These de Magister Bendjellouli Zakaria PDF
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UNIVERSITE DE BECHAR
Faculté des Sciences et Technologie
THEME :
Soutenu le 28 / 06 / 2009
Z. Bendjellouli
A l’âme de ma mère qui été pour mon corps mieux qu’un cœur ;
A mon cher père qui à sacrifié son temps pour nous ;
A l’âme de mon frère Cheikh ;
A l’âme de mon beau père Manouni Ghazi ;
A ma petite Khadidja ;
A tous ceux qui me sont chers ;
A toute ma grande famille Bendjellouli, Maazouzi, Manouni et
Zineddine ;
A mes collègues de travail ;
A mes collègues des études ;
Et à tous mes amis.
Z. Bendjellouli
Résumé:
Le modèle électrique d’un module PV est présenté sur la base des diodes Shockley. Le modèle
simple est un photo-courant (source de courant), une seule diode de jonction et d'une résistance
série, et notamment la dépendance de la température. Le deuxième modèle est un modèle à deux
diodes.
La méthode d'extraction de paramètres et l'évaluation du modèle dans Matlab est démontrée
pour un panneau solaire typique, dans notre cas c’est le Module SM110.
Ces modèles sont utilisés pour étudier la variation de la puissance maximale et la
caractéristique courant-tension avec la température et l’éclairement. Une comparaison entre les
deux modèles est faite.
Mots clefs : système photovoltaïque, Modèle à une diode, Modèle à deux diodes, Panneaux
photovoltaïques, Générateur photovoltaïque, cellule solaire, module SM110.
Abstract :
An accurate PV module electrical model is presented based on the Shockley diode equation.
The simple model has a photo-current current source, a single diode junction and a series
resistance, and includes temperature dependences. The second model is a model with two diodes.
The method of parameter extraction and model evaluation in Matlab is demonstrated for a
typical solar panel, in our case the Module SM110.
This model is used to investigate the variation of maximum power point with temperature and
insolation levels. A comparison of buck versus boost maximum power point tracker (MPPT)
topologies is made. The two models is the model with two diodes to a slight advantage because it
uses the recombination of minority carriers in the volume of the material.
Keywords : photovoltaic system, model with one diode, model with two diodes, photovoltaic
panels, photovoltaic, solar cell, module SM110.
:ﻣﻠﺨﺺ
Sh
Shockley
SM110 Matlab
. .
SM110.
Sommaire
Sommaire i
Introduction Générale ……………………………………………………….....….. 1
Chapitre I
Rappels, Notions Générales et Système Photovoltaïque 5
I.1 Introduction……………………………………………………………… 6
I.2 Historique ……………………………………………………………….. 6
I.2.1 Dates importantes dans l’histoire du photovoltaïque...…… 6
I.3 Energie solaire …………...…………………………………….………. 7
1.4 Position du Soleil ……………………………………………………… 8
I.4.1 Coordonnées équatoriales…………………………………….. 8
I.4.2 Coordonnées horizontales…………………………………….. 9
I.5 Nombre d’Air Masse …………………………………………………… 10
I.6 Normalisation …………………………………………………………… 12
I.7 Système photovoltaïque ………………………………………………. 12
I.7.1 La partie utilisation ………………………………………….. 12
I.7.2 Contrôle d’énergie …………………………………………… 12
I.7.3 Production d’énergie ………………………………………… 15
I.8 Paramètres des cellules photovoltaïques …………………................. 15
I.8.1 Caractéristique courant tension et schéma équivalent …… 16
I.8.2 Courant de court-circuit, ICC ………………………………… 17
I.8.3 Tension à circuit ouvert, VOC ………………………………… 17
I.8.4 Facteur de forme, ff …………………………………………... 17
I.8.5 Le rendement de conversion h ………………………………. 15
i
Sommaire
Chapitre II
Circuits équivalents et modèles mathématiques 31
II.1 Introduction …………………………………………………………….. 32
II.2 Modèle électrique d’un Générateur Photovoltaïque ……………….. 33
II.2.1 Modèle à une diode ………………………………………….. 34
II.2.2 Modèle à deux diodes ……………………………………….. 35
II.3 Modèles mathématiques ………………………………………………. 36
II.3.1 Modèle Sandia ……………………………………………….. 36
II.3.2 Modèle Cenerg ………………………………………………. 38
II.3.3 Modèle Madison ……………………………………………… 39
ii
Sommaire
Chapitre III
Effet des Paramètres Intensifs et Mis en Oeuvre Numérique 46
III.1 Résultats pratiques …………………………………………………….. 47
III.2 Résultats de la simulation numérique………………………………... 48
III.3 Validation des résultats………………………………………………... 51
III.4 Exemple d’application. Utilisation d’un contrôleur
d'Electrolyzer pour la production de l’hydrogène………………….. 53
III.4.1 Effet de l’éclairement sur la puissance produite
et le courant généré par les panneaux photovoltaïques……. 55
III.4.2 Effet de la température ambiante sur la puissance produite
et le courant généré par les panneaux photovoltaïques………….. 57
III.5 Comparaison entre les deux modèles mathématiques……………… 59
III.6 Interprétation et conclusion……………………………………………. 60
Conclusion Générale 62
Annexe
Référence bibliographique
iii
Introduction Générale
Introduction générale
0.1 Généralités
Depuis très longtemps, l’homme a cherché à utiliser l’énergie émise par le soleil. La
plupart des utilisations sont directes comme en agriculture, à travers la photosynthèse, ou
dans les diverses applications de séchage et chauffage, autant artisanale qu’industrielle.
Cette énergie est disponible en abondance sur toute la surface terrestre et, malgré une
atténuation importante lors de la traversée de l’atmosphère, la quantité restante demeure
encore importante quand elle arrive au sol. On peut ainsi compter sur 1000 W/m² crête
dans les zones tempérées et jusqu’à 1400 W/m², lorsque l’atmosphère est faiblement
polluée en poussière ou en eau [I-2]. Le flux solaire reçu au niveau du sol dépend de :
Ø L’orientation, la nature et l’inclinaison de la surface terrestre,
Ø La latitude du lieu de collecte, de son degré de pollution ainsi que de son altitude,
Ø La période de l’année,
Ø L’instant considéré dans la journée,
Ø La nature des couches nuageuses.
Ainsi, il existe des zones dans le monde plus favorisées que d’autres du point de vue
ensoleillement. Elles sont répertoriées sous forme d’atlas et mettent en évidence des
«gisements solaires». Les principaux phénomènes physiques évoqués sont des paramètres
à prendre en compte pour l’installation et la maintenance de générateurs photovoltaïques.
