Negociations Et Relations Sociales COURS
Negociations Et Relations Sociales COURS
Negociations Et Relations Sociales COURS
« Entre deux individus, l’harmonie n’est jamais donnée, elle doit infiniment se
conquérir »
Simone de Beauvoir
LA NEGOCIATION fait partie des actes que chaque individu accomplit plusieurs
fois par jour. C’est un acte encore plus important pour quiconque exerce des
responsabilités dans une organisation, qu’elles qu’en soient la taille et la mission.
Que ce soit dans le cadre familial (avec son conjoint ou ses enfants) ou dans son
milieu professionnel (avec les membres de son équipe, ceux des autres équipes,
ses partenaires, ses clients), le manager se trouve constamment placé dans une
position de négociateur.
Mais bien souvent, il n’en a pas conscience. Il n’est donc guère étonnant qu’il se
laisse déborder par les divergences d’intérêt, la méfiance, les tensions, voire les
conflits. Ces obstacles peuvent être évités et surmontés.
Il faut pour cela, que le responsable mobilise toutes les compétences
méthodologiques et relationnelles du bon négociateur. C’est ainsi— et seulement
ainsi—qu’il peut arriver { établir avec son entourage et consolider en
permanence, des relations saines, constructives et durables.
Cette formation donne aux participants les bases de la négociation, comprise tout
à la fois comme un art et comme une science, et leur apporte les outils et
méthodes utiles pour améliorer leur efficacité en négociation.
A partir de cas et d’exercices pratiques, un accent particulier est mis sur
l’importance de la communication dans le processus de négociation et sur
l’examen des faits et des acteurs pour mieux appréhender les enjeux de la
négociation et les possibilités d’accord.
Objectifs
Dans les deux cas, il n’y a pas véritablement « expérience d’Autrui », prise en
compte d’autrui en tant qu’autrui : autrui abstrait défini par rapport au sujet que
je suis. Deux exemples :
Préjugés raciaux
L'homme est le seul animal qui dispose d'une conscience réflexive, c'est à dire qui
est capable de se penser lui-même et de se vivre dans la singularité : dire "je suis
moi-même", c'est dire "je ne suis pas un autre et j'assume la responsabilité de
mon originalité". Mais, en même temps l'homme est aussi un être social qui subit
l'influence des autres et on peut se demander si cela ne le conduit pas
nécessairement au conformisme. Alors, les autres sont-ils l'obstacle qui
m'empêche d'être ou au contraire le ferment de la constitution de soi ? La
question est importante car sa réponse éclaire la définition classique d'Aristote :
"l'homme est un animal politique" c'est à dire social. De prime abord il semble
bien qu'on ne puisse être soi que dans la solitude qui nous préserve de l'influence
d'autrui.
Cependant placés dans une solitude absolue serions-nous vraiment capables
d'être ? Si la réponse est négative, alors comment l'autre peut-il me constituer ?
Si l'homme comme le dit Heidegger est un "être-au-monde" et un "être-au-
monde-avec", c'est à dire si nous vivons nécessairement en société, il faut
remarquer que la société tend à instituer des normes auxquelles nous sommes
tous tenus de nous conformer.
La vie sociale, c'est la vie stéréotypée. Il est bien vu de se comporter comme les
autres. Les études sur la dynamique des groupes montrent que tout groupe
institue des règles que chacun est tenu de respecter et toute originalité aura pour
sanction une marginalisation. Or, qu'est-ce qu'être soi-même ? Est-ce faire comme
les autres, se plier au comportement du groupe ? Où est-ce assumer sa
singularité, son authenticité ? Être soi-même, c'est bien sûr assumer son
originalité. On peut alors penser que le groupe étouffe notre moi le plus
authentique. C'est ce que pense Heidegger en analysant ce qu'il appelle "la
dictature du On". La rencontre des autres ne suppose pas la distinction entre un
sujet séparé des autres sujets. L'existence quotidienne implique que l'homme soit
pris, absorbé par son mode. Il est sous l'emprise du "On" c'est à dire que le fait
d'être ensemble crée une situation d'indifférence, d'indistinction où se perd ce
que chaque être a d'authentique et de particulier.
