TP Matériaux Cimentaires PDF
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Travaux pratiques :
Matériaux Cimentaires
2015 - 2016
Ciment MASSE VOLUMIQUE ABSOLUE TP N° 01
(EN 196-6)
I. But de l’essai
Il s’agit de mesurer la masse volumique absolue du ciment anhydre qui varie en fonction de la
composition du ciment, tout en restant comprise entre 3.0 et 3.2 g/cm3.
mc
ρc = ρt
mt
T (°C) 14 16 18 20 22 24 26 28 30
ρe (g/cm3) 0.9993 0.9990 0.9986 0.9982 0.9978 0.9973 0.9968 0.9963 0.9957
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V. Expression des résultats
m 2 - m1
V =
ρe
m 3 - m1
La masse volumique du toluène est alors : ρt =
V
mt m 3 - (m 5 - m 4 )
Le volume de liant remplaçant le liquide est : Vc = =
ρt ρt
m4
La masse volumique du liant sera : ρc =
Vc
- Rapporter toutes les mesures faites au cours du TP sur les tableaux suivants ;
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LA FINESSE DE MOUTURE
Ciment TP N° 02
(EN 196-6)
I. But de l’essai
Les ciments se présentent sous forme de poudre finement divisée. Cette finesse est une
caractéristique importante: lors du gâchage, plus la surface de ciment en contact avec l’eau est
grande et plus l’hydratation est rapide et complète.
La finesse d’un ciment est généralement exprimée par sa surface massique: c’est la surface totale
des grains contenus dans une masse unité de poudre. La surface massique est généralement
exprimée en cm2 de surface des grains de ciment par gramme de poudre (cm2/g). L’objectif de
l’essai est d’apprécier cette surface.
• Un appareil appelé «Perméabilimètre de Blaine». Cet appareil est schématisé sur la figure
2.1. Il se compose pour l’essentiel d’une cellule dans laquelle est placé le ciment à tester et
d’un manomètre constitué d’un tube en verre en forme de U rempli, jusqu’à son repère
inférieur (n° 4), d’une huile légère. La cellule est équipée d’une grille en sa partie inférieure.
Un piston sert à tasser le ciment dans la cellule sous un volume V défini ;
• Agiter l’échantillon de ciment d’environ 1 kg pour essai l’en secouent pendant 2 min dans un
récipient bouché, pour disperser les amas éventuels.
• Attendre 2 min, remuer doucement la poudre résultante en utilisant une baguette sèche et
propre, de façon à disperser les fines dans tout le ciment.
• Peser à 0,01 g près, une masse m de ciment telle que, compte tenu de son volume V après
tassement dans la cellule, sa porosité soit égale à 0,5.
- m : masse du ciment en g.
- e : porosité de la couche de ciment prise égale à 0,5.
- ρ : masse volumique absolue du ciment en g/cm3.
- V : volume apparent de la poudre en cm3, après tassement dans la cellule (volume utile de la
cellule V = 1,9 cm3).
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• Placer la grille au fond de la cellule. Appliquer sur cette grille, au moyen d’une tige à face
inférieure plane et d’une équerre, un disque neuf de papier filtre.
• Donner quelques légères secousses à la cellule pour niveler la couche supérieure du ciment, puis
placer sur celui-ci un autre disque neuf de papier filtre.
• Placer la cellule sur l’appareil et enlever le piston lentement (Il est commode de pratiquer une
légère rotation alternative).
• Aspirer lentement au moyen de la poire l’air du tube jusqu’à ce que le niveau du liquide atteigne
le trait supérieur (n°1). Fermer le robinet.
• Relever le temps écoulé t1 à 0,2 s près ainsi que la température de la salle à 0,1 °C près.
• L’essai est répété une deuxième fois sur le même lit de ciment. Puis un deuxième lit est préparé
et essayé de la même manière. Soit t la moyenne des quatre temps ti ainsi obtenus
e3 . t
S = K
ρ (1 - e) 0.1 η
2
cm / g
5
e3
L’expression est égale dans ce cas à 0,708.
