Contrôle Des Systèmes Éoliens-Solaire HVDC-VSC
Contrôle Des Systèmes Éoliens-Solaire HVDC-VSC
Contrôle Des Systèmes Éoliens-Solaire HVDC-VSC
Par
Seghir BENHALIMA
LE 15 MAI 2019
Le travail réalisé dans cette thèse s’est déroulé à l’école de technologie supérieure dans le
cadre du programme de doctorat en génie électrique. Il a été effectué dans le Laboratoire
GREPCI (Groupe de Recherche en Électronique de Puissance et Commande Industrielles).
Un grand merci à mes amis et collègues du groupe GREPCI de l’ÉTS: Abdelhamid Hamadi,
Miloud Rezkallah, Mounir Benadja, Souleyman Fadoul, Sanjeev Singh, Auguste Ndtoungou
et merci beaucoup à des amis que je n’ai pas mentionnés ci-dessus. Merci à tous.
Enfin, je suis redevable à mes parents, à ma femme et à mes enfants. Un merci spécial à mes
frères pour leur soutien depuis de nombreuses années.
Modélisation et Contrôle des Systèmes Éoliens–Solaire
Intégrés au Réseau VSC-HVDC
Seghir BENHALIMA
RÉSUMÉ
En effet, plus le réseau électrique devient intelligent, plus il devient sensible aux différents
défauts, à la variation climatique et aux harmoniques. Dans ces circonstances, des
contributions dans cette thèse ont été menées dans le but de rendre la connexion de l’énergie
renouvelable au réseau plus intelligent et sécuritaire. Cette thèse de recherche propose des
stratégies de contrôle avancées et innovantes pour rendre l’intégration de l’énergie
renouvelable au réseau haute tension AC et CC plus efficace et plus sûr tout en gérant
automatiquement l’écoulement de puissance entre différentes sources et charges.
Dans ce contexte, et afin d’avoir une meilleure synchronisation entre les différents systèmes
(Production/Transport/Synchronisation), cette recherche se focalise sur la maximisation de
l’énergie produite. Dans cette thèse, des recommandations telles que les commandes avec
estimateurs de filtre de Kalman et des régulateurs intelligents comme l’ANFIS intégrés dans
les méthodes classiques et intelligentes sont introduites pour extraire le maximum de la
puissance de l’éolienne et du système photovoltaïque. Ces commandes offrent de nombreux
avantages, notamment un contrôle précis, un rendement élevé, une régulation meilleure de la
tension du bus CC et l’atténuation des défauts.
Historiquement, les problèmes de défauts (AC et CC) ont fait l’objet de recherche, les
différentes méthodes de correction seront citées dans la revue de littérature de cette thèse.
Une analyse qualitative relative à ce phénomène a été rapportée (conception des hacheurs
/l’ouverture des disjoncteurs AC /résistance branchée sur le rotor de la machine /SFCL). Ces
méthodes sont actuellement mal adaptées pour corriger les défauts qui causent l’arrêt des
éoliennes, la détérioration des convertisseurs et des générateurs ou la coupure totale de
l’électricité. La contribution apportée par cette thèse, pour corriger les défauts est la
modélisation des convertisseurs avec l’application des commandes basées sur l’intelligence
artificielle afin de corriger les problèmes de la tension, améliorer la qualité de l’énergie et la
stabilité du système.
Les centrales photovoltaïques reliées aux autres sources renouvelables posent certains
problèmes lorsqu’elles sont intégrées au réseau électrique. L’un des principaux objectifs de
VIII
cette recherche est de développer une technique de contrôle intelligent robuste qui offre une
fonctionnalité de régulation de tension et facilite l’écoulement de puissance vers le réseau.
Une autre contribution, la méthode SMC (contrôle en mode de glissement) appliquée au parc
offshore VSC-HVDC assure l’efficacité et la robustesse du système non linéaire. Cette
solution prend en compte le cas de conditions sévères d’instabilité et de variation brusques.
Une nouvelle approche de protection basée sur le hacheur CC a été introduite dans le système
VSC-HVDC. Ceci atténue l’effet de défaut du bus CC positif et assure un fonctionnement
stable, sûr et efficace de l’énergie produite par les parcs éoliens offshore transférée vers la
station onshore en respectant les normes de qualité d’énergie électrique.
Enfin, cette recherche prend en compte un micro-réseau à petite et grande échelle incluant les
photovoltaïques, des éoliennes synchrones et asynchrones et des charges. Une nouvelle
stratégie de contrôle intelligent a été développée afin de répondre aux exigences de la
régulation de fréquence et de tension ainsi qu’à la synchronisation des sources avec les
réseaux.
IX
Cette thèse apporte des contributions à la fois théoriques et pratiques sur l’énergie
renouvelable connectée aux réseaux.
Seghir BENHALIMA
ABSTRACT
The strong global demand for electric power and the desire to preserve the environment are
motivating governments to find a new solution based on clean renewable energy sources
(RESs). However, among these energy sources, wind turbines and solar photovoltaic, are
efficient, reliable, sustainable and environmentally friendly sources.
In this thesis, many advanced and innovative control strategies have been developed for the
integration of renewable energy into the grid and make it safer while automatically managing
power flows between different sources and loads. In this context, and to have a better
synchronization between the different systems, our research focuses on maximizing the
energy produced by wind turbines and photovoltaic solar energy.
Many control techniques for MPPT extraction such as P&O applied to the photovoltaic
system and other conventional estimator to estimate the velocity of the wind turbine has been
developed in this thesis, recommendations have been made for control such as, Kalman filter
estimators and intelligent controllers like ANFIS.
Historically, the problems of faults (AC, DC and Arc) have been studied; the different
methods of fault correction are cited in the literature review of this thesis. The contribution of
our research is to reduce the impact of faults by modelling the converters according to the
application cases and using the artificial intelligence controls.
Another contribution is the SMC with Lyapunov method applied to the VSC-HVDC offshore
wind farm ensuring efficiency and robustness of the no-linear system studied in severe
conditions with the instability with a very low sensitivity to sudden variation.
A new protection approach based on the DC chopper has been introduced in the NPC VSC-
HVDC offshore transmission. In addition, the protection control action of DC chopper
extinguishes the fault current to restore the power transmission after the fault has been
cleared, improving network reliability, power quality, safety and makes it stable.
XII
The artificial intelligent control (Adaline) based on (the ANFIS and unified algorithm) was
introduced in small and large systems. This control has several contributions:
The optimal design of the ANFIS controller providing fast-dynamic response during a
sudden change in solar irradiation, resulting in a non-oscillating MPPT;
The Adaline Algorithm is used to estimate the current of the source to ensure the
power flow and makes it stable with an improved power quality at the PCC. For this
approach, the loop (PLL) is not used, which minimizes the risk of loss of control during
voltage disruption;
ANFIS-based Adaline algorithm has successfully regulated DC bus voltage, AC
voltage and source currents. The ANFIS controller enables to detect the fault and regulate the
output signals with a fast-dynamic response and without any saturation during the transitions;
With ANFIS, the DC-DC boost converter is more efficient, even with low solar
irradiation.
Finally, our study considers a new intelligent control applied to small and large- scale micro-
grids incorporating photovoltaic generators, synchronous and asynchronous wind turbines
and linear and no-linear loads. This thesis provides both theoretical and practical
contributions on renewable energy connected to the grid.
Page
INTRODUCTION .....................................................................................................................1
5.4 Simulation du système VSC-HVDC à trois niveaux entre deux réseaux alternatifs .168
5.5 Effet de l’algorithme mode de glissement (SMC) et Lyapunov sur le système
offshore VSC-HVDC en présence de défauts au bus CC ..........................................171
5.5.1 Description et modèle de parc éolien offshore ....................................... 172
5.5.1.1 Extraction de la puissance de l’éolienne .................................. 173
5.5.1.2 Contrôle du hacheur élévateur (Boost) avec MPPT ................ 173
5.5.2 Application du contrôleur PI sur la station offshore ............................... 174
5.5.3 Application du contrôleur SM sur la station VSC-HVDC onshore ........ 175
5.5.3.1 Théorèmes de la stabilité de Lyapunov ................................... 176
5.5.3.2 Condition d’existence de la commande ................................... 179
5.5.4 Résultats de simulation ........................................................................... 181
5.5.4.1 Fonctionnement du système sous les conditions normales ...... 181
5.5.4.2 Fonctionnement du système en cas de défaut .......................... 184
5.5.5 Résultats expérimentaux ......................................................................... 187
5.5.6 Conclusion .............................................................................................. 190
CONCLUSION ......................................................................................................................281
Page
Tableau 1.1 Évolution des puissances éoliennes installées dans les principaux pays ...12
Tableau 2.1 Comparaison entre les différents types de matériaux utilisés pour le PV..70
Page
Figure 1.20 Schéma d’une phase de convertisseur de puissance à deux niveaux .........36
XXIV
Figure 2.9 Système PV connecté au réseau via un convertisseur à trois niveaux .......81
Figure 3.8 Schéma de contrôle de l’onduleur du système hybride par SRF .............108
Figure 3.13 Zoom des formes d’ondes de la tension et courant du réseau, le courant
de la charge équilibrée et déséquilibrée, le courant alternatif
de l’onduleur ............................................................................................111
Figure 3.14 Puissances actives et réactives dans les cas équilibrés et déséquilibrés ..112
Figure 3.17 Résultats expérimentaux de la tension CC, courant d’onduleur, courant 116
Figure 4.15 Résultats de la simulation du PMSG avec des charges linéaires et non
linéaires ....................................................................................................137
Figure 4.20 Formes d’ondes de PV-PMSG connecté au réseau et des charges ..........141
Figure 4.22 Tension estimée (Vcc_est) et tension de référence (Vcc_ref ) côté onduleur 142
Figure 5.3 Transmission VSC-HVDC à deux niveaux avec défaut côté redresseur .165
Figure 5.4 Simulation de HVDC avec défaut côté redresseur (station 1) .................166
Figure 5.5 Simulation de HVDC avec défaut côté onduleur (station 2) ...................167
Figure 5.6 Schéma d’implantation de VSC- HVDC à trois niveaux (NPC): avec
défaut triphasé ..........................................................................................168
•
Figure 5.17 Schéma de f(x3) = x3 avec des gains k1=0.002, k2=0.08 et k3=0.9 ..........178
•
Figure 5.18 Schéma de f(x3) = x3 avec des gains k1=0.002, k2=0.08 et k3=3 .............179
Figure 5.20 Schéma de la tension et courant du réseau côté station onshore avec
PI ..............................................................................................................181
Figure 5.21 Schéma de la tension et courant du réseau côté station onshore avec .....182
Figure 5.32 Résultats expérimentaux avec zoom de la dynamique de la tension (va) 189
Figure 5.33 Résultats expérimentaux avec zoom de la dynamique de tension (va) ....189
Figure 6.2 Schéma individuel de PMSG utilisé dans le parc éolien offshore ...........197
Figure 6.7 Stabilité de la tension continue dans la station offshore et onshore ........208
Figure 6.12 Réponses de la tension Vcc dans les stations offshore et onshore
pendant .....................................................................................................211
Figure 6.14 Résultats de simulation du parc éolien avant et après le défaut (sag)
à 2.1s ........................................................................................................213
Figure 6.15 Résultats de simulation (station onshore) avant et après le défaut ..........214
Figure 6.16 Résultats de simulation d’un parc éolien offshore pendant le défaut
CC à 2.6s ..................................................................................................214
Figure 6.18 Performances de formes d’onde de la station onshore avec chopper ......216
XXXI
Figure 6.20 Essai expérimental du système proposé sous : a) une charge non
linéaire brusquement connectée, b) charge non linéaire déconnectée et
c) une activation et désactivation de la charge linéaire............................218
Figure 6.21 La performance des formes d’onde dans la condition de perturbation ....219
Figure 7.5 Schéma de l’algorithme Adaline basé sur le contrôleur ANFIS ..............233
Figure 7.13 Schéma principal de la plateforme pétrolière et gazière, parc offshore ...249
Figure 7.18 Formes d’ondes du parc offshore avant et après le défaut CC à 2.5s:
Tension .....................................................................................................257
Figure 7.21 Les formes d’ondes de plate-forme : a) avant le défaut de bus CC, ........260
Figure 7.22 Les formes d’onde : tension continue, courant de réseau, courant ..........261
Figure 7.33 Tensions continues en régime permanent dans l’offshore et l’onshore ...272
Figure 7.37 Formes d’onde de différentes puissances active sous le défaut CC.........276
LISTE DES ABRÉVIATIONS, SIGLES ET ACRONYMES
C Capacité
Cf Capacité de filtre
Cp Coefficient de la puissance
f Fréquence du système
NL Non Linéaire
PV Photovoltaïque
s seconde
kg kilogramme
V Volte
mH millihenry
mF millifarad
μF micoFarad
Ω Ohm
Hz Hertz
Id Courant de jonction
Iph Photo-courant
Tc Température de la cellule
q Charge d’électron
K Constante de Boltzmann
V rms de tension
Ki Gain Integral
Kp Gain Proportional
R Résistance de ligne
Cf Capacité de filtre
J Inertie en kg.m2
m2 mètre carré
m3 mètre cube
F Friction, N/rad/s
λ Vitesse spécifique
La forte demande en énergie électrique basée sur les énergies fossiles telles que le pétrole et
le charbon ont influencé directement les réserves fossiles ainsi que l’environnement
planétaire. Afin de garder la même cadence économique mondiale et préserver une vie
naturelle pour nos générations futures, il est nécessaire de trouver d’autres sources d’énergies
alternatives, durables et propres, ce qui nécessite une intervention au niveau mondial pour
atteindre ces objectifs (protocole de Kyoto) (Aykut and Dahan 2014).
Au cours des dernières années, le pourcentage des énergies renouvelables sur les réseaux
électriques a augmenté de manière significative. Cette hausse a été provoquée par les
politiques visant à lutter contre les changements climatiques et à garantir
l’approvisionnement énergétique durable (world energy outlook). Le groupe d’experts
intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a signalé que : «la production des gaz
à effet de serre, tels que : l’oxyde nitreux (N2O), le dioxyde de carbone (CO2) et le méthane
(CH4) sont responsables de l’échauffement climatique à cause de l’évolution des
combustibles fossiles » (GIEC, 2007).
Le remplacement des sources d’énergies fossiles par des sources d’énergies renouvelables (le
vent, le soleil, la biomasse, l’hydroélectricité…), et leur intégration dans des réseaux
électriques de basse et de haute tension fait l’objet de recherche dans plusieurs pays
actuellement tels que les États-Unis, l’Allemagne et la Chine.
L’une des formes d’énergies renouvelables les plus populaires aujourd’hui est l’énergie
solaire photovoltaïque. Le potentiel de cette énergie dépend d’une région a une autre comme
le montre la Figure 0.1 de la carte suivante :
2
Cependant, la nature stochastique des vecteurs d’énergies comme le vent ou le soleil rendent
difficile leur intégration dans le réseau électrique, surtout quand il est question d’une
intégration à grande échelle dans des réseaux électriques VSC-HVDC. En plus la
synchronisation parfaite et l’exigence de faire améliorer la qualité d’énergie sont des
conditions effectives pour garder un système stable et robuste.
Dans le cadre de cette recherche de doctorat, pour une meilleure exploitation de ces sources
d’énergie avec une intégration fiable et sécuritaire aux réseaux électriques, une conception
optimum du système global basé sur des convertisseurs multi-niveaux ainsi que des
algorithmes de commande avancés sont utilisés pour diminuer les pertes d’énergie lors de
son transport et assurer la continuité de service lors de la présence de défauts tout en
améliorant la qualité d’énergie.
3
Donc les performances d’un système électrique composé d’une centrale de production
d’énergie hybride éolienne-PV et des lignes de transmission ainsi que des stations HVDC
sont vérifiées par la continuité de service lors de la variation des conditions climatiques, par
la résistance à la présence des différents défauts possibles ainsi que la correction de la qualité
d’énergie fournie au réseau.
Dans ce contexte, et afin d’avoir une meilleure synchronisation entre les trois cheminements
du système (Production/Transport/Synchronisation avec le réseau), cette recherche se
focalise sur la maximisation de l’énergie produite par le micro-réseau, la centrale hybride
éolien-PV, le transport de l’énergie avec un minimum des pertes de puissance et une
synchronisation parfaite avec le réseau électrique.
L’énergie éolienne est générée par le vent qui fait tourner les turbines en transformant
l’énergie cinétique en énergie électrique. L’éolienne peut générer des Mégawatts et surtout
les éoliennes offshores où on trouve plus d’espace et des vents en se basant sur différentes
machines. La production d’énergie photovoltaïque, éolienne onshore et offshore a connu une
évolution rapide dans la dernière décennie ce qui est indiqué par la Figure 0.2.
4
Figure 0.2 Évolution des capacités installées de photovoltaïque, des éoliennes onshore et
offshore dans le monde entre 2000 et 2018
Tiré d’about bnef (2018)
Généralement, la transmission de l’énergie sur une longue distance est réalisée par un
système de transport haute tension en courant alternatif (HTCA) ou en haute tension à
courant continu (HTCC). En effet, le choix du type de transmission entre les deux systèmes
(HTCA et HTCC) dépend de plusieurs critères comme : la distance, les coûts des
équipements, l’installation, la maintenance et les pertes d’énergie dans chacun des deux
systèmes. De plus, le système HTCC est le plus utilisé dans les fermes offshore et surtout
pour les distances supérieures à 50 km (Li, Bozhko et al. 2006). Ce système peut être basé
sur les convertisseurs de source de courant (CSC) en utilisant les thyristors et des
convertisseurs de source de tension (VSC) à base d’IGBT.
du réseau. Cependant, le système LCC a plus de pertes par rapport à la technologie VSC. Le
système HVDC peut être connecté au parc des éoliennes offshore à base des générateurs à
induction à double alimentation (MADA), des générateurs à induction à cage d’écureuil ou
générateurs à aimants permanents (PMSG). Ce dernier est le plus utilisé grâce à sa rentabilité
et son efficacité plus élevées qui comporte moins de coûts de maintenance.
Dans cette thèse, l’énergie hybride (éolienne en mer /éolienne terrestre et photovoltaïque)
connectée au réseau VSC-HVDC est utilisée afin de présenter une étude bien détaillée sur
l’écoulement de puissance et la contribution sur la maximisation de cette énergie, de la
minimisation des capteurs, de la réduction du coût de l’installation et de la maintenance ainsi
que la minimisation des pertes et l’amélioration de la qualité d’énergie électrique.
En vue d’atteindre ces objectifs de recherche, un choisis de méthodologie en cinq étapes a été
faite. Tout d’abord, la modélisons de chaque système indépendamment, est effectuée
différents algorithmes de commande sont proposés aux systèmes petite et grande taille, des
tests de différents cas possibles sont exécutés en utilisant MATLAB/Simulink. Ensuite, la
validation expérimentale est effectuée sur un prototype contrôlé par dspace-ds1104 au
laboratoire du GRÉPCI.
6
Cette recherche a aussi pour objectif de présenter une étude sur le système hybride (micro-
réseau) intelligent et d’analyser les interconnexions des différentes sources d’énergie
renouvelable sur les réseaux électriques. Étant donné qu’il existe des normes qui permettent
de faciliter l’interconnexion des différentes sources d’énergie, celles-ci seront présentées
dans un premier temps.
Les problèmes auxquels les réseaux font face avec l’ajout des énergies renouvelables sont
mis en l’évidence par la suite. Les contributions proposées pour remédier à ces problèmes
sont présentées sous différentes catégories telles que l’élimination des capteurs, la réduction
de taille, la diminution du coût, la réduction de maintenance et la diminution des arrêts. En
plus les contributions sur la maximisation de la puissance des éoliennes et solaire visent à
diminuer les pertes d’énergies en utilisant les nouveaux algorithmes de commande ce qui
augmente la production et permet d’obtenir plus de revenus économiques.
La dernière contribution concerne la diminution de l’impact des différents défauts sur les
réseaux électriques (HVDC/HVAC). En prenant le cas de quelques sources d’énergies
renouvelables telles que l’éolien et le photovoltaïque, leur fonctionnement ainsi que les
schémas d’interconnexion et les moyens de mitigations sont présentés. Cette thèse traite de
ces principaux sujets avec les contributions présentées précédemment. Elle est rédigée
comme suit :
Dans le premier chapitre, les recherches bibliographiques sur l’état de l’art de l’énergie
hybride (PV-éoliennes) à petite taille et à grande échelle (grande puissance), les différents
éléments les constituant ainsi leur choix est présenté. Les différentes topologies et
configurations du système hybride connecté au réseau VSC-HVDC, les commandes utilisées,
les défauts et anomalies apparaissent sur le système sont aussi proposés.
Dans le troisième chapitre, une nouvelle stratégie de contrôle est présentée pour améliorer la
qualité de l’alimentation des sources d’énergie renouvelables connectées au réseau avec une
extraction maximale de l’énergie des systèmes hybride éolienne et photovoltaïque (PV). Ce
système est constitué d’éolienne à base de PMSG et un photovoltaïque qui sont connectés
aux charges et au réseau électrique. Des convertisseurs CC-CC (boost), AC-CC et une
nouvelle approche d’extraction de MPPT côté PV et PMSG a été élaborée. Une autre
commande a été intégrée pour estimer la position et la vitesse du rotor de la turbine. Pour
augmenter l’efficacité et la rapidité du système ainsi que la réduction du coût et la
minimisation de la taille, la commande SRF à base de PI anti-windup est utilisée pour
contrôler l’écoulement de la puissance générée par l’éolienne et photovoltaïque, dans le but
d’estimer la tension continue du bus CC et pour réduire les harmoniques. L’efficacité et la
robustesse du système proposé sont démontrées par la performance des résultats de
simulation et des expériences effectuées au laboratoire GRÉPCI.
Dans le cinquième chapitre, tout d’abord les différentes topologies des convertisseurs et en
modélisant le convertisseur VSC à deux et trois niveaux, les différents défauts appliqués sur
les systèmes VSC-HVDC et sur les éoliennes, sont présentés par la suite un parc éolien
connecté au réseau via un câble sous-marin et des stations de conversion VSC-HVDC avec
différents scénarios d’application de défaut en les simulant dans MATLAB/Simulink est
proposé.
Le travail de recherche dans cette partie est basé sur des nouvelles approches de contrôle
pour améliorer la capacité de défaut. Ce chapitre présente aussi un nouvel algorithme basé
sur le mode de glissement (Sliding Mode) en le comparant avec le contrôleur PI, les deux
méthodes sont appliquées à une station à deux niveaux (VSC-HVDC onshore) et corrigent le
défaut de bus CC. Les simulations et les résultats expérimentaux sont effectués au laboratoire
de GRÉPCI sous l’effet de défaut CC ce qui a permis de valider l’utilité et la performance de
SM.
Dans le sixième chapitre, une nouvelle approche de contrôle est proposée. Elle est basée sur
la détection de défaut du câble positif qui est court-circuité à la masse en mesurant le niveau
de tension du câble et les variations de la tension continue et du courant. La stratégie de
commande développée à la station offshore VSC-HVDC à base des convertisseurs de tension
à trois niveaux (NPC), est basée sur la théorie de la puissance triphasée instantanée. De plus,
l’action de contrôle de protection du boost CC basé sur le PI anti-windup atteint le courant de
défaut pour rétablir la transmission de puissance après l’effacement du défaut, en améliorant
ainsi la fiabilité du réseau et la qualité de l’alimentation. Les simulations et tests
expérimentaux sont effectués en validant la robustesse de la conception proposée, ainsi que
les approches de contrôle développées.
Dans le septième chapitre, une application de l’intelligente artificielle sur des systèmes de
petites et grandes tailles (sur BT et HT) est présentée. Une première étude est basée sur
l’amélioration de la qualité de l’alimentation d’un système photovoltaïque (PV) connecté au
9
L’algorithme de contrôle Adaline (élément adaptatif) est utilisé pour estimer les courants de
référence du réseau ainsi que l’estimation de la tension CC à l’aide d’un ANFIS-PI. Une
simulation à l’aide du logiciel MATLAB/Simulink du système photovoltaïque utilisant ces
commandes a été introduite, par la suite il a été testé expérimentalement sous différents
scénarios avec une qualité de puissance améliorée. L’approche de contrôle proposée produit
un modèle propre et sans distorsion avec une qualité de puissance améliorée au PCC.
Par la suite, l’algorithme de neurone adaptatif linéaire modifié basé sur l’algorithme Unifeid
est appliqué au système VSC-HVDC connecté au parc offshore et a un central
photovoltaïque. Un défaut sur VSC-HVDC a été appliqué et testé avec MATLAB, en
assurant la continuité de production d’énergie électrique.
Enfin la conclusion générale de la thèse permet de faire une synthèse globale suivie de
recommandations pour des travaux futurs de recherche.