Il s'établit "la dictature du On". Le "On" n'est pas "nous". Dire "nous", c'est parler
d'une pluralité de mois bien distincts. Le "On" renvoie, au contraire, à une vague
collectivité indistincte. C'est la norme moyenne à laquelle se soumettent les
comportements et qui aboutit au nivellement général. Par souci conformiste du "
Qu'en dira-t-on ", on ne se situe plus comme égal ou supérieur à autrui d'après ce
que soi est authentiquement, mais d'après le jugement de l'opinion publique. Le
"je" est déchargé de toute responsabilité. "On" juge pour lui. Chacun se réfugie
Mais, si l'existence sociale nous entraîne à cette indistinction qui fait que l'on
n'est jamais soi-même, n'est-ce pas dans la solitude que l'on pourra être soi-
même ?
C'est ce que pense un philosophe comme Schopenhauer. Considérant que la
société crée des contraintes, il en conclut, lui aussi, qu'elle sacrifie notre
individualité. Le nivellement social a pour conséquence que, plus on est
nombreux, moins notre individualité peut apparaître. La société ne retient que ce
que nous avons en commun c'est à dire le contraire même de notre personnalité
authentique. Plus la société est nombreuse, plus elle est fade. Il faut donc
chercher la solitude et Schopenhauer écrit " On ne peut être vraiment soi qu'aussi
longtemps qu'on est seul ". Plus l'homme a une personnalité propre, plus il
cherchera à s'isoler car le nivellement social sera considéré comme
insupportable. C'est dans la solitude " que le mesquin sent toute sa mesquinerie et
le grand esprit toute sa grandeur ; bref, chacun s'y pèse à sa vraie valeur ". Il semble
donc bien qu'il faille être seul pour être soi-même et c'est, du reste, ce que pense
l'homme du commun qui dit qu'il n’a besoin de personne pour exister ou qui
pratique l'introspection. Nul ne peut pénétrer dans ma conscience et qui sait,
sinon moi-même, qui je suis ? Réciproquement, comment savoir qui je suis en
présence d'autrui qui me distrait de moi ? La conscience de soi semble supposer
de se replier sur soi-même pour se contempler sereinement. Il semble plus facile
de tricher avec les autres qu'avec soi-même. La solitude nous fait être alors que le
contact avec autrui nous pousse à paraître. Comme le fait remarquer Sartre, la
conscience de soi est parfaitement insaisissable pour l'autre. Chacun est seul avec
lui-même, personne ne peut savoir exactement ce que je ressens sinon moi-
Résister à la persuasion
Mais, en réalité, ces deux visions sont complémentaires : l’individu naît avec des
tendances préexistantes qui se développent ou pas, d’une manière ou d’une autre
en fonction des expériences vécues. La combinaison de ces deux facteurs fait de
chaque être un individu différent des autres et possédant sa propre personnalité.
La personnalité de base
Cette approche privilégie la dimension culturelle. Elle est portée par KARDINER
aux USA et DUFRENNNE en France.
KARDINER, Abram, cet anthropologue a défini ce qu’est la personnalité de base
{ l’aide de deux notions qui ont été par la suite très souvent mal comprises : les
institutions primaires et secondaires :
- L’individu est marqué par les institutions «primaires » qui vont forger sa
personnalité de base («basic personnality structure ») : ce sont la famille et
l’école.
- L’individu ensuite se projette dans des institutions «secondaires » qui se
transforment sous l’effet des différents individus : ce sont la famille, l’école,
l’entreprise, la nation, etc.
On n’oppose pas des institutions primaires à des institutions secondaires, mais
des processus d’influence : en premier et en second. La personnalité de base est
un ensemble d’attitudes vis-à-vis du monde, communes à une société donnée et
intégrées par l’individu.
L’attitude est :
Cette théorisation de DUFRENNE, Mikel s’appuie sur des travaux menés sur les
cultures indigènes (Polynésie, Madagascar, indiens…). L’étude a été menée sur la
personnalité de base des habitants des Iles Marquise.
