Étude Et Optimisation de L'impression en FDM Avec L'ultimaker
Étude Et Optimisation de L'impression en FDM Avec L'ultimaker
Étude Et Optimisation de L'impression en FDM Avec L'ultimaker
Juillet 2015
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
Remerciements
Je tiens en premier lieu à remercier l’Institut Français de Mécanique Avancée (IFMA) et à l’université
Polytechnique de Barcelone (ETSEIB, UPC) pour m'avoir permis de réaliser mon projet de fin d’études
au sein du centre technologique de l’IFMA et pour m’avoir donnée l’occasion de vivre l’expérience
Erasmus en France.
J'adresse mes remerciements à Laurent Kieffer qui a été mon tuteur dans le cadre de ce projet de fin
d’études. Je lui remercie pour me donner la possibilité de faire ce projet, ses conseils et l’attention
qu’il a pu porter à mon travail.
J’aimerais également remercier tous les personnes qui travaillent à l’IFMA, au CTT, surtout à Alexis et
Clément pour sa disponibilité et l’aide qui m’ont donné en tout moment, même dans les moments de
manque d’inspiration.
Je n'oublie pas non plus toutes les personnes rencontrées en France, tout d’abord les étudiants en
Erasmus, ainsi que les étudiants français qui m’ont parfaitement accueilli et permis de m’adapter à la
vie française.
En spécial, un grand merci à tous mes amis espagnols et de l’IFMA qui on fait de ce stage une
expérience inoubliable.
Finalement, arriver ici n’aurait pas été possible sans ma famille qui m’ont soutenu en toutes
circonstances, m’ont servi de modèle et m’ont permis de prendre cette opportunité. Je voudrais
remercier spécialement à mon père qui a suivi le cours du projet, a mis un grand intérêt et m’a donné
des conseils pour réussir aux moments difficiles.
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Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
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Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
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Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
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Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
1. Introduction général
1.1. Contexte
Aujourd’hui la technologie appelée impression 3D, est une technique de fabrication révolutionnaire
qui est en train de remettre totalement en cause notre manière de produire et de consommer. Ce
procédé, jusqu’alors limité aux industriels sous la forme de grosses machines pour du prototypage
rapide, s’apprête désormais à rentrer dans nos foyers avec des capacités de reproduction et de
création quasi illimitées.
A la fois simple et novatrice, cette technique consiste en fait à superposer des couches de matières à
partir des coordonnées transmises par un fichier 3D. Ce fichier qui correspond au modèle numérique
de votre objet, est réalisé à partir d’un logiciel CAO, d’un scanner 3D ou peut être récupéré sur des
plateformes spécialisées.
Avec l’expiration des brevets et la baisse des coûts des machines, aujourd’hui presque n’importe qui
peut y accéder, aussi bien la petite entreprise que le particulier. Grâce à la grande polyvalence il est
possible de fabriquer un large éventail d’objets. Une manière de réduire les coûts de production c’est
grâce au nombre réduit de machines et l’assemblage sera simplifié voir même inexistant.
Concernant le coût des imprimantes professionnelles, les prix sont extrêmement variables, de 5000 €
environ jusqu’à 1 million d’euros pour les imprimantes industrielles. Le nombre de possibles
matériaux à utiliser est très grand et les machines sont bien contrôlées et avec des résultats très
bons.
Cependant, il existe des imprimantes appelées de bas coût ou personnelles, entre 400€ et 3900€.
Celles-ci travaillent surtout avec thermoplastiques comme l’ABS ou le PLA et les possibilités de
production sont réduites. Quelques fois, c’est difficile arriver à créer des bonnes pièces et la qualité
finale dépend plus de la connaissance du producteur de la pièce que du fabricant de la machine. Pour
obtenir de bons résultats il faut donc étudier et tester la propre machine.
Jusqu’à ce moment les pièces étaient imprimées en utilisant les paramètres recommandes par le
fabricant et la configuration n’était pas l’optimale. Les matériaux utilisés sont l’ABS et le PLA et on ne
connaissait pas les propriétés des pièces fabriquées. Pourtant, la fonctionnalité des pièces c’était la
conception de modèles pour vérifier géométries et dimensions.
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Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
1.3. Motivation
La principale motivation pour réaliser ce projet était la possibilité de proposer des solutions pratiques
aux problèmes réels. Surtout le sujet du projet c’était la raison plus importante du choix car c’est une
grande opportunité de pouvoir travailler avec cette technologie qui est en pleine croissance au
marché et les domaines d’application sont nombreux.
Le travail est principalement pratique avec des résultats très visuels, néanmoins il faut une
connaissance sur le sujet et une recherche d’information extensive.
Ce n’était pas une tâche facile et quand on a commencé à connaître mieux toutes les façons de
l’impression 3D on s’est rendu compte de la complexité de l’étude.
En premier lieu, les objectifs ont été donc l’étude des paramètres et de la imprimante, connaître bien
les paramètres principaux, les relations entre eux et l’effet sur la qualité des pièces. Sur Internet, il y
a plein d’information et des études sur le sujet mais chaque imprimante et matériau est différent et
le principal but est d’optimiser l’impression des imprimantes de l’IFMA.
Alors, on va étudier les matériaux, les paramètres d’impression, les régler correctement selon la
pièce, le matériau et la fonctionnalité désiré et étudier les propriétés des pièces imprimées.
De plus on va proposer des corrections, des améliorations sur la conception des pièces et des
conseils d’impression pour avoir un meilleur résultat.
Le projet va déterminer des marges dans lesquelles les résultats se trouvent mais, après, en fonction
de la géométrie de la pièce l'optimum peut être un peu différent.
La grande variété de géométries est également un fait qui limite le champ d’étude, car chaque une
séparément doit être étudiée mais les temps d'impressions sont grands et c’est impossible de tester
toutes les géométries différentes.
L'étude est limitée aux imprimantes Ultimaker2 et aux matériaux acquis de la marque Esun.
Pour finaliser, les imprimantes ont besoin d’un contrôle technique et une calibration régulière pour
maintenir leur bonne performance et réussir à avoir des pièces de bonne qualité.
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Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
L'impression 3D est aussi communément appelée fabrication additive, ou plus communément par le
terme anglais de Additive Manufacturing (AM). Autres terminologies sont actuellement utilisées
comme Additive Layer Manufacturing (ALM), Rapid Manufacturing (RP), Rapid Prototyping (RP) ou
3D Printing (3DP). Ces nouvelles techniques de fabrication sont diamétralement opposées aux
méthodes traditionnelles de soustraction de matière, généralement par enlèvement de copeaux, où
elles partent d'un bloc compact de matériau qui est usiné jusqu’à l’obtention de la pièce finale
souhaitée, méthodes telles que fraisage ou de tournage. Ces nouvelles technologies additives ont un
certains avantages, car elles permettent d'exploiter pleinement le matériau utilisé, remplacer le
besoin d'outils, permettent de créer une géométrie complexes et ne génèrent pas de déchets, ceux-
ci sont problèmes tous présents quand la méthode de production est par l'enlèvement de matière à
partir d'un bloc de base. De plus, la fabrication additive réduit considérablement le temps de
fabrication de la pièce ou prototype et nous permet de saisir tous les changements plus facilement
que dans le secteur manufacturier traditionnel, il est seulement nécessaire de modifier le fichier sur
l'ordinateur.
Il existe plusieurs techniques d’impression 3D, les principales différences entre elles sont la forme
dans laquelle les couches sont déposées pour créer des pièces et les matériaux utilisés.
Les méthodes plus connues de fondre ou ramollir le matériau pour produire les couches sont le
frittage laser (Selective Laser Sintering, SLS) et le dépôt de matière fondue (Fused Deposition
Modeling, FDM)- technologie qu’utilise l'imprimante Ultimaker. Autres utilisent le principe de photo-
polymérisation pour fabriquer des modèles comme la Stéréolithographie (SLA). Il existe également la
fabrication d'objet par laminage (Laminated Object Modelling, LOM), ce type d’impression les
contours des couches individuelles sont découpés et, après, collés l'une sur l'autre.
Le filament se trouve enroulé dans une bobine, il est déroulé pour alimenter la buse d’extrusion qui
chauffe la matière qui est alors extrudé sur une plateforme se déplaçant sur 3 axes, x, y et z. La
plateforme descend d’un niveau à chaque nouvelle couche appliquée, jusqu’à impression de l’objet.
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Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
Cette fabrication commence par la conception de l’objet à partir d’un logiciel de CAO. Celui-ci devra
être exporté au format .STL pour que l’impression puisse se lancer, ce format ne sert qu’à
transmettre la géométrie de surface de votre objet. Le fichier qui est exporté se présente sous la
forme d’un maillage composé de plusieurs triangles déterminant le volume de votre objet dans
l’espace et ignore les autres caractéristiques telles que la couleur, la texture ou les unités de mesure.
Le fichier .STL obtenu est traité par un logiciel, appelé Slicer (comme Makerware, Cura ou Repetier),
qui découpe en tranches le fichier numérique et fourni à l’imprimante les informations nécessaires
pour réaliser l’impression. La pièce est définie par un ensemble de données telles que l’épaisseur
des couches, la quantité de matières, la vitesse d’impression… Généralement les informations sont
écrites dans un langage appelé G-Code ; cela permet de piloter les machines-outils à commande
numérique.
Il y a des machines professionnels de toutes tailles et de toutes complexités qui utilisent cette
méthode et travaillent avec une grande variété de matières disponibles. Celles-ci ont une haute
performance et haute précision pour créer des prototypes de haute résolution.
D'autre part, il y a des imprimantes à bas coût qui travaillent principalement avec des filaments en
plastique; thermoplastiques les plus communs sont l'ABS et le PLA, la taille des pièces est plus petite
et la qualité pire.
Selon la machine utilisée, les pièces obtenues peuvent être utilisées comme prototypes ou pièces
finales et fonctionnelles. C’est possible la création rapide et économique d'outils et aussi des pièces
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Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
structurelles qu’ont besoin des bonnes propriétés mécaniques (en gardant à l'esprit qu'ils sont
thermoplastiques et pas métaux ou alliages).
2.1.1. Ultimaker2
Ultimaker2 est la nouvelle imprimante de l’entreprise néerlandaise de l'imprimante qui est en vente
depuis 2013. Elle est considérée comme une des meilleures imprimantes à bas coût en raison de leur
performance.
L'imprimante Ultimaker2 a été développé avec le but de rendre l'impression 3D le plus facile et
flexible possible. Dans sa catégorie est l'une des imprimantes plus rapides et plus précises du marché
actuel et son prix est de 1895 €.
La technologie utilisée par les imprimantes Ultimaker est le prototypage rapide par dépôt de fil
(FDM). La buse d’extrusion se déplace en X et Y et le plateau se déplace en la direction Z.
Format: .STL
Logiciel : Cura, Repetier
Connectivité : Wi-Fi, Carte SD
Compatibilité système : Windows, Mac, Linux
Alimentation : 100-240V / 50 - 60Hz / 221W
Autres : Plateau Chauffant, Ecran de Contrôle
2.1.1.2. Fonctionnement
Le mécanisme d'extrusion du matériau est de type Bowden. Ce type de mécanisme est caractérisé
pour avoir un moteur pas à pas en dehors de la tête d’extrusion pour minimiser le poids et faciliter le
mouvement de celle-ci pour déposer le matériau, il faut moins de force pour se déplacer et pouvoir
atteindre des vitesses plus élevées.
Le nom vient des câbles Bowden, lesquels transmettent une action mécanique d'un point à un autre,
comme les freins de vélo.
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Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
2.1.2. Cura
Cura est le logiciel open source développé aussi par l’entreprise Ultimaker. Ce programme
transforme le fichier .STL au format G-code qui contient toutes les instructions à donner à
l'imprimante pour extruder la matière et fabriquer la pièce en couches.
Il comprend tout le nécessaire pour préparer un fichier 3D pour l'imprimer et l'impression est
entièrement préconfigurée pour fonctionner avec l'imprimante Ultimaker 3D.
2.1.3. Matériaux
Les matériaux utilisés par le prototypage rapide par dépôt de fil (FDM) sont plusieurs mais les
imprimantes à bas prix utilisent surtout des thermoplastiques : les plus communs sont l’ABS et le
PLA.
Dans les points suivants on va décrire chacun des matériaux disponibles et sur lesquels on va
travailler. Aussi, avec le logiciel CES EduPack 2014 et avec l’information trouve sur Internet les
propriétés des matériaux ont été définies pour (Voir annexe 1).
C’est le matériau plus facile à imprimer car il a besoin d’une température plus basse, mais son
coefficient de friction est plus élevé que celui de l’ABS et il nécessite une pression plus élevée.
Propriétés mécaniques: En ce qui concerne les propriétés mécaniques du PLA, c’est un matériau
ayant un module de Young supérieur à l'ABS, moins élastique, avec une résistance supérieure à la
déformation et plus résistante à la traction et à la flexion. L'allongement est très faible et, par
conséquent, la déformation avant de se casser est presque inexistante, il présente une rupture
fragile.
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Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
Aspect visuel et post-traitement: Les pièces de PLA ont un bon aspect visuel et brillant, cependant
les couches sont assez visibles. Il est également une matière plastique très stable, avec bonne
précision dimensionnelle parce que c’est un matériau avec une petite contraction pendant le
refroidissement. Le décollement du plateau est nul. Il est difficile de faire un post-traitement des
pièces et il ne résiste pas aux températures élevées.
Impression avec PLA n’est pas nécessaire de chauffer la base chauffée, cependant, avec 50 ° C une
impression remarquable est assurée dans toutes les conditions.
Propriétés mécaniques : Les pièces d’ABS ont une bonne résistance mécanique et aussi une
résistance aux températures extrêmes (entre -20 ° C et 80 ° C env.). Il a une bonne ténacité, est dur
et rigide, avec une résistance élevée à l'abrasion chimique mais pas aux rayons UV. Il est soluble dans
l'acétone.
Aspect visuel et post-traitement: Les pièces d’ABS sont connues pour offrir une belle et propre
surface. En général, les pièces ABS réagissent bien au traitement de post-production. On peut lisser
les pièces en thermoplastique en faire “fondre” la surface externe avec un solvant (comme la vapeur
d’acétone) pour leur donner une surface plus brillante et propre. Aussi c’est possible poncer les
pièces à la main ou avec des outils électriques. On peut également percer ou peindre les pièces.
Cependant, il est sensible aux changements de température. Il est nécessaire connaître bien le
matériau pour réussir à faire des impressions, cet apprentissage peut mettre du temps.
