Animation Sur L'expression Orale Cycle 2
Animation Sur L'expression Orale Cycle 2
Animation Sur L'expression Orale Cycle 2
l’expression orale
Cycle 2
S
Introduction.
Selon V. Bouysse :
3. Enjeux scolaires.
Au niveau de la scolarisation :
- la lutte contre l’échec scolaire.
- la prévention de l’illettrisme.
- la socialisation.
B - Ce qu’en disent les programmes.
- Utilisation plus
adéquate de la
conjugaison.
C - Mise en œuvre d’une pédagogie de
l’oral.
interviews
Situations
conversationnelles entretiens
téléphone
Travail de groupe
interrogations
Echanges verbaux
sous le regard Jeux de langage
d’autrui
Des situations théâtre
fonctionnelles
de prise de exposé
parole
Lecture à haute voix
Répondeur téléphonique
Situations
d’oral enregistré Enregistrement
vidéo
II – Les obstacles à l’enseignement
de l’oral.
A – Généralités.
La pratique de l’oral est transversale à toutes les disciplines.
Difficile d’arriver à isoler des objets d’enseignement susceptible d’être
travaillés.
Il n’en est pas de même pour l’oral qui a pour caractéristiques d’être
linéaire et successif. A l’oral, ce qui est dit est dit. Quand un élève s’exprime
dans la classe, on ne peut pas lui faire rectifier un propos (travailler sur des
brouillons successifs.)
Les techniques d’enregistrement de l’oral ne peuvent pas
être comparées aux traces écrites emportées à la maison
pour être corrigées.
De plus, l’oral est considèré comme outil de
communication, il faut également pouvoir évaluer l’écoute et
pas uniquement la production verbale.
Il est donc impossible de tout évaluer chez tout le monde
dans une activité orale. Le travail d’évaluation ne pourra se
faire que dans le cadre de groupes ou selon des modalités
spécifiques.
C- Des obstacles aux
compétences à acquérir.
1. Compétences d’ordre langagier.
La phrase orale est une succession temporelle de mots ayant un
sens. La notion de phrase grammaticale à l’oral ne renvoie donc pas
nécessairement à la notion de grammaire telle qu’elle est conçue à
l’école.
La phrase : « Le chat, il mange la souris » est une phrase
grammaticale, surtout dans la production enfantine qui privilégie
systématiquement la reprise pronominale.
En revanche, « Le chat vite la souris » ne l’est pas. Il est cependant,
possible qu’elle soit acceptable au plan de la compréhension, lorsqu’elle
est produite en situation (par exemple si le locuteur demande à son chat
de chasser une souris).
Les obstacles :
• Vocabulaire.
Leur non respect n’entrave pas la compréhension du message mais perturbe la communication.
Elles varient d’une langue à l’autre (d’une culture à l’autre), et leur degré́ de respect varie
d’une situation à l’autre selon la nature de la communication et le positionnement réciproque
des interlocuteurs.
- Ecouter l’autre.
3. Compétences d’ordre physique.
4. Compétences d’ordre énonciatif.
D – Du côté de l’enseignant…
1. Les obstacles.
- Maître en interaction duelle lors d’un moment collectif.
- Maître qui gère difficilement les leaders par rapport aux élèves timides ou
peu sûrs d’eux…
2. Un rôle déterminant :
Parler professionnel modélisant pour les apprentissages
des élèves.
Importance de la reformulation des propos de l’élève.
Donner une forme correcte aux intentions de l’enfant
sans le forcer nécessairement à répéter.
Etayer la prise de parole.
Veiller au respect de l’écoute mutuelle.
Amorcer l’échange par des questions.
S’assurer de la bonne compréhension de ce qui est dit.
Faire circuler avec équité la parole entre les élèves.
Inciter les non-parleurs à s’exprimer.
Recentrer, sur le sujet, les élèves hors-sujet.
Faire apparaître les répétitions, les convergences ou les
divergences d’idées.
Mettre en valeur le contributions nouvelles.
III – Quelles situations
d’enseignement ?
1. La poésie.
2. Lecture à haute voix.
3. L ’exposé.
B- L’oral polygéré.
1. Rituels oraux :
Les jeux oraux :
- le dessin guidé,
- la patate chaude,
- l’objet à dire,
- L’histoire à inventer : personnage, lieu et action.
- l’histoire à finir,
- le Brain storming,
- les fourche-langues,
- Se présenter / présenter quelqu’un.
- Les adverbes : une étiquette adverbe par élève (hier, rapidement …) et chacun
doit commencer sa phrase par ce mot.
- Les mots cousins : 3 étiquettes distribuées à 3 élèves. Chacun lit la sienne et les
autres élèves font des propositions en se justifiant.
Ils ont essentiellement pour objectifs d’oser prendre la parole, de prendre
de la distance avec la parole ce qui en facilitera la constitution en temps
qu’objet d’étude, d’installer une relation positive avec la langue.
Lecture-feuilleton :