Comprendre une culture, c'est comprendre l'unité de ses traits ou de ses institutions,
la comprendre comme un tout. Or cette unité ne peut être cherchée et exprimée,
semble-t-il, qu'en termes psychologiques, et c'est la personnalité de base qui les
fournit. Car entre elle et la culture il y a une relation étroite : les individus
considérés dans ce qu'ils ont de commun sont ce qu'est leur culture, leur culture est
ce qu'ils sont. La personnalité de base est à la fois le sens de l'individu (en ce qu'il a
de non individuel) et la culture.
Est primaire cette part de la culture qui agit sur la personnalité de base pour la
former, secondaire cette part de la culture qui manifeste la réaction de la
personnalité de base. La personnalité de base est formée par certaines institutions
et produit en retour les institutions par lesquelles elle se perpétue.
Cette théorie oublie que l’individu est certes un produit culturel, mais surtout le
produit de plusieurs cultures en interaction entre elles, et surtout il est acteur du
changement social en opérant lui-même sa propre synthèse culturelle à partir des
multiples influences possibles.
L’Empathique
Le Travaillomane
Le Persévérant
Le Promoteur
Le Rêveur
Les points forts : le rêveur est calme, imaginatif et réfléchi. Il est efficace si les
taches sont clairement expliquées et qu’il peut travailleur seul. Il garde son calme
et son sang-froid même dans les coups de tempête
Les comportements : il s’habille selon le temps qu’il fait et ne se préoccupe pas de
son aspect extérieur. Il recherche un coin isolé et tranquille pour travailler de
façon efficace et parfois sur des tâches concrètes et répétitives qui peuvent
ennuyer les autres.
Le mode de perception et de communication : il ne prend l’initiative et qui attend
des directives claires et précises pour se mettre en action. Peu bavard si on ne va
pas le chercher. Plutôt réservé, il n’aime pas exprimer ses sentiments.
Les besoins psychologiques : il a un grand besoin de calme et solitude.
Le choix d’une activité : il est attiré par des activités des activités solitaires
permettant une riche vie intérieure : chercheurs, artisans et certains artistes,
écrivains.
Les points négatifs sous stress : dans un environnement agité, trop stimulant, il
rentre dans sa coquille, se sent débordé et a du mal à achever sa tâche en temps
voulu.
Le Rebelle
La socialisation
Pour les sociologues, la société est traversée par des normes de comportement et
des modèles que les individus intériorisent et s’approprient, façonnant ainsi des
types de personnalité que les courants culturalistes américains ont étudiés. La
notion de contrôle social est ancrée sur cette conception de la socialisation. A
l’inverse, l’autonomisation opère le renversement de cette perspective en
attribuant à l’individu la faculté de choisir son mode de construction sociale. La
réflexion critique de BOURDIEU et PASSERON privilégie la thèse de la
reproduction des liens sociaux.
Pour les socio psychologues, la société répond aux demandes des individus tout
autant qu’elle les façonne. C’est ainsi que SCHUTZ, W., peut définir la sociabilité
comme la satisfaction des besoins relationnels de l’individu :
- besoin d’ »inclusion », terme anglais désignant le besoin d’entrer en
communication, le besoin de contact,
- besoin de contrôle, besoin d’utiliser autrui pour le dominer ou pour être guidé
par lui,
- besoin d’affection, surtout dans une relation duale, mais aussi au sein d’un
groupe.
Le terme socialisation recouvre donc quatre acceptions principales :
Coopération
Communication
Conciliation
ENCADRE 1 :
‘’ La négociation est une discussion entre deux (ou plus) parties au sujet d’un litige afin de
trouver un accord ’’
(Litige ou simple point de discussion)(Accord ou compromis)
“ La négociation est une façon de tenter de résoudre, par la discussion, les problèmes qui
surgissent, soit entre les individus soit entre les diverses collectivités dont ils font partie ”.
Louis LAURENT, Comment mener et réussir discussions et négociations - ed. Dunod
La négociation est la recherche coopérative de solution et non un processus qui permet de gagner ou
de marquer des points dans un débat. Il incombe au négociateur de créer un climat propice à la
négociation…. La négociation est un processus qui consiste à concilier deux positions différentes en
une seule décision unanime et conjointe. Il s’agit de prendre une décision en l’absence règles
régissant la prise des décisions ou dans un contexte où l’unique règle en vigueur stipule que toute
décision doit être unanime.
