Livre Logistique
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Il a en particulier été demandé au secteur de faire preuve d’une agilité toujours plus grande de
manière à satisfaire des promesses client devenues extrêmement ambitieuses. Pour y parvenir,
des nouveaux process ont été adoptés et des nouveaux outils mis en place.
Mais tout cela ne semble qu’un début et la place accordée à l’innovation en supply chain ne
devrait faire qu’augmenter dans les prochaines années… d’autant plus que plusieurs
problématiques complexes seront à affronter : les défis environnementaux et la pénurie en
ressources qualifiées en premier lieu.
C’est du coup à un exercice un peu audacieux que nous avons demandé aux intervenants du
présent dossier de bien vouloir se prêter : partager avec nos lecteurs leur vision de l’évolution
de la supply chain dans les 10 prochaines années ainsi que l’identification des principales
innovations qui devraient permettre au secteur de relever des défis toujours plus complexes.
Frédéric LEGRAS
Bonne lecture !
L’accès à des systèmes automatisés dans Directeur
‘’Nous FAQ
avonsLogistique
souhaité faire émergé de
l’entrepôt va continuer à se démocratiser nouveaux sujets à travers notre incubateur
En 10 ans, les volumes à traiter en entrepôt ont Le transport fait partie des principales
été multipliés par 8. Les acteurs de la activités émettrices de CO2. Une étude de
logistique ont su mettre en œuvre de réelles l’ONG Transport & Environnement révélait
innovations pour absorber de nouveaux flux et récemment que le transport maritime au
ainsi contribuer au développement de départ et à destination de l’Europe génère
nouveaux modes de consommation. Cette plus de gaz à effet de serre que ne le fait un
évolution extrêmement rapide doit nous rendre pays comme la Belgique.
très optimiste quant à la capacité d’adaptation
de notre secteur. Sachant que ramené à la tonne transportée, le
mode maritime est plus vertueux que le
Cela a impliqué de repenser les modèles et les routier, on mesure l’ampleur du problème. Si
process. De nouveaux outils permettant de des innovations technologiques sur les flottes,
maximiser les flux et les capacités des les types de tracteurs et l’optimisation du
entrepôts ont également dû être adoptés. roulage sont apparues ces dernières années, il
Nombre de sujets ont ainsi été tirés. Je pense à me semble que l’effort devrait
la robotisation, à l'automatisation et à la particulièrement être porté sur les modèles
digitalisation. qui permettent de ne pas avoir à émettre de
NOUS TRAVAILLONS SUR CO2.
L’INNOVATION DE MANIERE TRES
PRAGMATIQUE
DANS L’ENTREPÔT DU FUTUR ,LES
F.BIESBROUCK | BK SYSTÈMES FLUX SERONT PLUS FLUIDES ET
SEREINS.
Où qu’ils soient situés dans le réseau logistique G. DWARIKA | GEFCO
(entrepôts, magasins, etc.), tous les stocks
doivent désormais être pris en compte dans Au cours des années 2010, le monde de la
l’objectif de satisfaire les promesses logistique et du transport a été chamboulé par
commerciales adressées aux clients. des innovations multiples qui sont arrivées à
un rythme extrêmement rapide.
Les solutions mises en place ont en ce sens
permis de bénéficier d’une vision en temps réel Le secteur vit une profonde transformation et
à la fois plus étendue et plus précise de la ce processus n’en est surement qu'à son
chaine logistique, jusqu'à la livraison avec des début. L’apparition du e-commerce, avec une
retours d’informations tout au long de la croissance phénoménale et des attentes très
chaine. exigeantes des consommateurs finaux est la
première origine de cette transformation.
Ceci a été rendu possible grâce à une meilleure
disponibilité de l'information elle-même liée à Les receveurs des colis livrés ont changé (des
l'amélioration des réseaux de communication entrepôts de magasins aux consommateurs),
et de la téléphonie mobile avec en particulier ce qui a tendu à la fois le délai de livraison
l’extension vers la transmission de données. des flux et leur transparence.
Pour les industriels et les distributeurs, la supply chain est désormais pleinement considérée
comme un élément de différenciation. Fournir une prestation de livraison de qualité à ses
clients fait partie prenante de la promesse commerciale. L’enjeu de visibilité est en particulier
moteur.
Les transporteurs et logisticiens ont de leur côté bien intégré que ce sont les prestations à
valeur ajoutée et la qualité de service qui leur permettent aujourd’hui de se démarquer de leurs
concurrents.
En collaborant, les différents intervenants de la Supply Chain contribuent à réaliser la
promesse client formulée et à optimiser la productivité de leurs opérations par une importante
réduction des tâches administratives.
Néanmoins, collaborer impose à des intervenants dont la maturité IT peut être limitée,
d’ouvrir une partie de leur système d'informations à leurs partenaires. L’enjeu est alors
d’intégrer tous les acteurs même les plus petits afin que la fluidité de l'information soit
assurée tout au long de la chaîne.
