Cours de Ponts 2-Partie2 PDF
Cours de Ponts 2-Partie2 PDF
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D’ABOUT
De nos jours, les poutres dans le tablier des ponts à poutres sont préfabriquées. L’emploi des
entretoises complique l’exécution, puisque la technique de la préfabrication a pour but
d’éviter de mettre un échafaudage au sol (étaiement). Lorsque les poutres sont mise en place,
le coulage des entretoises sans étaiement n’est aisé que pour les entretoises sur appui
(utilisation de l’appui tel que le chevêtre pour l’exécution des entretoises). Ainsi, dans ce type
de pont, on ne conçoit que des entretoises d’appui.
Entretoise d’appui
Il est vrai que ces entretoises d’appui solidarisent la section transversale, mais elles sont
nécessaires surtout lors de l’opération du vérinage. Cette opération est souvent effectuée pour
un changement des appareils d’appui. En effet les appareils d’appui les plus employés de nos
jours sont en élastomère fretté (ou en caoutchouc fretté). Leur durée de vie est assez limitée et
ils nécessitent souvent un changement. Cette opération demande un soulèvement du tablier à
l’aide des vérins. C’est pourquoi on l’appelle opération du vérinage. Des vérins sont placés
sur la tête des appuis (tel que chevêtre), et sous les entretoises d’appui. A ce moment, ces
éléments vont supporter le poids propre du tablier.
Le nombre et la répartition des vérins dépend de leur puissance et du poids du tablier à
soulever. De nos jours des bossages frettés sont conçus pour indiquer l’emplacement des
vérins et éviter le poinçonnement des appuis.
Bossage pour
appareil d’appui Appareil d’appui
Frettage en acier
Chevêtre
Lors du vérinage, les vérins jouent un rôle d’appui provisoire pour les entretoises. Ainsi,
l’entretoise est calculée comme une poutre supportant son poids propre (répartie) et le poids
propre de la superstructure (équipement), des hourdis et des poutres principales à travers ce
dernier (charge concentrée). Le schéma statique dépend du nombre des vérins employés.
Section
transversale
sur appui
Gp
gent
Schéma statique
de l’entretoise
Dans ce cas, l’entretoise est calculée comme une poutre isostatique avec deux consoles. Elle
reçoit son poids propre gent, qui est une charge répartie et le poids transmis à travers les
poutres principales Gp, qui est une charge concentrée.
gent = γG . gnent = γG . (he-hd) . be . γBA
Gp=Gpp+Gd+Gst
Gpp est le poids propre d’une poutre principale et qui répartie sur les deux entretoises d’about
(x ½).
Gpp=gpp.2=bp.(hp.−hd). 2.γ BA
Gd est le poids propre du hourdis (dalle) transmis par une poutre (x bo) et qui se
répartie également sur les deux entretoises d’about (x ½).
Gd=gd. = bo .h d. .γ BA
2 2
Dans ce cas, l’entretoise est considérée comme une poutre continue sur plusieurs appuis. La
résolution est effectuée soit par la méthode des 3 moments, soit par des logiciels de calcul de
poutre continue.
Figure N°4 : Schéma du vérinage dans le cas d’un vérin entre chaque poutre.
b) un vérin à côté de chaque poutre de rive ( 0,75 m) et un vérin au milieu du pont (à 0,75 m
d’un poutre centrale).
L’entretoise est considérée comme une poutre continue sur 3 appuis avec 2 petites consoles.
Lorsque le nombre des poutres est pair, le vérin intermédiaire est placé au milieu de
l’entretoise.
0,75 m 0,75 m
Gp gent
Schéma statique
De l’entretoise
Mais lorsque ce nombre est paire, le vérin intermédiaire est placé à côté de la poutre centrale
(0,75 m à droite ou à 0,75 m à gauche de la poutre).
Section
transversale
sur appui
gent Gp
Schéma statique
de l’entretoise
Le ferraillage des entretoises est continu sur toute la longueur (pas d’arrêt de barres). Ainsi,
on détermine le moment maximum positif (pour avoir le ferraillage inférieur) et le moment
maximum négatif (pour avoir le ferraillage supérieur). Dans le cas courant de la
préfabrication des poutres, nous prévoyons des aciers en attente (perpendiculairement) pour
les entretoises. Un mariage est nécessaire entre ces aciers et ceux calculés des entretoises. Ces
Si les travées ne sont pas entretoisées en zone courante (c.à.d. sans entretoise
intermédiaire), les efforts dans le hourdis sont surtouts données par le calcul des efforts
transversaux dans les poutres (voir la méthode de Guyon-Massonnet). Dans ce cas, le
hourdis va jouer le rôle d'entretoisement. Ainsi, il supporte, en plus de la flexion locale une
flexion globale . On superposera les deux effets.
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M. Ben Ouézdou Chap 5, page 7
Partie A: Flexion Locale
5-1- Préliminaire
Une dalle est un élément d'épaisseur faible par rapport à ses autres dimensions et
qui est chargé perpendiculairement à son plan moyen. la dalle d'un pont à poutres est
souvent connue sous le nom de "hourdis". le calcul des hourdis des ponts peut s'effectuer
[1]:
- soit en utilisant un modèle élastique et linéaire (théorie classique des plaques
minces, éléments finis, ...)
- soit en utilisant un modèle plastique (tel que la méthode des lignes de rupture)
L'article A.3.2.5 des règles BAEL 91 [2] rend facultatif le recours aux méthodes
plastiques. On ne présente que les méthodes de calcul issues de l'utilisation d'un modèle
élastique et linéaire et plus précisément les résultats des calculs des plaques minces.
Pour les ponts à poutres, le hourdis repose sur des poutres à âme mince et ayant une faible
rigidité de torsion. Dans ce cas, on considère que le hourdis est simplement appuyé sur les
poutres, puis on tient compte forfaitairement de la continuité du hourdis (Article A.8.2.3).
Le calcul des efforts pour les dalles rectangulaires simplement appuyées peut être
effectué au moyen:
- de l'annexe E.3 du BAEL 91 [2] (pour les charges réparties sur toute la dalle).
- des abaques de Pigeaud (1921) [3]
- des abaques du Bulletin Technique N°1 du SETRA (établies par Thenoz en 1972) [4] et
le complément n°1 de 1976 [5]. Ces abaques donnent directement les valeurs des
moments fléchissants sous l'effet des charges réglementaires (Bc, Bt, Br et Mc120)
suivant les dimensions de la dalle.
- des abaques de Mougin (1985) [6], qui reprennent les abaques de Pigeaud mais avec plus
de précision de calcul. (calcul sur ordinateur comparé à celui de 1921).
La valeur du coefficient de Poisson , ν, rentre dans le calcul des moments fléchissants. Or
conformément à l'article A.2.1.3 du BAEL 91, ce coefficient doit être pris égale à: ν = 0
pour les calculs des sollicitations, à l'E.L.U. (Etat Limite Ultime) et à l'E.L.S. (Etat Limite
de Service).
