objectif général d’apporter une contribution
originale à la connaissance des espèces des tiques chez les bovins dans la région de Guelma
durant la période allant de Juin 2017 à mai 2018.
Les objectifs spécifiques assignés sont :
Etudier le taux d’infestation globale, saisonnière et mensuelle des bovins.
Déterminer les espèces de tiques dominantes dans la région d’étude.
Etude de l’influence d’un certain nombre de facteurs intrinsèques (âge, sexe,
race) sur l’infestation et la charge parasitaire par les ixodes.
II. Matériel
II.1.Description de la région étudiée
La Wilaya de Guelma se situe au Nord-est du pays à 60 km environ de la
méditerranée .elle est limitée au Nord par a wilaya d’Annaba, au Nord-est par la wilaya d’El
Taraf, au Sud-est par la wilaya de Souk Ahras et Oum-El bouaghi, à l’Ouest par la wilaya de
Constantine et au Nord-Ouest par la wilaya de Skikda, elle s’étend sur une superficie de
3.686,74 Km2.
La wilaya de Guelma comprend 10 Daïras et 34 communes. Le territoire de la Wilaya
se caractérise par un climat sub-humide au centre et au Nord et semi-aride vers le Sud. Ce
climat est doux et pluvieux en hiver et chaud en été. La température qui varie de 4° C en hiver
à 35.4°C en été, est en moyenne de 17,3° C.
17
Partie expérimentale
II.3. Matériel :
Une pince à dents émoussé et des gants sont nécessaires pour le prélèvement des
tiques. Des tubes étiquetés et une solution de l’alcool 70° sont utiles pour la conservation des
prélèvements, des verres de montre et une loupe binoculaire vont faciliter la lecture.
18
Partie expérimentale
III. Méthodes
III.1. Période d’étude et population cible
Des visites hebdomadaires réalisées toute au long de la période allant de Juin 2017 à
Mai 2018, ont permet d’examiner un total de 547 bovins aux niveaux du marché à bestiaux et
des tueries de différentes commune de la wilaya de Guelma (Guelma, Bensmih et Hammam
Debagh). Les sites sont choisis d’une façon permettant un échantillonnage élargie sur toute la
population bovine dans toute la wilaya.
Un questionnaire est posé aux éleveurs, visant la recherche des applications récentes
des antiparasitaires, les bovins des races améliorées des élevages intensifs ont déclaré toujours
sous déparasitage répété et régulier. Seuls les bovins de la race locale élevés en mode extensif
et semi-extensif, ne recevant aucun traitement acaricide, ont été examinés tout au long de ce
travail.
III.2. Prélèvements
Les animaux ont été minutieusement examinés et complètement détiqués. Les tiques
ont été récoltées de façon mécanique sans application d’aucune substance (éther, acaricide,
etc...). Les tiques prélevées sur le même animal sont conservées dans un même flacon
contenant de l’alcool à 70°, les flacons sont préalablement identifiés, chaque flacon
correspondra à une fiche (Annexe 1) portant la date de prélèvement et l’âge et le sexe de
l’animal.
19
Partie expérimentale
Tableau 1 : Critères d’appréciation du degré d'infestation des bovins par les tiques (Latha et
al, 2004)
Taux d’infestation 1 à 25% 25 à 50% 50 à 100%
Appréciation Faible Modéré Haut
20
Résultats et discussion
Partie expérimentale
70,00% 65,63%
60,00%
50,00%
Taux d'infestation
40,00%
30,00%
20,00%
10,00%
0,00%
1
Au regard de ces résultats, il parait utile de discuté le taux d’infestation dans notre
étude avec celles des autres études réalisées en Algérie. Le taux de d’infestation enregistré au
cours de la présente étude est supérieur à ceux préalablement trouvé en Tiaret avec 29,6%
dans l’étude de Boulkaboul (2003). Le taux d’infestation enregistré dans notre étude, apparait
proche à ce qui a été signalé par Mebanga et al. (2009) en Cameroun avec un taux
d’infestation de 87,08%.
L’enquête réalisée dans la région d’étude a permis de prélever 5090 tiques / 547
bovins examinés. La charge parasitaire globale est donc 9.30 tiques par animal (Figure 10).
