5-Le Marché Des Obligations
5-Le Marché Des Obligations
5-Le Marché Des Obligations
Une obligation donne le droit à son propriétaire à détenir des intérêts tout le long de la
durée du titre, et de toucher un remboursement.
Sur la base des trois valeurs de l’obligation, elle peut émise ou remboursée de la
manière suivante :
Les titres à taux variables, qui varient en fonction d’un taux d’intérêt de référence
choisi à l’émission comme le LIBOR, EURIBOR.
Les titres à taux indexé, ou le montant du coupon évolue selon un indice comme l’or
ou le taux d’inflation.
Les obligations participantes : les obligations participantes sont celles dont l’intérêt
ou le capital varie en fonction des bénéfices réalisés par la société émettrice
Les obligations à fenêtre : se sont des titres à long terme (15 à 18ans) et peuvent être
remboursées avant échéance, soit à la demande du souscripteur en ayant une pénalité,
soit à la demande de l’émetteur en ayant une indemnité,
Les obligations à coupons zéro : ces obligations ne portent pas intérêts, mais à
l’échéance du titre l’obligation reçoit une importante prime de
remboursement. (généralement la valeur d’émission est très en dessous de valeur
nominale qui est une valeur de remboursement dans ce cas là) ; elles sont à intérêts
prés- compté. Exemple des BTF. Qui s’échangent avec une décote.
Les obligations convertibles en actions : elles sont généralement à taux fixe, elles
peuvent également être échangées en actions.
Les intérêts des obligations convertibles pour les souscripteurs sont les suivants :
Le cours de l’obligation augmente lorsque le cours de l’action s’élève.
Les obligations à taux révisables : les taux de ces obligations sont révisables tous les
ans ou tous les trois ans sur la base du taux moyen obligataire relevé le mois précédent
le versement du coupon, leur durée est généralement de 9ans, elles sont amortissables à
la fin de l’emprunt.
Il existe trois type d’instruments de créance sur l’état, et correspondent à trois degrés de
maturité, le long terme avec les obligations assimilables du trésor (OAT) qui sont
remboursable in fine avec une durée de vie comprise entre (5à30ans), et dont le coupon peut
être fixe ou variable, le moyen terme avec (BTAN) bon du trésor à taux fixe et à intérêts
annuels entre deux et cinq ans, et enfin les bons du trésor à taux fixe et à intérêts précompté
(BTF).
La classification des obligations peut se faire aussi sur la base de l’entreprise émettrice et le
marché ou s’effectue cette émission : [Berk, DeMarzo, 2014, P925]
Obligations domestiques émises par le pays ou elle est basée et libellée dans la
devise locale
Obligations étrangères émise par une entreprise dans un pays qui lui est étranger
dans la devises et destination des investisseurs de ce pays
Euro obligations : ce sont des obligations internationales émises dans une monnaie
différente de celle du pays ou elles sont émises, et peuvent différentes de la nationalité
de l’émetteur.
Avant d’entamer l’amortissement des obligations, des notions doivent être bien assimilées
pour pouvoir comprendre de quelle manière doivent être établis les tableaux
d’amortissement.
Un emprunteur qui est en besoin de financement, doit se procurer un capital que nous
noterons (K), cela peut s’effectuer soit par un emprunt bancaire soit par un emprunt
obligataire, on suppose que l’emprunt se fait par une émission de titres sur le marché
financier, chaque obligation émise devra avoir une valeur nominale qu’on nommera (c), le
prêt K sera donc divisé en (N) fraction qui représente le nombre total d’obligations émises.