Ainsi, on peut déterminer les moments fléchissants, suivant le BAEL, en utilisant
les abaques de Pigeaud ou celles de Mougin. Mais, en ce qui concerne les abaques de
Thenoz (SETRA), les moments fléchissants ont été calculés suivant le CCBA 68, c.à.d.,
avec un coefficient de Poisson, ν, de 0,15. Ainsi, d'après le SETRA, la différence au
niveau résultats n'est pas énorme! et on considère que les valeurs des moments fléchissants
obtenues d'après les abaques du Thenoz sont par excès à l'ELU et par défaut à l'ELS [1].
D’autre part, ces abaques sont données pour des valeurs entre poutres de 3 m ou plus, or
dans la nouvelle conception des ponts à poutres la disatnce des poutres ne dépasse pas les
2m. Donc ces abaques sont inutiles.
Les portées des hourdis à prendre compte sont mesurées entre nus des appuis,
c.à.d., entre nus des poutres principales et entre nus des entretoises. On emploi les
notations suivantes:
b0: distance entre axes des poutres principales
a: distance entre axes des entretoises bP:
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M. Ben Ouézdou Chap 5, page 8
épaisseur de l'âme des poutres principales
bE:épaisseur des entretoises.
on note lx, le petit côté, tel que lx = Inf(b0-bP,a-bE); Le cas courant est d'avoir lx=b0-bP. on
note ly, le grand côté, tel que ly = Sup(b0-bP,a-bE); Le cas courant est d'avoir ly=a-bE.
Donc lx ≤ ly. le rapport lx/ly est noté ρ,c.à.d., 0 ≤ ρ=lx/ly ≤ 1.
On choisit les axes xx et yy tel que xx//lx et yy//ly.
Mx: Moment fléchissant au centre de la dalle dans la direction lx (autour de ly) My:
Moment fléchissant au centre de la dalle dans la direction ly (autour de lx)
*Lorsque le hourdis est soumis à une charge uniformément répartie sur toute la surface de
la dalle, celle-ci est considérée comme portant dans une seule direction si ρ (=lx/ly) < 0,4
et portant suivant deux directions si 0,4 ≤ ρ ≤ 1. Par contre, sous l'effet d'une charge
concentrée, la dalle porte suivant deux directions quelque soit le rapport ρ.
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M. Ben Ouézdou Chap 5, page 9
D'après l'article A.3.2.5 des règles BAEL 83, on admet que les charges localisées
appliquées à la surface de la dalle se diffusant suivant un angle de 45° jusqu'au plan moyen
de la dalle. En ce qui concerne le revêtement qui est en général composé de matériaux
moins résistant que le béton (asphalte coulé, béton bitumineux, enrobés, ...), l'angle de
diffusion des charges localisées diminue à 37°.
Soit une charge localisée P s'appliquant suivant une aire rectangulaire de dimension
(uo,vo).
La charge se répartie au niveau du plan moyen de la dalle sur une aire rectangulaire de
dimension (u,v), appelée rectangle de répartition, tel que:
u = uo + 2 .tg37° .hr + 2
.(hd/2) = uo + 1,5 . hr + hd
de même v = vo + 1,5 . hr + hd
La dimension de la roue parallèlement à l'axe xx est notée u, celle parallèlement à l'axe yy
est notée v, (u // lx et v // ly).
u = uo + 1,5 . hr + hd et v = vo + 1,5 . hr + hd
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M. Ben Ouézdou Chap 5, page 10
Avant de calculer les sollicitations dans le hourdis, on les étudie pour un panneau de dalle
simplement appuyée sur les poutres principales et les entretoises (indice o pour indiquer
l'isostaticité).
n
Cette charge représente la charge permanente g per, en valeur normatique (sans
pondération).
Dans ce cas, les moments fléchissants My ainsi que les efforts tranchants Ty dans le sens
de la grande portée sont faibles. On les néglige et on admet que la dalle ne porte que dans
une seule direction, celle de la petite portée l x. La dalle travaille donc comme une poutres
de portée lx. Les moments fléchissants et les efforts tranchants sont les mêmes que pour
une poutres isostatique à une travée, c.à.d., que leur valeurs maximaux par unité de largeur
sont respectivement:
gnper . lx2
Mox = 8
n
g per . lx
Tap,x = 2
avec dans le sens de yy: Moy = 0 et Tap,y = 0.
Figure 3: Moment fléchissant d'une dalle portant dans une seule direction
sous l'effet de la charge permanente
*Moments fléchissants
Les moments fléchissants Mox et Moy qui agissent par bande de largeur unité dans les
deux directions lx et ly au centre de la dalle sont égaux à:
n 2
Mox = μx . g per . lx
Moy = μy . Mox
Les coefficients μx et μy sont données en fonction de ρ(=lx/ly) et du coefficient de Poisson
ν du béton; celui-ci est pris égal à ν = 0 pour l'ELU et ν = 0,2 pour l'ELS. (voir l'annexe
E3 des règles BAEL 83 [2] ou le tableau tiré des abaques de Mougin [6], voir annexe).
*Efforts tranchants
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M. Ben Ouézdou Chap 5, page 11
Les valeurs maximales de l'effort tranchant par unité de longueur sont égales à:
- au milieu du grand côté ly (dans le sens de xx):
n
g per . lx .ly
Tap,x = 2 . ly + lx
- au milieu du petit côté lx (dans le sens de yy):
n
g per . lx .ly
ap,y
T = 3 . ly
x Tx
y y lx
ly x
Ty
Dans ce cas, la dalle travaille dans les deux directions quelque soit le rapport ρ. La charge
localisée est répartie sur un rectangle de répartition de dimension u x v.
x
y y lx
u
v
ly x
*Moments fléchissants
Les moments par unité de largeur au centre de la dalle se calculent par les expressions
suivantes:
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M. Ben Ouézdou Chap 5, page 12
Mox = (M1 + ν M2) . P
Moy = (M2 + ν M1) . P
ν: coefficient de Poisson= 0.
Donc. Mox = M1 . P
Moy = M2 . P
M1 et M2 sont des coefficients dont les valeurs ont été calculés par Pigeaud [3], en 1921,
et mises sous forme d'abaques en fonction des rapports ρ, u/lx et v/ly. Plus récemment, en
1985, les abaques de Pigeaud ont été rétablies avec des meilleurs précisions par J.P.
Mougin [6] (voir annexe 2).
L'utilisation des abaques de Mougin est assez simple. Les abaques sont données pour
plusieurs valeurs de ρ variant de 0,05 à 1,0 en 0,05. Pour des valeurs de ρ intermédiaires,
on effectue une interpolation linéaire entre deux abaques. Celle d'en haut représente M 1 et
celle d'en bas représente M2. On détermine alpha = u/lx et on le point sur l'abscisse. On
détermine béta = v/ly, on cherche la courbe correspondante (les courbes sont paramétrées
en béta) et si nécessaire par interpolation linéaire (visuelle) entre deux courbes. Les
valeurs de M1 ou de M2 sont lues directement sur les axes des ordonnés.