En effet, le comportement de ces générateurs d’énergie s’avère plus ou moins aléatoire, en
fonction du site de mise en fonctionnement. Ainsi, si l’on considère des zones à climat sec
et possédant un taux d’ensoleillement important dans l’année, le flux solaire peut être
facilement modélisable et prévisible en fonction des heures de la journée et des jours de
l’année. Le fonctionnement des générateurs PV est alors souvent proche de celui estimé.
Si, au contraire, on considère des zones plus défavorables, souvent ventées et présentant un
temps nuageux alternant avec des périodes d’ensoleillement sur plusieurs journées par an,
l’irradiation change rapidement et dans de larges proportions. Il est alors difficile de faire
des prédictions fines sur le taux d’irradiation sur un lieu et une heure précise. Dans ce cas
très défavorable, l’exploitation du gisement solaire devient plus difficile par des
générateurs PV, qui doivent tenir compte de cette réalité.
De même, prenons le cas d’un site présentant des zones d’ombres liées à des
infrastructures ou des reliefs naturels. Le comportement du générateur PV ne va plus être
-1-
Introduction Générale
homogène et va souvent présenter des comportements dégradés qu’il faudra soit éviter, soit
prévenir. La production d’énergie est dans ce cas souvent bien dégradée. Enfin, il ne faudra
pas négliger des changements brutaux de point de fonctionnement directement liés au
comportement de la charge sur laquelle le générateur PV doit débiter. Ce dernier point peut
en effet entraîner un fonctionnement du générateur PV bien en deçà de son point nominal
si la charge est mal adaptée.
Ces premiers constats montrent que l’exploitation d’une énergie comme le
photovoltaïque peut s’avérer complexe et inefficace sans une bonne connaissance des
conditions d’exploitations. [1]
-2-
Introduction Générale
Avantages
La technologie photovoltaïque présente un grand nombre d'avantages.
- D'abord, une haute fiabilité (elle ne comporte pas de pièces mobiles), qui la rend
particulièrement appropriée aux régions isolées. C'est la raison de son utilisation sur les
engins spatiaux.
- Ensuite, le caractère modulaire des panneaux photovoltaïques permet un montage simple
et adaptable à des besoins énergétiques divers. Les systèmes peuvent être dimensionnés
pour des applications de puissances allant du milli-Watt au Méga-Watt.
- Leurs coûts de fonctionnement sont très faibles vu les entretiens réduits et ils ne
nécessitent ni combustible, ni transport, ni personnel hautement spécialisé.
- Enfin, la technologie photovoltaïque présente des qualités sur le plan écologique car le
produit fini est non polluant, silencieux et n'entraîne aucune perturbation du milieu, si ce
n'est par l'occupation de l'espace pour les installations de grandes dimensions.
Inconvénients
Le système photovoltaïque présente toutefois des inconvénients.
- La fabrication du module photovoltaïque relève de la haute technologique et requiert des
investissements d'un coût élevé.
-3-
Introduction Générale
- Le rendement réel de conversion d'un module est faible (la limite théorique pour une
cellule au silicium cristallin est de 28%).
- Les générateurs photovoltaïques ne sont compétitifs par rapport aux générateurs Diesel
que pour des faibles demandes d'énergie en région isolée.
Enfin, lorsque le stockage de l'énergie électrique sous forme chimique (batterie) est
nécessaire, le coût du générateur photovoltaïque est accru.
La fiabilité et les performances du système restent cependant équivalentes pour autant
que la batterie et les composants de régulations associés soient judicieusement choisis. [2]
Finalement, nous terminerons ce mémoire par une conclusion générale qui résume notre
étude dans sa partie théorique et simulation des résultats.
-4-
Chapitre I Rappels, Notions Générales et Système Photovoltaïque
Chapitre I
-5-
Chapitre I Rappels, Notions Générales et Système Photovoltaïque
Chapitre I
Rappels, Notions Générales et
Système Photovoltaïque
I.1 Introduction
On distingue plusieurs types de sources d’énergies renouvelables: l’énergie
hydroélectrique, l’énergie géothermique, l’énergie éolienne, l’énergie de la biomasse et
l’énergie photovoltaïque. Excepté l’énergie géothermique qui provient de la chaleur des
profondeurs de la terre, ces sources d’énergie proviennent directement ou indirectement du
soleil. Elles sont donc disponibles indéfiniment tant que celui-ci brillera.
L’énergie photovoltaïque est la plus jeune des énergies renouvelables, elle a l’avantage
d’être non polluante, souple et fiable. [3]
I.2 Historique
Les systèmes photovoltaïques sont utilisés depuis 40 ans. Les applications ont
commencé avec le programme spatial pour la transmission radio des satellites. Elles se sont
poursuivies avec les balises en mer et l'équipement de sites isolés dans tous les pays du
monde, en utilisant les batteries pour stocker l'énergie électrique pendant les heures sans
soleil. [4]
-6-
Chapitre I Rappels, Notions Générales et Système Photovoltaïque
1958: une cellule avec un rendement de 9 % est mise au point. Les premiers satellites
alimentés par des cellules solaires sont envoyés dans l’espace.
1973: la première maison alimentée par des cellules photovoltaïques est construite à
l’Université de Delaware.
1983: la première voiture alimentée par énergie photovoltaïque parcourt une distance de
4000 km en Australie.
La première cellule photovoltaïque (ou photopile) a été développée aux Etats-Unis en
1954 par les chercheurs des laboratoires Bell, qui ont découvert que la photosensibilité du
silicium pouvait être augmentée en ajoutant des "impuretés". C'est une technique appelée
le "dopage" qui est utilisée pour tous les semi-conducteurs.
Mais en dépit de l'intérêt des scientifiques au cours des années, ce n'est que lors de la
course vers l'espace que les cellules ont quitté les laboratoires. En effet, les photopiles
représentent la solution idéale pour satisfaire les besoins en électricité à bord des satellites,
ainsi que dans tout site isolé. [4]
-7-
Chapitre I Rappels, Notions Générales et Système Photovoltaïque
I0 est variable autour de l'année puisque la distance terre soleil est elle-même variable.
(Trajectoire elliptique). La correction terre soleil est donnée par:
æ 360
C t -s = 1 + 0.034 cosç ( j - 2)ö÷ (I.1)
è 365 ø
Où :
j : Angle entre le soleil et le plan horizontal du lieu.