CHAPITRE 1
REVUE DE LA LITTÉRATURE
1.1 Introduction
La part de l’énergie renouvelable dans le monde a atteint 2017GW à la fin de 2016 (Babarit
2018). Après différentes études (techniques, économiques et environnementales), les grands
producteurs d’énergie renouvelable commencent à s’intéresser à l’installation des éoliennes
12
en mer (offshore) en adaptant des générateurs et des algorithmes robustes pour concevoir des
systèmes installés dans des espaces ayant moins de turbulence.
En 2017, la puissance cumulée de l’éolienne installée mondialement dans la mer atteint 500
GW. Le tableau 1.1 présente le détail des puissances installées dans les 10 dernières années.
Tableau 1.1 Évolution des puissances éoliennes installées dans les principaux pays
Tirée de Global Wind Statistics et Wiki Éolienne (2015-2017)
Dans les années 80, les PMSG sont connectées au réseau à l’aide des convertisseurs à base
des thyristors. Avec l’innovation et l’évolution rapide dans le domaine de l’électronique de
puissance, le transistor a remplacé le thyristor dans la conversion de l’énergie.
Les systèmes photovoltaïques sont propres, renouvelables et non polluants, ayant une durée
de vie assez longue (Dumbleton and Haillant 2011). L’envoi de l’énergie produite par la
source photovoltaïque vers le réseau AC doit passer par deux étapes de conversion et
plusieurs recherches ont été effectuées dans ce domaine :
Un convertisseur CC-CC est indispensable pour extraire le maximum de puissance ;
Un convertisseur CC-AC est aussi indispensable pour débiter sur le réseau AC, donc
15
un bon concept basé sur deux algorithmes de commande sont nécessaires pour extraire le
maximum de puissance et pour synchroniser cette source d’énergie avec le réseau.
Le système photovoltaïque peut aussi être connecté au réseau ou être un système autonome.
L’organigramme ci-dessous montre les différentes configurations d’un système solaire
photovoltaïque selon le besoin.
16
Les PV débitent sur le bus CC via d’un convertisseur de puissance CC-CC. Ce dernier est
contrôlé pour extraire le maximum de la puissance et maintenir la tension de sortie constante.
La tension doit être contrôlée sur une plage de variation élevée. Pour cela, plusieurs
topologies de connexion sont proposées afin de fournir une grande puissance telle qu’elles
sont présentées dans la Figure 1.5.
Cette topologie a été proposée aussi par (Wensong, Hutchens et al. 2009), (El Bachtiri and
Matagne 2013) où chaque module est connecté par un onduleur sur un réseau basse tension
alternatif, qui peut être relié aussi au réseau de distribution par un transformateur.
17
L’énergie produite par des PV avant de l’envoyer au réseau HVAC doit passer par deux
étapes de conversion. Vu la nature CC des PV, un convertisseur élévateur de type CC-CC et
un convertisseur de puissance type CC-AC, ainsi qu’un transformateur type élévateur sont
indispensables pour ce type d’installation afin qu’il assure aussi une isolation galvanique
entre amont et aval de l’installation.
Différentes études visent à évaluer les différentes techniques de MPPT et de les classifier
pour optimiser la production d’énergie solaire. Les méthodes conventionnelles sont faciles à
mettre en œuvre, mais elles ont des lacunes d’imprécision et d’oscillation autour du MPP.
C’est pourquoi de nouvelles méthodes MPPT sont apparues, telles que le CTV (Constant
Voltage Tracking) (Go, Ahn et al. 2011), les algorithmes de perturbation et d’observation
(P&O), conductance incrémentale, la méthode Hill-climbing, la méthode OCV (Open circuit
Voltage), et l’algorithme d’escalade à gradins à section variable (SVSC)(Xu, Kang et al.
2014). Ces méthodes intelligentes sont efficaces et les oscillations sont plus faibles au niveau
au MPP en régime permanent par rapport aux méthodes conventionnelles.
La puissance fournie par un panneau solaire est d’environ 50W/m2 ce qui est relativement
faible par rapport à sa surface. L’optimisation est donc impérative pour extraire le maximum
de puissance. Les paragraphes qui suivent expliquent les différentes techniques du MPPT.
Cette méthode est très souvent exploitée et citée par de nombreux auteurs (Abdelsalam,
2011) (Qin, 2011). Elle utilise une méthode itérative, le but d’algorithme est d’aller chercher
la puissance maximale en calculant la valeur actuelle de la puissance et la valeur précédente,
et de faire la comparaison des deux puissances aux différents points successifs situés sur la
courbe de la Figure 1.6.
20
𝑑𝑃 (1.1)
=0
𝑑𝑉
Ainsi que :
Avec
La Figure 1.7 montre les différentes conditions de la puissance et tension pour atteindre la
puissance maximale.
Cet algorithme utilise les valeurs actuelles ainsi que les valeurs précédentes de la tension et
de la puissance pour calculer la conductance (Chung, Daniyal et al. 2016). En fonction du
résultat obtenu, l’algorithme pourrait augmenter ou diminuer le rapport cyclique pour ainsi
effectuer un déplacement dans la direction permettant d’atteindre le point maximal de la
puissance.
22
La Figure 1.8 présente la caractéristique de la puissance d’un panneau solaire. Cette courbe
représente le point maximal de la puissance (MPP). Le rôle de l’algorithme de la
conductance incrémentale (Cond &inc.) est de forcer le point de fonctionnement optimal à se
placer vers le point maximum d’une manière indépendante de l’ensoleillement et les
caractéristiques des panneaux photovoltaïques.
Les équations qui déterminent le point de la puissance maximale sont citées ci-dessous.
La puissance du panneau solaire est :
𝑃 =𝑉∙𝐼 (1.4)
𝑑𝑃 𝑉 𝑑𝐼 (1.5)
= +𝐼
𝑑𝑉 𝑑𝑉
23
Cet algorithme est très utilisé et basé sur la dérivée de la puissance par rapport à la tension,
elle utilise la conductance incrémentale.
𝑑𝑃 𝑑𝑉𝐼 𝑑𝑉 𝑑𝐼 (1.6)
=0↔ =0↔ 𝐼+ 𝑉=0
𝑑𝑉 𝑑𝑉 𝑑𝑉 𝑑𝑉
𝑑𝐼 𝐼 (1.7)
=−
𝑑𝑉 𝑉
Comme la tension produite par les panneaux solaires est positive, on trouve les équations qui
représentent la méthode de la conductance incrémentale.
𝑑𝑃 (1.8)
= 0, donc MPP
𝑑𝑉
𝑑𝑃 (1.9)
> 0, donc gauche de MPP
𝑑𝑉
𝑑𝑃 (1.10)
< 0, donc droit de MPP
𝑑𝑉
L’équation 1.8 montre que le système atteint le point de puissance maximale et quand les
équations 1.9 et 1.10 sont réalisées, le système émettra une perturbation jusqu’à qu’il se
stabilise et atteint le point maximal sans émettre des nouvelles perturbations.
L’algorithme Cond &inc. calcule donc le rapport I/V, et le compare à la dérivée du courant
(I) par rapport à la tension (V) ce qui est expliqué dans l’organigramme de la Figure 1.9.
24
La transmission de haute tension en CC est directement liée au panneau PV est devenue une
option rentable pour la centrale photovoltaïque moderne surtout lorsque la distance dépasse
le 50 km (Benhalima 2012).
Le modèle de convertisseur CC-CC est adopté selon l’utilisation pour générer la haute
tension continue dans la centrale photovoltaïque, ils peuvent être en parallèle et en série. Ils
servent à augmenter la tension et en même temps maximiser la puissance de sortie. Le
module parallèle est un hacheur connecté directement au PV pour extraire le MPPT,
cependant le module série extrait le MPPT et augmente la tension et le rendement. Les deux
modules sont présentés dans la Figure 1.10.
25
Nous avons vu que la production d’électricité, à partir de l’énergie éolienne, est une industrie
qui a une croissance rapide dans le monde. Les éoliennes sont utilisées individuellement ou
regroupées pour former des parcs éoliens. Le parc éolien offshore est un regroupement des
éoliennes installées dans la mer qui sont connectées en séries, en parallèles ou séries-
parallèles reliées au réseau électrique AC et peuvent fournir plus de l’énergie que des
éoliennes terrestres. L’énergie cinétique de l’air en mouvement fait tourner les pâles d’une
éolienne qui font tourner un générateur, qui à son tour transforme l’énergie mécanique du
vent en énergie électrique. Cette énergie est dirigée vers le réseau électrique via des câbles
CC, des stations de conversion (offshore et onshore) et des transformateurs comme montrés
dans la Figure 1.11.
Dans le domaine offshore, les chercheurs ont trouvé des technologies plus avancées au
niveau des génératrices pour réduire leur poids et leur volume. La génératrice d’une
éolienne peut être soit synchrone ou asynchrone et peut être couplée directement si la
turbine et la génératrice ayant même vitesse, soit indirectement si l’éolienne à une vitesse
26
Dans les années 1980, la technologie des éoliennes a débuté par des dizaines de kW mais
aujourd’hui elle a connu une évolution importante, et maintenant les éoliennes dépassent les
10 MW. Cette évolution mène à une variation de prix et un choix multiple pour des différents
types des générateurs (Goudarzi and Zhu 2013).
En général, les turbines sont réparties en deux types selon leur axe de rotation (vertical ou
horizontal). Celles à axe vertical (Sharma, Rieger et al. 2012), n’ont pas besoin d’orientation
suivant la direction du vent et tournent à une faible vitesse avec un fort couple de
démarrages.
27
Les turbines à axe horizontal (Wenzhuan, Feng et al. 2009), ayant deux ou trois pâles,
génèrent plus de la puissance. L’orientation de leur système mécanique n’est pas nécessaire.
Le changement de la direction du vent provoque des oscillations qui ont une influence sur
leur générateur. Il existe plusieurs générateurs électriques tels que (IG, DFIG, PMSG, SG).
Générateur synchrone : ce générateur a un champ magnétique qui peut être généré par
aimants ou par un circuit d’excitation, ce qui impose un champ de synchronisme. Cependant,
les types de rotor existants sont : les rotors bobinés à pôles lisses, à pôles saillants et à
aimants permanents. Ces derniers sont les plus populaires dans les parcs offshores.
Les différentes génératrices utilisées dans les parcs offshores pour la production d’énergie
sont présentées dans la Figure 1.13.
Il existe différents types de générateurs électriques pouvant être utilisés pour la production
d’énergie éolienne offshore. Des facteurs techniques et économiques déterminent le type de
générateur pour chaque application. Le tableau ci-dessous site les différents indicateurs qui
influencent sur le choix des différentes génératrices qui sont utilisées dans l’offshore.
29
Type de machine
Force X X
Bas prix X
Sans électronique de puissance X
Fonctionnement à vitesse variable X X X
Électronique de puissance à l'état
X
stable
Bon rendement X
La gestion réactive X X
Avantages
Optimisation de la production en cas
X X
de faible vitesse du vent
Connexion facile au réseau électrique X X
Découplage possible entre l’éolienne et
X
le réseau
Possibilité d’enlever le multiplicateur
de la vitesse ou de réduire sa taille X
(gain en poids)
Spécificité de la machine X
Taille de la machine X
Présence d’électronique de puissance X
Coût élevé de la machine X X
Inconvénie Pertes d’énergie dues au multiplicateur X X
Le générateur asynchrone doit être alimenté en courant pour créer le champ magnétique. Il
est nécessaire pour le fonctionnement du générateur. Cependant, il est possible de faire
fonctionner un générateur asynchrone dans un système autonome s'il a été branché aux
condensateurs qui fournissent le courant nécessaire à l’aimantation. Sinon, il faut une batterie
et de l’électronique de puissance ou d’un petit générateur diesel pour démarrer le système.
32
L’éolienne peut fonctionner en deux modes : à vitesse fixe ou à vitesse variable. Les deux
types de fonctionnements peuvent être utilisés en l’onshore et en offshore. Les paragraphes
ci-dessous résument le fonctionnement, l’avantage et l’inconvénient de chaque mode.
La vitesse variable a quelques attractions, mais apporte également des préoccupations de coût
et de fiabilité. La turbine était perçue comme une voie d’avenir, avec des réductions de coûts
et des améliorations de performances attendues dans la technologie des entraînements à
vitesse variable. La tendance actuelle vers la vitesse variable dans les nouvelles grandes
éoliennes est liée à une plus grande souplesse opérationnelle et à des préoccupations
concernant la qualité de l’énergie. Pour optimiser la puissance en fonction de la vitesse du
vent, il est possible de régler la vitesse de rotation au vent. L’idée principale est de choisir un
générateur à fréquence fixe et à vitesse variable.
Le générateur de vitesse variable permet de fonctionner sur une large gamme de vents, afin
de récupérer la puissance maximale. À l’heure actuelle, la conversion électromagnétique
dans les centrales éoliennes est principalement réalisée par des générateurs synchrones ou
asynchrones.
Pour donner suite aux analyses du tableau 1.2, les machines PMSG sont les plus utilisés et
adaptées dans les parcs offshores. Pour rentabiliser les éoliennes offshores, l’optimisation de
la puissance est nécessaire en captant la puissance maximale par déférentes méthodes telles
que : le couple optimal, la vitesse optimale, etc.
De nos jours, la plage d’utilisation de tels onduleurs a passée de 13,8 kV et 100 MW. À ces
puissances, on peut citer diverses applications pour les différentes topologies, par exemple :
applications minières, variateurs de vitesse, conversion d’énergie renouvelable,
compensatrice de puissance réactive, etc.
Bien entendu, le développement qui s’est produit dans ce domaine est favorable à l’utilisation
mondiale de la technologie HTCC. Elle utilise deux options de liaison : une à base des
convertisseurs à source de courant LCC présentée dans la Figure 1.18b est entrée en
application dans le monde depuis les années 50 avec certaines limites associées à la
35
puissance réactive due aux thyristors sont difficiles à contrôler (Goudarzi and Zhu 2013), et
une technologie populaire utilise le convertisseur de source de tension (VSC) (Vrana and
Energi 2016) à base du transistor bipolaire à grille isolée IGBT (Figure1.18a).
La topologie de convertisseur à deux niveaux est la plus simple à utiliser dans la transmission
VSC-HVDC, elle génère seulement deux valeurs de tension (+Vcc /-Vcc) et peut même
supporter des puissances allons jusqu’à des dizaines de MVA.
Les interrupteurs sont contrôlés par la modulation de largeur d’impulsion (MLI) telle que
montrée à la Figure 1.19 et qui engendre des signaux d’amorçage en comparants le signal de
référence aux porteuses d’un signal en dent-de-scie ou triangulaire où les pertes de
36
commutation dans le système peuvent être réduites à un niveau raisonnable et qui élimine les
harmoniques (Flourentzou and Agelidis 2007).
Les Figures 1.20 et 1.21, montrent le schéma et la simulation d’une phase à deux niveaux.
Les interrupteurs (valves) d’un même bras du système à deux niveaux ne doivent jamais être
fermés en même temps.
37
Les avantages de cette topologie sont : circuit simple, faible encombrement et des
condensateurs de bus continu très petit ;
Son inconvénient principal est présenté sous une tension de blocage élevée des
convertisseurs.
La topologie des convertisseurs à trois niveaux constitue un premier pas vers la conversion
multi-niveaux. Les convertisseurs à trois-niveaux sont rentables et les plus utilisés dans la
transmission de l’énergie en HTCC. La tension de sortie du convertisseur présenté à la Figure
1.22 génère trois niveaux de tension +Vcc/2, 0, -Vcc/2. La Figure 1.23 montre les niveaux de
tension du système HTCC. Il est appelé aussi point neutre calé. Ce nom vient de deux diodes
connectées en antiparallèle sur la terre.
L’onduleur type trois niveaux NPC peut moduler la tension CC selon la formule suivante :
Vcc=V/m (1.11)
Les avantages de multi-niveaux sont : moins de pertes, bonne forme d’onde AC et des
petits condensateurs de bus continu.
Les inconvénients de multi-niveaux sont : difficulté à garder les tensions de bus continu du
condensateur constantes et la complexité augmente lorsque le nombre de niveaux du
convertisseur augmente.
Le convertisseur triphasé MMC présenté dans la Figure 1.24 est composé de sous modules
constitués de la cellule de commutation et d’un condensateur (Tu, Xu et al. 2010). Les
39
convertisseurs MMC ont attiré l’intérêt de l’industrie énergétique en tant que choix privilégié
de la conversion électronique de puissance pour les applications de moyenne et grande
puissance. Ces convertisseurs présentent les avantages de fonctionner à des tensions élevées
de bus CC en utilisant une connexion en série de sous-modules (SM) et en réduisant les
harmoniques de tension dues aux angles de commutation tout en respectant les normes de
qualité et en augmentant les niveaux de tension multiples.
Des configurations d’éoliennes connectées en série ont également des avantages et surtout
l’augmentation de la tension avec moins de perte, cependant il y aura plus de risque d’arrêt
total de parc éolien. En revanche, l’utilisation de la configuration dans la Figure 1.25c est
plus sécuritaire et laisse une grande marge d’intervention avec des arrêts individuels en cas
de défaut majeur sur l’éolienne.
La liaison haute tension à courant alternatif (HTAC) est la première génération utilisée dans
la transmission d’énergie avec un minimum de perte dans les petites distances, sauf qu’elle a
besoin de trois câbles et d’installer des compensateurs réactive au long de la transmission,
par contre la transmission en HVCC n’est possible que dans la transmission en longue
distance où le coût des lignes AC est excessif (Sousa, Santos et al. 2012).
Généralement, les coûts de la transmission avec les lignes à courant continu (CC) (deux ou
un conducteur) sont supérieurs à ceux des lignes à courant alternatif (AC) (trois conducteurs)
si la distance est inférieure à 50 km. Il est avantageux de choisir une ligne à courant continu
plutôt qu’une ligne AC lorsque l’utilisation des distances supérieures à quelques dizaines de
kilomètres. C’est notamment le cas de la plupart des installations offshore ou les câbles sous-
marins sont recommandables (Negra, Todorovic et al. 2006).
Globalement, les lignes de transmission HTCC (HVDC) présentent des avantages en termes
de pertes qui peuvent être limitées à environ 1% (Peter and Saha 2018). Il est montré dans la
Figure 1.26 que le coût d’une transmission CC est plus faible que celui d’une transmission
AC pour des distances supérieures à 50 km.
42
Les systèmes HTCC permettent de transporter l’énergie sur des longues distances en toute
sécurité, d’interconnecter les réseaux asynchrones, d’intégrer les énergies renouvelables et
d’améliorer la qualité et les performances du réseau. HTCC est une technologie éprouvée
avec de nombreux avantages techniques distincts tels que :
L’absence de l’effet pelliculaire en courant continu (effet de peau), d’où la possibilité
d’utiliser une grande intensité pour une même section utilisée en CA ;
La puissance transportée par les câbles en CC sera plus importante qu’on CA ce qui
est expliqué par le gradient de potentiel plus élevé en CC qu’en CA pour une même ligne ;
Possibilité de supporter la variation rapide de la puissance en cas de perturbations ;
Optimisation de conducteurs (système bipolaire et mono-polaire);
La puissance réactive n’est pas transmissible en HTCC, ce dernier constitue aussi une
barrière contre la propagation de l’effet de défaut.
Les réseaux HTCC ne sont pas obligatoirement à la même fréquence, alors qu’ils doivent être
en courant alternatif.
43
Les liaisons LCC-HVDC de la Figure1.27 utilisent les convertisseurs à thyristors depuis les
années 50 et peut supporter des puissances très élevées avec minimum de perte et un faible
coût, elle nécessite des transformateurs, des convertisseurs à thyristor, des câbles CC et des
filtres AC et CC. Ces avantages et inconvénients de ce système sont présentés ci-
dessous (Dahmani 2014).
Les avantages :
Contrôle de l’écoulement de la puissance ;
Possibilité d’interconnecté des défèrent système (différente fréquence).
Les inconvénients :
Plus des harmoniques.
44
V2=KV1 (1.12)
𝑉 ∗ cosδ − 𝑉 (1.14)
𝑄= ∗𝑉
X
1- Le HTCC permet de transporter les puissances très élevées sur des longues distances
(les puissances souvent supérieures à 100MW).
Le coût élevé de fabrication des convertisseurs de puissance est compensé par trois
éléments :
Deux conducteurs en connexion CC au lieu de trois en CA pour les longues liaisons ;
Les chutes de tension en CA sont trop importantes au-delà d’une certaine distance ;
Élimination des stations de compensation.
Dans une topologie de transmission de la puissance (dos- à –dos) illustrée dans la Figure
1.31, le redresseur (convertisseur AC - CC) et l’onduleur (convertisseur CC - AC) sont d’une
part localisée dans une même station, c’est-à-dire un même bâtiment, et d’autre part reliée
par l’intermédiaire d’une inductance pour le CSC ou d’un condensateur le VSC. Cette
47
Cette configuration peut être aussi la première étape dans la conception d’un système
bipolaire.
À la place d’un retour par la terre, un conducteur métallique à basse tension peut être utilisé
lorsque la résistivité de la terre est trop importante, ou encore, lorsque les interférences avec
des structures métalliques sous-terraines/sous-marines sont préjudiciables.
Les liaisons multi-terminales à courant continu (MTCC) pouvaient être beaucoup plus
attractives, et c’est afin d’exploiter pleinement les avantages économiques et techniques de la
technologie HTCC (Wang and Redfern 2010).
49
Dans une configuration parallèle, les convertisseurs opèrent tous à la même tension CC
nominale (Gomis-Bellmunt, Liang et al. 2011). Les connexions peuvent être soit radiales
(Figure 1.34a) soit maillées (Figure 1.34b) :
HVDC Light est adapté à la connexion des parcs éoliens avec génératrices à induction,
puisque les éoliennes sont découplées au réseau AC. Dans le parc éolien, le HVDC Light
peut fournir une tension alternative et capter la puissance du vent et en même temps fournir
de la puissance réactive aux générateurs éoliens. Il peut aussi varier la fréquence, obtenant la
plus grande puissance du parc éolien.
50
HVDC Light est un système de la transmission (Sellick and Åkerberg 2012), qui utilise les
convertisseurs VSC commandés en haute impulsions par MLI. Ce système garantit un
réglage indépendant et rapide des puissances actives et réactives, la Figure 1.35 schématise
les différentes sources connectées au système HVDC light.
HVDC Light est une technologie pour transmettre la puissance souterraine et sous-marine,
sur des distances élevées. Ce système a plusieurs avantages, y compris des tailles de
convertisseur plus petit que LCC-HVDC , contrôle facile et stations de conversion compacte
(Sellick and Åkerberg 2012). La fréquence de commutation élevée ainsi que son coût et le
problème de mise à la terre sont les inconvénients du système VSC-HVDC.
HVDC Light est constitué des sources de puissance éolienne, filtres, transformateurs
d’isolation, lignes de transmission, convertisseurs et réseau principal. Ces convertisseurs font
dissocier la faible vitesse du rotor de l’éolienne afin de respecter les normes des réseaux
électriques. Les éléments de HVDC Light sont présentés comme suit :
La réactance de phase : c’est un l’élément inductif très important à faible résistance.
Elle empêche les signaux hauts fréquence d’injecter dans le transformateur, elle joue un rôle
52
très important dans le contrôle des puissances actives et réactives et sa taille détermine le
comportement dynamique du convertisseur ;
Transformateur : est un élément important dans la transmission HTCC. Le
transformateur présente des pertes plus élevées en raison du courant harmonique et est
soumis à des vibrations causées par la saturation en raison des composants CC. Souvent, le
transformateur est équipé d’un chargeur de prises pour adapter la puissance réactive ;
Condensateur CC : est un élément important qui stocke l’énergie pour le bon
fonctionnement de HTCC. Leur taille détermine le comportement dynamique du circuit CC ;
Convertisseurs d’électronique de puissance : sont utilisés pour la conversion et la
génération d’énergie électrique. En outre, ils peuvent servir à la stabilité et la qualité de
l’énergie du réseau électrique. Ainsi, les systèmes d’électroniques de puissance représentent
une technologie clé dans les réseaux électriques de distribution.
Les progrès accomplis par toutes les disciplines de la filière électrique permettent aux câbles
isolés au polyéthylène réticulé (PR) d’accéder à la très haute tension, jusqu’à 500 kV. Si les
liaisons par câbles souterrains rivalisent aujourd’hui avec les lignes aériennes, de nouveaux
procédés de fabrication permettent de battre des records de longueur dans le domaine des
câbles sous-marins à fibres optiques et à jonctions souples.
L’utilisation de câble sous-marin XLPE dans la transmission VSC-HVDC ont des structures
complexes consistantes de plusieurs éléments : conducteur, isolant, gaine, et d’armatures
selon la Figure 1.37.