*Effort tranchant
Les valeurs maximales de l'effort tranchant sur le bord de la dalle par unité de longueur
sont égales à:
1er cas: u ≥ v
P
- au milieu de v (dans le sens de xx): Tap,x = 3.u
P
- au milieu de u (dans le sens de yy): Tap,y = 2.u + v
2ème cas: u < v
P
- au milieu de v (dans le sens de xx): Tap,x = 2.v + u
P
- au milieu de u (dans le sens de yy): Tap,y = 3.v
Si le rectangle de répartition n'est pas concentrique, on peut utiliser les abaques de Pucher
qui donnent les surfaces d'influences des moments et des efforts tranchants. D'autre part,
Thenoz a établie des abaques qui donnent directement les moments maximaux dans les
deux directions obtenues pour les positions les plus défavorables des charges routières à
caractère normales ou particulier. Ces abaques figurent dans le bulletin technique n°1 (et
son complément ) [4,5] du SETRA.
Mais on peut tout simplement utiliser la méthode de superposition avec les abaques de
Pigeaud ou de Mougin. Ainsi, on découpe la dalle en un certain nombre de rectangles
concentriques et superposer les résultats obtenues pour chaque cas élémentaire. C'est
l'artifice de Résal (1912) [7], basé sur les différences des rectangles centrés.
En pratique, il convient d'envisager les différents cas de charge de Bc, Bt, Br, Mc 80, etc.
ainsi que les différentes positions du rectangle d'impact correspondant à fin de déterminer
la valeur maximale du moment à considérer pour le calcul des sections, tant dans le sens
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M. Ben Ouézdou Chap 5, page 13
longitudinal que dans le sens transversal [8]. Pour obtenir ce moment maximum, il faudra
disposer les rectangles d'impact le plus près possible du centre de la dalle.
Dans le cas du convoi Bc, plusieurs cas doivent être envisagés en fonction de la position
relative des poutres, de la chaussée et des trottoirs. De toute manière, ce sont les roues
arrières de 6t qu'il faudra disposer à proximité du centre de la dalle.
Les cas 1 et 2 supposent que la proximité des trottoirs ne permet pas de disposer un autre
camion sur la dalle à côté du camion représenté. Les roues arrières de celui-ci étant placées
à proximité du centre de la dalle. Ainsi, il n'y a qu'un seul camion sur la dalle et on
n'envisage que l'effet des roues 3 et 5, les autres roues , trop loin ou en dehors de la dalle,
sont négligées.
AL
Axe Longitudinal
4,5 m
4,5 m
3
1,5 m
Axe Transversal AT 5
1,5 m
5 2,0 m
2,0 m
Figure 6: Cas les plus défavorable pour un seul camion sur la chaussée (Nv=1)
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M. Ben Ouézdou Chap 5, page 14
Figure 7: Cas les plus défavorable pour deux camions côte à côte sur la chaussée (Nv≥2)
Les cas 3 et 4 supposent que la position des trottoirs permet de disposer côte à côte 2
camions A et B symétriquement par rapport à l'axe longitudinal de la dalle, les essieux
arrières de ces camions étant disposé à proximité immédiate du centre de la dalle. On
n'envisage que l'effet des roues 3 et 5 du camion A et des roues 4 et 6 du camion B.
Pour traiter ces cas, on peut employer l'artifice de Résal, mais en utilisation le principe de
P
la densité de charge. Celle-ci est tel que p = pour un rectangle de
u.v
répartition de dimension ( u x v ). En plus, dans la pratique, on peut avoir un
chevauchement entre les rectangles de répartition, en particulier 3 avec 4 et 6 avec 5 de
sorte que les cas 3 et 4 se réduisent aux cas 1 et 2!
1er cas: Effet de deux rectangles situés sur un axe et symétriques par rapport à un autre
L'effet des deux rectangles d'impact (A1,A2,B3,B4) et (B1,B2,B3,B4) est égal à l'effet du
rectangle (A1,A2,B3,B4) moins l'effet du rectangle (A4,A3,B2,B1) avec la même densité de
charge p. Les deux derniers rectangles sont centrés.
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M. Ben Ouézdou Chap 5, page 15
AL
A1 A2
v
A A
4 3
AT
v v
2 1
B1 B2
v
B4 B3
u
2ème cas: Effet d'un rectangle centrée et d'un rectangle placé sur un axe
On considère les deux rectangles d'impact (A1,A2,A3,A4) et (B1,B2,B3,B4). Afin de
pouvoir appliquer la méthode des différences de rectangles centrés, on ajoute un impact
fictif (C1, C2,C3,C4) symétrique de (A1,A2,A3,A4) par rapport à l'axe transversal. Le
rectangle (A1, A2,C3,C4) est de dimension (u x v1). Le rectangle (A4, A3,C2,C1) est de
dimension ((u x v2). Le rectangle (B1,B2,B3,B4) est de dimension (u x v)
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M. Ben Ouézdou Chap 5, page 16
Figure 9: Etude de l'effet d'un rectangle centré et d'un rectangle placé sue un axe.
(A ,B ,C ,D
)- (A ,B ,C ,D )- (A ,B ,C ,D )+ (A ,B ,C ,D )
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M. Ben Ouézdou Chap 5, page 17
Dans la pratique, lorsque les rectangles (A1,A2,A3,A4) et (B1,B2,B3,B4) se chevauchent
entre-elles (cas de Bc), ainsi que les rectangles (C1,C2,C3,C4) et (D1,D2,D3,D4) se
chevauchent entre-elles, ce cas se réduit au 1er cas.
4ème cas:
Comme pour le 2ème cas, afin de pouvoir appliquer la méthode des différences des
rectangles centrés, on rajoute 2 impacts fictifs (E1,E2,E3,E4) et (F1,F2,F3,F4) symétriques
par rapport à l'axe transversal des impacts (A1,A2,A3,A4) et (B1,B2,B3,B4) .
B2
A1 A B1 B3
A B 4
2
4
C
2
A
C 1
D1
3
D2
D3 C3
D4 C4
F2 E2
F3 E3
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M. Ben Ouézdou Chap 5, page 18
AL F1 E1
F4 E4 v
AT v v v
2
1
u u u
2
u1
(A1,A2,A3,A4)+(B1,B2,B3,B4)+ (C1,C2,C3,C4)+(D1,D2,D3,D4)
≅
[(A1,B2,E3,F4)-(A2,B1,E4,F3)-(A4,B3,E2,F1)+(A3,B4,E1,F4)]
+ (D1,C2,C3,D4) - (D2,C1,C4,D3)
Figure 11: Effet de 4 rectangles dont deux centrées sur l'axe transversal et
symétriques par rapport à l'axe longitudinal
Le hourdis des ponts à poutres sous chaussée est un panneau de dalle continue. Les
poutres (principales et entretoises) constituent des appuis de continuité. Mais les
sollicitations sont intermédiaires entre celles obtenues lorsque les appuis constituent un
encastrement parfait et celles obtenues lorsque les appuis sont articulées. On dit alors que
cet appui constitue un encastrement partiel.