La constante solaire corrigée est:
I = I 0 C t -s (I.2)
a- Déclinaison du soleil
L'angle que fait la direction du soleil avec sa projection sur le plan équatorial.
é é æ 360 ö æ æ 360 ö öùù
d = arcsin ê0.389 sin ê ç ÷ (N - 82 ) + 2 sin çç ç ÷ (N - 2)÷÷ ú ú (I.3)
ëê ë è 365 ø è è 365 ø ø û ûú
N est le numéro du jour de l'année à partir du premier janvier.
Ouest r Nord
S v
d r r
j k
r
u o
H r
i
Est
Sud
-8-
Chapitre I Rappels, Notions Générales et Système Photovoltaïque
æE +4 lö
TSV = TL - DE + ç t ÷ (I.5)
è 60 ø
( ) ( )
E t = 9.87 sin 2 N / - 7.53 cos N / - 1.5 sin N / ( ) (I.6)
360
N/ = (N - 81) (I.7)
365
TSV : temps solaire vrai, le temps solaire vrai est égale au temps légal corrigé par un
décalage dû à l'écart entre la longitude du lieu et la longitude référence.
L’angle H vaut 0° à midi, 90° à 18 heures et -90° à 6 heures en heure solaire vrai.
DE: décalage horaire par rapport au méridien de Greenwich. (Égale 1 pour l'Algérie).
Le terme relatif à l'équation du temps est généralement négligeable.
TL: temps légal. (Donné par une montre).
Et: correction de l'équation du temps.
l : longitude de lieu.
a- Hauteur du soleil
C'est l'angle formé par la direction du soleil et sa projection sur le plan horizontal. Il est
particulièrement égal à:
0° au lever et au coucher astronomiques du soleil,
90° à midi temps solaire vrai
j : latitude de lieu.
b- Azimut du soleil
C'est l'angle compris entre la projection de la direction du soleil sur le plan horizontal et
la direction sud.
-9-
Chapitre I Rappels, Notions Générales et Système Photovoltaïque
cos(d ) sin (H )
sin (a ) = (I.9)
cos(h )
Vertical du
lieu : zénith
Nord
Plan
S r horizontal
k
Ouest h Est
r o
j
r
a i
Sud
Ainsi lorsque le soleil est au zénith, on dit que l’on a les conditions AM1 car les rayons
lumineux traversent une épaisseur d’atmosphère unité (7.8 Km). Avec un soleil à 30° sur
l’horizon, on obtient les conditions AM2. Hors atmosphère, à haute altitude, on définit les
conditions AM0 (figure I.3). [5]
- 10 -
Chapitre I Rappels, Notions Générales et Système Photovoltaïque
Les courbes ci-dessus représentent le spectre solaire pour différentes valeurs de Air
Mass, noté AM. Courbe 1: AM0, courbe 2: AM1, courbe 3: AM1.5 et courbe 4: AM2.
L'indice après AM représente le nombre d'atmosphère traversé, AM0 est donc le spectre
solaire hors atmosphère, AM2 est le spectre solaire ayant traversé 2 épaisseurs
d'atmosphère (hauteur de 30° du soleil au dessus de l'horizon).
Les longueurs d’ondes du rayonnement solaire terrestre sont comprises entre 0,2 μm
(ultra-violet) et 4 μm (infrarouge) avec un maximum d’énergie pour 0,5 μm. 97,5% de
l’énergie solaire est comprise entre 0,2 μm et 2,5 μm. De 0,4 μm à 0,78 μm, le spectre
correspond au domaine du visible. Les capteurs d’énergie solaire doivent donc être
compatibles avec ces longueurs d’ondes pour pouvoir piéger les photons et les restituer
sous forme de chaleur ou d’électrons. Le tableau I.1 donne les valeurs énergétiques
caractéristiques des photons pour diverses longueurs d’ondes, ainsi que les zones
correspondantes au spectre lumineux. [6].
Tableau I.1 : Valeurs énergétiques des photons issus du spectre solaire. [6]
Pour que le rayonnement solaire produise un courant électrique dans un matériau donné,
faisant alors office de capteur, il faut que les photons soient tout d’abord absorbés par un
- 11 -
Chapitre I Rappels, Notions Générales et Système Photovoltaïque
ou plusieurs matériaux sensibles à la longueur d’onde des photons. Puis, l’énergie des
photons excite des électrons, qui sont ensuite collectés afin de constituer un courant
électrique global. [6]
I.6 Normalisation
Les conditions standard de qualification des modules photovoltaïques sont:
- Un spectre AM1.5 ;
- Un éclairement de 1000W/m² ;
- Une température de 25°C.
Les constructeurs de panneaux solaires spécifient les performances de leur matériel dans
les conditions normalisées citées ci-dessus (S.T.C. : Standard Test Conditions).
- 12 -
Chapitre I Rappels, Notions Générales et Système Photovoltaïque
Modules
Régulateur
Batteries
Générateur PV Récepteur
Fig. (I.4): Eléments d’un système photovoltaïque
- 13 -
Chapitre I Rappels, Notions Générales et Système Photovoltaïque
- 14 -
Chapitre I Rappels, Notions Générales et Système Photovoltaïque
- 15 -
Chapitre I Rappels, Notions Générales et Système Photovoltaïque
I = I ph - I d (V ) (I.12)
Ec Ec
Photon
Ev Ev
Avant absorption Après absorption hm > E g
Apparition d’une paire électron - trou
Avec :
Iph : le photocourant
Id(V) : courant d’obscurité de la diode
Cette relation entre les trois grandeurs, I, Iph et Id(V) représente la caractéristique courant
tension idéale permettant de déterminer quatre grandeurs caractéristiques principales du
fonctionnement des cellules solaires :
Ø Le courant de court-circuit Icc ;
Ø La tension en circuit ouvert Voc ;
Ø Le facteur de forme FF ;
Ø Le rendement de conversion d’énergie h. [9]
- 16 -
Chapitre I Rappels, Notions Générales et Système Photovoltaïque
I
(a) Caractéristique I
Icc rectangulaire
idéale
Iopt Rs
(c) Rsh
Caractéristique Id V
réelle Iph Is
(b) h
Vopt Voc V
- 17 -
Chapitre I Rappels, Notions Générales et Système Photovoltaïque
Pm = Vm ´ I m (I.15)
Pm ff ´ Voc ´ I cc
h= = (I.16)
Pin Pin
Pin : Puissance incidente = P solaire = 100 W/cm2
Pin
La densité de puissance incidente égale à
A
A : section de la cellule
Ce rendement peut être amélioré en augmentant le facteur de forme, le courant de court-
circuit et la tension à circuit ouvert.