La technologie sous–marine en CA est bien établie pour des longues lignes, cependant, la
technologie sous-marine en courant continu est bien établie pour des longueurs de ligne
supérieure à 50 km pour transporter l’énergie en haute tension à courant continu. Cette
technologie est aussi utilisée pour se connecter entre des réseaux à fréquences différentes
53
La modélisation des câbles à courant continu a besoin d’une étude détaillée, dans le but de
définir :
a) Le schéma de la connexion en CC (ex. : bipolaire, double bipolaire, câble de haute
tension pour le retour de tension en émergence);
b) Le niveau de tension en CC ;
c) La compensation de puissance réactive aux extrémités de la liaison en CC ;
f) protection contre les anomalies : Dans le cas où la liaison en courant continu est située au
voisinage des autres installations, il est nécessaire d’analyser à l’avance les possibles
interactions.
1.8 Normes d’interconnexion des sources d’énergie électrique sur les réseaux
L’un des défis importants qui entravent le développement des énergies renouvelables est
celui lié à l’intégration de l’énergie produite au sein des réseaux électriques.
L’interconnexion des différentes sources d’énergie sur les réseaux électriques est donc une
question préoccupante, car les réseaux électriques ont été conçus au préalable sans prendre en
considération qu’il pourrait y avoir l’implantation des énergies renouvelables.
d’énergie afin de satisfaire aux exigences qui pourront leur permettre d’intégrer les réseaux
électriques.
Compte tenu de la multiplicité des normes sur l’interconnexion des réseaux électriques, nous
présenterons dans cette partie celles rédigées par les organisations internationales, tout en
décrivant le contenu qui présente principalement les normes d’interconnexions au réseau,
ainsi que les normes liées à la qualité d’énergie en termes de contenu harmonique.
L’IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers), la NFPA (National Fire Protection
Association) et l’UL (Underwriters Laboratories) sont trois organisationnels
d’interconnexion (Farret et al.2006). L’ensemble des normes rédigées par ces organisations
évoque les performances des réseaux, de sécurité et de qualité de l’énergie qui doit circuler
dans les réseaux. Elles peuvent donc être présentées de la manière suivante :
Cette série de normes renferme des exigences techniques qui garantissent la performance des
réseaux électriques en fixant des exigences liées à l’utilisation, les tests, la sécurité et la
maintenance des points de raccordements (IEEE 1547, 2003). Elle est composée des projets
de normes présentés ci-dessous :
PIEEE 1547.4 : Projet de guide pour la conception, l’exploitation et l’intégration des sources
d’énergie alternatives. Elle sert principalement aux concepteurs des réseaux électriques, les
opérateurs et les fabricants d’équipements. Ce document présentant une vue d’ensemble et la
problématique d’intégration des sources d’énergie décentralisées (IEEE 1547.4).
L’UL a publié des normes relatives à l’utilisation des sources alternatives connectées aux
réseaux électriques. Elles encadrent principalement les convertisseurs et les équipements
d’interconnexion.(Farret and Simoes 2006) dans « Integration of Alternative Sources of
Energy , 2006», présente un résumé de la série de norme UL.
Il existe principalement deux normes internationales qui sont liées à la qualité d’énergie en
termes de contenu harmonique. La norme IEC 61000-4-7 (IEC, 2002) permet d’établir des
techniques standard d’évaluation des harmoniques et inter-harmoniques afin de faciliter
l’interprétation indépendamment des appareils utilisés pour les évaluer.
Apparition d’un défaut sur le réseau alternatif engendre un déséquilibre dans le système,
augmente la tension continue, endommage le matériel et peut détruire les éoliennes (Dawei et
al., 2006) à cause de l’apparition des composantes continues de courant dans le générateur.
En générale, les déférentes méthodes de défaut (fault Ride Through) utilisées pour réduire
l’effet de court-circuit se résument comme suit :
Le chopper est utilisé à courant continu sur le bus CC du système VSC-HVDC (Feltes,
Wrede et al. 2009), dans lequel on utilise une résistance de freinage (Gao, Wang et al. 2011).
Le chopper à commutation dissipe l’énergie qui ne peut être transférée au réseau de courant
alternatif à la suite de la réduction de la tension causée par le défaut. Cette technique aide à
réduire le déséquilibre du système, stabilise la tension continue dans le bus CC, protège les
éoliennes et réduit la puissance transmise au redresseur, mais cette méthode à un coût
supplémentaire.
Cette méthode est basée sur la réduction de la puissance injectée dans le réseau de la
transmission VSC-HVDC ou la réduction de la consigne de courant actif de parc éolien,
sachant que le défaut peut être dans le réseau CC ou dans l’alternatif (offshore ou onshore).
Cette dernière méthode nécessite une détection de défaut et un contrôle qui tient compte de la
durée et la profondeur de la chute de tension causée par le défaut, sachant que lorsque le
défaut est détecté, la fréquence augmente, ce qui entraîne une réduction de la puissance.
L’inconvénient de cette méthode est sa nécessité d’une commande de fréquence rapide.
Cette approche est basée sur le contrôle de l’onduleur et la réduction de la tension d’une
manière fiable. Cette approche qui utilise le hacheur dans le côté de CC du HTCC en
58
réduisant la puissance n’a pas besoin de modifications dans le contrôle de la turbine éolienne.
Cependant, elle a un inconvénient majeur qui peut détruire la machine et les composantes
d’électronique, elle a un effet comme le court-circuit qui peut générer des composantes
continues de courant, ce courant est transitoire dans l’enroulement du stator de l’éolienne.
Elles renferment les plages de tensions en régime permanent du réseau de transport (±6 % à
la tension nominale pour les réseaux à 44 kV et 49 kV et de ±10 % par rapport à la tension
nominale pour les réseaux à 60 kV et plus, sauf pour le réseau à 735 kV où la tension peut
varier de -5 % à 4 %. Concernant la fréquence en régime permanent, elle peut varier de ±1 %
par rapport à la fréquence nominale de 60Hz. D’autres exigences portent aussi sur la
régulation de la tension et la qualité de l’onde électrique.
relatives aux informations requises pour l’exploitation du réseau de transport et des systèmes
de télécommunication.
Les commandes des stations VSC-HVDC ne s’appliquent pas directement sans connaître les
problématiques. Il est essentiel que les commandes permettent l’écoulement de la puissance,
la stabilisation et la régulation de toutes les variables qui aide le système à être rentable et
efficace.
1.11 Problématiques
à l’exploitation des réseaux électriques. De ce fait, elles créent des nouvelles préoccupations,
donc des problématiques qui nécessiteront des recherches. Parmi ces problèmes, nous
pouvons citer ceux liés :
Au l’impact de déférents défauts ;
Le coût et la maximisation de la puissance ;
Au Réglage des protections des réseaux de distribution ;
Au dimensionnement des postes, au réglage de la tension et correction
d’harmoniques ;
À la stabilité du réseau de transport.
Problème de défaut de ligne AC ou CC, des pannes de capteurs ou des défauts sur les
convertisseurs. Ces défauts peuvent causer des arrêts permanents et influencent sur la
stabilité du système, aussi dégradent la qualité d’énergie transportée et influencent sur la
fiabilité du système. Pour transporter l’énergie électrique sans coupure et avec un rendement
raisonnable en appliquant des commandes avancées pour minimiser les effets de toute
perturbation.
Pour le moment, une éolienne offshore coûte environ 30 à 50 % plus cher qu’une
éolienne terrestre ;
Bien que les vents soient plus constants en mer que sur terre, l’énergie éolienne
offshore est également intermittente ;
La capacité de production photovoltaïque qui est faible ;
Plusieurs recherches sont concentrées à développer les MPPT d’énergie renouvelable
pour obtenir un rendement élevé avec des méthodes simples, robustes, et à moindre prix.
61
Les protections ont pour rôle d’éliminer un défaut créé par l’ouverture d’un dispositif de
protection (disjoncteur, discontacteur…). Cette ouverture permet de mettre hors circuit le
départ ou le tronçon défectueux. Ainsi l’arrivée d’une source de tension ne devra pas
remettre en cause la sélectivité ainsi que la sensibilité des appareils de protection.
Un défaut de court-circuit sur un départ connecté sur le même poste que la source peut
directement provoquer le déclenchement par surintensité du départ sein. L’installation de
protections de courant directionnel permet de résoudre le déclenchement des départs sains.
62
L’objectif principal est fait connecter le système micro-réseau (parc offshore, central
photovoltaïque, réseau HTCA et des éoliennes terrestres) au réseau électrique et des charges
en utilisant des commandes intelligentes et en se basant sur les points suivants :
Rendement maximal ;
Stabilité du système (réglage de la tension et de la fréquence);
Qualité de l’énergie ;
Élimination des capteurs ;
Élimination des défauts.
Les objectifs qui sont décrits dans le dernier paragraphe représentent le cas général du notre
système sous étude, pour bien clarifié nos objectifs à atteindre, nous allons détailler le
système VSC-HVDC qui a fait usage d’un nombre impressionnant de composants des
63
convertisseurs de puissance. Leur structure permet de générer des signaux de sortie propre.
L’utilisation de plusieurs niveaux de tension tout en fonctionnant à une fréquence de
commutation inférieure, cela nous ramenons à une diminution des pertes de puissance et de
minimiser la taille du filtre ainsi que nous aiderons à améliorer la qualité d’énergie par
l’élimination des composants harmonique (Xiaofan, Dessaint et al. 2011).
Donc, notre premier objectif est de développer une topologie basée sur des convertisseurs
multi-niveaux (Muyeen, Takahashi et al. 2010). Le suivi des points suivants nous permettra
de réaliser notre objectif.
L’objectif secondaire vise à atteindre la réduction du coût total du système hybride grâce à
une bonne conception, meilleure stratégie de contrôle et une efficacité énergétique adéquate.
1.13 Méthodologie
L’interconnexion des différentes sources au micro-réseau ainsi que celle du parc éolien
offshore et la centrale photovoltaïque avec le réseau VSC-HVDC s’effectuera par quatre
étapes principales. La méthodologie générale de la recherche pour atteindre les objectifs fixés
ci-dessus est :
Au premier lieu nous effectuons une revue de littérature afin de comprendre les problèmes
associés à l’utilisation des éoliennes, des photovoltaïques ainsi que le système VSC-HVDC
ensemble. Cette recherche bibliographique sera effectuée pour exploiter les différentes
topologies et méthodes utilisées dans la génération de l’énergie renouvelable et des systèmes
de transmission VSC-HVDC.
Une étude approfondie avec une modélisation basée sur les différentes topologies des
convertisseurs utilisés dans notre système sera effectuée. Dans cette étude, le nombre des
dispositifs, l’écoulement des puissances actives et réactives et la stabilité de système seront
pris en considération.
Puis, le système VSC-HVDC à deux niveaux est interconnecté entre deux réseaux CA via
deux câbles CC. Dans ce système on va présenter des approches mathématiques pour valider
65
Après, une simulation par MATLAB/Simulink des modèles développés sera effectuée afin de
comprendre le comportement du système en développant une nouvelle topologie et en
utilisant un algorithme de commande avancé afin d’atteindre les performances optimales,
réduire les pertes de puissance, assurer une stabilité et améliorer la qualité d’énergie par la
minimisation des harmoniques.
Parallèlement, les concepts récemment développés sur les réseaux hybrides sont passés en
revue. En outre, l’équipement et les charges compromettent la qualité de l’énergie des
réseaux hybrides et le nouveau compensateur proposé pour les réseaux sont explorée comme
suit :
Mise en œuvre en temps réel en laboratoire du système hybride. Trois configurations
expérimentales y compris Photovoltaïque et l’éolienne à base de PMSG ;
Amélioration de l’algorithme de contrôle et de la topologie pour les systèmes
hybrides triphasés qui demandaient beaucoup de travail pour trouver des solutions et avoir un
fonctionnement fiable de l’installation. La plate-forme de dSPACE / dsp1104 a permet
l’optimisation des gains et autres paramètres du contrôleur ;
66
Élaboration d’un nouvel algorithme MPPT à base de la commande intelligente ANFIS pour
maximiser la puissance photovoltaïque. La nouveauté de ce modèle est l’intégration de la
dynamique non linéaire du système hybride, délivrant des puissances et des tensions. En
utilisant un nouvel algorithme MPPT basé sur l’estimation de la vitesse, le courant et la
tension par le filtre de Kalman.
Ensuite, une estimation de la tension du bus CC et élimination des capteurs par le nouvel
algorithme Adaline contrôle appliqué au convertisseur CC/AC onshore à trois niveaux à
point neutre calé (NPC) a été appliquée. Ceci est une nouvelle méthode modifiée qui élimine
les capteurs, minimise le coût, diminue les pannes et l’intervention de la maintenance.
1.15 Conclusion
Ces recherches bibliographiques nous ont amenés à choisir pour notre système la machine
synchrone à aiment permanent, le système VSC-HVDC à base d’IGBT à trois niveaux à
point neutres calés dans la transmission d’énergie électrique et le central photovoltaïque qui
68
Dans ce chapitre, nous avons aussi cité quelques problématiques telles que : la qualité, les
méthodes d’extraction de la puissance maximale, les capteurs, le choix des équipements et
aussi nous avons mentionné les caractéristiques techniques, économiques et
environnementales des formes de la transmission et de production d’énergie électrique ainsi
que les formes d’énergie renouvelable les plus utilisées.
Deuxièmement, un développement des systèmes hybrides basés sur des éoliennes et des PV
connectés au réseau. Ensuite, le travail sera concentré sur la modélisation du système de la
transmission VSC-HVDC et sur les algorithmes de commande dont l’objectif est de diminuer
les pertes, d’augmenter l’efficacité énergétique du système et de corriger les différents
défauts. Cependant, l’intégration du système hybride (éolienne-photovoltaïque) avec le
réseau cause des problèmes de qualité d’énergie qui nécessite une solution efficace.
2.1 Introduction
De nos jours, la pollution harmonique affecte non seulement les équipements des
consommateurs, mais peut aussi perturber l’équipement des distributeurs incluant leur
système de transport d’énergie. Des normes standard IEEE ont été imposées pour limiter les
perturbations et les distorsions harmoniques. L’idée de la centrale photovoltaïque implique
que les systèmes énergétiques intégrés conçus peuvent générer de l'énergie et de l’injecter au
réseau au cours de l'année. Le système photovoltaïque (SPV), l’éolienne et le réseau
électrique sont les principales sources d’énergie utilisées pour cette étude.
Types des cellules : Des travaux de recherches ont été réalisés sur les polymères organiques,
sur les cellules électrochimiques ou silicium , ainsi que les cellules solaires à hétérojonction
(Benamara 2012). Les cellules sont toujours en phase de recherche et développement (Núñez,
Victoria et al. 2018). Le tableau suivant indique la comparaison entre les différents types de
matériaux utilisés pour le module photovoltaïque et l’utilité de silicium monocristallin et
poly-cristallin selon (www.ecosources.info) et (www.insunwetrust.solar).
Tableau 2.1 Comparaison entre les différents types de matériaux utilisés pour le PV
Avec :
Production et prix : d’après une étude en 2018 de (PV-Tech&solar MediaLtd) qui est le
fabricant le plus important au monde dans le domaine photovoltaïque dominant neuf
industriels chinois avec une capacité de 3GW (insunwetrust.solar), les autres fabricants sont
l’Allemagne, Japon et U.S.A. Le prix des modules a diminué graduellement dans les
dernières années.
Le module photovoltaïque présenté dans la Figure 2.1 est un ensemble constitué de cellules
PV. Le module est évalué en fonction de la configuration choisie (série/parallèle). En
général, le modèle utilise une formulation analytique simple des caractéristiques du champ
photovoltaïque, permettant une évaluation rapide des performances énergétiques de
différentes configurations afin de sélectionner la plus efficace dans des conditions
d’éclairement du soleil et de température donnée.
D’après (Cong, Naehyuck et al. 2014), les cellules photovoltaïques reçoivent les
rayonnements solaires et les transforment en énergie électrique.
Le schéma électrique équivalent du modèle d’une cellule PV est présenté à la figure
suivante :
Le courant Iph généré par le système correspond au courant de court-circuit Icc. Les
résistances Rs (résistance série) et Rsh (résistance parallèle) modélisent respectivement les
pertes ohmiques du matériau et les courants parasites. Le modèle de la cellule solaire (Chikh
et Chandra 2011) peut être représenté par les équations suivantes :
Iph=Id+Ish+Ipv (2.1)
Avec
Rsh : caractérise les pertes par recombinaison des porteurs dues aux défauts structuraux du
matériau ;
Rs : caractérise les pertes Joule ;
VD : tension aux bornes de la diode.
Aussi les équations de la diode sont décrites comme suit :
74
VD=RsIpv+Vpv (2.4)
Les résultats de simulation sur les Figures 2.3 et 2.4 sont basés sur l’équation de Boltzmann :
(2.5)
𝐼 =𝐼 𝑒
La Figure 2.3 montre que la tension de circuit ouvert de la cellule diminue avec
l’augmentation de leur température.
Les simulations des Figures 2.5 et 2.6 ci-dessous présentent des caractéristiques de la
puissance et courant en fonction de la tension pour des diverses irradiations et à la
température ambiante, respectivement.
Le hacheur parallèle (Boost), est un convertisseur statique qui permet d’augmenter la tension
continue. Le schéma ci-dessous représente le convertisseur CC/CC (boost) avec ces
principales composantes (l’inductance, la diode et un semi-conducteur IGBT commandé).
Il existe deux modes de fonctionnement du convertisseur basés sur l’ouverture (Ton), c’est le
mode de charge et la fermeture (Toff) s’appelle le mode de décharge de l’interrupteur. (Attou,
Massoum et al. 2014).
77
Ton (2.8)
𝛼=
𝑇
La tension de sortie en fonction du rapport cyclique est donnée par l’équation suivante :
1 (2.9)
Vs = Vpv
1−𝛼
Le premier mode de fonctionnement du boost est donné quand l’interrupteur est fermé et
diode bloquée sur l’intervalle 0 < 𝑡 < 𝛼𝑇 . La tension de l’inductance s’écrit sous la
forme suivante :
(2.10)
Vpv = L
Et
Vs 𝑑 Vs (2.11)
Vs = −Vc ; = −𝐶
𝑅 𝑑𝑡
78
𝑑i (2.13)
⎡ 𝐿⎤ 0 0 1
⎢ 𝑑𝑡 ⎥ = 1 i𝐿 + Vpv
0 − 𝐿
⎢ 𝑑 Vs ⎥ 𝑅𝐶 Vs 0
⎣ 𝑑𝑡 ⎦
Le deuxième mode de fonctionnement du boost est donné par les explications ci-dessous :
𝑑i (2.14)
V = V − V = 𝐿
𝑑𝑡
Avec
𝑑i V V (2.15)
= −
𝑑𝑡 𝐿 𝐿
Le courant qui circule dans la bobine est donné par la relation suivante :
𝑑 V V (2.16)
i = i + i =C +
𝑑𝑡 𝑅
Avec
𝑑V 1 V (2.17)
= i −
𝑑𝑡 𝐶 𝑅𝐶
79
𝑑 i 1 (2.19)
0 − 1
𝑑𝑡 𝐿 i
= + 𝐿 V
𝑑 V 1 1 V
− 0
𝑑𝑡 𝐶 𝑅𝐶
Pour relier les deux cas de fonctionnement du convertisseur boost on utilise le modèle
moyen :
𝐴 = A1 𝑑 + A2 (1 − 𝑑) (2.20)
𝐵 = (B1 𝑑 + B2 (1 − 𝑑)
(1 − 𝑑) (1 − 𝑑) (2.21)
0 0 0 − 0 −
𝐴= 𝑑 + 𝐿 = 𝐿
0 − (1 − 𝑑) (1 − 𝑑) (1 − 𝑑) 1
𝑅𝐶 − −
𝐶 𝑅𝐶 𝐶 𝑅𝐶
𝑑 (1 − 𝑑) 1 (2.22)
𝐵= 𝐿 + 𝐿 = 𝐿
0 0 0
𝑑 i (1 − 𝑑) (2.23)
0 − 1
𝑑𝑡 𝐿 i
= + 𝐿 V
𝑑 V (1 − 𝑑) 1 V
− 0
𝑑𝑡 𝐶 𝑅𝐶
𝑑 i𝐿 (2.24)
𝐿 = Vpv − (1 − 𝑑) Vs =𝑢
𝑑𝑡
𝑢− Vpv (2.25)
𝑑 =1+
Vs
1 (2.26)
𝐺(𝑠) = 𝐾𝑝 + 𝐾𝑖
𝑠
La nouvelle sortie de la proportionnelle intégrale (PI) est utilisée pour générer des impulsions
à travers la technique de modulation. Le schéma de bloc est présenté à la figure ci-dessous :
Après l’étude détaillée sur les PV et sur les différentes topologies de connexion par des
divers onduleurs, nous avons décidé de choisir la topologie du convertisseur à trois niveaux
81
alimentés par un système photovoltaïque relié au réseau alternatif présenté à la Figure 2.9
pour le valider et de l’utiliser comme une centrale photovoltaïque intégrée au système de
transmission VSC-HVDC offshore.
Système Paramètres
Photovoltaïque Lpv= 58e-3 H, Vpv (initiale)=110V, Ts=50e-6s, Rp=12, Io=1e-9,
Ns=400, Np=35,q=1.6. 10−19 C, K=1.38. 10−23 J/K, Eg=1.12 V,
ki=10, Kp=1000
Réseau Vrms Ph-Ph = 20*sqrt (3), f=60Hz
Boost Vboost (initial) = 250V, Vboost (final) = 500V, C (boost) = 7346F
cable Résistance (0.0139 Ω), Capacité (0.231 µF),
Inductance (LL=60e-3mH)
La Figure 2.10 montre bien l’application des différentes irradiations sur le générateur
photovoltaïque. On voit clairement dans la Figure 2.11 que la puissance photovoltaïque suit
la variation de l’irradiation et que la tension photovoltaïque est bien régulée avec une petite
variation dans le temps de la transition puis se stabilise lorsque l’irradiation devient constante
(1000 W/m2).
83
La Figure 2.12 montre que la tension continue des panneaux photovoltaïques (côté boost) suit
sa référence et l’index de modulation atteint 0.84. Cette tension continue est amplifiée par un
boost CC/CC selon la Figure 2.13.
84
Avec l’application de l’algorithme MPPT sur le PV, la Figure 2.16 présente la puissance
maximale qui a été extraite. Cette puissance est transférée vers le réseau avec une parfaite
continuité présentée sous forme de tension et courant purement sinusoïdaux (Figure 2.14 et
2.15), et une meilleure qualité de l’énergie (0.95% THD) présentée dans la Figure 2.17.
86
Avant de passer aux étapes de l’installation et l’implantation au site, chaque projet a besoin
d’une étude technique, environnemental et financière afin d’éviter les imprévues. L’éolienne
ou l’aérogénérateur génère l’énergie électrique due au mouvement des pales tournées par
l’énergie cinétique du vent, cette dernière se transforme en énergie électrique à l’aide d’un
générateur électrique (synchrone ou asynchrone…).
L’éolienne offshore a connu une croissance rapide depuis 2009. À la fin de l’année 2017, la
capacité totale des parcs éoliens en mer installés dans le monde atteint 18.8 GW. La plupart
de ces parcs se trouvent en Europe 15.8GW (Belgian Offshore Platform) le reste au Japon et
la Chine, soit en total de 16.6 % de la capacité mondiale. Ce développement rapide est dû aux
innovations dans les recherches scientifiques et évolutions de la puissance des turbines qui
atteint 10 MW. Les grands parcs offshores se trouvent au Danemark, au Royaume-Uni, en
Allemagne, en Suède et en Chine.
L’éolienne utilisée dans notre recherche est couplée au générateur synchrone à aimant
permanent (PMSG) de puissance égale à 2MW. Le stator de PMSG est raccordé au réseau
via un dispositif d’électronique de puissance (convertisseur dos-à-dos à deux niveaux)
comme est présenté à la Figure 2.18 ci-dessous. Leur système de contrôle possède un
87
Pm ec =
1
ρ SV 3 (2.27)
2
Avec
𝑆= 𝜋 𝑅 (2.28)
C2
− C5
λi
(2.29)
C p (λ , β ) = C1 ( − C 3*β − C 4 )e + λC6
λi
Où,
1 1 C8
= − et C1, C2…, C8 : Coefficients de la turbine ;
λi λ + β * C7 1+ β 2
RΩ (2.30)
λ =
V
Où,
Ω : Vitesse angulaire de rotation des pâles (rad/s);
R : Le rayon des pâles de l’éolienne (m).
89
Le coefficient Cp des turbines à axe horizontal est toujours inférieur à la limite de Betz
(0.59). Les éoliennes à trois pâles sont les plus utilisées, car elles représentent un compromis
entre le coût de l’aérogénérateur et les vibrations causées par la rotation. Le coefficient de
puissance atteint des valeurs élevées et diminue lentement dès que la vitesse augmente. La
figure suivante représente le bloc de la turbine.