Fonctionnalité mécanique
Dimensions petites
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Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
Par résumer, à mode comparaison dans le tableau 1 on peut voir différences entre PLA et l’ABS et
choisir le meilleur selon l’impression.
Avantages Désavantages
PLA
Il n’a pas besoin d’un plateau chauffant Il ne résiste pas les hautes températures
Plus écologique (moins de 60°C)
Aspect visuel mieux et plus brillant Il se casse de manière fragile
Pas de libération de vapeurs nocives Ténacité plus baisse
pendant l’impression Sensible à l’humidité, le conserver donc
Détails plus beaux et visibles dans un endroit sec
Plus haute résistance et rigidité Difficile post-traitement
ABS
Bonne ténacité et résistance Non écologique
Température de fusion plus haute Décollement et déformation facile
Durée de vie plus large pendant l’impression
Possibilité de post traiter les pièces Libère gaz nocif
(peindre, poncer, percer, etc.) Plus difficile à imprime
Parfait pour la conception de prototypes
Tableau 1. Avantages et désavantages du PLA et de l’ABS
2.1.3.3. Nylon
Le Nylon est un plastique de la famille des polyamides, il est un thermoplastique cristallin. Il dégage
peu d’odeur lors de l’impression 3D.
Propriétés mécaniques : Entre ces 4 matériaux, le nylon est qui a les meilleures propriétés
mécaniques d’allongement à la rupture et de résistance à la fatigue. Il présente une très bonne
adhésion entre les couches. Les objets 3D en nylon présentent ainsi une bonne flexibilité. Plutôt que
de le casser, il va fléchir et plier. Très bonne perméabilité a l’humidité et médiocre aux gaz.
Le nylon 618 a tendance à facilement absorber l’humidité de l’air, ce qui peut provoquer de la vapeur
d’eau lors de son utilisation, il faut le stocker dans un endroit bien sec. Par ailleurs le nylon est
résistant à l'acétone, à l'inverse de l'ABS et à Alcohols, Resins+MEK, Oils, Acetone, Most all Alkaline...
Pièces mécaniques
Pièces minces sont très flexibles et peuvent être utiles pour créer des choses qui doivent
fléchir régulièrement pendant l'utilisation telle que des sangles ou des boucles.
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Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
Propriétés mécaniques : Le PET est un matériau assez rigide et très léger, très résistant aux chocs. Il
possède une résistance hors-norme qui en fait un des filaments les plus solides du marché. La rigidité
est moyenne ainsi comme résistance à la chaleur. Il s’agit également d’un bon isolant électrique.
Aspect visuel et post-traitement: Surfaces brillantes, il est également ultra transparent et laisse
facilement passer la lumière. Il ne présente pas de décollement et défauts importants non plus.
Eléments de décoration
Composants électriques
Les paramètres ont des limitations définies pour la mécanique de l’imprimante même mais, aussi
selon le matériau les paramètres ont besoin de valeurs différentes.
Sur le fichier Excel Paramètres d’impression on peut trouver un cadre avec tous les paramètres, leurs
valeurs ou leur intervalle recommandé.
Un facteur clé de succès (ou FCS) est un élément essentiel à prendre en compte pour s'attaquer à un
marché ou à le objectif de l’entreprise, dans notre cas, c’est le besoin d’amélioration des pièces
imprimés à l’IFMA.
a) La précision des mesures : C’est une qualité qu’on veut améliorer sur les pièces et il y a des
paramètres, comme la hauteur de couche que peuvent aider être plus précis.
b) L’aspect visuel final : La rugosité, la couleur et la brillance, entre d’autres, sont propriétés
qu’on veut améliorer et qui sont importantes pour quelques fonctionnalités.
c) Le temps-vitesse d’impression : Sans laisser de côté la qualité des pièces on veut optimiser
les temps d’impressions pour n’avoir pas d’impressions très longues.
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Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
d) Les propriétés mécaniques : La résistance, élongation, rigidité des pièces sont facteurs de
notre intérêt et les paramètres peuvent avoir un effet sur eux.
Ensuite, on a ponctué chaque paramètre selon le degré d’importance sur le facteur de 1 à 5 ; 1 c’est
si l’effet du paramètre est nul sur le facteur clé, et 5 si le paramètre a un grand effet sur le résultat du
facteur (voir annexe 2).
A la fin, des 58 paramètres ont resté que 27 qu’on peut changer selon le type d’impression à notre
avis. Les autres on va les laisser à la valeur prédéfinie par le fabricant.
Il n’y a de plus habituels comme le décollement (« Warping »), la sous extrusion ou le pied d’éléphant
(« Elephant's foot »).
3. Expérimentation
Une fois connu le fonctionnement de l’imprimante et des matériaux, on a commencé faire des essais,
on peut les diviser en deux parties : essais pour déterminer les propriétés mécaniques (essais à
traction et flexion) et essais d’étude et amélioration de la qualité des pièces.
Les essais ont été faits en même temps que d’autres du plan d’essai, mais on va commencer par
présenter ces expérimentations mécaniques afin de connaître mieux les matériaux et faciliter la
compréhension des tests du plan d’essais.
Essai de flexion
On a réalisé un essai de flexion avec des éprouvettes pour connaître les propriétés à flexion des
matériaux plus communs (l’ABS et le PLA), mais surtout pour regarder l’union entre les couches.
Après d’avoir lu quelques études scientifiques [4], [5], [6], [7], [8], on a décidé que les paramètres les
plus importants sur les propriétés mécaniques et l’aspect visuel des matériaux imprimés par FDM
sont les suivants.
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Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
Essai de traction
Le but de cet essai est de connaître les propriétés mécaniques de tous les matériels qu’on a et voir
comment les propriétés changent avec la modification de certains paramètres d’impression.
A partir des résultats de l’essai de flexion réalisé, on a décidé quels paramètres on va changer à
chaque matériau pour connaître leur influence sur les propriétés.
b) Protocole
ii. Paramètres importants fixés : Tous les paramètres choisis pour chaque test sont
dans un fichier Excel mais les plus importants (si c’est important pour comprendre
l’expérimentation) sont montrés sur le plan d’essai.
iv. Procédure de l’essai : Qu’est-ce qu’on a fait pendant l’essai ; changer des
paramètres, comment et pourquoi, changer la géométrie de la pièce, le matériau…
c) Résultats : S’il y a des résultats numériques (en la plupart des essais, les résultats sont dans
la procédure-même pour faciliter la compression).
d) Conclusions et perspectives : Cela qu’on a appris avec l’essai et si pendant l’essai on s’est
rendu compte de quelque chose qu’on n’avait pas pensé avant.
4. Essai de flexion
4.1. Généralités
La méthode est utilisée pour l'étude du comportement en flexion des éprouvettes et pour la
détermination de la résistance en flexion, du module en flexion et d'autres aspects des relations
entre la contrainte et la déformation en flexion dans les conditions définies.
4.1.1. Eprouvette
C’est une pièce qui permet de faire des essais à flexion et adaptée aux dimensions nécessaires dans
la machine disponible au CTT.
l (mm) 180
b (mm) 4
h (mm) 10
Tableau 4. Mesures des éprouvettes
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Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
La vitesse d’essai va être de 0,25mm/s que c’est égal à 15mm/min, avec une « Force standard ».
Flèche s (mm).
Distance parcourue durant la flexion, à partir de la position initiale, par la surface inférieure ou
supérieure de l'éprouvette au milieu de la portée.
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Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
Les formules de calcul nécessaires pour connaître les propriétés mécaniques sont:
𝐹∗𝐿
On peut calculer la tension du la pièce à chaque 𝜎=
𝑏 ∗ ℎ2
force appliquée. 4∗
6
A partir du déplacement de l’éprouvette on peut 6∗𝑠∗ℎ
𝜀=
calculer la déformation à flexion 𝐿2
On fera un essai de flexion parce que cet essai permettra de voir la rigidité des pièces, obtenir la
résistance à flexion et voir donc l’union des couches.
Le module de flexion est la relation entre la force appliquée sur un matériau et la tension résultante.
On essaiera toutes les pièces à flexion et on verra le déplacement maximum avant la rupture (flèche)
et la force nécessaire pour les casser, la résistance à flexion de la pièce.
Les résultats qu’on va analyser sont la résistance à la flexion (σ fM) et la déformation en flexion à la
rupture (ε fB).
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Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
4.3. Matériaux
Les matériaux à essayer à flexion sont l’ABS et le PLA. Il y a plein d’études avec des essais à traction
avec ces deux matériaux mais il n’y a pas beaucoup à flexion. On va connaitre les propriétés des
matériaux imprimés avec FDM de la nôtre imprimante et de plus on va voir les différences entre
l’union des couches.
Le remplissage, l’épaisseur de la coque et l’épaisseur dessus/dessous sont des facteurs qui ont un
important effet sur la densité du la pièce et sa rigidité, donc on a décidé de faire les éprouvettes
100% remplis, pour éviter que ces paramètres aient influence sur les résultats. De plus, il n’y aura
pas de interaction entre eux.
On va imprimer les pièces avec du « Brim » pour réduire le décollement et avoir moins déformation.
La vitesse d’impression est aussi un facteur important. Elle a un effet direct sur le temps
d’impression et aussi sur l’union entre couches parce qu’à plus vitesse, la couche antérieure
est plus chaud quand on imprime la suivant et le collement entre les couches est plus fort.
La hauteur de couche a aussi un important effet sur la qualité des pièces et sur le temps
d’impression, donc on veut savoir si elle a un effet important aussi sur leurs propriétés
mécaniques.
Les niveaux choisis pour chaque matériel sont les suivants, avec 3 différents options pour la
température, 3 pour la vitesse et 2 pour la hauteur de couche.
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Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
Facteurs ABS Niveau bas (-1) Niveau intermédiaire (0) Niveau haut (+1)
Facteurs PLA Niveau bas (-1) Niveau intermédiaire (0) Niveau haut (+1)
4.5. Résultats
4.5.1. ABS
Les éprouvettes d’ABS ont été toutes imprimées avec des résultats différents. Dans l’annexe 4 il y a
les résultats obtenus avec chaque éprouvette.
Dimensions
Pour analyser les dimensions des pièces on les a mesurées et on a calculé la moyenne, et les erreurs
suivantes :
L’erreur absolue est la différence entre une valeur et la moyenne de toutes les valeurs, pris
comme la valeur réelle.
L’erreur relative est le quotient entre l’erreur absolue et la moyenne de toutes les valeurs.
On a calculé aussi la variation par rapport à la valeur théorique de chaque mesure pour voir
si les résultats sont précis ou non.
On peut voir que tous les erreurs sont au tour de 1%, on peut accepter les résultats et dire que
l’imprimante est bien calibrée et qu’il n’y a pas des grandes différences entre chaque pièce
imprimée. Donc ces paramètres ne sont pas importants pour avoir une bonne précision
dimensionnelle.
Cependant il y a des variations des mesures, lesquelles peuvent être à cause d’une mauvaise
calibration des axes, de la rétraction des pièces pendant la impression, de l’outil utilisé pour prendre
les mesures (d'un pied à coulisse), etc.
De plus, on a analysé la relation entre la mesure b et h, on peut voir que quand une dimension est
plus grande l’autre est plus petite. C’est à cause que la même quantité de matériau est extrudé en
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Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
chaque pièce, mais si la buse est trop proche de la pièce, le matériau s’étend en direction horizontal,
la hauteur totale est plus petite et la ampleur est plus grande ; et à l’inverse si la buse est plus loin de
la pièce ou du plateau.
Cet effet peut nous aider connaître si le plateau de l’imprimante ou les axes sont bien calibrés. Dans
cette situation, il n’y a aucune tendance très détachable mais la direction Y (dimension « b ») est
toujours par-dessus de sa valeur nominale et la Z (dimension h) est par-dessous, on pourrait imaginer
que la buse est trop proche du plateau. C’est pour cela qu’on a calibré le niveau du plateau en
plusieurs occasions.
b - h (mm)
4.2 10.5
4.15
4.1 10
4.05
4 9.5
b (mm)
3.95
b (mm)
3.9 9
3.85 h (mm)
3.8 8.5
3.75
3.7 8
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
Eprouvette
Défauts
Le défaut le plus courant de l’ABS est le décollement et la rétraction des pièces. C’est à cause de la
contraction de l’ABS, son coefficient de dilatation est plus grand que celui du PLA. On peut déduire à
partir du graphique que :
Pour une même vitesse, hauteur de couche plus grande -> moins décollement
Température à laquelle il y a moins de décollement est à 235°C mais l’aspect visuel n’est pas
toujours beau.
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Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
5
Décollement-Vitesse
4
Décollement
3 T=220, hc=0.1
T=220, hc=0.2
T=235, hc=0.1
2
T=235, hc=0.2
T=250, hc=0.1
1 T=250, hc=0.2
0
40 60 80
Vitesse (mm/s)
Ensuite, on a croit intéressant voir la relation entre le décollement des pièces et sa résistance a
flexion.
On peut voir que généralement les pièces avec plus de décollement sont celles qui ont le plus de
résistance, ça peut être à cause de l’accumulation de matériau au centre de la pièce, la géométrie
différente, des lignes plus proches, etc.
Pour analyser les résultats il faut prendre conscience de cette problématique et étudier mieux les
pièces sans décollement, lesquelles offrent des résultats plus fiables.
Niveau de décollement
54.00
52.00 3
50.00
48.00 2
46.00
44.00 1
σrupture (MPa)
42.00
Moyenne
40.00 0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 Décollement
Eprouvette
Figure 11. Tension à rupture des éprouvettes et niveau de décollement de chaque une
Tension à rupture
Toute suite on peut voir les différences des contraintes à flexion entre les niveaux de chaque
paramètre. C’est clair donc que le paramètre plus influent est la température (un 5% de variation),
suivi de la vitesse et la hauteur de couche, où l’influence est très petite. La contrainte à flexion du
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Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
matériau injecté est de 66 MPa, c’est normal qu’avec FDM elle soit plus basse mais pas trop loin, on
est donc dans les résultats souhaités (environ 50 MPa).
Au début de l’essai, on ne connaissait pas les paramètres et leurs effets sur les pièces, toutefois
maintenant selon les résultats on a vu quels sont les niveaux optimaux de notre pièce.
Pour faire plus facile l’étude, on va choisir deux niveaux pour chaque facteur et on va réaliser un plan
factoriel avec les résultats. On va enlever les suivants résultats :
- Les impressions à 250°C ont une bonne résistance à flexion mais l’aspect visuel des pièces est
très mauvais et très variable, c’est donc une température à laquelle on ne va jamais
imprimer.
