Annales Advance2021 Maths Spécialités
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ÉPREUVE ORALE :
ENSEIGNEMENT DE
SPÉCIALITÉ MATHÉMATIQUES
Annales concours Advance Mathématiques-Consignes
ÉPREUVE DE MATHÉMATIQUES
Consignes aux candidats
Durée de l'épreuve : 30 minutes
L’oral de mathématiques permet de vous évaluer sur la qualité de votre démarche de résolution des
exercices en rapport avec le programme, votre maîtrise du programme, ainsi que l’agilité et la vitesse
de résolution dont vous saurez faire preuve. Il permet en outre d’harmoniser votre niveau avec celui
de tous les autres candidats.
Déroulement
• Afin de tenir compte de l’avancement de chacun dans le programme de Terminale et de vous
permettre de démontrer vos compétences dans les meilleures conditions, vous disposerez d’une
certaine marge de choix : vous pourrez éliminer un certain nombre de thèmes sur lesquels vous
ne serez pas interrogé.
• Deux ou trois exercices vous seront ensuite proposés par l’examinateur. Après un temps de
préparation, vous échangerez avec lui sur votre méthode de résolution.
Critères d’évaluation
• Maîtrise des savoirs disciplinaires liés au programme de terminale
• Capacités à dérouler un raisonnement et l'exposer de manière claire et rigoureuse
• Autonomie dans la résolution des exercices (avec ou sans aide de l’examinateur)
Notation
• Résolution de l'exercice
• Connaissance du cours associé au thème retenu
• Rapidité dans la résolution de l'exercice
Il est conseillé de s’exercer sur chacun des thèmes proposés et de s’entraîner à résoudre les exercices
« à haute voix », seul ou avec des camarades de classe, en explicitant votre méthode de résolution ainsi
que les éléments de cours mis en œuvre dans la même limite de temps que le jour de l’épreuve orale.
Annales concours Advance Mathématiques-Enoncés
Mathématiques-Enoncés
Dérivées
1. Déterminer les dérivées des fonctions suivantes définies par
a)f (x) = ln x2 − 2x + 3 pour tout x ∈ R
1 −2x
b)g(x) = e pour tout x ∈ R∗+
x
2. Déterminer les dérivées des fonctions suivantes définies pour tout x ∈ R par
√
a)f (x) = 2x2 + 1
b)g(x) = 2x ln x2 + 1
4. Déterminer les dérivées des fonctions suivantes définies pour tout x ∈ R par
√
a)f (x) = xe1/x + 3 x2 + 1
20
b)g(x) = sin(x) + cos(x)
Convexité-Points d’inflexion
6. Soit f la fonction définie sur R par f (x) = (x2 + 1)ex et Cf sa courbe représentative dans un repère
orthogonal.
7. Soit f la fonction définie sur R par f (x) = e−x + x2 − 4 et Cf sa courbe représentative dans un repère
orhogonal.
8. Soit f la fonction définie sur R par f (x) = x4 − 2x3 − 120x2 + 3 et Cf sa courbe représentative dans
un repère orhogonal.
(a) Étudier la convexité de f sur R et préciser les éventuels points d’inflexion pour la courbe Cf .
(b) Déterminer l’équation de la tangente à Cf au point d’abscisse 0.
(c) Montrer que pour tout réel x ∈ [−4; 5], x4 − 2x3 − 120x2 + 3 6 3.
9. Soit f la fonction définie sur ]0; +∞[ par f (x) = x + x1 et Cf sa courbe représentative dans un repère
orhogonal.
(a) Étudier la convexité de f sur R et préciser les éventuels points d’inflexion pour la courbe Cf .
(b) Déterminer l’équation de la tangente à Cf au point d’abscisse 1.
(c) Montrer que pour tout réel x ∈]0; +∞[, x + 1
x
≥ 2.
11. Montrer par récurrence que pour tout n ∈ N∗ , 13 + 33 + · · · + (2n − 1)3 = 2n4 − n2 .
12. Soit a ∈ R∗+ . Montrer par récurrence que pour tout n ∈ N, (1 + a)n > 1 + na.
13. Montrer par récurrence que pour tout n ∈ N, 8n − 1 est divisible par 7.
n
k n+2
14. Montrer par récurrence que pour tout n ∈ N∗ , =2− .
X
k=1 2k 2n
Suites
15. Soit (un ) une suite vérifiant pour tout n ∈ N, un+1 = 3un et u15 = 10.
1 7 19
16. Soit S = + 2 + + ··· + + 11.
2 2 2
Déterminer S après avoir vérifié que S est la somme de termes consécutifs d’une suite arithmétique.
1
17. Soient (un ) et (vn ) définies pour tout n ∈ N∗ par un = 1 + 12 + 31 + · · · + 1
n
et vn = un +
n
Étudier la monotonie des suites (un ) et (vn ).
18. Soit (un ) une suite vérifiant pour tout n ∈ N, un+1 = 3un + 4 et u0 = 2.
√
20. Soit (un ) une suite vérifiant pour tout n ∈ N, un+1 = un + 1 et u0 = 2.
(a) Montrer par récurrence que (un ) est décroissante et minorée par 1.
(b) Étudier la convergence de (un ).
Limites
21. Déterminer les limites suivantes :
2x2 − 5x e2x ex + 2x + 2
lim , lim , lim
x→+∞ 3x2 + x + 4 x→+∞ x x→+∞ x+3
ln(x) x2 + ln(x)
lim , lim
x→+∞ x2 x→+∞ 3x2 − x + 2
1 1
lim sin (x) , lim x cos
x→0 2x x→+∞ x
√ √ sin(x)
lim x2 − 3 − x2 + 4x , lim
x→+∞ x→+∞ x2 + 3
2 − 2x + 3x2 sin(3x)
lim , lim
x→+∞ 4 + x + 6x2 x→0 2x
Logarithme-Exponentielle
26. Résoudre dans R l’équation suivante :
ln(2 − x) 6 ln(2x + 1) − ln 3
f (x) = ex (2x − 3)
2 ln(x) − 1
f (x) =
x
ln(x)
f (x) = x + 1 +
x
f (x) = (3 − x2 )e−x
Domaine de définition
√
f (x) = ln x2 − 4 et g(x) = ln ln( x − 1)
√ √
f (x) = x2 − 5x + 6 et g(x) = ln x2 − 5x + 6
√
2x2 + 3x − 2
f (x) =
x2 − 3x − 4
√
x2 − x + 1
f (x) = √ 2
x + 3x + 1
√
f (x) = x2 + x − 6 et g(x) = ln x2 + x + 1
√
f (x) = ln −3x2 + x + 10 et g(x) = ln 1 − ex
√
f (x) = ln 20 − x − x2 et g(x) = x2 − 3x + 2
43. Soit f la fonction définie par f (x) = et g la fonction définie par g(x) = (x − 1)ex
cos(2x) 2 −2x
sin(2x)
.
√
44. Soit f la fonction définie par f (x) = 2x
x2 −3
et g la fonction définie par g(x) = √ x
2
x −1
e x2 −1
0 0
45. On considère les équations différentielles (E1 ) : 2y + 5y = 0 et (E2 ) : y + 14 y = 1
0
46. On considère l’équation différentielle y − 3y = 2 .
0 0
47. On considère les équations différentielles (E1 ) : 2y − 3y = 1 et (E2 ) : y − xy 2 = 0.
0
48. On considère l’équation différentielle (E) : y − 2y = xex .
0
(a) Déterminer l’ensemble des solutions de l’équation y − 2y = 0.
(b) Déterminer les réels a et b tels que la fonction u définie par u(x) = (ax + b)ex soit une solution
de l’équation (E).
(c) Déterminer l’ensemble des solutions de l’équation (E).
0
49. On considère l’équation différentielle (E) : y − 2y = 4x2 − 4x.
0
(a) Déterminer l’ensemble des solutions de l’équation y − 2y = 0.
(b) Déterminer les réels a , b et c tels que la fonction u définie par u(x) = ax2 + bx + c soit une
solution de l’équation (E).
(c) Déterminer l’ensemble des solutions de l’équation (E).