21
Partie expérimentale
10 9,3 T/A
9
8
7
6
5
4
3
2
1
0
1
En comparant les résultats de notre étude avec ceux-ci déjà cités, nous qualifions la
charge moyenne des animaux examinés au cours de la période d’étude étant modérée à haute.
22
Partie expérimentale
80,00%
70,00%
Taux d'infestation
60,00%
50,00%
40,00%
30,00%
20,00%
10,00%
0,00%
Été Automne Hiver Printemps
Saisons
20
Charge parasitaire
15
10
0
Eté Automne Hiver Printemps
Saisons
23
Partie expérimentale
Les figures 13 et 14 ci-dessous, représentent les taux mensuels d’infestations et les intensités
parasitaires mensuelles enregistrées pendant de notre étude respectivement.
95,23%
100,00%
74,41% 70,49% 72,27%
80,00% 63,93% 69,36%
taux d'infestation
53,48%
60,00% 44,82%
26,31%
40,00%
12,50%
20,00%
0% 0%
0,00%
Mois
35
30
Charge parasitaire
25
20
15
10
Mois
Le taux d’infestation des bovins est variable au cours de l’année (Figures 13). Une
haute infestation est enregistrée de Juin à Septembre, elle atteint le maximum en
Juillet(95,23). Une faible infestation en Février (12,50 %) et une infestation modérée Mars
24
Partie expérimentale
(26,31%), pour qu’elle augmente à nouveau en Avril et Mai. Les mois de Décembre et
Janvier, les bovins examinés ont été totalement sains.
Quant à l'intensité parasitaire mensuelle (Figures 14), on a noté la présentation des tiques sur
les bovins avec charge importante toute les mois Juin, Juillet et Aout avec un pic en Juillet.
Des infestations les plus faiblement intenses ont été observées du mois de Novembre 2017 à
Mars 2018.
Cette variabilité mensuelle du taux d’infestation est constatée par plusieurs auteurs
(Benchikh-Elfegoun et al, 2007 ; Benchikh-Elfegoun et al, 2013). A Tiaret, Boulkaboul
(2003) a rapporté de même, des taux très faibles en Décembre et Janvier et une infestation
maximale entre Avril et Aout, avec charge parasitaire moyenne la plus élevée au mois de juin.
Les 359 bovins infestés prélevés au cours de cette étude sont répartis selon leur sexe et
mentionnés dans le tableau 2 ci-après. Les femelles infestées font les deux tiers de la
population sujette des prélèvements.
25
Partie expérimentale
19 .02 T/A
20
11.71 T/A
Intensité parasitaire 15
10
0
Male Femelle
60
51
Male
50 44
Intensité parasitaire
Femelle
40
32
30
17,36
20 14
23 21 9 9 11,02
19 6
10 5
9 2,56 11,77
6,94 12,87
0 0 0 1,66
Mois
26
Partie expérimentale
20
10
7.06 T/A
0
2> 3à5 5<
Age
Dans plusieurs études antérieures, les veaux ont été en particulier moins infestés par
les tiques que les bovins adultes (Benchikh Elfegoun et al. 2013 ; Gharbi et Darghouth, 2014).
Ce résultat peut être justifié par le mode de vie des animaux, les veaux sont généralement
gardés en stabulation durant les premiers mois de leur vie, diminuant ainsi le risque de leur
exposition aux tiques dans les pâturages.
27
Partie expérimentale
45
2>
40
36,77 3 à5
parasitaire
35
5<
30
25
20 17,12
Intensité
19,36 14
15 18,72
12,6
10 9,66 10,85 9
5
11,82
5,07
5 5
7 2,2 4,44
0 0 0 1,5
Mois
Figure 18 : Evolution de l’intensité parasitaire mensuelle en fonction de l’âge des bovins
De faibles intensités parasitaires varient entre les trois tranches d’âges. Les plus hautes
intensité parasitaires ont été observées sur les bovins dont l’âge est supérieure ou égale à 5 ans
au mois de Juillet et les bovins âgés de 3 à 5 ans pendant les mois de Juillet et Aout.