K = N c ……………………………. (1)
L’emprunteur devra rembourser tout le long de la durée de l’emprunt des intérêts calculés
en fonction du prêt restant après amortissement, et un amortissement qui représente une
fraction de l’emprunt payé qu’on nommera (m). Qui n’est que le nombre d’obligation
amorti pendant chaque période multiplié par la valeur nominale de l’obligation (C).
mi = c ui …………………………………………………….(2)
L’annuité (a) n’est donc que la somme des intérêts et amortissement calculé à chaque
période : d’où
a1 = m1 + k i → a1 = u1 c + Nci …………………………..(3)
pour ce qui est du calcul de l’amortissement et des intérêts payé après la premières
période on utilisera le tableau suivant [ Masiéri, 2001,p144]
1 D0 ou K D0 i ou K i m1 a1= D0 i + m1
2 D1 = D 0 - m 1 D1 i m2 a2= D1 i + m2
3 D2= D1 - m2 D2 i m3 a3= D2 i + m3
. . . . .
P Dp-1= Dp-2 - mp-1 Dp-1 i mp ap= Dp-1 i + mp
. . . . .
N Dn-1= Dn-2 - mn-1 Dn-1 i mn an= Dn-1 i + mn
an = Dn-1 i + un c ………………………………………………..(4)
Supposons que nous avons les annuités suivantes (ap = Dp-1 i + mp) et (ap+1 = Dp i + mp+1), sachant
que Dp = Dp-1 - mp → Dp-1 = Dp + mp, et sachant que les annuités sont constante d’où Dp-1 i + mp = Dp
i + mp+1 et en remplaçant Dp-1 dans l’équation on obtient :( Dp + mp ) i + mp = Dp i + mp+1 → mp
( 1+i) = mp+1……..(5)
Ou m1(1+i)p-1 = mp, dès le moment où les annuités sont constantes, les amortissements sont en
progression géométrique de raison (1+i).
an = Dn-1 i + mn →
an = mn (1+i) ……..(7)
Ce sont les p amortis m1 [(1+i)p -1]/i, et sachant que m1 = k [i/ (1+i)n – 1] donc
Emprunts obligations
a = NC i / 1- (1+i) –n
u p+1 = up (1+i)
u1 = N i/ (1+i)n -1
up = u1(1+i)p-1
un = mn / c = a / c (1+i)
Un emprunt dont la valeur d’émission est d’une valeur E=C mais dont le
remboursement est de R˃C.
Chaque méthode d’amortissement suit des règles bien précises qu’on peut résumer
comme ceci :
E/C [1- (1+i)-n/ i] = [1- (1+t)-n/ t] (table financière numéro 4), pour déterminer le taux t
on utilisant la table financière, on devra utiliser la méthode d’interpolation.
t= 8.89%
Pour résoudre l’équation précédente nous partons du principe que si (i=t) le taux
actuariel soit égal au taux nominal la valeur d’émission sera égale à la valeur
nominale « si l’obligation avait été émise à une valeur de 1€, le taux t de
rendement serait égal au taux nominal de 8.75%, quelle que soit la date à la
quelle aurait été remboursée l’obligation ».
Le taux t = 8.79%.
L’obligataire à l’émission des ses obligations sur un marché financier supporte des
frais, l’opération peut se faire par des banques, des sociétés de bourses ou autres.
Dans ce cas là l’emprunteur ne peut encaisser la valeur d’émission E, mais
encaissera E-F (F frais d’émission), cela lui fera supporter un taux de revient élevé
qui pourra être calculé comme ceci :
Partons de l’hypothèse que nous avons deux annuités ap et ap+1 et que le remboursement cette
fois se fera sur la base de R˃C, en réécrivant les annuités on obtient :
ap = dp-1 ci + up R et ap+1 = dp ci + up+1 R, sachant que les annuités sont constantes donc
dp-1 ci + up R = dp ci + up+1 R et sachant aussi que [dp = dp-1 - up → dp-1 = dp + up ] et on remplaçant
cette égalité dans l’équation précédente on obtient : (dp + up) ci + up R = dp ci + up+1 R → up (ci
+ R) = up+1 R → up+1 = (ci + R) /R up → up+1 = (ci/R) + 1 up → up+1 = (i' + 1) up, nottons que i' =
ci/R
Dans le cas ou R˃C le taux de placement sera de [1- (1+t)-n/ t] = E/R [1- (1+i')-n/ i']
Dans le cas ou R˃C le taux de revient sera de [1- (1+t)-n/ t] = E-F/R [1- (1+i')-n/ i']
Exercice :
Réponse :
Tableau d’amortissement
. . . . .