Dénombrement-Probabilités
50. Soit E = {a ; b ; c ; d ; e ; f }
51. Une enquête sur la lecture de trois revues X, Y, Z, portant sur un échantillon de 1 000 personnes
donne les résultats suivants :
• 60 % lisent X, 50 % lisent Y et 50 % lisent Z ;
• 20 % lisent Y et Z, 30 % lisent X et Z et 30 % lisent X etY ;
• 10 % lisent les trois revues.
Parmi ces 1 000 personnes :
52. Sur un damier de seize cases (4x4) on place quatre jetons sur quatre cases
différentes.
(a) Si les jetons sont de quatre couleurs différentes, de combien de façons peut-on les disposer ?
(b) Si les jetons sont identiques, de combien de façons peut-on les disposer ?
(c) Si deux jetons sont blancs et les deux autres sont noirs, de combien de façons peut-on les disposer ?
(a) Combien y a-t-il de possibilités si les chiffres ne sont pas nécessairement distincts ?
(b) Combien y a-t-il de possibilités si tous les chiffres doivent être distincts ?
(c) Combien y a-t-il de possibilités :
55. On considère une urne A contenant 20 boules dont 4 boules jaunes , 10 boules vertes et 6 boules
rouges .
On tire 2 boules successivement et sans remise dans cette urne et on s’intéresse à la couleur des boules
tirées.
56. On considère une urne A contenant 10 boules dont 5 boules jaunes , 3 boules vertes et 2 boules rouges.
On tire avec remise 2 boules dans cette urne.
On pourra s’aider d’un arbre de probabilités.
58. Dans un repère orthonormé de l’espace, on considère les plans P et R d’équations respectives :
(P ) : x − 3y + 2z = 5 et (R) : 2x + y + 7z = 1
→
− → − → −
60. L’espace est rapporté à un repère orthonormal (O, i , j , k ). Les points A, B, C et D ont pour co-
ordonnées respectives A(1; −1; 2), B(3; 3; 8), C(−3; 5; 4) et D(1; 2; 3).
Mathématiques-Corrigés
Dérivées
1. Déterminer les dérivées des fonctions suivantes définies par
a)f (x) = ln x2 − 2x + 3 pour tout x ∈ R
1 −2x
b)g(x) = e pour tout x ∈ R∗+
x
Corrigé :
w0
(a) On a une dérivée de la forme (ln(w))0 = w
avec w(x) = x2 − 2x + 3 et w0 (x) = 2x − 2
On obtient :
f 0 (x) = 2x−2
x2 −2x+3
— u(x) = 1
x
et u0 (x) = −1
x2
— v(x) = e −2x
et v 0 (x) = −2e−2x car (ew )0 = w0 ew avec w(x) = −2x et w0 (x) = −2
On obtient :
−2x 2e−2x
g 0 (x) = −( e x2 + x
)
2. Déterminer les dérivées des fonctions suivantes définies pour tout x ∈ R par
√
a)f (x) = 2x2 + 1
b)g(x) = 2x ln x2 + 1
Corrigé :
√ u0
(a) On a une dérivée de la forme ( u)0 = √
2 u
avec :
On obtient :
f 0 (x) = √ 2x
2x2 +1
— u(x) = 2x et u0 (x) = 2
w0
— v(x) = ln(x2 + 1) et v 0 (x) = 2x
x2 +1
car (ln(w))0 = w
avec w(x) = x2 + 1 et w0 (x) = 2x
On obtient :
4x2
g 0 (x) = 2 ln(x2 + 1) + x2 +1
x2 + 1
a)f (x) = 2 pour tout x ∈ R \ {1; 2}
x − 3x + 2
2020
b)g(x) = 2x3 − x + 1 pour tout x ∈ R
Corrigé :
u0 v−uv 0
(a) On a une dérivée de la forme ( uv )0 = v2
avec :
— u(x) = x2 + 1 et u0 (x) = 2x
— v(x) = x2 − 3x − 2 et v 0 (x) = 2x − 3
On obtient :
On obtient :
4. Déterminer les dérivées des fonctions suivantes définies pour tout x ∈ R par
√
a)f (x) = xe1/x + 3 x2 + 1
20
b)g(x) = sin(x) + cos(x)
Corrigé :
(a) La dérivée d’une somme est la somme des dérivées. Pour le premier terme, on a une dérivée de
la forme (uv)0 = u0 v + uv 0 avec :
— u(x) = x et u0 (x) = 1
1 1
— v(x) = e x et v 0 (x) = −e x
x2
car (ew )0 = w0 ew avec w(x) = 1
x
et w0 (x) = −1
x2
D’où :
1 1 1 1
(xe x )0 = e x − ex
x
= e x (1 − x1 )
√ 0
Pour le second terme on a une dérivée de la forme 3( u)0 = 3u
√
2 u
avec :
— u(x) = x2 + 1 et u0 (x) = 2x
On obtient :
√
(3 x2 + 1)0 = √ 3x
x2 +1
Finalement :
1
f 0 (x) = e x (1 − x1 ) + √ 3x
x2 +1
On obtient :
19
g 0 (x) = 20 cos(x) − sin(x) sin(x) + cos(x)
Corrigé :
On obtient :
2e2x
f 0 (x) = 2e2x ln(2x + 1) + 2x+1
w0
— u(x) = ln(x2 + 1) et u0 (x) = 2x
x2 +1
car (ln(w))0 = w
avec w(x) = x2 + 1 et w0 (x) = 2x
On obtient :
g 0 (x) = 36x
x2 +1
(ln(x2 + 1))17
Convexité-Points d’inflexion
6. Soit f la fonction définie sur R par f (x) = (x2 + 1)ex et Cf sa courbe représentative dans un repère
orthogonal.
(a) Étudier les variations de f sur R.
(b) Étudier la convexité de f sur R et préciser les éventuels points d’inflexion pour la courbe Cf .
Corrigé
(a) f = uv donc f 0 = u0 v + v 0 u
f 0 (x) = 2x × ex + (x2 + 1) × ex
⇔ f 0 (x) = ex (x2 + 2x + 1)
⇔ f 0 (x) = ex (x + 1)2
∀x ∈ R f 0 (x) ≥ 0 donc f est croissante sur R
(b) Pour étudier la convexité de f , on établit le signe de la dérivée seconde f 00 .
f 0 = uv où u(x) = (x + 1)2 et v(x) = ex , donc f 00 = u0 v + v 0 u. On a alors :
∆ = b2 − 4ac = 16 − 4 × 3 × 1 = 4 = 22
donc √ √
−b − ∆ −6 −b + ∆ −2
x1 = = = −3 et x2 = = = −1
2a 2 2a 2
on obtient alors :
x −∞ −3 −1 +∞
f 00 (x) + 0 − 0 +
Sur chacun des intervalles ] − ∞; −3] et [−1; +∞[, f 00 > 0 donc f est convexe sur ces intervalles.
Sur l’intervalle [−3; −1], f 00 6 0 donc f est concave sur cet intervalle.
Aux points d’abscisses x = −3 et x = −1, f 00 (x) s’annule en changeant de signe, donc ces 2
points sont des points d’inflexion de la courbe de f .
7. Soit f la fonction définie sur R par f (x) = e−x + x2 − 4 et Cf sa courbe représentative dans un repère
orhogonal.
Corrigé :
y = f 0 (a)(x − a) + f (a)
y0 = (0 − e0 )x + 0 + e0 − 4
y0 = −x + 1 − 4
y0 = −x − 3
(d) f étant convexe sur R, Cf se trouve donc toujours au-dessus de ses tangentes et en particulier
Cf est au-dessus de la tangente au point d’abscisse 0. On en déduit que :
∀x ∈ R, e−x + x2 − 4 > −x − 3
8. Soit f la fonction définie sur R par f (x) = x4 − 2x3 − 120x2 + 3 et Cf sa courbe représentative dans
un repère orhogonal.
(a) Étudier la convexité de f sur R et préciser les éventuels points d’inflexion pour la courbe Cf .
(b) Déterminer l’équation de la tangente à Cf au point d’abscisse 0.
(c) Montrer que pour tout réel x ∈ [−4; 5], x4 − 2x3 − 120x2 + 3 6 3.
Corrigé :
∆ = b2 − 4ac = 1 + 4 × 20 = 81 = 92
donc
√ √
−b − ∆ −8 −b + ∆ 10
x1 = = = −4 et x2 = = =5
2a 2 2a 2
On obtient :
x −∞ −4 5 +∞
f 00 (x) + 0 − 0 +
Sur chacun des intervalles ] − ∞; −4] et [5; +∞[, f 00 > 0 donc f est convexe sur ces intervalles.