Les moments dans le hourdis se calculent forfaitairement à partir des efforts isostatiques
Mox et Moy calculées calculés dans l'hypothèse des dalles appuyées sur des tr tr appuis
articulées. Ces moments au milieu des travées Mxet My peuvent être réduite de 20 à 25%
selon les conditions d'encastrement. Les moments d'encastrement sur les petits et
ap ap les
grands côtés Mx et My sont évalués au moins à 50% du
moment Mox dans le sens de la petite portée. Ces calculs doivent être effectués pour
chaque type de charge.
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M. Ben Ouézdou Chap 5, page 19
Figure 12: Répartition des moments sur la dalle continue
→ Dans la direction ly
ap ap
− appui intermédiaire My = - 0,50 Mox = Mx
ap ap
− appui de rive My = - 0,50 Mox = Mx
Me: Moment d'encorbellement calculé sous l'effet des charges permanentes et de la charge
2
du trottoir. Celle-ci représente la charge locale de valeur 0,45 t/m ou une charge
concentrée de valeur Ptr=6t à placer de manière le plus défavorable.
2
L
n cs tr ⎛ Ltr Ptr ⎞
γ γ ⎜ ⎟
Me = - G.gper. 2 - Q1. Sup ⎝ qtr.Ltr. (Lcs - 2 ), Lc . Lcs ⎠
Lcs: longueur de la console Ltr:
largeur du trottoir
ap ap
|Mg | + |Md |
Dans tous les cas, on doit respecter la condition que Mtr + 2 ≥ 1,25 Mox
Les efforts tranchants dans la dalle continue sont les mêmes que dans le cas de la dalle
articulée.
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M. Ben Ouézdou Chap 5, page 20
Partie B: Flexion Globale
Lorsque le tablier d'un pont à poutres contient des entretoises intermédiaires entre les
poutres, la section transversale devient rigide. Dans ce cas, les efforts dans les entretoises
sont déterminées d'après la méthode de Courbon.
Mais, lorsque le tablier est dépourvue d'entretoises intermédiaires, qui est le cas souvent
rencontré de nos jours à raison de la préfabrication des poutres, le hourdis joue le rôle de
l'entretoisement. Ainsi, une flexion générale est née. Cette flexion représente la flexion
qu'elle qu'aurait endossée l'entretoise intermédiaire si elle existe. Cette flexion globale
(parfois on l'appelle aussi flexion générale) est déterminée d'après la méthode de Guyon-
Massonnet [1,2] en prenant 1 m.l. du hourdis comme étant une entretoise intermédiaire.
Les efforts dans le hourdis, sous l'effet de la flexion globale, sont ainsi calculés comme
dans le cas d'entretoise. ainsi, cette flexion globale est surtout importante dans le cas des
ponts à poutres sans entretoises intermédiaires.
D'après Guyon-Massonnet [1,2], le moment fléchissant dans une entretoise est donné par:
∞
Lr+2.Ltr LT
avec b: demi-largeur active = = ;
2 2
Lr: Largeur roulable; Ltr: largeur du trottoir; LT: largeur
μ
totale. n: Coefficient de Guyon-Massonnet.
q
n:
Charge appliquée en forme de lame de couteau (développement en série de
Fourrier).
Lc: Longueur de calcul (dans le sens longitudinal).
Lc
Le moment maximum est au centre de la dalle ⇒x=
2
n.π.x n.π
⇒ sin =sin
Lc 2
n.π
Si n est impair sin =±1
2
n.π
Si n est pair sin =0
2
Ainsi, on ne retient donc que les harmoniques impairs ( n = 1, 3, 5, 7, …). Pour un calcul
manuel, on peut se contenter des deux premiers termes (à savoir n=1 et n=3). Ainsi, My =
(
8b. μ1q1sinπ2+μ3q3sin32π )
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M. Ben Ouézdou Chap 5, page 21
q
b My = . (μ 1 (2)
q
1−μ3 3)
8
5-6- Détermination des charges q.
Ces charges doivent être développées en série de Fourrier en une lame de couteau
(Fig. 1).
L'équivalence des charges usuelles est présentée, pour trois cas, comme suit [4]:
Lc
4q
qk=kπ si k est impair
4q
En particulier ici, k=1 ⇒ q1=
π
4q
k=3 ⇒ q3=3π (3)
b) Charge uniformément répartie sur une longueur, 2c, centrée sur le point d'abscisse
d (t.q. les charges militaires Mc80 ou Mc 120).(Fig. 3)
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M. Ben Ouézdou Chap 5, page 22
2c
q
d
Lc
4q
k impair qk=
kπ.sinkLc.π.c.sink.Lcπ.d k pair
q
k=0
π.c π.d
4q .sin
c.à.d. q1= π .sin Lc Lc
3.π.c 3.π.d
4q .sin (4)
q3=3π.sin Lc Lc
d
Lc
k impair
2 P k. π.d q
qk= Lc .sin Lc k pair k
=0
2 P π .d
Dans notre cas: q1= Lc .sin Lc
Remarques
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M. Ben Ouézdou Chap 5, page 23
1) Dans le cas de plusieurs charges concentrées Pi distant de di comme abscisse, on
effectue une sommation, c.à.d.,
q1=∑Lc2Pi .sin
i π.di
Lc
2Pi
3π.di
∑ Lc
q3= Lc . sin
i
savoir, My 8 .(μ1q1−μ3q3).
= b
μ
Le coefficient n dépend de:
1- La valeur du paramètre de torsion, α;
2- la valeur du paramètre d'entretoisement, θ; 3- l'ordonnée de la
fibre considérée du hourdis, y; 4- la position de la charge, e.
μ
= f (α, θ, y, e) est déterminé par les tables ou les formules de Guyon-Massonnet
n
[1,2]. Celles-ci sont analogues aux tables de K = f (α, θ, y, e) employées pour le calcul du
CRT [5] et le calcul du coefficient correspondant se fait de la même manière. En
particulier, cette fois on cherche les moments dans la fibre centrale (y=0). Ainsi, on utilise
uniquement que la première ligne (y=0) de chaque table. C'est pourquoi les tables à
employer (et les courbes obtenues par la suite) sont toujours symétriques par rapport à
e=0. Ces tables sont présentées dans l'annexe.
n.b
Le paramètre d'entretoisement est θ= (6)
Lc
μ = b
Pour le calcul de 1: θ1 Lc (6a)
μ =3 b
Pour le calcul de 3: θ3 Lc (6b)
α, le paramètre de torsion, est le même que celui employé pour le calcul de K [5], à
savoir,
γP+γE (7) α=
2 ρP.ρE
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M. Ben Ouézdou Chap 5, page 24
où γP, γE, ρP, ρE sont respectivement les rigidités de flexion et de torsion des poutres et
des entretoises par unité de longueur tels que définies dans le chapitre 3 pour le calcul du
CRT K.
