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Le contrôle de gestion est le processus par lequel les dirigeants s’assurent que les ressources
sont obtenues et utilisées avec efficacité (par rapport aux objectifs) et efficience (par rapport
aux moyens employés) pour réaliser les objectifs de l’organisation.
R. ANTHONY, 1965
Système de croyances
Système de délimitation
Plan stratégique
Plan opérationnel
Budget Comptabilité
Tableaux de bord
EVA/MVA
Statistiques
Centre de profits : le responsable doit répondre des produits d’exploitation et des coûts
afférents à l’exploitation au question
Les objectifs :
Plan stratégique
Évaluation de performance
- traduit, avec l’aide des intéressés, les objectifs généraux en objectifs particuliers, plans
d’actions et programmes. Il aide les différents responsables à l’élaboration de leur budget ;
- coordonne l’ensemble des programmes et budgets ;
- assure la comparaison des réalisations avec les prévisions : calcul des écarts ;
- aide les responsables à rechercher les causes d’écart et suggère les décisions à prendre
pour y remédier ;
- assume en outre, dans certains cas, des responsabilités hiérarchiques et peut superviser
différents services (statistiques, trésorerie, comptabilité analytique, comptabilité générale,
facturation, paie, gestion du personnel, etc.)
De façon classique, le contrôleur de gestion est souvent perçu comme un homme ou une
femme de sanction
+ Sans pour autant se substituer aux départements marketing ou aux services informatiques,
il doit manifester une curiosité active, voire s’impliquer, quant au choix, la mise en œuvre et
l’évolution des systèmes d’information(SIAD/EIS, datawarehouse, ERP) et de l’E-business.
Autre positionnement
Choix d’une stratégie : Aucune stratégie ne peut être validée si ses conséquences ne sont
pas mesurées
Audit et CG
L’audit est une forme de contrôle par les procédures.Le domaine de l’audit s’est
considérablement élargi ces dernières années. Il existe actuellement plusieurs types
d’audits (Audit financier, audit fiscal, audit informatique, audit social, audit de la qualité,
audit opérationnel, etc…) Deux principaux types d’audits :
- Audit financier
- Audit opérationnel.
Les objectifs communs Ils contribuent l’un et l’autre à la maîtrise des risques majeurs
La maîtrise de ces risques est conditionnée
par l’existence :
- d’un Système d’information et de Contrôle de gestion performant : pour mesurer et
piloter;
- d’Audit interne efficace : pour contrôler.
Les conflits
- L’audit privilégie la sécurité.
- Le contrôle de gestion privilégie la
productivité, la mesure et le pilotage des performances.
Chapitre 2 :
FONCTIONS :
Les budgets sont des outils de contrôle de gestion car les responsables opérationnels
s’engagent sur les objectifs inclus dans ces budgets.
TYPOLOGIE DE BUDGETS :
On distingue :
1. CADRE BUDGETAIRE
(défini par la direction générale) : C’est la direction générale aidée par le contrôleur de
gestion qui définit le cadre et l’esprit dans lesquels les différents budgets doivent être
préparés (Rappeler les objectifs du plan stratégique et opérationnel en les actualisant ou
soumettre à la réflexion des différents responsables les objectifs de l’année budgétaire). Les
objectifs sont traduits en hypothèses d’activité (Taux de croissance du chiffre d’affaires,
lancement d’un nouveau produit, abondon de la sous-traitance, recrutement de
cadres,etc…). Directives de la Direction Générale :
Exemples - Taux d’ augmentation des prix de vente - Taux d’ augmentation des quantités de
ventes - Taux d’augmentation des salaires - Taux de hausse du prix de revient standard. - Un
résultat net d’impôt objectif
2. Pré-budget
(chiffré par la direction générale) : Le pré-budget est une première simulation ou estimation
du résultat de l’entreprise. Les rubriques du pré-budget constituent des valeurs de référence
pour les responsables principaux et opérationnels lorsqu’ils auront à préparer leur propre
budget (fonctionnel ou par centre de responsabilité).
(préparés par les responsables des fonctions ou des centres de responsabilités): Il s’agit
d’une budgétisation détaillée. A ce stade, les responsables opérationnels sont impliqués
dans le processus budgétaire. Chaque responsable aura à proposer son budget et à le
négocier avec son supérieur hiérarchique.
5. Arbitrage du budget
6. Mensualisation
(ou fractionnement du budget annuel en périodes mensuelles) : Elle est effectuée par le
contrôleur de gestion et les responsables. Elle est nécessaire pour les prévisions de la
trésorerie et pour le contrôle budgétaire et l’analyse des écarts.
