Spectroscopie IR UV Vis
Spectroscopie IR UV Vis
Spectroscopie IR UV Vis
+ H H
O
Remarque : L’identification de la nature d’un composé et la détermination de ses structures géométriques et électroniques sont très importantes pour
la Chimie organique. Cela permet de connaitre les produits d’une réaction, élaborer des mécanismes réactionnels, étudier la pureté d’une substance,
mettre en évidence les situations d’isomérie…
Les méthodes spectroscopiques qui utilisent l’interaction rayonnement- matière constituent aujourd’hui un outil incontournable en chimie. Par
exemple, elles permettent de :
-Tout d’abord il isole chaque corps pur du mélange naturel ou synthétique. Il utilise pour cela des techniques telles que la distillation fractionnée,
la chromatographie sur colonne.
-Il détermine ensuite la formule brute et la masse molaire du composé. C’est l’étape d’analyse élémentaire.
-Il procède pour finir à l’analyse fonctionnelle organique (analyse structurale) du composé. Cette étape consiste à déterminer la formule
développée du composé organique (nature du squelette carboné, fonction(s) chimique(s) présente(s) et leur position sur la chaîne carbonée.
Méthodes chimiques
Méthodes physiques.
Les méthodes chimiques
Principe
Elles consistent à effectuer une analyse fonctionnelle. Elles utilisent pour cela les propriétés caractéristiques des groupements fonctionnels
donnant lieu à des réactions tests.
Exemple
on met en évidence une fonction carbonyle (aldéhyde ou cétone) par action sur une hydrazine (2,4-dinitrophénylhydrazine)(2,4-DNPH) qui
conduit à une hydrazone, précipité jaune orangé.
Remarque
Cependant ces méthodes ne permettent pas d’accéder à la structure du squelette carboné ni à la position de la fonction sur la chaine.
On peut distinguer des isomères de fonction mais pas des isomères de position encore moins des stéréoisomères.
Les méthodes physiques
Ce sont des méthodes rapides qui nécessitent peu de matière. En contrepartie elles utilisent un matériel sophistiqué et généralement couteux. Ce sont
essentiellement des méthodes spectroscopiques.
Selon la nature de l’interaction rayonnement matière, on distingue deux types de spectroscopies radiatives :
-Le rayonnement électromagnétique reçu est diffracté. C’est la cristallographie par diffraction des rayons X. Cette méthode permet une analyse
structurale à l’état solide.
-Le rayonnement électromagnétique reçu est absorbé par la molécule. Suivant la longueur d’onde de la radiation et l’importance de l’absorption,
On distingue :
La Spectroscopie moléculaire : infrarouge-Visible-Ultraviolet permettant de déterminer les
groupements fonctionnels.
II-Spectroscopie UV/Visible
1 -Principe
2-La spectrographie d’absorption UV : mise en œuvre expérimentale
3-Utilisation de la spectroscopie UV-Visible
Modèle classique
Modèle quantique
Une énergie cinétique de translation par rapport à un référentiel fixe. Cette énergie dépend de la température et elle n’est pas quantifiée. Elle est responsable
de la pression exercée par la substance sur les parois du récipient qui la contient.
Une énergie propre E que l’on décompose selon les termes suivants :
Contrairement à l’énergie de translation, ces trois énergies sont quantifiées. On les considère indépendantes et de quantification séparée, ce qui permet d’exprimer l’énergie
propre par leur somme :
E= Er + Ev + Ee
Il existe donc différents niveaux d’énergie de rotation, de vibration et électronique.
Les écarts énergétiques entre deux niveaux électroniques consécutifs notés (ΔEe), entre deux niveaux vibrationnels (ΔEv) et entre deux niveaux rotationnels (ΔEr) ne sont pas
du même ordre de grandeur.
Energie
Niveau électronique
Niveaux rotationnels
excité
V= 1
EE0
V= 0
EE0 Ee2
Niveau électronique fondamental
V= 2
EE0
V= 1
EE0
V= 0
EE0
Ee1 Disposition relative des niveaux d’énergie.