Sur l’intervalle [−4; 5], f 00 6 0 donc f est concave sur cet intervalle.
Aux points d’abscissex x = −4 et x = −5, f 00 (x) s’annule en changeant de signe, donc ces 2
points sont des points d’inflexion de la courbe de f .
(b) On a :
f (0) = 0 − 0 − 0 + 3 = 3
f 0 (0) = 0 − 0 − 0 = 0
L’équation de la tangente à Cf au point d’abscisse 0 est donnée par :
y0 = f 0 (0)(x − 0) + f (0)
⇔ y0 = 3
(c) f étant concave sur [−4; 5], Cf se trouve donc en-dessous de ses tangentes sur cet intervalle , en
particulier Cf est en-dessous de la tangente au point d’abscisse 0. On en déduit que :
9. Soit f la fonction définie sur ]0; +∞[ par f (x) = x + x1 et Cf sa courbe représentative dans un repère
orhogonal.
(a) Étudier la convexité de f sur R et préciser les éventuels points d’inflexion pour la courbe Cf .
(b) Déterminer l’équation de la tangente à Cf au point d’abscisse 1.
(c) Montrer que pour tout réel x ∈]0; +∞[, x + 1
x
≥ 2.
Corrigé :
(a) ∀x ∈ R+∗ :
1
f 0 (x) = 1 −
x2
2
f 00 (x) =
x3
Sur ]0; +∞[ f 00 est positive donc f est convexe.
(b) On a :
f (1) = 1 + 1 = 2
f 0 (1) = 1 − 1 = 0
L’équation de la tangente à Cf au point d’abscisse 1 est donnée par :
y1 = f 0 (1)(x − 1) + f (1)
⇔ y1 = 2
(c) f étant convexe sur R∗+ , Cf se trouve donc au-dessus de ses tangentes, on en déduit donc que :
Corrigé
1 1 1 n
Pour n ∈ N∗ , notons P (n) la propriété : « + + ··· + = »
1×3 3×5 (2n − 1) × (2n + 1) 2n + 1
(a) Initialisation : comme il faut démontrer P (n) pour tout n ∈ N∗ (donc à partir de n = 1), on
initialise à n = 1.
Les deux membres de l’égalité donnée par P (1) sont
1 1 1 1
à gauche : = et à droite : =
1×3 3 2×1 + 1 3
Ainsi, ils sont bien égaux et la propriété P (1) est vraie.
(b) Hérédité : il faut montrer que, pour tout n ∈ N∗ , P (n) =⇒ P (n + 1).
1 1 1 n
Soit n ∈ N∗ tel que P (n) est vraie : + + ··· + = ·
1×3 3×5 (2n − 1) × (2n + 1) 2n + 1
Il faut en déduire que P (n + 1) aussi est vraie :
1 1 1 1 n+1
+ + ··· + + =
1×3 3×5 (2n − 1) × (2n + 1) (2n + 1)(2n + 3) 2n + 3
1 1 1 1 n 1
Or + + ··· + + = +
1×3 3×5 (2n − 1) × (2n + 1) (2n + 1)(2n + 3) 2n + 1 (2n + 1)(2n + 3)
| {z }
n
2n+1
n 1 n+1
Il reste donc à montrer que : + = .
2n + 1 (2n + 1)(2n + 3) 2n + 3
n 1 n(2n + 3) 1 2n2 + 3n + 1
Or + = + =
2n + 1 (2n + 1)(2n + 3) (2n + 1)(2n + 3) (2n + 1)(2n + 3) (2n + 1)(2n + 3)
n 1 n+1
Ainsi, on a bien + = et P (n + 1) est donc vraie si P (n) l’est.
2n + 1 (2n + 1)(2n + 3) 2n + 3
(c) Conclusion : on a montré d’une part que P (1) est vraie, d’autre part que pour tout n ∈ N∗ ,
P (n) =⇒ P (n + 1).
Cela démontre par récurrence que, pour tout n ∈ N∗ , P (n) est vraie.
11. Montrer par récurrence que pour tout n ∈ N∗ , 13 + 33 + · · · + (2n − 1)3 = 2n4 − n2 .
Corrigé
Pour n ∈ N∗ , notons P (n) la propriété : « 13 + 33 + · · · + (2n − 1)3 = 2n4 − n2 »
(a) Initialisation : on initialise à n = 1 en montrant que P (1) est vraie.
Les deux termes de l’égalité donnée par P (1) sont
Il faut donc montrer que : 2n4 − n2 + (2n + 1)3 = 2(n + 1)4 − (n + 1)2 .
Or
Corrigé
Pour n ∈ N, notons P (n) la propriété : « (1 + a)n > 1 + na »
(a) Initialisation : comme il faut montrer la propriété pour tout n ∈ N (donc à partir de n = 0), on
initialise à n = 0.
Les deux termes de l’inégalité qui définit P (0) sont
Or
Donc
Finalement,
13. Montrer par récurrence que pour tout n ∈ N, 8n − 1 est divisible par 7.
Corrigé
Précisons d’abord que, pour tout a ∈ N, la propriété « a est divisible par 7 » s’écrit :
« il existe k ∈ N tel que a = 7k »
a
Ce nombre k est en fait égal à . L’important est qu’il appartient à N : c’est un nombre entier.
7
Notons donc, pour n ∈ N, P (n) la propriété : « 8n − 1 est divisible par 7 »
8n = 7k + 1 =⇒ 8×8n = 8×(7k + 1)
=⇒ 8n+1 = 8×7k + 8
=⇒ 8n+1 − 1 = 7×8k + 7 = 7 × (8k + 1)
Ainsi, en posant k 0 = 8k + 1, on obtient : 8n+1 − 1 = 7k 0 et k 0 est bien un nombre entier.
(c) Conclusion : on a montré d’une part que P (0) est vraie, d’autre part que pour tout n ∈ N,
P (n) =⇒ P (n + 1).
Cela démontre par récurrence que P (n) est vérifiée pour tout n ∈ N.
n
k n+2
14. Montrer par récurrence que pour tout n ∈ N∗ , =2− .
X
k=1 2k 2n
Corrigé
n
k n+2
Pour n ∈ N∗ , notons P (n) la propriété : « =2− »
X
k=1 2k 2n
(a) Initialisation : comme il faut montrer la propriété pour tout n ∈ N∗ , donc à partir de n = 1, on
initialise à n = 1.
Dans ce cas, la partie gauche de la relation est
1
k 1 1
= =
X
k=1 2k 21 2
et la partie droite est
1+2 3 1
2− =2− =
21 2 2
Il y a donc bien égalité et la propriété P (1) est vérifiée.
(b) Hérédité : il faut montrer que pour tout n ∈ N∗ , P (n) =⇒ P (n + 1).
n
k n+2
Soit n ∈ N∗ tel que P (n) est vérifiée : = 2
X
−
k=1 2 2n
k
n+1
k n+3
Montrons que P (n + 1) l’est aussi ; : = 2 − n+1
X
k=1 2 2
k
Or
n+1 n n+1
k k k
= +
X X X
k=1 2 2k k=n+1 2
k k
k=1
| {z } | {z }
2− n+2
2n
n+1
2n+1
Suites
15. Soit (un ) une suite vérifiant pour tout n ∈ N, un+1 = 3un et u15 = 10.
1 7 19
16. Soit S = + 2 + + ··· + + 11.
2 2 2
Déterminer S après avoir vérifié que S est la somme de termes consécutifs d’une suite arithmétique.
Corrigé :
1 3 3 19 3 22
On remarque que + = 2, 2 + = 7 et que + = = 11.
2 2 2 2 2 2
3
S est donc la somme de termes consécutifs de la suite arithmétique (un ) de raison r = et de premier
2
1
terme u0 = .
2
Pour savoir le nombre de termes dans S, il faut d’abord chercher l’entier n pour lequel un = 11.
1 3
On sait que, pour tout entier n, un = u0 + nr. On résout alors l’équation 11 = + n × .
2 2
3 1 21 21 2
Cela donne n = 11 − = . On en déduit ainsi que n = × = 7.