- La vitesse de 80 mm/s est très vite, on peut imprimer à cette vitesse seulement quand on a
des pièces avec une géométrie très simple. Les réponses à cette vitesse sont aussi variables
et on va l’exclure de l’étude factoriel.
A la fin, on va étudier la relation et la interaction entre les facteurs suivants avec deux niveaux, un
haut et un bas chaque un.
L’essai est de 3 facteurs en deux niveaux, c’est une étude factorielle de 23 = 8 tests.
Facteur Facteur
A B C A B C
Test Eprouvette Temp. Vitesse H. couche Eprouvette Temp. Vitesse H. couche
1 1 -1 -1 -1 1 220 40 0,1
2 2 -1 -1 +1 2 220 40 0,2
3 3 -1 +1 -1 3 220 60 0,1
4 4 -1 +1 +1 4 220 60 0,2
5 7 +1 -1 -1 7 235 40 0,1
6 8 +1 -1 +1 8 235 40 0,2
7 9 +1 +1 -1 9 235 60 0,1
8 10 +1 +1 +1 10 235 60 0,2
Tableau 8. Plan factoriel
24
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
L’effet nous informe de comment la réponse (contrainte maximale) va changer si on change le niveau
du facteur. Aussi le signe de l’effet nous défie le niveau qui fait augmenter la réponse, si c’est positif
c’est le niveau haut le plus bon, si c’est négatif c’est le bas. Dans le diagramme Pareto on voie les
facteurs et interactions ordonnés selon l’importance sur la réponse.
Après on a analysé la interaction entre les facteurs, il n’y a mais l’effet est très petit. Néanmoins on
peut les voir dans les graphiques pour savoir comment sont les relations entre les paramètres sur le
résultat de la pièce.
25
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
Déformation à rupture
La déformation à flexion est entre un 4,78% et un 6,712% ; la moyenne des valeurs est en 5,94%.
On ne peut rien conclure de l’effet des facteurs sur la déformation : il n’y a pas une distribution claire
des valeurs mais les éprouvettes 7,8, 13, 14 (imprimées plus doucement - 40 mm/s) ont une
déformation un peu par-dessus de la moyenne.
Déformation à la rupture
0.08
0.06
0.04
ε
ε moyenne
0.02 ε
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 101112131415161718
Eprouvette
4.5.2. PLA
Dimensions
Comme pour l’ABS, on a calculé les erreurs des mesures, comme pour l’ABS l’erreur est petite et la
variabilité peur être à cause de plusieurs facteurs.
Défauts
La sous extrusion a été le seul défet sur les pièces de PLA, toutefois il a été très important surtout
pour températures plus basses que 220°C et vitesses plus grandes que 40 mm/s et/ou hauteurs de
couche de 0,2mm. La plupart des pièces à 200°C et 210°C ont été impossible de finir leur
impression et on n’a pas pu analyser leurs propriétés.
Ensuite, même à une température de 220°C, la sous extrusion aux éprouvettes 16 et 17 a été grande,
les pièces avaient des grands trous. C’est pour ça que ces éprouvettes ont une résistance plus petite.
Tension à rupture
On va analyser seulement les éprouvettes imprimés à 220°C parce que ce sont lesquelles où on peut
comparer les différents paramètres. C’est clair que la meilleure température pour imprimer le PLA
est à 220°C et maintenant il faut donc comparer l’effet de la vitesse et de la hauteur de couche.
26
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
Les contraintes du PLA ont été entre 112,68MPa et 25,15 MPa, mais les deux pires résultats sont des
éprouvettes qui ont beaucoup de sous extrusion.
On peut voir que la meilleure résistance à flexion est une hauteur de couche de 0,1mm et une lente
vitesse d’impression, 30 mm/s.
57.45 1:12
60.00 60 mm/min
0:57
90 mm/min
40.00 0:43
25.15 30 mm/min
0:28
20.00 60 mm/min
0:14
0.00 0:00
0,1 mm 0,2 mm
Hauteur de couche
Déformation à rupture
Les déformations sont entre un 4% et un 5%, et la moyenne de toutes les éprouvettes est 4,36%, les
déformations sont petites, elles ont lieu surtout à la zone élastique car le PLA est un matériau rigide
qui a une rupture fragile.
La variabilité des déformations est très petite, pourtant les paramètres d’impression n’ont pas un
effet important sur cette propriété.
27
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
5.5
Déformation à rupture
5.0
4.5
ε (%)
4.0
3.5
3.0
13 14 15 16 17
Eprouvettes
4.6. Conclusions
4.6.1. Générales
Le résultat significatif de l’essai est la résistance à la flexion, c’est-à-dire les contraintes maximales
des matériaux. On a décidé de comparer la moyenne de toutes les éprouvettes avec la configuration
qu’on a pris comme la optimale.
Dans le cas de l’ABS la optimale est inférieure à la moyenne, cela est parce que les éprouvettes
imprimés à plus de température ont une meilleure union des couches, plus de résistance, mais le
décollement est important et l’aspect visuel est mauvais ; pourtant on ne peut pas imprimer nos
pièces à ces températures. Il faut ajouter aussi que la différence est peu significative tandis que la
différence visuelle est grande.
Par contre, dans le cas du PLA la pièce avec le meilleur aspect visuel a aussi la meilleure résistance à
la traction, c’est pour cela que la différence est importante. D’ailleurs, la moyenne du PLA est assez
différente à la valeur optimale parce que les pièces avec sous extrusion qui ont été considérés
(éprouvettes 16 et 17) ont une grande différence en termes de résistance.
100.00
80.00
σ (MPa)
60.00
40.00
20.00
0.00
ABS PLA
σr moyenne (MPa) 49.03 75.56
σr optimale (MPa) 47.77 112.68
28
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
ABS
L’ABS est facile à imprimer dans un grand intervalle de paramètres en modifiant très peu les
propriétés mécaniques (maximum entre toutes les pièces un 24% et, respecte la moyenne, un 18%).
Les propriétés donc les plus importantes à l’heure de choisir la température, vitesse et hauteur de
couche sont la qualité (absence de défauts) et l’aspect visuel (couleur, visualisation des couches).
ABS
Critère Température (°C) Vitesse (mm/s) Hauteur de couche (mm)
Qualité 220 30 - 60 0.1 / 0.2
Propriétés mécaniques à flexion 235 30 - 60 0.1 / 0.2
OPTIMAL 220 30 - 60 0.1 / 0.2
Tableau 11. Niveaux optimaux des paramètres pour l'ABS
PLA
Le PLA, et spécialement le Bleu transparent, est un matériau plus difficile à imprimer. Il faut avoir
bien réglé les paramètres pour pouvoir l’imprimer. Cependant, une fois on a les bons paramètres, les
pièces sont plus stables, la variabilité est plus petite.
Les différences entre les différentes éprouvettes sont importantes. D’abord, les propriétés
mécaniques varient maximum un 40% respecte la moyenne. De plus, la capacité d’imprimer les
pièces et l’apparition de sous extrusion est aussi une importante et visible différence entre les
éprouvettes, le PLA est donc très sensible aux changements des paramètres.
PLA Bleu
Critère Température (°C) Vitesse (mm/s) Hauteur de couche (mm)
Qualité 220 30 0.1
Propriétés mécaniques à flexion 210- 220 30 0.1
OPTIMAL 220 30 0.1
Tableau 12. Niveaux optimaux des paramètres pour le PLA
29
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
5. Essai de traction
5.1. Généralités
L’essai est utilisé pour étudier le comportement en traction des éprouvettes pour la détermination
de la résistance en traction, du module d’élasticité en traction et d’autres aspects de la relation
contrainte/déformation en traction dans des conditions définies.
Le principe de l’essai est que l’éprouvette subit une traction le long de son axe longitudinal principal
à une vitesse constante jusqu’à ce que l’éprouvette se brise ou jusqu’à ce que la contrainte (charge)
ou la déformation (allongement) atteigne une valeur prédéterminée. Au cours de ce mode
opératoire, la charge et l’allongement supportés par l’éprouvette sont mesurés.
La norme utilisé pour l’essai est la ISO 527-2 : Plastiques - Détermination des propriétés en traction -
Partie 2 : conditions d'essai des plastiques pour moulage et extrusion
La Norme spécifie les principes généraux pour la réalisation de l’essai : les matériaux qu’on peut
essayer, comment calculer les propriétés mécaniques, la géométrie des éprouvettes, le mode
opératoire, etc.
5.1.1. Eprouvette
Des éprouvettes de types 1A et 1B en forme d’altère conformes à la figure 20 et 21 doivent être
utilisées chaque fois que cela est possible. L’éprouvette de type 1A doit être utilisée pour des
éprouvettes à usages multiples directement moulées par injection, l’éprouvette de type 1B doit être
utilisée pour les éprouvettes usinées. Alors, dans notre essai on va utiliser la éprouvette 1B qu’on a
conçu ça géométrie avec le Catia V5.
30
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
Figure 21. Mesures caractéristiques des éprouvettes selon la Norme ISO 527
31
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
Pour le Nylon, la vitesse de l’essai va être v = 10 mm/min, donc l’éloignement est très grand
et l’essai prend beaucoup de temps.
La machine qu’on va utiliser est la même que à l’essai de flexion, la UTS 20K de ZWICK.
Figure 23. La courbe (a) représente un matériau fragile, se rompant aux faibles déformations sans présenter de seuil
d’écoulement. La courbe (d) représente un matériau mou de type caoutchouc, se brisant à des déformations plus
importantes (>50 %).
32
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
Selon le matériau la courbe contrainte/déformation est différente : La courbe du PLA et du PET est
de type c ; le Nylon et de l’ABS, par contre, sont de type d.
Las propriétés qu’on peut obtenir des matériaux avec l’essai sont les suivants :
Contrainte σ (MPa)
Première occurrence lors d’un essai de traction d’une augmentation de déformation sans
augmentation de contrainte.
Déformation à la rupture εb (%)
Déformation au dernier point enregistré avant la réduction de la contrainte à une valeur inférieure
ou égale à 10 % de la résistance lorsque la rupture se produit avant le seuil d’écoulement.
Déformation à la résistance εm (%)
33
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
5.2. Matériaux
Les propriétés des matériaux changent entre les couleurs d’un même matériau et du fabricant. Il faut
énoncer qui sont ceux qu’on va étudier.
La hauteur de couche va être de 0.2mm qui est une hauteur de bonne qualité, à laquelle on peut
imprimer de bonnes pièces sans un temps d’impression trop long. Surtout, pour des pièces faciles à
imprimer, sans détails et avec les surfaces plaines est une hauteur de couche bonne.
Le remplissage, l’épaisseur de la coque et l’épaisseur dessus/dessous sont des facteurs qui ont un
important effet sur la densité de la pièce et sa rigidité, on a décidé donc de faire les éprouvettes
100% remplis, pour éviter que ces paramètres aient une influence sur les résultats. De plus, il n’y
aura pas de interaction entre eux.
Nylon
À partir de l’expérience gagnée avec toutes les impressions réalisées et des études trouvées, on a
décidé que les paramètres à étudier sont les suivants :
1. Température d’extrusion
2. Vitesse d’impression
La température d’extrusion est un facteur important. Celle-là ne peut être trop baisse parce que le
matériau ne pourra pas sortir de la buse et il va apparaître de sous extrusion. Toutefois si la
température est trop élevée le matériau va brûler et cela peut créer un bouchon dans la buse.
Ensuite la vitesse d’impression est un facteur important. La vitesse a un effet direct sur le temps
d’impression et aussi sur l’union entre couches parce a plus vitesse, la couche antérieure est plus
chaud quand on imprime la suivant.
34
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
Les facteurs sélectionnés ont deux valeurs possibles, on peut les voir dans la Table_
Alors, on devra imprimer 22= 4 combinassions possibles. Chaque éprouvette on va l’imprimer une
seule fois parce la variabilité est petite et les temps d’impression sont hauts.
PET
Comme le Nylon on a choisi la température d’extrusion à étudier et la vitesse d’impression.
PLA
Les paramètres à étudier serrent la température d’extrusion et la température du plateau et les
niveaux de chaque facteur sont :
ABS
On a déjà fait l’essai de flexion pour l’ABS, et un fois vus les résultats antérieurs on a conclu que la
température d’extrusion, la vitesse d’impression et la hauteur de couche ne sont pas très signifiantes
pour avoir une bonne résistance de la pièce.
Alors on va imprimer une seule éprouvette d’ABS pour connaître la résistance à traction et
l’éloignement qui a ce matériau.
A partir des résultats et a partir des études trouves [8], on peut voir qu’il y a de importantes
différences entre les propriétés du matériau selon le remplissage de la pièce.
Pour vérifier les résultats des autres études et connaître notre ABS on a décidé d’étudier aussi ce
paramètre. On va donc modifier le remplissage en 4 options différentes.
35
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
5.4. Résultats
Dimensions
On a mesuré toutes les pièces pour voir les variations des dimensions et on a analysé ses défauts et
son aspect général. Dans l’annexe 5, on peut trouver les dimensions de chaque éprouvette et les
déviations et erreurs des mesures. En analysant les dimensions, on peut affirmer qu’elles sont
bonnes, la variabilité est très petite et il n’y a pas d’importantes différences entre les matériaux.
Néanmoins on peut voir que la plus parte des dimensions en directions X, Y (l3, b1 et b2) sont plus
baisses que la théorique et, par contre, la hauteur est plus haute à toutes les pièces. Ça peut être due
que la buse est mal calibré et est trop loin du plateau : le matériau est déposé trop loin de la pièce, le
matériau ne s’écrase suffisant contre la couche antérieure et la direction Z est plus grande que la X et
Y. Toutefois, on ne peut pas être sures parce que il y a des fois que les dimensions sont au-dessus de
la réel. L’ABS est le matériau avec les dimensions plus précises et ça peut nous dire qu’on a des bons
paramètres d’impression bien réglée (extraits de l’essai antérieur).
149.50 19.90
149.00 19.80
148.50 19.70
148.00 19.60
Nylon PET PLA ABS Nylon PET PLA ABS
10.00 4.05
9.90 4.00
9.80 3.95
9.70 3.90
Nylon PET PLA ABS Nylon PET PLA ABS
Figure 24. Dimensions caractéristiques des éprouvettes selon le matériau
36
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
Finalement, le Nylon est le matériau avec l’erreur le plus important parce qu’il a le plus de
décollement. Toutefois toutes les erreurs sont par-dessous le 1.6%, on peut dire que les dimensions
sont bonnes.