Fig. (I.8) :
N ZCE P Dimensions de la
cellule solaire
ox
0 xj xj +w H
H’
- 18 -
Chapitre I Rappels, Notions Générales et Système Photovoltaïque
E=0
Jp = -qD p dDp / dx (I.18)
Avec :
Dp = p n - p n 0 (I.19)
J n = qn m n E + qD n dDn / dx (I.21)
Avec Dn = n p - n p0
- 19 -
Chapitre I Rappels, Notions Générales et Système Photovoltaïque
n : indice de réfraction
Le taux de génération de paires électron – trou est égal au taux de dispersion de photons.
df
G (l, x ) = - g (l ) (I.26)
dx
G( x) = (1 - R)f0a exp(- ax) (I.27)
a(l) : Coefficient d’absorption
x : profondeur d’absorption
g(l) : est le rendement quantique, il représente le rapport entre le nombre de paire
électron- trou crées et le nombre de photons absorbés.
- 20 -
Chapitre I Rappels, Notions Générales et Système Photovoltaïque
æ d (Dp) ö
J p = -qDp ç
è dx ø x j
[ 2 2
÷ = qF0 (1 - R)aLP /(a L p - 1) ]
é æ s p Lp ö æS L æx ö æ x öö ù
êç + aL p ÷ - exp(- ax )ç p p cosh ç j ÷ + sinh ç j ÷ ÷ ú (I.33)
ê çè D p ÷
ø
ç Dp
è
çL ÷
è ø p
ç L ÷÷
è øø
p ú
´ê - aL p exp(- ax )ú
ê ( S p L p / D p ) sin( x j / L p ) + coh( x j / L p ) ú
ê ú
ë û
Dn = 0 . Les électrons, qui atteignent ce point, sont propulsés par le champ électrique.
- Pour : x=H:
d(Dn )
- Dn = S n Dn (I.34)
dx
Sn, Sp sont les vitesses de recombinaison superficielle des électrons et des trous
respectivement.
æ dDn ö qF (1 - R)aLn
J n = qDn ç ÷ = 02 2 [
exp - a ( x j + W ) ]
è dx ø x j +W a Ln - 1 (I.35)
ì ( S L / D )[cosh( H ' / Ln ) - exp( -aH ' )] + sinh( H ' / Ln ) + aLn exp( -aH ' ) ü
´ íaLn - n n n ý
î ( S n Ln / Dn ) sinh( H ' / Ln ) + cosh( H ' / Ln ) þ
- 21 -
Chapitre I Rappels, Notions Générales et Système Photovoltaïque
- 22 -
Chapitre I Rappels, Notions Générales et Système Photovoltaïque
sous l’effet de la lumière. Ce matériau comporte deux parties, l’une présentant un excès
d’électrons et l’autre un déficit en électrons, dites respectivement dopée de type n et dopée
de type p. Lorsque la première est mise en contact avec la seconde, les électrons en excès
dans le matériau n diffusent dans le matériau p. La zone initialement dopée n devient
chargée positivement, et la zone initialement dopée p chargée négativement. Il se crée donc
entre elles un champ électrique qui tend à repousser les électrons dans la zone n et les trous
vers la zone p. Une jonction PN a été formée. [4]
Les cellules solaires (photopiles) sont des composants électroniques à semi-conducteur qui,
lorsqu’ils sont éclairés par le rayonnement solaire, développent une force électromotrice
capable de débiter un courant dans un circuit extérieur.
La structure la plus simple d’une cellule photovoltaïque comporte une jonction entre
deux zones dopées différemment d’un même matériau (homojonction p-n), ou entre deux
matériaux différents (hétérostructures), la moins épaisse étant soumise au flux lumineux.
Chacune des régions est reliée à une électrode métallique au moyen d’un contact ohmique
de faible résistance. Le principe de fonctionnement peut être décomposé en deux parties :
l’absorption de photons et la collecte des porteurs de charges créés.
La première étape de la conversion de la lumière en courant électrique est la génération
au sein du semi-conducteur des porteurs de charges que sont les électrons libres et les
trous.
- 23 -
Chapitre I Système Photovoltaïques
I.14.1 Rappel
Les semi-conducteurs sont des matériaux dont la conductivité est intermédiaire entre
celle des conducteurs et celle des isolants. Cette conductivité des semi-conducteurs, à la
différence de celle des conducteurs et des isolants, dépend fortement de leur pureté, des
irrégularités de leur structure, de la température et d'autres quantités physiques et
chimiques. Cette propriété représente leur avantage principal puisqu'elle permet la
construction de la plupart des composants électroniques ayant des caractéristiques très
diversifiées.
A la température de 0 K (-273°C) chaque atome de la grille cristalline est attaché à
quatre atomes voisins par la mise en commun de leurs électrons périphériques (liaisons
covalentes), assurant la cohésion du cristal. Dans la figure (I-10), les électrons qui
participent à ces liaisons sont fortement liés aux atomes de silicium, aucune charge mobile
susceptible d'assurer la circulation d'un courant électrique n'existe. La conductivité du
silicium est alors très faible.
Cependant l'élévation de la température permet la libération dans la structure, de certains
électrons périphériques, par apport d'énergie. De plus, la libération d'un électron provoque
l'apparition d'un trou dans la structure cristalline, soit la création d'une paire électron-trou.
Par exemple, à la température de 300 K (27°C), il y a 1,45´1010 paires électron-trou dans
un centimètre cube de silicium. Ce phénomène est à l'origine de l'augmentation de la
conductivité du semi-conducteur. [14]
Electrons de valence
Trou
Si Si
Liaison de valence
Si Si Si Si Si Si
- 24 -
Chapitre I Système Photovoltaïques
Trou
Si Si
Si P Si Si B Si
Si Electron Si
libre
Structure du silicium dopé par un atome Structure du silicium dopé par un atome
donneur: semi-conducteur de type N. accepteur: semi-conducteur de type P.
- 25 -
Chapitre I Système Photovoltaïques
Cette durée de vie est l’un des paramètres fondamentaux qui détermine la qualité de la
jonction. Plus t est grand, plus l’effet redresseur est marqué. Le silicium est à ce sujet le
meilleur semi-conducteur connu (t peut atteindre la valeur de 1 milliseconde, alors qu’il
est de l’ordre de la microseconde pour la plupart des autres semi-conducteurs). Un autre
paramètre important est la longueur de diffusion : l’électron injecté dans la région P diffuse
sur une certaine distance L avant de disparaître au bout du temps t ; c’est cette longueur
moyenne parcourue par les électrons dans la région P qui est appelée longueur de
diffusion. Elle est de l’ordre de plusieurs micromètres pour le silicium.
