Borni Abdelhalim Cellule
Borni Abdelhalim Cellule
Borni Abdelhalim Cellule
N° de série :……………..
N° d’ordre :……………..
Présenté par
:
BORNI ABDELHALIM
Ingénieur d’Etat en Electrotechnique
Thème
Devant le jury :
Président : Benalla Hocine Professeur U. Mentouri Constantine
Rapporteur : Bouzid Aissa Professeur U. Mentouri Constantine
Examinateurs: Bentounsi Amar Maître de conférences U. Mentouri Constantine
Chenni Rachid Maître de conférences U. Mentouri Constantine
Dédicace
Ma chère mère
Toute ma famille
Mes remerciements les plus sincères sont adressés à monsieur Benalla Hocine, professeur au
département d’électrotechnique de l’université de Mentouri Constantine, pour l’honneur qu’il
ma fait en acceptant la présidence du jury de ce mémoire.
Mes vifs remerciements vont aussi à monsieur Bentounsi Amar, maître de conférences au
département d’électrotechnique de l’université de Mentouri Constantine pour l’intérêt qu’il a
porté à ce travail en me faisant l’honneur de participer à ce jury.
A toutes les personnes (dont le nombre est très élevé pour les citer toutes ici), qui ont contribué
de prés ou de loin, directement ou indirectement à l’aboutissement à ce travail, je les remercie
tous, particulièrement ma famille et tous mes amis.
Enfin, je ne pourrais terminer ces remerciements sans une pensée à l’ensemble de mes
enseignants qui sont à l’origine de tout mon savoir.
Notations
G, E : l’éclairement réel [W/m²]
G REF : l’éclairement à condition de référence [W/m²]
T : température de cellules [degré Kelvin]
T C , REF : température de cellules, à condition de référence [degré Kelvin]
CHAPITRE UN
II.1 NTRODUCTION…………………………………………………………………………….....28
II.2 TYPES DU REGULATEURS POUR ALIMENTATION……………………………………..............29
II.2.1 BOOST…………...………………………………………………………………………....29
II.2.2 BUCK……………………………………….……………………………………...............30
II.2.3 BUCK- BOOST…...…………………………………………………………………………30
II.2.4 FLYBACK…………………….…………………………………………………………….31
II.2.5 FORWARD…………...………………………………………………………………….….31
II.2.6 CONFIGURATION CHOISIE….……………………………………………………………….32
II.2.6.1 HACHEUR DEVOLTEUR…………………………………………………………………...32
II.2.6.2 HACHEURE SUR VOLTEUR………………………………..……………………................34
II.3 TECHQNIQUE DE COMMANDE MLI..…………………………………………………….........35
II.4 ETUDE DU MPPT………………...…………………………………………………….…….35
II.4.1 OPTIMISATION DU SYSTEME DE PANNEAU OLAIRE..………………………………………...35
II.4.2 SUIVI DE LA PUISSNCE MXIMALE DU GENERATEUR PHOTOVOLTAIQUE………………….…36
CHAPITRE TROIS
III.1 INTRODUCTION……………………………………………………………………………...48
III.2 RAPPELS DES PRINCIPES DE LA LOGIQUE FLOUE…………………………………..................48
III.2.1 ENSEMBLES FLOUS…………………………………………………………….………….48
III.2.2 VARIABLES LINGUISTIQUES…………………………………………………….................50
III.2.3 OPERATEURS SUR LES ENSEMBLES FLOUS…………………………………………….…..51
III.2.4 FONCTIONS D’APPARTENANCE……………………………………………………………52
III.2.5 PROPOSITIONS FLOUES…………………………………………………………………….53
III.3 RAISONNEMENT EN LOGIQUE FLOUE………………………………………………...............54
III.3.1 IMPLICATION FLOUE………………………………………………………………………54
III.3.2 MODUS PONENS GENERALISE……………………………………………………………...54
III.3.3 MODUS TOLLENS GENERALISE…………………………………………………………….54
III.4 REGLAGE ET COMMANDE PAR LA LOGIQUE FLOUE………………………………..................55
III.5 CONTROLEUR FLOU………………………………………………………………………....55
III.5.1 BASE DES REGLES…………………………………………………………………………56
III.5.2 LOGIQUE DE PRISE DE DECISION (INFERENCE FLOUE)………………………………...........57
III.5.3 INTERFACE DE FUZZIFICATION…………………………………………………………….57
III.5.4 INTERFACE DE DEFUZZIFICATION…………………………………………………………58
III.6 APPLICATION DE LA LOGIQUE FLOUE AU CONTROLE D’UN PANNEAU SOLAIR……………...59
CHAPITRE QUATRE
IV.3.2.3 L’AXONE………………………………………………………………………………..69
IV.4 MODULIISATION MTIMATHEQUE DU NEURONE BIOLOGIQUE..……………………………....69
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXEX
Introduction générale
INTRODUCTION GENERALE
Les sources d'énergie fossiles, obtenues de notre environnement, tendent à diminuer avec une
rapidité relative due à leurs utilisations irrationnelles par l'humanité. La diminution des sources de
pétrole, du gaz naturel et des sources naturelles de charbon mène à faire des efforts pour trouver de
nouvelles sources d'énergie pour permettre une réduction de l'utilisation de ces sources naturelles
de combustible. C'est le souci majeur des tous les pays industrialisés du monde [1,2].
Dans ce contexte, l'énergie solaire apparaît comme une source importante telle que la quantité
d'énergie solaire qui arrive à la surface de la terre dans un jour est dix fois plus grande que celle
consommée.
A travers l'effet photovoltaïque, l'énergie contenue dans la lumière solaire peut être convertie
directement à énergie électrique [1,2].
Les premières installations photovoltaïques utilisées au sol datent de 1956 et ont été conçues pour
les applications dans des sites isolés, principalement dans les pays en voie de développement où
les réseaux de distribution d’énergie sont généralement restreints aux grands centres urbaines.
Les grands avantages sont que cette source est inépuisable, offre une grande sécurité d’utilisation
et elle est propre [1, 8,9].
Les principales utilisations de l’électricité photovoltaïque sont l’éclairage, le froid, les
communications, la recharges des batteries, le pompage,…etc..
Il y a trois types des systèmes photovoltaïques [1]:
1- les systèmes autonomes.
2- les systèmes hybrides.
3- les systèmes connectés au réseau électrique.
A cause de la nature non linéaire du système photovoltaïque, il est difficile et compliqué de
commander ce système par les régulateurs standard ; ces derniers nécessitent plusieurs
simplifications et linéarisations du système, ce qui nous mène loin de la réalité de notre vrai
système. Aussi, c'est pourquoi on a présenté dans ce mémoire, une comparaison des techniques
d’optimisation des systèmes photovoltaïques connectés aux charges telles que celle par
algorithmes Perturbés et Observés (P&O), par régulateur à logique floue et, par régulateur à
réseaux de neurones.
-5-
Introduction générale
Dans le quatrième chapitre, nous présentons l’application de la technique des réseaux de neurone
sur le système photovoltaïque. Au début, on expose les concepts de base des réseaux de neurone
liés aux problèmes de commande, ainsi que quelques définitions sur l’architecture des réseaux de
neurones et l’algorithme d’apprentissage. Ensuite des résultats d’optimisation du panneau solaire
par réseau de neurone seront présentés et discutés.
Ainsi, l'objectif du présent travail est de développer un contrôleur à base de P&O en introduisant
la logique floue et les réseaux de neurones pour commander le convertisseur intermédiaire qui
permettra au générateur photovoltaïque de délivrer sa puissance maximale pour n'importe quel
éclairement et température et ce continûment, d'une manière rapide et précise et cela sans chercher
à modéliser avec exactitude notre système photovoltaïque.
Une conclusion générale résume le travail réalisé et des perspectives sont proposées.
-6-
Chapitre I Etat de l’art du générateur photovoltaïque
I.1. INTRODUCTION
Le soleil reste jusqu’à présente la plus importante source d’énergie malgré la distance considérable
qui le sépare de la terre (150 * 106 de kilomètres). La puissance émise par le soleil sous forme de
rayonnement est estimé à 90*1015 GW, alors que la couche terrestre n’arrive à recevoir que 180*106
GW. Arrivant à la terre, le rayonnement solaire subit de considérable modifications, dues
principalement aux phénomènes d’absorption et de diffusion. De là, on introduit la notion de
l’éclairement comme étant la densité de puissance reçue par une surface soumise à un flux
lumineux, dans les conditions atmosphériques optimales. Cette densité de puissance atteinte 1kW/m2
pour un site situé au niveau de la mer.
L’Algérie dispose d’environ 3200 heurs d’ensoleillement par an, bénéficiant d’une situation
climatique favorable à l’application des techniques solaires. [1]
Cette énergie est disponible en abondance sur toute la surface terrestre, et malgré une atténuation
importante lorsqu'elle traverse l'atmosphère, la quantité qui reste est encore assez importante quand
elle arrive au sol. On peut ainsi compter sur 1000 W/m² crête dans les zones tempérées et jusqu'à
-7-
Chapitre I Etat de l’art du générateur photovoltaïque
L’utilisation du rayonnement solaire comme source d’énergie pose donc un problème bien particulier. En
effet, le rayonnement solaire n’est pas toujours disponible ; en outre, on ne peut ni l’emmagasiner ni le
transporter. Le concepteur d’un système qui emploie le rayonnement solaire comme source d’énergie doit
donc déterminer la quantité d’énergie solaire disponible à l’endroit visé et le moment où cette énergie est
disponible [1.8].
Il faut d’abord comprendre l’effet de la rotation (moment de la journée) et de l’inclinaison (saison de
l’année) de la terre sur le rayonnement solaire.
L’absorption atmosphérique est plus faible lorsque le soleil se trouve à son point le plus haut dans le ciel,
c’est-à-dire plein sud dans l’hémisphère nord et plein nord dans l’hémisphère sud1. En effet, la distance
que doit parcourir le rayonnement dans l’atmosphère est plus courte lorsque le soleil est directement au-
dessus de l’endroit visé. C’est le «midi solaire», moment où le rayonnement solaire direct est le plus
intense. Comme le soleil est plus haute et que les journées sont plus longue en été, la quantité totale
d’énergie reçue sur un plan horizontal y est plus grande qu’en hiver.
La figure (I.2) illustre ce phénomène, en reproduisant la trajectoire du soleil dans le ciel au cours des
quatre saisons de l’année [1,8].