La figure 2.20, présente la puissance mécanique de la turbine est modélisée par l’équation
suivante.
Pm ec =
1
ρ SC p ( β , λ ) V 3 (2.31)
2
90
Dans cette partie, la modélisation de la machine PMSG est introduite, l’avantage de cette
machine est l’élimination des pertes dans le cuivre, grâce à l’élimination du bobinage au
niveau du rotor (HAMADI.À 2011), qui est robuste et de grande densité de puissance.
Le schéma électrique de la machine en mode génératrice est présenté selon la Figure 2.21.
Selon les phases de la machine, on peut écrire les équations d’après (Krause et al, 2002) de la
tension et des forces électromotrices dans le repère fixe puis en utilisant la transformation de
Park.
Ld did (2.32)
vd = Lq .ω r .iq − dt − Rs .id
v = λ .ω − L .ω .i − Lq diq − R .i
q m r d r d
dt
s q
2.4 Conclusion
3.1 Introduction
Les énergies éoliennes et solaires sont les sources d’énergie renouvelables les plus
prometteuses et les plus abondantes. Le WECS utilisant PMSG a des caractéristiques
attrayantes de haute efficacité et des exigences minimales de maintenance (Camurça, Lago et
al. 2015) (Petrov and Pyrhonen 2013) (Ibrahim and Watson 2016). L’extraction d’énergie
maximale à partir de sources d’énergie renouvelable (Wei, Zhang et al. 2016) (Wu, Gao et al.
2016) et la régulation de la tension du bus CC (Zhou, Liu et al. 2013) améliorent plus
l’efficacité globale, la rentabilité et la fiabilité du système.
Dans ce chapitre, une stratégie de contrôle simple et robuste est présentée pour améliorer la
qualité de l’énergie renouvelable connectée au réseau. Cette stratégie est basée sur la
puissance maximale fournie au réseau provenant de sources éoliennes et solaires
photovoltaïques. Le système considéré et composé d’un réseau photovoltaïque et d’un
système de conversion d’énergie éolienne (WECS) basé sur un générateur synchrone à
aimants permanents (PMSG).
L’algorithme de commande SRF développé est modifié en l’appliquant sur l’onduleur VSC
connecté au réseau. Il fait améliorer la qualité de puissance désirée et minimise la distorsion
harmonique totale (THD) et la régulation rapide de la tension du bus CC. L’efficacité et la
robustesse du système proposé sont démontrées par la nature de la performance des résultats
simulés. Le contrôleur proposé assure une action de régulation de la valeur désirée, rapide et
sans aucun ajustement dans des conditions climatiques et des variations de la charge.
Cette recherche présentée pour atteindre l’objectif visé et de valider une nouvelle stratégie de
contrôle (SRF) basée sur le contrôleur proportionnel-intégral (PI) anti-windup. Cette
méthode fait améliorer la qualité de puissance au point PCC en présence de charges linéaires
et non linéaires. En outre, le MPPT des systèmes éolien et photovoltaïque doit être obtenu
pour améliorer l’efficacité globale du système. Les caractéristiques des courbes tracées par
MATLAB / Simulink présentent la performance, la robustesse, l’efficacité et l’efficience du
système proposé dans des différentes conditions de fonctionnement appliquées au système
hybride.
Le système hybride proposé pour la production d’énergie est modélisé et présenté à la Figure
3.1 (Seghir, Chandra et al. 2018). Les deux sources d’énergie renouvelable basées sur le PV et
PMSG (Annexe I, Tableau-A I-1), sont raccordées par une liaison CC en utilisant un
95
Le système photovoltaïque tel que représenté sur la Figure 3.1 est composé des modules PV
assemblés en série et en parallèle et dépendent de l’irradiance solaire et de la température. Le
courant de la cellule dépend de la tension Vpv, et la conductance globale G, par conséquent,
la puissance maximale peut être extraite en utilisant la méthode de perturbation et
observation (P & O) présentée dans la Figure 2.8.
96
Le circuit équivalent utilisé pour la modélisation de la cellule PV est présenté par les
équations suivantes (Chikh and Chandra 2015) : Le courant de sortie d’une cellule solaire est
donné par :
(
V PV
Vt
) (3.1)
I PV = I Ph − I d = I Ph − I 0 ( e − 1)
Où Id est le courant de jonction, I0 est le courant de saturation inverse de diode et Iph est le
photo-courant.
G (3.2)
I Ph = [Iscr + Ki (Tc − Tc,ref )]
Gref
qEg 1 (3.3)
− qV pv
1
KTc A T
Tc KT A
T 3 c,ref
c
I =I ( ) e
e −1
d 0,ref T
c,ref
Où Io, ref est le courant de saturation inverse, q la charge électrique d’un électron, Vpv la
tension de la cellule, K est 1.38*10-23 (constant de Boltzmann), Eg est l’écart d’énergie du
semi-conducteur et A est le facteur d’idéalité.
97
Le modèle de convertisseur élévateur CC-CC (boost) est représenté dans la Figure 3.2 et se
compose d’un commutateur IGBT, d’une inductance, d’une diode et d’un condensateur. Il est
connecté entre la source photovoltaïque et la liaison à courant continu de manière à piloter le
fonctionnement du générateur photovoltaïque au point de puissance maximale.
L
d iL
= V e − V s (1 − u d ) (3.4)
dt
dVS (3.5)
Cs = I L (1 − u d ) − I s
dt
La puissance extraite par les pales du rotor peut être exprimée (Chen, Chen et al. 2014) :
Pω (3.7)
Tω =
ωr
Le coefficient de puissance Cp est présenté dans (Junior and Lima 2016) et sa valeur
maximale égale à 0.593.
C
− 5
C λ (3.8)
C (λ , θ ) = C 2 − C θ − C e i +C λ
p 1 λ 3 4 6
i
99
1 1 0.035 (3.9)
= −
λi λ + 0.08θ 1 + θ 3
Où C1, C2, C3, C4, C5, C6 sont les coefficients de la turbine, θ est l’angle de calage, λ est le ratio
de vitesse de la turbine peut s’écrire comme suit :
R (3.10)
λ = ωr *
Vω
Où ωr est la vitesse angulaire [rad/s], Vω est la vitesse du vent [m/s] et R est le rayon du rotor
[m].
La Figure 3.3 montre les caractéristiques de Cp = Cp (λ, θ) pour divers angles de pale θ. Le
coefficient Cp détermine la puissance maximale du vent lorsque la vitesse Vω est assurée. Un
coefficient de puissance maximum est obtenu pour un angle de calage égal à zéro degré (θ
=0) et pour une valeur de vitesse spécifique optimale λoptimal =8.1. Dans ces conditions,
l’expression de MPPT est donnée par :
R
3 (3.11)
Pω ,max = 0.5C p,max ρ A ωopt
λopt
La valeur de la vitesse optimale (ω opt) dépend de la λopt et Pω,max selon l’équation suivante :
1
(3.12)
λopt Pω ,max 3
ωopt =
R 0.5C p ,max ρ A
100
La Figure 3.4 montre le modèle dynamique de la turbine éolienne utilisé dans le logiciel
MATLAB / Simulink. La Figure 3.5 représente la caractéristique de la puissance maximale à
partir de la relation entre la puissance mécanique et la vitesse du vent.
La source de puissance est définie comme une éolienne à base de génératrice PMSG qui est
caractérisée comme une source triphasée et équilibrée. Les équations de la tension du
générateur d’aimant permanent dans le plan d-q sont données ci-dessous :
diTd (3.13)
Vd = − Rs iTd − Lsd + Lsq ω r iTq
dt
diTq (3.14)
Vq = −RsiTq − Lsq − LsdωriTd + ωr Φm
dt
Où Vdq tension dans les axes d et q aux bornes du stator, Rs et Ls sont respectivement la
résistance et l’inductance du stator et iTdq sont des courants de sortie qui peuvent former
l’équation suivante :
102
Où Edq tension dans les axes d et q, ωr et ϕm sont la vitesse et le flux magnétique du rotor ;
respectivement.
3 P (3.16)
(
Te = φmiTq − ( Ld − Lq ) iTd iTq
2 2
)
Sachant que Ld≈Lq quand le rotor est cylindrique ce qui donne l’équation suivante,
3 P (3.17)
Te = φmiTq
2 2
Selon la méthode d’estimation EMF présentée dans (Singh and Chandra 2011). La
transformation α-β peut être applicable pour obtenir la vitesse de rotation estimée ωr_est et la
position estimée du rotor θr_est en utilisant e.m.f. La position et la vitesse du rotor peuvent
être obtenues comme :
E (3.18)
−1 α _ est
θr _ est = − tan
E
β _ est
1 dθ r _ est (3.19)
ωr _ est =
p dt
Où ωr_est est la vitesse estimée, p est le nombre de paires de pôles et θr_est est la position du
rotor estimée.
103
k (3.20)
Te* = k p + i (θopt − θr _ est )
s
* 4 T
* (3.21)
iTq = e
2 pφ m
Les composants i*Td, i*Tq sont les courants dans le repère dq transformé dans abc et comparés
au courant statorique mesuré (iTabc). La Figure 3.6 montre le contrôle du convertisseur côté
éolienne en utilisant le régulateur PI basé sur l’estimation de l’angle et la vitesse du rotor.
La stratégie de commande SRF basée sur le contrôleur PI- anti-windup est utilisée pour
commander l’onduleur côté réseau comme est indiqué dans la Figure 3.8 en estimant les
courants de référence du réseau CA.
Le système se compose d’une source PV de 3.5kW relié au PMSG de 12kW par le bus
continu. Le système hybride est relié au réseau via un onduleur CC / CA. L’onduleur assiste
l’écoulement de puissance vers la charge et le réseau électrique, maintient la tension du bus
CC stable, ce dernier reste constant et stable dans les différents états de fonctionnement.
Le SRF basé sur PI Anti-windup en se basant sur l’estimation des courants de référence
alternatifs en contrôlant le VSC est considéré comme l'une des techniques les plus attrayantes
basées sur la régulation des courants. Ce système de contrôle est représenté sur la Figure 3.8.
Les courants de charge (iLa, iLb, iLc), les tensions de réseau (vra, vrb, vrc) et la tension de liaison
CC (Vcc) de VSC sont les principaux signaux mesurés. La transformation (dq) peut être
utilisée pour convertir les courants de charge dans le plan (abc) est donné comme :
2π 2π (3.22)
cos θ cos(θ −
3
) cos(θ + )
3
iLd iLa
i = 2 − sin θ 2π 2π
Lq 3 − sin(θ − ) − sin(θ + ) iLb
3 3
iL 0 iLc
1 1 1
2 2 2
Où les éléments (sin(θ) et cos(θ)) de l’équation sont obtenus à partir du circuit PLL (Phase
Locked Loop) au niveau de point de mesure PCC de la tension (vra, vrb, vrc). Les harmoniques
105
sont éliminées par le filtre passe-bas (LPF). Le courant de référence dans l’axe dq qui
contient le fondamental et le courant harmonique peut être écrit comme suit :
Le régulateur PI fournit la puissance active nécessaire pour réguler les pertes au niveau de
bus CC de VSC.
Où Vcce (k)=ɛ(k) est l’erreur entre la tension continue (Vcc (k)) et sa référence (V*cc (k)), kid
et kpd sont respectivement les gains intégral et proportionnel.
L’amplitude du courant de référence alternatif est donnée par (Verma, Singh et al. 2012) :
(3.26)
cos θ sin θ 1 *
ira id
2π 2π *
irb = cos(θ − 3 ) sin(θ − 3 ) 1 iq
ir 0 i0
*
2π 2π
cos(θ + ) sin(θ + ) 1
3 3
2 2 (3.27)
Vr =
3
(
vra + vrb2 + vrc2 )
*
iqref *
(k ) = iqref (k − 1) + kiq vre (k ) + k pq (vre (k ) − vre (k − 1)) (3.28)
Où vre(k) erreur de tension entre (v*r(k)) et (vr(k)) au point PCC. kiq et kpq sont respectivement
les gains intégraux et proportionnels de la régulation de tension. L’amplitude du courant de
référence en quadrature est donnée comme :
La Figure 3.7 montre que la tension du circuit est régulée à l’aide du régulateur PI anti-
windup. C’est un contrôleur intelligent avec une meilleure réponse. L’objectif d’utiliser ce
contrôleur est de régler la valeur Vcc à sa valeur de référence V*cc et de ne pas dépasser la
limite de courant en utilisant le bloc de saturation en cas des perturbations du système.
L’erreur (Vccer = ɛ) est la déférence entre la référence (V*cc) et la tension mesurée (Vcc) de
VSC est donnée comme :
dy (3.31)
dt = ki (ε − kl (i − imax ))
i = y + ε k
p
Par conséquent.
dy (3.32)
+ k i k l * y = k i ε (1 − k p k l ) + k i k l imax
dt
ε k y − ε (1 − k p k ) − k imax −k k t (3.34)
i(t) = ( + imax ) + l 0 l l e i l
k k
l l
ε (3.35)
i= + imax
k
l
Les performances du système de génération hybride PV-éolienne tel que représenté sur la
Figure 3.1 et les algorithmes de contrôle proposés présentés sur les Figures 3.6 et 3.8, sont
vérifiés en utilisant MATLAB / Simulink. Bien que les systèmes PMSG et PV aient une
puissance de sortie variable et que la charge soit équilibrée, déséquilibrée et variable, le
système offre une meilleure gestion du flux énergétique.
Le système proposé est exploité dans différentes conditions pour valider les algorithmes de
contrôle. Les résultats du système en états stables et sont montrés sur les Figures 3.9, 3.10 et
3.11. La Figure 3.9 montre la variation du courant photovoltaïque et la tension durant la
variation de l’ensoleillement.
Le schéma de contrôle SRF est simulé sous MATLAB / Simulink. Le système étudié a été
testé dans plusieurs modes selon les Figures 3.12, 3.13 et 3.14 :
111
Figure 3.13 Zoom des formes d’ondes de la tension et courant du réseau, le courant
de la charge équilibrée et déséquilibrée, le courant alternatif de l’onduleur
112
Figure 3.14 Puissances actives et réactives dans les cas équilibrés et déséquilibrés
La Figure 3.13 montre bien que la charge n’est pas connectée avant 0. 08s. À partir de t =
0,08 à 0,1s, la charge linéaire est connectée. De t = 0,19 à 0,35s, la charge triphasée non
linéaire équilibrée est connectée et la charge non linéaire déséquilibrée est connectée à t =
0,35 à 0,5s. Les redresseurs alimentent des circuits de type R-L.
a)
b)
c)
Les résultats de simulations obtenus ont été approuvés et améliorés par des expériences en
laboratoire GRÉPCI en utilisant les dispositifs présentés en Figure 3.16 et dans l’Annexe II,
Tableau-A II-1.
114
Le système est testé et validé dans des différentes conditions. La Figure 3.17 montre le
résultat expérimental du système. On voit la compensation des harmoniques au niveau du
courant de l’onduleur (ion), la puissance réactive, les courants de réseau (ira) et de la charge
115
(iLa) ainsi que la tension de bus continu (Vcc) qui reste constante, quel que soit la variation de
la charge.
a)
116
b)
c)
a)
118
b)
c)
a)
b)
Les Figures 3.19a et 3.19b montrent les résultats expérimentaux du système hybride. Lorsque
le PMSG démarre (Figure 3.19a) et s’éteint (Figure 3.19b), la tension continue reste
constante et le courant alternatif reste parfaitement sinusoïdal avant et après le démarrage et
l’arrêt de la génératrice.
3.7 Conclusion
Le nouveau contrôleur (SRF) du convertisseur VSC est utilisé pour corriger les harmoniques,
la puissance réactive et d’améliorer la qualité de l’énergie au PCC. Les commandes des
convertisseurs CC-CC boost et CA-CC sont utilisées pour extraire le MPP de PV et WECS,
respectivement. Les résultats obtenus démontrent une THD inférieure à 5% (dans les limites
des normes IEEE) avec des formes d’onde sinusoïdale de la tension et du courant au PCC.
Les résultats du contrôleur montrent un suivi rapide et efficace des références, ce qui valide
le concept du système hybride proposé et l’efficacité de l’approche SRF basée sur le
contrôleur PI anti-windup.
CHAPITRE 4
4.1 Introduction
Les micro-réseaux présentés dans la Figure 4.1 sont de plus en plus utilisés et atteignent des
objectifs locaux et internationaux, tels que la fiabilité, la réduction des gaz à effet de serre, la
diversification des sources d’énergie et la réduction des coûts. À l’instar du réseau électrique,
les micro-réseaux intelligents génèrent, transmettent, distribuent et gèrent l’écoulement de
puissance vers les consommateurs en toute sécurité.
Dans cette recherche, nous proposons une méthodologie en subdivisant les différentes parties
du micro-réseau. La méthodologie est divisée en quatre étapes dont chacune est validée par
simulation en utilisant MATLAB/Simulink.
Dans cette partie, la technologie développée est une éolienne à vitesse variable, basée sur la
machine asynchrone à double alimentation (MADA) équipée de deux convertisseurs de type
dos-à-dos. Le convertisseur en opposition est l’interface entre le rotor et le primaire du
123
La configuration de cette turbine éolienne à vitesse variable présentée dans la Figure 4.2 est
connectée au réseau et alimente des charges linéaires et non linéaires. Les commandes sont
conçues pour stabiliser le système, corriger les harmoniques et minimiser les pertes.
La MADA est équipée des bagues collectrices pour transmettre la puissance électrique entre
le convertisseur et le système d’enroulements du rotor. Le fonctionnement à vitesse variable
est obtenu par injection d’un courant contrôlé dans le rotor à la fréquence de glissement
124
D’un autre côté, un défaut sur le réseau influence moins le fonctionnement de la MADA.
Cette technologie présente de nombreux avantages comme l’optimisation de la production
grâce à une grande plage de la variation de la vitesse de rotation, le découplage entre le
réseau et la génératrice, d'avoir une meilleure optimisation de la production d’énergie et offre
une grande souplesse d’adaptation aux conditions techniques de raccordement et la gestion
de la réactive grâce à son interface d’électronique de puissance.
1 (4.1)
P= C p ( λ , β ) ρ air A V 3
2
1
C p ( λ , β ) = − 0.00167(β − 2) sin
( λ + 0.1) π (4.2)
2 18.5 − 0.3 ( β − 2 )
− 0.00184 ( β − 2 )( λ − 3 )
Cette partie traitera la commande de l’éolienne à vitesse variable MADA en se basant sur la
référence de (Sow 2012) (Allam and Djeriri 2014) qui se compose de trois parties
principales : commande de l’éolienne, commande de convertisseur côté rotor et commande
de convertisseur côté réseau. La conception de la commande de la MADA est basée sur le
modèle mathématique obtenu grâce à l’équation dynamique tirée du schéma de la Figure 4.2.
Le stator de la machine est connecté au réseau et parcouru par trois courants (ia, ib, ic) qui
engendrent des flux magnétiques dans les enroulements.
d ψ abc r (4.3)
Vabc r = R r i abc r +
dt
V = R i + d ψ abc s
abc s s abc s
dt
Pour simplifier le système, on doit ramener les grandeurs rotoriques et statorique au plan dq
suivant la transformation de Park qui permet d’écrire les tensions rotoriques et statorique
dans le repère dq0 comme suit :
Le contrôle de convertisseur côté stator de la MADA (CCS) est utilisé pour réguler la tension
du bus continu afin de maintenir l’équilibre et l’écoulement de la puissance vers le réseau
électrique.
Les courants mesurés du réseau sont comparés à des courants de références qui sont ensuite
appliqués au MLI pour générer des signaux de commande. La Figure 4.4 présente le schéma
de la commande du convertisseur (CCS).
Pour tester les performances du schéma de contrôle proposé, une simulation a été effectuée
avec le logiciel MATLAB / Simulink en utilisant des paramètres de l’Annexe I, Tableau-A I-
4. Les résultats de simulation obtenus sur les figures ci-dessous nous permettent d’interpréter
les différents signaux et de présenter les performances de l’éolienne MADA et la robustesse
de la commande utilisée.
128
Les Figures 4.5 et 4.6 montrent bien que la vitesse et la tension estimées suivent leurs
références avec une légère variation au point où la vitesse du vent est changée brusquement.
La première variation de la vitesse se fait à t =1.4 s où la vitesse de vent passe de 8.4 m/s à
10.8 m/s et la vitesse de référence de la machine augmente de 150 rad/s à 170 rad/s. La
deuxième variation de la vitesse se fait à t =2.5 s où la vitesse de la machine est de 270 rad/s
correspondants à la vitesse du vent de 12 m/s. La dernière variation de la vitesse est à t=3.4s
129
tel que la vitesse de la machine passe à 280 rad/s quand la vitesse du vent est 13.2 m/s. En
effet, une augmentation de la vitesse du vent engendre une augmentation de la vitesse de
rotation de la machine pour extraire le maximum de puissance.
La Figure 4.7 montre que le courant et la tension du réseau électrique sont parfaitement
sinusoïdaux pendant toute la période de simulation, la tension est de l’ordre de 208 V.
Les résultats de simulation des charges linéaires et non linéaires sont présentés aux Figures 4.
7., 4.8 et 4.9. Nous avons choisi les périodes de changement de la vitesse pour représenter les
signaux de l’éolienne, de réseau et des charges. On voit clairement que les tensions et
courants sont purement sinusoïdaux durant toute la période de simulation , les courants du
stator et du rotor gardent les mêmes amplitudes durant la simulation, ce qui implique que la
tension est équilibrée et que l’algorithme de commande fonctionne parfaitement.
Le système étudié et présenté dans la Figure 4.10, comprend une éolienne PMSG, un système
photovoltaïque, des charges linéaires et non linéaires et d’un réseau électrique.
132
Les PMSG sont les plus utilisés pour les petites, moyennes et grandes éoliennes à vitesse
variable pour produire à haut rendement et haute fiabilité, avec un moindre coût de
production.
L’éolienne dans cette partie est connectée à une installation photovoltaïque au niveau du bus
CC en évitant un système de stockage. L’énergie fournie par le système hybride est
consommée par la charge linéaire et non linéaire, le reste est transféré vers le réseau
électrique. Nous allons présenter dans cette partie les différents contrôles et les
caractéristiques de réponse de chaque sous-système ainsi que le système hybride.
Nous utilisons dans cette partie l’éolienne seule à base de générateur à aimant permanent
avec la même charge que le système hybride et avec différentes vitesses du vent. Le modèle
est donné à la Figure 4.11 avec les paramètres de l’Annexe I, Tableau-A I-2. Le système est
validé par simulation en assurant le bon fonctionnement et l’efficacité du contrôle de
différentes parties. Les charges linéaires et non linéaires sont soumises à des variations pour
vérifier et valider la robustesse du système et l’efficacité des commandes.
Le contrôle vectoriel schématisé dans la Figure 4.12 est basé sur l’utilisation des coordonnées
dans la référence (dq0). La relation entre la puissance générée par l’éolienne et la tension
134
estimée du bus CC, donne naissance à un couple qui peut être facilement traité par la Table
Lookup.
La vitesse de rotation estimée ωest obtenue par la table est comparée à la vitesse de la
génératrice (ω), l’erreur entre les deux vitesses est appliquée à l’entrée du régulateur PI pour
que la vitesse de génératrice suive sa référence. Les courants statoriques de références dans
l’axe (dqo) sont transformés au référentiel (abc) en utilisant la transformation de Park. Les
courants de référence obtenus (i*a, i*b, i*c) sont comparés aux courants de la sortie du
PMSG, l’erreur engendrée passe à travers la modulation par Hystérésis sous forme des
pulsations pour commander le redresseur.
Dans cette topologie, nous utilisons l’onduleur afin de renvoyer la puissance de l’éolienne au
réseau et aux charges, le contrôle a été réalisé à l’aide d’une commande non linéaire dans le
plan dq et afin de tester le modèle, des charges linéaires et non linéaires ont été branchées au
réseau. L’onduleur de tension peut jouer un rôle de filtre actif, et pour compenser les
135
harmoniques le filtre doit injecter des courants dans le réseau égal et en opposition aux
courants harmoniques qui sont générés par la charge. Et par conséquent, le courant de la
source devient sinusoïdal.
Pour contrôler l’onduleur, on va utiliser la commande de courant indirect qui est très
avantageux, et qui ne nécessite pas la détection des composants harmoniques. Mais trois
capteurs pour la détection de la tension du réseau, trois autres pour le courant de ligne
d’alimentation et nous avons estimé la tension de condensateur Vcc par le filtre de Kalman.
La commande indirecte est une structure simple, facile et donne une meilleure performance
de compenser les harmoniques (Anzari, Chandran et al. 2013).