Bonne
lecture !
Celles-ci concernent notamment l’aspect Cet essor est en particulier dû à la volonté des
traçabilité. L’objectif est en premier lieu entreprises de répondre aux exigences de
d’informer le destinataire du bon visibilité de leurs clients, ceux-ci ayant
déroulement de l’expédition et, en cas transposé au B2B des habitudes issues du B2C.
d’aléas, de pouvoir identifier clairement le
problème pour y remédier. Aujourd'hui, ne pas collaborer avec son
écosystème reviendrait finalement à ne pas être
Mais il s’agit également de favoriser en mesure de pérenniser son activité.
l’optimisation des opérations du donneur
d’ordre.
G. VICOT | ZETES
J. BOUR | DDS LOGISTICS
Dans la plupart des industries, les chaines
La collaboration ne doit pas être vue comme logistiques empruntées par les produits depuis
un objectif en elle-même. Elle constitue leur fabrication jusqu’à leur distribution
plutôt un moyen permettant de mettre la fonctionnent encore généralement en silo. Des
supply chain au service de plusieurs collaborations relatives peuvent exister, par
enjeux : exemple entre un industriel et son sous-traitant
Fidéliser ses clients. C'est le premier sujet ou entre un chargeur et son client. Néanmoins,
sur lequel la supply chain est perçue comme très peu de supply chain sont organisées pour
étant un levier fondamental. Avec l’essor du apporter de la visibilité de bout en bout.
e-commerce, la livraison n'est plus
considérée comme un mal nécessaire, mais Les systèmes d'information ont en effet été
fait désormais partie de la vitrine de établis pour répondre à des besoins propres à
l’entreprise vis-à-vis de ses clients. Réaliser chaque intervenant avec au mieux une
la promesse formulée. L’enjeu est collaboration avec les acteurs amont ou aval. À
d’embarquer l’ensemble de ses partenaires noter néanmoins qu’une collaboration end-to-
pour éviter que la défaillance d’un maillon end existe, parfois malgré elle, dans certains
ne vienne pénaliser la performance globale secteurs spécifiques. Je pense aux marchés
de la chaine. Optimiser son efficacité et sa réglementés (tabac, médicaments, explosifs,
productivité. Il s’agit de donner les moyens alcools dans certains pays) qui sont soumis à la
à l'ensemble des acteurs des chaines de traçabilité unitaire des produits.
transport de réduire leurs charges
administratives à travers l’automatisation
des échanges.
LA SUPPLY CHAIN DANS
L’ENTRIPRISE EST COLLOBORATIVE
PAR DEFINITION
peut s’étendre au-delà des frontières de
F. BAUDELIN | CHRYMELIE l’entreprise, lorsque industriel, distributeur,
transporteur avec leurs contraintes et exigences
La Supply Chain dans l’entreprise est spécifiques, vont chercher ensemble des leviers
collaborative par définition : un réseau d’optimisation pour un pilotage global des flux
d’acteurs pour concevoir, fabriquer, et des coûts. C’est une collaboration transversale
distribuer des produits ou des services, un (ou verticale) qui passe par le décloisonnement
objectif commun de performance des entreprises d’un même écosystème.
économique, des échanges physiques,
financiers, d’information. Dans le cadre d’une gestion partagée des
approvisionnements, pour une Supply Chain à
Avec l’objectif de gagner en agilité et de flux tiré, le fournisseur aura la responsabilité
réduire les coûts tout en visant la satisfaction d’organiser l’approvisionnement de l’entrepôt
client, la « supply Chain Collaborative » ou du point de vente du distributeur avec comme
base un contrat logistique et des informations en
temps réel sur les ventes et les commandes
C’est un réel changement d’état d’esprit auquel nous assistons. Les acteurs de la Supply Chain
ont désormais pris conscience des avantages de la mise en place d’une collaboration
interentreprises. Ils ne considèrent plus que l’information doit être jalousement conservée
pour mieux protéger une position concurrentielle, mais plutôt que son partage doit permettre
d’atteindre de nouvelles sources de gains. Des gains au-delà de ce que chaque entreprise est
capable de générer sur son propre périmètre.
L’objectif est double : réduire les coûts et toujours mieux satisfaire les clients.
Les moyens pour y parvenir (automatisation des processus, visibilité, optimisation des actifs,
etc.) sont présentés par les contributeurs du présent dossier. Ces entretiens ont également été
l’occasion d’aborder les conditions nécessaires à la mise en place d’une collaboration
efficace, la question du partage des données et les principaux gains à en attendre.
Les solutions techniques existent. Basées sur l’utilisation de nouveaux moyens temps réels,
elles permettent de rapidement enregistrer les premiers bénéfices que l’on soit chargeur,
prestataire ou fournisseur.
Bonne lecture !
