Institut Préparatoires aux Etudes d'Ingénieurs de

Nabeul

Année Universitaire: 2019 - 2020 Section: T - PC

Série d'Exercices: Séries Numériques

Exercice 1:

Déterminer la nature des séries dont les termes généraux sont les suivants
 n2 + n + 1  1  n + 3 ln n
(a) ln , (b) √ , (c)
n2 + n − 1 n + (−1)n n 2n + 1
1 1  1 n 2n + 3n
(d) , (e) , (f) sin( ) , (g)
ln n ln(ch(n)) n cos2 n n n2 + ln n + 5n
1 ln n
(h) e − (1 + )n , (i)e−nα , α ∈ R, (j) α , α ∈ R.
n n

Exercice 2:

1. Justier l'existence puis calculer les sommes suivantes

X 1 X 1
(a) 2
, (b) .
n≥2
n −1 n≥1
n(n + 1)(n + 2)

+∞
1 π2
2. On donne . Calculer
X
2
=
k=1
k 6

+∞
X 1
k=1
k 2 (k + 1)2

après en avoir justié l'existence.

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Exercice 3:

Soient a, b ∈ R. Déterminer la nature de la série

X 
ln n + a ln(n + 1) + b ln(n + 2) .
n≥1

Calculer la somme lorsqu'il y a convergence.

Exercice 4:

Soient α, β deux réels. On étudie la série un avec

X

n≥2

1
un = .
nα (ln n)β

Cette série s'appelle la série de Bertrand.

1
1. Etudier le cas α > 1. On posera γ := 1+α
2
et on montrera que un = O( ).
nγ
2. Etudier le cas α < 1.
3. On étudie maintenant le cas α = 1.
(i) Soit fβ :]1, +∞[→ R la fonction dénie par

1
fβ (t) = .
t(ln t)β

Montrer qu'il existe n0 ∈ N tel que fβ soit décroissante sur ]n0 , +∞[.
(ii) On suppose que β = 1. Montrer par comparaison avec une intégrale que
la série diverge.
(iii) On suppose que β > 1. Montrer par comparaison avec une intégrale que
la série converge.
(iv) Etudier le cas β < 1.

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Exercice 5: (Extrait DS - 2016)
Pour n ∈ N∗ , on pose
n
X 1
Hn = et γn = Hn − ln(n).
k=1
n
Z k+1
1 dt 1
1. (a) Montrer que ∀k ∈ N , ∗
≤ ≤ .
k+1 k t k
(b) Montrer que ∀n ∈ N , ln(n + 1) ≤ Hn ≤ 1 + ln(n).
∗

(c) Déduire que Hn ∼ ln(n).

1
2. (a) Montrer que γn − γn−1 ∼ − .
2n2
(b) En déduire que (γn ) converge. On note γ sa limite.
(c) Justier alors que Hn = ln(n) + γ + o(1).
3. Justier l'existence puis calculer
+∞ h
X 1 1i
− ln(1 + .
n=1
n n

Exercice 6:

Soit a ∈]0, 1[, on dénit la suite (un ) par

(
u0 = a
∀n ∈ N , un+1 = un − u2n .
1. Montrer que la suite (un ) est monotone, convergente et déterminer sa limite.
2. Montrer que la série u2n est convergente et déterminer sa somme en fonction
X

de a.
u 
3. Montrer que la série est divergente.
X n+1
ln
un

4. Etudier la nature de la série un .

X

Exercice 7:

Soient (a, b) ∈ (R∗+ )2 et (un )n≥0 dénie par

n+a
u0 > 0 et ∀n ∈ N, un+1 = un .
n+b
On pose pour n ∈ N
wn = ln(nb−a un ).

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 1. Déterminer la nature de la série
X
(wn+1 − wn ).

K
2. Démontrer qu'il existe un réel K > 0 tel que un ∼ .
(n→+∞) nb−a
3. Donner une condition nécessaire et susante sur (a, b) pour que la série de
terme général un converge.

Exercice 8:

Pour tout n ∈ N∗ , on pose:

√
nn n
vn = et wn = ln(vn+1 ) − ln(vn ).
n! en
 n+ 12
v 1 1
1) Vérier que: ∀n ∈ N , n+1 =
∗
1+ .
vn n e
2) Donner le développement limité de f (x) = ln(1 + x) à l'ordre 3 en 0.
3) Montrer alors, qu'au voisinage de +∞,
 
1 1
wn = +o .
12n2 n2

4) Donner la nature de la série wn puis celle de la suite (ln(vn ))n∈N∗ .