1.2000
1.0000 Nylon
0.8000 PET
0.6000
PLA
0.4000
0.2000 ABS
0.0000
l3 = 150 mm b2 = 20 mm b1 = 10 mm h = 4 mm
Dimensions
Aussi les défauts apparus a été seulement le décollement, qu’on l’a défini en 5 niveaux.
Le matériau qui a présenté plus défauts et un pire aspect visuel est le Nylon. Le décollement aux
pièces est très important et ça peut affecter sur les résultats de l’essai de traction.
37
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
D’un autre côté, l’éprouvette de PET a été impossible d’imprimer à 210°C et 60 mm/s, la buse c’est
collapsé parce que le matériau ne pouvait pas sortir de la buse.
Toutes les autres éprouvettes ont été bien imprimés et sans défauts.
5.4.2. Nylon
La propriété plus différente du Nylon respect aux autres matériaux est la grande élongation avant de
se casser, surtout la plus part de cette élongation est en zone plastique (environ el 90% de la
déformation maximale). Alors il est assez rigide en la zone élastique mais quand il commence se
déformer plastiquement il s’étire beaucoup. Il est aussi résistant.
Sa courbe contrainte - déformation est de type c, et les paramètres qu’on va analyser sont la
contrainte à la rupture (σb) et la déformation nominale à la rupture (εtb).
Contrainte-déformation Nylon
45.00
40.00
35.00
30.00
1: 235°C, 30mm/s
σ (MPa)
25.00
20.00 2: 235°C, 60mm/s
15.00 3: 245°C, 30mm/s
10.00 4: 245°C, 60mm/s
5.00
0.00
0.00 0.50 1.00
ε (u) 1.50 2.00 2.50
Tension
Les contraintes maximales du Nylon pour chaque éprouvette sont très différentes. Les éprouvettes 1
et 3 ont presque la même résistance, 40MPa environ, tandis que la deuxième a une résistance
d’environ 20MPa (un 50% moins). C’est clair que le paramètre plus influent sur les réponses est la
vitesse d’impression.
Pour arriver à comprendre les grandes différences entre les contraintes maximales des éprouvettes,
on a décidé d’ajouter ses niveaux de décollement et d’aspect visuel (voir figure 28).
La éprouvette 2 est qui présente un décollement plus petit et un mieux aspect visuel, elle a une
couleur blanche, mais par contre est laquelle a une résistance plus petite. La raison est que le
matériau est complètement amorphe : la vitesse de refroidissement a été haute et la température
de fusion basse. Alors le matériau n’a pas trop fondu et les couches sont pire collés, la température
qu’avait la pièce pendant la impression c’était plus basse, il n’y avait pas de fortes tensions internes,
la contraction a été minimale et le matériau ne s’est pas dégradé.
Par contre les autres éprouvettes avec une vitesse d’impression plus petite (et pourtant la de
refroidissement plus grande) et/ou une température de fusion plus haute, le nylon a pu cristalliser
38
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
dans une partie de la pièce, les pièces sont semi transparentes et l’union entre couches plus haute.
Néanmoins, les tensions internes sont aussi plus hautes et la déformation donc est plus grande.
25.000
20.000 2
15.000
10.000 1 Moyenne
5.000 σy (MPa)
0.000 0 Décollement
1 2 3 4
Aspect visuel
Eprouvette
Figure 28. Contraintes maximales des éprouvettes de Nylon et représentation du décollement et l'aspect visuel de
chaque une
Déformation
La déformation des éprouvettes a été grande et la distribution est plus ou moins comme la
contrainte pour les mêmes raisons.
Déformation à la rupture
209.0
204.0
ε (%)
Moyenne
199.0 εtb (%)
194.0
1 2 3 4
Eprouvettes
Quand la réponse est la déformation le facteur plus influent est encore la vitesse et il y a une petite
interaction entre elle et la température. A la figure 31, on peut voir que le la interaction est minimale
et on peut la considérer insignifiante, la température va être choisie selon autres critères.
39
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
Figure 30. Effet des paramètres sur la déformation Figure 31. Interaction des paramètres sur la déformation
Module d’élasticité
Les modules d’élasticité pris sont les calculés selon la normative ISO 527, et la distribution est aussi
comme celle-là des autres propriétés. Le plus haut est de 480MPa et le plus petit de 197MPa environ
(un 75% moins), pourtant le Nylon est un matériau très sensible aux changements des paramètres et
il faut les contrôler bien.
5.4.3. PET
Le PET présente une courbe contrainte-déformation de type c (voir point 1.1.3). Alors les valeurs
qu’on va analyser va être la résistance à traction (σm), contrainte au premier maximum ponctuel
observé lors d’un essai de traction, et la déformation nominale à la rupture (εtb), la maximale
déformation avant de se casser.
La part finale de la courbe de la éprouvette 3 est un peu différente à cause d’une erreur de mesure
de l’extensomètre et on a dû utiliser la déformation nominale (εt).
On peut voir une différence claire entre l’éprouvette 1 et les autres, 2 et 3. Qu’on va analyser tout
suite aux points suivants.
16
14 1: 210°C, 30mm/s
12
10 3: 230°C, 30mm/s
8
6 4: 230°C, 60mm/s
4
2
0
0.00E+00 1.00E-02 2.00E-02 3.00E-02 4.00E-02 5.00E-02
ε
Figure 32. Courbe contrainte - déformation des éprouvettes de PET
40
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
Tension
La contrainte maximale du PET est la résistance σm. La valeur maximum obtenue a été 23,02 MPa et
la moyenne de tous les essais est 20,38 MPa.
Déformation
Les valeurs de déformation sont petits aussi, le maximal est de 4,07%, le minimal est de 3,11% et la
moyenne est 3,63%. Les éprouvettes avec plus et moins d’éloignement sont les mêmes que
lesquelles avec plus de résistance à la traction, la 3ème en premier lieu et la 4ème en deuxième. Mais
les résultats du 3ème éprouvette ne sont pas très fiables parce que on a calculé la élongation nominale
et pas avec le extensomètre. Alors, on va dire que les éprouvettes 3 et 4 ont une déformation plus
grande avant la rupture que la 1.
Module d’élasticité
Le module d’élasticité a été calculé selon la normative. De la même façon que les valeurs maximales
de résistance et déformation, les éprouvettes plus rigides sont la 3 et la 4, avec un module de rigidité
d’environ 1000MPa.
5.4.4. PLA
On a vu que le PLA est un matériau résistant et il y avait des différences entre les propriétés des
éprouvettes. On a pu conclure comment les paramètres choisis affectent au PLA.
Avec chaque éprouvette on a obtenu une courbe contrainte-déformation avec des différences entre
chaque une (voir figure 33).
La courbe contrainte-déformation du PLA est de type c (voir point 1.1.3). Comme pour le PET, les
valeurs qu’on va analyser va être la résistance à traction (σm) qui est la contrainte maximale de tout
l’essai et la déformation nominale à la rupture (εtb), la maximale déformation avant de se casser.
Contrainte-déformation PLA
60
50
40
σ (MPa)
1: 220°C, 50°C
30
2: 220°C, 70°C
20 3: 210°C, 50°C
10 4: 210°C, 70°C
0
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05
ε
41
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
Tension
La contrainte maximale du PLA est la résistance σm. La valeur maximale obtenue a été 50,6 MPa et la
moyenne de tous les essais est 43,74 MPa. Ces résultats sont fiables parce que une étude fait par
l’université Michigan Technological University, Houghton, MI, United States [4], les résultats ont été
similaires (60,4 MPa). Les différences sont à cause de l’utilisation des imprimantes que ne sont pas la
même et le fabricant du matériau non plus.
Les différences entre les éprouvettes sont visibles, surtout entre lesquelles on a modifié la
température d’extrusion. Sur la courbe contrainte – déformation on peut voir que les éprouvettes 1
et 2 ont plus de résistance, elles sont les éprouvettes avec une température d’extrusion du 220°C (le
niveau haute). La variation des contraintes entre les éprouvettes avec la même température du
plateau et différente d’extrusion (12 et 34) est d’un 26,43% ; par contre la variation de contrainte des
éprouvettes avec la même température d’extrusion et différente température du plateau (13 et 24)
est d’un 2,45%, presque nulle.
Sur Minitab on peut voir que le paramètre qui a un effet plus important sur la réponse est la
température d’extrusion et que le mieux niveau pour chaque paramètre est le niveau haut de la
température d’extrusion et le bas pour la température du plateau.
Déformation
La valeur qu’on a évaluée est la déformation à la rupture εb (%) qui est la déformation au dernier
point enregistré avant la réduction de la contrainte à une valeur inférieure à 10 % de la résistance ;
on a pris ce nombre de la graphique contrainte-déformation, le dernier point avant la ligne vertical
du final.
Les éprouvettes 2 et 3 sont lesquelles avec plus de déformation mais les différences entre tous les
résultats sont petites. Ces deux éprouvettes ont les paramètres opposés, il peut exister quelque
interaction entre eux qu’on va analyser tout suite.
Les déformations à la rupture du PLA sont petites, au tour d’un 3%, c’est un matériau fragile sans
éloignement avant de se casser.
42
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
L’interaction entre les paramètres on peut la voir sur la figure 35. On voie que le meilleur choix pour
avoir une grande déformation est une température du plateau haute et une d’extrusion haute aussi
ou, par contre, les deux températures au niveau bas.
Néanmoins on ne peut pas assurer que les résultats seraient fiables et l’effet des paramètres sur la
déformation est presque négligeable.
Module d’élasticité
Comme on a commenté antérieurement, on a calculé le module d’élasticité avec les deux manières
et les différences sont petites, on va donner par bon donc le nombre calculé comme la norme
indique. Le module d’élasticité plus haut est 3373,64MPa est celui de la première éprouvette et la
moyenne 2932,27 MPa.
5.4.5. ABS
Le matériau ABS est de type b selon le graphique des différents thermoplastiques et son
comportement pendant l’application d’une force à traction. Pour comparer les résultats on a pris la
contrainte à la rupture (σb) parce que c’est la plus facile à obtenir des donnés (c’est la maximale) et
aussi la déformation nominale à la rupture (εtb). Néanmoins la contrainte de rupture (σb) et la
contrainte au seuil d’écoulement sont presque la même.
On peut voir les contraintes et déformations des éprouvettes du matériau ABS avec différents
remplissages en les courbes obtenues :
43
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
20
15
1: 100%
σb (MPa)
2: 50%
10
3: 20%
4: 10%
5
0
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05
ε
La grosse différence est entre les contraintes à 100% de remplissage et les autres.
C’est évident que si on veut une pièce avec une fonctionnalité mécanique on doit l’imprimer avec
100% de remplissage, car sa résistance est environ 60% plus grande que l’imprimé avec 50% de
remplissage.
Dans le cas où on veut une pièce peu résistante et vite imprimée on pense qu’il était intéressant de
comparer aussi la contrainte et la déformation maximale avec le temps d’impression pour décider
correctement du remplissage nécessaire selon la pièce à imprimer.
On peut voir que les différences entre la contrainte des éprouvettes avec 20% et 10% de remplissage
sont très petites (6% en moyenne), mais la différence de déformation est plus importante (environ
20% de la moyenne). De l’autre côté, les différences de contraintes et d’élongation entre les
éprouvettes à 50% et à 20% de remplissage sont respectivement de 13% et 10% de la moyenne. A la
fin on peut voir que le temps d’impression proportionnel à une heure entre les 2 dernières
éprouvettes est très petit, tandis qu’entre les éprouvettes à 50% et 20% il est plus grand. Alors, le
remplissage optimal entre ces trois éprouvettes est de 20%.
44
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
20 20
15 15
σm (MPa)
εtb (%)
10 10
5 5
0 0
1 2 3 4
σb (Mpa) 22.85230461 13.99659534 11.94517413 10.95354074
εtb (%) 3.72 3.67 3.31 2.52
Tension
La contrainte maximale théorique de l’ABS est de 47 MPa. Néanmoins les valeurs obtenues par FDM
dans plusieurs études comme la nôtre montrent que la contrainte maximale obtenue est entre
20MPa et 30MPa (dans la nôtre elle est de 22,85MPa).
Il y a d’autres études réalisées avec d’autres imprimantes et fabricants de plastique comme l’étude
[5] dans lesquelles compare les propriétés mécaniques de différentes couleurs d’ABS, types de
remplissage et pourcentages. Le tableau 19 nous montre les résultats de cette étude et la dernière
ligne montre les nôtres pour les comparer.
Contrainte 45⁰ 100% 45⁰ 50% 45⁰ 20% 45⁰ 10% Honey Honey Honey Honey
maximale (MPa) 80% 50% 20% 10%
ABS NATUREL 22,03 14,48 13,21 12,61 22,37 15,7 12,19 9,8
ABS ROUGE 21,02 12,15 10,04 9,08 14,1 13,15 10,28 13,47
ABS VERT 26,61 18,95 13,05 10,36 17,38 15,53 14,01 10,28
ABS 34,45 18,22 12,2 10,75 28,31 20,62 12,82 11,77
TRANSPARENT
ABS 23,66 15,03 10,33 11,95 21,15 17,57 12,48 11,08
FLUORESCENT
ABS BLEU 22,852 13,997 11,945 10,953
Tableau 19. Tableau de la contrainte maximal de l'ABS selon le remplissage de l'étude trouvé en comparaison aux nos
résultats
Les résultats obtenus sont les hésités ; cela nous permet d’accepter les résultats de l’étude trouvés
comparés à d’autres couleurs d’ABS différentes au bleu, et on peut avoir plus d’informations.
Néanmoins, il est intéressant de vérifier les propriétés de chaque nouvelle couleur ou matériau avec
un essai de traction pour bien connaitre les caractéristiques avant de l’utiliser.
45
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
Déformation
La déformation de l’ABS est environ entre 2,5% et 4%. La moitié de l’élongation a lieu à la part de
déformation élastique et l’autre à la plastique avant de se casser. La variation est petite et la plus
différente est l’éprouvette numéro 4, laquelle a 10% de remplissage.
Module d’élasticité
Les modules d’élasticité obtenus figurent dans le tableau ci-dessus et si on les compare avec les
courbes de contrainte-déformation on peut voir que les obtenus avec les lignes de régression sont
plus proches aux résultats que les obtenus avec le calcul de la Normative. Avec les bons résultats on
a représenté la dispersion des valeurs. Il faut faire attention et voir que la deuxième et la troisième
éprouvette (50% et 20% de remplissage) ont presque le même module d’élasticité, c’est une raison
de plus pour choisir 20% de remplissage au lieu de 50%.