‘‘ La fluidité des échanges en temps réel et ‘‘ Bénéficier d’une visibilité centralisée
l’automatisation des process ’’ pour optimiser son organisation ’’
Auparavant, chaque acteur utilisait son propre outil Aussi bien pour le chargeur que pour le
sur son seul périmètre sans collaborer avec les autres transporteur, bénéficier d’une visibilité
intervenants de la Supply Chain, ni même les autres centralisée et proche du temps réel est un
services de son entreprise. vrai plus. Pour le donneur d’ordre, il
devient possible d’optimiser ses opérations.
Il y a une quinzaine d’années, le principe de
collaborativité a émergé, mais il s’agissait plutôt Il peut vérifier que la livraison est bien
d’une collaboration interne à l’entreprise. C’est ainsi effectuée, réagir en cas de survenance d’un
qu’on a vu émerger les WMS, puis les TMS événement et prévenir son client du
interfacés à l’ERP. créneau de livraison ou d'un éventuel
retard.
Cette dernière étape franchie, les entreprises ont pris
conscience de l’intérêt d’élargir la collaboration au- En étant informé des heures prévisionnelles
delà de leur périmètre pour pouvoir accéder en d’arrivée des camions sur ses quais, il
temps réel aux informations sur le déroulement des planifie mieux ses ressources.
opérations, en amont ET en aval de leur activité.
Il gère plus facilement les dossiers de litige
puisque toutes les données sont centralisées
dans son interface.
‘‘ La collaboration, nous sommes entrés ‘‘ Faciliter la collaboration entre chargeurs,
dans un cercle vertueux ’’ prestataires logistiques et transporteurs ’’
Avec une transparence accrue et une Le but est de ne pas désorganiser son propre
accélération des opérations, les délais de maillon pour ne pas dégrader la prestation
paiement des clients sont également offerte au client.
raccourcis, ce qui impacte positivement la
trésorerie. Cette même visibilité peut également être mise
à disposition des acheteurs finaux pour les
Dans le même temps, l’utilisation des actifs rassurer sur la bonne réalisation de leur
industriels est optimisée. Le besoin en mètres livraison ou pour les prévenir d’un éventuel
carrés est moindre. Je pense en particulier à la retard.
mise en place de systèmes de prise de rendez-
vous qui permettent de mieux planifier son
activité et de réduire les temps d'attente.
Profitons de la publication de ce premier dossier de 2017 pour souhaiter à nos lecteurs une
excellente nouvelle année.
Ce mois-ci, nous abordons le thème de la traçabilité : ses impacts sur les opérations transport
et logistique, les bonnes pratiques et outils existants.
La traçabilité est un terme générique qui s’applique à différents niveaux : produits, personnes,
biens, actifs, etc. Il s’agit aussi bien d’identifier où se trouve une entité dans la chaine à un
instant T que de rétroactivement retracer la vie d’un article.
En matière de production, le marquage des références voire des unités est ainsi nécessaire.
Dans les domaines du transport et de la logistique, il s’agit d’enregistrer les évènements
« vécus » par l’entité (celle-ci pouvant être un article, un support de manutention, etc.).
La mise en place de tels systèmes est généralement motivée par les exigences de l'écosystème
dans lequel évolue la société : protection de marque, sécurisation des sites, conformité à une
réglementation (en particulier dans les secteurs de l'industrie chimique et pharmaceutique),
partage d'information avec ses clients, etc.
Une fois ces premiers objectifs atteints, il est temps de tirer profit des potentiels de ces
systèmes en termes de visibilité supply chain. Par exemple :
Bénéficier d’une telle vision des flux permet d’adapter ses ressources et son
organisation.
Néanmoins, si les solutions existent aujourd’hui sur le marché, encore faut-il s’assurer de
l’implication de l’ensemble des intervenants de la chaine logistique. Chacun doit pouvoir
consulter et / ou renseigner les informations concernant son périmètre. Cette collaboration est
une condition nécessaire à une traçabilité qui soit le reflet de la réalité physique.
La parole aux experts
Carmen NEIRA, Associée chez FAQ Logistique Conseil, décrit les principaux enjeux
auxquels sont confrontés les clients en quête de solutions de traçabilité. Après avoir présenté la
démarche de recherche de solution traçabilité proposée par son cabinet, elle incite les
entreprises à dépasser le simple respect d’une contrainte pour profiter des bénéfices d’une
visibilité accrue sur leur supply chain. Elle insiste enfin sur la nécessité d’accompagnement
des futurs utilisateurs.