-- Wm. Zartman, “Negotiation: Theory and Reality”.
Typologie de la négociation
La négociation est une confrontation entre des personnes ou des groupes qui
partagent plus ou moins fortement un projet commun : établir entre eux un
accord. Cela n’implique pas un type homogène de négociation. En effet, tout
dépend de la manière dont les protagonistes vivent consciemment ou non cette
confrontation. Si on admet que cette confrontation est une interaction singulière,
Cette méthode ne vise pas à faire en sorte que chacune des parties en présence
obtienne la complète satisfaction de ses revendications, mais plutôt qu’un accord
jugé équitable par tous soit adopté sans avoir recours à des moyens de pression
ou { des astuces particulières, au terme d’un processus d’écoute mené dans le
respect des personnes. Il s’agit donc de rechercher un compromis situé à égale
distance des attentes des parties en présence, qui respecte les besoins
fondamentaux de chacun et qui préserve leur intégrité. Il s’agit donc plutôt d’une
négociation « sans perdant ».
- Stratégie Jiu jitsu : savoir réagir en cas d’attaques extérieures pour assurer
sa propre protection sans attaquer ou mettre l’autre en péril. Face { un
négociateur sur position (qui attaque votre position, vos idées et votre
personne), il faut transformer la position en intérêt commun (reformuler,
encaisser, apprécier) et utiliser des critiques et des conseils constructifs. Il
faut éviter une réaction émotionnelle ;
- Aller au balcon : éviter de réagir dans l’émotion en marquant un temps
d’arrêt (pause, promenade, renvoi { plus tard). Il ne faut pas perdre de vue
que la colère est une folie provisoire ;
- Le silence : un atout important (C’est le cri du crapaud qui le tue dans l’eau).
La préparation est un long processus dont l’objectif est la maîtrise du fond des
dossiers et des documents de fond sur la table de négociation. Pour réussir, le
négociateur peut suivre les approches suivantes :
La position maximale plausible (PMP). C’est le point le plus élevé au-delà duquel
toute demande supplémentaire aura la conséquence de décourager l’autre partie
de continuer à négocier. La PMP est un garde-fou contre le déploiement excessif
de la stratégie maximaliste c’est-à-dire l’exagération des exigences desquelles l’on
fait éventuellement des concessions.
1
BELLENGER (Lionel), 2004, op. cit., p. 17.
Pour réussir sa négociation, il faut maîtriser les règles de base de préparation qui
se résument en celles-ci2 :
- Etre incollable sur son offre (tout ce que l’on veut arracher ou céder au
cours des discussions doit être chiffré { l’avance, y compris les éléments les
plus abstraits).
- Composer votre équipe avec soin (éviter une équipe pléthorique, mêler les
expériences, nommer un leader, un porte-parole pour assurer la solidité du
groupe) ;
- Anticipez les manœuvres (faire des simulations).
2
Management n° 120 mai 2005, « Dossier: Toutes les ruses pour bien négocier avec votre patron, vos clients,
vos fournisseurs… », p. p. 36-37.
Lionel BELLENGER conclut que négocier, c’est avant tout communiquer, mettre
en relation. Le respect et la préservation de cette relation doivent être l’objectif
primordial de la négociation. Pour cela, le négociateur doit :
Il faut retenir que toute négociation réussie a comme préalable une bonne et
rigoureuse préparation. Il est donc nécessaire de préciser les trois exigences
pour un succès certain d’un négociateur :
1) préparer
2) préparer
3) préparer
Cette préparation passe par la meilleure maîtrise des dix atouts de la négociation.
Tout négociateur doit évaluer les rapports de force entre les parties en présence.
Cela revient à comprendre la nature de la situation : favorable, défavorable,
équilibrée. Lionel BELLENGER3 énumère les paramètres déterminants :
3
BELLENGER (Lionel), 2004, op. cit., p.p. 14-15.
Une bonne préparation passe par la maîtrise des dix atouts à travers la réponse
aux questions : Quoi ? Qui ? Et Comment ?