A la lumière des études antérieurement réalisées dans les pays du Maghreb (Boutaleb
(1982), Morel (1982), Sahibi et al, (1998), Boulkaboul (2003), Benchikh Elfegoun (2007)), il
ressort que la faune ixodienne a pour structure de base deux genres principaux :
Rhipicephalus et Hyalomma, et deux genres secondaires : Ixodes et Haemaphysalis.
Cependant, les espèces de tiques varient d’une région à l’autre, en raison de l’influence des
facteurs climatiques et de la végétation sur la distribution des tiques.
28
Partie expérimentale
Nous avons inclus dans le tableau 4, tous les résultats de la fréquence enregistrée de
différentes espèces de tiques au cours de cette étude.
Ces données révèlent la présence d’une claire diversité de genre et d’espèce de tiques.
Une prédominance de l’espèce de Rhipicephalus (Boophilus) annulatus, a été enregistrée avec
31,04%. Dans la bibliographie, des études algériennes menées dans quelques régions
littorales, tel que Jijel (Benchikh –Elfeghoun et al, 2007) et El-Tarf (Benchikh –Elfeghoun et
al, 2013) ont rapporté la prédominance de R (Boophilus) annulatus avec 79,96% et 77,08%
respectivement. Cette espèce hygrophile domine d’une manière générale dans les étages
bioclimatiques humides et sub-humides. Dans les régions semi-aride du payé elle est
généralement faiblement représentée (Boulkaboul, 2003 ; Benchikh –Elfeghoun et al, 2013).
Parmi les espèces du genre Hyalomma qui ont été identifiées au cours de notre étude,
H. scupense (13,26%) et H. marginatum (10,73%) sont les bien représentées dans la région
de Guelma. Ces résultats sont proches de ceux retrouvés à Tiaret (Boulkaboul, 2003). H.
scupense est fréquente dans le maquis méditerranéen chaud du nord de l’Algérie (Boutaleb,
29
Partie expérimentale
Nous notons, par ailleurs l’espèce Rhipicephalus sanguineus, avec une prévalence de
6,15%, suivi par l’espèce Hyalomma excavatum avec 6,07%.
Dans une autre étude menée dans la région du Gharb ou Maroc où règne un climat
proche au climat de la région qu’on étude, Laamri et al. (2012) ont pu identifier neuf espèces,
avec une faible infestation de R sanguineus (1,39%). Les travaux réalisés par Simona et al.
(2004) et Benchikh-Elfegoun et al. (2007) ont rapporté que R. turanicus est la moins
abondante.
Enfin, une faible abondance a été enregistrée pour les trois espèces suivantes,
Rhipicephalus turanicus (2,90%), Hyalomma lusitanicum (0,11%) et Haemaphysalis
punctata (0 ,04%). Cette même observation est notée par Benchikh-Elfegoun et al. (2007), ils
ont signalés des faibles fréquences de ces trois espèces, dans leur étude réalisée dans la région
de Jijel. En revanche, H. lusitanicum était parmi les espèces les plus abondantes aux steppes
(Boulkaboul, 2003). Selon Sergent et al. (1945), les adultes de H. lusitanicum ont été collectés
exclusivement en zone semi-aride.
Les adultes de R. bursa sont fréquents en été (Juin, Juillet et Aout) et en Printemps,
avec un pic d’infestation en Juillet (13,35 tiques/ animal). En revanche, Les tiques de R.
turanicus sont rares, leur intensité d’infestation est faible et comprise entre (0,11 et 0,61
tiques/animal), mais occupant toujours la même période d’activité (de Avril à Novembre)
(Figures 19).
30
Partie expérimentale
16
Mois
L’étude établie par Benchikh Elfegoun et al. (2007) a révélé une activité
essentiellement printanière pour Rhipicephalus bursa et R. turanicus.
Les deux autres espèces de Rhipicephalus mises en évidence dans cette région
(Figure 20) sont apparues sur les bovins du mois d’Avril jusqu’au novembre, avec un pic
d’infestation de (7,02 tiques /animal) pour R. (b) annulatus et (1.9 tiques /animal) pour R.
sanguineus en Juillet. Elles disparaissent toutes les deux en hiver.