Chaque niveau d’énergie électronique Ee correspond à plusieurs niveaux vibrationnels Ev lesquels correspondent chacun à plusieurs niveaux rotationnels Er.
Remarque : la molécule retrouve l’état fondamental par des phénomènes de désexcitation, appelés relaxation.
Selon les niveaux énergétiques en jeu dans le processus d’excitation, la longueur d’onde de l’onde absorbée se situe dans différentes parties du spectre des radiations
électromagnétiques.
E = Ee + Et + Ev + Er
« niveaux Energie cinétique Oscillation des Rotation autour
d’énergie de translation noyaux autour de d’un axe passant
électronique » (non quantifiée, leurs positions par le centre de
régie par la d’équilibre masse
température)
Variation entre deux niveaux consécutifs pour les énergies quantifiées :
ΔEe ΔEv ΔEr
Ordre de 5eV 0,1 à 0,5 eV 5.10-3 eV
grandeur (eV)
Ordre de 500kJ.mol-1 10 à 50 kJ.mol-1 0,5 kJ.mol-1
grandeur
(kJ.mol-1)
Ordre de 250nm 2,5 à 12,4µm 12,4mm
grandeur λ(m)
Ordre de 40.103cm-1 600 à 4000 cm-1 80cm-1
-1
grandeur σ (cm )
Domaine spectral UV visible IR IR lointain et
micro ondes
Remarque : Il existe des règles de sélection qui permettent de prévoir le caractère permis ou interdit d’une transition. Pour que la transition soit « permise », elle doit suivre les règles de
conservation du spin de la parité et de la symétrie.
On note par ailleurs que les spectres ne présentent pas des raies fines au niveau de la fréquence théorique d’absorption, mais un élargissement plus ou moins marqué. Il y a une distribution de
fréquences autour de la fréquence théorique avec un maximum pour celle-ci qui s’explique par :
Δν.Δt ≥ (Δt représente le temps moyen de résidence dans l’état excité et ΔE l’incertitude sur l’énergie).
Le tableau suivant donne les transitions occasionnées et les informations qu’on peut en déduire sur la molécule en fonction du domaine du spectre des radiations électromagnétiques
considéré.
ν(cm-1)
lointainUv
VISIBLE
X lointain radio
de coeurélectroniques
nucléaires
électrons
de valence
Transitions
Transitions rotationnelles
des électrons
RX IR RMN
50nm 200nm 800nm 20µm 1mm 1m
M R E
S
Remarque: Le choix de la source (et du récepteur) est imposé par la gamme des longueurs d’onde que l’on veut balayer.
Le choix des cuves (et du solvant) correspond à des substances n’absorbant pas dans le domaine étudié.
5-Loi de Beer-Lambert
L’intensité lumineuse absorbée par une tranche de solution d’épaisseur dx, contenue dans la cuve est proportionnelle à :
-l’épaisseur dx
-l’intensité incidente I
= -k(λ)C ln = -k(λ)C .
On appelle transmittance le rapport : T= , 0 ≤ T ≤ 100% ;
ε(λ) coefficient d’extinction molaire ; il varie à température fixée comme la probabilité d’absorption par la substance étudiée de la radiation λ.
La largeur l de la cuve est en cm, C en mol/L. A est sans unité et ε (λ) en Lmol-1cm-1.
En l’absence d’absorption, I=Io conduit à une ligne droite appelée ligne de base.
II-Spectroscopie UV/Visible
1-Principe
Cette spectroscopie fait intervenir une radiation électromagnétique d’énergie notablement élevée. Le domaine utile de longueur d’onde dans les appareils est :
Lors de l’absorption du quantum d’énergie, il y a transition électronique depuis l’orbitale moléculaire liante ou non liante remplie vers l’orbitale moléculaire antiliante non remplie.
On obtient ainsi un spectre électronique.