De la même manière que pour le calcul de ce dernier (CRT K), l'interpolation sur
μ μ
α fait intervenir 0 pour α = 0 et μ 1 pour α = 1 (à ne pas confondre ce 1 pour α = 1
μ
avec 1 pour n=1). L'interpolation peut se faire d'après la relation de Guyon- Massonnet
[1,2], c.à.d.,
0,05
μ = μ 0 + (μ 1 - μ 0) α 0 ≤ θ ≤ 0,1
θo
μ = μ 0 + (μ 1 - μ 0) α(1-e ) 0,1 ≤ θ ≤ 1 avec θo=
μ = μ 0 + (μ 1 - μ 0) α θ>1
μ 0 et μ 1 sont données par les tables de Guyon-Massonnet en fonction de θ, e et y (voir
μ
annexe). Il ne reste plus qu'à chercher la variation de μ 1 = f(e) et de 3 = f(e) en
employant les tableaux de Guyon-Massonnet (ou les formules) présentés en annexe et
correspondant aux valeurs de α et de θ. On trace ces deux courbes comme dans le cas de
K (sur un même papier millimétrique). On charge transversalement par la charge
permanente et par les charges réglementaire (Bc, Bt, Br, Mc80, qtr) de la manière la plus
défavorable.
μ μ
On cherche 1 et 3 pour chaque charge.
• Pour Bc et Bt, μ = μ i . Les files sont placés de manière la plus défavorable. on lit
les valeurs de μ sous l'emplacement des essieux. Longitudinalement, on prendra la charge
d'un essieu (P=12t pour Bc et P=16t pour Bt).
• Pour Br, on place la charge au milieu du pont et on lit directement la valeur de μ sous la
position de la charge.
1 1 L Mc
• Pour Mc80,on prend aussi l'aire sous les chenilles μ = ∑ μ i . L Mc = ∑μi
2 2 4
Dans le sens longitudinal, on prend la valeur de la charge correspondante aux 2 chenilles et
on tient compte de LMc.
On reprend le même exemple qui a servis pour le calcul du CRT K (Fig. 8 de l’annexe du
chapitre 5 page 62). En plus, on a évalué la charge permanente normatique à gper =
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 25
2
0,656 t/m , qui s'étale sur toute la largeur transversale.
l c = 15,36 m
Déterminer les moments de la flexion globale dans le hourdis sous l'effet des charges
permanentes, des surcharges du trottoir et de celles de type B et Mc80.
Solution
1) Courbes de µ1 et de µ3 en fonction de e
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 26
et µ3=f(e) correspondant respectivement à θ1
et θ3.
Pour la valeur de 0,40, pas d'interpolation pour θ1, les valeurs sont prises directement des
tables de Guyon-Massonnet. Par contre, une interpolation linéaire est nécessaire pour
θ3=1,22 entre θ=1,20 et θ=1,40; à savoir:
µ =µ + (µ -µ )
θ=1,22 θ=1,20 θ=1,40 θ=1,20 11,22 - 1,,40 -
Ainsi, on commence par la valeur de θ1=0,40. On copie les valeurs des tables de Guyon-
Massonnet dans les deux premières lignes et puis on interpole sur α. Les résultats sont
présentés dans le tableau N°1. Le tableau est symétrique par rapport à e =0.
Ensuite, on procède de la même manière pour la valeur de θ1 = 1,22. Mais cette fois, on
ajoute une interpolation sur θ. Les résultats sont présentés dans le tableau N°2.
θ3= 1,22
Lch = Lr = 9,50 m;
Nv = 3 voies;
Lr ≤ 7m ⇒ Pont de la 1ère
classe. b = 6,25 m.
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 28
Figure 6: Courbes de µ1 et de µ3 en fonction de e.
a) Charge permanente
Transversalement
On charge toute la largeur transversale puisque cette charge existe toujours. Vu que cette
charge est uniformément répartie on détermine les coefficients µ1 et µ3 en prenant les
différentes surfaces positives et négatives (Fig. 7). On prend l'avantage de la symétrie en
traitant deux fois la moitié.
⎛1 -3b -b -b 1 ⎞b
µ1 = 2.⎜⎝2 µ1(e=-b) +.µ1(e= 4 ) +.µ1(e=2) +.µ1(e=4)+ 2 µ1(e=0) . ⎟⎠ 4
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 29
Figure 7: Courbes de µ1 et µ3 en fonction de e et emplacement de la charge gper et qtr.
Longitudinalement
Lc
g per
2
gper= 0,656 t/m .
4q 4.0,656 q1 = π = π =
2
0,835 t/m
4q 4.0,656 q3 = 3π
2
= 3π = 0,278 t/m
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 30
Enfin, on obtient le moment de la flexion globale sous l'effet de la charge permanente:
b) Charge du trottoir
Longitudinalement
q tr
Lc
2
qtr = 0,45 t/m .
4q 4.0,45 q1 = π = π =
2
0,573 t/m
4q 4.0,45
2
q3 = 3π = 3π = 0,191 t/m
My = 8 .(μ1q1−μ3q3)
b
c) Charge Bc
Transversalement:
On place la charge Bc sur les courbes de manière la plus défavorable (tel qu'il a été fait
pour le calcul du CRT K et notamment pour la poutre centrale vue sa symétrie). Comme
on doit respecter la règle Nf ≤ Nv (=3), on charge une file, 2 files ou 3 files, symétrique
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 31
par rapport à l'axe transversal ou l'une des files de roues sur l'axe (cas non-symétrique). les
valeurs de µ sont lues directement sur la courbe (Fig.10).
µ 2.0,115 = 0,115
µ 2.0,020 = 0,020
2ème position: Non-symétrique
µ1,1= 0,1878 µ1,2= 0,050 µ3,1 = 0,0756 µ3,2= - 0,006
µ (0,1878+0,050) = 0,119
µ (0,0756-0,006) = 0,035
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 32
2ème cas: 2 files de Bc
1ère position:
Symétrique
µ1,1= 0,168 µ1,2= 0,038 µ3,1 = 0,058 µ3,2= - 0,010
µ .2.(0,168+0,038) = 0,206
µ .2.(0,058-0,010) = 0,048
2ème position: Non-symétrique
µ1,1= 0,023 µ1,2= 0,150 µ1,3= 0,1878 µ1,4= 0,050
µ3,1=-0,012 µ3,2= 0,044 µ3,2= 0,0756 µ3,2=-0,006
µ (0,023+0,15+0,1878+0,05) = 0,205
µ (-0,012+0,044+0,0756-0,006) =
0,051
.2.(0,02+0,004-0,013) = 0,011
2ème position: Non-symétrique
µ1,1= 0,023 µ1,2= 0,150 µ1,3= 0,1878
µ1,4= 0,050 µ1,5= 0,023 µ1,6=-0,074
µ3,1=-0,012 µ3,2= 0,044 µ3,2= 0,0756
µ3,2=-0,006 µ3,5=-0,012 µ3,6=-0,013
µ (0,023+0,15+0,1878+0,05+0,023-0,074) = 0,180
µ
La comparaison entre ces positions ne peut se faire qu'au niveau des résultats de
My, après le calcul longitudinal.