Business Case : Préparation, lancement et Business Case : Mise en place d’une
aide au choix d’une solution de sérialisation solution de sérialisation et traçabilité
et de traçabilité unitaire de produits unitaire end-to-end dans le milieu des
produits explosifs
Notre équipe a défini et appliqué une
méthodologie structurée et efficace pour Nous avons accompagné le Groupe dans la
permettre à notre client de lancer un appel mise en place des process métier et de la
d’offres, comparer les propositions, négocier solution Track & Trace. La clé de la réussite a
et sélectionner la solution la mieux adaptée à reposé principalement sur l'organisation du
son besoin et à son environnement. La projet avec une équipe opérationnelle forte et
solution à mettre en place devait d'une part une tour de contrôle centralisée (8 pays et 60
répondre aux process métier propres à entrepôts concernés). Notre approche sur les
l'activité de l'industriel et d'autre part bonnes pratiques supply chain a également
permettre au Groupe de répondre aux permis d'aiguiller les équipes dans la
Directives européennes Track & Trace à recherche des process cibles à mettre en
venir. place.
Les niveaux d’exigences des consommateurs ont fortement évolué ces dernières années. Dans
un contexte concurrentiel accru, dans lequel il n'a jamais été aussi simple de passer d'une
enseigne à une autre, les clients souhaitent avoir le choix du canal de distribution. La
disponibilité des produits représente ainsi un enjeu majeur pour les distributeurs.
Ceux-ci sont en particulier contraints de prendre des engagements forts en termes de rapidité
de livraison et de pertinence des créneaux proposés.
C’est au niveau de l’entrepôt que les impacts sont les plus forts, il s’agit désormais de
combiner le traitement de flux de masse et de détail. Organiser la préparation autour de la
massification des commandes n’étant plus compatible avec le respect des engagements de
délais, les commandes doivent dorénavant être traitées au fil de l’eau.
Il s’agit également de s’affranchir d’une logique de silos pour pouvoir tirer profit de
l’ensemble des stocks du réseau, quelle que soit leur localisation.
Une connaissance précise des stocks et un contrôle en temps réel des différents maillons sont
devenus des prérequis, le maillon le plus faible dimensionnant le niveau de performance
global.
Avec une supply chain désormais en contact direct avec le consommateur, c’est de sa capacité
à répondre aux attentes des clients que dépend en grande partie le positionnement
concurrentiel des enseignes.
‘’La priorité est de tenir le service promis au ‘‘ Mettre en place une supply chain
client ’’ omnicanale performante ’’
Les niveaux d’exigence des clients finaux et L'idée que l’essentiel de la distribution
leurs modes de consommation ont fortement pourrait basculer sur le e-commerce a
évolué ces dernières années. Ils souhaitent finalement été battue en brèche. Au contraire,
bénéficier d’une expérience enrichie et de il est désormais évident que les clients
services diversifiés. En particulier dans leur souhaitent pouvoir disposer d’une diversité de
contact avec une enseigne, ils veulent avoir le canaux de commande et surtout être bien
choix du canal de distribution : servis, quel que soit le canal retenu.
• Commander en ligne et recevoir les articles L'intensité actuelle de la concurrence est telle
aussi bien à leur domicile que dans un point qu'un des principaux différenciants consiste à
relais ou dans un magasin. proposer une promesse de plus en plus réduite
• Quand ils se déplacent en boutique, disposer en termes de délais de mise à disposition des
d’un haut niveau de service avec la possibilité produits. On ne parle plus de jours, mais
de se faire expédier la marchandise si le d'heures. L’aspect modalités de récupération
produit n’est pas disponible. de la commande est également important.
‘‘ Le maillon le plus faible dimensionne le ‘‘ La supply chain est désormais en contact
niveau de performance global ’’ direct avec le consommateur ’’
La qualité de la livraison a un impact direct sur l’expérience d’achat, d’autant plus qu’il peut
parfois constituer le seul lien physique de l’entreprise avec des clients de plus en plus
exigeants. La promesse client intègre ainsi désormais un volet transport qu’il est devenu
indispensable de maîtriser alors même que le niveau de contraintes auxquelles ce dernier est
soumis est croissant et que les consommateurs ont une perception de coûts logistiques quasi
nuls.
Les derniers mois ont mis en évidence les risques de modèles dont la pérennité est
conditionnée au bon déroulement d’approvisionnements lointains. La supply chain tient un
rôle majeur et c’est la mise sous contrôle des flux et des différents intervenants de la chaine
qui doit permettre de contenir les risques de défaillance.
Comment dès lors, à l’heure des réseaux sociaux où la réputation d’une marque peut
rapidement vaciller, mettre sous contrôle ses opérations de transport ?
Collaboration, visibilité et digitalisation sont autant de leviers présentés par les intervenants
du présent dossier.
R. DE CASTILLA | KARDINAL
I. BADOC | GENERIX GROUP
Lorsque nous présentons nos solutions à nos
Le transport est devenu le représentant de prospects et clients, nous aimons rappeler
l’entreprise vis-à-vis de ses clients et est à ce les nouveaux enjeux associés au transport et
titre garant de son image. le niveau croissant de contraintes auxquelles
Il convient néanmoins de distinguer les niveaux il est soumis.
d’exigence selon que les destinataires de la Nous insistons sur le fait que les promesses
marchandise sont des particuliers ou des clients de plus en plus ambitieuses
professionnels. instaurées dans un premier temps par les
Dans le cas du B2B, la gestion de la qualité est grands acteurs du e-commerce et désormais
traditionnellement vue sous l’angle de généralisées à la plupart des entreprises ont
l’application de pénalités à son transporteur ou à des impacts particulièrement forts sur les
son fournisseur pour compenser les défaillances missions allouées au transport.
qui leur sont imputées.