Comme montre la Figure 4.13 la commande de l’onduleur utilisant un régulateur (PI1) pour
corriger l’erreur de la tension du bus estimé (VCC_est) et de la tension de référence (VCC_ref).
La sortie du régulateur devient une estimation du courant maximum du courant de source.
Les tensions de référence de la source (V*d, V*q) sont comparées aux tensions (Vd_mes,
Vq_mes) ensuite, ils sont divisés par la tension estimée du bus continu, puis à travers une
technique de modulation par PWM, le système génère des signaux de commande de
l’onduleur.
On remarque dans la Figure 4.14 que la vitesse de rotation estimée de la PMSG (vitesse de
rotor) suit la variation de la vitesse du vent.
Les résultats de simulation de la PMSG sont illustrés dans la Figure 4.15, et représentés
respectivement selon les formes d’ondes des tensions (Vabc) et courants (iabc) du réseau,
courants de la charge (iLabc_charge), courant de l’onduleur et enfin la tension de bus (Vcc) entre
les deux convertisseurs.
Figure 4.15 montre que la tension du bus CC est bien régulée à sa valeur de référence du
convertisseur. On remarque que la tension de bus CC estimée suit la valeur de 500V
correspondante à la tension de référence dans toute la période de simulation.
Pour une vitesse de la génératrice de 40 rad/s, de t=0.1s à t=0.2s, on remarque que le courant
du réseau a diminué et en phase avec la tension du réseau. De t =0.2s à t=0.3s, la vitesse est
augmentée à 60 rad/s, l’éolienne alimente la charge toute seule et le surplus de puissance est
envoyé au réseau électrique. Dans cette partie, le courant et la tension sont en opposition de
138
phase. Dans la dernière partie de t=0.3s à t=0.5s, l’éolienne continue à alimenter la charge et
envoyer le surplus de courant au réseau électrique.
Les Figures 4.18 et 4. 19 montrent bien l’interaction entre la puissance au niveau de réseau et
la puissance de la charge. Entre 0s et 0.2s, l’éolienne fournit une puissance inférieure à celle
demandée par la charge ce qui oblige le réseau d’intervenir et fournit la déférence et
accomplir le manque. À partir de 02s, l’éolienne fournit plus de la puissance vers la charge et
le reste est transféré vers le réseau électrique comme est montré dans la Figue 4.19.
Le système hybride est constitué d’un générateur photovoltaïque (PV) connecté sur le bus
CC à une éolienne PMSG, l’ensemble est connecté au réseau AC et des charges via un
onduleur.
Le contrôle du convertisseur côté PMSG, est basé sur la commande vectorielle implantée
dans la Figure 4.12. Pour contrôler l’onduleur, on va utiliser la commande de courant indirect
qui est simple et très avantageux. L’élimination des capteurs pour la détection de la tension
continue pour l’ensemble du système par estimation de la tension VPV de photovoltaïque et
de la tension continue de condensateur Vcc du système hybride par le filtre de Kalman.
La simulation sur MATLAB résulte que les différentes courbes sont montrées pour analyser
les performances du système hybride PV- PMSG dans les conditions de la vitesse du vent et
141
de l’irradiance. Les Figures 4.20 et 4.21 montrent la simulation de système hybride connecté
au réseau selon la Figure 4.10. On remarque que le courant du réseau est sinusoïdal et varie
selon la variation de la vitesse de la génératrice et la variation de l’irradiance. La tension du
réseau AC reste constante et sinusoïdale le long de simulation même dans la période de
variation de la charge, la tension continue est bien régulée et suit sa valeur de référence de
500V dans toute la période de simulation ce qui montre l’efficacité et la robustesse des
commandes appliquées sur chaque éliment du système.
La tension de bus continu estimée Vcc_est est comparée à une tension de référence Vcc_ref pour
le système hybride. La simulation de la Figure 4.22 montre que la tension estimée par le filtre
de Kalman du bus CC est bien régulée à sa valeur de référence du convertisseur de 500V.
142
Le filtre de Kalman est utilisé pour estimer la tension de panneau photovoltaïque (VPVest), la
Figure 4.23 montre bien la différence entre la tension mesurée en utilisant le contrôleur PI
(VPVmes), et la tension estimée (VPVest) en utilisant le filtre de Kalman, et que la méthode de
Kalman donne des meilleurs résultats.
Figure 4.21 Formes d’ondes (Zoom) de PV-PMSG connecté au réseau et des charges
Figure 4.22 Tension estimée (Vcc_est) et tension de référence (Vcc_ref ) côté onduleur
143
a)
b)
c)
Les spectres harmoniques par phase (a) (courant de réseau, tension de réseau en PCC et
courant de la charge) sont représentés sur les Figures 4.25 (a) -(b) et (c). Le THD du courant
du réseau est faible et égal à 2,82% et le THD de la tension est aussi très faible (0,04%), ce
qui montre que le système répond largement aux exigences des normes IEEE519.
Ils sont généralement utilisés pour alimenter des réseaux de distribution et des charges dans
les zones éloignées. Le système micro-réseau intelligent offre une meilleure performance, la
flexibilité de la planification et des avantages environnementaux par rapport au système
classique. Les systèmes des micros réseau intelligents donnent aussi la possibilité d’étendre
la capacité de production afin de faire face à la demande croissante à l’avenir. Les régions
éloignées constituent un grand défi pour les compagnies d’électricité. Les systèmes
d’alimentation intelligents fournissent une excellente solution à ce problème en utilisant les
sources naturelles disponibles dans la région comme le vent, l'énergie solaire ou de combiner
plusieurs sources d’énergie.
Le schéma de principe de système micro réseau intelligent est donné à la figure suivante.
146
Les résultats de la simulation du réseau haute tension de 64Kv (Annexe I, Tableau-A I-12)
qui alimente une charge et connecté au réseau de 208V au PCC avec un système de contrôle
d’un défaut de l’arc sont présentés ci-dessous.
La Figure 4.27a et 4.27b présentent la tension et son zoom côté transformateur de 22kV dans
la période où l’arc touche la ligne de la transmission, les signaux sont purement sinusoïdaux.
Cependant, on voit clairement dans les Figures 4.28 et 4.29 le courant de l’arc qui atteint 20A
et une légère variation de la résistance de l’arc.
Ensuite, une estimation de courant photovoltaïque illustrée dans la Figure 4.30 suit
parfaitement la référence, cette variation et due au changement de l’irradiation ce qui
démontre que l’algorithme utilisé dans notre système est efficace.
L’objectif de simuler les tensions et courants de différente source et charge de micro réseau
CC et AC, est de démontrer la stabilité, la performance et le bon fonctionnement des
stratégies proposées au système.
Dans cette partie, nous avons étudié et simulé un générateur PV, deux éoliennes PMSG et
MADA et le réseau haute tension à courant alternatif connectés au réseau triphasé à basse
tension et de différentes charges. La Figure 4.34 présente l’écoulement de puissance où
l’énergie renouvelable produite n'est pas capable d’alimenter la charge dans un moment et
l’énergie manquante est extraite du réseau.
Cette étude nous a permis de tirer une conclusion sur l’utilité de l’utilisation d’un micro-
réseau à la place d’une seule source d'énergie.
Enfin, pour répondre à la demande croissante en électricité, il est nécessaire d’utiliser des
systèmes performants avec des sources d’énergie renouvelable et plus abordable. On constate
que le meilleur moyen est d’utiliser des différentes sources d’énergie renouvelable en
formant un micro-réseau. Dans les prochains chapitres, un micro-réseau CC sera modélisé et
étudié. Le modèle de simulation est développé dans le logiciel MATLAB / Simulink
contenant une centrale photovoltaïque, un parc éolien offshore et un système de transmission
VSC-HVDC.
4.3 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons utilisé des commandes intelligentes appliquées aux différentes
sources d’énergie renouvelable constituant un micro-réseau CC et AC afin de répondre à la
demande croissante en électricité.
Dans cette partie, une analyse détaillée des différentes sources d’énergie renouvelable basées
sur un système photovoltaïque et des éoliennes PMSG et MADA qui sont connectés entre
eux sur le bus CC ou sur le PCC connectés directement sur le réseau alternatif. Les
commandes qui ont été introduites sur le micro-réseau donnent des bonnes performances
avec des signaux sinusoïdaux, une bonne régulation de la tension et courant continues, moins
de perte, faible harmonique (THD<5%) et une réduction des coûts due au minimum de
capteurs ce qui entraîne aussi moins d’intervention et de maintenance.
Cette étude en basse puissance et en basse tension va nous aider à développer notre système
de la transmission en haute tension (VSC-HVDC/HVAC) avec une puissance très élevée en
appliquant des commandes plus avancées sur le logiciel MATLAB/Simulink.
CHAPITRE 5
5.1 Introduction
Dans ce chapitre on présente tout d’abord les différentes topologies des convertisseurs
utilisés, les structures d’éolienne et les différents défauts appliqués sur les systèmes VSC-
HVDC, par la suite on va proposer un parc éolien connecté au réseau via un système de la
conversion VSC-HVDC et des câbles de la transmission sous-marins et enfin on va simuler
le système en utilisant le logiciel MATLAB/ Simulink.
Afin de traiter tous les aspects du problème, nous effectuons des recherches dans ce domaine
afin de pouvoir trouver une solution efficace et moins coûteuse.
Une chute de tension dans le parc éolien est contrôlée dans le but de parvenir à une réduction
rapide de puissance, pour cela l’auteur a proposé dans son approche d’injecter l’amplitude
d’une tension à courant continu à durer prédéfinie afin de réduire la composante continue du
courant de court-circuit. L’éolienne est fortement soumise à des stresses électriques et
mécaniques qui peuvent l’endommager ou réduire sa durée de vie.
154
Alors que notre objectif est de vérifier la réponse du système au niveau de l’exigence du code
et la norme de réseau électrique et les différentes possibilités de contrôler le système VSC-
HVDC. La station VSC-HVDC est contrôlée par plusieurs méthodes comme le contrôle des
courants actif et réactif, en plus de contrôler même les parcs éoliens (WF) pendant les
opérations normales, le redresseur de système VSC-HVDC effectue un contrôle de puissance
active, alors que le contrôle de l’onduleur est responsable du maintien de la tension de
transmission à la valeur désirée. En cas de défaillance dans le réseau, une injection de la
tension continue remplace les opérations de contrôle adoptées pendant le fonctionnement
normal.
Les convertisseurs multiniveaux peuvent fournir une haute tension, grande efficacité
énergétique, réduire les filtres et améliorer la qualité de la tension des réseaux électriques.
Par exemple, les convertisseurs à trois niveaux offrent une possibilité de régler le déphasage
et l’amplitude de la tension ainsi que l’impédance de la ligne de la transmission, lorsqu’ils
sont contrôlés de façon adéquate. Ils peuvent donc jouer le rôle de compensatrices statiques.
Dans cette partie, nous allons proposer et implanter le système global et émuler les différents
scénarios dans MATLAB/Simulink. La simulation est subdivisée en trois parties :
Simulation d’un système VSC-HVDC à deux niveaux transférant la puissance du
réseau 1 vers le réseau 2, en appliquant d’une part un court-circuit du côté du réseau 1 et
d’autre part en l’appliquant du côté du réseau 2 ;
Simulation d’un système VSC-HVDC à trois niveaux transférant la puissance du
réseau 1 vers le réseau 2, en procédant à un court-circuit du côté réseau 1 ;
155
L’énergie renouvelable à base des éoliennes a connu un développement rapide, ceci a une
influence sur l’innovation, la performance de production, la minimisation des pertes
d’énergie et sur le développement des convertisseurs. En outre, la diminution des coûts/kVA
des convertisseurs de puissance et la simplicité de contrôle dans le domaine des éoliennes en
basse et en haute puissance ont encouragé et influencé positivement sur la génération de
l’énergie renouvelable et surtout l’utilisation des stations VSC-HVDC dans les parcs
offshores.
L’utilisation des convertisseurs de puissance comme interface entre les éoliennes et les
stations de conversion VSC-HVDC est nécessaires et surtout dans notre cas où le PMSG et
une génératrice qui utilise les convertisseurs dos-à-dos comme une topologie de
convertisseur de puissance bidirectionnelle basé sur le PWM.
Au niveau de l’onduleur, la fréquence est imposée par le réseau CA, il contrôle aussi la
tension Vcc et est capable de fournir de la puissance réactive au réseau ce qui est souvent
demandé dans les codes actuels du réseau en 2012 (ARRE-03).
156
Les courants et tensions d’entrée de ce convertisseur sont (ia, ib, ic) et (va, vb, vc)
respectivement, l’inductance de ligne (L) et la résistance de ligne (R) sont présentées entre
les barres mesurant la tension (ua, ub, uc) côté réseau et la tension vabc côté convertisseur. Le
convertisseur peut être modélisé en écrivant les équations différentielles de chaque phase
régissant le fonctionnement du système. Plusieurs méthodes sont envisagées pour la
modélisation, parmi ces méthodes on trouve la transformation dq et la transformation
vectorielle.
On suppose que le système triphasé composé des tensions ua, ub et uc est équilibrés.
(5.1)
ua = Vm cos(ω t)
2π
ub = Vm cos(ω t − )
3
uc = Vm cos(ω t + 2π )
3
Où,
Nous représentons les équations dynamiques des tensions en appliquant la loi de Kirchhoff
pour chaque phase.
dia (5.2)
L dt = ua − va − Ria
di
L
b
= ub − vb − Rib
dt
di
L c = uc − vc − Ric
dt
did (5.3)
u d = L dt − Lω iq + Rid + vd
diq
u q = L dt + Lω id + Riq + vq
Nous développons dans cette partie, la modélisation du convertisseur NPC à trois niveaux
avec une modification de la topologie de (Yacoubi 2004) montrés ci-dessous dans la Figure
5.2 sur lequel porte aussi notre étude et sera la base sur toutes les topologies modifiées.
Le convertisseur produit des tensions de ligne à trois niveaux, diminue les harmoniques en
respectant les normes d’IEEE 519, en réduisant la taille des composantes réactives et en
ayant une commutation rapide.
L’application de la loi de maille sur le circuit de la Figure 5.2 nous permet de déduire les
équations suivantes :
Avec VAO, VBO et VCO sont les tensions à l’entrée du redresseur par rapport au point A, B et
C respectivement.
Ensuite nous appliquons les lois de Kirchhoff en négligeant la résistance R, ce qui nous
donne les équations suivantes :
dia (5.5)
va = L dt + VAO
di
v b = L b + VBO
dt
dic
vc = L + VCO
dt
di
VNO = − LN N
dt
On suppose que le système triphasé est équilibré et à partir de l’équation précédente on peut
déduire ce qui suit :
160
(5.6)
( va + vb + vc ) − L
dia dib dic di
+ + = VAO + VBO + VCO = VON = LN N
dt dt dt dt
1 (5.7)
VON =
4
(VAN + VBN + VCN )
En utilisant l’état des interrupteurs du convertisseur, on peut trouver les tensions suivantes :
1 3 3
(5.8)
VON = si1Vccp − si 4Vccn
4 i =1 i =1
La fonction de commutation des interrupteurs sik ∈{0,1}, les switchs k∈{1, 2, 3}et les
Enfin, les résultats des deux dernières équations nous donnent l’expression suivante :
1 3 3
(5.9)
VAO = s11Vccp − s14Vccn − si1Vccp − si 4Vccn
4 i =1 i =1
1 3 3
VBO = s21Vccp − s24Vccn − si1Vccp − si 4Vccn
4 i =1 i =1
1 3 3
V
CO = s V
31 ccp − s V
34 ccn − i1 ccp si 4Vccn
s V −
4 i =1 i =1
À partir des résultats obtenus dans les dernières équations, nous avons :
161
dia 1 3 3
(5.10)
v
a = L + s V
11 ccp − s V
14 ccn − i1 ccp si 4Vccn
s V −
dt 4 i =1 i =1
dib 1 3 3
v
b = L + s V
21 ccp − s V
24 ccn − i1 ccp si 4Vccn
s V −
dt 4 i =1 i =1
dic 1 3 3
v
c = L + s V
31 ccp − s V
34 ccn − i1 ccp si 4Vccn
s V −
dt 4 i =1 i =1
diN 1 3 3
LN = si1Vccp − si 4Vccn
dt 4 i =1 i =1
Nous effectuons la transformation de Park du plan (abc) de l’équation (5.10) vers le plan
synchrone (dq0). Ainsi, nous ramenons l’équation de notre système qui contient trois
variables d’état dans le plan (dq0).
did
vd = L dt − Lωiq + d1dVccp − d4dVccn
diq
v q = L + Lωid + d1qVccp − d 4qVccn
dt (5.11)
di
L 0 = − 3 d10Vccp − d 40Vccn )
(
dt 4
Les courants et tensions (id, iq, i0), (vd, vq, v0) sont respectivement les composantes actives,
réactives et homopolaires des courants et tensions de ligne dans le plan synchrone (dq0).
162
did
vd = L dt − Lωiq + ud
diq (5.12)
v q = L + Lωid + uq
dt
di
L 0 = v0 − u0
dt
D’après notre système qui contient cinq variables d’états, il nous reste à déterminer les deux
autres variables qui sont les tensions du bus CC aux bornes des condensateurs (C1, C2).
Sachant que.
3 (5.14)
Péol = v d id
2
Et
dVccp (5.16)
ic1 = C1
dt
dVccn
ic2 = C2 dt
d (Vccp − Vccn ) 1
(5.17)
dt
(
= − iN + iR1 + iR2
C
)
d (Vccp + Vccn ) 1 iN (Vccp − Vccn ) + 3vd id
dt C
( )
= − iR1 + iR2 −
V + V
ccp ccn
Avec C1=C2=C
Enfin, les cinq variables d’états des systèmes sont présentées dans les équations suivantes.
(5.18)
di
vd = L d − Lωiq + ud
dt
v = L diq + Lωi + u
q dt
d q
di0
L = v0 − u0
dt
d (Vccp − Vccn ) 1
dt C
(
= − iN + iR1 + iR2 )
d (Vccp + Vccn ) = − 1 i + i − iN (Vccp − Vccn ) + 3vd id
dt C 1
R ( R2 ) Vccp + Vccn
164
Dans ce paragraphe, nous allons présenter les résultats préliminaires obtenus par le logiciel
MATLAB/Simulink du système VSC-HVDC entre deux réseaux alternatifs. Les paramètres
de ce système sont présentés dans l’Annexe I, Tableau-A I-6.
La Figure 5.1, montre la topologie utilisée par le système VSC-HVDC. C’est une topologie
de transmission bipolaire à deux conducteurs. Chaque conducteur a un potentiel par rapport à
la terre avec une polarité opposée et des convertisseurs réversibles.
La transmission d’énergie en HVDC est en général basée sur des convertisseurs IGBT
(Petter, Raffel et al. 2007). Ce système est le plus utilisé pour des grandes distances grâce à
son coût compétitif, sa simplicité et l’indépendance de contrôle des puissances active et
réactive (Adam, Ahmed et al. 2010). Cette topologie est caractérisée par une large gamme de
niveaux de puissances qui peut dépasser les 50 MVA. Elle est utilisée généralement pour
compenser la puissance réactive (Al-Haiki and Shaikh-Nasser 2011). Pour améliorer la
qualité de l’énergie, les interrupteurs sont contrôlés par la modulation de largeur d’impulsion
(MLI) et les pertes de commutation sont réduites à un niveau plus bas (Flourentzou and
Agelidis 2007).
Les équations qui modélisent le convertisseur sont définies précédemment dans la section
5.2.1 en supposant que les deux convertisseurs sont identiques.
En supposant que les pertes dans les convertisseurs sont négligeables dans le régime
permanent, la puissance active instantanée est égale à la puissance au niveau du bus CC, ce
qui nous ramène à identifier les équations suivantes.
165
3 (5.19)
P= ( vd id + vq iq ) = Vcc I cc
2
Le convertisseur à deux niveaux est contrôlé par la loi de commande présentée dans la figure
suivante :
Figure 5.3 Transmission VSC-HVDC à deux niveaux avec défaut côté redresseur
(réseau1) et côté onduleur (réseau 2)
La topologie est présentée par les convertisseurs (redresseur/onduleur) à base d’IGBT. Les
deux convertisseurs sont reliés entre eux par un câble CC de 75km et sont connectées par une
deux sources de puissance infinie.
166
La Figure 5.4 montre les résultats de simulation obtenus lors de l’application d’un défaut à
t=1.5s sur le système de la Figure 5.3, on voit clairement que la puissance active et réactive
sont affectées par ce défaut entre 1.5s et 1.64s et la tension tend vers zéro au cours du défaut.
Après le défaut côté station 1 (station de redressement), on applique un autre défaut sur le
côté d’onduleur (station 2), en respectant les mêmes conditions que la partie en haut comme
le montre la Figure 5.5.
167
Les résultats de simulation du système montrent que le court-circuit à un grand effet sur le
courant de défaut provenant du réseau 2 comme cela est montré dans la Figure 5.5. La
tension alternative s’annule dans l’intervalle de défaut en même temps qu’il y a apparition
des ondulations au niveau de la tension CC aux bornes du condensateur. Cependant, les
puissances actives et réactives tendent vers zéro pendant le défaut et se reprennent leur allure
initiale après.
Le système VSC-HVDC composé de deux convertisseurs à trois niveaux est présenté dans la
Figure 5.6, ces paramètres sont présentés dans l’Annexe I, Tableau-A I-9 : le redresseur qui
reçoit de la puissance du réseau 1 fait transférer l’énergie vers l’onduleur qui fait transiter
cette puissance vers le réseau 2. Les systèmes de commande de l’onduleur et de redresseur
sont illustrés dans les Figures 5.7 et 5.8 respectivement. Un défaut triphasé a été appliqué
entre le réseau 1 et le redresseur triphasé commandé comme cela est montré sur la figure ci-
dessous.
Cette expérience de défaut de court-circuit des trois phases de tension appliqué au système
VSC-HVDC nous a donné une idée sur le comportement et la réaction de chaque système
envers l’apparition de défaut triphasée. Le système NPC VSC-HVDC se comporte mieux que
le système VSC-HVDC à deux niveaux ce qui est bien présenté dans les simulations des
deux systèmes où on voit clairement que les courants et tensions du système à trois niveaux
restent sinusoïdaux avant, pendant et après le défaut.
Dans cette partie, l’étude est basée sur le travail de (Benadja et Benhalima, 2018) une
comparaison entre le mode de glissement et le contrôleur PI qui sont conçus et appliqués à
une modulation de largeur d’impulsion (MLI) pour commander la station onshore à base
d’un onduleur à deux niveaux. L’objectif du contrôleur est d’injecter la puissance générée par
le parc offshore à base de PMSG vers le réseau électrique HTAC.
L’étude est concentrée sur un parc éolien offshore de 20MW à base des PMSG de 2MW
chaque. À travers un transformateur élévateur d’isolement, chaque génératrice est connectée
au redresseur triphasé à diodes, de convertisseur CC/CC (boost) et d’un onduleur à deux
niveaux comme illustré à la Figure 5.12. L’énergie fournie par le parc éolien est transportée à
la station onshore à l’aide d’un câble sous-marin à courant continu de 100 km.
La méthode d’extraction de la puissance maximale (MPPT) utilisée dans cette partie est la
même que celle utilisée dans le travail de (Benhalima et Chandra, 2017).
Le convertisseur CC/CC (boost) représenté sur la Figure 5.13 est une interface qui permet
l’adaptation de niveau de la tension CC entre le convertisseur à diode alimenté par PMSG et
le système de la transmission. Le circuit se compose d’un condensateur, d’une inductance,
d’une diode et d’un commutateur commandé (IGBT). Le but de ce convertisseur CC/CC est
d’élever la tension et d’extraire le maximum de la puissance généré par l’éolienne PMSG.
L’algorithme MPPT utilisé dans la commande du convertisseur hacheur élévateur est une
commande de fonctionnement optimal du PMSG. Le principe de cette commande est basé
sur la mesure de la vitesse du vent et la référence de vitesse du rotor (ω*) obtenue après
l’extraction du maximum de puissance. Ensuite, la régulation de l’erreur de la vitesse est
174
La stratégie de contrôle de redresseur à deux niveaux est basée sur le travail de mémoire
(Seghir Benhalima, 2012), le schéma de commande de la station offshore est présenté par la
Figure ci-dessous.
Le contrôle en mode de glissement est conçu pour cette installation en assurant l’efficacité et
la robustesse du système non linéaire étudié en cas de sévère condition où de l’instabilité
avec une très faible sensibilité pendant la variation brusque de la charge.
La méthode SMC est basée sur deux approches : l’une se base sur le choix des variables
d’états. L’autre est de forcer l’état d’atteindre le point de glissement à un certain moment et
de forcer le signal d’erreur à s’approcher de la surface, telle que : S(t) =0.
