Cours de physique: Mécanique du point matériel MPSI

Chapitre 7 : Forces centrales

Table des matières
1 Forces centrales conservatives 2
1.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 Exemples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

2 Mouvement général 3
2.1 Conservation du Moment cinétique - conséquences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
2.1.1 Théorème du moment cinétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
2.1.2 Planéité du mouvement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
2.1.3 Loi des aires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
2.2 Énergie mécanique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2.2.1 Conservation de l’énergie mécanique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2.2.2 Énergie potentielle effective . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

3 Mouvement dans un champ de forces centrales newtonien 4

3.1 Équation générale de la trajectoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
3.1.1 Formules de BINET . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
3.1.2 K>0 : intéraction attractive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
3.1.3 K<0 : intéraction Répulsive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
3.2 Énergie mécanique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
3.3 Mouvements possibles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
3.3.1 Energie potentielle et énergie potentielle effective . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
3.3.2 Cas d’une force répulsive (K > 0) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
3.3.3 Cas d’une force attractive (K < 0) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

4 Études de trajectoires particulières 8

4.1 Trajectoire elliptique et lois de Kepler . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
4.1.1 Lois de Képler . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
4.1.2 Propriétés de la trajectoire élliptique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
4.2 Trajectoire circulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
4.3 Trajectoire parabolique et vitesse de libération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

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1 Forces centrales conservatives

1.1 Définition
Une force centrale est une force qui s’écrit
→
−
F = F (r)→−
ur en coordonnées sphériques.
Cela signifie :
— que sa valeur ne dépend que de r, la distance de
M (point qui subit la force) à O (point appelé
centre de force) ;
— que sa droite d’action a la même direction que le
−−→
vecteur OM .

Cette force est conservative (le calcul de son travail ne dépend pas du chemin suivi), elle dérive
donc d’une énergie potentielle :

−
→ −−→ dEP
F = −grad EP et ainsi F (r) = −
dr

1.2 Exemples
— La force de Newton est une force centrale conservative :

−
→ mO mM −
→ → −K →
−
F = −G 2
er ⇐⇒ F = 2 −
er tjrs attractive
r r
de m vers o
avec K = GmO mM (K>0)

— La force de Coulomb est une force centrale conservative :

−
→ 1 qO qM −
→ → K→
−
F = er ⇐⇒ F = 2 −
er
4πǫ0 r 2 r

−qO qM
avec K =
4πǫ0
K > 0 si qO et qM sont de signe opposé ; K < 0 si qO et qM sont de même signe

— En utilisant le K défini ci-dessus, on pourra écrire l’énergie potentielle dont dérive ces deux
forces de la manière suivante :
−K
EP = + cste
r
où la constante sera définie en fonction de l’origine des énergies potentielles (souvent on choisira
que EP (r → ∞) = 0.

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2 Mouvement général d’un point M soumis à une force centrale conservative

2.1 Conservation du Moment cinétique - conséquences
2.1.1 Théorème du moment cinétique

.
Appliquons le théorème du moment cinétique en O dans le référentiel galiléen (O,−
→
ex ,−
→
ey ,−
→
ez ) :
Le moment
cinétique −→
dLO (M ) −−→ − → −−→ − → → seul force
−
est = MO ( F ) = OM ∧ F = r − →
er ∧ F (r)− →er = 0 appliquée est la
constante dt
force centrale
...mvt Le moment cinétique est donc constant ..pas de poids...
plan

2.1.2 Planéité du mouvement

−→
dLO (M ) − → −→ −−→ → −−→
= 0 ⇒ LO (M ) = m OM ∧− v (M ) = cste implique que le point M se déplace constamment
dt −→ −−→
dans un plan perpendiculaire à LO (M ) (plan défini par le vecteur OM et le vecteur −→v ).