-8-
Chapitre I Etat de l’art du générateur photovoltaïque
Figure (I.2): Trajectoire du soleil selon les saisons pour une latitude nord
La latitude a aussi un effet important : les journées estivales s’allongent à mesure qu’on s’éloigne de
l’équateur, et le soleil est plus bas au midi solaire.
Les journées d’hiver sont également plus courtes, et le soleil encore plus bas qu’à l’équateur. Autrement
dit, l’intensité maximale (à midi) et la quantité totale de rayonnement solaire (G) sur un plan horizontal
diminuent à mesure qu’augmente la latitude (figure I.3) [8,9].
Figure (I.3): Courbes d’ensoleillement typique par mois pour différentes latitudes
Inversement, le rayonnement atteint son intensité maximale lorsque le plan est perpendiculaire aux
rayons du soleil, donc l’intensité du rayonnement solaire sur un plan quelconque augmente quand on
l’incline vers le soleil figure (I.4) [1, 2,8].
-9-
Chapitre I Etat de l’art du générateur photovoltaïque
Figure (I.4): Un plan incliné capte plus de rayonnement qu’un plan horizontal
On maximise par conséquent la quantité d’énergie solaire directe captée quand on change constamment
l’inclinaison du plan pour le maintenir à angle droit avec les rayons du soleil. Si le plan est fixe, la
quantité d’énergie reçue sera moindre, car les rayons du soleil le frapperont de biais la majorité du temps.
La figure (I.5) montre l’effet de l’angle d’inclinaison sur le rayonnement direct frappant un plan, de mois
en mois, à 45o de latitude. Lorsque l’inclinaison est égale à environ 35o par rapport à l’horizontale, le plan
capte à peu près la même quantité d’énergie solaire toute l’année.
Le rayonnement annuel capté est au maximum lorsque le plan est incliné à un angle égal à la latitude
[8,9].
Figure (I.5): Effet de l’inclinaison sur le rayonnement, de mois en mois, à 45o de latitude
- 10 -
Chapitre I Etat de l’art du générateur photovoltaïque
- 11 -
Chapitre I Etat de l’art du générateur photovoltaïque
- 12 -
Chapitre I Etat de l’art du générateur photovoltaïque
Parmi les matériaux semi-conducteurs les plus utilisés on trouve le silicium, le germanium, le sulfure de
Gallium et l’arséniure de Gallium.
- 13 -
Chapitre I Etat de l’art du générateur photovoltaïque
Il existe trois grand types de silicium : mono cristallin, poly cristallin et amorphe.
- 14 -
Chapitre I Etat de l’art du générateur photovoltaïque
Pour ce genre d’applications technologiques, le silicium pur est obtenu à partir de la silice de quartz ou
de sable par transformation chimique métallurgique.
Le silicium a un rendement électrique et une durée de vie de l’ordre de deux fois celle du silicium
amorphe, mais il est nettement plus cher [1,2].
Le silicium poly-cristallin est un matériau composé de cristaux juxtaposés obtenus par moulage. Ce
matériau est moins coûteux (que le mono-cristallin). Les cellules carrées ou rectangulaires sont faciles à
utiliser.
Le silicium absorbe le rayonnement solaire jusqu’à 100 fois mieux qu’en état cristallin ; les cellules sont
constituées par des couches très minces [1,9].
Les quatre paramètres apparaissant dans l’équation de la caractéristique I (V) sont : le courant photonique
IL, la résistance série Rs, et deux caractéristiques de la diode I 0 et γ . Ces paramètres ne sont pas des
quantités mesurables et ne sont pas généralement inclus dans les données des fabricants. Par conséquent,
ils doivent être déterminés à partir des systèmes des équations I(V) pour différents points de
fonctionnement (donnés par les fabricants).
I = IL − ID (I, 6)
Le courant photonique lié à l’éclairement, à la température et au courant photonique mesuré aux
conditions de référence est donné par :
G
I L = ÷(I L , REF + µ ISC (TC − TC , REF ))
÷ (I, 7)
G REF
où
I L , REF = le courant photonique sous condition de référence [A]
- 15 -
Chapitre I Etat de l’art du générateur photovoltaïque
qε 1
3
T 1
I 0 = I 0, REF C ÷ exp G ÷ − ÷ (I, 9)
÷ TC , REF TC ÷
TC , REF kA
La caractéristique I (V) est décrite ainsi par :
q(V + I Rs )
I = I L − I 0 exp ÷
÷ − 1 (I, 10)
γ k Tc
Le facteur de qualité γ mesure l’imperfection de la cellules, il est lié au facteur d'accomplissement
par γ = A × NCS × NS, où NCS est le nombre des cellules reliées en série par module.
Un module est défini comme un groupe de cellules, habituellement encapsulé pour la protection,
lorsqu'il est délivré par le fabricant; NS est le nombre de modules reliés en série.
Les quatre paramètres inconnus sont IL, I0,γ et RS ou avec précision les paramètres au conditions de
référence. Alors que Rs et γ sont supposés être constants, I L est en fonction de l’éclairement et de
Le fabricant fournit généralement : la tension à vide (circuit ouvert) VOC,REF , le courant de court
circuit ISC,REF et la tension et le courant à la puissance maximale VMP,REF et IMP,REF. Le procédé à
suivre pour les trois paramètres I0,REF, IL,REF et γ REF est en forçant le passage de la courbe I(V) par
ces trois points. Ceci est obtenu en formant un système de trois équations. Comme il sera montré, ce
système peut être simplifié et une solution explicite est possible.
- 16 -
Chapitre I Etat de l’art du générateur photovoltaïque
RS
I
ID
VD V
IL
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Chapitre I Etat de l’art du générateur photovoltaïque
fragilité des cellules au bris et à la corrosion exige une protection envers leur environnement et celles-ci
sont généralement encapsulées sous verre ou sous composé plastique. Le tout est appelé un module
photovoltaïque.
Les modules peuvent également être connectés en série et en parallèle afin d’augmenter la tension et
l’intensité d’utilisation. Toutefois, il importe de prendre quelques précautions car l’existence de cellules
moins efficaces ou l’occlusion d’une ou plusieurs cellules (dues à de l’ombrage, de la poussière, etc.)
peuvent endommager les cellules de façon permanente.
I.4.2.1. CARACTERISTIQUE D'UN MODULE SOLAIRE
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Chapitre I Etat de l’art du générateur photovoltaïque
- LE RENDEMENT
Ce facteur définit le taux de conversion de l'énergie lumineuse en énergie électrique, il représente le
rapport de la puissance fournie rapportée à celle du rayonnement incident :
I ×V
η = (1.7)
G ×A1
Ce rendement varie généralement entre 8 à 13% pour le silicium mono-cristallin, entre 7 à 11% pour le
poly-cristallin et entre 4 et 9% pour la cellule au silicium amorphe [1,2].
I.4.3. ASSOCIATION EN PARALLELE SERIE MIXTE (SERIE ET PARALLELE)
-Un module des cellules connecté en parallèle est suffisant pour augmenter le courant du générateur en,
associe ‘‘Np’’ modules en parallèle comme montrer dans les figures (I.11) et (I.12).
- pour obtenir une augmentation de la tension du générateur en, associe ‘‘Ns’’ modules en série comme
Le montrent les figures précédentes.
Afin d’obtenir des puissances de quelques kW, sous une tension convenable, il est nécessaire d’associer
les modules en panneaux et de monter les panneaux en rangées de panneaux série et parallèle pour
former ce que l’on appelle un générateur photovoltaïque Figure (I.11).
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Chapitre I Etat de l’art du générateur photovoltaïque
Ns Vg
Np
10
Ns =2, Np = 1
9 G = 1000 W/m² Ns =1, Np =2
Ns =2, Np =2
8
6
Courant (A)
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
Tension (V)
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Chapitre I Etat de l’art du générateur photovoltaïque
C'est un facteur de performance des cellules solaires ; plus il s'approche de l'unité, plus les cellules sont
meilleures. Il compare la puissance maximale délivrée (Pop) au produit de court-circuit (Icc) et de la
tension à circuit- ouvert (Voc).
V op ×I op
FF = (1.8)
V oc × I cc
-ZONES DE FONCTIONNEMENT DU MODULE SOLAIRE
La caractéristique fondamentale du générateur photovoltaïque donnée pour un éclairement et une
température donnée, n’impose ni le courant ni la tension de fonctionnement; seule la courbe I (V ) est
fixée. C’est la valeur de la charge aux bornes du générateur qui va déterminer le point de fonctionnement
du système photovoltaïque. La figure (I.13) représente trois zones essentielles :
- La zone (I) : où le courant reste constant quelle que soit la tension, pour cette région, le générateur
photovoltaïque fonctionne comme un générateur de courant.
- La zone (II) : correspondant au coude de la caractéristique, la région intermédiaire entre les deux zones
précédentes, représente la région préférée pour le fonctionnement du générateur, où le point optimal
(caractérisé par une puissance maximale) peut être déterminé.
- La zone (III) : qui se distingue par une variation de courant correspondant à une tension presque
constante, dans ce cas le générateur est assimilable à un générateur de tension.
- 21 -
Chapitre I Etat de l’art du générateur photovoltaïque
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Chapitre I Etat de l’art du générateur photovoltaïque
La résistance série agit sur la pente de la caractéristique dans la zone où la photodiode se comporte
comme un générateur de tension, et lorsqu’elle est élevée, elle diminue la valeur de courant de court-
circuit. Figure (I.17).
- 23 -
Chapitre I Etat de l’art du générateur photovoltaïque
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Chapitre I Etat de l’art du générateur photovoltaïque
I 0 g = Np.I 0 (1.11)
γ = N .γ C (1.12)
s
Ns
R = .R (1.13)
sg Np s
V + Rs .I 0 p
I 0 = I −I ÷exp − 0 p ÷ (1.15)
sc 0p γ ÷
-FONCTIONNEMENT OPTIMAL DU GENERATEUR [1,9]
Dans les conditions données, c'est au point de puissance maximale que l'on exploite au mieux la
puissance crête installée. c'est pourquoi ce point est souvent qualifié de point de puissance optimale ,
terme traduisant mieux le caractérisé relatif aux conditions d'éclairement et de température de la
puissance fournie ,l'utilisation du générateur étant le plus souvent considérée comme optimal en ce point.
Ce point est alors noté (Vopt , Iopt)
Le point fonctionnement (Vp, Ip) du générateur est défini par l'intersection de sa caractéristique
électrique avec celle de la charge. Seule une charge dont la caractéristique passe par le point (Vopt, Iopt)
permet d'en extraire la puissance optimale disponible dans conditions considérées et l'impédance statique
optimale de charge vaut alors R opt = Vm/Im = Vopt/Iopt.