1) Motivations
Les motivations sont les besoins profonds, les intérêts à satisfaire. Par exemple,
les intérêts profonds d’une entreprise sont sa sécurité, son rayonnement et sa
prospérité. Ses intérêts diffèrent de sa position qui peut être ses liens de
partenariat avec telle ou telle autre entreprise pour faire face à des crises.
Exemple : arbustes de Madagascar (Etat malgache, une société américaine de
produits de beauté (feuilles) et une société pharmaceutique suisse (racines) : on
peut avoir besoin d’une même chose mais pour des raisons différentes). Les
motivations peuvent être influencées par les principes éthiques, les passions, les
biais cognitifs et les problèmes de perception.
Pour cela, le négociateur doit être créatif et ingénieux, avec un esprit fécond. Il
doit se poser les questions essentielles suivantes :
Il faut à tout prix privilégier les solutions intégratives (acceptables par les
parties). Il faut retenir que faire de la négociation est un mécanisme de création
de valeur et non de partage de valeur. Le réalisme et le respect du mandat restent
des conditions essentielles.
4) Critères de justification
Exemples :
A ce niveau, il faut noter le rôle important des relations et des émotions des
protagonistes et des divers acteurs. Cela prend en compte les relations
personnelles, le mandat et les relations verticales et la cartographie des relations.
Le but est d’établir et maintenir entre les négociateurs une relation de travail,
empreinte de respect. Le négociateur doit rechercher une relation de confiance,
voire d’amitié.
Il est utile d’identifier la nature des relations avec ces différents acteurs :
Table de
négociati Négociateu
on r
Partie 1 Partie 2
Grand public
III. Comment ? : Processus
9) Communication
L’information doit être échangée avec précaution. La négociation est une question
de rapports entre négociateurs et aussi de rapports démultipliés vers les
10) Logistique
ANNEXE 1
8. Comment réagissez-vous face à un interlocuteur qui, dès le départ, affirme qu’il ne changera
pas de position et met au défi de vous laisser vous-mêmes convaincre?
a. vous répliquez: «nous verrons bien qui aura raison»
b. vous testez l’aptitude de l’interlocuteur { trouver un arrangement sur un point de pure forme
c. vous proposez un autre ordre du jour et vous vérifiez qu’il s’y intéresse.
9. Que faites-vous si l’on vous objecte un chiffre ou une affirmation manifestement inexacte?
a. vous avez tendance à laisser votre interlocuteur s’engager dans ses affirmations afin de mieux
pouvoir le contrer
b. vous lui conseiller de bien réfléchir avant d’être aussi catégorique, puis vous poursuivez votre
argumentation
c. vous intervenez pour rectifier immédiatement et vous tirez parti de votre avantage.
Cotation des réponses: chaque réponse A, B ou C vous donne 3, 1 ou 0. Calculez votre total en
points en fonction de la grille ci-contre:
De 14 à 22 points: vous êtes un bon négociateur, mais il faut mettre en valeur votre volonté
d’aboutir. Cherchez { vous perfectionner dans cet art.
De 6 à 13 points: vous avez de l’autorité mais vous manquez de souplesse et objectivité vis-à-vis
de vos partenaires. Vous ne négocier pas assez malgré votre aptitude de dialogue.
Moins de 6 points: vous avez le souci de l’efficacité, une autorité ferme, mais vous ne faites pas
participer vos interlocuteurs. C’est très risqué aujourd’hui!
Quoi ? 4. Motivations
Pour moi Pour l’autre
Ma meilleure ? Sa meilleure ?
1) Roger Fisher, William Ury: Comment réussir une négociation ?; Seuil 2003,
Bethoux E., A.Jobert (2004), Regards sur les relations professionnelles nord-américaines et
européennes : évolutions et perspectives in Sociologie du Travail , avril-juin.
Boivin J. (2000), La négociation basée sur les intérêts et stratégie de changement dans les
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Héraud.
Bazzoli l. (2003), Les spécificités de la négociation collective dans le système français des
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J.Barreau, Presses Universitaires de Rennes.
in www.hec.unil.ch/iumi/teaching/amacquin/NegoInternationaleBestOf.ppt
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STONE (Douglas) et al., 2001, Comment mener les discussions difficiles…, Nouveaux
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