2 2 2 2 3
Par conséquent, S = u0 + u1 + · · · + u7 = 7+1
2
(u0 + u7 ) = 4 1
2
+ 11 = 4 × 23
2
= 2 × 23
D’où S = 46
1
17. Soient (un ) et (vn ) définies pour tout n ∈ N∗ par un = 1 + 12 + 31 + · · · + 1
n
et vn = un +
n
Étudier la monotonie des suites (un ) et (vn ).
Corrigé :
(a) Étudions d’abord la monotonie de la suite (un ).
Soit n ∈ N∗ . On a
1 1 1 1 1 1 1
un+1 − un = 1 + + + · · · + + − 1 + + + ··· +
2 3 n n+1 2 3 n
1
=
n+1
On en déduit ainsi que, pour tout n ∈ N∗ , un+1 − un > 0.
La suite (un ) est donc strictement croissante .
1 1
vn+1 − vn = un+1 + − un +
n+1 n
1 1
= (un+1 − un ) + −
n+1 n
1 1 1
= + −
n+1 n+1 n
2 1
= −
n+1 n
2n − (n + 1)
=
n(n + 1)
n−1
=
n(n + 1)
n−1
Comme n ∈ N∗ , on a ≥ 0. On en déduit que, pour tout n ∈ N∗ , vn+1 − vn ≥ 0.
n(n + 1)
La suite (vn ) est donc croissante .
18. Soit (un ) une suite vérifiant pour tout n ∈ N, un+1 = 3un + 4 et u0 = 2.
Soit (vn ) = (un + 2).
(a) Montrer que (vn ) est géométrique.
(b) En déduire (vn ) puis (un ) en fonction de n.
Corrigé :
(a) Soit n ∈ N. On a
Corrigé :
On sait, dans le cas d’une suite arithmétique, que pour tous n et p entiers, un = up + (n − p)r.
Ainsi, pour n = 20, p = 5 et r = 6, on a u20 = u5 + (20 − 5) × 6 = 3 + 15 × 6 = 93
(b) Comme la suite (un ) est arithmétique, on sait que, pour tous n et p entiers tels que p 6 n,
n−p+1
up + · · · + un = (up + un )
2
Ainsi, pour p = 5 et n = 20, on obtient
u5 + u6 + · · · + u20 = 20−5+1
2
(u5 + u20 ) = 8 (3 + 93) = 768
√
20. Soit (un ) une suite vérifiant pour tout n ∈ N, un+1 = un + 1 et u0 = 2.
(a) Montrer par récurrence que (un ) est décroissante et minorée par 1.
(b) Étudier la convergence de (un ).
Corrigé :
• Initialisation pour n = 0.
√ √ √
On a u1 = u0 + 1 = 3 et 1 ≤ 3 6 2. Ainsi, 1 6 u1 6 u0 et P1 est vraie.
• Hérédité.
On suppose que pour un n ∈ N, Pn est vraie.
• Conclusion.
Des deux étapes précédentes, on conclut, d’après le principe de récurrence que, pour tout n ∈ N,
1 6 un+1 6 un , ce qui montre que la suite (un ) est décroissante et minorée par 1.
(b) La suite (un ) est décroissante et minorée. On en déduit que la suite (un ) converge .
Notons l sa limite.
√ √ √
Pour tout entier n, on a un+1 = un + 1. Comme lim un+1 = l et lim un + 1 = l + 1, on
√ n→+∞ n→+∞
en déduit, par unicité de la limite, que l = l + 1.
Ainsi, l2 = l + 1, c’est-à-dire l2 − l − 1 = 0.
√
1− 5
Cette équation du second degré a pour discriminant ∆ = 5. Ces racines sont donc l1 = <
√ 2
1+ 5
1 et l2 = ≥ 1.
2
√
1+ 5
Comme, pour tout n ∈ N, un ≥ 1, on a l ≥ 1. Ainsi, l = l2 =
2
Limites
21. Déterminer les limites suivantes :
2x2 − 5x e2x ex + 2x + 2
lim , lim , lim
x→+∞ 3x2 + x + 4 x→+∞ x x→+∞ x+3
Corrigé :
Pour la première limite demandée, commençons par constater que cette fraction rationnelle présente
une indétermination de type « +∞
+∞
». Il faut lever l’indétermination en mettant en facteur, au numé-
rateur et au dénominateur, le terme prépondérant. Nous aurons ainsi :
2x2 − 5x 2x2 (1 − 2x
5x
2) 2 1 − 2x
5
lim = lim = lim
x→+∞ 3x2 + x + 4 x→+∞ 3x2 (1 + x2 + 4 2 ) 3 x→+∞ 1 + 3x
1
+ 3x42
3x 3x
5 1 4
Or lim 1 − = lim 1 + + 2 = 1. On a donc :
x→+∞ 2x x→+∞ 3x 3x
2x2 − 5x 2
lim =
x→+∞ 3x + x + 4
2 3
Pour la seconde limite demandée, nous rencontrons le même type d’indétermination. Mais cette fois
nous allons transformer la fraction de manière à utiliser une limite usuelle du cours parmi les limites
usuelles obtenues par croissances comparées :
e2x
Donc lim = +∞
x→+∞ x
ex + 2x + 2 ex (1 + 2x + e2x )
lim = lim ex
;
x→+∞ x+3 x→+∞ x(1 + x3 )
ex
Donc lim = +∞
x→+∞ x
2x 2 3
En effet, lim 1 + x
+ x = 1 par croissances comparées et lim 1 + = 1
x→+∞ e e x→+∞ x
Nous pouvons donc conclure avec la même limite usuelle du cours que dans l’exercice précédent à
ex
savoir lim = +∞ par croissances comparées.
x→+∞ x
ln(x) x2 + ln(x)
lim , lim
x→+∞ x2 x→+∞ 3x2 − x + 2
Corrigé :
La première limite demandée, bien que la fraction présente une indétermination en +∞, est une limite
usuelle vue en cours. En effet, par croissances comparées nous avons :
ln(x)
lim =0 , ∀α ∈ R∗+
x→+∞ xα
ln(x)
lim =0
x→+∞ x2
Pour la seconde limite demandée, nous sommes à nouveau face à une indétermination de type « ∞∞
».
Comme dans l’exercice précédent nous allons mettre en facteur le terme prépondérant au numérateur
et au dénominateur. Nous aurons ainsi :
x2 + ln(x) x2 (1 + ln(x) )
lim = lim x2
x→+∞ 3x2 − x + 2 x→+∞ 3x2 (1 − 1 + 2 2 )
3x 3x
ln(x) ln(x)
Or comme nous venons de voir que lim 2
= 0, on a lim 1 + 2 = 1.
x→+∞ x x→+∞ x
1 2
De plus, lim 1− + 2 = 1. À l’aide de cette technique de mise en facteur du terme prépondérant,
x→+∞ 3x 3x
on peut donc conclure :
x2 + ln(x) x2 1
lim = lim =
x→+∞ 3x2 − x + 2 x→+∞ 3x2 3
1 1
lim sin (x) , lim x cos
x→0 2x x→+∞ x
Corrigé :
À un facteur constant près, la première limite est une limite usuelle du cours.