Etant donné que ce point dépend totalement des conditions telles que l'éclairement G et le températureT,
il en est de même de l'impédance de charge optimal.
- 25 -
Chapitre I Etat de l’art du générateur photovoltaïque
L'utilisation optimale du générateur consiste alors à ce que sa charge conserve à chaque instant les
valeurs optimales Ropt lorsque les condition varient : il y a donc lieu d'effectuer en permanence
l'adaptation d'impédance nécessaire.
I.4.8.1. AVANTAGES ET INCONVENIENTS DE L'ENERGIE
PHOTOVOLTAÏQUE [1,9]
Malgré les avantages qu'elle présente, l'énergie photovoltaïque présente certains inconvénients qui
peuvent être résumés comme suit :
- LES AVANTAGES
La technologie photovoltaïque présente un grand nombre d'avantages à savoir :
- une haute fiabilité – elle ne comporte pas de pièces mobiles – qui la rend particulièrement appropriée
aux régions isolées. D’où son utilisation sur les engins spatiaux.
- le caractère modulaire des panneaux photovoltaïque permet un montage simple et adaptable à des
besoins énergétiques divers. Les systèmes peuvent être dimensionnés pour des applications de puissance
allant du milliwatt au Mégawatt.
- le coût de fonctionnement est faible vu les entretiens réduits et ils ne nécessitent ni combustible, ni
personnel hautement spécialisé.
- Enfin, la technologie photovoltaïque présente des qualités sur le plan écologique car le produit fini
est non polluant, silencieux et n'entraîne aucune perturbation du milieu, si ce n'est par l'occupation
de l'espace pour les installations de grande dimensions.
- LES INCONVENIENTS
- la fabrication du module photovoltaïque relève de la haute technologie et requiert des investissements
d'un coût élevé.
- le rendement réel de conversion d'un module est faible (la limite théorique pour une cellule au silicium
est de 28%).
- les générateurs photovoltaïques ne sont compétitifs par rapport aux générateurs diesel que pour des
faibles demandes d'énergie en région isolée.
- 26 -
Chapitre I Etat de l’art du générateur photovoltaïque
été équipés par des systèmes de pompages PV. A nos jours, quelques dizaines de village saharien de la
régions de Tamanrasset et Adrar jouissent des avantages de cette source d'énergie.
I.6. CONCLUSION
Dans ce chapitre, nous avons étudié l’état de l’art et le cahier de charge de notre générateur
photovoltaïque. La caractérisation du modèle de la photopile parait intéressant, l'influence des différents
paramètres climatiques et autres sur les caractéristiques I(V), P(V) a été abordée. Enfin une synthèse
d'assemblage des panneaux et une spécification des différentes zones de fonctionnement on été décrit
ainsi que les avantages et inconvénients de l’énergie photovoltaïque.
- 27 -
Chapitre II Optimisation du panneau photovoltaïque par (P&O)
II.1 NTRODUCTION
Le soleil peut servir de source d’énergie pour faire chauffer de l’eau, réaliser des fours
solaires etc.…, mais il peut aussi contribuer à la création d’électricité. En effet, on peut
convertir cette énergie solaire en électricité grâce à des panneaux solaires. Le panneau solaire
sert de source, et par l’intermédiaire d’une régulation de tension ou de courant, il alimente
une charge. Dans ce cas-ci, on bénéficie de la présence d’une batterie qui prend le relais des
panneaux solaires lorsque ceux-ci ne sont plus éclairés et donc ne peuvent plus donner
d’électricité. Le système de régulation sert à adapter l’énergie puisée au soleil pour qu’elle
convienne à la charge et réponde à toutes les exigences voulues [12].
Voici le schéma de base d’un système utilisant l’énergie solaire comme source d’électricité :
Figure (II .1): Schéma de base d'une alimentation utilisant des panneaux solaire
On peut voir cela sous forme de blocs, ce qui se rapproche déjà plus d’une approche
électrique des phénomènes. Schéma de base d’un système Panneaux solaires – Régulation -
Charge.
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Chapitre II Optimisation du panneau photovoltaïque par (P&O)
Générateur
Photovoltaïque Adaptateur Charge
Commande du
Système poursuite du
point de puissance maximale
L D
I ID ICh
IK
VD C Rch
E Vch
K
VK IC
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Chapitre II Optimisation du panneau photovoltaïque par (P&O)
L
I IL ICh
K
VK ID
C Rch
VD
E Vch
IC
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Chapitre II Optimisation du panneau photovoltaïque par (P&O)
I K ID ICh
VK
VD
C Vch Rch
E L
IC
II.2.4 FLYBACK
Il s’agit en fait d’un buck modifié. En effet, il suffit de remplacer la self d’un buck par un
transformateur câblé comme ci-dessous. Les deux enroulements sont enroulés en sens
inverses. [12, 22,23].
I ID ICh
Rch
V1 VD
L1 Vch
N1 C I
V2
L2
N2 IC
E
II.2.5 FORWARD
Ce montage est un peu plus complexe que les autres mais peut s’expliquer sans difficultés. Ici,
contrairement au flyback, les deux enroulements du transformateur son même sens. Le
troisième enroulement sert à assurer un chemin au flux lorsque le commun produit. Lorsque K
est fermé, une tension E. (N2/N1) apparaît au secondaire du transformateur et si celle-ci est
plus importante que Vch, alors D1 conduit. Quand le switch est ouvert, D2 permet de fermer le
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Chapitre II Optimisation du panneau photovoltaïque par (P&O)
circuit avec la self et D3 de fermer celui avec E et le troisième enroulement disposé en sens
inverse aux deux autres [12,22,23].
ID1 L ICh
IL
V1 Rch
V3 L1 ID2
L3 N1 V2
N3 L2
N2 C
I
Vch
VD3 VD2
E VK IC
- 32 -
Chapitre II Optimisation du panneau photovoltaïque par (P&O)
L
I IL ICh
VT G ID
C Rch
VD
E Vch
IC
Vmoy
t
DT T
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Chapitre II Optimisation du panneau photovoltaïque par (P&O)
L D
I ID ICh
VD C Rch
E
VT
Vch
G IC
supposerons que cette inductance est assez élevée pour que le courant iC puisse être considéré
De 0 à t f Vch = 0 , ich = 0
D'où:
VCh.moy × Τ = RΙ ch, moy (Τ − t f ) (ІI.3)
- 34 -
Chapitre II Optimisation du panneau photovoltaïque par (P&O)
- 35 -
Chapitre II Optimisation du panneau photovoltaïque par (P&O)
tout d’abord évoquer quelques méthodes de suivi de la puissance maximale, puis nous
présentons la technique de commande adoptée pour la charge. Enfin, des simulations seront
présentées tout en tenant compte de l'effet de changement des conditions météorologiques, à
savoir l’ensoleillement et la température. Nous abordons ce chapitre par rappeler les
principaux algorithmes de "tracking" de la puissance maximale du générateur solaire.
II.4.2 SUIVI DE LA PUISSANCE MAXIMALE DU GENERATEUR
PHOTOVOLTAIQUE
La puissance électrique produite par un panneau photovoltaïque dépend fortement de
l'ensoleillement et à un degré moins important de la température des cellules. Ces deux
variables influençant le comportement du système présentent des fluctuations quotidiennes et
saisonnières. Pour ces raisons, le panneau photovoltaïque ne peut fournir une puissance
maximale que pour une tension particulière et un courant bien déterminé ; ce fonctionnement
à puissance maximale dépend de la charge à ses bornes. À cet effet et en fonction du type de
cette charge, un dispositif de contrôle devra être intégré dans le circuit de commande du
convertisseur (hacheur). Ce dernier doit être capable de faire fonctionner le panneau
photovoltaïque à sa puissance maximale.
La méthode de suivi ou "Tracking" connue sous le nom MPPT (Maximum Power Point
Tracking) est basée sur l'utilisation d'un algorithme de recherche du maximum de la courbe
de puissance du panneau photovoltaïque. Contrairement au contrôle à tension fixe, le tracking
n'est pas basé sur une valeur de référence prédéterminée mais il s'agit d'une recherche de la
valeur de référence pour atteindre le maximum de la puissance sur la caractéristique courant–
tension. À noter que le tracking joue un rôle très important parce qu'il maximise le rendement
et réduit au maximum le coût.
II.4.3 POINT DE FONCTIONNEMENT D'UN PANNEAU SOLAIRE
Un panneau photovoltaïque, sous un ensoleillement constant et uniforme, a une
caractéristique courant–tension de telle sorte que pour chaque ensoleillement il n'y a qu'un
seul point de fonctionnement qu'on l'appelle le point de puissance maximale (MPP: Maximum
Power Point). Pour ce dernier, le panneau fonctionne au rendement maximal et produit sa
puissance maximale. Quand on lie une charge directement à un panneau photovoltaïque, ce
point de fonctionnement n'est pas forcément le MPP mais sera l'intersection de la
caractéristique courant–tension et la caractéristique de charge. Cette situation est représentée
sur le schéma de la figure (II.15) qui suit.
- 36 -
Chapitre II Optimisation du panneau photovoltaïque par (P&O)
- 37 -
Chapitre II Optimisation du panneau photovoltaïque par (P&O)
∫P m (t ).dt
η MPPT = t
0
∫P
0
max (t ).dt
avec Pm , la puissance mesurée produite par les panneaux photovoltaïques sous le contrôle du
MPPT et Pmax , la puissance maximale qu'ils pouvaient produire sous la même température et
le même ensoleillement [11].
II.4.4.1. ALGORITHME PERTURBER ET OBSERVER [14, 24, 25,29]
La méthode de perturbation et observation (P&O) est une approche largement répandue dans
la recherche du MPPT parce qu'elle est simple et exige seulement des mesures de tension et
du courant du panneau photovoltaïque V pv et I pv respectivement; elle peut dépister le point
mesurés pour calculer Ppv (k ) . Cette valeur de P pv (k ) est comparée à la valeur Ppv ( k -1 )
Si la puissance de sortie a augmenté, V pv est ajustée dans la même direction que dans le cycle
précédent. Si la puissance de sortie a diminué, V pv est ajustée dans la direction opposée que
dans le cycle précédent. V pv est ainsi perturbée à chaque cycle de MPPT . Quand le point de
puissance maximale est atteint, V pv oscille autour de la valeur optimale V pv , MP . Ceci cause une
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Chapitre II Optimisation du panneau photovoltaïque par (P&O)
P(k)=Vpv(k)*Ipv(k)
k=k+1
P(k)=Vpv(k)*Ipv(k)
OUI
P(k)- P(k-1)=0?