Longitudinalement
La position la plus défavorable est déterminée par le théorème de Barré (ou plus
simplement on emploie le tableau N°1 du chapitre 3 page 46). Lc = 15,36 m 11,75 < Lc <
17,44 m
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 33
δ= 0,375 m 1,5 m
P P P P
4,5 m 4,5 m
2 2
d
1
d
2
d
3
d4
l c
c c c c c c c c
Enfin, les moments fléchissants sont obtenus et comparés pour en tirer la valeur
maximale. Comme les coefficients µ sont multipliés par les charges q, la comparaison
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 34
entre les différents cas doit se faire à ce niveau. C'est là aussi, qu'on tient compte du
coefficient bc pour comparer les différents cas (la comparaison se fait avec bc.My).
My = 8 .(μ1.q1−μ3.q3)
b
On tiendra compte par la suite des différents coefficients, à savoir bc, γQ1 et
δB. bc = 1,1 γQ1: Coefficient de pondération du BAEL; γQ1=1,6 à l'ELU
γQ1=1,2 à l'ELS. δB : Coefficient de majoration dynamique (le même que pour la
flexion locale).
d) Charge Bt
Transversalement:
Comme le pont est de la 1ère classe, on charge 1 ou 2 files de Bt, symétrique (1ère
position) ou non (2ème position). On emploie la figure 12 pour savoir les valeurs des
coefficients µ.
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 35
Figure 12: Emplacement de la charge Bt sur les courbes de µ1 et µ3.
µ .2.0,115 = 0,115
µ .2.0,020 = 0,020
2ème position: Non-symétrique
µ1,1= 0,1878 µ1,2= 0,050 µ3,1 = 0,0756 µ3,2= - 0,006
µ (0,1878+0,050) = 0,119
µ (0,0756-0,006) = 0,035
2ème cas: 2 files de Bt
1ère position: Symétrique
µ1,1= 0,150 µ1,2= 0,023 µ3,1 = 0,044 µ3,2= - 0,012
µ .2.(0,15+0,023) = 0,173
µ .2.(0,044-0,012) = 0,032
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 36
2ème position: Non-symétrique
µ1,1= 0,050 µ1,2= 0,1878 µ1,3= 0,115 µ1,4=-0,003
µ3,1= -0,006 µ3,2= 0,0756 µ3,2=0,020 µ3,2=-0,013
µ (0,050+0,1878+0,115-0,003) = 0,175
µ (-0,006+0,0756+0,020-0,013) = 0,038
Longitudinalement
On place la charge Bt de la manière la plus défavorable pour un moment centrale.
On emploie les lignes d'influences et on fait avancer le tandem pour en tirer l'effet
maximum.
δ= 0,675 1,35
P P
d1
d2
Lc
Lc 1, 35
d1 = 2 - 2 = 7,005 m
Lc 1, 35
d2 = 2 + 2 = 8,335 m
P=16t c = 15,36 m.
2P1sinπd1+2P2sinπd2 q1=c
c c c
=2P⎛⎜sinπdc1+sinπdc2
⎞⎟⎠ c ⎝
= (0,990+0,990)
= 4,125 t/m
2P1sin3πd1 +2P2sin3πd2 q3=
c c c c
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 37
=2P⎛⎜sin3πcd1+sin3
πdc 2 ⎞⎟⎠ c ⎝
= ( - 0,915 - 0,915)
= - 3,812 t/m
Ainsi, on obtient les moments pour chaque cas. Comme le coefficient bt (ici bt=1)
ne dépend que de la classe du pont, il n'intervient pas dans la comparaison des résultats.
My = 8 .(μ1q1−μ3q3)
b
Donc le 2ème cas (2 files) à sa 2ème position non-symétrique est le cas le plus défavorable.
A retenir: My = 0,680 t.m/ml avec bt = 1.
On tiendra compte par la suite des différents coefficients, à savoir bt, γQ1 et δB.
γQ1: Coefficient de pondération du BAEL; γQ1=1,6 à
l'ELU et γQ1=1,2 à l'ELS. δB : Coefficient de majoration
dynamique.(le même que pour Bc).
e) Charge Br.
Le traitement de cette charge est plus simple puisqu'elle est représenté par une seule roue
isolée.
Transversalement
On lit directement les valeurs de µ sur la courbe (Fig.14).
µ1 = 0,1878 et µ3 =0,0756
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 38
Figure 14: Emplacement de la charge Br sur les courbes de µ1 et µ3.
Longitudinalement:
d
Lc
ℓc πd π
d= . sin =sin =1
2 c 2
3πd 3π
sin =sin =−1 c 2
P = 10 t.
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 39
q1=2Pc sin πdc =2Pc sin π2=2Pc =152.,1036= 1,302 t/m.
f) Charge Mc80
Transversalement
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 40
1er cas: 2 chenilles symétriques
µ1,1= 0,117 µ1,2= 0,060 µ3,1 = 0,022 µ3,2= - 0,003
LMc 0,85
µ1 = 4 ∑ µ1,i = 4 .2.(0,117+0,060) = 0,075 m
LMc 0,85
µ3 = 4 ∑ µ3,i = 4 .2.(0,022-0,003) = 0,008 m 2ème cas:
2c
qMc
d
Lc
Figure 17: Position la plus défavorable pour Mc80 dans le sens longitudinal.
ℓc πd π
d= . sin =sin =1
2 c 2
3πd 3π
sin =sin =−1
c 2
c= = 2,45 m.
2
q= = 17,29 t/m .
4q πc πd
q1= π sinc sin c
4.
= .1
2
= 10,57 t/m .
4q 3πc 3πd
q3=3πsin c sin c
4.
= .(-1)
2
= - 7,32 t/m .
My = 8 .(μ1q1−μ3q3)
b
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 42
1er cas: 2 chenilles symétriques
My = (6,25/8) . (0,075 .10,57 + 0,008 .7,32) = 0,665 t.m/ml.
2ème cas: 1 chenille sur l'axe, l'autre à 1,95 m.
My = (6,25/8) . (0,069 .10,57 - 0,016 .7,32) = 0,661 t.m/ml.
3ème cas: 1 chenille dont l'extrémité est sur l'axe, l'autre à 1,95 m.
My = (6,25/8) . (0,059 .10,57 - 0,016 .7,32) = 0,579 t.m/ml.
Donc le 1er cas symétrique est le cas le plus défavorable.
A retenir: My = 0,665 t.m/ml
On tiendra compte par la suite des différents coefficients, à savoir γQ1 et δMc.
γQ1: Coefficient de pondération du BAEL;
γQ1=1,35 à l'ELU et γQ1=1,0 à l'ELS. δMc :
Coefficient de majoration dynamique pour Mc.
Tableau récapitulatif
Références:
[2] R. Bares et Ch. Massonnet, "le Calcul des Grillages de Poutres et Dalles
Orthotropes", Dunod, Paris 1966.
[3] M. Ben Ouézdou, "Cours d'Ouvrages d'Art", Polycopié ENIT, Première version,
1993. Code ENIT: 358 PE.
[4] J. A. Calgaro, "Calcul Pratique des Dalles Minces", Master Ouvrages d'Art, ENPC,
1987.