2.1.3 Loi des aires

Dans ce plan, choisissons les coordonnées polaires (r, θ) :

−−→
OM = r −
→
er −
→
v = ṙ −
→
e r + r θ̇ −
→
eθ

En exprimant le moment cinétique en coordonnées polaires :

−→ −−→ →
LO (M ) = m OM ∧ −
v (M ) = m r −
→
er ∧ (r −
→
er + r θ−→
eθ ) = mr 2 θ −
→
 
ez


Le moment cinétique est une constante du mouvement donc C = r 2 θ = cte . Cette relation est appe-
lée intégrale première du mouvement, C est la constante des aires.
intégrale
première
Exprimons maintenant l’aire balayée par le rayon vecteur pendant un temps dt : relie..entre r et
1 1  teta.
dA = r × r dθ = r × r θ dt
2 2

Ainsi :

dA r 2 θ̇ C vitesse aréolaire
= =
dt 2 2 est une cte
Donc :
C
A(t) = t + cste
2
Remarque la surface
dA balayé par OM
La grandeur se nomme vitesse aréolaire : vitesse de balayage d’une aire. est le même si
dt
la durée est la
même( reste
valable si r et
dteta varie)

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2.2 Énergie mécanique

2.2.1 Conservation de l’énergie mécanique

Le fait que la force centrale soit conservative implique que l’énergie mécanique EM du point M est
conservée au cours du mouvement.

On peut donc écrire :

EM = EC + EP = cste

2.2.2 Énergie potentielle effective

On peut exprimer l’énergie mécanique en fonction de l’unique variable r. On a :

1
EM = mv 2 + EP (r)
2

1
EM = m( ṙ 2 + r 2 θ 2 ) + EP (r)
2

 C
Avec C = r 2 θ ⇔ θ̇ =
r2

1 mC 2 1
EM = m ṙ 2 + + EP (r) = m ṙ 2 + EPeff (r)
2 2 r2 2
dépend
2 que de r.
mC
dépend EPeff (r) = EP (r)+ est appelée énergie potentielle effective, elle comprend l’énergie potentielle
2 r2
que de ret une partie de l’énergie cinétique du point M.
Cette énergie, qui n’a pas réellement de sens physique, va permettre par son étude, de trouver les
formes de mouvements possibles pour le point M en fonction de la valeur de la constante EM :

1 2
En effet 2 mṙ = EM − EPeff (r) ≥ 0. Les mouvements possibles sont ceux pour lesquels EM ≥
EPeff (r)

3 Mouvement dans un champ de forces centrales newtonien

Le mouvement vérifie les propriétés générales du mouvement dans un champ de forces centrales
conservatives (planéité du mouvement, loi des aires, énergie potentielle effective) avec

−
→ −k
F = F (r)~er = 2 ~er
r

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3.1 Équation générale de la trajectoire

3.1.1 Formules de BINET

On montre (voir TD Exercices 1 et 2) que la trajectoire du point M, repéré par ses coordonnées polaires
(r, θ) dans la base polaire (0, ~er , ~eθ ) a pour équation :

3.1.2 K>0 : intéraction attractive on va la

démontrer f td

 mC 2   AmC 2 
   
p
r= avec p = 
  et e = 
  (A = cste)
1 + e cos(θ − θ0 ) K  K 
C’est l’équation d’une conique de paramètre p et d’excentricité e : parabole
(En choisissant Ox axe de symétrie de la trajectoire θ0 = 0) hyperbole cercle
ellipse..et c e
qui détermine
La valeur de e donne la forme de la conique :
— Si e > 1, M décrit une hyperbole

— Si e = 1, M décrit une parabole

— Si 0 < e < 1, M décrit une ellipse

— Si e = 0, M décrit un cercle

3.1.3 K<0 : intéraction Répulsive

p
Si K < 0, r = avec p et e positifs
e cos θ − 1
De plus dans ce cas, on a forcément e > 1 puisque r > 0 : on obtient donc une hyperbole.