Non
P(k)- P(k-1)>0?
Non Oui
Vpv=Vpv-ΔV Vpv=Vpv+ΔV
L'inconvénient de la technique de (P&O) est celui en cas de changement rapide des conditions
atmosphériques tel qu'un nuage mobile ; cette méthode peut déplacer le point de
fonctionnement dans la direction fausse comme représenté sur la figure (II.17).
Supposant qu'une perturbation déplace le point de fonctionnement vers le point (2). Pendant
cette période de perturbation, l'éclairement a augmenté de I r 1 à I r 2 . Ceci mène à une
le point de puissance maximale à cet éclairement est au point (4), qui correspond à une
puissance maximale Ppv ,max , I r 2 . Dans la perturbation suivante, l'algorithme de P&O
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Chapitre II Optimisation du panneau photovoltaïque par (P&O)
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Chapitre II Optimisation du panneau photovoltaïque par (P&O)
VOP
≅ K CV < 1 (II-6)
VOC
À titre indicatif, pour des ensoleillements supérieurs à 200 W/m, ce rapport se situe entre 83.2
% et 84.3 % ; le schéma de la figure qui suit montre cette situation pour le panneau
photovoltaïque.
Bien que cette méthode soit extrêmement simple, il est difficile de choisir la valeur optimale
de la constante KCV. La littérature donne un intervalle de 70 % à 85 % comme bande de
valeurs de la constante KCV. L'algorithme CV-MPPT est simple à mettre en œuvre; le panneau
solaire est temporairement isolé du MPPT pour faire la mesure de VOC. Ensuite, le MPPT
corrige le point de fonctionnement en utilisant l'équation (II.6). Cette opération est répétée
constamment pour mettre à jour la position du point de fonctionnement.
Il est également possible d'utiliser l'algorithme CC-MPPT (Constant Current MPPT) qui
permet d’obtenir un rapport constant du courant de MPP sur le courant de court-circuit. Pour
mettre en application cet algorithme, un commutateur est relié aux bornes de l'entrée du
convertisseur. Quand ce commutateur est activé, le courant de court-circuit est mesuré et le
courant de MPP est calculé. Par la suite, le courant de sortie du module photovoltaïque est
ajusté par le MPPT jusqu'à ce que le point de fonctionnement atteint le MPP; ce
fonctionnement est répété constamment.
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Chapitre II Optimisation du panneau photovoltaïque par (P&O)
Elle est basée sur le fait que la dérivée de la puissance de sortie Ppv par rapport à la tension de
panneau V pv est égale à zéro au point maximum de puissance.
∂p pv ∂ (I pvV pv ) dI pv
= = I PV + V pv >0 à gauche du MPP (II.8)
∂V pv ∂V pv dV pv
∂p pv ∂ (I pvV pv ) ∂I pv
= = I PV + V pv
<0 à droite du MPP (II.9)
∂V pv ∂V pv ∂V pv
Ces équations peuvent être écrites comme :
∂I pv I pv
=− au MPP (II.10)
∂V pv V pv
∂I pv I pv
>− au gauche du MPP (II.11)
∂V pv V pv
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Chapitre II Optimisation du panneau photovoltaïque par (P&O)
∂I pv I pv
<− au droite du MPP (II.12)
∂V pv V pv
Les équations ci-dessus peuvent être employées comme algorithme de commande pour
commander le point de fonctionnement du convertisseur en mesurant l’accroissement de la
conductance et la conductance instantanée du convertisseur d I pv /d V pv et I pv / V pv
respectivement.
L'organigramme de l'algorithme de commande est montré sur la figure (II.19).
Il peut être plus difficile de mettre en application cette méthode que les méthodes précédentes
parce qu'elle implique des divisions dans lesquelles les dénominateurs peuvent être égaux à zéro.
dIpv=Ipv(k)-Ipv(k-1)
dVpv=Vpv(k)-Vpv(k-1)
Oui
dVpv=0 ?
Non
Oui
dIpv/dVpv=-Ipv/Vpv dIpv=0 ?
Oui
Non Non
Oui
dIpv/dVpv>-Ipv/Vpv dIpv>0 ?
Oui
Non Non
Vpv=Vpv
En réalité, cet algorithme est une correction de l'algorithme "P&O" puisqu'il est capable de
calculer la direction dans laquelle la perturbation du point de fonctionnement devrait être pour
atteindre le MPP, et il peut aussi déterminer l'atteinte du MPP. De plus, dans les conditions de
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Chapitre II Optimisation du panneau photovoltaïque par (P&O)
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Chapitre II Optimisation du panneau photovoltaïque par (P&O)
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Chapitre II Optimisation du panneau photovoltaïque par (P&O)
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Chapitre II Optimisation du panneau photovoltaïque par (P&O)
d'insolation, il passe de 1000 W/m2 à 300W/m2 et, après un régime transitoire court, le
courant de panneau est ajusté à sa nouvelle valeur optimale, égale à 1,7 A. Lorsque le niveau
d'insolation augmente à nouveau à 500W/m2, le courant est ajusté à sa nouvelle valeur 2,5 A,
après un régime transitoire de 0,08 s.
Un autre résultat, qui démontre l'efficacité de la méthode de suivi de la puissance maximale
est montré par la figure (II.21), où le rapport cyclique (qui est le coefficient d'utilisation du
commutateur) change rapidement avec le changement de l’éclairement.
La variation de la tension du PV est montrée dans figure (II.22). De la même manière que
pour le courant, la tension change également pendant l'accord du contrôleur de P&O. Les
valeurs moyennes d'état d'équilibre sont proches des valeurs optimales de tension qui sont de
18 V pour 1000 W/m2, 15 V pour 300 W/m2 et 17 V pour 500 W/m2
La variation de la puissance instantanée du PV est montrée dans figure (II.23). Les valeurs
moyennes de cette forme d'onde sont proches de 60 W pour 1000 W/m, 17 W pour 300 W/m2
et 30 W pour 500 W/m2.
II.6 CONCLUSION
Dans ce chapitre, une analyse théorique montre que le choix optimal par la méthode P&O
présentée est particulièrement approprié où les variations rapides de l’éclairement se
produisent en raison des conditions climatiques.
Mais il existe des inconvénients de cette technique, tel que celui du cas de changement rapide
des conditions atmosphériques (nuage mobile) ; dans ce cas, cette méthode peut déplacer le
point de fonctionnement dans une direction fausse par rapport à l'ondulation.
Aussi, on va proposer dans le chapitre suivant, une nouvelle technique d’optimisation basée
sur la logique floue afin de traiter la divergence de cette méthode.
- 47 -
Chapitre III Optimisation par logique floue
III.1 INTRODUCTION
Plusieurs applications industrielles nécessitent l'utilisation des méthodes modernes de
contrôle, permettant d'avoir une réponse rapide et des performances dynamiques élevées.
Parmi ces méthodes, on cite le réglage par logique floue (RLF) laquelle est caractérisée par sa
robustesse et son insensibilité à la variation des paramètres.
La logique floue constitue aujourd'hui une approche alternative intéressante. Elle présente
plusieurs avantages tels que le raisonnement proche de celui de l'homme, sa capacité à
contrôler des performances dynamiques et ses qualités intéressantes de robustesse.
Le but de ce chapitre est de présenter brièvement un rappel sur les ensembles flous et un
aperçu général sur la logique floue, ainsi que son application pour la commande de systèmes
photovoltaïques. Nous introduisons quelques notions de la logique floue et ses propriétés
essentielles, puis la technique de réglage appliquée aux systèmes [10,23].
La notion d’ensemble flou pour permettre des gradations dans l’appartenance d’un élément à
une classe, c’est-à-dire d’autoriser un élément à appartenir plus ou moins fortement à une
classe ; par exemple, un individu d’une taille donnée n’appartient pas du tout à la classe des
« grands » s’il mesure 1.5 m, mais il y appartient tout à fait s’il mesure 1.8 m. En plus, son
degré d’appartenance à la classe des « grands » est beaucoup plus fort s’il mesure 2 m. Cette
notion permet l’utilisation de catégories aux limites mal définies (comme « vieux » ou
« adulte »), de situations intermédiaires entre le tout et le rien « presque vrai », le passage
progressif d’une propriété à une autre (passage de « tiède » à « chaud » selon la température),
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Chapitre III Optimisation par logique floue
l’utilisation de valeurs approximatives (« environ 12 ans »). Elle évite l’utilisation arbitraire
de limites rigides à des classes [31,35].
Afin de mettre en évidence cette notion, nous introduisons les définitions suivantes :
- Un ensemble classique A de X est défini par une fonction caractéristique μA qui prend la
valeur 0 pour les éléments de X n’appartenant pas à A et la valeur 1 pour ceux qui
appartiennent à A (figure III.1.a) [35] .
µ A : X → {0,1} (III.1)
Un ensemble flou A de X est défini par une fonction d’appartenance qui associe à chaque
élément x de X , le degré μA(x), compris entre 0 et 1, avec lequel x appartient à A (figure
III.1.b) [30,31,35].
µ A : X → [0,1] (III.2)
Cet ensemble flou A peut être représenté comme un ensemble de paires (élément générique,
degré d’appartenance) ordonnés [35] :
A = {( x, µ A ( x )) / x ∈ A} (III.3)
Nous adoptons souvent la notation suivante, l’ensemble A, qui indique pour tout élément x de
X, son degré μA(x) d’appartenance à A [30, 31,32] :
A = ∑ x∈ X µ A ( x ) / x si X est discret
(III.4)
A = ∫ x µ A ( x ) / x.dx si X est continu
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Chapitre III Optimisation par logique floue
La description d’une certaine situation, d’un phénomène ou d’un procédé contient en général
des expressions floues comme [30,31]:
Les expressions de ce genre forment les valeurs des variables linguistiques de la logique
floue.
Une variable linguistique est représentée par un triplet (V, X, TV), dans lequel V est une variable
(la vitesse, la température…) définie sur un ensemble de référence X ; sa valeur peut être
n’importe qu’elle élément de X. Nous désignons par TV (A1, A2, A3,…) un ensemble, fini ou
infini, de sous ensembles flous de X, qui sont utilisés pour caractériser V. Afin de permettre un
traitement numérique, il est indispensable de les soumettre à une définition à l’aide de
fonctions d’appartenance [30, 31,33]. Par exemple, si la vitesse est interprétée comme une
variable linguistique, alors son ensemble de termes est T(VITESSE) = {lente, moyenne, rapide…}
où chaque terme est caractérisé par un ensemble flou.