Si l’on soumet une jonction PN de faible épaisseur à un flux lumineux, des paires
électron-trou sont créées par les photons dont l’énergie est supérieure à la largeur de la
bande interdite du matériau. Il en résulte une augmentation du courant inverse de saturation
proportionnelle au flux lumineux. Physiquement, cet effet se traduit de deux manières
selon le quadrant de fonctionnement du dispositif : dans le 3ème quadrant, le système
fonctionne en récepteur dont la résistance varie fortement avec l’éclairement, c’est la
photorésistance ; dans le 4ème quadrant, le système fonctionne en générateur dont le
courant de court-circuit est proportionnel à l’éclairement et dont la tension à vide est celle
de la diode en polarisation directe ( 0.5 à 0.8 Volts pour Si ) ; c’est la cellule
photovoltaïque à jonction PN.
I
(2) (1)
V
Imax Vco
(3) (4)
Vmax
Fig. (I.12) : Caractéristique courant-tension
Nous allons maintenant nous intéresser uniquement au quadrant (4) pour la réalisation
de générateurs photovoltaïques à partir de cellules photovoltaïques. Pour cela, nous allons
représenter les caractéristiques dans un nouveau repère I = f (V) donné par la figure I-13
où le courant de saturation inverse est compté positivement. I CC représente le courant de
court-circuit et VCO la tension en circuit ouvert de la cellule photovoltaïque.
- 26 -
Chapitre I Système Photovoltaïques
Icc I
Imax
V
Vco
Vmax
V
Iph Id
- 27 -
Chapitre I Système Photovoltaïques
- 28 -
Chapitre I Système Photovoltaïques
Ipcc=np. Icc
Caractéristique de
np cellules
Icc
Caractéristique
d’une cellule
Vpoc= Voc V
Fig. (I.16) : Caractéristique résultante d’un groupement
en parallèle de np cellules identiques
- 29 -
Chapitre I Système Photovoltaïques
Selon l’association en série et/ou parallèle de ces cellules, les valeurs du courant de
court-circuit Icc et de la tension à vide V oc sont plus ou moins importantes (figure I-17). La
caractéristique d’un générateur PV constitué de plusieurs cellules a une allure générale
assimilable à celle d'une cellule élémentaire, sous réserve qu’il n’y ait pas de déséquilibre
entre les caractéristiques de chaque cellule (irradiation et température uniformes). [6]
- 30 -
Chapitre II Circuits Equivalents et Modèles Mathématiques
Chapitre II
Circuits Equivalents
Et
Modèles Mathématiques
- 31 -
Chapitre II Circuits Equivalents et Modèles Mathématiques
Chapitre II
Circuits Equivalents et Modèles
Mathématiques
II.1 Introduction
Le capteur photovoltaïque est décrit par ses caractéristiques courant tension (I=f(V))
figure (II-1); Cette modélisation est utilisée généralement pour approximer la sortie du
capteur (tension, courant) en fonction de deux entrées qui sont la température et
l’éclairement reçu par le capteur figure (II-2). Le courant généré par le module
photovoltaïque à une tension donnée dépend uniquement de l’éclairement et de la
température de la cellule.
A température et éclairage constants, le rendement d’une cellule solaire dépend de la
charge dans le circuit électrique. En circuit ouvert (Rc = ∞, I = 0, V = Voc) ou en court-
circuit (Rc = 0, I = Icc, V= 0), aucune énergie n’est transmise à l’extérieur. Entre ces deux
extrêmes, il existe une valeur optimale Ropt de la résistance de charge Rc pour laquelle la
puissance P = Vmax´ Imax fournie par la cellule solaire à la résistance de charge est
maximale, et vaut Pmax.
I, P
P(V)
Pmax
Droite de charge optimale
Icc Rc= Ropt
Imax
I(V)
Rc= 0
Rc= ∞
Vmax Voc V
- 32 -
Chapitre II Circuits Equivalents et Modèles Mathématiques
Gs I
Générateur
Photovoltaïque V
T
puissance lumineuse incidente sur la surface de la cellule. Pour la valeur optimale R opt de
la résistance de charge Rc, le rendement de la cellule solaire est maximum, et vaut
hmax = Pmax Pg . La valeur Ropt n’est pas une constante caractéristique pour une cellule
- 33 -
Chapitre II Circuits Equivalents et Modèles Mathématiques
Rs
Ish
V
Iph Id
Rsh
- 34 -
Chapitre II Circuits Equivalents et Modèles Mathématiques
F
Iph =
F ref
[
× Iphref + mIcs × (T - Tref ) ] (II.2)
Où :
F et Fref : Irradiance effective et de référence [W/m²].
T et Tref : Température effective et de référence [K].
mIcs : coefficient de température du photocourant (ou courant de court-circuit), il est
souvent donné par le fabricant, il est en général positif mais très faible.
Le courant de saturation de la diode est supposé variable avec la température selon
l’expression :
3
æ T ö éæ q × Eg ö æ 1 ö æ 1 öù
Is = Is ref × çç ÷÷ × exp êçç ÷÷ × çç ÷÷ - ç ÷ú (II.3)
è Tref ø ê
ë è A × k ø è Tref ø è T øúû
Où :
Eg : Energie de Gap de la cellule. (Silicium cristallin Eg = 1,12 eV, Silicium amorphe
Eg = 1,7 eV, CIS = 1,03 eV, CdTe = 1,5 eV).
Les conditions de référence F et Fref sont les conditions extérieures pour lesquelles sont
spécifiées les données de base utilisées pour l’établissement du modèle (V co, Ico, Vmax,
Imax), se sont soit les spécifications du fabricant, toujours données aux STC (Standard Test
Conditions, 1000 W/m², 25°C, spectre AM1,5), soit des valeurs issues d’une mesure du
module.