OM antiliante
E= hν
ΔE
Déplacement de l’électron
OM liante
Les liaisons σ organiques sont caractérisées par un grand écart d’énergie entre les orbitales liantes et antiliantes. Pour exciter les électrons de telles liaisons, il faut une
radiation dont la longueur d’onde se situe bien en dessous de 200nm. C’est pourquoi cette technique est plutôt utilisée pour étudier les systèmes π lesquels les orbitales
remplies et non remplies sont beaucoup plus proches en énergie.
L’excitation électronique conduit à des transitions π π *. Mais il est encore plus facile d’exciter des électrons non liants (n) vers des états plus élevés en énergie : transition
n π*. Ces transitions se manifestent par des pics d’absorption.
E π*
n π*
π π*
Remarque
Quand l’un des électrons d’un couple est excité, le spin de cet électron peut rester apparié à celui qui est resté sur l’orbitale π. Cet état est dit singulet noté Sn. Le spin peut au contraire devenir
parallèle à celui de l’électron resté sur l’orbitale π. Il s’agit alors de l’état triplet, symbolisé par Tn.
b- L’émission
Quand un électron passe de l’état fondamental So à un état excité Sn ou Tn par l’effet d’un faisceau incident, il ne reste pas dans cet état mais revient à l’état initial soit
directement soit par étapes en passant par des états de moindre énergie. Le retour peut se faire de différentes façons, avec restitution d’énergie
sous forme de radiations de:
-Fluorescence pour les passages de Sn So
-Phosphorescence pour les passages Tn So
ou sous forme calorifique.
2-La spectrographie d’absorption UV : mise en œuvre expérimentale
Le spectrophotomètre UV-Visible permet de mesurer l’absorbance d’une solution homogène à une longueur d’onde donnée ou sur une région spectrale donnée. Selon la loi de
Beer, l’absorbance d’une solution est proportionnelle à la concentration des substances en solution, à condition de se placer à la longueur d’onde à laquelle la substance
absorbe les rayons lumineux. Les échantillons sont dissous dans des solvants qui n’absorbent pas dans la région spectrale examinée (éthanol, méthanol, cyclohexane).
La longueur d’onde est réglée en fonction de la substance que l’on étudie.
Le principe du spectromètre UV-Visible est celui décrit plus haut.
Le spectrophotomètre UV comprend :
Une source ou des sources de lumière : lumière blanche pour mesure dans le spectre visible (lumière polychromatique) et/ ou lumière UV.
La lampe UV est généralement de type deutérium, la lampe visible est généralement de type halogène, il existe également des spectrophotomètres à lampe xénon.
Un monochromateur formé d’un réseau diffractant la lumière de la source. Il permet de sélectionner la longueur d’onde de la lumière qui traversera la solution étudiée.
Une fente de largeur fixe ou variable pour régler la bande passante.
Un porte cuve pouvant permettre le maintient à température souhaitée de la solution à analyser, cette température est maintenue par un circuit d’eau ou un effet Peltier. Ce
maintient à température fixée est très utile dans les mesures de cinétique ((la vitesse de la réaction dépend de la température).
Une cuve transparente dans laquelle on place la solution à étudier. Suivant la qualité et la quantité d’échantillon, il existe différentes cuves, généralement en plastique (spectre
visible, UV proche) ou en quartz (UV). Le solvant utilisé n’étant pas toujours transparent, il est obligatoire de réaliser un « blanc » ou témoin de compensation, c'est-à-dire une
mise à zéro du dispositif, en ne plaçant que le solvant utilisé dans la cuve avant la première mesure, et ce pour chaque longueur d’onde étudiée.
Une cellule photoélectrique, restituant un courant proportionnel au nombre de photons reçus. Sur des modèles récents, le détecteur unique de type photodiode est parfois
remplacé par une barrette CCD, ou une barrette de diode (chaque cellule sensible reçoit une couleur fixe).
Un détecteur électronique dont la réponse est proportionnelle à ce courant électrique et permet une mesure relative de l’intensité lumineuse.