Maitriser les rotations hebdomadaires de ses camions pour réduire ses kilomètres à vide et
sécuriser les approvisionnements des usines de production
BUSINESS CASE
FAQ logistique a étudié les flux et les contraintes opérationnelles et logistiques afin de définir
une organisation des rotations standard orientée vers l’équilibrage des flux et la minimisation
des kilomètres à vide. Cette étape a en particulier facilité l’affectation des flottes sur les
rotations définies.
‘’transport : nouveaux outils, nouveaux modeles
Les clients réclament en particulier toujours plus de visibilité et de fluidité dans les échanges
avec leurs fournisseurs et transporteurs. L’objectif est d’être en mesure d’optimiser leurs
propres processus logistiques et commerciaux.
Tandis que les missions qui sont attribuées au transport sont donc de plus en plus exigeantes,
nombre de facteurs et en premier lieu la pénurie de chauffeurs contribuent à augmenter
l’importance de sa part dans les structures de coûts des sociétés. Cette tendance à la hausse
semble inéluctable dans les prochaines années.
Dans le même temps, les contraintes liées à la congestion urbaine et aux impacts écologiques
s’amplifient et viennent donc complexifier les opérations.
Quels sont dès lors les nouveaux outils et modèles qui doivent permettre aux entreprises de
relever leurs nouveaux défis ?
Les contributeurs du présent dossier nous les présentent et détaillent les potentiels qui peuvent
être tirés de la digitalisation du transport, d’une collaboration plus fine avec ses prestataires et
du développement de nouveaux modèles de distribution.
La parole aux
experts !
‘‘ Les solutions pour pallier les ‘‘ Appliquée au transport, l'intelligence artificielle est
nouvelles contraintes transport plus qu'un simple slogan marketing ’’
existent ’’
Amazon a démontré que le Mise en place d'un TMS : les bénéfices pour un
service apporté par la livraison distributeur français
constitue un vecteur
d’accélération du chiffre BUSINESS CASE
d'affaires. Nombre d'acteurs du
B2B ont intégré le fait que cette En recherche d’optimisation et de pilotage de son activité de
approche pouvait également transport, le distributeur a fait appel à FAQ Logistique pour
s’appliquer aux livraisons de l’accompagner sur le processus de définition du besoin,
leurs clients professionnels. sélection de la solution et mise en place.
Ensuite, les entreprises ont
également assimilé l’importance
grandissante de la part de la
logistique dans leur structure de
coûts. Maîtriser ses coûts de
transport a en effet un impact
direct sur sa rentabilité et sa
performance. L’efficacité de
l’outil logistique et du transport
sont dès lors désormais
considérés comme des facteurs
de conquête commerciale. Dans
le même temps, la menace du
manque de capacité transport
pèse sur les sociétés. Le risque
est de perdre du chiffre
d’affaires faute de pouvoir
livrer ses clients. Un certain
nombre de groupes américains
ont ainsi annoncé des "profits
warning" dans les derniers mois
parce qu'ils n'arrivaient plus à
distribuer leurs produits.
‘’L’entrepôt intelligent’’
Qu’est-ce qu’un entrepôt intelligent ? C’est la question que nous avons posée aux
contributeurs du présent dossier.
Plusieurs caractéristiques ressortent clairement des témoignages que nous vous présentons.
D’abord, un entrepôt intelligent doit pouvoir ajuster en temps réel son fonctionnement à la
typologie des commandes à traiter. Il doit en particulier optimiser des flux fluctuants d’une
journée à l’autre voire à l’intérieur même d’une journée. Des configurations figées sont dès
lors à bannir. C’est d’autant plus vrai quand l'entreprise dispose d’une visibilité limitée sur
l’évolution de son activité à moyen terme. Il s’agit alors de s'assurer de ne pas concevoir un
outil de production qui compromette son développement faute de flexibilité suffisante.
Ensuite, l’entrepôt intelligent doit être en mesure d’interagir avec son écosystème, en
particulier avec les maillons amont et aval de la supply chain pour d’une part planifier au
mieux ses ressources et d’autre part satisfaire les exigences de visibilité des clients.
Enfin, il doit également pouvoir tirer profit des opportunités offertes par les nouvelles
technologies et l’émergence d’équipements innovants. L’enjeu est alors de bien coordonner
les différents systèmes et de disposer des outils permettant de collecter et de traiter au mieux
la masse d'informations disponibles pour une aide à la décision en temps réel.