P
n≥1

5) En déduire l'existence d'un réel K > 0 tel que:

√
n! ∼ K n nn e−n .
n→+∞

Cette formule est dite: Formule de Stirling.

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 CORRIGE

Exercice 1:

n2 + n + 1 
 
(a) ∀n ≥ 1, Un = ln existe.
n2 + n − 1
1 1 1 1
Un = ln(1 + + 2 ) − ln(1 + − 2 )
n n n n
2 1
= + o( 2 )
(+∞) n2 n
1
= O( 2 ).
(+∞) n
1
Ou bien on a aussi Un ∼ .
n2
1
Comme la série de terme général 2 converge ( série de Riemann avec α =
n
2 > 1), alors

la série de terme général Un est absolument convergente donc elle est convergente.
1 1
(b) Pour n ≥ 2, Un = √ existe. De plus Un ∼ . Comme la série
n + (−1)n n (+∞) n
1
de terme général diverge et est positive, alors
n

la série de terme général Un diverge.

 ln(n)
n+3
(c) Pour n ≥ 1, Un = existe et Un > 0. On a
2n + 1
n+3
ln(Un ) = ln(n) ln( )
2n + 1
 3 1 
= ln(n) ln(1/2) + ln(1 + ) − ln(1 + )
n 2n
 1
= ln(n) − ln(2) + o(
(+∞) n
= − ln(2) ln(n) + o(1).
(+∞)

1
Donc Un = eln(Un ) ∼ e− ln(2) ln(n) = .
(+∞) nln(2)
1
Comme la série de terme général ln(2) diverge ( car α = ln(2) < 1) et est
n
positive, alors

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 la série de terme général Un diverge.

1
(d) Pour n ≥ 2, Un = existe. On a
ln(n) ln(ch(n))
 en + e−n 
ln(ch(n)) = ln
2
 en 
∼ ln
(+∞) 2
= n − ln(2) ∼ n.
(+∞)

Donc Un ∼ 1
> 0. Vérions maintenant que la série de terme général
(+∞) n ln(n)
1
, pour n ≥ 2 diverge.
n ln(n)
La fonction x 7−→ x ln(x)
1
est continue décroissante sur ]1, +∞[. ∀k ≥ 2, on a
Z k+1
1 1
≥ dx.
k ln(k) k x ln(x)
Par suite, pour n ≥ 2
n n Z k+1
X 1 X dx
≥
k=2
k ln(k) =2 k
x ln(x)
Z n+1
dx
=
2 x ln(x)
   
= ln ln(n + 1) − ln ln(2) −→ +∞.
n→∞

Comme Un est positif et est équivalent au terme général d'une série divergente,
alors

la série de terme général Un diverge.

1 1 1
(e) Pour n ≥ 1, Un = 2
existe. On a 2
≥ . Comme la série de
n cos (n) n cos(n ) n
1
terme général diverge, alors
n

la série de terme général Un diverge.

(f) On a
1 1
Un = en ln(sin( n )) ∼ en ln( n ) = e−n ln(n) ≤ e−n = (e−1 )n .
(+∞)

Comme e−n est le terme d'une série géométrique convergente ( de raison e−1 <
1), alors

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 la série de terme général Un converge.

2n + 3n
(g) Pour n ≥ 1, Un = existe. On a
n2 + ln(n) + 5n
2n + 3n
Un =
n2 + ln(n) + 5n
3n (1 + ( 32 )n )
= 2 ln(n)
5n ( 5nn + 5n
+ 1)
3
∼ ( )n .
(+∞) 5
3
Comme ( )n est le terme général d'une série géométrique qui converge, alors
5

la série de terme général Un converge.

1
(h) Pour n ≥ 1, Un = e − (1 + )n existe .
n
1 n
Un = e − (1 + )
n
1
n ln(1) +
= e−e n
1 1 1 
n − + o( 2 )
= e − e n 2n2 n
(+∞)
1 1
1− + o( )
= e−e 2n n
(+∞)
1 1
= e − e(1 − + o( ))
(+∞) 2n n
e 1
= + o( )
(+∞) 2n n
e
∼ > 0.
(+∞) 2n
e
Comme la série de terme général diverge, alors
2n

la série de terme général Un diverge.