5.5. Conclusions
5.5.1. Générales
A mode de conclusion, on va comparer les propriétés mécaniques des matériaux entre les valeurs
théoriques du matériau injecté trouvés à la base de donnés CES EduPack, les valeurs obtenues dans
autres études faits avec pièces fabriqués par FDM (à exception du PET qu’on n’a rien trouvé) et les
nos résultats expérimentaux.
Module élastique de
Limite élastique σm (MPa) Déformation à la rupture εb (%)
Young E (MPa)
Théorique 50 - 94.8 30 - 100 2620 - 3200
Nylon FDM 32 20 - 226 197 - 1310
Expérimental 20.2 - 39.72 195 - 208.90 197 - 466
Théorique 56.5 - 62.3 30 - 100 2410 - 3090
PET
Expérimental 16.28 - 23.02 3.11 - 4.07 859 - 1095
Théorique 55 - 72 3-6 3100 - 3600
PLA FDM 25 - 60 2-5 -
Expérimental 37.9 - 50.6 2.9- 3.7 2626 - 3373.64
Théorique 18.5 - 51 1.6 - 100 1200 - 2800
ABS FDM 29.99 4 -
Expérimental 22.85 3.72 1621
Tableau 21. Comparaissons des propriétés de traction
On a donné tout l’intervalle de nos valeurs, c’est-à-dire le résultat maximal et le minimal de toutes
les éprouvettes essayés.
46
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
Les résultats qu’on a obtenu sont fiables, car ils sont assez proches aux autres études trouvés.
Les plus grandes différences entre les résultats qu’on a obtenu et les valeurs théoriques est le PET et
on n’a pas trouvé des études d’essais de flexion d’éprouvettes fabriqués par FDM.
Cependant, on croie que les résultats sont bons parce que la variation entre les valeurs théoriques et
les réelles se rassemble aux variations entre les mêmes valeurs des autres matériaux.
A la fin de l’essai et de l’analyse des dimensions, de l’aspect visuel des pièces et de ses propriétés
mécaniques on a choisi le niveau optimal d’impression de toutes les éprouvettes. Alors on va
comparer les propriétés obtenues entre les différents matériaux pour avoir une vision générale, et
comparer la valeur maximale et la moyenne de toutes les éprouvettes.
Dans les graphiques suivants on peut voir les différences entre les propriétés de chaque matériau et
cela nous permettra de choisir quel est le meilleur matériel pour notre impression.
30.00
20.00
10.00
0.00
Nylon PET PLA ABS
σ moyenne(MPa) 32.72 20.38 43.74 14.94
σ (MPa) 38.5 23.0 50.6 22.9
200.00
150.00
ε (%)
100.00
50.00
0.00
Nylon PET PLA ABS
ε moyenne(%) 202.58 3.63 3.26 3.31
ε (%) 207.6 4.1 2.9 3.7
47
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
2000.00
1500.00
1000.00
500.00
0.00
Nylon PET PLA ABS
E moyenne(MPa) 377.78 990.26 2923.27 1031.30
E (MPa) 482.0 1016.9 3373.6 1621.2
Nylon
Le Nylon est le matériau le plus difficile à imprimer et il a beaucoup de décollement. Selon la
fonctionnalité de la pièce à imprimer on doit choisir l’un paramètre ou l’autre.
Perspectives du futur :
- Il peut être nécessaire d’augmenter la température du plateau jusqu’à 80°C pour moins de
décollement.
PET
Les différences entre les températures d’extrusion sont grandes, surtout quand il faut imprimer a
une vitesse plus haute étant donné qu’il a été impossible d’imprimer l’éprouvette à 210°C et 60
mm/s.
Les meilleures propriétés mécaniques sont à une température de 220°C et une vitesse de
30mm /min. Toutefois, on a vérifié qu’il était possible d’imprimer avec ce matériau à une vitesse
aussi haute que basse avec une bonne qualité visuelle, des dimensions et des bonnes propriétés
mécaniques, on peut donc imprimer à une vitesse entre 30 mm/s et 60 mm/s sans problème.
48
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
PLA
Normalement ce matériau n’a pas de défauts d’impression et les dimensions sont correctes.
Les niveaux de paramètres à choisir pour obtenir une pièce résistante et rigide avec PLA sont une
température d’extrusion de 220°C et du plateau de 50°C.
ABS
Le remplissage est un paramètre important si on veut connaître les propriétés mécaniques des
pièces.
Si on a besoin d’une pièce avec très bonne résistance on doit mettre un remplissage de 100%. Par
contre, si la résistance n’est pas le facteur le plus important de la pièce, avec 20% de remplissage on
aura aussi une bonne résistance et la pièce sera beaucoup plus rapide à imprimer respecte la 100%
et la 50% rempli.
On peut voir qu’au tableau 24 la proportion de chaque propriété respecte sa valeur maximale.
Pièce Remplissage (%) σb/σb,max (%) εtb/εtb,max (%) E/Emax (%) % temps d’impression
1 100 100,00 100,00 100,00 100.0
2 50 61,25 98,66 54,04 74
3 20 52,27 88,98 52,90 60
4 10 47,93 67,74 47,51 55
Tableau 25. Différences des propriétés mécaniques respectant la valeur maximale selon le % de remplissage
49
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
6. Plan d’essais
a) Objectifs
Le but de l’analyse est de réguler la température pour chaque matériau et couleur avec des
conditions d’impression moyennes d’une pièce sans remplissage ; afin de voir clairement l’union
entre couches et la précision dimensionnelle.
b) Protocole
Pièce
Dimensions (mm) 25x25x10
Taille (Grande/ Petite) Petite
Contact avec le plateau (Grand/ Normal) Normal
Trous (Avec/ Sans) Sans
Surfaces (Plates/ Courbes) Plates
Détails (Avec/ Sans) Sans
Surplombs (Avec/ Sans) Sans
Remplissage (Avec/ Sans) Sans
Précision nécessaire (Haute/ Baisse) Baisse
Figure 41. Pièce test
Bridges (Avec/ Sans) Sans
Tableau 26. Caractérisation de la pièce
Matériaux
PLA Noir
Procédure de l’essai
On a essayé des pièces très simples en changeant les températures à certaine hauteur, en ordre
descendant pour regarder sur la même pièce quelle est la meilleure température.
PLA ABS
Hauteur (mm) Température (°C) Hauteur (mm) Température (°C)
0-10 220 0-10 245
10-20 215 10-20 240
50
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
c) Résultats
PLA Noir
Hauteur Température (°C) Mesures Epaisseur Union des Couleur
(mm) X x Y (mm) (0.4mm) couches
0-10 220 25x24.85 0.4 5 - brillant
10-20 215 25.4x25.3 0.9 4.5 Brillant
20-30 210 25.4x25.3 0.9 4 Brillant
30-40 205 25.4x25.3 0.9 4 Brillant
40-50 200 25.3x25.25 0.9 4 Brillant
50-60 195 25.3x25.2 0.9 4 Brillant
60-70 190 25.1x25.1 0.7 3.5 Brillant
Tableau 29. Résultats du PLA à caque hauteur
Résultats et observations:
Toutes les couches étaient très bien unies, il
était très difficile de les séparer ; il a été nécessaire les couper. Les différences ont été petites
et juste visuels.
À 190°C l’extrusion flow était 210% ; ça signifie que la buse devait trop forcer quand le
matériau n’était pas très bien fondu. Après, il a créé un bouchon dans la buse.
Les différences les plus significatives ont été les mesures, lesquelles sont plus précises à
220°C.
Il y a une petite déviation des axes, parce que les mesures dans une direction sont quelques
millimètres plus grands que dans l’autre.
d) Conclusion et perspectives
On s’est rendu compte que ce n’est pas un bon essai parce que le résultat des couches est de pire en
pire avec la hauteur et, la cause de cela n’est pas seulement l’effet de la température : Avec la
hauteur, la pièce est moins stable, il y a plus de vibrations et l’aspect et l’union des couches est pire.
La dilatation et contraction du matériau peut aussi affecter les couches supérieures tant qu’elles ont
plus de matière au-dessous.
Avec l’ABS on n’a pas pu faire l’essai, parce qu’il a un coefficient de dilatation élevé et moins rigide, à
chaque hauteur l’impression était pire.
Ça a mieux marché avec le PLA parce la dilatation et la contraction sont très petites et de plus, c’est
un matériau plus rigide et résistant.
51
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
a) Objectifs
C’est la continuation de l’essai précédent. Le but de l’expérimentation est le même qu’avant. On a
modifié la géométrie et la procédure de l’essai pour arriver aux résultats désirés et plus fiables.
b) Protocole
Pièce
Dimensions (mm) 25x25x10
Taille (Grande/ Petite) Petite
Contact avec le plateau (Grand/ Normal) Normal
Trous (Avec/ Sans) Sans
Surfaces (Plates/ Courbes) Plates
Détails (Avec/ Sans) Sans
Surplombs (Avec/ Sans) Sans
Remplissage (Avec/ Sans) Sans
Précision nécessaire (Haute/ Baisse) Haute
Bridges (Avec/ Sans) Sans Figure 42. Pièce test
Tableau 31. Caractérisation de la pièce
Nylon Bridge
PET : Vert
Procédure de l’essai
La même pièce a été imprimée avec tous les matériaux et, pour chaque un, on l’a imprimée à
différentes températures (séparées de 5°C) dans les intervalles recommandés.
La pièce a été toujours à la même position sur le plateau, centrée, pour réduire la variabilité possible
due aux différences de température du plateau ou de son niveau.
52
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
Après l’impression, on a mesuré les dimensions de la pièce, on a regardé l’union entre couches et
analysé les possibles problèmes apparus. L’union des couches a été ponctuée du 1 à 5, 1 pour un
mauvais aspect général et 5 pour un aspect parfait. La meilleure ou les meilleures températures ont
été surlignées en jaune.
c) Résultats
ABS
ABS Gris
Pièce Température (°C) Mesures Epaisseur Union des
X x Y (mm) (0.4mm) couches
1 240 24.8x24.85 0.6 1
2 235 24.7x24.9 0.5 2
3 230 24.8x24.7 0.5 3
4 225 24.7x24.75 0.45 4
5 220 24.7x24.6 0.4 5
- Les différences dimensionnelles ne sont pas importantes et les différences plus visibles sont
l’aspect visuel et l’union des couches.
ABS Blanc
Pièce Température Mesures Mesures Epaisseur Union des Couleur
(°C) X x Y (mm) X x Y (mm) (0.4mm) couches
1 240 24.8x24.7 24.7x24.85 0.5 1 Jeune
2 235 24.6x24.7 24.8x24.7 0.5 2 Blanc
3 230 24.9x24.7 24.9x24.7 0.5 3 Blanc
4 225 24.9x24.75 24.8x24.8 0.4 4 Blanc
5 220 24.85x24.65 24.8x24.65 0.4 5 Blanc
Tableau 34. Résultats des pièces d’ABS Blanc selon la température
- On peut donc vérifier que la température de 220°C est la meilleure pour réussir et avoir une
meilleure union entre les couches.
- Les dimensions des pièces se ressemblent beaucoup et on ne peut pas trouver une tendance
entre les résultats.
- Le test marche bien parce qu’on peut voir des différences claires entre les pièces imprimées.
Figure 43. Pièce d’ABS blanche imprimé à 220°C (gauche) et à 240°C (droit)
53
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
ABS Rouge
Pièce Température (°C) Mesures Epaisseur Union des Couleur
X x Y (mm) (0.4mm) couches
1 240 - - - -
2 235 24.6x24.7 0.5 2 5
3 230 24.9x24.7 0.5 4 5
4 225 24.8x24.7 0.4 5 5
5 220 24.7x24.8 0.45 3 5
Tableau 35. Résultats des pièces d’ABS Rouge selon la température
Nylon
Nylon
Pièce Température (°C) Mesures Epaisseur Union des Couleur
X x Y (mm) (0.4mm) couches
1 255 24.8x24.75 0.5 3 2
2 250 24.8x24.6 0.5 4 3
3 245 24.8x24.6 0.5 5 5
4 240 24.8x24.7 0.55 4.5 5
5 235 24.8x24.9 0.6 4.5 4.5
Tableau 36. Résultats des pièces de Nylon selon la température
- Toutes les températures donnent une bonne union de couches, couleur et les différences
entre les mesures ne sont pas significatives.
- Les pièces se ressemblent beaucoup et on a ponctué l’union des couches en les comparant
entre elles, mais les différences sont plus petites que pour les autres matériaux.
- On doit faire beaucoup de force pour séparer les couches jusqu’à les casser.
- Les plus grandes différences se trouvent sur la surface de Brim, dans laquelle la pièce 1 est
rugueuse et blanche et, par contre, dans la 5 et la 3, la surface est lisse et presque
transparente. Cela nous permet également de voir les différences entre l’effet des
températures.
PET
PET
Pièce Température Mesures Epaisseur Union des Transparence Aspect
(°C) X x Y (mm) (0.4mm) couches visuel
1 230 24.9x24.8 0.4 5 1 1
2 225 24.8x24.75 0.35 4 2 2
3 220 24.85x24.75 0.35 3 3 4
4 215 24.8x24.7 0.35 2 4 3
5 210 24.7x25 0.4 2 5 5
Tableau 37. Résultats des pièces de PET selon la température
54
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
- Selon ce que vous cherchez dans une pièce imprimé avec PET, il faut choisir une température
ou une autre : Il n’y en a pas une qui optimise tous les paramètres, on peut imprimer a
toutes les températures (voir figure 44).
o Si nous cherchons une plus grande liaison entre les couches, on choisira une
température plus élevée (230 °C).
d) Conclusion et perspectives
L’essai a été intéressant pour mieux connaître les matériaux et l’effet des températures sur la qualité
des pièces. Les intervalles de températures étaient très larges et maintenant on peut approcher plus
ce paramètre à l’optimal (surtout en pièces vides et avec les paramètres choisis au début de l’essai).
Les températures qui étaient prédéfinies sur l’imprimante n’étaient pas suffisantes.
La précision dimensionnelle ne dépend pas des matériaux parce que les mesures et la
variabilité obtenues à toutes les pièces se rassemblent.
La température est un paramètre important qui faut bien contrôler. Néanmoins il y a des
matériaux plus sensibles au changement de température comme l’ABS, et d’autres plus
robustes, comme le Nylon.