sin(x)
lim =1
x→0 x
1 1 1 1
lim sin (x) = × lim sin (x) =
x→0 2x 2 x→0 x 2
Quant à la seconde limite demandée, ici pas d’indétermination. En effet, nous avons :
1
lim =0
x→+∞ x
1
lim cos =1
x→+∞ x
Nous avons un produit dont un facteur a pour limite 1, par conséquent la limite du produit dépend
de celle du second facteur et en conclusion :
1
lim x cos = lim x = +∞
x→+∞ x x→+∞
√ √ sin(x)
lim x2 − 3 − x2 + 4x , lim
x→+∞ x→+∞ x2 + 3
Corrigé :
La première limite demandée présente une indétermination de type « +∞ − ∞ ». C’est un cas typique
où on peut lever l’indétermination à l’aide de la quantité conjuguée. Pour x assez grand, (dès x ≥ 2),
nous avons :
√ √
√ √ √ √ x 2−3+ x2 + 4x −3 − 4x
x2 − 3 − x2 + 4x = ( x2 − 3 − x2 + 4x) × √ 2 √ =√ 2 √
x − 3 + x + 4x
2 x − 3 + x2 + 4x
Après ces transformations, nous avons une forme affine de limite infinie au numérateur, que nous
allons factoriser par le terme prépondérant. Ensuite pour clarifier ce qui se passe au dénominateur,
nous allons commencer par factoriser chacun des deux polynômes sous les radicaux, pour ensuite
factoriser le dénominateur :
−4x(1 + −3
) −4x(1 + −3
) −4(1 + −3
)
q −4x
q = q −4x
q =q −4x
q
x2 (1 − 3
x2
) + x2 (1 + x4 ) x( (1 − 3
x2
) + (1 + x4 )) (1 − 3
x2
) + (1 + x4 )
Remarquons au passage que comme nous cherchons à calculer √ une limite en plus l’infini, nous pou-
vons considérer que x est strictement positif et par conséquent x2 = |x| = x. Ainsi le numérateur a
pour limite (−4) alors que le dénominateur tend vers 2. Par opération sur les limites et en conclusion :
√ √
lim x2 − 3 − x2 + 4x = −2
x→+∞
Pour la deuxième limite, nous pouvons utiliser le théorème d’encadrement dit « des gendarmes ». En
effet, pour tout x réel, nous avons :
−1 sin(x) 1
−1 6 sin(x) 6 1 ⇐⇒ 6 6 car x2 + 3 > 0
x +3
2 x +3
2 x +3
2
−1 1
En conclusion comme −→ 0 et 2 −→ 0, nous avons par encadrement :
x2+ 3 x→+∞ x + 3 x→+∞
sin(x)
lim =0
x→+∞ x2 + 3
2 − 2x + 3x2 sin(3x)
lim , lim
x→+∞ 4 + x + 6x2 x→0 2x
Corrigé :
Pour le calcul de la première limite, nous constatons une indétermination de type « ∞
∞
». Nous allons
mettre en facteur dans chaque polynôme le terme prépondérant en l’infini qui n’est autre que le
monôme de plus haut degré. Nous aurions alors :
2 − 2x + 3x2 3x2 (1 − 2
+ 2
) 3 1− 2
+ 2
lim = lim 3x 3x2
= × lim 3x 3x2
x→+∞ 4 + x + 6x2 x→+∞ 6x2 (1 + 1
+ 4
) 6 x→+∞ 1 + 1
+ 4
6x 6x2 6x 6x2
2 − 2x + 3x2 1
Donc lim =
x→+∞ 4 + x + 6x2 2
sin(3x) 3
Donc lim =
x→0 2x 2
Logarithme-Exponentielle
Corrigé :
Cette équation est bien définie pour 1 − 2x > 0 et x + 2 > 0 c’est à dire sur l’ensemble : ] − 2, 12 [
Pour tout x de ] − 2, 12 [ on a :
ln(2 − x) 6 ln(2x + 1) − ln 3
Corrigé :
Cette équation est bien définie pour 2x + 1 > 0 et 2 − x > 0 c’est 0 dire sur l’ensemble : ] − 12 , 2[
Pour tout x de ] − 12 , 2[ on a :
ln(2 − x) 6 ln(2x + 1) − ln 3
⇔ exp(ln(2 − x)) 6 exp(ln(2x + 1) − ln 3), car exp(x) est croissante sur R
⇔ 2 − x 6 exp(ln(2x + 1)) exp(− ln 3)
⇔ 2 − x 6 exp(ln
2x+1
3)
⇔ 2 − x 6 2x+1
3
⇔ 6 − 3x 6 2x + 1
⇔16x
Donc S = [1; 2[
f (x) = ex (2x − 3)
Corrigé :
On obtient :
1
x −∞ +∞
2
f 0 (x) − 0 +
0 +∞
f √
−2 e
Corrigé :
ex − 2e−x − 1 = 0
⇔ (ex )2 − ex − 2 = 0 en multipliant par ex
(a) lim 2ex = +∞, lim e−x = 0, lim x = +∞ donc lim f (x) = +∞
x→+∞ x→+∞ x→+∞ x→+∞
x e−x
On a f (x) = x( 2ex + x
+ 1) et :
2ex −x 2ex
lim x
= 0 par croissance comparée, lim e x = −∞ par croissance comparée, donc lim +
x→−∞ x→−∞ x→−∞ x
e−x
x
+ 1 = −∞ et donc lim f (x) = +∞
x→−∞
La dérivée d’une somme est la somme des dérivées et on a (ew )0 = w0 ew donc f 0 (x) = 2ex −e−x +1.
(c) On cherche le signe de f. Comme ex est une fonction strictement positive sur R, f 0 (x) est du
signe de 2ex − 1. On a :
x −∞ − ln(2) +∞
f 0 (x) − 0 +
+∞ +∞
f
3 − ln(2)
2 ln(x) − 1
f (x) =
x
Corrigé :
√
f (x) = 0 ⇔ 2 ln(x)−1
x
= 0 ⇔ ln(x) = 1
2
⇔x= e
(c) Pour déterminer les variations de f, on étudie le signe de la dérivée. On a une dérivée de la forme
0 0
( uv )0 = u v−uv
v2
avec :
On obtient :
3
De plus : f 0 (x) > 0 ⇔ 3 − 2 ln(x) > 0 ⇔ x < e 2 car exp(x) est croissante sur R∗+ .
f (x) = 2 ln(x)
x
− 1
x
et :
lim 2 ln(x)
x
= −∞ par croissance comparée, lim −1
= −∞ donc lim f (x) = −∞
x→0 x→0 x x→0
lim 2 ln(x)
x
= 0 par croissance comparée, lim −1
= 0 donc lim f (x) = 0
x→+∞ x→+∞ x x→+∞
x 0 e2
3
+∞
f 0 (x) + 0 −
−3
2e 2
f
−∞ 0
(a) On a :
(b) On a :
u0 v−uv 0
(1 + x)0 = 1 et ( ln(x)
x
)0 = 1−ln(x)
x2
car on a une dérivée de la forme ( uv )0 = v2
avec :
Ainsi on a :
1+x2 −ln(x)
f 0 (x) = 1 + 1−ln(x)
x2
= x2
Pour déterminer les variations de f on étudie la dérivée. Le signe de f 0 (x) est déterminé par le
signe de x2 + 1 − ln(x). On va donc étudier cette fonction en posant g(x) = x2 + 1 − ln(x). On a :
g 0 (x) = 2x − 1
x
et 2x − 1
x
>0⇔x> √1
2
car on travaille sur R∗+ . On a donc :
x 0 √1
2 +∞
g 0 (x) − 0 +
+∞ +∞
g √
3
2
+ ln( 2)
√
Ainsi g admet un minimum en √12 et comme 23 +ln( 2) > 0, g(x) est strictement positive sur R∗+ .
On peut en déduire que f 0 (x) est strictement positive sur R∗+ et que f est strictement croissante
sur R∗+ .
On obtient :
x 0 +∞
f 0 (x) +
+∞
f
−∞
x2
f (x) dx = (1 + x + ln(x)
) dx = 1 dx + x dx + ln(x)
dx = x + + ln(x)
dx.
R R R R R R
x x 2 x
u(x)2
On reconnait une intégrale de la forme : u(x)u0 (x) dx = avec u(x) = ln(x) et u0 (x) = 1
R
2 x
x2 ln(x)2
Ainsi une primitive de f est : x + 2
+ 2
f (x) = (3 − x2 )e−x
Corrigé :
(a) On a :
Par ailleurs on a :
lim 3e−x = 0, lim x2 e−x = 0 par croissance comparée donc lim f (x) = 0
x→+∞ x→+∞ x→+∞
On obtient :
x −∞ −1 3 +∞
f 0 (x) + 0 − 0 +
2e 0
f −6
−∞ e3
Domaine de définition
√
f (x) = ln x2 − 4 et g(x) = ln ln( x − 1)
Corrigé :
(a) Concernant la fonction f , la fonction ln étant définie pour tout réel strictement positif nous
pouvons définir le domaine D de f comme suit :
D = {x ∈ R, x2 − 4 > 0}
Or nous savons déterminer le signe d’un polynôme du second degré en fonction de ses racines
et :
(b) Pour la fonction g, les contraintes sont plus nombreuses. Elles sont liées au fait que la fonction
racine carrée est définie pour x positif, et la fonction ln pour x strictement positif. Attention
toutefois au principe de composition des fonctions.