(i) Pour n ≥ 1, Un = e−nα , α ∈ R, existe.

(a) Si α ≤ 0, alors

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 il y a divergence grossière.
(b) Si α > 0, alors lim n2 e−nα = 0. D'où
n→+∞

la série de terme général Un converge.

ln(n)
(j) Pour n ≥ 1, Un = , α ∈ R, existe.
nα
ln(n)
(a) Si α ≤ 1, alors lim n = lim n1−α ln(n) = +∞ (car 1 − α ≥ 0).
n→+∞ nα n→+∞

D'où, la série de terme général Un diverge.

1 1
(b) Si α > 1, alors pour γ ∈]1, α[, on a α
< γ . Donc,
n n
lim nγ Un = lim nγ−α ln(n) = 0.
n→+∞ n→+∞

D'où, la série de terme général Un converge.

Exercice 2:

1 1 1
1. (a) On a ∼ 2 . Comme la série de terme général 2 converge ( série
n2
−1 n n
X 1
de Riemann avec α = 2 > 1), alors 2−1
converge.
n≥2
n
Soit
n
X 1
Sn =
k=2
k2 −1
n
X 1
=
k=2
(k − 1)(k + 1)
n  
1X 1 1
= −
2 k=2 k − 1 k + 1
n−1 n+1
1X1 1X1
= −
2 k=1 k 2 k=3 k
1 1 1 1 1 3
= (1 + ) − ( + ) −→
2 2 2 n n + 1 n→∞ 4

1 3
D'où,
X
= .
n≥2
n2 −1 4

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 1 1 1
(b) On a ∼ 3 . Comme la série de terme général 3 con-
n(n + 1)(n + 2) n n
1
verge ( série de Riemann avec α = 3 > 1), alors
X

n≥1
n(n + 1)(n + 2)
converge. On a
1 1 1 1
= − + .
n(n + 1)(n + 2) 2n n + 1 2(n + 2)
Après télescopage,
1 1
on obtient
X
= .
n≥1
n(n + 1)(n + 2) 4

1 1 1
2. On a ∼ 4 . Comme la série de terme général 4 converge ( série
n2 (n
+ 1) n n
1
de Riemann avec α = 4 > 1), alors converge.
X
n2 (n + 1)
n≥1
Par décomposition en éléments simples, on obtient
1 1 1 2 2
= 2+ + − .
k 2 (k + 1) 2 k (k + 1) 2 k+1 k
Ce qui donne
n n n n
X 1 X 1 X 1 X 2 2
2 2
= 2
+ 2
+ −
k=1
k (k + 1) k=1
k k=1
(k + 1) k=1
k+1 k
1 1 1 1 1 1 1
= 1+ + ... + + + ... + + 2( + ... + ) − 2(1 + ... + )
22 n2 22 (n + 1)2 2 n n
n n+1
X 1 X 1
= 2
+
k=2
k k=2
k2
n n
X 1 X 1 1
= 2
− 1 + 2
− 1 + −1
k=1
k k=1
k n + 1
n
X 1 1
= 2 2
−3+ .
k=1
k n + 1

+∞
1 π 1
Comme = et lim
X
2
=0
k=1
k 6 n→+∞ n + 1

n
1 π2
alors, lim
X
= − 3.
n→+∞
k=1
k 2 (k + 1) 3

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Exercice 3:

On a

Un = ln(n) + a ln(n + 1) + b ln(n + 2)

1 2
= ln(n) + a ln(n(1 + )) + b ln(n(1 + ))
n n
1 2
= ln(n) + a ln(n) + b ln(n) + a ln(1 + ) + b ln(1 + )
n n
1 1 1 2 4 1
= (1 + a + b) ln(n) + a( − 2 + o( 2 ) + b( − 2 + o( 2 )
n 2n n n 2n n
a 2b a + 4b 1
= (1 + a + b) ln(n) + + − + o( 2 ).
n n 2n2 n
Calculons lim Un .
n→+∞

si

±∞, 1 + a + b 6= 0;
lim Un =
n→+∞ 0, si 1 + a + b = 0.

Donc, si Un converge, alors lim Un = 0, c'est à dire 1 + a + b = 0.