8
R (B) Annulatus
7
moyne des tiques
R Sanguineus
6
3
Nombre
Mois
31
Partie expérimentale
activité annuelle avec un pic parasitaire dans la saison d'été (en Aout 32 tiques/ bovin).en
revanche, R. sanguineus a été retrouvé avec une voie de prédominance et une activité estivale
dans la région de Tizi Ouzou par Simona et al. (2004).
Les deux espèces d’ Hyalomma ont été mise en évidence sur les bovins au mois Juin,
et atteint un pic d’infestation en Juillet, (5.85 et 2.32 tiques/animal pour H. marginatum et H
excavatum respectivement). Ils disparaissent en Hiver pour H. excavatum puis réapparaissent
en printemps (en mars, avril, mai) et pour H. marginatum disparait en hiver (Décembre,
Janvier) réapparait à nouveau en février avec un pic d’infestation (2 tiques/ bovin) (Figure
21).
7
H Marginatum
Nombre moyne des tiques
6
H excavatum
5
Mois
32
Partie expérimentale
peuvent être introduits dans la région d’étude en se fixant sur des animaux importés, c’est au
niveau des régions steppiques et désertiques, que cette espèce reconnue thermophile peut être
active d’une manière annuelle (Boulkaboul, 2003).
H. scupense apparait sur les bovins en Février sur les bovins et ne disparait qu’en
décembre et janvier, avec une pic d’infestation maximale en Aout (4.95tiques /bovin) (figure
22).
6
H lusitanicum
5
Nombre moyene des tiques
H Scupense
4
Mois
Il existe une ressemblance dans les phases d’activité avec les données rapportées
auparavant par Sergent et al. (1945). Ces derniers notent une apparition soudaine des jeunes
adultes en grand nombre sur les bovins à la fin du mois de juin, pour atteindre leur maximum
en août. Les derniers spécimens sont capturés en octobre. Généralement, dans les régions
chaudes, son activité débute plus tôt, avec un pic plus précoce (Bouattour, 2001). Dans les
régions du littoral, en revanche, H. scupense est rare (région d’El Tarf (Djebir (2008), et Jijel
(Benchikh Elfeghoun et al. (2007)), les adultes de cette espèce ont été collectés sur les
animaux à la fin du printemps et durant l’été avec un pic d’infestation en Mai.
33
Partie expérimentale
Cette espèce joue un grand rôle dans les régions semi-arides comme la région de
Guelma tant par sa fréquence que par l’importance de la maladie qu’elle peut transmettre, la
theilériose tropicale à Theileria annulata. H. scupense se distingue des autres espèces de
tiques par son caractère endophile. En effet, les parasites, pendant la phase libre, se trouvent
entre les pierres et dans les interstices des vieux murs, ce qui lui a valu le nom de « tique
domestique », expliquant ainsi que les bovins n’ayant pas quittés l’étable peuvent contracter
la theilériose pendant l’été (Sergent et al, 1945).
L’espèce Haemaphysalis punctata apparait seulement en avril et mai avec une pic
d’infestation (0.01 tique /bovin) dans cette région (Figure 23).
0,012
Hae Punctata
Nombre moyene des tiques
0,01
0,008
0,006
0,004
0,002
Mois
Nous concluons que les périodes d’évolution mensuelle des espèces des tiques sont
des périodes d’activités naturelles dans la région, étroitement dépendant des composants de
l’étage bio-climatique.
34
Conclusion
Conclusion
La lutte contre les tiques et les maladies transmise par ces derniers nécessite une bonne
connaissance des clés dichotomiques d’identification et l’écologie des tiques ainsi qu’un suivi
d’efficacité du traitement.
L’enquête réalisée durant l'année au niveau de la région de Guelma (de juin 2017 à mai 2018)
a permet de prélever 5090 tiques, après examen de 547 bovins. Cette enquête a relevé la
présence de 09 espèces des tiques : Ripicephalus Boophilus annulatus (31.04 %),
Ripicephalus bursa (29.70 %), Hyalomma scupense (13.26 %), Hyalomma marginatum
(10.73 %), Ripicephalus sanguineus (6.15 %), Hyalomma excavatum (6.04 %), Ripicephalus
turanicus (2.90 %) Hyalomma lusitanicum (0.11 %) et Haemaphysalis punctata (0.04 %).