[5] M. Ben Ouézdou, "Etude de la Répartition Transversale des Charges sur les Ponts à
Poutres par la Méthode de Guyon-Massonnet", Polycopié ENIT, Première Edition,
Oct. 1992. Code ENIT: 352 PE.
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 43
[6] K. Sattler, "Betrachtungen zum Berechnungsverfahren von Guyon-Massonnet für
freiendliegende Trägerroste und Erweiterung dieses Verfahrens anf Beliebiege
Systeme", Bauingnieur 30, N°3.1955.(en Allemand).
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 44
Partie C: Particularité du ferraillage
dans le hourdis
→ En travée.
→ Sur appui.
Mxtot = MxLoc.
Mytot = Myloc.
Il faut pondérer les moments et les efforts tranchants trouvés dans l'hypothèse de la dalle
articulée par les coefficients de pondération des charges γ et par le coefficient de
majoration dynamique δ si nécessaire (voir chapitre 2). Ensuite il faut chercher les
combinaisons à l'ELU et à l'ELS.
La combinaison des moments est:
per B ( Bc Bt Br ) Mc Mc ⎤
Mox = γG Mox + Sup ⎡⎣δ γB. Q1.Sup bc.Mox ,bt.Mox ,Mox ,δMc.γQ1 .Mox ⎦
per B ( Bc Bt Br ) Mc Mc ⎤
Moy = γG Moy + Sup ⎡⎣δ γB. Q1.Sup bc.Moy ,bt.M ,Moy oy ,δMc.γQ1 .Moy ⎦
per Bc Bt Br Mc Ex
Mox , Mox, Mox, Mox, Mox et Mox:Moments dus respectueusement aux charges
permanentes, Bc, Bt, Br, Mc et Exceptionnel. Les deux dernières charges ne sont utilisées
que si elles sont demandées par les cahiers de charges. δB et δMc: Coefficient de
majoration dynamique pour les charges de type B et Mc.
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 45
De même la combinaison des efforts tranchants est:
- au milieu du grand côté (dans le sens de lx):
per B ( Bc Bt Br ) Mc Mc ⎤
Tox = γG Tox + Sup ⎡⎣δ γB. Q1.Sup bc.Tox ,bt.T ,Tox ox ,δMc.γQ1 .Tox
per B ( Bc Bt Br ) Mc Mc ⎤
Toy = γG Toy + Sup ⎡⎣δ γB. Q1.Sup bc.Toy ,bt.T ,Toy oy ,δMc.γQ1 .Toy ⎦
En général, les ponts sont considérés comme des ouvrages avec fissuration préjudiciable.
Dans le cas de construction dans un milieu très agressive (tel que mers ou à proximité
d'une usine industrielle), la fissuration devient très préjudiciable. Le hourdis est calculé
comme une poutre à section rectangulaire sous l'effet de la flexion simple, à l’ELS.
Le ferraillage est donné par mètre linéaire.
Cependant, on cite ci-dessous quelques particularités du ferraillage du hourdis [2, 9,10].
γb : Coefficient de sécurité pour la résistance du béton = 1,5 en général et = 1,15 pour les
situations accidentelles. Ici, on prend 1,5.
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M. Ben Ouézdou Chap 5, page 46
Aucune armature d'effort tranchant n'est nécessaire si la dalle est bétonnée sans reprise sur
toute son épaisseur et si la contrainte tangente τu est t.q.:
T fc28
u
τ = bd . d ≤ 0,07 γb
transversales comme dans le cas des poutres, mais la valeur de τu est à multiplier par
hd si 15 cm ≤ hd ≤ 30 cm.
Ay ≥ ρo b hd
Ax
Avec Ay ≥ 3
b = 1 m (de la dalle)
= 1,2 . 10-3 ronds lisses Fe E22 ou Fe E24 ρo = 0,8 . 10-3 barres ou fils HA, Fe
E40, ou treillis soudés en fils lisses de φ > 6 mm.
= 0,6 . 10-3 barres ou fils HA, Fe E50, ou treillis soudés en fils lisses de φ ≤ 6 mm.
Dalle en console
Ax
Ax ≥ ρo b hd si 12 ≤ hd ≤ 30 cm avec Ay ≥ 3
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 47
*Enrobage minimal des armatures
→ c = 3 cm dans la face supérieure (risque d'infiltration d'eau de ruissellement à travers
le revêtement)
→ c = 3 cm dans la face inférieure ( ceci d'après le BAEL 91, c = 2 cm dans le BAEL 83)
c = 5 cm dans une atmosphère très agressive t.q. mer ( BAEL 91, c = 4 cm d'après 83)
[1] SETRA,"Guide d'Emploi du Règlement Français du Béton Armé aux Etats Limites:
BAEL 83, Exemples d'Application aux Ponts", Bagneux, 1987, Réf SETRA: F8724.
Code ENIT: D1265
[2] DTU, "Règles Techniques de Conception et de Calcul des Ouvrages et des Ouvrages
et des Constructions en Béton Armé Suivant la Méthode des Etats Limites",
Règles BAEL 91, Eyrolles, 3ème tirage, 1994..
[3] ATAR, "Calcul des Plaques Rectangulaires: Abaques de Pigeaud",Code ENIT: 10PE
[4] SETRA, "Calcul des hourdis de ponts", Bulletin Technique N°1, 1972 (réimpression
en 1985 ) et 1976, Réf SETRA: F7206 . Code ENIT: D1238.
[5] SETRA,"Calcul des hourdis de ponts", Complément N°1, 1976. Réf SETRA: F7614
Code ENIT: D1238
[6] J.P.Mougin, "Abaques pour le Calcul des Dalles Rectangulaires Articulées sur leur
Contour", Annales de l'ITBTP, N°436, Juillet-Août 1985.
[7] Rèunions des Ingénieurs, "Cours de Ponts", Collection des cours de l'Ecole chez soi,
Ed. Eyrolles, 1977.Code ENIT: D270.
[8] P. Dinnequin, "Cours Supérieure de Béton Armé: Règles BAEL 80", Eyrolles, 1982.
Code ENIT: D448.
[9] P. Charon, "Exercices de Béton Armé Selon les Règles BAEL 80", Eyrolles, 1982.
Code ENIT: D448.
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 48
[10] P.Charon,"Calcul des Ouvrages en Béton Armé Suivant les Règles BAEL 80: Théorie
et Application", Eyrolles, Paris, 1981. Code ENIT: D935.
[12] R. Bares et Ch. Massonnet, "le Calcul des Grillages de Poutres et Dalles
Orthotropes", Dunod, Paris 1966.
[13] J. A. Calgaro, "Calcul Pratique des Dalles Minces", Master Ouvrages d'Art, ENPC,
1987.
ANNEXE 1 au
Chapitre 5
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 49
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 50
Tableau N°1 : des coefficients μx et μy pour une dalle rectangulaire uniformément
chargée et articulée sur son pourtour lorsque ρ = (lx/ly) varie entre 0,4 et 1,0.