3.2 Énergie mécanique

mC 2 k
EM = 21 m ṙ 2 + −
2 r2 r
En remplaçant r et ṙ par leurs expressions, soit :
p −e p sin(θ − θ0 ) −e p sin(θ − θ0 ) C −e sin(θ − θ0 )
r(θ) = − θ0 ). et ṙ = 2
θ̇ = 2 r 2 =
1 + e cos(θ (1 + e cos(θ − θ0 )) (1 + e cos(θ − θ0 )) p

On obtient :

k 2
EM = (e − 1)
2p

3.3 Étude des mouvements possibles et conditions d’existence

3.3.1 Energie potentielle et énergie potentielle effective
 
R→− −−→ R −k R dr −k
Ep = − F dOM = − ~
e r (dr~
e r + rdθ~
e θ ) = k = + cte
r2 r2 r
−k mC 2
Si Ep (∞) = 0; cte = 0 et donc Ep (r) = Energie potentielle effective : EPeff (r) = EP (r) + ,
r 2 r2

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donc :
mC 2 k
EPeff (r) = −
2 r2 r

3.3.2 Cas d’une force répulsive (K > 0)

La fonction EPeff = f (r) a l’allure suivante :

Rappelons la relation donnant l’énergie mécanique : EM = 12 m r 2 + EPeff (r)

Ainsi, comme l’énergie cinétique radiale est nécessairement positive, pour qu’il y ait mouvement il faut
que EM ≥ EPeff .

Le mouvement ne peut donc se faire qu’entre r = rmin

et l’∞, ce mouvement est non borné :
Lorsque la force centrale est répulsive, on parle d’un
état de diffusion.

Pour trouver la valeur de rmin , il faut résoudre l’équation :

mC 2 K
EM = EPeff ⇐⇒ EM = −
2r 2 r

Ce qui équivaut à l’équation du second degré suivante :

mC 2
EM r 2 + K r − =0
2

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Cette équation admet deux solutions, la solution positive donne l’expression de rmin :

1  p 
rmin = −K + K 2 + 2mC 2 EM
2EM
ona
3.3.3 Cas d’une force attractive (K < 0) supposé
k=-r/p
Regardons une nouvelle fois la forme de la courbe EPeff = f (r) :

-k/2r0
minimum

Cette fois, plusieurs cas sont possibles selon le signe de l’énergie mécanique du point M :

— Si EM > 0, on se retrouve dans la même configuration que lorsque K < 0, C’est à dire que le
seul mouvement possible s’effectue entre r1 et l’∞, on a encore à faire à un état de diffusion.
sattllite au
voosi de latter
avc vitesse Em =0? w9ila
kbira..va parabole
séchapper a
linfini etat
diffusion

— Si EM < 0, le mouvement est borné entre rmin et rmax , on parle alors d’un état lié. le mouve-
ment est dans ce cas elliptique.
EM=Ep(ro) mobile
va resteer aune
rmin et rmax sont solutions de l’équation du second degré :
distanc de ro
..cercle
mC 2
EM r 2 + K r − =0
2

Il existe un cas particulier, où l’équation précédente admet une solution double (discriminant
du polynôme nul) ; dans ce cas l’état est toujours lié, avec un r = r0 = cste : le mouvement est
circulaire autour de O.

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Remarque :
L’expression de EM nous indique directement la nature de la trajectoire :
— e < 1 ⇐⇒ EM < 0 : trajectoire elliptique (voir circulaire) ;
— e = 1 ⇐⇒ EM = 0 : trajectoire parabolique ;
— e > 1 ⇐⇒ EM > 0 : trajectoire hyperbolique.

4 Études de trajectoires particulières

4.1 Trajectoire elliptique et lois de Kepler
4.1.1 Lois de Képler

Ces lois historiques concernent les mouvements des planètes autour du Soleil, elles se généralisent à
tous les mouvements à force gravitationnelle centrale.

1re loi : les planètes autour du Soleil décrivent des ellipses dont l’un des foyers est occupé par le
Soleil.