. . . . .
U1 [(1+i) n' -1 / i ] = 2/3 U1 [(1+i) 10 -1 / i ] → [(1.1) n' -1 / 0.1] = 2/3 [(1.1) 10 -1 / 0.1 ]
n = 7ans et 6mois
Pour analyser la volatilité des prix des obligations, il est impératif de comprendre la
signification du taux actuariel qui joue un rôle primordial dans la détermination de ces prix.
Pour coter une obligation il faut qu’elle soit exprimée en pourcentage du nominal, la cotation
d’une obligation au temps t=k et au taux i est donnée par : (Cotk = Pik/V)
Si la valeur de l’obligation est égale à sa valeur nominale on dira qu’elle cote au pair, si Pik est
inferieur (supérieur) à sa valeur nominale, on dira que l’obligation cote en dessous (au-dessus)
du pair.
Il est important de savoir que concernant la cotation de l’obligation tel qu’il apparait dans les
cotations journalières, elle est exprimée en pourcentage de la valeur nominale, exemple une
obligation qui cote 101,6 peut être achetée à un prix équivalent à 101.6% de sa valeur
nominale, en supposant que cette valeur est de 1000 euro, on devra donc dépenser 1000 *
101.6%.
Le taux actuariel est le taux tel que la somme actualisée des intérêts et du remboursement
égale la valeur d’émission du tire, il n’est rien d’autre que le taux facial lorsqu’il n’existe ni
prime d’émission ni prime de remboursement. [Ferrandier, Koen, 2002, p374]
III -4 -1 la cotation (clean price et dirty price) [ Devolder, Fox, Vaguener, 2015, p 146]
On doit distinguer sur le marché secondaire deux types de prix : (prix au pied du coupon
appelé Clean price, et prix déterminé par le taux de rendement qui égalise le prix au flux
futurs à percevoir, appelé dirty price).
Sur le marché est coté (prix au pied du coupon) qui n’est rien d’autre que le prix
courant de l’obligation ( dirty price) – les intérêts accumulés depuis le détachement du
dernier coupon ( coupon couru)
Quand on cherche la valeur d’une obligation entre deux coupons il faudra prendre en
considération le coupon couru qui représente le délai écoulé entre le moment de la cotation et
le dernier versement d’intérêt, on calculera par la suite le prix de l’obligation à un instant qui
correspond exactement au détachement du coupon, ce qui signifie que le coupon suivant sera
actualisé d’exactement une période, le deuxième de deux périodes et ainsi de suite.
Si V représente le nombre de jours qui séparent la cotation du prochain coupon et que les
coupons soient annuels, le coupon couru est calculé comme ceci :
CC = C (365-V) /365
Une obligation d’une maturité de 30ans, nominal de 100 EUR, i = 10%, le taux
actuariel = 5%.
A l’émission le prix de l’obligation
E = 10 (1- (1.05) -30) /0.05 + 100 (1.05) -30 = 176.86
Pour calculer les prix de l’obligation pour chaque coupon, nous avons utilisé la méthode in
fine : (prix = le coupon 1-(1+i) –n / i + valeur de remboursement (1+i) –n)
La variation du cours d’un titre se fait plus sentir quand le coupon est plus faible, cela
est due au fait que les hauts coupons assurent des rentrées plus importante dans les
années les plus proches, sa valeur actuelle est donc moins sensible à une variation du
taux d’intérêt qu’un faible coupon, dont une fraction importante de la valeur actuelle est
constituée par la valeur de remboursement pondéré par (1+t)n
On remarque du tableau que quand le titre est coté au dessus du pair le cours du titre est
plus sensible à la variation du taux d’intérêt, d’un titre coté au pair ou au dessous du
pair, cela peut s’expliquer par le fait qu’une valeur de remboursement actualisée
représente un pourcentage plus important du titre T2 que celui de T0 et de T1. Comme
une variation du taux d’intérêt affecte plus les échéances lointaines que les plus
proche T2 y est plus sensible que T0 et T1
La duration est une sorte de durée de vie moyenne actualisée de tous les flux (intérêts
et capital). C’est le délai moyen de récupération de la valeur actuelle. Pour mieux
expliquer comment doit-on la calculer citons l’exemple suivant : [Ferrandier, Koen,
2002, p382], le titre T0 dont le coupon est de 10€, et T1 dont le coupon est de 5€.