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 51
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 52
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 53
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 54
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 55
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 56
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 57
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 58
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 59
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 60
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 61
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 62
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 63
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 64
Annexe 2
au
chapitre 5
a) Coefficient µ0 L
[a' ]
B
μ0= 2 2 .A +b'.B( 1+ 2)
2 λ b sh ( 2 λ b − sin 2 λ b )
a' = 2 shλ ( b − y ). sin λ (b − y )
avec λ = π 4 ρ P L 2 ρ
E
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 65
b) Coefficient µ1
μ 1 = − 12 ⎣ ⎡C D E+FGH+I⎤ ⎦
4 sh σ avec C, D, E, F, G, H, et I les
fonctions suivantes
H = 3 shσ . chσ + σ
a) Coefficient µ0 L
[a' ]
B
μ0= 2 2 .A +b'.B( 1+ 2)
2 λ b sh ( 2 λ b − sin 2 λ b )
avec λ = π 4 ρ P L 2 ρ
E
b) Coefficient µ1
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 66
− 1 ⎡C D μ 1
=42⎣ E+I⎤ ⎦ sh σ
C = σ ch σ − 3 shσ
E = 3 shσ . chσ − σ
Dans ces formules, les lettres ψ , σ , etχ ont même signification qu'en haut, à savoir
πeψ= ; σ = πθ ; χ = π − β − ψ . b
Ces formules sont utiles lors d'un calcul automatique (programmation sur ordinateur),
mais pour un calcul manuel, il est préférable d'employer les tableaux suivants qui sont
établies pour y=0 tirés de [11,12].
θ= 0,10
θ= 0,20
θ= 0,30
θ= 0,40
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 67
µ(α=0).104 -2292 -1161 -20 1151 2372 Symétrique
θ= 0,50
θ= 0,60
θ= 0,70
θ= 0,80
θ= 0,90
θ= 1,00
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 68
µ(α=1).104 -145 -149 -124 58 779
θ= 1,20
θ= 1,40
θ= 1,60
θ= 1,80
θ= 2,00
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 69
Chapitre 6
QUELQUES DONNEES SUR
LE CALCUL DES APPUIS
Le dimensionnement des appareils d'appui est essentiellement basé sur la limitation des
contraintes de cisaillement qui se développent dans l'élastomère au niveau des plans de frettage
et qui sont dues aux efforts appliqués ou aux déformations imposées à l'appareil. L'appareil
d'appui est soumise à la compression, à la distorsion et la rotation.
a) Compression.
τN=β
ab
N
a
τ N , m ax
"τ N"
b) Distorsion:
La distorsion des contraintes au niveau du plan du frettage est
uniforme. H: Effort Horizontal appliqué. γ: Angle de distorsion.
u H
T
γ
τH
1er cas: La déformation u1 de l'appareil est lente (dilatation thermique de longue durée,
retraitfluage) et connue.
τH 1
γ1 T
H1
correspondant H1. tg γ 1 = u T 1
G tgγ 1 = G u T 1 τH1=
H1 = a b τ H 1 = G a b u T 1
τH 2
γ2 T
H2
tg γ 2 = τ2H G2
uT2= tgγ 2 = 2 G a b H 2
1er et 2 ème cas: On introduit une contrainte conventionnelle de calcul qui sous effort statique
seul nous donne la même déformation totale:u = u 1 + u 2
τH
γ T
τ H = G tgγ = τ H 1 + 12 τ H 2 = G u T 1 + 2H a b 2
c) Rotation:
Lorsqu'une frette, solidaire d'un feuillet, accomplit une rotation par rapport à l'autre frette
solidaire du même feuillet, la répartition des contraintes de cisaillement s'établit comme indiquée
dans la figure 7.
"τ "
α
La contrainte maximale apparait généralement sur les bords parallèles à l'axe de rotation et a
pour valeur:
2
Ga
τα=2 ( ) tαt
l'appareil d'appui.
On tient compte des défauts de pose en ajoutant à la rotation due aux charges αc une rotation
-3
α0. Cette rotation est prise généralement comme suit: α0 = 3 .10 rad pour les tabliers en BA
-3 -3
coulé sur place. α0 = 10 .10 rad pour les tabliers en BA préfabriqués. α0 = 3 .10 rad pour
les tabliers métalliques.
5
5) Condition de non-soulèvement
αt a G
t (mm) 8 10 12 20
ts (mm) 2 3 3 4
Tableau N°1: Valeurs de l'épaisseur des frettes en fonction de l'épaisseur de l'élastomère
T > 2 u1.
u1 : raccourcissement due au retrait (et fluage) et due à l’effet de longue durée de température.
u1 = ur + ut. ⇒ choix : n feuillet de t épaisseur : T= n . t
3- Dimensions en plan :
a a
condition de non-flambement : <T<
10 5
N
5 T < a < 10 T et avec a.b> ⇒ choix de (a .b) avec a < b
Valeur usuels de ts :
t 8 10 12 20
ts 2 3 3 4
Force de freinage:
a1.a2.Al(Lch.lc)
Al : FAl=
20+0.0035(Lch.lc)
Bc : FBc = 30 t.
E : Module d’Elasticité.
Pour les surcharges, module instantané : Ei = 110003 fc28
Les efforts sur les appuis sont répartis sur les appuis en fonction de la rigidité totale, rt, de
chaque appui. La souplesse totale (inverse de la rigidité) st (st= 1/rt) des appuis est exprimé par :
st = U1 + U2 +
U3.
U1 , U2 et U3 sont dus à un effort unitaire H = 1,0 kN appliqué au niveau des appareils d’appui.
u = 3 + c.2
3.EI 2.EI
θ = 2 + c.
2.EI EI
h 2 3
. Si I(z) = c ⇒ U2 =
U2 = ∫ E I ( z)
z . dz t h
3 EI .
0
Pour les fondations profondes sur pieux, les souplesses sont déterminés à l’aide s’un logiciel
de calcul PSH du SETRA. C’est logiciel de calcul de sollicitations et de déplacements sous
l’action d’un effort unitaire en tête (instantané et différé).
a) ELS.
C1 = Gmax +Ret.
C2 = C1 + 1,2 (AL + FAL) + 0,6 TLD.
C3 = C1+ 1,2 (Bc + FBc) + 0,6 TLD.
C4 = C1 + Mc120 + 0,6 TLD.
C5 = Gmin + Ret + TCD.
b) ELU
a) ELS.
C1 = Gmax +Ret.
C2 = C1 + 1,2 (AL + FAL) + 0,6 TLD+ 1,2 Sr.
C3 = C1+ 1,2 (Bc + FBc) + 0,6 TLD + 1,2 Sr
C4 = C1+ 1,2 [Bc (cas 2)+ FBc(cas 2)] + 0,6 TLD + 1,2 Sr
C5 = C1 + Mc120 + 0,6 TLD.
C6 = Gmin + Ret + TCD.
b) ELU
C9 = 1,35 C1+ 1,6 [Bc (cas 2)+ FBc(cas 2)] + 0,78 TLD + 1,6 Sr.
C10 = C1 + 1,35 Mc120 + 078 TLD.
Ru
Remarque : Acier de Frettage sous les appareils d’appui : Af = 0,04 .
fsu