2e loi : le mouvement d’une planète obéit à la loi des aires ; pendant des durées égales ∆t, le rayon
C
vecteur OM balaye des aires égales S = ∆t où C est la constante des aires liée à la planète considérée.
2
indépendant de
3e loi : a=demi grand
axe de T2 4π 2 la masse de la
= planète
l'ellipse a3 Gm′
où T est la période de révolution elliptique de la planète autour du Soleil, a le demi grand-axe de la
trajectoire elliptique et m′ = mS la masse du Soleil ; la masse de la planète n’intervient pas.

4.1.2 Propriétés de la trajectoire élliptique

p
D’après ce qui a été vu, on a r = . Ainsi :
1 + e cos θ

— La planète se rapproche du soleil jusqu’au périhélie, position de la planète la plus proche du

soleil sur l’orbite, définie par :
p
rp =
1+e
— La planète s’éloigne du soleil jusqu’à aphélie, position de la planète la plus éloignée du soleil
sur l’orbite, définie par :
p
ra =
1−e

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Expression de l’énergie mécanique :

D’après le schéma ci-contre :

2a = rp + ra (1)
p p 2p
⇐⇒ 2a = + = (2)
1+e 1−e 1 − e2

Car sur la figure ci-contre, la position P correspond

à un angle θ = 0, la position A a un angle de θ = π.

D’où :
p = a(1 − e2 )

Remplaçons ceci dans l’expression de l’énergie mé-

canique :
K Em=-k/2r p:péricentre
si c EM = − si c un a:apocentre
2a
ellipse cercle a=rp+ra
Ce résultat est important : dans une trajectoire
elliptique, l’énergie mécanique ne dépend que du
demi grand-axe de l’ellipse.

Troisième loi de Kepler

T2 4π 2
Cherchons à retrouver l’expression de la troisième loi de Kepler : = .
a3 GmO
— La loi des aires établie précédemment a été exprimée mathématiquement sous la forme :

C
A(t) = ×t
2

— Donc sur la période T de parcourt de l’ellipse, le point M a balayé une aire égale à l’aire de
l’ellipse soit A = π a b. A(T)=aire de l"ellipse
On a donc :
C T2 4π 2 b2
πab = × T ⇐⇒ 2 =
2 a C2
mC 2
— Enfin, on peut démontrer que b2 = p a et on sait que p = .
|K|

T2 4π 2 a m C 2 T2 4π 2 m
= ⇐⇒ =
a2 |K| C 2 a3 |K|

— Finalement sachant que K = G mO m > 0 dans le cas d’un mouvement elliptique (force attrac-
tive), on obtient :
T2 4π 2
=
a3 GmO

qui est bien l’expression de la troisième loi de Kepler (qui ne dépend que de masse du point
attracteur mO ).

Cette loi de Kepler est valable dans le cas de la trajectoire circulaire, on remplace alors a par r0 , rayon
de la trajectoire circulaire.

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4.2 Trajectoire circulaire

4.3 Trajectoire parabolique et vitesse de libération

On parle de vitesse de libération lorsqu’un corps, soumis à l’attraction gravitationnelle d’un autre
corps et distant de r, a une vitesse suffisante pour s’”échapper” de cette attraction.
On se place donc dans le cas d’une force Newtonienne attractive (K > 0).

Cette vitesse de libération est atteinte si le corps est dans un état de diffusion, donc sur une
trajectoire parabolique.
Ainsi, e = 1 et d’après l’expression de l’énergie mécanique vue précédemment, EM = 0.
Ce qui donne : r
1 K 2K
m vl2 − = 0 ⇐⇒ vl =
2 r mr
Plaçons nous dans le cas de la Terre et d’un satellite de masse m, sa vitesse de libération depuis la
surface terrestre est : r r
2 G mT m 2 G mT
vl = = = 11 km.s−1 2_ème vitesse
m RT RT cosmique

tjrs tourne
autour la terre
1ère vit cos traj circulaire
infà vitesse vitess correspond a
sattelite infà Em=-k/2r
2ème vits cosm 1ère vitesse cosmique?

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