X
n→+∞

Supposons maintenant que 1 + a + b = 0,

a 2b a + 4b 1
Un = + − 2
+ o( 2 ).
n n 2n n
a + 2b X1
1. a + 2b 6= 0, alors Un ∼ . Comme diverge, alors Un diverge.
X
Si
n n
2. Si a + 2b = 0, on sait que 1 + a + b = 0, ce qui correspond à a = −2 et b = 1,
1 X 1
alors Un ∼ − 2 . Donc la série Un converge ( car converge).
X
n n2

Conclusion: Il y a convergence ssi a = −2 et b = 1.

Dans ce cas
N
X N
X N
X N
X
ln(n) + a ln(n + 1) + b ln(n + 2) = ln(n) − 2 ln(n + 1) + ln(n + 2)
n=1 n=1 n=1 n=1
XN N
X +1 N
X +2
= ln(n) − 2 ln(n) + ln(n)
n=1 n=2 n=3
= ln(2) − 2 ln(2) − ln(N + 1) + ln(N + 2)
N + 2
= − ln(2) + ln −→ − ln(2).
N + 1 N →∞

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Exercice 4:

1+α
1. Si α > 1, on pose γ = > 1.
2
1 1
nγ =
nα (ln(n))β nα−γ (ln(n))β
1
= α+1
nα− 2 (ln(n))β
1
= α−1 −→ 0.
n 2 (ln(n))β N →∞

1 1
Donc = o( ). Ce qui donne un = O( n1γ ).
nα (ln(n))β nγ
D'où pour n assez grand, on a
1 1
≤ .
nα (ln(n))β nγ

Par comparaison avec la série de Riemann, avec γ > 1

la série de terme général un converge pour α > 1.

2. Si α < 1, alors 1 − α > 0. On a

1 n1−α
n = −→ +∞.
nα (ln(n))β (ln(n))β n→∞
1 1
Donc pour n assez grand > .
nα (ln(n))β n

D'où la série de terme général un diverge pour α < 1.

3. Si α=1
1
(i) Soit fβ = , t ∈]1 + ∞[. fβ est dérivable sur ]1, +∞[ et pour t > 1
t(ln(t))β

(ln(t))β−1
fβ0 (t) =− 2 (ln(t) + β).
t (ln(t))2β

Puisque ln(t) + β > 0 pour t > e−β ,alors la fonction fβ est décroissante
sur ]e−β , +∞[.

Donc, en choisissant n0 > max(2, e−β ), la fonction fβ est décroissante sur ]n0 , +∞[.

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 Z n
1
De plus, et fβ (t)dt ont la même nature.
X

n≥2
n(ln(n))β n0

(ii) Si β = 1, alors
Z N iN
h
f1 (t)dt = ln(ln(t)) −→ +∞.
n0 n0 N →∞

D'où la série de terme général un diverge pour α = β = 1.

(iii) Si β > 1, alors
Z N Z N
1
fβ (t)dt = β
dt
n0 n0 t(ln(t))
h (ln(t))1−β iN
=
1−β n0
1
(ln(N ))1−β − (ln(n0 ))1−β


=
1−β
1
−→ (ln(n0 ))1−β ∈ R.
N →∞ β−1

D'où la série de terme général un converge pour α = 1 et β > 1.

(iv) Si β < 1, alors
Z N
1
(ln(N ))1−β − (ln(n0 ))1−β −→ +∞.


fβ (t)dt =
n0 1−β N →∞

D'où la série de terme général un diverge α = 1 et β < 1.

Exercice 5:

Pour n ∈ N∗ , on pose
n
X 1
Hn = et γn = Hn − ln(n).
k=1
k

1
1. (a) Soit k ∈ N∗ . La fonction f (t) = est décroissante sur R∗+ , donc
t
Z k+1
1 1 1 1 dt 1
k ≤t≤k+1 =⇒ ≤ ≤ =⇒ ≤ ≤ .
k+1 t k k+1 k t k

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 Z k+1
dt 1
(b) Pour tout k ≥ 1 on a ≤ , alors en sommant de k = 1 à n on
t k
aura k

n Z k+1 Z n+1 n
∗
X dt dt X 1
∀n ∈ N , = ≤ =⇒ ln(n + 1) ≤ Hn .
k=1 k t 1 t k=1
k
Z k+1
1 dt
Pour tout k ≥ 1, on a ≤ , donc par sommation de k = 1 à
k+1 k t
n − 1, on obtient
n−1 n−1 Z k+1 Z n
X 1 X dt dt
∀n ≥ 2, ≤ = ⇒ Hn − 1 ≤ ln(n).
k=1
k+1 k=1 k t 1 t

Ceci reste vrai pour n = 1.