55
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
a) Objectifs
L’objectif est d’améliorer l’impression d’une pièce avec ABS parce que les couches n’ont pas été bien
imprimées.
b) Protocole
Pièce
Dimensions (mm) 20x70x30
Taille (Grande/ Petite) Grande
Contact avec le plateau (Grand/ Normal) Normal
Trous (Avec/ Sans) Avec
Surfaces (Plates/ Courbes) Plates
Détails (Avec/ Sans) Sans
Surplombs (Avec/ Sans) Sans
Remplissage (Avec/ Sans) Avec
Précision nécessaire (Haute/ Basse) Basse
Bridges (Avec/ Sans) Sans
Tableau 38. Caractérisation de la pièce Figure 45. Pièce test
- Mur du devant de l’imprimante fermé avec une boîte (de la 1ère à la 6ème pièce) (voir figure
47).
56
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
Procédure de l’essai
# Conditions de l’essai Résultats
Couches mal collées
Remplissage solide au-dessus et au-
Imprimé à la température par défaut de
1 dessous mal collé
l’imprimante (240°C).
Remplissage mauvais (points sans former
une grille)
Couches mieux collées
Changement de la température à laquelle on a
Remplissage encore mauvais
2 trouvé au test de température (225.
Epaisseur de coque trompée
*Méprise avec l’épaisseur de coque (0.4mm).
Pièce très faible
On a changé le couleur du matériau (il n’y avait Couches mieux collées
plus de rouge) et la température aussi. Pièce rigide et résistante
Rectification de l’épaisseur de la coque Décollement
3
(1.2mm). Couches autour des trous ne pas très bien
Réduction de la vitesse du remplissage pour unies
résoudre le problème. Remplissage mauvais
Couches bien collées
Pour corriger de décollement des premières
Couches autour des trous bien collés
couches, on a éteint les ventilateurs pendant
Pièce rigide et résistante
4 toute l’impression.
Décollement
On a augmenté aussi la température du
Trois zones de refroidissement très
plateau.
différenciées
Couches bien collées
Afin de corriger le décollement que la pièce Il n’y a pas de décollement
présente encore, on a baissé la température Pièce rigide et résistante
5 du plateau et on a augmenté le nombre de Il y a une fissure à la hauteur du
lignes du «Brim». commencement des trous (5mm)
Trois zones de refroidissement très
différenciés
Pour corriger le défaut des unions des couches Couches bien collées
et des 3 zones de refroidissement on a réduit Il n’y a pas de décollement
6
l’épaisseur de coque. Pièce rigide et résistante
Il y a des fissures et petits trous à la
57
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
58
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
c) Conclusion et perspectives
On s’a rendu compte que seulement avec une petite différence de l’épaisseur de coque que la pièce
est beaucoup plus rigide. La 2ème pièce qui a seulement un tour de coque est beaucoup moins rigide
que les autres avec 2 ou 3 tours.
Le remplissage n’est pas le paramètre plus important pour avoir une pièce rigide, parce qu’avec 20
ou 30 pourcent la pièce est assez rigide. Cependant il y a une relation avec le décollement, parce
avec le remplissage bien imprimé le défaut est apparu.
Les trous sont identiques à toutes les pièces, on peut dire qu’ils ne dépendent pas de la température.
Cependant, sur la première pièce et la dernière on peut voir qu’il y a des différences dans les trous,
et la première à une surface plus propre. Je crois que c’est la faute du manque de refroidissement,
ainsi qu’à cause du fait que les ventilateurs et les couches au-dessus des trous ne se refroidissent pas
vite.
On peut voir que les problèmes d’impression de cette pièce sont : le décollement, le remplissage
mauvais, l’union des couches et le refroidissement par zones.
Grâce aux informations et à l’expérience réalisée, on peut séparer les paramètres les plus influents
en deux catégories : ceux qui affectent la matière elle-même (A) et ceux qui aident améliorer la
rigidité de la pièce (B).
A B
Matériau
Température d'impression (°C) Qualité Epaisseur de la coque
Températures
Température du lit (°C)
Qualité Hauteur de couche (mm)
Vitesse et Remplissage Remplissage (%)
Vitesse d’impression (mm/s)
température
Tableau 40. Classification des paramètres
59
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
a) Objectifs
Le but de l’expérimentation est l’impression d’une petite pièce avec des détails et sans défauts : en
ABS gris et après en PLA Bleu. Mettre ensemble toutes les connaissances recueilles au préalable et
vérifier qu’elles marchent bien avec différentes pièces.
b) Protocole
Pièce
Dimensions (mm) 20x20x55
Taille (Grande/ Petite) Petite
Contact avec le plateau (Grand/ Normal) Normal
Trous (Avec/ Sans) Avec (vertical)
Surfaces (Plates/ Courbes) Plates
Détails (Avec/ Sans) Sans
Surplombs (Avec/ Sans) Sans
Remplissage (Avec/ Sans) Avec
Précision nécessaire (Haute/ Baisse) Haute
Bridges (Avec/ Sans) Sans
Tableau 41. Caractérisation de la pièce
Procédure de l’essai
L’impression avec l’ABS a présenté des fissures, on a ensuite utilisé la boîte pour vérifier si vraiment
elle marchait bien pour réparer les fissures.
Après avec le PLA Bleu elle a présenté sous extrusion et on a vérifié si la conclusion extraite du
premier test sert pour arranger ce défaut en augmentant seulement de 10°C la température.
c) Conclusion et perspectives
On a vu que les essais antérieurs et les conclusions définies marchent bien.
D’abord la boîte marche bien pour les pièces qui ont des fissures, qui ne sont pas très petites et qui
n’ont pas besoin de beaucoup de précision, parce que la boîte fait que le refroidissement de la pièce
soit plus lent. La différence de température entre les couches est plus petite et les couches se collent
mieux.
Après la même pièce imprimée en PLA, sous les mêmes paramètres d’impression et avec la seule
différence de 10°C de température, le résultat a été beaucoup plus satisfaisant. C’est-à-dire la
meilleure température pour le PLA Bleu est de 220°C comme le PLA Noir. Seulement avec la
modification de la température on peut corriger le problème de la sous extrusion.
60
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
La cause de ce défaut est que la buse n’a pas forcé suffisamment pour extraire le matériau à cette
car il est très visqueux et a besoin de plus de pression.
A partir de cet essai on peut voir la réelle importance de connaître la température exacte à
laquelle travaille le mieux chaque matériau, et cela dépend beaucoup du résultat de l’impression.
Ensuite il faudra tester plus l’influence de la boîte pour décider quand elle est nécessaire ou
quand elle est dispensable.
61
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
a) Objectifs
L’objectif est de voir la possibilité d’imprimer une grande pièce décorative avec des grands trous sans
problèmes.
b) Protocole
Pièce
Dimensions (mm) 20x60x100
Taille (Grande/ Petite) Grande
Contact avec le plateau (Grand/Normal) Normal
Trous (Avec/ Sans) Avec
Surfaces (Plates/ Courbes) Plates
Détails (Avec/ Sans) Sans
Surplombs (Avec/ Sans) Sans
Remplissage (Avec/ Sans) Avec
Précision nécessaire (Haute/ Baisse) Baisse
Bridges (Avec/ Sans) Sans
Tableau 42. Caractérisation de la pièce Figure 49. Pièce test
C’est une pièce sans aucune fonctionnalité mécanique donc, on va l’imprimer en PLA parce que c’est
plus facile et la pièce va être plus propre. On n’a pas besoin d’une précision de mesure élevée donc
une hauteur de couche de 0,2mm sera suffisante.
Aussi l’épaisseur de la pièce est de 2mm et pour ça on l’a imprimée avec 2mm d’épaisseur de coque
(5 tours).
62
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
Procédure de l’essai
On a imprimé la pièce avec le support plus rempli que d’habitude (50%) parce que les trous sont
grands et avec des géométries différentes.
Les parois de la pièce sont minces ont et on l’a imprimé avec une épaisseur de la coque de 2mm, la
même que celle de la pièce.
On a aussi décidé de les imprimer avec le support en lignes parallèles au profil de la pièce (voir figure
50) pour faciliter l’impression à la machine et pour aller plus vite (on a gagné 20min d’impression par
rapport à la position en perpendiculaire).
c) Conclusion et perspectives
Le résultat est parfait, la pièce a été imprimée sans problèmes, sans défauts, le support est facile à
enlever et les surfaces sont brillantes et propres.
Le PLA est un matériau facile à imprimer et avec bons résultats pour les pièces sans applications
mécaniques.
C’est possible de faire ces types de pièces seulement avec un support plus grand et pour tout le trou.
63
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
a) Objectifs
Cet essai sert à déterminer la meilleure orientation des pièces avec des surplombs. De plus il nous
permettra de déterminer les caractéristiques du surplomb (hauteur, amplitude, profondeur ou
épaisseur) qu’il faut faire plus attention pour avoir une bonne impression.
b) Protocole
Pièce
La géométrie de ces surplombs est la suivante :
Vertical Horizontal
Nombre surplombs 3 (séparés par 5mm) 1
Profondeur (x) 10.8mm 40mm
Amplitude (y) 10.4mm 10.5mm
Hauteur (z) 7,5 mm 6mm
Epaisseur 5mm 2.4mm
Inclination 90°C 90°C
Tableau 43. Caractérisation des surplombs selon la orientation de la de la pièce
C’est la pièce d’un support de caméra, elle doit donc être résistante, alors on va la faire de ABS.
Procédure de l’essai
On a imprimé la pièce en deux orientations différentes, à la même fois et avec les mêmes
paramètres.
64
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
c) Conclusion et perspectives
La pièce avec le meilleur résultat est sans nul doute celle qui a été imprimée à l’horizontale.
On peut voir que le paramètre qui affecte plus la qualité des surplombs est leur épaisseur. Ça veut
dire que si on doit choisir l’orientation d’une pièce avec plusieurs surplombs, on essaiera de mettre
l’orientation optimale pour le surplomb le plus épais.
Néanmoins, l’orientation de la pièce doit être choisie en premier lieu, selon les surfaces
fonctionnelles qui nous intéressent.
65
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
a) Objectifs
Les objectifs sont d’améliorer l’impression des trous horizontaux et d’analyser leur précision.
On va modifier des paramètres d’impression ainsi que la conception des trous pour pouvoir choisir
les meilleurs. On va mesurer les trous avec des calibres et des micromètres.
Les résultats qu’on va analyser vont être la précision, et on va connaître l’intervalle de tolérances
qu’ont les trous. De plus, on va analyser quel est le meilleur support pour les trous et quels diamètres
sont les plus faciles à imprimer.
b) Etudes
D’abord, on a trouvé différentes études concernant l’impression des trous qu’on va tester.
1. La première nous parle de la correction du diamètre à faire, parce que l’imprimante imprime
au diamètre que nous l’avons conçu mais, comme le fil extrudé a une épaisseur, le diamètre
résultant est plus petit. Donc, la correction est la suivant:
2. La seconde parle des différentes causes pour avoir des trous avec des défauts. Les problèmes
les plus courants sont :
• En faisant un tour, vous obtenez plus de matériaux du côté intérieur que du côté
extérieur.
• Les modèles d'entrée sont des maillages polygonaux, donc toutes les courbes sont
effectivement segmenté et un polygone a toujours une surface plus petite que son
cercle circonscrit.
66
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
• Vérifier le calibrage.
• Utiliser Cura pour le tranchage et entrez une "épaisseur de la coque" qui est
exactement divisible par cette largeur.
• Utiliser la version sublime de Cura pour calibrer le flux afin d’atteindre les pièces
parfaitement solides et puis utilisez la fonction d'incrustation pour insérer les
périmètres pour obtenir la partie exactement à la bonne taille.
3. Aussi on propose des options pour faire des trous horizontalement : en forme de goutte ou
avec la création d’une surface facile à débarrasser.
Figure 53. Trou en forme de goutte (gauche) et support crée dans le trou (droit)
67
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
c) Protocole
Pièce
Dimensions (mm) 78x10x25
Taille (Grande/ Petite) Grande
Contact avec le plateau (Grand/ Normal) Normal
Trous (Avec/ Sans) Avec
Surfaces (Plates/ Courbes) Plates
Détails (Avec/ Sans) Sans
Surplombs (Avec/ Sans) Avec
Remplissage (Avec/ Sans) Avec
Précision nécessaire (Haute/ Baisse) Baisse
Bridges (Avec/ Sans) Avec
Tableau 46. Caractérisation de la pièce Figure 54. Pièce test initiale
Procédure de l’essai
On va imprimer des pièces avec quelques modifications : l’orientation du support, le type de support
et la géométrie. On va améliorer le design des trous pour obtenir une surface interne plus propre et
des mesures plus précises.
Géométrie Images
Trous :
Normaux, pièce avec des trous de 2 à 10mm séparés par
2mm
Trous Corrigés :
Trous avec les diamètres plus grands (+0,2mm) pour
vérifier l’étude montré au début du test sur la correction
des trous.
Tableau 47. Géométries différentes des pièces du test : nom, définition et image
68
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
1 Trous Aucun
2 Trous Lines 0°
d) Résultats
Les résultats numériques obtenus des pièces sont sur les tableaux suivants. Néanmoins on a aussi
représenté en graphique les résultats des mesures qui se trouvent dans l’annexe 9.
Pour obtenir les dimensions des trous on a utilisé différents outils de mesure :
- Les trous de diamètre 2mm et 4mm on les a mesuré avec des calibres qui étaient disponibles
au CTT. Nous avons donc des résultats approchés à 0.05mm près.
- Les trous de 6mm, 8mm et 10mm ont pu être mesurés au micromètre. Les mesures donc
sont plus exactes.
L’aspect visuel des trous est mieux avec la correction de la géométrie en forme de goute, car les
surfaces au-dessus du trou tombent moins que dans la géométrie circulaire, parce qu’il n’y a pas une
seule couche qui fa toute la surface du top du trou ; sont plusieurs couches qui se joignent en un
point. Aussi c’est nécessaire d’utiliser des supports, surtout pour les diamètres de 6mm ou plus.