‘‘ L'entrepôt intelligent est capable de transformer son activité en temps réel en fonction
des différents facteurs qui interagissent avec lui ’’
O.LEGROS | ZETES
À l’ère de l’omnicanal, une meilleure collaboration entre les partenaires impliqués dans
l’exécution des commandes est impérative pour améliorer la qualité, la productivité et
l’efficacité requises afin de répondre aux pouvoirs du consommateur digital. La
transformation digitale dans l’entrepôt permet de collecter un maximum d’indicateurs sur les
différents acteurs qui entrent en compte dans le flux logistique des entrepôts.
Les marchés WMS et TMS ont des niveaux de maturité différents. Le premier est structuré du
fait de l’existence de processus logistiques harmonisés. Les entreprises en recherche de
système de gestion d’entrepôt sont généralement dans une optique de renouvellement.
Le marché du TMS propose de son côté un vaste choix de solutions alors même que les taux
d’équipement sont encore relativement faibles.
Néanmoins pour le WMS comme pour le TMS, trouver le bon outil représente un enjeu
stratégique pour les entreprises. Sur quels critères baser dès lors son choix ? Comment
identifier les solutions de référence en mesure d’adresser ses besoins ?
Modularité, richesse fonctionnelle, flexibilité, ergonomie, ouverture sur les autres systèmes,
coût … sont autant de critères évoqués par les experts interrogés à l’occasion de ce nouveau
dossier. Selon les volets que l’entreprise souhaite traiter à court et à moyen terme, de son
positionnement et de son degré de maturité Supply Chain, l’importance relative de ceux-ci
peut bien entendu évoluer.
Il convient alors de prendre le temps d’analyser ses besoins et de formaliser ceux-ci en amont
de la consultation. L’objectif est de mettre en avant les principaux enjeux que l’organisation
entend relever avec sa future solution. Une telle démarche permet d’obtenir un engagement de
la part de l’éditeur, mais également de contribuer à l’acceptation par les équipes de la
digitalisation des processus.
Enfin, au-delà du simple aspect produit, il est indispensable de considérer les volets projet et
intégration. L’expertise métier de l’éditeur et sa capacité à déployer la solution est clé.
‘‘ Ne pas minimiser l'importance du TMS ’’ ‘‘ Comprendre les enjeux métiers critiques
’’
T. BIYIHA | CHRYMELIE
‘‘ Le transport est un sujet à risque, s’appuyer sur un TMS établi peut dès lors être
sécurisant’’
Selon le niveau de maturité et d'ambition du client, les objectifs du projet et donc le type de
solutions différeront.
Par exemple, si le niveau de maturité est faible et que le projet est avant tout vu sous l’angle
de la visibilité, il est clair qu'une plateforme spécialisée sera plus pertinente qu'une solution
complète de type TMS. Néanmoins, les gains ne seront pas les mêmes. L’entreprise ne
bénéficiera en particulier pas de l’optimisation de son budget transport.
Les intérêts des deux fonctions sont toutefois bien distincts et même de temps en temps
opposés: alors que la logistique est marquée par les notions actuelles de juste-à-temps et de
minimisation du niveau des stocks, la production cherche avant tout à optimiser les chaînes de
fabrication en limitant les temps morts et en évitant les trop fréquents changements de
gamme.
Une fois la chaîne configurée, plus les volumes produits sont importants, moins il est coûteux
de produire une unité supplémentaire, les coûts unitaires de fabrication d’une série sont ainsi
minimisés.
Dans le mix logistique, les intérêts peuvent être opposés entre chaque composante. Prenons
par exemple le cas des coûts de production : un niveau de production fixé avec un unique
objectif de réduction des coûts de fabrication engendrera automatiquement des surcoûts de
stockage.
Les stocks seront alors composés d’articles dont le coût de production aura été maîtrisé mais
qui seront présents en trop grand nombre (voir à ce sujet les différents postes de coûts d’un
stock) avec en particulier des risques d’obsolescence ou de péremption.
Un arbitrage pertinent est bien sûr nécessaire pour que la combinaison des objectifs des deux
fonctions mènent à l’optimum global pour l’entreprise.
Prenons le cas du secteur automobile pour illustrer le rapport entre les deux fonctions en
même temps que leurs influences respectives.
En Europe, le secteur automobile connaît une croissance lente d’un point de vue macro-
économique. Cette tendance est susceptible de continuer à affecter le marché des véhicules
neufs.
Il convient enfin de noter la part croissante d’importations depuis l’Asie. Si le Japon est une
source d’approvisionnement traditionnelle (Toyota, 1er constructeur mondial en 2010),
d’autres pays asiatiques prennent désormais une place importante. C’est en particulier le cas
de la Chine qui devrait dans les prochaines années remplacer en partie les volumes d’origine
Japonaise. En conséquence, les importations chinoises devraient à terme exercer une pression
sur la baisse de prix du marché européen.