Ces termes peuvent être définis comme des ensembles flous dont les fonctions d’appartenance
sont montrées sur la figure (III.2) :
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Chapitre III Optimisation par logique floue
Puisque les fonctions caractéristiques des ensembles flous sont graduelles, l’extension de
certaines variables floues définies sur les ensembles classiques aux cas des ensembles flous
pose certaines difficultés. Donc, il n’est pas possible d’appliquer directement la logique
proportionnelle qui manipule des ensembles à fonctions caractéristiques binaires (0 ou 1).
Pour palier à ce problème, nous introduisons les définitions d’outils nécessaires au traitement
des ensembles flous [31, 32,35].
L’union de deux ensembles flous A et B de X est l’ensemble flou constitué des éléments de X
affecté du plus grand de leurs deux degrés d’appartenance. Elle est définie comme l’ensemble
flou C = A B , tel que :
∀x ∈ X µC ( x ) = max (µ A ( x ), µ B ( x )) (III.5)
L’intersection de deux ensembles flous A et B de X est l’ensemble flou constitué des éléments
de X affecté du plus grand de leurs deux degrés d’appartenance. Elle est définie comme
l’ensemble D, tel que :
∀x ∈ X µ D ( x ) = min (µ A ( x ), µ B ( x )) (III.6)
DEFINITION 3 : COMPLEMENTATION
La fonction d’appartenance µ ___ du complément d’un ensemble flou A est définie, pour
A
tout x ∈ X , par :
µ ___ ( x ) = 1 − µ A ( x ) (III.7)
A
Soient A1, A2, A3,…, An des ensembles flous dans X1, X2, X3, …, Xn respectivement. Le produit
cartesien de A1.A2.A3.….An est un ensemble flou dans l’espace produit de X1. X2. X3. ….Xn,
ayant pour fonction d’appartenance :
(
µ A1 . A2 . A3 ... An = min µ A1 ( x1 ), µ A2 ( x2 ),..., µ An ( xn ) ) (III.8)
- 51 -
Chapitre III Optimisation par logique floue
Soient u1,u2,…un des univers de discours. Une relation floue est un ensemble flou dans
u1.u2.…un, exprimé comme suit :
Si R et S sont deux relations floues dans U.V et V.W, la composition de ces deux relations est
une relation floue dénotée par (R ○ S) et elle est définie par :
Une définition des variables linguistiques à l’aide des fonctions d’appartenance est nécessaire
dans le but de traiter des déductions floues par calculateur. Dans ce contexte, est attribuée à
chaque valeur de la variable linguistique une fonction d’appartenance μ, dont la valeur varie
entre 0 et 1.
Le plus souvent, nous utilisons pour les fonctions d’appartenance les fonctions suivantes
(figure III.3) [31,35] :
- Fonction triangulaire
x−a c−x
µ ( x ) = max min , ÷,0 ÷
÷ (III.11)
b−a c−b
- Fonction trapézoïdale :
x−a d − x
µ ( x ) = max min ,1, ÷,0 ÷
÷ (III.12)
b−a d −c
- Fonction Gaussienne :
( x − m )2
µ ( x ) = exp − ÷
÷ (III.13)
2 .σ
µ (x ) =
1
2
(III.14)
x − x0
1+ ÷
a
- Fonction trigonométrique :
- 52 -
Chapitre III Optimisation par logique floue
1 π .( x − x0 )
µ ( x ) = .1 + cos ÷÷÷; x0 − 2.a ≤ x ≤ x0 + 2.a (III.15)
2 2.a
- Fonction sigmoïdale :
µ (x ) =
1
(III.16)
1 + exp (a.( x − c ))
Une proposition floue élémentaire est définie à partir d’une variable linguistique (V, X, TV) par
la qualification « V est A », pour une caractérisation floue A, appartenant à TV [30,35] .
Une proposition floue générale est obtenue par la composition de propositions floues
élémentaires « V est A », « W est B »,…pour des variables linguistiques V, w [35].
Plus généralement, nous pouvons construire des propositions floues par conjonction,
disjonction ou implication, par exemple, des proposions de la forme : « si V est A et W est B
alors U est C » (si la taille est moyenne et le prix est peu cher, alors l’achat est conseillé).
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Chapitre III Optimisation par logique floue
Considérons une règle floue de la forme « si V est A alors W est B », construite à partir de deux
variables linguistiques (V, X, TV) et (W, Y, TW). L’implication floue est un opérateur qui permet
d’évaluer le degré de vérité entre les propositions floues élémentaires « V est A » et « W est B »
à partir des valeurs de la prémisse d’une part, et celles de la conclusion d’autre part [30,35].
µ R ( x, y ) = imp (µ A ( x ), µ B ( x )) (III.17)
Les opérateurs les plus utilisés en commande floue sont les implications de MAMDANI et de
LARSEN [31,35].
- IMPLICATION DE MAMDANI
µ R ( x, y ) = min (µ A ( x ), µ B ( x )) (III.18)
- IMPLICATION DE LARSEN
µ R ( x, y ) = µ A ( x ).µ B ( x ) (III.19)
En logique classique, le MODUS PONENS permet, à partir de la règle « si X est A alors Y est B »
et du fait « X est A » de conclure le fait « Y est B ».
ZADEH a étendu ce principe au cas de la logique floue, principe que nous appelons alors
MODUS PONENS généralisé. Ce principe se résume comme suit [30, 31,35]:
CONCLUSION : Y est B
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Chapitre III Optimisation par logique floue
CONCLUSION : X est A
- Le régulateur flou ne traite pas une relation mathématique bien définie (algorithme de
réglage), mais utilise des inférences avec plusieurs règles, se basant sur des variables
linguistiques.
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Chapitre III Optimisation par logique floue
- une base des règles, qui contient la définition des termes utilisés dans la commande et les
règles caractérisant la cible de la commande et décrivant la conduite de l’expert ;
- une logique de prise de décision, qui transforme à l’aide des techniques de raisonnement
flou la partie floue issue l’inférence de FUZZIFICATION, en une nouvelle partie floue ;
- une interface de DEFUZZIFICATION à la sortie, laquelle détermine une action précise à partir
des descriptions floues des variables de sortie.
Ces règles permettent de déterminer le signal de sortie du contrôleur en fonction des signaux
d’entrée ; elles sont exprimées sous la forme « SI - ALORS », qui peut être, à titre d’exemple, la
suivante :
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Chapitre III Optimisation par logique floue
La logique de prise de décision est le noyau du contrôleur flou, elle est capable de simuler la
prise de décision de l’être humain en se basant sur les concepts flous et les règles d’inférence
en logique floue [35].
Pour le réglage par logique floue, on utilise en général une des méthodes suivantes :
- METHODE DE SUGENO
- représentation d’une cartographie d’échelle transférant la plage des variables d’entrée aux
univers de discours correspondants.
- 57 -
Chapitre III Optimisation par logique floue
Pour pouvoir définir la loi de commande, le contrôleur flou doit être accompagné d’une
procédure de DEFUZZIFICATION jouant le rôle de convertisseur de la commande floue en
valeurs physiques nécessaires pour un tel état de processus. Une stratégie de DEFUZZIFICATION
est alors nécessaire.
- méthode du maximum
- METHODE DU MAXIMUM :
Cette stratégie génère une commande qui représente la valeur maximale de la fonction
d’appartenance résultante issue de l’inférence. Cependant, cette méthode présente un certain
inconvénient lorsqu’il existe plusieurs valeurs pour lesquelles la fonction d’appartenance
résultante est maximale.
Cette stratégie génère une commande qui représente la valeur moyenne de toutes les valeurs
pour lesquelles la fonction d’appartenance résultante est maximale.
L’abscisse du centre de gravité peut être déterminé à l’aide de la relation suivante [31,35].
__
y=
∫ y.µ ( y ).dy
res
(III.20)
∫ µ ( y ).dy
res
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Chapitre III Optimisation par logique floue
Au fond, cette méthode n’est rien d’autre qu’un cas particulier de la méthode du centre de
gravité. Dans ce cas, nous choisissons comme fonctions d’appartenance pour la variable de
sortie, des barres (rectangles de largeurs étroites), et nous aboutissons à une simplification
notable de la détermination de l’abscisse du centre de gravité.
__ ∑ µi . y i
y= i =1
M
(III.21)
∑µ i =1
i
MACVICAR et WHELAN [31,35] ont fait une analyse sur les bases de règles de KING [31,35] et
de MAMDANI et ont proposé une matrice des règles qui possède deux entrées, l’erreur et sa
variation, en se basant sur les deux principes suivants :
- si la sortie à régler est égale à la valeur désirée et la variation de l’erreur est nulle, la
commande sera maintenue constante.
- 59 -
Chapitre III Optimisation par logique floue
SYNTHESE DU REGULATEUR
La majorité des contrôleurs développés utilisent le schéma simple proposé par MAMDANI
[31,35] pour le système mono-entrée / mono-sortie. Ce schéma est représenté par la figure
suivante :
Rules
KE dD
E (K) Fuzzification Inference Defuzzification
CE n e
KCE
Le succès des algorithmes flous dans les systèmes industriels complexes est dû au choix des
méthodes relativement pratiques, permettant avec une simplicité notable, la mise au point de
tels algorithmes.
Les facteurs d’échelles doivent être choisis sur la base de l’étude du système de telle sorte
que, lors des petits phénomènes transitoires, le domaine admissible pour l’erreur et sa
variation ne soient pas dépassés.
- 60 -
Chapitre III Optimisation par logique floue
Dans le cas du réglage par la logique floue, on utilise en général, des formes trapézoïdales et
triangulaires pour les fonctions d’appartenance. Bien qu’ils n’existent pas de règles précises
pour la définition des fonctions d’appartenance, quelques directives générales sont données,
afin de conduire à un choix convenable [31] :
- En ce qui concerne les variables d’entrée, il faut éviter des lacunes ou un chevauchement
insuffisant entre les fonctions d’appartenance de deux ensembles voisins. En effet, cela
provoque des zones de non-intervention du régulateur (zones mortes), ce qui conduit le plus
souvent à une instabilité du régulateur. De même, on évite un chevauchement trop important
surtout, avec μ=1, entre deux ensembles voisins.
- Pour la variable de sortie, la présence des lacunes entre les fonctions d’appartenance
admissibles, même souhaitées, comme il est montré au paragraphe (III.5.4); cela aboutit à une
simplification notable de la détermination de l’abscisse du centre de gravité.