Conclusion: ∀n ∈ N∗ , ln(n + 1) ≤ Hn ≤ 1 + ln(n).
(c) On a
ln(n + 1) Hn 1 + ln(n)
≤ ≤
ln(n) ln(n) ln(n)
et
ln(n + 1) 1 + ln(n)
lim = lim = 1.
n→+∞ ln(n) n→+∞ ln(n)
Donc
Hn
lim =1 et Hn ∼ ln(n).
n→+∞ ln(n) n→∞

2. (a) On a
γn − γn−1 = Hn − ln(n) − Hn−1 + ln(n − 1)
1 n − 1
= + ln
n n
1 1
= + ln(1 − )
n n
1 1 1 1
= − − 2 + o( 2 )
n n 2n n
1 1
= − 2 + o( 2 ).
2n n

γn − γn−1 ∼ − 2n1 2 .
Conclusion:

(b) On sait que la série téléscopique (γn − γn−1 ) converge si, et seulement
X

n≥2
si, la suite (γn ) converge.

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 X 1
Puisque la série de Riemann est convergente, alors d'après la ques-
n≥2
n2
tion 2.a), la série (γn − γn−1 ) converge.
X

n≥2

Conlusion: (γn ) converge.

On note γ = lim γn .
n→+∞

(c) On a lim γn = γ , ce qui implique γn = γ + o(1).

n→+∞

D'où, Hn = ln(n) + γn = ln(n) + γ + o(1).

3. Existence:

1 1 1 1 1 1 1
− ln(1 + ) = − + 2 + o( 2 ) ∼ 2 .
n n n n 2n n 2n

X 1 X1 1

Puisque la série 2
converge, alors − ln(1 + ) aussi.
n≥1
n n≥1
n n

Calcul: Pour tout N ∈ N∗ , on a

N   N N
X 1 1 X 1 X 
− ln(1 + ) = − ln(n + 1) − ln(n)
n=1
n n n=1
n n=1
= HN − ln(N + 1).

On remarque que
N + 1
ln(N + 1) = ln(N ) + ln(N + 1) − ln(N ) = ln(N ) + ln .
N
On obtient donc
N  
X 1 1  1
− ln(1 + ) = HN − ln(N ) − ln 1 + .
n=1
n n N

+∞  
X 1 1
Conclusion: − ln(1 + ) = γ.
n=1
n n

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Exercice 6:

1. Pour n ∈ N, on a
un+1 − un = −u2n ≤ 0.
La suite (un ) est donc décroissante. Par dénition, on a u0 = a ∈]0, 1[ et, si
n ∈ N, alors
un+1 = un − u2n = un (1 − un ).
On démontre alors par une récurrence simple que, pour tout n ∈ N, un ∈]0, 1[.
La suite est donc bornée. Etant décroissante, elle est donc convergente. No-
tons l = lim un . On sait que un+1 = un − u2n (qui est vraie pour tout n ∈ N),
n→+∞
alors en faisant tendre n vers +∞, on obtient l = l − l2 , donc l2 = 0 et l = 0.

Conclusion: La suite (un ) est convergente et lim un = 0 .

n→+∞

2. Posons, pour n ∈ N
n
X
Sn = u2k .
k=0

Par dénition de la suite (un )

n
X
Sn = (uk − uk+1 )
k=0
n
X n
X
= uk − uk+1
k=0 k=0
n
X n+1
X
= un − uk
k=0 k=1
= u0 − un+1 .

Comme lim un = 0, alors lim Sn = u0 . On en déduit que

n→+∞ n→+∞

+∞
La série converge et u2n = u0 = a.
X
u2n
P
n=0

3. On note que pour tout k ∈ N, uk > 0. On procède par la même manière et on

pose, pour n ∈ N  n 
X uk+1
Tn = ln .
k=0
uk

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 La suite (un ) est à valeurs strictement positive, donc
n
X n
X
Tn = ln(uk+1 ) ln(uk )
k=0 k=0
n+1
X Xn
= ln(uk ) − ln(uk )
k=1 k=0
= ln(un+1 ) − ln(u0 ).