Rs
Ish
V
Iph Id1 Id2
Rsh
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Chapitre II Circuits Equivalents et Modèles Mathématiques
- 36 -
Chapitre II Circuits Equivalents et Modèles Mathématiques
G
I SC = f 1 (AM ) f 2 (b) (I SCr + m Isc (TJ - TJr ) )
Gr
(
I MP = C 0 + G e I M P r + m I MP ( TJ - TJr))
VOC = VOCr + C1 ln( G e ) + m I (TJ - TJr )
SC (II.5)
2
VMP = VM P r + C 2 ln (G e ) + C 3 [ln (G e )] + m V (TJ - TJr )
MP
I SC
Ge =
I SCr
Avec :
G : rayonnement incident (W/m²),
TJ : température de jonction (K),
AM : nombre d’air-masse,
b : angle d’incidence entre le rayonnement direct du soleil et la normale au plan du
capteur,
Gr : rayonnement de référence (1000 W/m²),
TJr : température de jonction référence (25°C),
f1 : fonction du nombre d’air-masse,
f2 : fonction de l'angle d'incidence b du rayonnement sur le capteur PV,
ISCr : intensité de court-circuit de référence,
VOCr : tension de circuit ouvert de référence,
VMPr : tension de puissance maximale de référence,
IMPr : intensité de puissance maximale de référence,
mIsc : coefficient de dépendance en température du courant de court circuit.
mVoc : coefficient de dépendance en température du de la tension de circuit ouvert.
mVmp : coefficient de dépendance en température de la tension de puissance maximale.
mImp : coefficient de dépendance en température du courant de puissance maximale.
C0, C1, C2, C3 : coefficients déterminés expérimentalement.
L'hypothèse qui est utilisée est que les grandeurs VOC, VMP et IMP sont en fonction
uniquement de ISC et de la température de fonctionnement des cellules TJ. Autrement dit, la
courbe caractéristique I(V) (qui donne le courant I en fonction de la tension V aux bornes
du capteur) est connue pour un couple (TJ, ISC) donné et ne dépend ni de la distribution
spectrale du rayonnement incident (fonction de AM) ni de sa distribution angulaire
(fonction de l'angle b).
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Chapitre II Circuits Equivalents et Modèles Mathématiques
Les paramètres de la liste ci-dessus tels que Gr, TJr, ISCr, VOCr, VMPr, IMPr, mIsc, mVoc, mVmp,
mImp sont à déterminer expérimentalement pour un module PV, et sont ensuite calculés
simplement par proportionnalité suivant les lois de l’électricité pour l’ensemble (ou
champ) de modules. Les fonctions f1 et f2 sont des polynômes du 5 ème degré, les
coefficients de ces polynômes étant déterminés expérimentalement. Quant aux coefficients
C0, C1, C2, C3, ceux-ci sont déterminés expérimentalement sur l’ensemble du champ de
module. Ces coefficients intègrent alors les pertes dues :
- Aux dissymétries : les courbes caractéristiques de chaque module peuvent ne pas
correspondre, ce qui entraîne des déséquilibres électriques ;
- Aux connections entre modules ;
- A la présence de diodes anti-retour.
Le principal avantage de ce modèle est qu’il permet de prendre en compte les différentes
pertes électriques mentionnées ci-dessus. Cependant celui-ci nécessite d’effectuer des
mesures sur le capteur une fois installé.
[ ]
I = P1 × G × 1 + P2 × (G - G ref ) + P3 × (Tj - Tref )
é æ E g öù é æ q(V + R s × I ) ö ù V + R s × I (II.6)
- êP4 × Tj3 × expç - ÷ú × êexpç ÷ - 1ú -
ëê
ç
è k × T ÷
j øûú ëê è ç A × n.k × T ÷ ú
j ø û R sh
Avec :
I : intensité aux bornes du capteur,
V : tension aux bornes du capteur,
G : rayonnement incident (W/m²),
TJ : température de jonction du capteur PV,
P1, P2, P3, P4, Rs, Rsh : paramètres à déterminer expérimentalement (Rs et Rsh étant les
résistances séries et shunt des cellules),
n : paramètre d'ajustement, est égal au nombre de cellules en série (36 par exemple) pour
un module PV parfait, et est supérieur dans la pratique,
Gref : rayonnement de référence (1000 W/m²),
TJ : température de jonction de référence (25 °C),
- 38 -
Chapitre II Circuits Equivalents et Modèles Mathématiques
(V + R s × I)ú - 1ïý - V + R s × I
ì
ï é q ù ü
I = I ph - I s íexp ê (II.7)
î êë n × k × Tj
ï úû ï þ R sh
Avec :
I : intensité aux bornes du capteur (A),
V : tension aux bornes du capteur (V),
Iph : photocourant (A),
Is : courant de saturation inverse de diode (A),
n : paramètre d’ajustement,
- 39 -
Chapitre II Circuits Equivalents et Modèles Mathématiques
Tj : température de jonction,
Rs : résistance série,
Rsh : résistance shunt.
Le membre de droite de l’équation (II.7) représentant le modèle ‘Madison’ fait
apparaître trois termes équivalents aux trois termes de l’équation (II.6) représentant le
modèle ‘Cenerg’. Il existe quelques différences à noter entre les deux modèles :
- Le premier terme de l’équation du modèle ‘Cenerg’ (équivalent au photocourant Iph du
modèle ‘Madison’) est fonction de la température jonction Tj, et dépend d’un terme en G2,
ce qui n’est pas le cas pour l’expression du photocourant I L du modèle ‘Madison’. Pour ce
calcul, le modèle ‘Madison’ utilise une hypothèse simplificatrice qui dit que le
photocourant est proportionnel au rayonnement incident G, et qu’il ne dépend pas de la
température Tj.
- Dans l’équation du modèle ‘Madison’ le calcul du troisième terme, qui est le courant
traversant la résistance shunt Rsh, fait intervenir la tension aux bornes de la résistance série
Rs. Cette résistance série n’intervient pas dans l’équation du modèle ‘Cenerg’, car dans ce
modèle pour calculer l’intensité traversant la résistance shunt Rsh, la tension aux bornes de
la résistance série est négligée.
- 40 -
Chapitre II Circuits Equivalents et Modèles Mathématiques
Rs
Ish
V
Iph Id
Rsh
- 41 -
Chapitre II Circuits Equivalents et Modèles Mathématiques
Avec :
I : Le courant délivré par le module.
Iph : Photo courant.
Id : Courant de diode.
Ish : Le courant shunt.
Le courant Iph est directement dépendant des rayonnements solaires EG et de la température
de la cellule Tj, est donné par la relation suivante :
[ ]
I ph = P1 × E G × 1 + P2 × (E G - E ref ) + P3 × (Tj - Tref ) (II.9)
V + Rs ×I
I sh = (II.13)
R sh
Le courant total est donné par :
[
I = P1 × E G × 1 + P2 × (E G - E ref ) + P3 × (Tj - Tref ) ]
é æ E g öù é æ q(V + R s × I ) ö ù V + R s × I (II.14)
- êP4 × Tj3 × expç - ÷ × expç ÷ -1 -
êë ç k × T ÷úú êê ç A × n.k × T ÷ úú R sh
è j øû ë è j ø û
Avec :
EG : irradiation solaire.