Cette loi est fonction de l’erreur et sa variation (D=ƒ(E, CE)). Par conséquent, l’activation de
l’ensemble des règles de décisions associées donne la variation de la commande dD
nécessaire, permettant ainsi l’ajustement d’une telle commande D. dans les cas simples, cette
variation de la commande est obtenue par une simple lecture d’une table de décision définie
hors ligne.
D K +1 = D K + K dD .dD K +1 (III.21)
où KdD est le gain associé à la commande Dk+1 et dDk+1 est la variation de la commande.
X E = K E .E
(III.22)
X CE = K CE .CE
Nous faisons varier ces facteurs jusqu’à ce que nous aurons un phénomène transitoire de
réglage convenable. En effet, ce sont ces derniers qui fixeront les performances de la
commande.
- 61 -
Chapitre III Optimisation par logique floue
NB pour négatif grand, NS pour négatif petit, ZO pour environ zéro, PS pour positif petit, et
PB pour positif grand.
Les règles floues permettent de déterminer le signal de sortie du régulateur en fonction des
signaux d’entrée. Elles relient le signal de sortie aux signaux d’entrée par des conditions
linguistiques prenant en compte l’expérience ou le savoir-faire acquis par un opérateur
humain, en traduisant simplement des remarques de bon sens.
Par exemple, il est tout à fait clair que, si l’erreur est fortement négative et sa variation l’est
aussi, le signal de commande doit l’être également. Au contraire, si l’erreur est environ nulle
et sa variation aussi, il en sera de même de la commande. Maintenant, si l’erreur est environ
nulle mais sa variation est fortement négative, ou si l’erreur est fortement négative mais sa
variation est environ nulle, le signal de commande devra être fortement négatif [30].
Ces considérations conduisent à adopter une table de décision anti-diagonale, résumant les
règles choisies ; cette table qui figure dans le tableau (III.1) est appelée matrice de MACVICAR
– WHELAN [36].
- 62 -
Chapitre III Optimisation par logique floue
CE NB NS ZO PS PB
E
NB ZO ZO PB PB PB
NS ZO ZO PB PB PB
ZO PS ZO ZO ZO NS
PS NS NS NS ZO ZO
PB NB NB NB ZO ZO
Le régulateur de type MAMDANI à cinq classes possède des fonctions d’appartenances qui sont
représenté dans la figure (III.6).
Les étapes de calcul des différentes commandes sont les suivantes [37,38] :
- 63 -
Chapitre III Optimisation par logique floue
1. Echantillonnage de la sortie
P pv (k + 1 ) − P pv (k )
E(K) = (III.23)
V pv (k + 1 ) − V pv (k )
CE ( K ) = E ( K + 1) − E ( K ) (III.24)
X E = K E .E
(III.25)
X CE = K CE .CE
- FUZZIFICATION :
Calculer les degrés d’appartenance de E(K) et CE(K) pour les 5 classes à l’aide de leurs
fonctions d’appartenance.
- INFERENCE FLOUE :
- DEFUZZIFICATION :
Une réduction notable de l’envergure de calcul s’obtient par l’emploi de la méthode de centre
de gravité, où nous définissons des fonctions d’appartenance de forme triangulaire sans
chevauchement (figure III.6). Ainsi, selon l’équation III.21, l’abscisse du centre de gravité
devient :
n
∑ μ(D j ) * D j
j=1
dD = n (III.26)
∑ μ(D j )
j=1
avec μ(Dj), le degré d’activation de la jième règle et Di l’abscisse du centre de gravité de la jième
classe.
D K +1 = D K + K dD .dD K +1
(III.27)
- 64 -
Chapitre III Optimisation par logique floue
Les fonctions d'appartenances à cinq classes figure (III.6) avec la base de règles montrées à la
table (III.1) contrôlent l'erreur (E) et la variation de l’erreur (CE) après adaptation telle que le
montre la figure (III.8) où on obtient le point optimal pour l’intensité de courant qui est de
3.5A avec un régime transitoire court de 0.04s, pour un éclairement de 1000 W/m2. Après
changement du niveau d’éclairement, qui chute à 300 W/m2, on montre aussi que le courant
- 65 -
Chapitre III Optimisation par logique floue
de panneau est ajusté sur sa nouvelle valeur optimale, qui est 1.7A pour ce niveau
d'insolation. Après augmentation à nouveau du niveau d'insolation à 500W/m2, et après un
régime transitoires d’environ 0.03 s, il y a réajustement au point optimal qui est de 2.5A.
Ce qui montre bien que l’optimisation permet d’améliorer sensiblement le système en
réduisant le régime transitoire.
Un autre résultat, qui démontre l'efficacité de la méthode de la logique floue est la variation
rapide du rapport cyclique correspondant à la puissance maximale, avec régime transitoire très
court tel que le montre la figure (III.9).
La variation de la tension de PV est montrée dans figure (III.10). De la même manière que
l’intensité du courant vue précédemment, au changement de la tension, le contrôleur à
logique flou s’adapte à la nouvelle valeur. Les valeurs obtenues à l'état d’équilibre sont
proches des valeurs optimales de tension qui sont de 18 V pour 1000 W/m2, 15 V pour
300W/m2 et 17 V pour 500W/m2
La variation de la puissance instantanée de PV est montrée dans figure (III.11). Ses valeurs
optimales sont près de 60 W pour un éclairement de 1000 W/m ,17 W pour 300 W/m2 et 30
W pour 500 W/m2.
III.7 CONCLUSION
Dans ce chapitre, on a présenté la RLF qui permet de commander le point de puissance
maximale (MPP) d'un système photovoltaïque.
Les résultats de simulation prouvent que ce système peut s’adapter aux incertitudes et donner
une réponse rapide, une bonne performance en régime transitoire, peu sensible aux variations
des perturbations externes.
Les résultats obtenus lors de l’application du régulateur flou de Mamdani à cinq classes ont
montré un comportement satisfaisant du système ainsi que des performances élevées.
Toutefois, il y a un inconvénient qui réside dans le temps de calcul qui est relativement grand.
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Chapitre IV Optimisation par réseaux de neurones
IV.1 INTRODUCTION
Chez les êtres vivants la reconnaissance de forme, le traitement de signal, l'apprentissage, la
mémorisation, la généralisation sont autant de tâches remplies quotidiennement d'une manière
naturelle, c'est à partir de l'hypothèse que le comportement intelligent émerge de la structure
et comportement des éléments de base du cerveau que les réseaux de neurones artificiels se
sont développés. Il est donc aisé de comprendre l'intérêt marqué par l'ingénieur au neurone
biologique. Sans prétendre copier le cerveau, il entend s'inspirer de l'architecture et des
fonctions du système nerveux.
L'introduction des réseaux de neurones dans le domaine des sciences de l'ingénieur a été une
des évolutions les plus marquées. Tout a commencé en 1943, lorsque Mc. Culloch et W. Pitts
ont inventé le premier "neurone artificiel", qui n'était qu'un produit scalaire d'un vecteur
d'entrées, et un vecteur de poids, suivi d'un élément à seuil. Grâce à leurs propriétés tels que le
parallélisme, l'adaptation, la généralisation et approximation, le réseau de neurones
constituent aujourd'hui un véritable outil pour la résolution de plusieurs problèmes où les
méthodes classiques ont montré leurs limites. L'optimisation des systèmes non linéaires a été
parmi les applications pour lesquelles les réseaux de neurones ont été utilisés, notamment,
après l'apparition de la rétropropagation. C'est dans ce contexte qu'on va utiliser cette
technique de l'intelligence artificielle, pour optimiser un système photovoltaïque [45].
Le quatrième chapitre du présent mémoire se compose de deux parties :
La première consiste en un aperçu sur les réseaux de neurones, leur définition, architecture,
ainsi que sur l'opération d'apprentissage qui est l'étape la plus importante dans la construction
de réseaux de neurones.
La deuxième partie traitera l'opération d'optimisation par réseaux de neurones d'un système
photovoltaïque lors de changement d’éclairement.
Des résultats de simulation de cette opération d'optimisation seront présentés et discutés à la
fin de ce chapitre.
IV.2 DEFINITION
Un réseau de neurone est une implémentation artificielle des mécanismes de base observés
dans le cerveau, entre neurone, dendrites et synapses. Chaque réseau est constitué par un
ensemble d’unités élémentaires interconnectées fonctionnant en parallèle. Chaque élément est
capable de réaliser quelques calculs élémentaires selon l’information reçus.
- 67 -
Chapitre IV Optimisation par réseaux de neurones
Synapse
Noyau
Axone
Il contient le noyau du neurone ainsi que la machine biologique nécessaire à la synthèse des
enzymes. Ce corps cellulaire de forme sphérique ou pyramidale contient ainsi les autres
- 68 -
Chapitre IV Optimisation par réseaux de neurones
Ce sont des fines extensions qui se ramifient auteur du neurone et forment une sortie de vaste
arborescence. Les signaux envoyés sont captés par les dendrites. Leur taille est de quelques
dizaines de micromètres de longueur [42,45].
IV.3.2.3 L'AXONE
L’information traitée est transmise vers l’extérieur, le long de l’axone, les signaux partent du
neurone grâce à l’arborescence terminale que possède l’axone ; contrairement aux dendrites
qui se ramifient autour du neurone, l’axone est plus long et se ramifie à son extrémité où il se
connecte aux dendrites des autres neurones. Sa taille peut varier entre quelques millimètres à
plusieurs mètres [42,45].
La notion de synapse explique la transmission des signaux entre un axone et une dendrite. Au
niveau de la jonction, il existe un espace à travers lequel le signal électrique ne peut pas se
propager. Les transmissions se font alors par l’intermédiaire des substances chimiques (les
neurotransmetteurs). Quand un signal arrive de la synapse, il provoque l’émission des
neurotransmetteurs qui vont se fixer sur des récepteurs de l’autre coté de l’espace inter
synaptique. Quand suffisamment de molécules se sont fixés, un signal électrique est émis de
l’autre coté, il y a donc une transmission [42,45].
BIOLOGIQUE
IV.4.1 LE NEURONE ARTIFICIEL
Le modèle mathématique d’un neurone artificiel est illustré par la figure (IV.2). Un neurone
est essentiellement constitué d’un intégrateur qui effectue la somme pondérée de ses entrées.