Il existe également le risque que la forte concurrence qui sévit sur le marché de l’automobile
soit fatale aux acteurs les plus faibles. Cependant, on l’a vu en France en 2009, la dimension
politique liée principalement aux enjeux en termes d’emploi peut intervenir pour protéger les
constructeurs. Ceux-ci sont en effet « producteurs » directement et indirectement de plusieurs
centaines de milliers d’emplois.
En particulier, l’influence des idées développées par Toyota, a permis de repenser comment le
secteur automobile pouvait tirer profit de la logistique.
Le premier grand pas a été la prise en compte de l’importance des stocks dans les opérations
de production.
A l’origine, l’industrie se concentrait sur l’utilisation maximale du capital équipementier et
des coûts de main d’œuvre associés, ceux-ci représentant les coûts dominants au sein du
business.
Ce sont les japonais qui ont en premier réalisé que les stocks de composants représentaient un
poste de coût important. En conséquence, ils ont commencé à entreprendre des actions pour
réduire leur niveau. Ceci est l’origine du concept « Just-In-Time » (JIT) de la distribution de
composants.
Actuellement, il n’y a plus que quelques usines dans le monde qui n’appliquent pas le
principe du JIT. Bien entendu, les niveaux d’application de ce type des méthodes est
hétérogène.
Nous pouvons par exemple constater que la production Européenne est plus complexe et
moins performante en termes de management de stocks sur des opérations comparables que
celle de l’Amérique du Nord ou du Japon. Ces différences sont dues à la forte division des
tâches et à la qualité élevée de la plupart des usines Européennes.
Il est également notable que l’industrie automobile accorde désormais de plus en plus
d’importance au « Lean manufacturing ».
Cette étape a été suivie par l’adoption de nouvelles approches sur l’organisation des plannings
des usines d’assemblage, et notamment l’application de la technique du « flexible
manufacturing ».
Des constructeurs comme l’Américain Ford, des Japonais Honda et Nissan ou des Coréens
Kia et Hyundai ont notamment acquis la capacité de changer de type de modèle de véhicule
produits dans une même ligne d’assemblage.
Ceci signifie que la capacité de production peut être mieux adaptée à la demande. La capacité
de production utilisée pour les modèles les moins populaires pouvant être reportée sur de la
capacité de production pour les modèles ayant plus de succès.
Un autre changement radical de stratégie de production ayant un impact majeur sur la
logistique est lié à l’orientation client qui a pris le pas sur l’orientation production. Une plus
forte réactivité vis-à-vis de la demande du client est devenue le credo, véritable révolution par
rapport au Fordisme traditionnel dont l’objectif était de diminuer au maximum les coûts de
production en jouant sur la standardisation et les économies d’échelle.
Cependant, dans les années 1990, les constructeurs automobiles ont pris conscience des coûts
que représentaient leurs stocks.
Et au niveau du transport…
Sur les dernières années, l’application de ces différents concepts a également eu un impact
très fort sur la demande de transport.
La réduction des stocks, la plus grande flexibilité de la production et la diminution des délais
ont donc caractérisé la logistique automobile des dernières années. Toutes ces tendances se
sont en fait traduites par un arbitrage entre les coûts de stocks et les coûts de transport à
l’avantage de ces derniers.
Par rapport aux coûts de production, le transport ne représente qu’une petite partie des coûts
de la supply chain. Celà n'empêche cependant pas les constructeurs automobiles de chercher à
en réduire le coût. La plupart des constructeurs cherchent à limiter l’utilisation du transport
grâce à de nouvelles organisations et stragéies d’achat.
La tendance à la délocalisation de la production vers des pays où la main d’oeuvre est plus
compétitive (Asie, Europe Centrale, Maghreb) est également dépendante de la compétitivité
du transport. Il s'agit en fait d’un facteur clef de succès pour les industriels qui leur permet de
bénéficier des potentiels de pays "low cost".
Pour les entreprises, une relation constructive entre marketing et logistique semble
primordiale, le marketing agissant en donneur d’ordre vis à vis de la logistique : une fois la
stratégie marketing définie (recensement et analyse des besoins futurs des clients en termes de
produits et de services), il convient à la fonction logistique de voir comment mettre en oeuvre
"dans la pratique" les grands principes définis par le marketing, et ce, au moindre coût.
Ex : Dans certains secteurs le respect de délais le plus courts possibles est un argument
marketing prépondérant. C'est bien alors à la logistique "d’assumer" ! On peut citer l’exemple
de la VPC (Vente Par Correspondance) et de La Redoute avec ses fameux "48 heures
chrono".
De manière plus générale, les délais deviennent de plus en plus un critère de décision. Par
exemple dans l’automobile, les constructeurs doivent avoir la capacité de fournir un modèle
avec la bonne couleur et les bonnes options aux clients dans un délai acceptable
I - Conception
Lors de la phase de conception des échanges fructueux entre les deux fonctions doivent
permettre de rendre le futur produit le plus compatible possible avec des impératifs
logistiques.