Nous pouvons poser ces contraintes sans chercher à les lier dans un premier temps :
n √ √ o
D = x ∈ R, x − 1 > 0 et x − 1 > 0 et ln x−1 >0
Mais les deux premières inéquations sont redondantes et leur conjonction équivaut à (x > 1).
Ainsi :
n √ o
D = x ∈ R, x > 1 et ln x−1 >0
Or pour x > 1 :
√ √
ln x − 1 > 0 ⇐⇒ x − 1 > 1 ⇐⇒ x − 1 > 1 ⇐⇒ x > 2
En conclusion D =] 2, +∞ [
√ √
f (x) = x2 − 5x + 6 et g(x) = ln x2 − 5x + 6
Corrigé :
(a) Le domaine de f contient tous les réels et seulement les réels pour lesquels le polynôme du second
degré sous le radical est positif. Nous pouvons définir D comme suit :
D = {x ∈ R, x2 − 5x + 6 > 0}
En conclusion D =] − ∞, 2 ] ∪ [ 3, +∞ [
(b) Pour g nous avons toujours les contraintes de f , mais de nouvelles contraintes s’ajoutent :
n √ o
D = x ∈ R, x2 − 5x + 6 > 0 et x2 − 5x + 6 > 0
Un nombre positif est strictement positif si et seulement s’il est différent de zéro. Par conséquent :
D = {x ∈ R, x2 − 5x + 6 > 0}
En conclusion D =] − ∞, 2 [∪] 3, +∞ [
√
2x2 + 3x − 2
f (x) =
x2 − 3x − 4
Corrigé :
Ici le polynôme sous le radical doit être positif et celui au dénominateur non nul, car la fonction
inverse est définie sur R∗ et la fonction racine carrée sur R+ . En prenant en considération le principe
de composition des fonctions, nous avons :
D = {x ∈ R, 2x2 + 3x − 2 ≥ 0 et x2 − 3x − 4 6= 0}
En posant le discriminant où en remarquant l’existence d’une racine évidente on peut factoriser cha-
cun de ces deux polynômes et on obtient :
En conclusion, en excluant ces deux valeurs interdites de l’ensemble des solutions de l’inéquation pré-
cédente (en réalité seule 4 est concerné) :
√
x2 − x + 1
f (x) = √ 2
x + 3x + 1
Corrigé :
Pour f nous allons à nouveau mettre en équations et inéquations toutes les conditions pour qu’un
réel x appartienne au domaine de définition de la fonction, comme nous l’avons fait pour les exercices
précédents :
n √ o
D = x ∈ R, x2 − x + 1 ≥ 0 et x2 + 3x + 1 ≥ 0 et x2 + 3x + 1 6= 0
En regardant de plus près on se rend compte que le premier polynôme n’a pas de racines (∆ = −3 < 0)
et ce polynôme est toujours de signe positif. Par ailleurs, la conjonction de la deuxième inéquation et
de l’inégalité nous donne finalement :
D = {x ∈ R, x2 + 3x + 1 > 0}
i √ h i √ h
En conclusion D = −∞, −3−2 5
∪ −3+ 5
2
, +∞
√
f (x) = x2 + x − 6 et g(x) = ln x2 + x + 1
Corrigé :
(a) Pour la fonction f , le domaine contient tous les réels et uniquement les réels pour lesquels le
polynôme sous le radical est positif. Donc à nouveau nous devons, comme dans les exercices
précédents, considérer le signe d’un polynôme du second degré :
D = {x ∈ R, x2 + x − 6 ≥ 0}
En conclusion D =] − ∞, −3 [∪] 2, +∞ [
D = {x ∈ R, x2 + x + 1 > 0}
Mais comme le polynôme (x2 + x + 1) n’a pas de racine (discriminant -3 < 0 ) il ne s’annule
jamais et il est strictement positif sur R.
√
f (x) = ln −3x2 + x + 10 et g(x) = ln 1 − ex
Corrigé :
(a) Pour la fonction f il y a deux sources de contrainte : nous devons déterminer les valeurs de x
pour lesquelles le polynôme sous le radical est positif ; mais il faut également tenir compte du
fait que la fonction ln n’est définie que pour les réels strictement positis. Ce qui nous donne
l’ensemble suivant :
√
D = {x ∈ R, −3x2 + x + 10 ≥ 0 et −3x2 + x + 10 > 0}
Comme nous l’avons expliqué dans les exercices précédents, la conjonction de ces deux inéqua-
tions équivaut à la seule inéquation suivante :
D = {x ∈ R, −3x2 + x + 10 > 0}
En conclusion D =] − 53 , 2[
(b) Pour g, seule la fonction ln restreint l’ensemble de définition ici. On peut caractériser D comme
suit :
D = {x ∈ R, 1 − ex > 0}
Résolvons l’inéquation :
En conclusion : D =] − ∞, 0 [= R∗−
√
f (x) = ln 20 − x − x2 et g(x) = x2 − 3x + 2
Corrigé :
(a) Pour f nous devons, comme nous l’avons expliqué dans les exercices précédents, déterminer les
valeurs de x pour lesquelles le polynôme est strictement positif puisque seules ces valeurs peuvent
avoir une image par la fonction ln. On écrit alors :
D = {x ∈ R, 20 − x − x2 > 0}
En conclusion D =] − 5, 4[
(b) Pour g il faut et il suffit que le polynôme sous le radical soit positif. Une fois de plus on se penche
sur le signe d’un polynôme du second degré après avoir caractérisé D comme suit :
D = {x ∈ R, x2 − 3x + 2 ≥ 0}
x2 − 3x + 2 ≥ 0 ⇐⇒ (x − 1)(x − 2) ≥ 0
En conclusion D =] − ∞, 1 [∪] 2, +∞ [
Corrigé
(a)
−1
f (x) = 5 ×
(x + 3)2
−u0
f est donc du type : « k × »
u2
1
Les primitives de f s’expriment alors sous la forme : « k × »
u
On a donc :
5
F (x) = +K avec K ∈ R
x+3
(b)
1
g(x) = × 2x(x2 + 5)5
2
g est donc du type : « k × u0 un »
1
Les primitives de g s’expriment alors sous la forme : « k × un+1 »
n+1
On a donc :
1
G(x) = (x2 + 5)6 + K
2×6
1
G(x) = (x2 + 5)6 + K avec K ∈ R
12
Sachant que G(0) = 0, on a :
1
× 56 + K = 0
12
−56
⇔K=
12
On obtient alors :
1 h 2 i
G(x) = (x + 5)6 − 56
12
Corrigé
(a)
−1
f (x) = −3 ×
(x + 2)2
−u0
f est donc du type : « k × »
u2
1
Les primitives de f s’expriment alors sous la forme : « k × »
u
On a donc :
−3
F (x) = +K avec K ∈ R
x+2
(b)
6x + 4
g(x) = √ 2
2 3x + 4x + 1
u0
g est donc du type : « √ »
2 u √
Les primitives de g s’expriment alors sous la forme : « u »
On a donc :
√
G(x) = 3x2 + 4x + 1 + K avec K ∈ R
Sachant que G(0) = 2, on a :
√
0+0+1+K =2
⇔K=1
On obtient alors :
√
G(x) = 3x2 + 4x + 1 + 1
43. Soit f la fonction définie par f (x) = et g la fonction définie par g(x) = (x − 1)ex
cos(2x) 2 −2x
sin(2x)
.