Comme lim un = 0+ , alors lim Tn = −∞.

n→+∞ n→+∞

 
un+1
La série diverge.
X
Conclusion: ln
un

4. Pour n ∈ N
un − u2n
   
un+1
ln = ln = ln(1 − un ).
un un
Comme lim un = 0, on a ln(1 − un ) ∼ −un , ( car ln(1 − x) ∼ −x). Donc
n→+∞ n→∞ x→0
 
un+1
un ∼ − ln .
n→∞ un
 
un+1
La série de terme général ln est divergente, donc par comparaison de
un
séries à termes positifs

La série un diverge.
P
Conclusion:

Exercice 7:

1. Pour n ∈ N

wn+1 − wn = ln((n + 1)b−a un+1 ) − ln(nb−a un )

(n + 1)b−a
   
un+1
= ln + ln
nb−a un
h n + 1 b−a i
  
n+a

= ln + ln
n n+b
   
1 n+a
= (b − a) ln 1 + + ln
n n+b
   
1  a b
= (b − a) ln 1 + + ln 1 + − ln 1 + .
n n n

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 On utilise alors le développement limité
x2
ln(1 + x) = x − + o(x2 ).
2
1
Comme lim = 0, on en déduit
n→+∞ n
 
1 1 1
wn+1 − wn = (b − a) − + o( 2 )
n→∞ n 2n2 n
2
a a 1 b b2 1
+ − 2 + o( 2 ) − + 2 + o( 2 )
n 2n n n 2n n
1
= O( 2 ).
n→∞ n
X 1
La série de Riemann est convergente, par comparaison de séries à termes
n2
positifs

La série (wn+1 − wn ) converge absolument, donc converge.

P

2. On note pour n ∈ N
n
X
Sn = (wk+1 − wk ).
k=0
On a alors
n
X n
X
Sn = wk+1 − wk
k=0 k=0
n+1
X n
X
= wk − wk
k=1 k=0
= wn+1 − w0 .

Ainsi, wn+1 = w0 + Sn et comme la suite (Sn ) converge, il en est de même de

la suite (wn ). Notons l = lim wn , alors
n→+∞

wn = ln nb−a un −→ l.


n→∞

Donc,
nb−a un −→ el .
n→∞
K
Posons K = el , alors K > 0 et un ∼ .
n→∞ nb−a

K
Conclusion: Il existe un réel K > 0 tel que un ∼ .
n→∞ nb−a

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 X 1
3. La série de Riemann converge si, et seulement si, b − a > 1 et il en
nb−a
K
est de même de la série . Par comparaison de séries à termes positifs
X
nb−a

La série un converge si, et seulementsi , b − a > 1.

X

Exercice 8:

Pour tout n ∈ N∗ , on pose:

√
nn n
vn = et wn = ln(vn+1 ) − ln(vn ).
n! en
1. On a
√
vn+1 (n + 1)n+1 n + 1 n!en
= × √
vn (n + 1)!en+1 nn n
 n r
n+1 n+1 1
= ×
n n e
 n+ 12
1 1
= 1+ ×
n e

x2 x3
2. f (x) = ln(1 + x) = x − + + o(x3 ).
x→0 2 3
3. On a  
vn+1
wn = ln(vn+1 − vn ) = ln .
vn
Il vient ensuite
 n+ 12
−1 1
wn = ln(e ) + ln 1 +
n
 
1 1
= −1 + (n + ) ln 1 +
2 n
 
1 1 1 1 1
= −1 + (n + ) − + + o( 3 )
n→+∞ 2 n 2n2 3n3 n
1 1 1 1 1
= −1 + 1 − + 2+ − 2 + o( 2 )
n→+∞ 2n 3n 2n 4n n
1 1
= + o( 2 )
n→+∞ 12n2 n

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 4. On sait que la série wn est de signe constant à partir d'un certain rang et
X

1 X 1
wn ∼ . Comme est une série de Riemann convergente, alors
n→+∞ 12n2 n2
on peut en déduire que

wn converge.
X

n≥1

De
X plus wn = ln(vn+1 ) − ln(vn ), or on sait que la suite (ln(vn ))n≥1 et la série
wn sont de même nature. D'après la question précedente

La suite (ln(vn ))n≥1 est convergente.

5. Notons l la limite de la suite (ln(vn ))n≥1 . Par continuité de l'exponentielle

 
vn = exp (ln(vn ) −→ el > 0.
n→+∞
√
nn n
Autrement dit, vn = ∼ el . En posant K = e−l , on a prouvé le
n! en n→+∞
résultat suivant
√
Il existe une constante K > 0 telle que n! ∼ K nnn e−n .
n→+∞

C'est la formule de Stirling.

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