Le modèle d’état du système étudié VSC-HVDC à deux niveaux est présenté par l’équation
suivante :
did − R sd 1 (5.20)
dt = L id + ω iq − L Vcc 2 + L
vd
di R sq 1
q
= − iq − ω id − Vcc 2 + vq
dt L L L
dV
cc 2 = 1 ( sd id + sq iq )
dt Ccc
Cette équation est présentée dans le travail de (Hu Vi, Wang Xiaoru, Shen Feng, Chen Dalin)
et (Benadja et Benhalima) qui peut s’écrire comme suit :
•
x = f ( x ) + G ( x )u c + Z (5.21)
T
Où x est un vecteur d’état tel que x = [ x1 x2 x3 ] = id iq Vcc2
T
176
T
uc est le vecteur d’état tel que u c = u ceq u . Il contient deux composantes, continue
cdis
(uceq) et discontinue (udis).
La surface de mode de glissement (S) tel qu’elle est exprimée en (5.22) est sélectionnée pour
garantir l’atteinte de la surface avec la dynamique souhaitée.
( ) (
sd = k1 x1 − x1* + k3 x3 − x3*
) (5.22)
(
sq = k 2 x2 − x2*
)
k 3 sgn( s d ) si s 0 (5.23)
u dis =
k 3 sgn( sq ) si s 0
Pour assurer la stabilité au niveau de la méthode SMC, une approche basée sur la théorie de
Lyapunov a été utilisée et donnée par l’équation suivante.
1 2 (5.24)
V ( x) = s ( x)
2
n m
Cette fonction est définie comme suit, V ( x ) : → sachant que V (0) =0.
177
V ( x ) 0 : Définie positive
V ( x ) 0 : Définie négative
Pour réaliser la stabilité, l’entrée de système doit être choisie de telle sorte à assurer que la
dérivée de la fonction de Lyapunov devrait être négative tel que :
• •
V ( x ) = s ( x ) s ( x ) 0 . Cette condition garantit la stabilité et la convergence de la
Où
•
s ( x ) = kB ( x ) sgn( s )
(5.25)
Après l’étude théorique, nous avons déterminé les gains (k1, k2 et k3). Trois étapes sont
nécessaires pour sélectionner les gains des constantes impliquées dans le mode de
glissement.
La première étape consiste à donner des valeurs positives pour les gains (k1, k2 et k3) du
contrôleur SM appliqués à la commande de l’onduleur.
La deuxième étape consiste à suivre la même procédure, mais pour les autres valeurs des
gains (k1, k2 et k3). La troisième étape consiste à comparer les résultats obtenus en termes de
meilleure réponse rapide obtenue pour atteindre l’origine.
178
Enfin, les gains du mode de glissement seront choisis parmi les résultats de la simulation
montrés aux Figures 5.16, 5.17 et 5.18 des trois valeurs de gains sélectionnées.
•
Figure 5.16 Schéma de f(x3) = x3 avec des gains k1=0.002, k2=0.08 et k3=0.5
•
Figure 5.17 Schéma de f(x3) = x3 avec des gains k1=0.002, k2=0.08 et k3=0.9
179
•
Figure 5.18 Schéma de f(x3) = x3 avec des gains k1=0.002, k2=0.08 et k3=3
En comparant ces trois Figures (5.16, 5.17 et 5.18), il est noté que le signal de la Figure 5.18
est la meilleure réponse rapide obtenue pour atteindre l’origine. Dans ce cas, les gains de la
Figure 5.18, K = 0.002, K = 0.08 et K = 3 sont choisis pour la commande de la station
VSC-HVDC onshore.
Après avoir atteint le point de fonctionnement et pour garder les variables d’état sur la
surface, l’existence de la commande équivalente est nécessaire pour assurer que l’état du
système reste en mode de glissement et satisfait à l’équation suivante :
•
s(x) = 0
(5.26)
k1 x3 − k2 x2 (5.27)
uceqd 1 − L C
uceq = = *
uceqq k x3 k2 x1 − k1 x3 0 k2 x1 k1 x3
−
L C L L
1
C
k1vd k1 x1 R •
*
k x
1 2 ω + − − k 1 x 1
L L
•
k1 x2 R
− k1 x1ω − L − k1 x 2
*
Les Figures 5.20 et 5.21 présentent les formes d’ondes des signaux alternatifs de la tension et
du courant du réseau sous l’application du contrôleur PI et le SM. Ces signaux sont purement
sinusoïdaux et stables au cours de la simulation.
Figure 5.20 Schéma de la tension et courant du réseau côté station onshore avec PI
sous les conditions normales
182
Figure 5.21 Schéma de la tension et courant du réseau côté station onshore avec
SMC sous les conditions normales
La Figure 5.22 présente le signal de la tension du bus CC (Vcc) avec une petite variation dans
le cas du contrôleur PI. Cette variation s’annule dans le cas de l’application de SM. Ces
résultats indiquent que la commande SM est plus efficace que celle de PI.
Les Figures 5.23 et 5.24 présentent les formes d’ondes des puissances actives et réactives
transférées vers la station onshore et reçues par le grand réseau alternatif (HVAC). On voit
183
clairement que la puissance générée par le parc éolien est reçue par le réseau avec des pertes
d’énergie négligeable, ce qui indique que la commande choisie est efficace dans l’application
de PI et SM.
Les formes d’ondes de la tension et courant du réseau alternatif à l’aide des commandes PI et
SM sont représentées aux Figures 5.25 et 5.26, respectivement. On observe que pour les deux
méthodes de contrôle (PI et SM), le réseau est alimenté par le parc offshore via des stations
VSC-HVDC. Dans l’intervalle de défaut t = 1,63s à t = 1,66s, l’amplitude du courant
alternatif des Figures 5. 26a et 26b diminue pour les deux commandes, mais le signal reprend
rapidement sa forme sinusoïdale. Ce qui implique un effet sur l’écoulement de puissance vers
le réseau comme cela est indiqué dans les Figures 5.27 et 5.28.
La tension mesurée du bus continu de la station terrestre VSC-HVDC utilisant les deux
commandes (PI et SM) est illustrée à la Figure 5. 29. On voit clairement que la tension
continue mesurée suit précisément sa référence (200 kV) avec une petite perturbation
pendant le défaut CC dans le cas de SM comme cela est illustré dans la Figure 5. 29b.
Cependant, la forme d’onde de la tension du bus continu dans le cas du contrôleur PI n’est
pas constante, mais oscille légèrement autour de sa référence avec une erreur négligeable qui
respecte les normes de la transmission en haute tension à courant continu. Pendant
l’intervalle de défaut, la tension de bus continu avec le contrôleur PI a diminué plus que celle
utilisant le contrôleur SM.
Pour valider les performances de l’approche SMC proposée en contrôlant la station VSC-
HVDC onshore, un prototype à échelle réduite du système proposé a été testé en laboratoire
sous un défaut continu et une coupure brusque de la charge. Le prototype utilisé pour des
tests est constitué d’un variateur de vitesse ABB, des charges, d’un générateur à aimant
permanent de 2.5 kW à vitesse variable entraînée par un moteur à induction de 2.5 kW
connecté au réseau alternatif par l’intermédiaire d’un redresseur en pont de diodes, d’un
hacheur élévateur, d’un onduleur et d’un autotransformateur. Les signaux de commande
PWM sont générés par un dSPACE1104.
La Figure 5.30 illustre les formes d’ondes de la tension (va) et du courant (ia) côté générateur
dans le régime permanent. On observe que la tension et le courant côté générateur sont en
phase, ce qui prouve que l’éolienne à base de PMSG a fourni la puissance au réseau
alternatif.
La Figure 5.31 illustre les formes d’ondes de la tension (va) et du courant (ia) côté générateur,
avant, pendant et après l’intervalle de défaut continu. On voit que les amplitudes de la
188
Les Figures 5.32 et 5.33 illustrent les formes d’ondes zoomées de la tension (va) et du
courant (ia) côté générateur avant, pendant et après l’intervalle du défaut continu
respectivement.
Figure 5.34 Résultats expérimentaux de la tension (Vcc), courant (icha), tension (vra)
et de courant (ira) du réseau avec une coupure brusque de la charge
La Figure 5.34 illustre les formes d’ondes de la tension de bus continu (Vcc), du courant de la
charge, de la tension de réseau alternative (vra) et du courant de réseau alternatif (ira) avant,
pendant et après le temps de défaut de coupure brusque de la charge.
5.5.6 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons simulé les différentes topologies de VSC-HVDC connecté au
réseau dans les deux côtés sous des différents défauts (AC et CC), ensuite nous avons
appliqué une méthode de contrôle en mode de glissement qui a été testée par simulation sur
191
MATLAB / Simulink pour un parc offshore à base des stations VSC-HVDC et validée
expérimentalement dans un prototype de laboratoire à l’échelle réduite. Les résultats des
simulations numériques et des tests expérimentaux illustrent des meilleures performances de
la méthode SMC proposée. Dans le système offshore VSC-HVDC, l’algorithme MPPT a été
introduit pour extraire la puissance maximale des éoliennes. L’approche SMC est utilisée
pour contrôler la station VSC-HVDC onshore afin de transférer l’énergie fournie par
l’éolienne à base de PMSG, vers le réseau à courant alternatif (onshore).
6.1 Introduction
Ces dernières années, l’énergie éolienne offshore prend de plus en plus d’importance en
raison de développement accru accordé aux ressources écologiquement durables et grâce à
des progrès dans le domaine des technologies éoliennes. La raison principale pour choisir la
production d’énergie éolienne offshore est de compenser de sites onshore appropriés. Après
la crise mondiale de l’énergie pétrolière en 1970 (Gustafson 1981) et son influence sur
l’économie (Maul, Turner et al. 1993, Sweet 2009, Knoll 2013), le monde a commencé à
étudier de nouvelles sources d’énergie telles que l’énergie éolienne, marémotrice et
houlomotrice (Chompoo-inwai, Chompoo-inwai et al. 2008). Ces sources d’énergie
renouvelables (SER) sont propres, durables et gratuites par rapport aux sources d’énergie
conventionnelles telles que le pétrole qui est polluant et épuisable (Chauhan, Jain et al. 2010,
Ahmad, Coppens et al. 2013).
Cependant, les SER sont intermittentes ; et ne peuvent pas être envoyés directement sur le
réseau sans une interface de conversion. Selon (Dai, Xu et al. 2009, Raza, Dianguo et al.
2017), la question de la transmission de l’énergie fournie par les parcs éoliens offshore
raccordés au réseau est le défi le plus important à résoudre. Parmi les solutions proposées
pour relier les parcs éoliens offshore au réseau via des longues distances, deux
technologies de transmission sont disponibles telles que la haute tension à courant alternatif
(HTCA) et la haute tension à courant continu (HTCC) (Chou, Wu et al. 2012, Wang and Thi
2013). Parmi celles-ci, la technologie VSC-HVDC présente de nombreux avantages par
rapport aux systèmes HTCA (HVAC) décrits dans (Dai, Xu et al. 2009 Chou); (Wu et al.
2012); (Liu and Chen 2015) et (Liang and Jackson 2009, Song-Manguelle, Todorovic et al.
2014), tels que :
194
Seule une paire de câbles est utilisée pour les VSC-HVDC en haute puissance. En
outre, les câbles HVDC ont des paramètres importants tels que des diamètres plus petits, des
pertes et des poids plus faibles que les câbles AC pour la même capacité de transfert de
puissance ;
Utilisation des câbles sous-marins sur les longues distances ;
Meilleure transmission et des pertes plus faibles sur des longues distances ;
Aucune synchronisation requise entre les deux stations ainsi que plus de stabilité lors
des perturbations.
En général, le convertisseur VSC à deux niveaux est utilisé pour cette application, mais
récemment le convertisseur à trois niveaux à base de NPC se démarque et plus utilisé que le
VSC à deux niveaux lors de l’utilisation de la tension plus élevée ainsi que la transmission en
haute puissance (Benhalima, Chandra et al. 2017).
Généralement, plusieurs générateurs à vitesse variable entraînés par des éoliennes sont
installés dans les parcs offshores. Le générateur synchrone à aimants permanents (PMSG) est
plus approprié pour cette application en raison de :
Facilité et son faible coût de maintenance ;
Découplage complet du réseau ;
195
Pour réduire le risque de défaut CC et l’éliminer rapidement, une nouvelle approche est bien
proposée en utilisant le hacheur CC. Cependant, des nouvelles topologies et stratégies de
contrôle sont développées pour assurer une transmission sûre et efficace de l’énergie produite
par des parcs éoliens offshore vers la station onshore. En outre, une étude détaillée du
système de contrôle basée sur la détection de la variation des courants et leurs effets sur les
différents systèmes est appliquée aux réseaux de la transmission.
Dans ce chapitre, une nouvelle approche de contrôle est proposée pour atteindre une haute
performance en cas de défaut CC sur le NPC (VSC-HVDC) à trois niveaux. Cette
configuration permet l’intégration optimale d’un parc éolien offshore à grande échelle et
démontre une bonne performance du VSC-HVDC en présence d’un défaut de câble CC
rapidement éliminé. En outre, il est capable de maintenir un fonctionnement stable des
convertisseurs de puissance existants. Le contrôle proposé est basé sur la détection de défaut
du câble positif qui est court-circuité à la masse en mesurant le niveau de tension du câble et
les variations de la tension continue et du courant. De plus, l’action de contrôle de protection
du hacheur CC corrige le courant de défaut pour rétablir la transmission de puissance après
196
Le système étudié (Benhalima, Chandra et al. 2017), tel qu’illustré à la Figure 6.1, comprend
le parc éolien offshore basé sur des PMSG et des VSC dos-à-dos, des transformateurs, des
stations VSC-HVDC basées sur les convertisseurs NPC à trois niveaux et deux câbles CC
sous-marins (XLPE) (Annexe I, Tableau-A I-11). Chaque terminal de parc offshore est
constitué de PMSG présenté dans la Figure 6.2 qui est connectée au bus AC par
l’intermédiaire des convertisseurs AC-CC-AC, une ligne de transmission CA triphasé et un
transformateur connecté à la station offshore.
Figure 6.1 Topologies de parc éolien offshore avec un hacheur intégré au système
de la transmission VSC-HVDC
197
La puissance générée par le parc éolien est transmise au réseau principal via la station
onshore. De plus, un nouveau hacheur CC est installé en parallèle avec les condensateurs CC
afin d’atténuer la surtension continue, réduire la puissance générée par les éoliennes offshore
et protéger les convertisseurs et les lignes CC en cas de défaut de court-circuit.
Figure 6.2 Schéma individuelle de PMSG utilisé dans le parc éolien offshore
Dans cette section, la modélisation des différents éléments du système et les algorithmes de
contrôle développés sont présentés.
1 Rωm
3 (6.1)
Pm = ρ AC p
2 λ
198
Le modèle dynamique du convertisseur VSC qui est illustré à la Figure 6.1, est décrit comme
suit :
disa (6.2)
u sa = Risa + L − ω Lisa + vca
dt
disb
usb = Risb + L − ω Lisb + vcb
dt
usc = Risc + L disc − ω Lisc + vcc
dt
Où usa, usb et usc, désignent les tensions alternatives au PCC, R est la résistance de ligne, L est
l’inductance de ligne, et isa, isb et isc représentent respectivement les courants de parc
offshore.
Les valeurs vca, vcb et vcc, désignent des tensions triphasées de convertisseur ligne-neutre.
En utilisant la matrice de transformation de Park, qui est détaillée dans (Li, Haskew et al.
2010) et décrite dans (6.3).
2π 2π (6.3)
cosθ cos(θ − 3 ) cos(θ + 3 )
2 2π 2π
P = sin θ sin(θ − ) sin(θ + ) , θ = ω t
3 3 3
1 1 1
2 2 2
Après simplification le modèle mathématique de VSC exprimé en (6.2) est obtenu par
l’expression suivante :
200
disd 1 R (6.4)
dt = L ( usd − vcd ) − L isd − jωisq
di 1 R
= ( usq − vcq ) + jωisd − isq
sq
dt L L
di
s 0 = − R is 0 + 1 ( us 0 − vc 0 )
dt L L
Le système triphasé est considéré équilibré. Par conséquent, les composantes homopolaires
sont égales à zéro, et l’équation (6.4) devient comme suit :
disd 1 R (6.5)
dt = L ( usd − vcd ) − L isd − jωisq
disq 1 R
dt = L ( usq − vcq ) + jωisd − L isq
De (6.5), la forme matricielle des tensions du convertisseur peut être écrite comme :
La stratégie de contrôle développée à la station VSC-HVDC offshore est basée sur la théorie
de la puissance triphasée instantanée développée dans (Li, Haskew et al. 2010). Cependant,
les composantes actifs et réactifs de référence i*d et i*q sont estimés comme suit :
201
* ki1 (6.7)
id = k p1 + s ( Ps − Pmes )
* ki 2
iq = k p 2 + s ( Qref − Qmes )
Où ki1, kp1, ki2 et kp2, Ps, Pmes, Qmes et Qref, représentent les gains intégraux et proportionnels
des contrôleurs de puissance active et réactive, puissance de référence générée par le parc
offshore, des puissances actives et réactives mesurées et la référence de la puissance réactive.
Les Pmes et Qmes dans le plan stationnaire abc du côté réseau de la station sont calculées
comme.
Et dans le plan de référence d-q, ces équations sont exprimées comme suit :
Pmes (6.10)
isd = u
sd
Qmes
isq = − u
sd
202
Par conséquent, les puissances active et réactive du côté AC du VSC peuvent être facilement
contrôlées en utilisant (6.10) et en contrôlant uniquement les courants isd et isq. La tension
continue (VCC) des deux côtés des convertisseurs de puissance doit être régulée de façon
constante pendant les conditions normales et de perturbation.
La puissance active générée par le parc offshore (Ps) est mesurée et injectée au contrôle du
VSC. La tension alternative est maintenue constante en contrôlant la puissance réactive.
L’algorithme de contrôle du redresseur est développé et représenté dans la Figure 6.4. Le
terme (ωL) est utilisé pour découpler les contrôleurs internes. Les références de tension
obtenues en d-q sont transformées en (abc) en utilisant la transformation inverse de Park. Les
tensions abc obtenues sont comparées à des formes d’onde triangulaires pour obtenir des
signaux en commandant les commutateurs IGBT.
Les paragraphes suivants détaillent les méthodes permettant de déterminer les lois de
contrôle du système VSC à trois niveaux.
En utilisant les lois de Kirchhoff au convertisseur VSC à trois niveaux, les équations
suivantes sont obtenues par :
dia (6.11)
dt + Ria = va − v fa
di
+ Rib = vb − v fb
b
dt
di
c + Ric = vc − v fc
dt
Où vabc, iabc et vfabc désignent les tensions et les courants du réseau, les tensions côté onduleur,
respectivement.
did R vd − v fd (6.12)
+ id − ωiq =
dt L L
diq R vq − v fq
dt + L id + ωiq = L
En négligeant les pertes au niveau de VSC onshore à trois niveaux et les pertes dans le
transformateur, la puissance active et réactive peuvent être se présenter comme suit :
204
3 (6.13)
Pr = 2 ( vd id + vq iq )
3
Q r =
2
( vd iq − vqid )
Qref = Q* − Qr (6.15)
Où P*cc représente la puissance de référence dans la liaison CC, qui est présentée par
l’expression suivante :
Et
2 (6.17)
vcc = vf
m
dvcc
C dt = icc − iond
k (6.18)
(
vcc* = k p + i icc* − icc
s
)
Où, kp, ki représentent les gains proportionnels et intégraux du régulateur de courant continu.
Le courant actif est obtenu en divisant la référence de la puissance active par la tension de
sortie de l’onduleur.
Pref (6.19)
idref =
v fd
Qref (6.20)
iqref =
v fq
La tension du convertisseur VSC à trois niveaux à point milieu relié à la terre (NPC), est
calculée comme suit :
vcc _ p − vcc _ n (6.21)
vcc =
2
Le courant actif i*d trouvé après la régulation de la tension continue par le régulateur PI est
injecté dans la boucle interne avec le courant actif calculé en (5.22).
k (6.22)
(
id* = k p + i vcc* − vcc
s
)
206
Les courants de références idref, iqref sont calculés à partir des puissances actives et réactives.
Les tensions de référence dans l’axe abc (va *, vb *, vc *) sont obtenues en utilisant l’inverse
de la matrice de Park. Les signaux obtenus sont appliqués à une modulation de largeur
d’impulsion sinusoïdale pour commander les commutateurs du VSC à trois niveaux, comme
indiqué sur la Figure 6.5.
avec les condensateurs NPC afin de réguler la tension continue en cas de défaut CC. Comme
est représenté à la Figure 6.6, les deux tensions de liaison CC (Vcc_p et Vcc_n) ont été mesurées
et comparées à des références de la tension continue (V*cc) selon l’équation suivante :
L’erreur obtenue est contrôlée par le PI Anti-windup en contrôlant les quatre commutateurs
du chopper comme présenté à la Figure ci-dessous.
Les formes d’onde du Vcc dans la station onshore et offshore et leur référence (V*cc) sont
montrées sur la Figure 6.7.
On observe que le Vcc suit sa référence et est régulée à sa valeur nominale (200kV). Cela
confirme l’efficacité de l’approche du contrôle proposée pour la régulation de la tension
continue.
Sur la Figure 6.8, le courant continu et les formes d’onde du courant alternatif triphasé au
côté redresseur sont représentés. On observe que le courant de sortie du parc éolien est
constant et sinusoïdal.
Pour tester la performance de l’approche du contrôle proposée côté onduleur, une variation
de la tension (sag) au niveau du système symétrique triphasée est appliquée sur la tension
côté offshore à 2,1s avec 40% de la tension nominale (RMS). On peut voir clairement sur la
Figure 6.12 qu’à t = 2,1s, une perturbation mineure de la tension continue est apparue dans
les deux côtés des stations offshore et onshore. On observe aussi sur la Figure 6.11 que
l’amplitude du courant est touchée sans perdre la forme sinusoïdale, les puissances actives et
réactives de la station onshore sont influencées par cette perturbation. On peut voir
clairement l’effet de défaut sur le courant triphasé alternatif, cependant la tension de réseau
reste constante et sinusoïdale.
211
(pu)
P -0.2
-0.4
1.95
Qmes/Qref
0.5
(pu)
0
-0.5
1.95
2
Tension
(pu)
0
-2
1.95 2
0.5
Courant
(pu)
-0.5
1.95 2 2.18
Temps(s)
5
x 10
Vcc(onshore)
2.5 Vcc(offshore)
Vcc (V)
1.5
0
2 2.5 2.8
Temps(s)
Figure 6.12 Réponses de la tension Vcc dans les stations offshore et onshore pendant
le défaut de la tension AC (sag) à 2.1s
212
modulation
Index de
de réseau
Tension
0.9
(pu)
0 0
1.95 (d) 2.8
-2 1.5
(a) 2.76 2.8
Amplitude
de tension
(pu)
1
0.5
de réseau
Courant
0.5
1.95 (e) 2.8
(pu)
0 0
0
P(pu)
-0.5
(b) 2.76 2.8 -0.2
-0.4
Vcc-p &Vcc-n
Vcc(positive)
Q(pu)
0
Vcc(négative) 0
-2
-0.5
1.95 (c) 2.8 1.95 (g) 2.8
Temps(s) Temps(s)
Figure 6.13 Les formes d’onde en régime permanent : a) Tension de réseau, b) courant
de réseau, c) tension positive et négative de bus CC, d) index de modulation,
e) amplitude de tension, f) puissance active et g) puissance réactive
Les formes d’onde de la tension alternative, du courant alternatif, des tensions positives et
négatives de la liaison CC, de l’indice de modulation et de la puissance active et réactive de
la station onshore en régime permanent sont représentées sur la Figure 6.13. On observe que
la tension et le courant du système sont constants et sinusoïdaux, les séquences des tensions
continues CC sont constantes et que l’indice de modulation est égal à 0,9. De plus, les
puissances actives et réactives sont constantes et bien régulées.
La Figure 6.14, montre bien les formes d’onde au cours de défaut (sag) de la tension et
courant de l’éolienne, des puissances actives et réactives, la tension continue et la vitesse. On
observe que la tension et le courant du système sont sinusoïdaux et légèrement touchés avec
une petite variation sur la puissance et la tension continue ce qui nous montre que notre
213
Figure 6.14 Résultats de simulation du parc éolien avant et après le défaut (sag) à 2.1s
La Figure 6.15 montre les formes d’onde de la tension continue Vcc onshore et offshore, de
l’indice de modulation, de la puissance active et réactive générée par le parc sous le défaut
positif CC de la station offshore entre 2,6s et 2,61s. On peut voir clairement que la tension
alternative n’est pas affectée et est maintenue constante et sinusoïdale pendant les
perturbations AC et CC, ce qui confirme la robustesse de l’approche de contrôle proposée
contre les perturbations et les défauts.