Le résultat n de cette somme est ensuite transformé par une fonction de transfert f qui produit
la sortie D du neurone. Les R entrées du neurones correspondent au vecteur P = [p1 p2 … pR],
alors que W = [W1,1 W1,2 …. W1,R] représente le vecteur des poids du neurone. La sortie n de
l’intégrateur est donnée par l’équation suivante [43,44]:
R
n = ∑ W1, j . p j − b (IV.1)
j =1
- 69 -
Chapitre IV Optimisation par réseaux de neurones
R
D = f (n) = f (∑ Wij . pi − b) (IV.2)
i =1
Cette sortie correspond à une somme pondérée des poids et des entrées moins ce qu’on
nomme le biais b du neurone. Le résultat n de la somme pondérée s’appelle le niveau
d’activation du neurone. Le biais b s’appelle aussi le seuil d’activation du neurone. Lorsque le
niveau d’activation atteint ou dépasse le seuil b, alors l’argument de f devient positif (ou nul).
Sinon, il est négatif [43,44].
p1 W1.1
p2
n D
p3 ∑ f
.
.
pR W1.R b
-1
Figure (IV.2) : Modèle d’un neurone artificiel
- 70 -
Chapitre IV Optimisation par réseaux de neurones
La fonction d’activation définit l’état du neurone en fonction de son entrée totale. Elle
présente la relation qui lie l’ensemble des potentiels d’activation et décision du neurone. La
figure (IV.3) donne quelques fonctions d’activations les plus utilisées [45] :
1
1 1
0.8 0.8 0.5
0.6 0.6 0
0.4 0.4
0.2 0.2 -0.5
0 0 -1
-2 -1 0 1 2 -10 -5 0 5 10 -1 -0.5 0 0.5 1
-1 -1 0
-2 -1 0 1 2 -10 -5 0 5 10 -5 0 5
- 71 -
Chapitre IV Optimisation par réseaux de neurones
sorties et ainsi de suite de couche en couche jusqu’à celle de sortie. Il peut y avoir une ou
plusieurs sorties à un réseau de neurones [43,45].
Les couches extérieures du réseau sont appelées respectivement couches d’entrée et de sortie ;
les couches intermédiaires sont appelées couches cachées.
Couche de sortie
Couche cachée
Couche d’entrée
- 72 -
Chapitre IV Optimisation par réseaux de neurones
Couche de sortie
Couche cachée
Couche d’entrée
Couche de sortie
Couche cachée
Couche d’entrée
- 73 -
Chapitre IV Optimisation par réseaux de neurones
Ces réseaux de neurones changent leurs structures internes pendant l’utilisation (augmentation
ou diminution du nombre de neurones) [45].
- 74 -
Chapitre IV Optimisation par réseaux de neurones
avec Wi,j(t+1) et Wi,j(t) respectivement les nouvelle et ancienne valeurs du poids Wi,j.
Un ensemble de règles bien de finies permettant de réaliser un tel processus d’adaptation des
poids, constitue ce qu’on appelle l’algorithme d’apprentissage du réseau, figure (IV.8).
Excitation
Fonction réelle
Sortie
Réseau de neurones
Algorithme d’apprentissage
e(t)
Figure (IV.8): Principe d’apprentissage.
Il existe différents types de règles ainsi que différents principes pouvant guider
l’apprentissage d’un réseau de neurone :
IV.5.2.1 PAR CORRECTION D’ERREUR
La première règle que l’on peut utiliser est fondée sur la correction de l’erreur observée en
Sortie. Soit Di(t) la sortie que l’on obtient pour le neurone i au temps t. Cette sortie résulte
d’un stimulus p(t) que l’on applique aux entrées du réseau dont un des neurones correspond
au neurone i. Soit di(t) la sortie que l’on désire obtenir pour ce même neurone i au temps t.
alors, Di(t) et di(t)seront généralement différents et il est naturel de calculer l’erreur ei(t) entre
ce qu’on obtient et ce qu'on voudrait obtenir [42, 43,45]:
ei (t ) = d i (t ) − Di (t ) (IV.7)
et de chercher un moyen de réduire autant que possible cette erreur. Sous forme vectorielle,
on obtient:
e(t ) = d (t ) − D(t ) (IV.8)
avec e(t) = [e1(t) e2(t) …. ei(t) ….. eS(t)] qui désigne le vecteur des erreurs observées sur les S
neurones de sortie du réseau.
L’apprentissage par correction des erreurs consiste à minimiser un indice de performance F
basé sur les signaux d’erreur ei(t), dans le but de faire converger les sorties du réseau avec ce
qu’on voudrait qu’elles soient .Un critère très populaire est la somme des erreurs quadratiques
S
F (e(t )) = ∑ ei2 (t ) = e(t )T e(t ) (IV.9)
i =1
- 75 -
Chapitre IV Optimisation par réseaux de neurones
Maintenant, il importe de remarquer que les paramètres libres d’un réseau sont ses poids.
Prenons l’ensemble de ces poids et assemblons-les sous la forme d’un vecteur W (t) au temps
t. Pour minimiser F(e(t)) = F(w(t)) = F(t),nous allons commencer par choisir des poids
initiaux : (t = 0) au hasard, puis nous allons modifier ces poids de la manière suivante[43]:
W (t+1) = Wi,j(t) + η.X(t), (IV.10)
où le vecteur X(t) désigne la direction dans laquelle nous allons chercher le minimum et η est
une constante positive déterminant l’amplitude du pas dans cette direction (la vitesse
d’apprentissage).
L’objectif est de faire en sorte que F(t+1) < F(t).
Mais comment peut-on choisir la direction x pour que la condition précédente soit respectée?
Pour conserver la condition précédente, on choisi:
X (t ) = −∇F (t ) (IV.11)
∆W (t ) = −η .∇F (t ) (IV.12)
∇F (t ) : désigne le gradient de F par rapport à ses paramètres libres (les poids W) au temps t.
Cette méthode est appelée « descente du gradient » [43,45].
IV.5.2.2 APPRENTISSAGE SUPERVISE
L’apprentissage dit superviser est caractérisé par la présence d’un professeur qui possède une
connaissance approfondie de l’environnement dans lequel évolue le réseau de neurones. En
pratique, les connaissances de ce professeur prennent la forme d’un ensemble de Q couples de
vecteurs d’entrée et de sortie que nous noterons {(p1,d1),(p2,d2),...,(pQ,dQ)}, où pi désigne un
stimulus (entrée) et di la cible pour ce stimulus, c’est-à-dire les sorties désirées du réseau.
Chaque couple (pi,di) correspond donc à un cas d’espèce de ce que le réseau devrait produire
(la cible) pour un stimulus donné. Pour cette raison, l’apprentissage supervisé est aussi
qualifié d’apprentissage [43].
p(t) d(t)
Environnement Professeur
D(t) +
Système supervisé
e(t)
- 76 -
Chapitre IV Optimisation par réseaux de neurones
Dans cette approche, le réseau doit prendre la corrélation entrée / sortie via une estimation de
son erreur. Il fournit que des indications imprécise échec /succès [45].
Ce type d’apprentissage que nous abordons est dit non supervisé ou encore « auto-
organisée ». Il est caractérisé par l’absence complète de professeur, c’est-à-dire qu’on ne
dispose ni d’un signal d’erreur, comme dans le cas supervisé, ni d’un indice de satisfaction,
comme dans le cas par renforcement. Nous ne disposons donc que d’un environnement qui
fournit des stimuli et d’un réseau qui doit apprendre sans intervention externe. En assimilant
les stimuli de l’environnement à une description de son état interne, la tâche du réseau est
alors de modéliser cet état le mieux possible. Pour y arriver, il importe d’abord de définir une
mesure de la qualité pour ce modèle, et de s’en servir par la suite pour optimiser les
paramètres libres du réseau, c’est-à-dire ses poids synaptiques. A la fin de l’apprentissage, le
réseau à développé une habilité à former des représentations internes des stimuli de
l’environnement permettant d’encoder les caractéristiques de ceux-ci et, par conséquent, de
créer automatiquement des classes de stimuli similaires.
Le modèle hybride reprend en fait les deux approches; supervisé et non supervisé, puisque
une partie des poids va être déterminée par apprentissage supervisé et l’autre partie par
apprentissage non supervisé [45].
- 77 -
Chapitre IV Optimisation par réseaux de neurones
Dans cette méthode, l’erreur commise en sortie du réseau sera propagée vers les couches
cachées, d’où le nom de rétro propagation. Cette méthode est basée sur l’algorithme de la
descente du gradient.
L’équation qui décrit les sorties d’une couche k dans un perceptron multicouche est donnée
par :
D K = f k (W k .D k −1 − b k ) , pour k = 1,……, M (IV.13)
∧
∂F
∆b = −η k
k
(IV.18)
∂bi
i
- 78 -
Chapitre IV Optimisation par réseaux de neurones
neurones ne sont plus nécessairement linéaires. Leur dérivée partielle ne sera donc plus
constante. Deuxièmement, on ne possède les sorties désirées (les cibles) que pour les neurones
de la couche de sortie. C’est surtout cette deuxième observation qui va poser problème [42]
∧
Pour calculer la dérivée partielle de F , il faudra faire appel à la règle de chaînage des dérives
[42] :
df [n(W )] df [n] dn(W )
= . (IV.19)
dW d [n] dW
On se sert de cette règle pour calculer les dérives partielles des équations (IV.17) et (IV.18) :
∧ ∧
∂F ∂ F ∂nik
= . (IV.20)
∂Wi ,kj ∂nik ∂Wi ,kj
∧ ∧
∂F ∂ F ∂nik
= . (IV.21)
∂bik, j ∂nik ∂bik, j
Le deuxième terme de ces équations est facile à calculer car les niveaux d’activation nik de la
couche k dépendent directement des poids et des biais sur cette couche:
S k −1
n = ∑ Wi ,kj .D kj −1 − bik
k
i (IV.22)
j =1
Par conséquent :
∂nik ∂nik
= Dik −1 , = −1 (IV.23)
∂Wi ,kj ∂bik
∧
On remarque que cette partie de la dérivée partielle de F par rapport à un poids (ou un biais)
est toujours égale à l’entrée de la connexion correspondante.
Maintenant on défini, pour le premier terme des équations (IV.20) et (IV.21), la sensibilité sik
∧
de F aux changements dans le niveau d’activation n du neurone i de la couche k :
∧
∂F
s ik ≡ k (IV.24)
∂ni
On peut alors réécrire les équations (IV.21) et (IV.20), de la façon suivante:
∧
∂F
= sik .D kj −1 (IV.25)
∂Wi , j
k
- 79 -
Chapitre IV Optimisation par réseaux de neurones
∧
∂F
= − s ik (IV.26)
∂bik
∆bik (t ) = η .s ik (t ) (IV.28)
∆W k (t ) = −η .s k (t ).D k −1 (t ) , (IV.29)
∆b k = η .s k (t ) , (IV.30)
T
∧
∧ ∧ ∧
∂ F ∂F ∂F ∂F
sk ≡ k = k . . (IV.31)
∂n ∂n1 ∂n 2k ∂n Sk k
∂n1 k +1 ∂n1
k +1
∂n1
k +1
. .