La spectrographie UV est utilisée en analyse structurale pour mettre en évidence la présence de certains groupes chromophores ou pour la recherche d l’étendue de la conjugaison
électronique, mais il y a beaucoup d’autres applications. Elle est utilisée pour des analyses quantitatives dans la détermination d’une concentration (dosage spectrophotométriques) ou de la
cinétique d’une transformation chimique.
Exemples d’activités :
Dosages spectrophotométriques. (Exemple : dosage du fer dans le vin)
Suivi d’une réaction lente par spectrophotométrie. (Exemple : Etude de la réaction entre les ions permanganate et l’acide oxalique)
Relation λ max d’absorption /couleur. (Exemple :les couleurs de l’ion nickel(II) en solution aqueuse).
Détermination d’une grandeur thermodynamique. (Exemple : détermination de la constante d’acidité d’un indicateur coloré acido-basique par spectrophotométrie.
Ethène
171nm
Buta-1,3-diène 220nm
Hexa-1,3,5-triène 257nm
Orangé
Bleu foncé
Azulène 696nm
OH
2) H202/ NaOH
La spectroscopie infrarouge apporte une aide précieuse car elle permet de confirmer la présence ou l’absence de groupements fonctionnels.
En général, en spectroscopie I.R. on représente la transmittance, c’est à dire l’intensité transmise, comptée de 0 à 100%, par rapport à l’intensité du faisceau
incident, au lieu de l’intensité absorbée. Ainsi, sur un spectre I.R. on trouve en abscisse le nombre d’onde (en cm-1) et en ordonnée la transmittance T exprimée en
pourcentage.
Une transmittance de 100% signifie qu’il n’y a pas d’absorption, donc en I.R. les bandes d’absorption pointent vers le bas.
Un spectre IR s’étend de 600cm-1 à 4000 cm-1. Cela correspond à des énergies allant de 4 à 40kJmol-1.
Le spectre électromagnétique :
ENERGIE
Fréquence (ν)
Spectre IR
Remarque:
Modèle classique
L’excitation vibrationnelle peut être envisagée en considérant deux atomes A et B unis par une liaison comme étant deux masses mA et mB reliées par un ressort de constante de raideur k.
B
B
E k
A B
2
kr
0 rA-B r
-EA-B
Dans cette représentation, les masses oscillent autour de leur position d’équilibre avec une fréquence νo, indépendante de l’élongation mais fonction de la constante de raideur k et de la masse
réduite µ du système.
Le seul point invariant du système est le centre de gravité, on se place alors dans le référentiel barycentrique et on considère le mobile réduit de masse µ tel que :
soit
Plus la multiplicité de la liaison est importante, plus la constante k est grande. La valeur de k (donc σo) renseigne sur la force d’une liaison : plus k est grand, plus la liaison est forte et plus le
nombre d’onde d’absorption σo est élevé. K est la constante de force de la liaison.
Exemples :
liaison C-C C=C C C
longueur de liaison
DA-B(kJ.mol-1) 345 615 812
Energie de dissociation
(cm-1) 600à1500 1650 2260
Nombre d’onde
d’absorption
K(N.m-1) 145 à 900 970 1800
Constante de force
Ev = hνo(v + )
v est un entier positif ou nul appelé nombre quantique vibrationnel. Avec ν o fréquence donnée par la loi de Hooke dans le modèle classique.
Remarques
-Même dans son niveau fondamental (ν=0), une molécule diatomique possède une énergie de vibration : il n’existe pas de molécule au repos.
-D’après la relation précédente, les niveaux énergétiques sont équidistants. Les transitions permises correspondent à , c'est-à-dire à l’absorption d’un
-Les transitions entre niveaux vibrationnels s’accompagnent aussi de transitions rotationnelles. Cela explique les bandes d’absorption plus ou moins larges sur le
spectre au lieu des pics d’absorption.
-Pour observer une absortion notable en IR, il faut une variation du moment dipolaire de la molécule lors de la vibration. Ainsi les liaisons symétriques absorbent peu.
b-Vibration des molécules polyatomiques
La situation est plus complexe car les différents oscillateurs constitués de deux atomes liés par une liaison covalente sont couplés. Les liaisons subissent non seulement des
mouvements de vibration, d’élongation, mais aussi d’autres mouvements de déformation angulaire qui modifient les angles des liaisons.