(1 - e)
η : Viscosité de l’air à la température d’essai en pascals * secondes (Pa.s) donnée dans le tableau
suivant :
T (°C) η 0,1η
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Ciment ESSAI DE CONSISTANCE TP N° 03
(EN 196-3)
I. But de l’essai
La consistance de la pâte de ciment caractérise sa plus ou moins grande fluidité qui évolue au cours
du temps. Pour pouvoir étudier l’évolution de la consistance en fonction des différents paramètres il
faut pouvoir partir d’une consistance qui soit la même pour toutes les pâtes étudiées. L’objectif de
cet essai est de définir une telle consistance dite « consistance normale ».
- Un malaxeur avec une cuve de 5 litres de contenance et d’une pale de malaxage pouvant tourner
à 2 vitesses (dites lente 140 tr/mn et rapide 285 tr/mn) ;
- Un appareil de VICAT (figure 1). L’appareil est composé d’un moule tronconique de 40 mm de
hauteur et d’une tige coulissante équipée à son extrémité d’une sonde 10 mm de diamètre. La
partie coulissante a une masse totale de 700 g (y compris la sonde amovible) ;
- On pèse 500 g de ciment qui seront ajoutés à l’eau en un temps compris entre 5 et 10s ;
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Tableau 1 : Séquence du malaxage
- Introduire la pâte rapidement dans le moule tronconique posé sur une plaque de verre ;
- Enlever l’excès de pâte par un mouvement de va-et-vient effectué avec une truelle maintenue
perpendiculairement à la surface supérieure du moule (sans tassement ni vibration excessifs),
puis l’ensemble est placé sur la platine de l’appareil de Vicat ;
- Quatre minutes après le début du malaxage, la sonde est amenée à la surface supérieure de
l’échantillon (moule tronconique) ;
- Relâcher la sonde sans élan. La sonde alors s’enfonce dans la pâte. Lorsqu’elle est immobilisée
(ou après 30 s d’attente), on mesure la distance d séparant l’extrémité de la sonde et de la plaque
de base.
• Si d = 6mm ± 1mm, on dit que la consistance de la pâte étudiée est normalisée. (Consistance
normale).
• Si d n’atteint pas cette valeur (d >7 mm ou d < 5mm), il convient de refaire l’essai avec une
valeur différente du rapport E/C jusqu’à atteindre la valeur recherchée de la consistance.
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Fig. 1 : Appareil de Vicat muni de sa sonde de consistance
V. Travail demandé
E/C
Eau (g)
d (mm)
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RÉSISTANCE MÉCANIQUE
Ciment TP N° 04
(EN 196-1)
I. But de l’essai
Il s’agit de définir les qualités de résistance normale d’un ciment.
• Résistance normale
La résistance dite résistance normale pour un ciment donné est la résistance ainsi mesurée à l’age de
28 jours. C’est cette résistance qui définit la classe vraie du ciment. La classe commerciale, celle
qui est indiquée par le fabriquant, peut s’éloigner notablement de cette classe vrai.
Le mortier normal est un mortier qui sert à définir certaines caractéristiques d’un ciment et
notamment sa résistance. Le sable utilisé pour ce mortier est un sable appelé « sable normalisé ». Ce
sable est commercialisé en sac plastique de 1 350 g ± 5 g.
Notation :
- 450 g ± 2 g de ciment,
- 1 350 g ± 5 g de sable normalisé,
- 225 g ± 1 g (le rapport E/C de ce mortier est donc 0.50).
Le mortier normalisé est malaxé pendant 4 minutes conformément aux prescriptions de la norme,
les opérations de malaxage sont récapitulées dans le tableau ci-dessous :
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La contrainte de flexion sur la fibre inférieure est donnée par la formule suivante :
Avec :
La résistance à la traction par flexion est calculée donc par la formule suivante :
On affecte un coefficient de 0,6 aux valeurs trouvées pour tenir compte de la plastification
du mortier en on déduit la résistance à la traction (σt) :
ft28
Les demi-prismes de l’éprouvette obtenus après rupture en flexion seront rompus en compression
comme indiqué sur la figure 2.