69
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
DNominal 2 mm 4 mm 6mm 8 mm 10 mm
# Dmin Dmax Moy. IT Dmin Dmax Moy. IT D D-DN D D-DN D D-DN
1 1,85 1,85 1,85 0 3,8 3,8 3,8 0 5,843 0,157 7,943 0,057 9,972 0,028
2 1,85 1,85 1,85 0 3,95 3,95 3,95 0 5,943 0,057 7,917 0,083 9,915 0,085
3 2 2,05 2,025 0,05 4 4,05 4,025 0,05 6,11 0,11 7,819 0,181 9,942 0,058
4 2,05 2,1 2,075 0,05 4 4,05 4,025 0,05 6,098 0,098 8,044 0,044 10,091 0,091
5 2,05 2,1 2,075 0,05 4,05 4,1 4,075 0,05 6,16 0,16 8,212 0,212 10,183 0,183
6 2,05 2,1 2,075 0,05 4,1 4,15 4,125 0,05 6,23 0,23 8,167 0,167 10,184 0,184
Tableau 50. Dimensions des trous à chaque pièce test imprimée
Les dimensions sont variables, on peut dire que ce n’est pas nécessaire de corriger les dimensions
des trous. Les dimensions plus précises sont, généralement, pour les pièces 1 et 2. Néanmoins, on
restera toujours sous la valeur nominale, la valeur désirée.
e) Conclusions et perspectives
Pour conclure on peut dire que :
Si on imprime les trous à la dimension qu’on veut, ils vont être toujours en dessous de cette
mesure.
Si on veut un diamètre minimum d’un trou il faudra l’augmenter 0.4mm pour être sûr qu’on
sera par-dessus du diamètre nominal.
Avec trous de plus de 8mm de diamètre, pour avoir une surface intérieure plus propre c’est
intéressant de modifier la géométrie du trou en la faisant comme une goute (avec une
hauteur de 2xHauteur de couche environ).
Le support est mieux s’il est de type Lines ; le type « Grid » n’est pas nécessaire surtout qu’il
laisse une surface moins propre, il dépense plus de matériau et le temps d’impression
augmente.
L’orientation du support n’est pas très importante mais, si on peut choisir, la meilleure, en
termes de précision dimensionnelle et de qualité de la surface intérieure du trou, est à 0° de
l’axe du trou.
DN (mm) 2 4 6 8 10
IT 11 11 13 13 13
Tolérances (µm) 60 75 180 220 220
Tableau 51. Intervalle de tolérances des trous
On a vu aussi que quand le trou est plus grand il y a plus de décollement que du côté du petit trou
(approximativement le double), pourtant il faudra faire plus attention avec les pièces avec des grands
trous.
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Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
a) Objectifs
On a des problèmes avec des pièces qui ont des surplombs dans toutes les surfaces fonctionnels et
on veut trouver la meilleure manière de les imprimer toutes correctement.
Le logiciel Meshmixer va nous permettre de créer différents supports avec lesquels on va essayer
d’imprimer. Dans l’annexe 10, on trouve le manuel par la création des supports avec ce logiciel.
90°
b) Protocole
Pièce
Dimensions 10x50x60
Taille (Grande/ Petite) 45° Grande
Contact avec le plateau (Grand/ Normal) Normal
Trous (Avec/ Sans) Sans
Surfaces (Plates/ Courbes) Plates
Détails (Avec/ Sans) Sans
Surplombs (Avec/ Sans) Avec
Remplissage (Avec/ Sans) Avec
0°
Précision nécessaire (Haute/ Baisse) Baisse
Bridges (Avec/ Sans) Sans
Tableau 52. Caractérisation de la pièce Figure 55. Pièce test
Procédure de l’essai
Afin d’imprimer proprement la pièce et toutes les surfaces fonctionnelles on va le faire à 45°.
71
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
c) Conclusion et perspectives
Il est facile d’imprimer une pièce avec les surfaces plates à 45°, aussi sans aucun support.
Il faut faire attention parce que la première couche doit toucher complétement le plateau et
si on met du «Brim» les premières couches seront mieux collées et on n’aura pas de
problèmes.
Les supports faits avec le « Meshmixer » ne sont pas nécessaires pour cette pièce et c’est
difficile de les enlever. Ils ont laissé des marques sur l’ABS qui ne sont pas belles.
On doit essayer avec une autre géométrie si l’impression à 45° est aussi bien qu’avec cette pièce.
72
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
a) Objectifs
La plus part des pièces imprimés ont quelques applications fonctionnelles. Avant d’imprimer une
pièce, il faut connaître les plans ou surfaces fonctionnelles car on veut une meilleure précision ou un
meilleur aspect visuel pour choisir la meilleure manière de l’imprimer.
Ça peut être évident mais il y a des fois qu’on ne pense pas suffisant à cet aspect, pourtant on a fait
un test pour le remarquer et démontrer.
Aussi on veut voir si la conclusion extraite à l’essai antérieur est aussi bonne pour des surfaces
courbes.
b) Protocole
Pièce
Il y a des problèmes avec les pièces avec des trous ou cylindres qui nous intéressent sa cylindricité et
précision des mesures. On veut mesurer les différences entre la qualité des pièces qu’on aura si on
imprime la même en chaque direction.
Dimensions D15x30
Taille (Grande/ Petite) Petite
Contact avec le plateau (Grand/ Normal) Normal
Trous (Avec/ Sans) Avec
Surfaces (Plates/ Courbes) Courbes
Détails (Avec/ Sans) Sans
Surplombs (Avec/ Sans) Sans
Remplissage (Avec/ Sans) Avec
Précision nécessaire (Haute/ Baisse) Haute
Bridges (Avec/ Sans) Sans
Tableau 53. Caractérisation de la pièce Figure 57. Conception de la pièce test
Procédure de l’essai
On va imprimer la pièce en 3 directions différents : en vertical (A), à 45° (B) et en horizontal (C).
73
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
A B C
Figure 58. Pièce imprimée selon la direction
Test 1
Pièce Résultats Conclusions
- Défaut de cratères (« pillowing »), c’est
Il faut une épaisseur dessus de plus de
à dire il faut avoir une épaisseur
0.6mm, on va mettre toujours une
dessus/dessous de plus de 0.6mm
épaisseur minimum de 1,2mm
A - Cylindricité de la pièce A est très
Changer le remplissage pour éviter qu’il
mauvaise parce que les lignes des
ne touche pas la surface du trou et
remplissages touchent la surface du
améliorer la cylindricité
trou et la rétraction déforme le trou
Les supports ne peuvent pas être comme
B Surface extérieure très mauvaise on les a faits.
On va changer le support par un de lignes
Figure 59. Pièces imprimés en vertical (gauche) et à 45° (centre et droit). Vision sur Cura et résultat obtenu
74
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
Test2
Pièce Résultats Conclusions
- On l’a mis pour éviter de toucher le On doit voir si vraiment le remplissage
remplissage avec la surface du trou. est la cause de la mauvaise cylindricité,
Néanmoins pendant l’impression on a vu on va l’imprimer sans remplissage
A
que la ligne du remplissage touchait la C’est la plus belle mais la cylindricité et
surface et pourtant la cylindricité a été la précision des mesures est pire que la
mauvaise aussi. pièce C
Le cylindre à 45° a été autant mauvais Il n’est pas possible d’imprimer la pièce
que celui du premier test à 45°, il faut donc éviter dans la mesure
B
La surface a été autant mauvaise qu’au du possible de les imprimer en cette
premier test direction.
Il n’est pas possible d’imprimer la pièce
en horizontal
La pièce avec l’IT le plus petit est la C
Les trous imprimés en position
C mais la qualité des surfaces extérieures
horizontale, il ne faut pas leur corriger la
n’est pas propre
mesure du trou car la précision des
mesures est bonne.
Figure 60. Pièces imprimés en vertical (gauche) et à 45° (centre) et horizontal (droit)
Test 3
On a imprimé la pièce A sans remplissage pour voir si l’effet de la rétractation des lignes de
remplissage est la cause de la mauvaise cylindricité.
75
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
Figure 61. Pièce vertical sans remplissage vision sur Cura (gauche) et résultat imprimé (droit)
c) Résultats
L’IT des trous est de 0.5mm environ pour l’impression verticale et de 0.15mm pour l’impression
horizontale.
Tableau 55. Résultats des pièces: Intervalles des dimensions des trous et du cylindre extérieur
d) Conclusion et perspectives
Les surfaces courbes externes (cylindres) la meilleure orientation est en vertical.
Les trous : du point de vu dimensionnel la meilleure orientation est l’orientation horizontale, car
la rétractation n’a pas un effet aussi important.
Ces conclusions sont pour un matériau comme l’ABS ou la rétractation est importante, néanmoins si
on imprime des pièces avec le PLA ou le PET qui n’ont pas de rétraction, la meilleure orientation est
toujours verticale. On n’attendait pas que l’impression à l’horizontale soit bonne pour imprimer des
trous, cependant on a démontré ici qu’elle est bonne.
Cependant, si on a des pièces avec différentes surfaces ou géométries fonctionnelles on doit définir
la direction optimale d’impression pour chacune. Pour décider la direction de l’impression de la pièce
selon notre choix :
La optimale par la surface la plus difficile à imprimer et qui peut avoir plus d’effets.
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Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
a) Objectifs
Ce test va nous permettre d’imprimer des sculptures avec une géométrie difficile, avec détails, en
PLA et ABS pour voir les différences. On veut déterminer quel est le meilleur matériau pour imprimer
des figures, comment doivent être les supports, quels paramètres il faut régler…
b) Protocole
Les pièces sans aucune fonctionnalité mécanique peuvent avoir une épaisseur de couche plus petite
et un remplissage petit.
Pièce
Dimensions 80.5x32.3x73.2
Taille (Grande/ Petite) Grande
Contact avec le plateau (Grand/ Normal) Normal
Trous (Avec/ Sans) Sans
Surfaces (Plates/ Courbes) Courbes
Détails (Avec/ Sans) Avec
Surplombs (Avec/ Sans) Avec
Remplissage (Avec/ Sans) Avec
Précision nécessaire (Haute/ Baisse) Haute
Bridges (Avec/ Sans) Sans Figure 62. Model test
Tableau 56. Caractérisation de la pièce
PLA : Gris
77
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
Procédure de l’essai
ABS
On va commencer par imprimer la pièce avec l’ABS et déterminer les meilleurs paramètres
d’impression.
- Le support
- L’utilisation du ventilateur
# Paramètres Images
Support Aucun
Ventilateur Non
Ventilateur Non
- La hauteur de couche
- Le support
78
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
# Paramètres Images
1 Hauteur couche (mm) 0.2
Ventilateur Non
2 Hauteur couche (mm) 0.1
Ventilateur Non
http://www.tridimake.com/2013/01/how-fine-can-ultimaker-print.html
c) Conclusion et perspectives
L’imprimante est capable d’imprimer des figures assez difficiles.
L’ABS et le PLA sont autant bons pour imprimer des figures avec des différences sur le
résultat :
o Le PLA offre une surface plus brillante, pièce plus rigide mais des couches plus
visibles
o L’ABS offre une surface plus lisse mais la partie basse des surplombs ne s’imprime
pas proprement.
Avec une hauteur de couche de 0.1mm on voit une claire amélioration sur la qualité des
pièces.
Le support du Cura est assez bon mais il doit être le plus petit possible au même temps qu’il
touche quelque côté de la pièce pour éviter les vibrations.
Le plus important pour un support est d’assurer la rigidité de la partie supportée et le moins
de mouvement possible de la pièce
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Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
a) Objectifs
Cet essai sert à connaître mieux l’impression des nouveaux matériels comme le PET et le Nylon pour
pièces décoratives. On verra la qualité et les défauts sur pièces avec une géométrie plus complexe.
b) Protocole
Pièce
Dimensions (mm) 43.1x40.5x31.2
Taille (Grande/ Petite) Petite
Contact avec le plateau (Grand/ Normal) Normal
Trous (Avec/ Sans) Avec
Surfaces (Plates/ Courbes) Courbes
Détails (Avec/ Sans) Sans
Surplombs (Avec/ Sans) Avec
Remplissage (Avec/ Sans) Avec
Précision nécessaire (Haute/ Baisse) Baisse
Bridges (Avec/ Sans) Avec
Tableau 58. Caractérisation de la pièce Figure 63. Pièce test
Procédure de l’essai
Pièce PET 1 2 3 4
En contact En contact avec
Support Partout Aucun
avec le plateau le plateau
Distance rétraction (mm) 4.5 6 6 6
Vitesse de positionnement (mm/s) 150 150 150 80
Tableau 59. Pièces imprimées et changement des paramètres
- Le PET est assez visqueux et les pièces avaient un peu de défaut de cordage donc, on a
augmenté la distance de rétraction en diminuant l’effet.
- Aussi il y avait des couches décalés avec une hauteur de 20mm où la figure est plus mince,
parce que la buse collisionne contre les parties de la pièce et les bougent, donc on a diminué
la vitesse de positionnement pour éviter les couches décalés et effet.
80
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
Pièce Nylon 1 2 3 4 5
Température
235 235 235 240 240
(°C)
En contact En contact En contact En contact En contact
Support avec le avec le avec le avec le avec le
plateau plateau plateau plateau plateau
Distance
6 4.5 4.5 4.5 6
rétraction (mm)
Vitesse de
80 80 150 150 150
positionnement
Tableau 60. Pièces imprimées et changement des paramètres
- Avec une vitesse de positionnement plus élevée et une distance de rétraction plus large le
cordage diminue.
- Aussi avec 5°C plus, il n’y a pas de défauts d’union des couches.
c) Conclusion et perspectives
Avec le PET on a réussi imprimer la pièce proprement et obtenir un bon aspect et une qualité
générale. L’aspect est brillant et uniforme pour toute la pièce finale sans défauts importants.
Le Nylon a été plus difficile à imprimer : le matériau brulait un peu et les défauts ont été
importants concernant les bordures de la pièce.
Il faut chauffer le Nylon dans un four pour enlever l’eau qu’il a absorbé, car il absorbe de l'humidité
et il brule quand il est dans la buse, on peut entendre les bulles d’eau, et la qualité du matériau est
pire, il prend un aspect plus blanc (à la place de transparent), sale et plus fragile, il perd de
l’élasticité.
81
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
7. Conclusion
Ce travail a pour objectif l’optimisation des pièces imprimées avec la machine Ultimaker2 et nous
avons réalisé des études pour connaître mieux l’imprimante, les paramètres d’impression et les
pièces résultantes.
En premier lieu, avec les essais mécaniques à flexion et à traction les propriétés mécaniques des
pièces obtenues par FDM ont été définies. Maintenant, nous connaissons les limites des propriétés
sur les pièces pour chaqu’un des matériaux, l’effet de certains paramètres sur les propriétés et les
valeurs que peuvent prendre ces paramètres pour optimiser les propriétés.
Tandis que la principale source d'erreurs provient d’une mauvaise configuration de quelques
paramètres et surtout de la température, la capacité d’un bon réglage des paramètres est très
importante pour éviter les défauts sur les pièces et obtenir la meilleure qualité possible dès le début.