P1, P2, P3, P4 : Paramètres.
- 42 -
Chapitre II Circuits Equivalents et Modèles Mathématiques
P1 0.0036
P2 0.0001
P3 -0.0005
P4 70.874
Rs(Ω) 0.614
Rsh(Ω) 151.16
Les résultats de simulation par Matlab sont donnés sur les figures du troisième chapitre.
- 43 -
Chapitre II Circuits Equivalents et Modèles Mathématiques
I = I Ph - (I d1 + I d 2 ) - Ish (II.15)
Avec :
é æ q(V + R s × I ) ö ù
I d1 = I 01 × êexpç ÷ - 1ú (II.16)
êë çè A × n × k × T j ÷ø úû
é æ q(V + R s × I ) ö ù
I d 2 = I 02 × êexpç ÷ - 1ú (II.17)
ëê è
ç 2 × n × A × k × T ÷ ú
j ø û
æ Eg ö
I 01 = P04 × Tj3 × expç - ÷ (II.18)
ç k ×T ÷
è j ø
æ Eg ö
I 02 = P14 × Tj3 × expç - ÷ (II.19)
ç 2×k ×T ÷
è j ø
I
Rs
Ish
V
Iph Id1 Id2
Rsh
Ip et Ish garderont les mêmes expressions que celles du modèle à une diode.
Le courant total s’écrit :
V + Rs × I
[
I = P1 × E G × 1 + P2 × (E G - E ref ) + P3 × (Tj - Tref ) - ] R sh
é æ E g öù é æ q(V + R s × I ) ö ù
- êP04 × Tj3 × expç - ÷ × expç ÷ -1 (II.20)
êë ç k × T ÷úú êê ç A × n × k × T ÷ úú
è j øû ë è j ø û
é æ E g öù é æ q(V + R s × I ) ö ù
- êP14 × Tj3 × expç - ÷ú × êexpç ÷ - 1ú
êë ç
è 2 × k × T ÷
j øúû êë è
ç 2 × A × n × k × T ÷ ú
j ø û
- 44 -
Chapitre II Circuits Equivalents et Modèles Mathématiques
Les paramètres Pi, Rs, Rsh sont donnés sur le tableau II.3:
P1 3.4´10-3
P2 0
P3 0.2´10-5
P04 450
P14 72
Rs(Ω/cm²) 0.58
Rsh(Ω) 160
- 45 -
Chapitre III Effet des Paramètres Intensifs et Mis en Oeuvre Numérique
Chapitre III
46
Chapitre III Effet des Paramètres Intensifs et Mis en Oeuvre Numérique
Chapitre III
Effet des Paramètres Intensifs et
Mis en Oeuvre Numérique
Dans ce chapitre, on utilise les programmes du Maple 6 et Matlab 7.0 pour simuler les
deux modèles. Les résultats obtenus seront confrontés avec des données expérimentales
afin de déduire le modèle le plus fiable.
Tension (V) 0 0,32 0,44 0,47 0,48 0,49 0,495 0,5 0,5
Courant (A) 0,22 0,21 0,16 0,13 0,105 0,068 0,05 0,01 0
Tableau III-1 : Valeurs mesurées de la tension et du courant généré par la cellule solaire.
47
Chapitre III Effet des Paramètres Intensifs et Mis en Oeuvre Numérique
Figure III.2 : Caractéristique I-V pour différents éclairements. Modèle à une diode.
Figure III.3 : Caractéristique P-V pour différents éclairements. Modèle à une diode.
48
Chapitre III Effet des Paramètres Intensifs et Mis en Oeuvre Numérique
1,4 2 2
1000 W/m 700 W/m
2 2 Ta=25°C
500 W/m 400 W/m
1,2
1,0
Courant I (A)
0,8
0,6
0,4
0,2
0,0
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6
Tension V (V)
2 2
1000 W/m 700 W/m
0,5 2 2
Ta=25°C
500 W/m 400 W/m
0,4
Puissance P (W)
0,3
0,2
0,1
0,0
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6
Tension V (V)
Si la température de la cellule augmente, le photo- courant Iph augmente également, ceci est
due principalement à la diminution de la largueur de la bande interdite du matériau. Cette
augmentation est de l’ordre de 0,1% par degré °C. Le courant direct de la jonction
augmente aussi, mais beaucoup plus vite et entraînant une diminution de la tension de
circuit ouvert de l’ordre de 2 mV par cellule. La diminution de la puissance fournie est
estimée à environ 0,5% par degré pour un module.
49
Chapitre III Effet des Paramètres Intensifs et Mis en Oeuvre Numérique
1,4
Es=1000 W/m
2 10 °C 20 °C
30 °C 40 °C
1,2
1,0
Courant I (A)
0,8
0,6
0,4
0,2
0,0
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6
Tension (V)
2
0,5
10 °C 20 °C Es=1000 W/m
30 °C 40 °C
0,4
Puissance P (W)
0,3
0,2
0,1
0,0
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6
Tension V (V)
50
Chapitre III Effet des Paramètres Intensifs et Mis en Oeuvre Numérique
1,6
2
Es=1000 W/m 10 °C 20 °C
1,4 30 °C 40 °C
1,2
1,0
Courant I (A)
0,8
0,6
0,4
0,2
0,0
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6
Tension V (V)
Figure III.8 : Caractéristique I-V pour différentes températures.
(Modèle à deux diodes).
0,5
10 °C 20 °C
30 °C 40 °C
0,4
2
Es=1000 W/m
Puissance (W)
0,3
0,2
0,1
0,0
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0 1,1 1,2 1,3
Tension (V)
51
Chapitre III Effet des Paramètres Intensifs et Mis en Oeuvre Numérique
Nous constatons d’après la figure III.10 que les valeurs mesurées se coïncident avec celles
calculées par les codes de calcul réalisés.
52
Chapitre III Effet des Paramètres Intensifs et Mis en Oeuvre Numérique
De même, on peut déduire d’après la figure III.11 que la concordance s’avère acceptable.
Le modèle mathématique simulé présente un bon accord avec les caractéristiques
expérimentales.
53
Chapitre III Effet des Paramètres Intensifs et Mis en Oeuvre Numérique
Type180e: modèle mathématique d’un générateur photovoltaïque. Il est basé sur un circuit
équivalent d’une cellule photovoltaïque en silicium. C’est un modèle à une
diode donné par Duffie et Beckman en 1991. Les paramètres d’entrée sont:
NCSER = 150. Nombre de cellules PV en série par module PV.