(Échéance 6ans), taux actuariel 10%.
Tableau (3-5) La duration des titres (T0 et T1)
Années Paiements Valeur % de la valeur % de la valeur
actuelle du actuelle du actuelle du
paiement titre titre * (temps)
T0 T1 T0 T1 T0 T1 T0 T1
« La duration mesure la part de la valeur actuelle des divers flux de trésorerie
dans le cours du titre, en en faisant la somme pondérée par leurs dates
respectives ».
Il existe une date comprise entre le jour d’acquisition et l’échéance telle que la
vente à cette date précise de l’obligation conduira à un résultat indépendant de
toute faible variation uniforme des taux. En revendant une obligation à cette date
(à la duration) le résultat obtenu par l’obligataire sera la valeur acquise par son
placement initial au taux de rendement actuariel du jour de l’achat. La somme
formée par le prix de vente à la duration d’une part et la valeur acquise par le
réinvestissement des coupons reçus d’autre part sera indépendante le risque des
mouvements des taux d’intérêts, car le risque des prix et le risque des taux
s’annihilent. La duration est considérée alors comme un outil qui permet de
s’immuniser contre les faibles variations non anticipées des taux d’intérêts.
[Octave Jokung Nguéna,2004, p 192]
Un des risques important liée à la fluctuation des taux d’intérêts est le réinvestissement
des coupons, comme nous l’avons noté précédemment l’augmentation des taux du
marché fera baisser le prix de l’obligation, contrairement à la baisse du taux de marché
qui en fera augmenter le prix, dans le premier cas l’obligataire subira une perte en
capital et dans le deuxième un gain en capital, mais ce qu’il faut savoir que le
réinvestissement des coupons peut compenser cette perte en capital si le taux du
marché avait à augmenter. On peut donc résumer ces variations dues aux fluctuations
des taux de la manière suivante : [Vernimmen, 2002,527]
1- En cas de baisse des taux, la perte sur le réinvestissement des coupons sera
compensée par la plus value réalisée sur la vente de l’obligation
2- En cas de hausse des taux, le gain sur le réinvestissement des coupons sera
compensé par la moins value enregistrée sur la vente des obligations.
On peut alors dire que le portefeuille d’investissement est immunisé, car tout le
long de la période de la durée de l’obligation la valeur du portefeuille (obligations +
coupons réinvestis) est la même, cette immunisation suppose qu’on est protégé
contre les fluctuations des taux d’intérêts (risque en capital, risque de
réinvestissement des coupons).
La sensibilité :
2- Plus le taux facial de l’obligation est faible et plus sa sensibilité est élevée.
3- Plus le taux de marché est faible, plus la sensibilité d’une obligation est élevée.
[Vernimmen, 2002,526]
Exemple : si la sensibilité d’un titre est de 5, cela signifie que le prix du titre variera de
5% lorsque le taux marché varie d’un point (1%).
On suppose que le titre cote 90€, et que le taux d’intérêt baisse on s’attendra que le prix
augmente de [5 * 0.01 = (p-90) / 90] → (p nouveau = 90 *(1+0.05) = 94.5€)
Supposons une obligation ayant une sensibilité de 6.42, et que l’obligation cote 99.43
et que le taux d’intérêt passe de 5.21% à 5.71% soit un écart de 0.5%, cette hausse
entrainera une baisse du prix de 96.23.