214
La Figure 6.16 montre les formes d’onde du parc offshore pendant le défaut CC. On observe
que la tension et le courant alternatif sont affectés. Même s’il y a un dysfonctionnement du
parc éolien, la tension alternative représentée se rétablit rapidement, elle reste presque
constante et sinusoïdale.
La Figure 6.17 montre les performances d’un parc éolien avec chopper CC. On peut voir
clairement que l’approche proposée est efficace. La tension et le courant alternatif de sortie
sont sinusoïdaux. De plus, le parc éolien est maintenu opérationnel même en cas de défaut
CC.
La Figure 6.18 montre que les deux tensions (Vcc) de redresseur et onduleur sont alors égales
et non perturbées lorsque le défaut a été appliqué à t = 2,6s et la tension continue mesurée
216
Le prototype expérimental du système proposé est présenté dans la Figure 6.22, Le PMSG est
contrôlé par le variateur de vitesse ABB (ACS800). Du côté onshore; le système est
représenté par le réseau alternatif, des charges linéaires et non linéaires.
217
Sur la Figure 6.19, on observe le courant de VSC (iond), le courant de réseau (ir), le courant de
la charge (ich) et la tension continue (Vcc) qui est bien régulée et parfaitement constante. Les
résultats montrent que le système compense les harmoniques lors de la présentation de la
charge, confirmant la performance et la robustesse de l’approche proposée.
218
a)
b)
c)
Figure 6.20 Essai expérimentale du système proposé sous : a) une charge non linéaire
brusquement connectée, b) charge non linéaire déconnectée et c) une activation et
désactivation de la charge linéaire
Les Figures 6.20 (a et b) présentent la tension continue (Vcc), le courant de VSC (iond), le
courant de réseau (ir) et de la charge non linéaire (iL), et la charge linéaire en Figure 6.20c. La
219
La Figure 6.21 représente la tension continue (Vcc), la tension (Vr) et le courant (ir) de réseau,
et le courant continu (icc) sous l’effet de l’application de défaut. Les deux tensions sur les
côtés CC et CA sont régulées de manière constante pendant la variation soudaine du courant
continu, ce qui confirme la robustesse de l’approche proposée par rapport à l’application de
défaut soudaine.
220
6.6 Conclusion
Dans ce chapitre, une nouvelle topologie de l’éolienne offshore ainsi que l’approche de
contrôle du chopper CC et deux stations NPC VSC-HVDC à trois niveaux avec un câble
sous-marin CC ont été présentées. Cette nouvelle méthode de protection basée sur le chopper
CC a été introduite dans le système VSC-HVDC afin d’améliorer le fonctionnement global
de la génération et de la transmission en cas de défaut sur le bus CC. Ceci atténue l’effet de
défaut sur le système de la transmission VSC-HVDC. Comme on peut le voir d’après le
résultat de la simulation, lorsque le bus CC positif du redresseur est court-circuité, le parc
éolien offshore et le réseau ne sont pas fortement influencés, le VSC-HVDC améliore la
qualité de l’énergie électrique et fait transférer l’énergie propre efficacement au réseau
électrique. Les résultats des tests expérimentaux ont été obtenus en vérifiant la réaction du
système aux diverses perturbations appliquées.
CHAPITRE 7
7.1.1 Introduction
Un système photovoltaïque (PV) est une source d’énergie renouvelable à faible pollution de
l’environnement ayant une forte demande (Chao and Huang 2014). Les PV sont utilisés pour
la production d’électricité dans les zones isolées, ainsi que pour les systèmes connectés au
réseau (Errouissi, Al-Durra et al. 2016). Il existe deux configurations pour les connecter au
réseau : convertisseur à un et/ou deux étages (Chen, Amirahmadi et al. 2014, Eid and Rahim
2016). Selon (Eid and Rahim 2016), l’onduleur à deux étages est plus approprié en raison de
sa robustesse, de sa stabilité et de son efficacité par rapport à celle d’un étage.
Dans (Errouissi, Al-Durra et al. 2016), l’onduleur à deux étages est utilisé pour obtenir un
contrôle total de la puissance active. Les résultats obtenus montrent une efficacité
satisfaisante, mais l’utilisation de plusieurs capteurs complique sa mise en œuvre en temps
réel. La plupart du temps, l’onduleur est commandé à l'aide d’un régulateur PI pour maintenir
la tension constante du bus CC (Ge, Peng et al. 2014). Ce contrôleur est simple à
implémenter en temps réel, mais il ne peut pas fonctionner correctement pendant la période
transitoire (Moallem, Mirzaeian et al. 2001, Çelik, Dalcali et al. 2013). Plusieurs contrôleurs
sont proposés dans la littérature pour traiter ces inconvénients, tels que la logique floue,
ANFIS et le réseau de neurones à base radiale (RBFNN) (Dash, Mishra et al. 2000, Chikh
and Chandra 2014, Bayhan, Demirbas et al. 2016).
pour accomplir cette tâche, telles que : le contrôle basé sur la méthode (SRF) (Kanjiya, Singh
et al. 2013), le contrôle non linéaire (Wang, Wang et al. 2014), la puissance instantanée (Hu,
Zhu et al. 2017) et le réseau de neurones adaptatif (ANN) (Kazemlou and Mehraeen 2014).
Dans toutes les approches, un contrôleur linéaire PI est proposé, ce qui rend le système
sensible aux perturbations.
Pour trouver le MPPT, de nombreux algorithmes sont proposés dans la littérature (Bastos,
Aguiar et al. 2014, Chen and Lin 2014). Parmi ces méthodes, on trouve l’algorithme PSO
(Particle Swarm Optimization) (Miyatake, Veerachary et al. 2011), et la méthode
conventionnelle de perturbation et d’observation (P&O) (Teng, Huang et al. 2016), qui sont
facile et simples à mettre en œuvre en temps réel. Selon (Liu and Lopes 2004), P&O possède
certains inconvénients, tels que l’oscillation autour du MPP requis en régime permanent et sa
dynamique assez lente. Ces inconvénients sont résolus dans (Hu, Zhu et al. 2017).
Malheureusement, cette méthode a nécessité plus d’amélioration pour bien fonctionner.
L’application de l’algorithme PSO converge vers le point maximum plus rapidement que la
méthode P&O, ce qui économise de l’énergie, quelle que soit la perte de puissance lors de
l’initialisation (Chaieb and Sakly 2015). Selon (Youngseok, Junghun et al. 2005), la méthode
P&O est plus efficace comparée à (IP&O). Ils existent aussi le contrôle en mode de
glissement (SMC) proposé dans (Montoya, Ramos-Paja et al. 2016, Rezkallah, Sharma et al.
2017), le réseau de neurones (NN), l’algorithme ANFIS (Kalla, Singh et al. 2018), les
algorithmes génétiques optimisés par le contrôleur flou ou le réseau de neurones à base
radiale proposé dans (Hossain and Ali 2015).
Les résultats obtenus selon les méthodes MPPT mentionnées dans (Montoya, Ramos-Paja et
al. 2016, Rezkallah, Sharma et al. 2017 et (Kalla, Singh et al. 2018)), montrent des
performances satisfaisantes, mais le seul problème est la complexité de matérielle par rapport
à la méthode P&O classique, qui est largement utilisée dans l’industrie. Pour surmonter les
inconvénients cités ci-dessus, et obtenir des performances élevées du réseau solaire
223
photovoltaïque, ainsi la puissance extraite et l’injectée dans le réseau avec une amélioration
de la qualité d’énergie, les objectifs suivants sont développés dans ce travail de recherche
pour résoudre les problèmes cités en haut.
1) La méthode P&O avec le contrôleur ANFIS est utilisée pour obtenir MPPT sans
oscillation autour du MPP. La conception optimale des paramètres de l’ANFIS aide à avoir
une réponse dynamique rapide lors d’un changement soudain d’irradiation solaire. De plus, le
rapport cyclique est obtenu en utilisant le modèle dynamique du boost ainsi les contributions
dans cette recherche sont citées ci-dessous.
2) L’algorithme Adaline est utilisé pour estimer le courant de la source afin d’assurer
l’écoulement de la puissance et de le rendre stable avec une amélioration élevée de la qualité
de l’énergie. Pour cette approche, la boucle (PLL) n’est pas utilisée, ce qui minimise le risque
de perte de contrôle pendant la perturbation de la tension.
3) La conception optimale des paramètres des régulateurs ANFIS est utilisée pour
réguler la tension de bus CC, la tension alternative et les courants de la source. L’utilisation
du contrôleur ANFIS nous permet de réguler les signaux de sortie avec une réponse
dynamique rapide et sans aucune saturation pendant les transitions.
4) Concevoir un convertisseur élévateur CC-CC plus efficace en présence du faible
rayonnement solaire : en sélectionnant la tension PV de sortie légèrement inférieure à la
tension du circuit intermédiaire (bus CC), l’inductance du convertisseur élévateur CC-CC est
sélectionnée plus petite et la tension de l’interrupteur est réduite.
L’amélioration du rendement passe par la fiabilité et la stabilité globale du système ainsi que
l’amélioration des algorithmes de contrôle.
Le système photovoltaïque connecté au réseau est représenté dans la Figure 7.1. Le circuit
proposé et composé d’un PV, d’un convertisseur élévateur CC-CC et d’un onduleur CC-CA
connecté au réseau. Pour obtenir le MPPT à partir d’un générateur PV et d' une méthode
P&O basée sur le contrôleur ANFIS est introduit, ainsi pour réguler les tensions CC et CA et
améliorer la qualité de l’énergie, une méthode de l’intelligence artificielle (Adaline contrôle)
à base de contrôleurs ANFIS est utilisée (Benhalima, Chandra et al. 2019).
Dans cette section, les algorithmes de contrôle développés au niveau des convertisseurs CC -
CC boost et l’onduleur CC-CA sont discutés en détail.
225
Le système photovoltaïque solaire est contrôlé à l’aide de la méthode P&O (Langer, Bhat et
al. 2014) et d’un régulateur ANFIS. L’organigramme de l’algorithme est représenté sur la
Figure 7.2a, où la tension et le courant mesurés à la sortie PV (VPV, IPV) sont introduits pour
obtenir le courant photovoltaïque maximum (Imp).
Le convertisseur boost est constitué d’une inductance, d’un interrupteur IGBT et d’une diode,
ce boost permet d’extraire le MPPT, d’augmenter la tension et de la stabiliser.
diLb V d V pv (7.1)
= - cc - +
dt Lb Lb Lb
dVcc = iLb -
d
dt C pv C pv
Où Lb, iLb, Cpv et VCC désignent respectivement l’inductance du convertisseur élévateur, son
courant, la capacité de la source PV et la tension de bus CC.
diLb (7.2)
Lb = V pv − (1 − d )Vcc
dt
Et
u = Vpv − (1 − d )Vcc (7.3)
a)
b)
est appliqué à une PWM afin de commander le boost. La Figure 7.1 illustre le schéma de
principe du système photovoltaïque connecté au réseau en utilisant un onduleur à deux
étages. Le boost CC-CC est contrôlé pour atteindre le MPP à partir de la source solaire PV et
augmenter la tension de sortie VPV. Comme le montre la Figure 7.2b, un contrôleur basé sur
ANFIS est développé, où le courant photovoltaïque IPV est détecté et comparé à sa référence
I*PV, qui représente Imp. L’erreur (e(k)=ΔIPV) est envoyée au contrôleur basé sur ANFIS.
Pour concevoir le régulateur ANFIS de courant, les cinq états d’ANFIS proposés pour les
variables entrées/sorties sont présentés comme : 1) grand négatif (NeBi), 2) grand positif
(PoBi), 3) négatif (Ne), 4) positif (Po) et 5) zéro (Ze). La méthode de réglage de la logique
floue pour contrôler le courant du convertisseur boost est présentée dans le Tableau 7.1.
∆i_ref e2
NeBi Ne Ze Po PoBi
NeBi NeBi NeBi NeBi Ne Ze
Ne NeBi NeBi Ne Ze Po
e1 Ze NeBi Ne Ze Po PoBi
Po Ne Ze Po PoBi PoBi
PoBi Ze Po PoBi PoBi PoBi
La Figure 7.5 montre la méthode Adaline basée sur un contrôle ANFIS développée pour
commander l’onduleur CC-CA en faciliter l’écoulement de puissance du système solaire
photovoltaïque vers le réseau et la charge, d’améliorer la qualité de l’énergie, réguler la
tension CC, ainsi que maintenir la tension du réseau CA constante pendant la transition et
estimer les courants de référence du réseau en estimant leurs composantes actives et
réactives. Pour obtenir ces composantes, des modèles unitaires en phase et en quadrature sont
utilisés comme est indiqué dans les équations ci-dessous.
Les tensions unitaires en phase sont estimées au PCC et calculées comme suit :
229
Où vra, vrb et vrc représentent les tensions de phase instantanées, et Vpr est l’amplitude des
tensions de phase, calculée comme suit :
2 2 (7.6)
Vpr = (vra + vrb 2 + vrc 2 )
3
Le vecteur de poids de la composante active des courants triphasés du réseau est estimé en
utilisant l’expression suivante.
w pabc ( k ) = η
{ }
( ir ( abc ) (k) − u p ( abc ) ( k ) w p ( abc ) ( k − 1) )
(7.8)
{
( u p ( abc ) ( k ) + Kir ( abc ) (k) w p ( abc ) ( k − 1) ) }
Où wpabc (k) désigne les composantes actives du courant de réseau dans les phases a, b et c.
{ }
( ir ( abc ) (k) − uq ( abc ) ( k ) wq ( abc ) ( k −1) )
wqabc ( k ) = η
(7.9)
u {(
q( abc)
( k ) + Kir( abc) (k)wq( abc) ( k −1) )}
Où η est une taille de pas fixe ayant n’importe quelle valeur de 0,1 à 1, et est sélectionné égal
à 0,2.
Le poids moyen de la composante active du courant de réseau est calculé comme (Badoni,
Singh et al. 2015).
Où wqa (k), wqb (k) et wqc (k) désignent respectivement les composantes réactives du courant
de réseau des phases a, b et c.
La tension du bus CC est régulée à l’aide du contrôleur ANFIS, comme le montre la Figure
7.5. Il s’agit essentiellement d’un contrôleur adaptatif non linéaire et intelligent. Pour cette
nouvelle architecture ANFIS basée sur une conception d’entrée/sortie, l’utilisation de
l’éditeur MATLAB/ANFIS avec les données initiales est nécessaire.
Où Vcc (k), Vccr (k) et Vccɛ (k) représentent la tension de la liaison CC mesurée et sa
référence, ainsi que l’erreur de la tension, respectivement.
La composante active du courant est celle de la sortie de l’ANFIS sont calculé comme suit.
Et
5 (7.14)
idcp* (k ) = wi fi (k )
i =1
Où idcp (k) est le courant de la sortie du contrôleur ANFIS, wi représente les poids actifs.
2Ppv (7.16)
ipvp =
Vpr
Le logiciel MATLAB/Simulink est utilisé pour valider l’algorithme de contrôle proposé qui
est basé sur ANFIS. Pour ce contrôleur, 30 époques sont utilisées pour former ANFIS. Le
système d’inférence floue (FIS) est construit en utilisant les données d’entrée/sortie. Comme
le montre la Figure 7.4a, l’erreur d’apprentissage est réduite à environ 0,16%.
232
La Figure 7.4b montre ses fonctions d’appartenance pour les entrées de différence entre la
tension du bus CC et sa référence générée par le contrôleur ANFIS.
Comme le montre la Figure 7.5, la tension du réseau CA est contrôlée à l’aide du régulateur
ANFIS. L’amplitude de la tension alternative Vpr est comparée à sa référence Vpr_ref, qui est
égale à 50V. L’erreur de la tension obtenue est envoyée au contrôleur ANFIS, la sortie de ce
régulateur représente les composantes réactives qui sont rajoutées à la composante réactive
moyenne estimée du courant de la source. La même méthode est utilisée pour concevoir les
régulateurs ANFIS de la tension de bus CC et le courant de PV.
233
Les courants de réseau estimés sont obtenus en additionnant les composantes actives et
réactives estimées comme :
Les courants de réseau mesuré ir_ (abc) sont comparés aux courants de réseau de référence, qui
sont exprimés en (7.17), les erreurs obtenues sont transmises aux régulateurs de courant
ANFIS. Les sorties des régulateurs de courant ANFIS représentent les lois de commande
pour contrôler les gâchettes de l’onduleur.
Les tests d’évaluations des performances sont effectués par un onduleur SemiKron, un
convertisseur élévateur CC-CC, dSPACE 1104 et un émulateur photovoltaïque LabVolt. Les
paramètres du système sont présentés dans l’Annexe II.
Sur la Figure 7.6a nous avons présenté les formes d’ondes des tensions et courants du réseau
Vr et ir, les courants de charge iL, les courants de l’onduleur iond, la tension du bus CC (Vcc) et
sa référence Vccr, et le courant de sortie du système photovoltaïque Ipv et sa référence Ipvr
obtenue en utilisant la méthode P&O. Plusieurs scénarios sont appliqués pour tester les
performances du système, tel que l’augmentation et la diminution brusques de la charge, la
présence d’une charge linéaire équilibrée, d’une charge non linéaire équilibrée et non
équilibrée et lorsque la charge est complètement déconnectée. En outre, le système est
soumis comme le montre la Figure 7.6a à une augmentation soudaine de l’irradiation solaire
pour tester la performance de la méthode P&O avec ANFIS.
On observe sur la Figure 7.6b que lorsque l’irradiation solaire est augmentée à t = 0.87s, le
courant de l’onduleur, ainsi que le courant de réseau sont augmentés. On peut voir clairement
dans cette période de temps, la présence de charge non linéaire équilibrée et déséquilibrée, le
courant et la tension du réseau sont équilibrés et sinusoïdaux, et la tension continue et
maintenue constante.
235
50
0
-50
20
0
-20
5
0
L
-5
20
0
-20
120
50
10
5
0
0 1 2 3 4 5
b c d
a)
b)
236
c)
d)
Sur la Figure 7.6c, les formes d’onde entre t = 1,6 s et t = 2,2 s sont présentées. Lorsque la
charge est complètement déconnectée, la tension du réseau est régulée de façon constante et
la puissance PV générée est injectée au réseau avec une haute qualité. La tension du bus CC
et le courant PV suivent leurs références, et le courant de l’onduleur est égal au courant du
réseau entre t = 1,65s et t = 2,15s. Il est clair que le système fonctionne bien pendant la
transition et que la puissance injectée avec ou sans charge est de haute qualité et respecte la
norme IEEE 519 recommandée.
Sur la Figure 7.6d, les formes d’onde entre t = 2,85 s et t = 2,9 s sont présenté. On peut voir
clairement qu’en présence d’une charge linéaire triphasée équilibrée, la tension du réseau et
les formes d’onde du courant sont parfaitement sinusoïdales. On observe que la puissance
demandée par la charge et celle injectée dans le réseau sont de haute qualité. Même lors de
cet essai, la tension de bus CC et du réseau, ainsi que le courant PV, n’est pas affectée
pendant la transition et ils sont régulés à leurs valeurs nominales. Il est démontré que les
régulateurs ANFIS fonctionnent bien pendant la transition et que les boucles de tension
externes et la boucle de courant interne sont protégées contre les surtensions et les
surintensités.
topologie proposée et les algorithmes de contrôle utilisés comme indiqué à la Figure 7.7. Ce
prototype contient un convertisseur triphasé d’IGBT de Semikron, un transformateur, un
boost et des charges linéaires et non linéaires. Cette configuration a été utilisée pour mettre
en œuvre des approches de contrôle et une meilleure compréhension du système proposé, et
pour valider expérimentalement les contrôles développés en utilisant dsp1104 (dSPACE) qui
génèrent les signaux pour commander le PWM.
Les performances du système développé sont vérifiées dans des conditions critiques. Les
résultats expérimentaux valident les calculs théoriques et les simulations par
MATLAB/Simulink.
En régime permanent et lorsque l’irradiation solaire est absente, la Figure 7.8a montre la
performance de : tension du bus CC (Vcc), courant Ipv et courant d’onduleur iond, ainsi que le
courant de la charge iL de la phase 'a' sous présence de la charge non linéaire. On peut voir
239
clairement que la tension CC est bien régulée et constante et que l’onduleur CC-CA
fonctionne comme un filtre actif, il compense les harmoniques générés par la charge.
Sur la Figure 7.8b, les formes d’onde de la tension du bus CC, du courant de réseau, courant
de la charge et du courant d’onduleur de la phase « a » sont présentées. On observe
clairement que le courant de réseau est parfaitement sinusoïdal et que la tension du bus CC
est régulée de façon constante, ce qui confirme que la méthode d’Adaline à base des
régulateurs ANFIS fonctionne bien pendant le test en régime permanent.
a)
b)
On peut voir clairement que le courant du réseau et la tension continue sont bien régulés de
manière constante. Aussi, on peut voir que le système est stable et la puissance PV est
injectée dans le réseau sans aucun problème, ce qui confirme que les commandes P&O et
241
Adaline avec les contrôleurs ANFIS fonctionnent bien sous la présence d’une irradiation
solaire.
a)
b)
Sur la Figure 7.10a et 7.10b, les formes d’onde de la tension du condensateur de liaison CC,
du courant de réseau, du courant d’onduleur et du courant de la charge de la phase ‘a’ sont
présentés sous une charge fixe non linéaire et l’augmentation soudaine de l’irradiation solaire
(Figure 7.10a) et sous la diminution de l’irradiation solaire (Figure 7.10b). On observe que le
courant de réseau varie avec la variation de l’irradiation solaire. On peut voir aussi que le
courant de l’onduleur varie de manière opposée au courant du réseau pendant le changement
d’irradiation solaire. Pendant cette transition, la tension de bus CC est régulée de manière
constante et le courant du réseau est sinusoïdal, ce qui confirme que les commandes P&O et
Adaline fonctionnent bien pendant la transition.
a) b)
Dans la Figure 7.11, les performances dynamiques en présence de charges non linéaires et
d’augmentation soudaine de l’irradiation solaire sont présentées. On observe que les tensions
de liaison CC et du réseau sont bien régulées. On peut voir clairement que pendant la
transition, le courant du réseau n’est pas affecté (reste sinusoïdale) et la tension du bus CC
atteint rapidement sa valeur nominale, ce qui confirme que la commande Adaline avec ses
contrôleurs ANFIS fonctionne bien pendant la transition.
243
Les spectres harmoniques d’une phase pour le courant (Figure 7.12a) et la tension (Figure
7.12b) sont faibles et respectent les normes exigées par IEEE519. Les valeurs de THD de la
valeur efficace fondamentale de la tension et du courant sont 2.8% et 4.7% respectivement.
a) b)
Récemment, le système VSC basé sur la transmission HVDC présente plus d’avantages par
rapport au système HVDC conventionnel (Ruddy, Meere et al. 2015). Le convertisseur
(VSC-NPC) est reconnu comme la nouvelle génération la plus utilisée du VSC-HVDC, il
peut supporter une haute tension et transporter plus de puissance qu’un convertisseur à deux
niveaux (Tang, Ge et al. 2018) en utilisant les câbles HTCC ayant des diamètres plus petits,
des pertes plus faibles et un rendement élevé (Song-Manguelle, Todorovic et al. 2014).
Éolienne offshore a connu des progrès rapides dans les dernières années (Camurça, Lago et
al. 2015). Récemment, plusieurs entreprises et pays dans le monde sont intéressés par
244
l’industrie des énergies renouvelables offshore, et en particulier pour fournir l’énergie à des
plateformes pétrolières (Ramya, Napolean et al. 2013) tout en développant les convertisseurs
de puissance.
Pendant très longtemps, les plateformes gazières offshore utilisent des groupes électrogènes
et de gros compresseurs alimentés par des turbines à gaz ou des moteurs diesel. Cette
technologie est trop polluante et à faible efficacité énergétique. Les émissions de gaz CO2
sont pénalisées par Kyoto, qui prend en charge le contrôle et l’échange des émissions de gaz
à effet de serre. La pénalisation des émissions de gaz, la maintenance des équipements et le
coût du gaz et du pétrole ont entraîné une hausse des prix des plateformes de production
gazières offshore.
Pour remédier ces problèmes, une première liaison de transmission a été mise en service en
1954. Il s’agissait d’une transmission sous-marine dans la mer Baltique. Le choix du HVDC
par rapport au HVAC est généralement motivé par les avantages des liaisons HVDC
(Domínguez, Escobar et al. 2017):
Faible perte de transmission sur des longues distances ;
Accéder aux câbles sous-marins sur des longues distances. Un cas particulier est la
connexion des parcs éoliens offshore ;
Connexion avec le réseau asynchrone.