Si la molécule est linéaire, le nombre de mode de vibration est donné par 3n-5.
Ces modes de vibration comprennent des vibrations de valence et des vibrations de déformation.
On appelle
-Vibration d’élongation ou de valence (stretching) :pour lesquelles la distance interatomique croît et décroît périodiquement, tout en restant dans l’axe de la liaison.
-Vibration de déformation angulaire (bending) : pour lesquelles il y a une variation périodique des angles de valence.
Considérons la molécule d’eau, n=3 d’où 3 modes de vibration. Une vibration de valence symétrique, une vibration de valence antisymétrique, une vibration de déformation.
c-Absorption d’une radiation IR
Une radiation IR dont la fréquence est égale à celle d’un vibrateur A-B d’une molécule pourra être absorbée si et seulement si la vibration de A-B provoque une variation du
moment dipolaire. Le vibrateur entre en résonance. Au cours du balayage du domaine de fréquence IR, seront absorbées et visibles pour l’observateur, les fréquences (actives
en IR) correspondant à celles de différents vibrateurs d’une molécule induisant une variation du moment dipolaire.
Ainsi des quatre modes de vibration, deux seulement sont visible en IR. Une vibration d’élongation et deux vibrations de déformation angulaire dégénérées.
Notons en remarque que la proximité des niveaux de rotation associés aux niveaux de vibration a pour conséquence que le spectre d’absorption se présente sous forme de
bandes, enveloppe de différentes raies d’absorption.
-l’intensité de l’absorption est une fonction de la variation du moment dipolaire lors de la vibration.
Effet de l’électronégativité croissante d’un atome A engagé dans une liaison A-H
Cela correspond à une augmentation du rapport k/µ et donc une augmentation de la fréquence de vibration de A-H
Exemple
Augmentation de la constant de force d’un vibrateur A-B, la masse réduite restant identique
Nombre d’onde
d’absorption
Une même liaison A-H, avec A engagé dans une liaison simple, double ou triple avec le reste de la molécule
Dans ce cas, la fréquence de résonance augmente.
En phase vapeur, où il n’existe pratiquement pas de liaison hydrogène, l’absorption caractéristique de la liaison O-H apparaît sous forme d’une bande fine à 3700cm-1.
En solution, cette bande devient à peine visible à 3640cm-1 et on remarque l’apparition d’une bande relativement large vers 3350cm-1.
Il y a diminution du nombre d’onde puisque la formation de la liaison hydrogène affaiblit la liaison covalente O-H.
Effet de la conjugaison
La fréquence de vibration d’une liaison conjuguée est abaissée par rapport à celle de la même liaison non conjuguée. Ceci s’explique par l’abaissement de la force de la liaison conjuguée
Exemple
+
O C C C C
C C
C
O –
O
O O O O O O
H 3C H 3C H 3C H C H 3C H C
Cl OH OCH3 3 H CH3 3
ester aldéhyde cétone
Chlorure d'acyle acide carboxylique
cétone conjuguée
La région 4000-1300cm-1 dans laquelle les bandes observées sont caractéristiques du type de liaison : elles correspondent aux vibrations d’élongation des groupes fonctionnels
possédant des liaisons multiples ou simple avec un atome léger.
La région 1300-600cm-1, plus complexe appelée « empreinte digitale » dans laquelle se trouvent de nombreuses bandes de vibration de déformation, mais aussi d’élongation
des liaisons simples C-O.
Au repérage et à l’identification des bandes caractéristiques des groupes fonctionnels, grâce aux tables existantes ;
Vérifier la pureté d’un produit connu, par l’absence de bande signalant la présence de composé étrangers
De suivre un processus réactionnel en étudiant l’apparition ou la disparition des bandes caractéristiques de certains groupes fonctionnels.
Les liquides sont analysés purs ou en solution. Les gaz demandent des techniques plus particulières.