35
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41
Les annexes
Annexes
Prélèvement de : Tiques
Date de prélèvement : .. /. . / . . .
Commune : ………………………..
Identification de l’animal :
Numéro d’identification :
Age :…………………mois.
Annexe 2
1. Matériels utilisés pour les prélèvements et conservation des tiques
Male Femelle
.
Figure 1 : Hyalomma Lusitanicum femelle et male en vue dorsale
Annexes
Hiver 8 1 1.25 %
Printemps 231 155 67.09 %
Tableau 3 : Evolution taux d’infestation saisonnière des bovins pendant l’année d’étude
(données sources de figure 11)
Examiné Infesté %
Juin 43 32 74.41 %
Juillet 42 40 95.23 %
Aout 43 23 53.48 %
Septembre 61 43 70.49 %
Octobre 58 26 44.82 %
Novembre 61 39 63.93 %
Décembre 00 00 00 %
Janvier 00 00 00 %
Février 8 1 12.5 %
Mars 19 5 26.31 %
Avril 101 73 72.27 %
Mai 111 77 69.36 %
Tableau 5 : Evolution taux d’infestation mensuelle des bovins pendant l’année d’étude
(données sources de figure 13)
Périodes
Nb des tiques Nb d’animaux Intensités mensuelle
infestés
اإلصابة كانت أكثر شيوعًا عند األبقار البالغة منها عند األبقار االصغر سنا .لقد تم جمع 7212من القراد ،حيث تم تحديد
1أنواع تنتمي إلى ثالثة أجناس ،وكانت أعلى نسبة ا صابة مسجلة عند
فهي اإلصابة المسجله عن طريق انواع اخرى اقل اهميه اما نسبة انتشار
.
Abstract
This study was conducted in the Guelma region. The objective was to identify the
different species of ticks found in cattle, to follow their seasonal dynamics, and to determine
the influence of some intrinsic factors on the infestation. From June 2017 to May 2018, 547
cattle were examined, 359 were infested with ticks, resulting in an overall infestation rate of
65.63%.
Infestation was more common in adult cattle than in young cattle. 5090 ticks were
collected, their identification allowed to declare 9 species belonging to three genera, with the
highest infestation rate recorded for Rhipicephalus (Boophilus) annulatus (31.04%) followed
by Rhipicephalus bursa (29, 70%), Hyalomma scupense (12.63%) and Hyalomma
marginatum marginatum (10.73%). The prevalence of animal infestation by other tick species
is lower: Rhipicephalus sanguineus (6.15%), Hyalomma excavatum (6.07%), Rhipicephalus
turanicus (2.90%), Hyalomma lusicunatum (0, 11%) and Haemaphysalis punctata (0.04%).
Key words: tick, cattle, Ixodidea, Rhipicephalus (Boophilus) annulatus, parasite load, degree
of infestation.
Résumé
Cette étude a été conduite dans la région de Guelma. L’objectif a été d’identifier les
différentes espèces de tiques rencontrées chez les bovins, de suivre leur dynamique
saisonnière, et de déterminer l’influence de quelques facteurs intrinsèques sur l’infestation. De
Juin 2017 à Mai 2018, 547 bovins ont été examinés, 359 étaient infestés par des tiques, d’où
un taux d’infestation globale de 65,63%.
L’infestation a été plus fréquente chez les bovins adultes que chez les jeunes bovins.
5090 tiques ont été collectées, leur identification a permis de déclarer 9 espèces appartenant à
trois genres, avec le taux d’infestation le plus élevé a été enregistré pour
Rhipicephalus(Boophilus) annulatus (31,04%) suivi par Rhipicephalus bursa (29,70%),
Hyalomma scupense (12,63%) et Hyalomma marginatum (10,73%). La prévalence de
l’infestation des animaux par les autres espèces de tiques est moins importante :
Rhipicephalus sanguineus (6,15%), Hyalomma excavatum (6,07%), Rhipicephalus turanicus
(2,90%), Hyalomma lusicunatum (0,11%) et Haemaphysalis punctata (0,04%).
Mots clés : Tique, Bovin, Ixodidea, Rhipicephalus (Boophilus) annulatus, charge parasitaire,
Degré d’infestation.