Actuellement, les paramètres les plus influents sont la température, la vitesse d’impression, la
hauteur de couche, le remplissage et la température du plateau et ils sont mieux définis qu’avant.
Avec les résultats et l’expérience gagné, on peut prévoir le résultat sur les pièces en fonction des
décisions prises.
Cependant, les valeurs définies comme optimales doivent être contrôlées et ajustées selon le type de
pièce et sa géométrie à toutes les impressions. Dans ces situations, le plan d’essais sert à nous
guider; dans celui-ci on trouvera des pièces plus complexes avec des formes différentes et il nous
servira pour nous orienter dans le choix d’autres paramètres ou conditions.
D’un autre côté, le PET et le Nylon sont des nouveaux matériaux avec lesquels nous avons appris
comment imprimer et avec quelles pièces les employer, car ils ont des caractéristiques très
intéressantes et différentes au PLA et à l’ABS.
Les pièces imprimées présentent un aspect et une qualité meilleure qu’au commencement de ce
projet, la connaissance des paramètres est plus approfondie et les pièces résultantes ont des
propriétés bien définies.
Une solution pour obtenir encore plus de qualité sur les pièces réside dans l’étude continué et plus
approfondit d’autres paramètres d’impression et d’une ampliation des différentes géométries.
A mode de conclusion, ci-dessous on peut trouver les valeurs des paramètres qu’on donne par
optimaux . Il y a des intervalles séparés par un tiret (-), cela veut dire qu’on peut prendre un valeur
entre ces deux en fonction de la pièce à imprimer.
82
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
83
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
8. Bibliographie
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Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
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Manuel Cura
Manuel CATIA V5
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Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
9. Annexes
86
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
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Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
CES EduPack FDM CES EduPack CES EduPack FDM CES EduPack FDM
Limite élastique σm (MPa) 50 - 94.8 32 56.5 - 62.3 55 - 72 25 - 60 18.5 - 51 29.99
Résistance à la flexion σFM (MPa) 68 - 100 59 - 69 50 - 60 83 - 108 40 - 80 61
Contrainte à la rupture σb (MPa) 90 - 165 44 - 48 48.3 - 72.4 47 - 70 27.6 - 55.2 36
Allongement élastique (%) 7.25% 250% 280 - 320 2.5 - 6 % 2-5% 20 - 100% 2%
Déformation à la rupture εb (%) 30 - 100 20 - 226% 2.5 - 6 % 2-5% 4%
Module élastique de Young (MPa) 2620 - 3200 197 - 1310 2800 - 3000 3300 - 3600 2650 - 3300 2000 - 2900 1807
Module de flexion (MPa) 3300 1241 - 1310 2410 - 3090 3100 - 3600 1200 - 2800
Tableau 63. Propriétés mécaniques des matériaux trouvés dans la base de données CES EduPack et des études trouvés de FDM
88
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
89
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
90
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
Airgap 2 3 1 1 7 1,75
Surface layers 3 3 2 1 9 2,25
Fix Horrible Combiner l’ensemble (option A) 0
Combiner l’ensemble (option B) 0
Conserver les faces ouvertes 0
Comblage les défauts de structure 0
TOTAL 133 164 130 75 500 127,25 27
91
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
ABS_8
ABS_9
30 ABS_10
ABS_11
ABS_12
20
ABS_13
ABS_14
10 ABS_15
ABS_16
0 ABS_17
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075
ε ABS_18
100
PLA_1
80 PLA_3
σ (MPa)
PLA_7
60
PLA_13
PLA_14
40
PLA_15
20 PLA_16
PLA_17
0
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06
ε
Figure 67. Courbe contrainte - déformation des éprouvettes de PLA qu'il a été possible imprimer
92
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
80 ABS_1
ABS_2
ABS_3
σ (MPa)
ABS_4
60 ABS_5
ABS_6
ABS_7
ABS_8
40
ABS_9
ABS_10
ABS_11
ABS_12
20
ABS_13
ABS_14
ABS_15
0 ABS_16
0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04 0.045 0.05 0.055 0.06 0.065 0.07 0.075 ABS_17
ABS_18
ε
Figure 68. Courbes contrainte - déformation du PLA et ABS pour les comparer
93
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
PLA
N° T Vitesse H. couche l (mm) h (mm) b (mm) Under- Aspect σ rupture ε rupture
(°C) (mm/s) (mm) extrusion visuel (MPa)
1 200 30 0,1 180 3,9 9,9 4 3 81,47 0,045
2 200 30 0,2
3 200 60 0,1 180 3,75 9,85 3 3 55,01 0,042
4 200 60 0,2
5 200 90 0,1
6 200 90 0,2
7 210 30 0,1 180 4 9,9 4 4 94,66 0,048
8 210 30 0,2
9 210 60 0,1
10 210 60 0,2
11 210 90 0,1
12 210 90 0,2
13 220 30 0,1 180 4,02 9,9 5 5 112,68 0,050
14 220 30 0,2 180 3,9 9,95 4 4 88,99 0,043
15 220 60 0,1 180 3,9 9,85 4 4 89,06 0,044
16 220 60 0,2 180 4,3 10 1 2 25,15 0,040
17 220 90 0,1 180 4,1 10 2 2 57,45 0,041
18 220 90 0,2
Tableau 65. Dimensions, décollement, aspect visuel, contrainte maximale et élongation maximale des éprouvettes de PLA.
En rouge les éprouvettes qui ont été impossibles d’imprimer 94
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
Nylon
T Vitesse l3 b2 b1 h
Pièce Aspect visuel Décollement
(°C) (mm/s) (mm) (mm) (mm) (mm)
1 235 30 148,75 20 10,15 4,1 3 3
2 235 60 149,2 19,9 9,82 4,05 5 1
3 245 30 148,85 20,1 10,4 4,1 1 5
4 245 60 148,75 20,05 10,08 4,1 1 4
Tableau 66. Dimensions et qualité des éprouvettes de traction en Nylon
PET
T Vitesse l3 b2 b1 h
Pièce Aspect visuel Décollement
(°C) (mm/s) (mm) (mm) (mm) (mm)
1 210 30 149,85 19,75 9,85 4,05 5 1
2 210 60 - - - - - -
3 230 30 147,7 19,7 9,88 4,02 5 0
4 230 60 149,7 19,77 9,85 4,02 3 0
Tableau 67. Dimensions et qualité des éprouvettes de traction en PET
PLA
T T plateau l3 b2 b1 h
Pièce Aspect visuel Décollement
(°C) (°C) (mm) (mm) (mm) (mm)
1 220 50 150,1 20,04 10,05 4,05 5 0
2 220 70 149,98 19,8 9,95 4,13 5 0
3 210 50 150,1 19,8 9,9 4,15 5 0
4 210 70 149,88 19,85 9,88 4,15 5 0
Tableau 68. Dimensions et qualité des éprouvettes de traction en PLA
ABS
l3 b2 b1 h
Pièce Remplissage (%) Aspect visuel Décollement
(mm) (mm) (mm) (mm)
1 100 149,56 19,84 9,98 4 5 0
2 50 149,49 19,9 10,02 4,01 5 0
3 20 149,39 19,85 10 4,02 5 0
4 10 149,38 19,82 9,98 4,04 5 0
Tableau 69. Dimensions et qualité des éprouvettes de traction en ABS
95
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
l3 = 150 mm Moyenne des mesures (mm) Erreur absolue (mm) Erreur relative (%)
Nylon 148,8875 0,1562 0,1049
PET 149,0833 0,9222 0,6186
PLA 150,0150 0,0567 0,0567
ABS 149,4550 0,0700 0,0468
b2 = 20 mm Moyenne des mesures (mm) Erreur absolue (mm) Erreur relative (%)
Nylon 20,0125 0,0625 0,3123
PET 19,7400 0,0267 0,1351
PLA 19,8725 0,0838 0,4214
ABS 19,8525 0,0237 0,1196
b1 = 10 mm Moyenne des mesures (mm) Erreur absolue (mm) Erreur relative (%)
Nylon 10,1125 0,1625 1,6069
PET 9,8600 0,0133 0,1352
PLA 9,9450 0,0550 0,5530
ABS 9,9950 0,0150 0,1501
h = 4 mm Moyenne des mesures (mm) Erreur absolue (mm) Erreur relative (%)
Nylon 4,0875 0,0188 0,4587
PET 4,0300 0,0133 0,3309
PLA 4,1200 0,0350 0,8495
ABS 4,0175 0,0125 0,3111
Tableau 70. Moyenne des mesures caractéristiques et ses erreurs des éprouvettes de traction
96
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
Nylon
Module
Pièce Température d’extrusion (°C) Vitesse (mm/s) σy (Mpa) εtb (%)
d’élasticité (MPa)
1 235 30 38,474 207,6 481,967
2 235 60 20,236 198,8 197,396
3 245 30 39,718 208,9 465,613
4 245 60 32,434 195,1 366,138
Moyenne 32,715 202,6 377,778
Tableau 71. Propriétés mécaniques de l'essai de traction du Nylon
PET
Module
Pièce Température d’extrusion (°C) Vitesse (mm/s) σy (Mpa) εtb (%)
d’élasticité (MPa)
1 210 30 16,28 3,11 858,66
2 210 60 - - -
3 230 30 23,02 4,07 1016,90
4 230 60 21,83 3,70 1095,23
Moyenne 20,38 3,63 990,262
Tableau 72. Propriétés mécaniques de l'essai de traction du PET
PLA
Température Température Module
Pièce σm (MPa) εtb (%)
extrusion (°C) plateau (°C) d’élasticité (MPa)
1 220 50 50,595 2,940 3373,644
2 220 70 48,443 3,720 2897,656
3 210 50 37,959 3,390 2795,544
4 210 70 37,953 2,990 2626,233
Moyenne 43,738 3,260 2923,269
Tableau 73. . Propriétés mécaniques de l'essai de traction du PLA
ABS
Module ε /ε E/Emax
Pièce Remplissage (%) σb (MPa) εtb (%) σb/σb,max (%) tb tb,maxx
d’élasticité (MPa) (%) (%)
1 100 22,852 3,72 1621,2 100,00 101,00 102,00
2 50 13,997 3,67 876,09 61,25 98,66 54,04
3 20 11,945 3,31 857,65 52,27 88,98 52,90
4 10 10,953 2,52 770,25 47,93 67,74 47,51
Moyenne 14,937 3,305 1031,298
Tableau 74. Propriétés mécaniques de l'essai de traction de l'ABS et les proportions de chaque propriété par rapport à la
valeur maximale (100% rempli)
97
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
98
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
Figure 71. Eprouvettes de PET (la numéro 2 a été imprimé 2 fois sans réussir)
99
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
Trous Trous (90°) Trous Trous Trous Trous Trous Trous (90°) Trous Trous Trous Trous
Corrigés (0°) Corrigés Corrigés Corrigés Corrigés (0°) Corrigés Corrigés Corrigés
Goute (0°) Goute Goute (90°) Goute (0°) Goute Goute (90°)
Trous Trous (90°) Trous Trous Trous Trous Trous Trous (90°) Trous Trous Trous Trous
Corrigés (0°) Corrigés Corrigés Corrigés Corrigés (0°) Corrigés Corrigés Corrigés
Goute (0°) Goute Goute (90°) Goute (0°) Goute Goute (90°)
Trou DN = 10mm D
10.183 10.184
10.091
9.972 9.915 9.942
Trous Trous (90°) Trous Corrigés Trous Corrigés Trous Corrigés Trous Corrigés
(0°) Goute (0°) Goute Goute (90°)
100
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
MeshMixer est un logiciel gratuit de modélisation 3D permettant de créer et de corriger des modèles
3D facilement. Sa spécificité consiste à créer des modèles 3D sur la base de volumes existants,
combinés grâce à des outils simple d’utilisation.
On va l’utiliser surtout pour créer des supports aux pièces. On peut générer les supports dans le
menu Analysis > Overhangs. Dans le menu on a différents paramètres.
En premier lieu, on doit définir quels surplombs de la pièce ont besoin d’un support :
Overhangs
- Angle Tresh
Définir l’angle minimum des surplombs où on veut créer un support.
- Contact Tol
Ce paramètre n'a d'effet que lorsque vous ne vous convertissez à massif. Ce "pousse" la maille solide
hors de la maille du modèle, par cette distance. Cela peut aider à rendre les conseils détachent plus
proprement, et d'éviter des connexions quasi-contact étant créés entre les poteaux et le modèle.
- Y-Offset
Ceci définit la distance sur laquelle le modèle est soulevé au-dessus de la plate-forme de
construction.
Support Generator
- Max Angle
Ceci définit le seuil de soutenir surplombs d'un modèle.
Tout surplomb d'un modèle qui est à un angle par rapport à l'horizontale au-dessous du seuil d'angle
sera pris en charge.
- Density
Ceci définit la densité de la structure de support. Plus la valeur des points de contact plus par unité
de surface.
- Layer Heigh
Ceci définit la hauteur de la couche des supports. Doit être la même que la hauteur de couche
d’impression de la pièce.
- Post Diameter
Ceci définit le diamètre des montants de support. Plus la valeur de la chunkier les supports.
101
Étude et optimisation de l’impression en FDM avec l’Ultimaker
- Tip Diameter
Diamètre de la zone de contact entre le support et le modèle. Comme vous augmentez le diamètre
de la pointe de l'articulation entre le support et le modèle, plus va augmenter la force.
- Base Diameter
Diamètre de la base du support. Plus le diamètre de la base, plus forte adhérence au plateau
d’impression.
Advanced Support
- Allow Top Connections (Yes/No)
Cette case permet de générer des supports entre la surface du modèle. Ceci est utile s’il y a des
surplombs qui ne peuvent être atteints à partir du plateau.
- Optimization (%)
- Solid Min Offset (mm)
Lorsque vous cliquez sur Convertir en solide cela définit une distance de décalage entre le modèle et
les poteaux du support.
- Tip layers (#)
Nombre de couches de pointe. Si le tip layers augmente, le ratio de cône de la pointe de support
augmente. Un ratio de cône plus élevé signifie plus de temps et pointes plus minces.
- Base layers (#)
Nombre de couches de base. L’augment des couches de base donnent une base plus épaisse aux
supports.
- Strut Density (%)
Contrôler l'espacement des lignes horizontales dans le matériau de support.
- Post Sides (#)
Nombre de côtés sur les poteaux de soutien. Si vous augmentez le nombre de côtés de poste, le
support section tend vers un cylindre.
102