NMSER = 4. Nombre de modules PV en série dans la rangée.
NMPAR = 40. Nombre de modules PV en parallèle dans la rangée.
S = 1.5 m2. Surface d’un module photovoltaïque.
Type175b: modèle mathématique jouant le rôle d’un outil de traitement de puissance, basé
sur les courbes empiriques de l'efficacité pour les convertisseurs électriques
(DC/DC) ou les inverseurs (DC/AC ou AC/DC).
54
Chapitre III Effet des Paramètres Intensifs et Mis en Oeuvre Numérique
III.4.1 Effet de l’éclairement sur la puissance produite et le courant généré par les
panneaux photovoltaïques
Cette étude consiste à voir l’impact et l’influence de l’éclairement solaire sur le courant
généré et la puissance produite par le système photovoltaïque. La simulation numérique a
été effectuée sous l’environnement TRNSYS 16. Les résultats et les valeurs trouvées sont
présentés sur les figures ci-dessous. (III.13…l’III.18).
55
Chapitre III Effet des Paramètres Intensifs et Mis en Oeuvre Numérique
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Chapitre III Effet des Paramètres Intensifs et Mis en Oeuvre Numérique
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Chapitre III Effet des Paramètres Intensifs et Mis en Oeuvre Numérique
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Chapitre III Effet des Paramètres Intensifs et Mis en Oeuvre Numérique
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Chapitre III Effet des Paramètres Intensifs et Mis en Oeuvre Numérique
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Chapitre III Effet des Paramètres Intensifs et Mis en Oeuvre Numérique
61
Conclusion Générale
Conclusion Générale
Ce travail contribue à la modélisation d’une cellule solaire. Les deux modèles utilisés
sont: le modèle à une diode et le modèle à deux diodes.
Nous avons établi des programmes de calculs sous les environnements Maple 6 et
Matlab 7.0 permettant de tracer la caractéristique I-V et de calculer la puissance maximale
délivrée par la cellule photovoltaïque correspondante.
Ces études sont effectuées sur une cellule d’un panneau solaire Siemens SM110 et sur
un module de type X910023. L’objectif est de tester les paramètres intensifs et influents
sur la modélisation d’un générateur ou d’une cellule photovoltaïque. On s’est intéresse plus
particulièrement à l’effet de la température et de l’éclairement solaire incident. Notre
programme est utilisé pour générer les caractéristiques théoriques I-V et PV, il peut être
facilement adapté pour le calcul d’autres effets (température, éclairement) sur la
performance des dispositifs photovoltaïques. Nous avons vu l’influence de ces paramètres
sur un banc d’essai faisant partie de la bibliothèque de l'outil de simulation TRNSYS 16
pour calculer les puissances et les courants générés par les panneaux solaires. De ce fais,
on peut déduire que TRNSYS16 est un d'outil qui devient un élément incontournable pour
valider le concept énergétique ainsi que pour développer et expérimenter des approches
innovatrices.
La représentation d’une cellule photovoltaïque par le circuit équivalent à une ou à deux
diodes semble correcte. Malgré ça, le modèle à deux diodes présente quand même un léger
avantage, car il fait appel à la recombinaison des porteurs minoritaires dans le volume du
matériau. Ces résultats sont justifiés par le simple calcul d’erreur absolue effectué dans le
chapitre 3. Le modèle à deux diodes est très bon si l’on possède une quantité suffisante de
données expérimentales pour déterminer l’ensemble des paramètres. Reste, à vérifier la
validité du modèle pour d’autres types de cellules.
L’équation théorique dérivée de ces pseudos circuits associée à nos observations nous a
permis de déterminer les paramètres Icc, Vco, Pmax, h.
Naturellement, ces modèles électriques ne sont pas exacts car une cellule réelle est
constituée d’un réseau réparti de cellules élémentaires connectées en parallèle sur une ligne
de transmission. Néanmoins, il fournissent une précision suffisante dans la plupart des cas
62
Conclusion Générale
et sont largement utilisés comme schémas de référence dans l’analyse des performances
photovoltaïques.
Par ce travail, nous pensons avoir apporter une contribution à l’étude des
caractéristiques photovoltaïques de la cellule solaire.
63
Annexe
Annexe
Annexe
Annexe 1:
Intelligent Module Design [19]
The Siemens SM110/SM100 single crystalline solar module
is available in a framed and a laminate version. Both modules
feature a rugged laminate design and PowerMax® solar cells
to provide maximum energy production throughout the day.
The module has a rated output of 110 WP/100 WP and is
available in a 12 volt and as the SM110-24/SM100-24 in a 24
volt version. The efficient design of the SM110/SM100
module, with its large surface area, is ideally suited for
medium and high output applications.
Warranty5
Power >or= 90% of minimum power rating
[Years] 10
above
Power >or= 80% of minimum power [Years] 25
1 Determined under standard test conditions (STC): Irradiance = 1000w/m² cell temperature = 25 °C; solar
spectral irradiance per ASTM E892 (Air Mass = 1.5).
2 Determined under nominal operating conditions (NOC): Irradiance = 800 w/m² ambient temperature = 20 °C;
wind speed = 1m/s.
3 Qualification Tests performed as per CEC 503 Test Specification, to ensure durability and performance in
outdoor conditions.
5 To original consumer purchaser. See full Limited Warranty for all conditions.
Référence Bibliographique
[15] http://www5.epfl.ch/webdav/site/polymaths/users/107044/public/PM_08/H7-
Energie_ solaire.pdf
[16] Olivier GERGAUD, Modélisation énergétique et optimisation économique d'un
système de production éolien et photovoltaïque couplé au réseau et associé à un
accumulateur, Thèse de Doctorat de l’école Normale Supérieure de Cachan 9
décembre 2002
[17] D.L. King, J.A. Kratochvil, W.E. Boyson, and W.I. Bower, Sandia National
Laboratories. ‘Field experience with a new performance characterization procedure
for photovoltaic arrays’
[18] Outdoor testing of photovoltaic arrays in the Saharan region. Mohammed Sadok,
Ahmed Mehdaoui. Research Unit of Renewable Energy in Saharan Middle
(URER/MS), B.P. 478, Adrar 01000, Algeria. (Renewable Energy, journal
homepage: www.elsevier.com/locate/renene
[19] http://www.innovationhouse.com/products/solar_siemens_sm110_sm100.html.