Corrigé
(a)
1 2 cos(2x)
f (x) = ×
2 sin(2x)
u0
f est donc du type : « k × »
u
Les primitives de f s’expriment alors sous la forme : « k × ln(u) »
On a donc :
1
F (x) = ln sin(2x) + K avec K ∈ R
2
(b)
1 2
g(x) = × (2x − 2)ex −2x
2
g est donc du type : « k × u0 eu »
Les primitives de g s’expriment alors sous la forme : « k × eu »
On a donc :
1 2
G(x) = ex −2x + K avec K ∈ R
2
√
Sachant que G( 2) = 1, on a :
1 2−2√2
e +K =1
2
1 √
⇔ K = 1 − e2−2 2
2
On obtient alors :
1 x2 −2x √
G(x) = e − e2−2 2 + 1
2
√
44. Soit f la fonction définie par f (x) = 2x
x2 −3
et g la fonction définie par g(x) = √ x
2
x −1
e x2 −1
Corrigé
(a)
2x √
g(x) = √ 2
2
e x −1
2 x −1
g est donc du type : « u0 eu »
Les primitives de g s’expriment alors sous la forme : « eu »
On a donc :
√
G(x) = e x2 −1
+K avec K ∈ R
(b)
2x
f (x) =
x2 − 3
u0
f est donc du type : « »
u
Les primitives de f s’expriment alors sous la forme : « ln(u) »
On a donc :
Corrigé
(a)
5
(E1 ) : y 0 + y = 0
2
5
L’équation différentielle (E1 ) est du type : « y 0 + ay = 0 » avec a =
2
Sa solution est donc de la forme : « y = Ke−ax » où K ∈ R
On a donc :
5
f1 (x) = K1 · e− 2 x où K1 ∈ R
1
(E2 ) : y 0 + y = 1
4
1
L’équation différentielle (E2 ) est du type : « y 0 + ay = b » avec a = et b = 1
4
b
Sa solution est donc de la forme : « y = Ke−ax + » où K ∈ R
a
On a donc :
1
f2 (x) = K2 · e− 4 x + 4 où K2 ∈ R
(b) Sachant que f1 (2) = 1 on a :
K1 · e−5 = 1
⇔ K1 = e 5
On obtient alors :
5
f2 (x) = e5− 2 x
0
46. On considère l’équation différentielle y − 3y = 2 .
(a) Déterminer l’ensemble des solutions de cette équation.
(b) Déterminer la solution f de cette équation vérifiant f (0) = 1.
(c) Déterminer la solution g de cette équation sachant que sa courbe représentative admet au point
d’abscisse 0 une tangente de coefficient directeur 3.
Corrigé
(a) L’équation différentielle est du type : « y 0 + ay = b » avec a = −3 et b = 2
b
Sa solution est donc de la forme : « y = Ke−ax + » où K ∈ R
a
On a donc :
2
f (x) = K · e3x − où K ∈ R
3
(b) Sachant que f (0) = 1 on a :
2
=1
K · e0 −
3
5
⇔K=
3
On obtient alors :
1 3x
f (x) = 5e − 2
3
2
(c) Les solutions sont de la forme générale : g(x) = Kg · e3x − où Kg ∈ R
3
D’après les données, nous avons :
g 0 (0) = 3
⇔ 3Kg · e0 = 3
⇔ Kg = 1
Donc, on obtient :
2
g(x) = e3x −
3
0 0
47. On considère les équations différentielles (E1 ) : 2y − 3y = 1 et (E2 ) : y − xy 2 = 0.
(a) Déterminer l’ensemble des solutions de (E1 ).
(b) Déterminer la solution f de (E1 ) vérifiant f (0) = 1.
(c) La fonction h définie par h(x) = −2
x2 +3
est-elle une solution de (E2 ) ?
Corrigé
(a)
3 1
(E1 ) : y 0 − y =
2 2
3 1
L’équation différentielle (E1 ) est du type : « y 0 + ay = b » avec a = − et b =
2 2
b
Sa solution est donc de la forme : « y = K1 · e −ax
+ » où K1 ∈ R
a
Janvier 2021 Page 40 sur 53
Annales concours Advance Mathématiques-Corrigés
On a donc :
3 1
f (x) = K1 · e 2 x − où K1 ∈ R
3
(b) Sachant que f (0) = 1 on a :
1
=1
K1 · e 0 −
3
4
⇔ K1 =
3
On obtient alors :
1 3x
f (x) = 4e 2 − 1
3
(c)
−2x 4x
h0 (x) = −2 × =
(x2 + 3) 2
(x2 + 3)2
Donc :
2 4x 4
h0 (x) − x h(x) = 2 − x × 2
x2 + 3 x2 + 3
2 4x − 4x
h0 (x) − x h(x) =
(x2 + 3)2
2
h0 (x) − x h(x) =0
f (x) = K · e2x où K ∈ R
(b) Nous avons u0 (x) = aex + (ax + b)ex = (ax + a + b)ex donc :
−a = 1
⇔
a − b = 0
a = −1
⇔
b = −1
0
49. On considère l’équation différentielle (E) : y − 2y = 4x2 − 4x.
0
(a) Déterminer l’ensemble des solutions de l’équation y − 2y = 0.
(b) Déterminer les réels a , b et c tels que la fonction u définie par u(x) = ax2 + bx + c soit une
solution de l’équation (E).
(c) Déterminer l’ensemble des solutions de l’équation (E).
Corrigé
(a) L’équation différentielle est du type : « y 0 + ay = 0 » avec a = −2
Sa solution est donc de la forme : « y = K · e−ax » où K ∈ R
On a donc :
f (x) = K · e2x où K ∈ R
(b) Nous avons u0 (x) = 2ax + b donc :
Dénombrement-Probabilités
50. Soit E = {a ; b ; c ; d ; e ; f }
Corrigé
(a) C’est le nombre de combinaisons de 3 parmi 6 (car 6 éléments dans E), donc :
6 6! 6×5×4
!
= = = 20
3 3! 3! 3×2
(b) C’est le nombre de 3-uplets d’éléments distincts d’un ensemble à 6 éléments, donc :
6!
= 6 × 5 × 4 = 120
3!
(c) Voici deux méthodes possibles.
Méthode 1 Dans un mot de 3 lettres, il y a soit 3, soit 2, soit 1 lettre(s) distincte(s).
Donc le résultat est : nombre de mots total - nombre de mots à 3 lettres distinctes - nombre
de mots à 1 lettre (soit trois lettres identiques).
On trouve :
63 − 6 × 5 × 4 − 6 = 6(36 − 20 − 1) = 90
Méthode 2 Pour chaque sous ensemble de 2 lettres, on prend tous les mots que l’on peut construire avec
ces deux lettres sauf ceux dont toutes les lettres sont identiques. Notre nombre est donc :
6 6×5
!
× (23 − 2) = × 6 = 90
2 2
51. Une enquête sur la lecture de trois revues X, Y, Z, portant sur un échantillon de 1 000 personnes
donne les résultats suivants
• 60 % lisent X, 50 % lisent Y et 50 % lisent Z ;
• 20 % lisent Y et Z, 30 % lisent X et Z et 30 % lisent X etY ;
• 10 % lisent les trois revues.
Parmi ces 1 000 personnes :
On peut aussi représenter L par le diagramme de Venn pour calculer son cardinal :
Nous pouvons donc dire que 100 personnes ne lisent aucune revue
52. Sur un damier de seize cases (4x4) on place quatre jetons sur quatre cases
différentes.
(a) Si les jetons sont de quatre couleurs différentes, de combien de façons peut-on les disposer ?
(b) Si les jetons sont identiques, de combien de façons peut-on les disposer ?
(c) Si deux jetons sont blancs et les deux autres sont noirs, de combien de façons peut-on les disposer ?
Corrigé :
(a) C’est le nombre de 4-uplets d’éléments distincts d’un ensemble à 16 éléments, donc :
16! 16!
= = 16 × 15 × 14 × 13 = 43 680
(16 − 4)! 12!
(b) C’est le nombre de combinaisons de 4 parmi 16, donc :
16 16! 16 × 15 × 14 × 13
!
= = = 1 820
4 4! 12! 4×3×2
(c) i. Méthode 1 :
Il suffit de multiplier le résultat précédent par 42 correspondant au nombre de combinaisons
de 2 blancs parmi 4 (ou de 2 noirs parmi 4), ce qui donne :
4 16 4! 16! 16 × 15 × 14 × 13
! !
· = · = = 10 920
2 4 2! 2! 4! 12! 2×2
ii. Méthode 2 :
Nous avons 2 choix parmi 16 (cases totales) pour les blancs (ou noirs) et 2 choix parmi 14
(les 14 cases restantes non occupées) pour l’autre couleur.
Ce qui donne :
16 14 16! 14! 16 × 15 × 14 × 13
! !
· = · = = 10 920
2 2 2! 14! 2! 12! 2×2
(a) Combien y a-t-il de possibilités si les chiffres ne sont pas nécessairement distincts ?