Forme et articulation des budgets
La synthèse des budgets se fait dans le budget de trésorerie, le C.P.C et le bilan prévisionnels
(sur 12 mois).
L’élaboration d’un budget commercial passe par les étapes suivantes : - Etape de prévision
globale des ventes et des coûts commerciaux ; -Etape de budgétisation de la prévision
globale
L’élaboration d’un programme des ventes (prévisions des ventes en quantités) exige de
collecter des données ou informations et de traiter ensuite ces données par des techniques
de prévisions des ventes à court terme.
- La moyenne arithmétique
- La régression linéaire
Cette démarche permet d'anticiper sur les capacités productives disponibles et d'organiser
alors leur emploi. Elle peut aussi aboutir à un ajustement du budget des ventes ou à des
décisions de mise en œuvre de moyens supplémentaires (investissements, formations). Ce
type de problème de recherche d'optimum sous contraintes est traité par programmation
linéaire (Elaboration d’un programme de production), lorsque la fonction à optimiser (marge
totale) et les contraintes techniques et commerciales s'expriment sous forme d'équations
linéaires.
LE BUDGET D’INVESTISSEMENT
PLAN D’INVESTISSEMENT
BUDGET D’INVESTISSEMENT
• Budget de trésorerie
• CPC prévisionnel
• Bilan prévisionnel
LE BUDGET DE TRESORERIE
* Equilibrage de la trésorerie
Le budget de trésorerie est le reflet des éléments fournis par les autres budgets de
l'entreprise. .
II permet :
II est élaboré généralement mois par mois pour une période de 12 mois.
- un tableau récapitulatif.
On distingue, pour chaque tableau, les opérations d'exploitation des opérations hors
exploitation.
II y a lieu d'apporter une attention particulière à la TVA à décaisser. Son calcul nécessite, le
plus souvent, l'élaboration d'un tableau particulier- Budget de TVA-
• La mise en place des budgets s’accompagne très souvent d’une décentralisation des
responsabilités par la création de centres de responsabilités. Cette organisation suppose que
le responsable de chaque centre ait la maîtrise des éléments du budget (charges et/ou
produits) affectés à son centre.
• En effet, le calcul et la mise en évidence des écarts doivent respecter de façon stricte la
localisation des responsabilités pour éviter des conflits sur la réalité de la performance
mesurée. Le mode de calcul utilisé doit donc éviter de transférer en cascade les dépassements
de budgets d’un centre vers l’autre ; c’est pourquoi les transferts de prestations d’un centre
vers l’aval doivent être valorisés dans l’analyse du réel au coût standard préétabli.
Gérer par exception, c’est définir des seuils ou des valeurs d’écarts en deçà desquels aucune
action n’est entreprise.
L’intérêt du calcul et de l’analyse de l’écart sur résultat réside dans la décomposition qui
peut en être faite et qui permet de mettre en évidence la responsabilité des services
commerciaux, des services de production et des services fonctionnels et administratifs.
• L’écart sur résultat (E/R) est constitué de trois composantes associées chacune à une
entité responsable :
. Les coûts de production dont la maîtrise est prise en charge par les responsables des
services de production ;
. Les frais généraux (charges de structure) dont le suivi est de la responsabilité des services
fonctionnels et administratifs.
Ecart sur résultat (E/R) = Résultat réel (Rr) – Résultat du budget (Rb)
Ou
CA : Chiffre d’affaires
CP : Coût de production
AC : Autres charges
r : réel b : du budget
Soit CPp le coût de production dit préetabli c'est-à-dire le coût de production budgété
adapté à la production réelle :
CPp = Qr x CPb
Qr : Quantité réelle.
Il vient :
Ecart sur résultat (E/R) = Ecart de marge sur coûts préétablis – Ecart sur coût de production
- Ecart sur autres charges (frais généraux)
Ecart de marge sur coûts préétablis (E/MCP) → Responsabilité des services commerciaux
• Ecart sur autres charges (frais généraux) (E/AC) →Responsabilité des services fonctionnels
et administratifs.
III- Contrôle budgétaire de l’activité commerciale (Calcul et analyse de l’écart de marge sur
coûts préétablis et de l’écart sur chiffre d’affaires)
Soient :
Ecart sur prix (E/P) = (Pr x Qr) – (Pb x Qr) = (Pr – Pb)xQr
E/P = CAr - CAp
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analysées.