Lors de la création d’une nouvelle gamme de produits, il est nécessaire de travailler très en
amont sur la conception de la gamme pour standardiser au maximum ses composants afin de
réduire d’autant le nombre de références composant la gamme tout en différenciant les
produits à partir d’un nombre restreint de pièces.
De même, lors de la phase de conception des emballages des nouveaux produits, une bonne
entente entre logistique et marketing permet de s'assurer de la faisabilité des décisions prises
par le marketing et de réduire en amont les coûts de stockage, les délais, et d’améliorer la
qualité de service attendue.
Elles émanent de données marketing et commerciales et ont des conséquencees directes sur la
logistique : gestion des approvisionnements, optimisation des stocks, etc.
Pour le logisticien, il faut valider les informations avec le marketing et introduire des
variables liées à ses propres contraintes
Attention : la prévision des ventes se basant généralement sur des historiques de ventes, il est
primordial de garder à l’esprit que ces historiques de ventes peuvent être trompeurs !
En effet, il ne faut pas oublier de prendre en compte les ruptures. Par exemple si lors de
l’année précédente, un produit a été vendu à 100 exemplaires, ce même produit a peut être été
commandé à 120 exemplaires, la différence entre les deux chiffres étant dû à une rupture de
stock empêchant le vendeur de répondre à la demande de son client (vente perdue). En se
basant sur de tels historiques, on répercute sur les futures prévisions cette erreur de gestion,
augmentant par là-même le risque de répéter les situations de rupture. Au contraire, se baser
sur des historiques de demande permet d’éviter telle mésaventure !
Comme évoqué dans la phase conception, la conception des emballages a également des
conséquences logistiques importantes (poids du produit, mise en stock, encombrement).
A l’heure où la finance occupe une place prépondérante dans la gestion des entreprises,
la logistique est souvent considérée comme le moyen d’atteindre les objectifs financiers
en particulier en terme de réduction des coûts (tranport, stock, etc.).
Il s'agit de limiter les immobilisations de l’entreprise (niveau trop élevé de stocks, sur-
dimensionnement d’une flotte de camions, etc.).
Une logistique efficace doit permettre de réduire les coûts, les frais de remboursement des
emprunts ayant servis à financer des investissements, etc. Les Besoins en Fonds de Roulement
de l'entreprise s'en trouve ainsi préservé.
Considérer la fonction logistique sous le seul aspect financier est cependant réducteur.. si la
logistique cherche à minimiser les coûts, c'est toujours en respectant des objectifs de qualité et
de délais. Une logistique efficace doit également permettre d’appliquer une stratégie
marketing qui constitue un facteur clef de succès pour l’entreprise.
Citons par exemple: le respect d’un taux de service (faiblesse du taux de rupture de stocks,
des livraisons rapides, etc.) qui dans certains secteurs comme la vente à distance ou la e-
logistique différencie une entreprise de ses concurrentes. La logistique devient alors le garant
d’une promesse faite aux clients.
Ressources complémentaires
Cet ouvrage est un véritable guide pour aider à la gestion économique et financière d’une
entreprise de transport. Il a été rédigé à l’attention du chef d’entreprise et des directeurs de
l’entreprise mais plus spécialement pour le Directeur administratif et financier (DAF) et le
contrôleur de gestion.
Les améliorations logistiques peuvent avoir un impact significatif sur les résultats financiers.
Malgré le fait que nous soyons constamment rappelés que la logistique "contribue à la
profitabilité" d’une entreprise, la majorité des logisticiens ont de la difficulté à comprendre
ce que cela signifie réellement et de quelle façon on peut la mesurer.
Prendre le contrôle de sa performance: mythe ou réalité ?
Bien que très utile pour la gestion des informations dites de type standard
(finance comptabilité, gestion des stocks, gestion des ressources humaines, etc.) un E.R.P.
configuré selon les bonnes pratiques d’affaires permet rarement de s’adapter aux
particularités propres au secteur de la production. Les équipes de gestion se retrouvent avec
un super logiciel qui n’est pas en mesure de consolider les données de production en
véritable information permettant une prise de décision éclairée, le tout, dans le but de
maximiser le service à la clientèle et de réduire les dépenses d’opération.
Module « Finance » du TMS DDS Shipper : Réaliser des économies sur sa facture de
transport
Selon une étude menée par Beth Enslow du cabinet d’analyse Aberdeen
Group*, 8% des coûts de la chaîne logistique financière pourraient être économisés avec une
meilleure gestion du contrôle des factures de transport. Avec les délocalisations dans les «
pays à bas coûts » et l’allongement de la chaîne logistique qui s’ensuit, ces dernières sont en
effet devenues opaques et difficiles à vérifier. Le module « Finance » de DDS Shipper, le
TMS (Transport Management System) de l’éditeur DDS Logistics, permet d’y voir plus
clair…