(b) Combien y a-t-il de possibilités si tous les chiffres doivent être distincts ?
(c) Combien y a-t-il de possibilités :
Corrigé :
(a) Si les chiffres ne sont pas nécessairement distincts, on a 6 possibilités pour chaque chiffres, avec
4 chiffres au total, ce qui donne :
(b) C’est le nombre de 4-uplets d’éléments distincts d’un ensemble à 6 éléments, donc :
6! 6!
= = 6 × 5 × 4 × 3 = 360
(6 − 4)! 2!
(c) i. Pour avoir les nombres inférieurs à 5000, sachant qu’il n’y a aucun zéro, ce sont les nombres
qui commencent par 3 ou par 4.
On a donc :
2 × 63 = 2 × 216 = 432
ii. Comptons les nombres qui contiennent 3 et 4 qui se suivent. Ils sont aux formats 34** ou
*34* ou **34 Chaque format compte 62 = 36 nombres alors en tout 3 × 36 = 108 nombres.
Il faut encore retirer 1 qui correspond à 3434 compté deux fois (dans le format 34** et dans
le format **34). On soustrait 107 au nombre total 1296 d’où 1296 − 107 = 1189 nombres qui
ne contiennent pas 34.
Corrigé :
Pour tout cet exercice, il suffit de multiplier les différentes combinaisons entre elles
(a) On a :
— 1 roi à choisir parmi 4
— 1 dame à choisir parmi 4
— 2 valets à choisir parmi 4
— 1 dernière carte à prendre parmi les 20 restantes
Ce qui donne :
4 4 4 20
! ! ! !
· · · = 4 × 4 × 6 × 20
1 1 2 1
= 192
i. Si 2 trèfles (k = 2), on a :
8 23 8 × 7 23 × 22
! !
1· · = ×
2 2 2 2
= 7 084
8 23 8×7×6
! !
1· · = × 23
3 1 3×2
= 1 288
8 8×7×6×5
!
1· =
4 4×3×2
= 70
7 21 21 × 20 × 19
! !
1· · =7×
1 3 3×2
= 9 310
ii. Si " Un roi non carreau et deux carreaux non roi ", on a :
3 7 21 7 × 6 21 × 20
! ! !
· · =3× ×
1 2 2 2 2
= 13 230
Au total on obtient alors :
55. On considère une urne A contenant 20 boules dont 4 boules jaunes , 10 boules vertes et 6 boules
rouges .
On tire 2 boules successivement et sans remise dans cette urne et on s’intéresse à la couleur des boules
tirées.
(a) Cette expérience est-elle une succession d’épreuves indépendantes ?
(b) Déterminer la probabilité de l’événement : « obtenir 2 boules rouges » .
(c) Déterminer la probabilité de l’événement : « obtenir 1 boule verte et 1 boule jaune ».
(d) Déterminer la probabilité que la première boule soit jaune sachant que la deuxième est rouge.
Corrigé :
5
R
19
10
19
R 4
V
19
6 J
20
6
R
19
10 9
20 19
V 4
V
19
4
20
J
6
R
19
10
19
J 3
V
19
(a) Cette expérience n’est pas une succession d’épreuves indépendantes car le deuxième tirage se fait
sans remise : il dépend donc directement du premier.
10 4 4 10
P (C) = × + ×
20 19 20 19
4
=2×
38
4
=
19
6 5 10 6 4 6 6
P (R2 ) = × + × + × =
20 19 20 19 20 19 20
4 6
et P (J1 ∩ R2 ) = ×
20 19
4 6
P (J1 ∩ R2 ) × 4
PR2 (J1 ) = = 20 6 19 =
P (R2 ) 19
20
56. On considère une urne A contenant 10 boules dont 5 boules jaunes , 3 boules vertes et 2 boules rouges.
On tire avec remise 2 boules dans cette urne.
On pourra s’aider d’un arbre de probabilités.
Corrigé :
2
R
10
3
10
R 5
V
10
2 J
10
2
R
10
3 3
10 10
V 5
V
10
5
10
J
2
R
10
3
10
J 5
V
10
(a) Cette expérience est une succession d’épreuves indépendantes car c’est un tirage avec remise
donc le deuxième tirage ne dépend pas du tout du premier.
(b) On appelle B l’événement :"obtenir 2 boules rouges" .
2 2 1
2
P (B) = × =
10 10 5
1
=
25
Corrigé :
Soit M un point de coordonnées (x; y; z)
−−→ −→
M appartient à la droite (AB) ⇐⇒ il existe un réel t tel que : AM = tAB
=1−t
−1 x
−→ −→
Les coordonnées de AB sont : AB −1. Donc M appartient à la droite (AB) ⇐⇒ y =2−t
4 z = −1 + 4t
58. Dans un repère orthonormé de l’espace, on considère les plans P et R d’équations respectives :
(P ) : x − 3y + 2z = 5 et (R) : 2x + y + 7z = 1
Corrigé :
(a) P et R sont sécants si et seulement si leurs vecteurs normaux ne sont pas colinéaires, c’est à dire
pas proportionnels.
1 2
−
→ −
Un vecteur normal de P est nP −3 et un vecteur normal de R est nR 1→
.
2 7
−
→ −
→
nP et nR ne sont pas proportionnels donc P et R sont sécants et leur intersection est une droite.
x − 3y + 2z = 5
(
(b) L’intersection de P et R est l’ensemble des points M (x; y; z) tels que : .
2x + y + 7z = 1
x − 3y + 2z = 5 x = 5 + 3y − 2z x = 11 + 23
( ( (
3
y
⇐⇒ ⇐⇒
2x + y + 7z = 1 2(5 + 3y − 2z) + y + 7z = 1 z = −3 − 3 y
7
x
= 11 + 23t
En posant t = y
3
, on obtient l’équation paramétrique : y = 3t
z = −3 − 7t
Corrigé :
d et d0 sont parallèles si et seulement si leurs vecteurs directeurs sont colinéaires.
1 1
→
−0
Un vecteur directeur de d est → −
−1 et un vecteur directeur de d est u 1 .
0
u
1 −4
→
− →
−
u et u0 ne sont pas proportionnels donc d et d0 ne sont pas parallèles.
x
= −3 + t = k
L’intersection de d et d est l’ensemble des points M (x; y; z) vérifiant : (E) y = −2 − t = 1 + k
0
z = −1 + t = −1 − 4k
t =k+3 t =k+3
t =k+3
(E) =⇒ −2 − (k + 3) = 1 + k =⇒ k = −3 =⇒ k = −3
−1 + (k + 3) = −1 − 4k 5k = −3 k = −3
5
Les deux dernières lignes sont incompatibles donc cette équation n’a pas de solution.
On en déduit que les droites d et d0 ne sont pas sécantes.
On en conclut que d et d0 n’étant ni parallèles ni sécantes, elles sont non coplanaires .
→
− → − → −
60. L’espace est rapporté à un repère orthonormal (O, i , j , k ). Les points A, B, C et D ont pour co-
ordonnées respectives A(1; −1; 2), B(3; 3; 8), C(−3; 5; 4) et D(1; 2; 3).
Corrigé :
2 6
−4
−−→ −−→ −
−→
On calcule les vecteurs DB 1 ; DC 3 et CB −2.
5 1 4
On a : DB 2 = 4 + 1 + 25 = 30 DC 2 = 16 + 9 + 1 = 26 CB 2 = 36 + 4 + 16 = 56
Donc : DB 2 + DC 2 = CB 2 .
Par la réciproque du théorème de Pythagore, le triangle BCD est rectangle en D .
(b) Les quatre points A, B, C et D sont-ils coplanaires ?
−−→ −−→
Les points B, C et D n’étant pas alignés ils déterminent un plan de repère D, DB, DC .
Les points A, B, C et D sont coplanaires si et seulement si A ∈ (BCD) , autrement dit si on
peut trouver deux réels α, β tels que :
2α − 4β =0 α = 2β α = 2β
−−→ −−→ −−→
αDB + β DC = DA ⇐⇒ α + 3β = −3 ⇐⇒ 5β = −3 ⇐⇒ β = − 35
5α + β = −1 11β = −1 β =−1
11
Les deux dernières lignes sont incompatibles donc cette équation n’a pas de solution.
On en conclut que les points A, B, C et D ne sont pas coplanaires .