∂n1 ∂n 2 ∂n S k
k k k
∂n k +1 ∂n2
k +1
∂n 2
k +1
2
. .
∂n k +1
= ∂n1 ∂n 2 ∂n S k
k k k
(IV.32)
∂n k . . . . .
. . . . .
∂n S k + +1 k +1 ∂n S k +1
k +1 k +1
∂n S k +1
. . k
∂n1 ∂n 2 ∂n S k
k k
Cette matrice énumère toutes les sensibilités des niveaux d’activation d’une couche par
rapport à ceux de la couche précédente. Considérons´ chaque élément (i,j) de cette matrice :
- 80 -
Chapitre IV Optimisation par réseaux de neurones
∂ni
k +1
∂ S ∂D k
k
k +1
∂f k (n kj ) • k
=W = Wi ,kj+1 . f (n kj )
∂n k j
i, j
avec
• k ∂f k (n kj )
f (n kj ) = , (IV.34)
∂n kj
•k k
f (n1 ) 0 . . 0
• k
• 0 f (n 2k ) 0 . 0
F (n ) = .
k
. . . . (IV.36)
. . . . .
• k
k
0 0 . . f (nS k )
Ceci nous permet maintenant d’écrire la relation de récurrence pour les sensibilités :
∧ T ∧ ∧
∂ F ∂n k +1 ∂ F • k ∂F
s = k =
k
k ÷
÷ . k +1
= F (n k ).(W k +1 ) T . k +1 (IV.37)
∂n ∂n ∂n ∂n
• k
= F (n k ).(W k +1 ) T .s k +1
Cette équation nous permet de calculer s1 à partir de s2, qui lui-même est calculé à partir de
s3, etc., jusqu’à sM. Ainsi les sensibilités sont rétro propagées de la couche de sortie jusqu’à la
couche d’entrée :
s M → s M −1 → .......................s 2 → s 1 , (IV.38)
Il ne nous reste plus qu’à trouver le cas de base, sM, permettant de mettre fin à la récurrence :
( )( )
∧
S
T
∂F ∂ d − DM . d − DM ∂
M
s M
= M = = M ∑ (d i − DiM ) ÷
i
∂ni ∂niM
∂ni i =1 ÷
( ). ∂∂Dn
M
= −2 d i − Di
M i
M
i
( ). f (n
•
= − 2 d i − Di
M M
i ) (IV.39)
En notation matricielle, on écrit :
- 81 -
Chapitre IV Optimisation par réseaux de neurones
• M
s M = −2. F (n M ).(d − D M ) (IV.40)
• k
s = F (n k ).(W k +1 ) T .s k +1 , pour k = M-1,………1.
k
(IV.44)
(c) Mettre à jour les poids et biais:
∆W k = −η .s k .( D k −1 ) T , pour k = 1,……,M. (IV.45)
Pour la fonction de transfert de la couche d'entrée et de celle de sortie ainsi que la couche
cachée, on a utilisé la fonction sigmoïde.
- 82 -
Chapitre IV Optimisation par réseaux de neurones
VOC
D
ISC
Pch
- L'étape d'apprentissage du réseau de neurone, durant laquelle les poids et les paramètres du
réseau vont être ajustés de manière à minimiser la somme des erreurs quadriques entre les
rapports cycliques de la sortie et de la sortie désirée. L'erreur quadratique globale est calculée
et utilisée pour corriger les poids de la couche de sortie. Puis, par rétro propagation de cette
erreur, en utilisant l'algorithme de rétro propagation.
- 83 -
Chapitre IV Optimisation par réseaux de neurones
IPV L
Ic
PV
CP C
V
Vch
Rch
Signal triangle
A/D
D
Pch
- 84 -
Chapitre IV Optimisation par réseaux de neurones
La matrice des poids et des vecteurs de biais est donnée après les calculs de logarithme de
rétro propagation ; l'adaptation est montrée dans la figue (IV.12) où on obtient le point
optimale 3.5 A, avec un régime transitoire de 0.1 (s) lorsque l’éclairement passe de 1000W/m2
à 300 W/m2. On montre qu'après une courte coupure, le courant de panneau est ajusté à une
85
Chapitre IV Optimisation par réseaux de neurones
nouvelle valeur optimale, qui est 1.7A, pour ce niveau d'insolation (300 W/m²). Quand le
niveau d'insolation augmente jusqu’à 500W/m2, le point optimale devient égal à 2.4 A, après
un régime transitoires d’environ 0.1s.
Un autre résultat qui montre l'efficacité de la méthode de réseau de neurone de suivi de la
puissance maximum, avec régime transitoire moins long, est montré sur figure (IV.13). Il
concerne le rapport cyclique qui est le coefficient d'utilisation du commutateur. Celui-ci
change rapidement avec chaque éclairement.
La variation de la tension de PV est montrée sur la figure (IV.14). De la même manière que
l’intensité de courant, au changement de la tension le contrôleur à réseau de neurone s’adapte
à la nouvelle valeur. Les valeurs obtenues à l’état d’équilibre sont proches des valeurs
optimales de tension, qui sont de 17 V pour 1000 W/m2, de 12.7 V pour 300 W/m2 et de 15 V
pour 500 W/m2.
La variation de la puissance instantanée de PV est montrée sur la figure (IV.15). Les valeurs
optimales de cette courbe sont environ de 60 W pour 1000 W/m, de 14.3 W pour 300 W/m2 et
de 27.3 W pour 500 W/m2.
IV.10 CONCLUSION
Dans ce chapitre, on a présenté les réseaux neurones pour commander le point maximum de
puissance (MPPT) d'un système photovoltaïque.
L'algorithme de rétro propagation avec les réseaux neurones a été utilisé. Les résultats de
simulation prouvent que ce système peut adapter le point maximum de fonctionnement pour
des variations de perturbations externes.
Les réseaux neurones ont fourni une puissance optimale plus lente par comparaison avec la
logique floue mais avec un pic de régime transitoire assez petit.
86
Conclusion générale
CONCLUSION GENERALE
Dans ce mémoire, les optimisations par algorithme Perturbé & Observé (P&O) et par systèmes
flous et par réseaux de neurones sont appliquées sur un panneau solaire pour la recherche du
point maximum de puissance pour chaque éclairement.
Ce panneau est alimenté par un hacheur survolteur de tension avec technique de modulation de
largeur d’impulsion.
Dans le premier chapitre, nous avons fait l’état de l’art tout en essayant de tenir compte du
cahier de charge de notre générateur photovoltaïque. La caractérisation du modèle de la
photopile parait intéressante ; l'influence des différents paramètres climatiques et autres sur les
caractéristiques I(V), P(V) a été abordée, ainsi qu’une synthèse d'assemblage des panneaux et
une spécification des différentes zones de fonctionnement et les avantages et inconvénients de
l’énergie photovoltaïque.
Une attention particulière a été portée au développement du modèle de comportement de ce
système pour se rapprocher le plus possible de la réalité des phénomènes. Le système de
panneau solaire étudié est constitué d’un ensemble d’éléments se trouvant en interaction que
sont les panneaux photovoltaïques, le hacheur de tension et la charge.
Le modèle du panneau photovoltaïque utilisé est celui avec une seule exponentielle.
Nous avons ensuite décrit brièvement le modèle du hacheur de tension tout en considérant
que ses composants sont parfaits et que la commutation de ses bras se fasse d’une manière
instantané. La charge considérée est résistive.
Dans le second chapitre, une analyse théorique permettant le choix optimal par la méthode P&O
a été présentée. Les résultats de simulation ont montré que cette méthode est particulièrement
appropriée où les variations de l’éclairement se produisent en raison des conditions climatiques.
Mais il existe un inconvénient de cette technique qui correspond au cas de changement rapide
des conditions atmosphériques (nuage mobile). Dans ce cas, cette méthode entraîne une
divergence qui va déplacer le point de fonctionnement optimal dans la direction opposée à celle
de l'ondulation.
- 87 -
Dans le troisième chapitre, on a présenté la logique floue (RLF) pour commander le point de
puissance maximale (MPP) d'un système photovoltaïque. Les résultats de simulation prouvent
que cette méthode peut s’adapter et ainsi obtenir une réponse rapide, peu sensible aux variations
des perturbations externes.
Les résultats obtenus lors de l’application du régulateur flou de Mamdani à cinq classes ont
montré un comportement satisfaisant et des performances élevées, mais il présente
l’inconvénient de nécessiter un temps de calcul relativement grand pour l’optimisation.
Cependant l’utilisation d’algorithme à trois classes réduit considérablement le temps de calcul
de la commande. [35]
Dans le quatrième et dernier chapitre on a présenté les réseaux neurones pour contrôler le point
de puissance maximale (MPP) d'un système photovoltaïque.
L'algorithme de rétro propagation avec les réseaux neurones a été utilisé. Les résultats de
simulation prouvent que ce système s’adapte aux variations de perturbations externes, et
présente un pic de régime transitoire assez petit. Mais le temps de réponse est relativement lent
par comparaison avec régulateur à logique floue.
- 88 -
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Annexes
ANNEXE
Puissance nominale 60 W
Courant de court circuit IS C 3.7 A
Courant optimal IO P 3.5 A
Tension de circuit ouvert VO C 22.5 V
Tension optimal VO P 18 V
Résistance série RS 0.08 Ω
nombre de cellule solaire NS 36
puissance optimale PO P 60 W
KE = 0.001.
KCE =0.055.
KD = 1.35.
LES MATRICES DE POIDS ET BIAIS DE RESEAUX DE NEURONE
B2 = 0.0013;
Résumé
ﻣﻠﺨﺺ
Résumé
Abstract
This work made for realize a Maximum Power Point Tracking (MPPT) system, in the goal of
optimize the using of the solar panel.
For this aim, we employed several methods based on algorithms of optimization as
« Perturbed & Observer » (P&O) Algorithm. Fuzzy logic and Neuron networks systems are
using as well, in the approach of a comparative study, come within reach of the (MPPT)
searching in each luminosity variation of the panel. This panel is supplied by a chopper Boost
voltage with the Wide Pulse Modulation control technique.