On a pu constater précédemment que la duration était le délai moyen de récupération
de la valeur actuelle, qu’elle dépendait de l’actualisation des flux futurs en pourcentage
du prix et pondérée par le temps, et que la sensibilité elle aussi dépendait de la
variation du prix par rapport au taux d’intérêt, ce qui nous laisse croire que la
sensibilité est étroitement liée à la duration,
S = D * (- 1/ (1+t))
La Convexité :
Le cours du titre peut être calculé selon deux méthodes, soit sur la base de
l’actualisation de ses flux futurs cas d’obligation (actualisation des coupons + valeur de
remboursement) qui constitue le prix exact du titre, soit sur la base de la sensibilité du
titre (variation du prix en fonction de la variation du taux d’intérêt).
Un prix de l’obligation calculé selon les deux méthodes n’aura pas d’impact si la
variation des taux d’intérêts n’est pas importante, mais au fur et à mesure que la
variation des taux devient importante un écart entre les deux prix (prix réel et prix
effectif se creuse). C’est ce qu’on appelle la convexité qui mesure l’écart entre le prix
effectif du titre et son prix calculé sur la base de la sensibilité.
S = (-1/p) (dp/di)
Si le taux d’intérêt passait à 6% qui représente une baisse de -1% par rapport au taux
initial de 7%. [ -12.41 - 0.01 = (p-100) /100] donc p = 112.41€
Ce prix n’est pas le prix exacte, le prix exact est de p = [7 * (1-(1.06) -30)/ 0.06] + 100
(1.06) -30 = 113.77€.
Si le taux d’intérêt venait à augmenter pour atteindre 9%, sachant que la sensibilité est
de 12.41, d’où -12.41 = [(p-100) /100] / (0.09-0.07) → (-12.41 *0.02) = [(p-100) /100]
→ -0.2482 * 100 = (p-100) = 75.18€
Le prix exact est de p = 7 * (1- (1.09) -30) /0.09 + 100 * (1.09) -30 → p = 79.45€
La convexité peut se mesurer de trois manières soit en unité, autrement dit l’écart entre
le prix exact et le prix prédit en euros, exemple pour 9% la convexité en euro est de
( 79.45- 75.18 ) = 4.27€, soit en pourcentage par la variation relative du prix effectif du
titre et sa variation basé sur sa sensibilité, cela s’obtient par la division de l’écart des
prix sur la valeur nominale du titre, et enfin une troisième méthode en calculant le
facteur de convexité qui mesure le rapport de la convexité mesurée en pourcentage et
variation du taux d’intérêt en valeur absolue, exemple la variation de 7% à 9% soit dt =
2%, le facteur de convexité sera de (4.27/2) = 2.14 cela mesure la convexité par
changement du taux d’intérêt de 1%.
7 100 - - - -
Elle est toujours positive quel que soit le sens de la variation du taux d’intérêt, le calcul
du prix d’un titre fondé sur sa sensibilité a toujours tendance à surestimer la baisse
du prix en cas d’augmentation du taux d’intérêt et à sous-estimer la hausse du
prix en cas d’une baisse du taux d’intérêt.
Quand un investisseur souhaite acheter des obligations sur un marché financier, il est
préférable qu’il s’assure de la qualité de l’émetteur, c’est pour cette raison que des
agences de notation ont été créées telle la Standard and poor’s, la Moody’s, la Fitch
ratings. Ces agences ont pour tâches de noter les entreprises en fonction de l’analyse
qu’elles font de leur bilan, de leur compte de résultat, du secteur dans lequel elles
évoluent, de la concurrence et de la qualité du management.
Plus l’émetteur est en bonne santé, meilleure est sa notation, avec un sommet de AAA,
au fur à mesure que le risque augmente, la notation baisse, AA, A, et BBB pour les
emprunteurs les plus risqués, en dessous de BBB on tombe dans le non investissement
grade.