Cette contrainte est appelée résistance à la compression et, si Fc est exprimée en newtons, cette
résistance exprimée en méga pascals vaut :
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Fc ( N )
fc28 (MPa) =
1600
Les résultats obtenus pour chacun des 6 demi-prismes sont arrondis à 0.1 MPa prés et on en fait la
moyenne. Si l’un des 6 résultats diffère de ± 10 % de cette moyenne, il est écarté et la moyenne est
alors calculée à partir des 5 résultats restants.
V. Travail demandé
Feuille de calcul :
01
02
03
01
02
03
Résistance moyenne
Type de ciment Ft28 (MPa) Fc28 (MPa)
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Mortier ESSAI DE CONSISTANCE TP N° 05
I. But de l’essai
C’est une mesure qui est utile pour apprécier l’efficacité d’un adjuvant plastifiant, ou
superplastifiant, sur la fluidité d’un mortier ou sur la réduction d’eau qu’il permet de réaliser à
consistance égale.
• Un chronomètre.
18 cm
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III. Conduite de l’essai
L’essai doit être conduit d’une part sur une gâchée de mortier normal sans adjuvant et d’autre part,
sur une gâchée de mortier normal adjuvanté.
• Introduire l’eau en premier dans la cuve du malaxeur, y verser ensuite le ciment, mettre le
malaxeur en marche à vitesse lente ;
• Arrêter le malaxeur pendant 1 min 30s. Pendant les 15 premières secondes enlever au
moyen d’une raclette en caoutchouc tout le mortier adhérant aux parois et au fond du
récipient en le repoussant vers le milieu de celui-ci ;
• Ajouter pendant 1 minute la première quantité d’eau (Eau1 = 70% Eau) (vitesse rapide),
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• Ajouter pendant 1 minute le restant de l’eau de gâchage (Eau2 = 30% Eau) mélangé
avec le superplastifiant (vitesse rapide),
V. Travail demandé
- Prendre un type de ciment, et un type de superplastifiant,
- Réaliser deux mortiers différents (avec et sans adjuvant), faire ensuite tester la consistance de
chacun de ces deux mortiers,
- Commenter les résultats obtenus.
Feuille de calcul :
Sans adjuvant
Avec adjuvant
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Mortier CONTRÔLE DU VOLUME D’AIR TP N° 06
I. Introduction
Afin de faciliter la mise en place du ciment et pour augmenter sa durée de vie, des adjuvants captant
l’air sont ajoutés au ciment lors de sa préparation. Il a été démontré que les caractéristiques
mécaniques du ciment étaient optimales lorsqu’il contenait 3 à 4 % d’air en volume.
Les aéromètres permettent de suivre l’effet des adjuvants sur la quantité d’aire introduite dans le
ciment lors du processus de fabrication. Leur fonctionnement repose sur la loi de Boyle Mariotte
relative à la compressibilité des gaz.
Une cuve hermétiquement close accueille un volume donné de mortier. Ce ciment contient de l’air,
susceptible d’être comprimé sous l’action d’une pression.
Lorsque l’on applique une pression à l’ensemble mortier + air occlus par l’intermédiaire d’un fluide
incompressible, la pression se transmet intégralement à l’air occlus (on suppose les autres éléments
du mortier incompressible). L’air est comprimé sous une pression permettant de négliger son
volume final au regard de son volume initial.
Le fluide incompressible occupe la place de l’air occlus dans le mortier. Le rapport de son volume
déplacé au volume total utilisé permet de déterminer le pourcentage volumique d’air occlus.
IV. Equipement nécessaire
V. Conduite de l’essai
L’essai doit être conduit d’une part sur une gâchée de mortier normal sans adjuvant et d’autre part,
sur une gâchée de mortier normal adjuvanté (la formulation ainsi la séquence du malaxage des deux
mortiers est la même comme le TP précédant).
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V-1. Exécution de l’essai
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Feuille de calcul :
Dosage en adjuvant
Type de mortier Type d’adjuvant % d’air occlus
(%)
Sans adjuvant
Avec adjuvant
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