Cette partie de notre recherche analyse l’énergie fournie par des éoliennes PMSG et
transmise par VSC-HVDC offshore au réseau terrestre en utilisant des convertisseurs de
puissance multi-niveaux, ajoutant ainsi une plateforme pétrolière et gazière avec une étude
des différentes options d’alimentation, sachant que chaque plate-forme nécessite une
alimentation électrique de secours. Dans cette installation nous avons utilisé l’énergie
photovoltaïque offshore comme une source secondaire connectée aux batteries en cas de
défaillance de système de génération du parc ou d’un défaut sur le système. Le contrôle du
245
système est étudié en cas de défaut CC appliqué à la transmission CC avec analyse de leurs
effets sur les différents systèmes et sur la plate-forme pétrolière et gazière.
Cependant, la protection par chopper du parc éolien offshore est utilisée lorsque le système
est affecté par un défaut sévère de la tension CC.
Dans cette partie de recherche, nous avons étudié le système VSC-HVDC à point milieu relié
à la terre (NPC) reliant le parc éolien offshore à grande échelle (LSOWF) et la station gazière
en améliorant la fiabilité de l’alimentation et la capacité de la transmission. L’exploitation de
la plate-forme pétrolière et gazière a été utilisée dans les dernières années pour faire tourner
les machines à turbine à gaz. Mais actuellement, le problème est résolu en utilisant une
énergie renouvelable plus propre et moins coûteuse comme l’éolienne offshore, en
augmentant la sécurité d’exploitation de la plate-forme de gaz en cas de défaut ou de
perturbation pour atteindre les objectifs les plus importants de cette application. Le système
photovoltaïque est employé pour assurer le fonctionnement stable des éléments sensibles de
la plate-forme pendant le défaut.
Après la crise énergétique mondiale en 1970 lors de l’énorme augmentation des prix des
carburants comme le pétrole et le gaz naturel (Gustafson 1981), l’apparition de la loi de
protection de l’environnement, et le haut risque de l’énergie nucléaire ont obligé le monde à
246
chercher d’autres énergies non polluantes telles que le vent et le soleil (Khosravi, Heshmatian
et al. 2017).
Le monde vise à développer et intégrer les énergies renouvelables dans le réseau électrique et
alimenter la plateforme gazière. L’utilisation des câbles sous-marins est plus rentable et
économique (Bresesti, Kling et al. 2007). Un câble sous-marin rempli d’huile a été installé
dans une distance de 172 km en reliant la Suède avec le Danemark et l’Allemagne (Wolff
and Elberling 2000). Il est considéré comme le premier câble au monde à fournir une
capacité de transmission de 600 MW en continu. Il maintient un système électrique efficace
avec un haut niveau de fiabilité. La connexion à ce câble réduit les gaz à effet de serre tout en
respectant l’environnement en matière de transmission sous-marine pour l’interconnexion
continentale, des parcs éoliens et pour l’alimentation de la plate-forme gazière et pétrolière
offshore. Les câbles sous-marins à isolation papier imprégnés de masse sont les plus
économiques, pouvant supporter des contraintes mécaniques très élevées.
En outre, une expérience pratique avec des câbles en cuivre de 225 kV Cu XLPE a été
réalisée avec succès (Ueda, Tsukamoto et al. 2003).
Pour les applications avec des tensions inférieures à 320 kV, le câble HVDC sous-marin
XLPE qui est composé de plusieurs couches concentriques est le plus utilisé dans la mer.
Dans les schémas VSC-HVDC, le câble XLPE est recommandé, car il est moins coûteux et
plus robuste que les câbles imprégnés en masse.
Ces générateurs principaux sont connectés dans le bus principal à 13,8 kV pour distribuer
ensuite la puissance à 4,16 kV et 400 V. Les charges normales sont réparties dans les centres
de distribution de charge (LDC) et les centres de commande de moteurs (MCC), à des
tensions de 220 V, 400 V, 4,16 kV et 13,8 kV. Ces charges sont principalement des moteurs
de moins de 75 kW, qui sont utilisés pour pomper des fluides et des ventilateurs de grandes
charges à 13,8 kV, des compresseurs (11 MW) et des pompes à injection d’eau (5,9 MW).
Les pompes à cargaison de 590 kW sont alimentées par 4,16 kV. L’une des plus grandes
charges alimentées à 400 V est l’unité de désulfuration de 630 kW. Les charges essentielles
et auxiliaires sont connectées à la tension de 220V et 400V. Les moteurs à air comprimé à
400V sont essentiels et remarquables pour les systèmes de climatisation et les lumières.
Quelques exemples de charges essentielles sont :
Compresseurs d’air, instrument et service ;
Pompe de ballast de la salle des machines et pompe de levage de secours ;
Système d’éclairage essentiel.
249
Les charges de secours sont réparties sur des tensions de 24, 125 et 220 VCC et de 220 VCA.
Cette alimentation est obligatoire pour le système d’arrêt d’urgence et au système d’éclairage
de secours.
En règle générale, les systèmes VSC-HVDC sont constitués des éléments suivants : un câble
de transmission haute tension CC ; deux stations offshores et onshore. La Figure 7.13 montre
le parc éolien offshore connecté à la station VSC-HVDC et la plate-forme pétrolière et
gazière.
diTd (7.18)
Vd = − Rs iTd − Lsd dt + Lsqωr iTq
V = − R i − L diTq − L ω i + ω φ
q s Tq sq
dt
sd r Td r m
Où Vdq sont des tensions aux bornes du stator, Rs et Ls sont des résistances et des inductances
de stator et iTdq sont des courants de sortie de l’éolienne dans le plan dq respectivement.
La valeur de la vitesse optimale (ω opt) dépend des λopt et Pω, max selon l’équation ci-dessous.
251
1
(7.20)
λ Pω,max 3
ωopt = opt
R 0.5Cp,max ρA
2 T*
iTq * = 2( )( e )
(7.21)
3 pφ m
(7.22)
P = u sj isj
Q = ( usb − u sc ) isa + ( usc − usa ) isb + ( u sa − u sb ) isc
3
(7.23)
id * = (k p1 + ki1 / s)(Ps − P)
iq * = (k p3 + ki3 / s)(Qref − Q)
252
Où kp1, ki1, kp3 et ki3, Ps et Qref, représentent les gains proportionnels et intégraux des
contrôleurs de puissance active et réactive, la puissance totale réelle générée par le parc
offshore, et la référence de la puissance réactive.
La stratégie de contrôle Adaline proposée pour contrôler la station onshore est présentée à la
Figure 7.16, l’objectif est de faire réguler et corriger le Vcc, maintenir un fonctionnement
253
La tension de bus CC est régulée à l’aide du contrôleur PI1. La tension de bus CC mesurée
est comparée à sa référence, la sortie du régulateur PI1 donne le courant de référence (i*cc) et
exprimé comme.
Où ki1 et kp1 sont respectivement les gains intégraux et proportionnels du contrôleur de Vcc
Le courant continu (icc) de VSC-HVDC onshore est calculé par.
Pcc (7.25)
icc =
vcc
Comme le montre la Figure 7.16, la tension du réseau CA est contrôlée à l’aide du régulateur
PI. La régulation de l’erreur qui est la comparaison de la valeur détectée de la tension de
réseau CA (Vr) avec sa référence (V*r) est donnée comme suit :
ki 2 * (7.26)
wcq = ( k p 2 + )( v r − vr )
s
Les vecteurs de poids pour les composantes actives et réactives du courant sont estimés en
utilisant les calculs suivants :
{(
upq ( k ) + Ki (k) w
b Lb )}
pqb ( k − 1)
w ( k ) = η {( iLc (k) − upq c ( k ) w pqc ( k − 1) )} *
pc
{( upq c ( k ) + KiLc (k) w pqc ( k − 1))}
Où wpqa (k), wpqb (k) et wpqc (k), iLa (k), iLb (k) et iLc (k) désignent les composantes actives et
réactives du courant dans les phases a, b et c, et de celles de réseau respectivement.
La division de la tension du réseau par l’amplitude des tensions de phase donne l’équation
suivante :
vrabc (7.28)
uabcp =
vp
Et
2 2 (7.29)
vp = (v ra + v 2 rb + v 2 rc )
3
Aussi
255
Où vrabc, vp, uabcp, uaq, ubq et ucq représentent les tensions instantanées de réseau, l’amplitude
des tensions de phase, les valeurs d’unités de la tension et les valeurs d’unités de quadrature
dans les phases a, b et c, respectivement.
Dans cette partie une méthodologie de détection du défaut CC basée sur Crowbar à courant
continu a été introduite au système offshore.
Le modèle de simulation a été développé dans MATLAB / Simulink. Le système simulé se
compose d’un parc éolien de 200 MW relié au système de transmission VSC-HVDC via un
câble CC sous-marin de 100 km et un transformateur (35/110 kV). La tension continue de la
transmission est de ± 100 kV. Les IGBT des VSC onshore et offshore sont modélisés comme
des commutateurs idéaux avec des diodes antiparallèles. Ils sont contrôlés par PWM à des
fréquences de commutation de 1350 Hz.
Temps(s)
Figure 7.17 Formes d’ondes du parc offshore sans défaut CC : Tension et courant
de la source, puissance active et réactive
257
Les Figures 7.17 et 7.18 montrent les formes d’onde de la tension et courant alternatif du
parc éolien. On peut voir clairement que la tension et le courant sont constants et sinusoïdaux
sur la Figure 7.16. Mais pour tester la performance de la topologie proposée et l’approche de
contrôle de tout le système, le défaut du câble positif CC est appliqué à 2,5s. On peut voir sur
la Figure 7.18 des perturbations mineures de la tension alternative de parc éolien offshore et
que le parc génère les 200MW. On observe aussi que la puissance active et la puissance
réactive sont influencées par le défaut CC.
Figure 7.18 Formes d’ondes du parc offshore avant et après le défaut CC à 2.5s:
Tension et courant de la source, puissance active et réactive
Le défaut du bus continu sur la terre de la transmission VSC-HVDC est appliqué à 2,5s. Les
résultats de simulations obtenus pour les deux stations de la transmission sont présentés dans
258
la Figure 7.19b. Les tensions CC dans la période de défaut sont dans la plage des normes de
réseau HVDC. La Figure 7.19a montre la simulation sans défaut de la tension CC, les
résultats montrent bien que les deux tensions sont bien régulées et attiennent les valeurs
nominales (200kV) sans aucune perturbation ou ondulation même dans la période de la
transition.
La Figure 7.19b montre la réponse du système pendant toute la période de défaut. La forme
d’onde a été présentée pour faciliter l’analyse, elle montre la variation des tensions de la
liaison CC du convertisseur onshore et offshore avec oscillations immédiatement après le
début du défaut et se stabilise rapidement, ce qui implique que le système de commande de
protection est robuste et efficace.
La plate-forme pétrolière et gazière présentée dans la Figure 7.20 a été simulée pendant le
fonctionnement normal et en présence de défaut de bus CC.
Les Figures 7.21a et 7.21b démontrent respectivement, la tension et courant alternatifs sans et
avec le défaut CC positive. On peut voir que les formes d’ondes (sans défaut) de la tension et
courant de la plateforme gazière sont purement sinusoïdales.
Dans cette étude de simulation, le défaut CC affecte la tension qui est perturbée pendant 0.1 s
après le début du défaut et la plateforme reste opérationnelle. Le courant alternatif de la
plateforme reste sinusoïdal et stable sans aucune perturbation pendant et après le défaut de
bus CC et on peut constater qu’il y a peu d’impact sur les tensions.
a)
b)
Figure 7.21 Les formes d’ondes de plate-forme : a) avant le défaut de bus CC,
b)après le défaut de bus CC à 2.5s
Les résultats expérimentaux du système présenté dans la Figure 7.7 sont représentés aux
Figures 7.22 et 7.23.
261
Figure 7.22 Les formes d’onde : tension continue, courant de réseau, courant
de la charge et courant de l’onduleur
L’analyse des résultats expérimentaux sur les Figures 7.22 et 7.23 en temps réel de la tension
continue Vcc, des courants d’une seule phase (phase a) de réseau (ira), courant de la charge
(iLa) et du courant de l’onduleur (iond), montre que la tension continue reste constante est bien
262
régulé dans l’état normal et en perturbation. Le courant de réseau reste constant et sinusoïdal
dans l’état normal, mais avec un changement de l’amplitude au cours de la variation de la
charge.
Les Figures 7.24 ,7.25 et 7.26, montrent les résultats expérimentaux des tensions de réseau,
courant de charge non linéaire, courants de charge linéaire et variation soudaine de la charge
linéaire respectivement. On observe lors de différentes charges que les tensions de réseau
atteignent leurs valeurs souhaitées et reste stable même en cas de la variation soudaine de la
charge. Par conséquent, les résultats de la simulation obtenus sont validés
expérimentalement, qui confirment l’efficacité de l’algorithme de contrôle proposé.
Dans cette partie de la recherche, nous présentons une nouvelle configuration du système
VSC-HVDC multi-terminal connecté au parc éolien offshore et un central photovoltaïque à
grande échelle utilisant l’algorithme modifié de neurone adaptatif linéaire (Adaline) basé sur
l’algorithme Unifeid. Au niveau de la station offshore, les éoliennes à base des PMSG sont
reliées au système VSC-HVDC offshore via des convertisseurs dos- à -dos et un
transformateur élévateur. La centrale photovoltaïque est connectée au bus continu du
convertisseur de la station VSC-HVDC onshore via un convertisseur modulaire multiniveaux
264
D’après les revues de littérature et après la simulation de chaque système (éolien, PV, VSC-
HVDC offshore) individuellement, nous avons choisi un nouveau concept du système micro-
réseau (Benhalima, Tidjani et al. 2018), tel que la centrale photovoltaïque de 100MW qui est
reliée au système de transmission VSC-HVDC offshore à trois niveaux à base IGBT de 50
MW (PMSG) et de deux convertisseurs interconnectés par un câble CC de 100 km. Ce
système est présenté ci-dessous par la Figure 7.27.
La Figure 7.27 présente un parc éolien offshore qui contient 25 éoliennes à base de PMSG (2
MW chaque) avec une puissance de sortie de 50 MW reliés au système de transmission NPC
VSC-HVDC.
L’énergie générée par le parc éolien est transportée par un câble sous-marin à courant continu
(Lundberg et al., 2012). C’est un élément principal pour la transmission VSC-HVDC.
266
Nous avons utilisé la technologie de câble sous-marin en courant continu qui est bien établie
pour des longues distances de 100 km, les paramètres sont présentés dans l’Annexe I,
Tableau-A I-11. Cette technologie est aussi utilisée pour connecter des réseaux électriques à
des fréquences différentes. Le câble CC a des structures complexes consistantes de plusieurs
couches : Conducteur, isolant, gaine, et armatures (ABB, 2011).
Cette topologie présente le convertisseur à trois niveaux à point neutres calés (NPC).
La modélisation est basée sur une stratégie de contrôle simple, en contrôlant les puissances
actives et réactives (Liu, Xu et al. 2014). Normalement, chaque station est gérée par son
propre algorithme de contrôle. La station VSC - HVDC offshore est contrôlée et exploitée
comme une source de tension (Dai, Xu et al. 2009).
Le circuit équivalent du convertisseur VSC - HVDC offshore est présenté dans la Figure
7.29. Une banque de condensateur est connectée aux côtés de CC ; N est le mi-point du bus
CC ; R est la résistance ; L est l’inductance. Les composantes vca, vcb et vcc représentent les
tensions triphasées simples. Les composantes usa, usb et usc sont des tensions triphasées
267
alternatives au point de couplage commun (PCC), donc usa + usb + usc = 0. Par conséquent, le
modèle dynamique de VSC (Dai, Xu et al. 2009) est décrit comme suit :
Pour simplifier l’expression des équations du modèle, les coordonnées statiques triphasées de
la tension et courant alternatif sont transformées en tension et courant dans dq0. Sachant qu’il
n’y a pas de composantes homopolaires lorsque les trois phases sont équilibrées. La relation
entre la tension de la sortie du convertisseur et le bus à CA est présentée dans l’équation
(7.32) (Chaudhary, Teodorescu et al. 2012).
Avec usd et usq , les tensions de bus CA ,vcd et vcq , les tensions au côté convertisseur , id et iq ,
les courants de convertisseur du côté réseau dans l’axe dq.
En utilisant la théorie de la puissance triphasée instantanée donnée dans les équations (7.33 et
7.34), la puissance active Ps et la puissance réactive Qs du côté CA de VSC peuvent être
exprimées dans les coordonnées abc comme suit :
( usb − usc ) isa + ( usa − usb ) isc + ( usc − usa ) isb (7.34)
Qs =
3
Ces équations sont présentées dans le plan dq, la composante usq est égale à zéro, dont ils sont
simplifiés comme suit :
1 (7.35)
id = Ps
usd
i = − 1 Q
q s
usd
D’après (7.35), on observe que la puissance active et réactive sur le côté CA de VSC est
contrôlée indépendamment en régulant id et iq respectivement. La tension continue Vcc, dans
les deux côtés du convertisseur, doit être maintenue à la valeur nominale (200 kV) des
niveaux acceptables pendant le fonctionnement normal et pendant les perturbations pour
avoir un bon écoulement de puissance.
269
La puissance Ps peut être mesurée au niveau du parc offshore et transmis via un convertisseur
de puissance (VSC). La tension alternative du parc éolien doit être contrôlée pour maintenir
l’alimentation. Le schéma de contrôle découplé du contrôleur côté redresseur est représenté
sur la Figure7.30. Où ωs est la fréquence angulaire qui est égale à 2πf. Une nouvelle méthode
de contrôle du système offshore VSC-HVDC est développée dans l’ordre de contrôler la
puissance active générée par le parc éolien.
Ps k (7.36)
id* = − (k p + i )( f * − f )
usa s
Où Ps est une puissance active générée par le parc éolien et transférée vers le système CC. De
plus, la fréquence est contrôlée par un PI. Cependant, la référence de courant de l’axe d est
générée par le contrôleur de boucle de puissance et de fréquence active (Fan, Miao et al.
2009). La Figure 7.30 montre la structure globale du contrôle, dans laquelle le VSC est utilisé
pour maintenir le facteur de puissance égal à l’unité.
La topologie présentée sur la Figure 7.28 est constituée d’une centrale photovoltaïque et d’un
convertisseur CC-CC à base d’un MMC connectée directement à la station onshore VSC-
HVDC via un condensateur. Le concept proposé est faisable, simple et plus avantageux. La
modélisation du système photovoltaïque dépend de la température et de l’irradiation (Chikh
and Chandra 2015). Le photovoltaïque est relié à la haute tension du bus continu par CC-CC
boost pour générer la tension continue (Vpv) et le courant PV (Ipv).
Le MPPT du solaire photovoltaïque est appliqué pour chaque convertisseur CC-CC, il peut
être extrait en utilisant la méthode simple et efficace de (P & O). La conception détaillée de
chaque modèle PV est illustrée dans la Figure 7.31.
La station VSC-HVDC onshore est contrôlée par l’algorithme Unified Adaline comme est
indiqué sur la Figure 7.32.
Les performances des systèmes VSC-HVDC sont obtenues en termes de formes d’onde de la
tension et de leur zoom pendant le fonctionnement en régime permanent. Figure7.33 montre
la variation du Vcc dans les stations onshore et offshore.
On observe que le Vcc est régulé à sa valeur nominale, qui est égale à 200 kV selon les
Figures 7.33a –(b) –(c) et (d). Cela confirme l’efficacité de l’approche de contrôle proposée
pour la régulation de la tension du bus CC.
tension continue est maintenue constante pendant cette période (Vcc = 1300V). Sur la base de
la simulation des résultats obtenus en régime permanent, il est approuvé que l’approche
proposée montre une excellente réponse.
Les formes d’onde de la puissance active : puissance PV, parc éolien, côté onshore et réseau
électrique sont représentés à la Figure7.36. On observe que la puissance active de tous les
systèmes est bien régulée et constante.
Pour tester les performances de l’algorithme proposé, le défaut positif du bus CC est appliqué
à 2,5 s. On peut voir clairement sur la Figure 7.37 qu’à t = 2,5 s, la perturbation apparaît sur
276
les différentes puissances actives. On peut voir clairement que la puissance active du parc
éolien est influencée par cette perturbation. Le parc offshore a cessé de fonctionner sous la
haute sécurité du contrôle proposé et pourrait reprendre la production dès que le défaut est
disparu.
7.3.6 Conclusion
La deuxième partie, est consacrée sur l’analyse détaillée de différents algorithmes de contrôle
pour fonctionner efficacement et avec une grande sécurité les stations pétrolières et gazières
utilisant un parc éolien et des stations offshore et onshore qui ont été présentées. Il a été
démontré que les algorithmes Adaline et la théorie de la puissance instantanée proposés et
appliqués sur les deux stations VSC-HVDC onshore et offshore, ainsi que la protection
contre le court-circuit dans la station offshore, amélioraient la fiabilité du système complet en
présence du défaut CC, et les résultats obtenus montrent des performances satisfaisantes.
Les résultats de simulation obtenus dans des conditions climatiques variables montrent une
qualité de puissance élevée et des performances satisfaisantes.
Enfin, une commande modifiée et une analyse détaillée du système hybride basées sur
l’éolien offshore et un système de centrale photovoltaïque ont été présentées pour un réseau
haute tension à courant continu et alternatif. La performance du central PV connecté au parc
éolien offshore est obtenue par plusieurs éléments qui constituent ce système, en utilisant un
algorithme modifié Adaline basé d’unified et des convertisseurs NPC VSC-HVDC avec un
câble sous-marin CC. Cette nouvelle méthode de protection basée sur la commande
intelligente a été introduite afin d’améliorer la capacité du système VSC-HVDC lorsque le
bus CC positif atteint un défaut. Cela atténuera l’effet de défaut sur le système hybride et fait
écouler la puissance vers le bus continu.
Plusieurs nouveaux concepts sont introduits, soutenus par des études analytiques
approfondies et approuvés par simulations sur MATLAB/Simulink puis validées par des
expériences en temps réel au laboratoire GRÉPCI.
En outre, l’art sur l’historique de l’énergie éolienne offshore, les configurations, les
stratégies de contrôle et d’extraction de la puissance ont été mené pour donner une
perspective aux chercheurs qui traitent ce domaine d’avoir une base théorique solide afin de
les exploiter ;
Une étude approfondie sur le choix du système HVDC, sur les types de défauts et sur
les câbles a été effectuée afin d’augmenter l’efficacité, la rentabilité, la sécurité et de
diminuer le prix, les pertes, les coupures, la maintenance et le temps de l’intervention ;
Un nouveau contrôleur (SRF) basé sur le PI anti-windup du convertisseur VSC est
utilisé pour corriger l’harmonique et améliorer la qualité de l’énergie. Les commandes des
convertisseurs boost et de l’onduleur sont utilisées pour extraire le MPP de photovoltaïque et
de l’éolienne (PMSG). Les résultats obtenus de simulation et de l’expérience dans le
laboratoire démontrent un THD qui respecte les normes IEEE. Les résultats du contrôleur
montrent un suivi rapide et efficace des références sans aucune perturbation, ce qui valide le
concept du système hybride proposé et l’efficacité de l’approche SRF basée sur le contrôleur
PI anti-windup. Les performances du système sont obtenues dans différentes conditions de
fonctionnements, telles que la perturbation et la variation de la charge, la variation de vitesse
pour l’éolienne et la variation de l’irradiance solaire pour le système photovoltaïque ;
Une nouvelle topologie de l’éolienne offshore et du chopper CC de protection des
stations VSC-HVDC à trois niveaux avec un câble sous-marin CC a été présentée pour éviter
les coupures et la détérioration des systèmes de génération ou de transmission en cas de
défaut. Cette nouvelle méthode de protection a atténué l’effet de défaut sur le système de la
transmission VSC-HVDC. La conception détaillée du système avec l’application du contrôle
de la puissance instantanée a été présentée. Cette approche améliore la qualité de l’énergie
électrique et fait transférer l’énergie propre efficacement au réseau électrique. Les résultats
des tests (simulation et expérimental) ont été obtenus en vérifiant la réaction du système
lorsque soumis à plusieurs scénarios critiques ;
L’intelligence artificielle Adaline à base du contrôleur ANFIS a fait l’objet d’une
étude approfondie. La commande a été appliquée au système de génération photovoltaïque
(PV) connecté au réseau et mis en œuvre expérimentalement avec une qualité de puissance
283
Les résultats de simulation obtenus dans des conditions climatiques variables montrent une
qualité de puissance élevée et des performances satisfaisantes. En cas de présence de défaut
CC, les résultats obtenus montrent que la méthode de protection proposée permet de
maintenir le système opérationnel à tout moment, d’augmenter la fiabilité de système et de
réduire la taille et assurer une maintenance de qualité.
Une nouvelle topologie d’un micro réseau (AC et CC) basée sur des sources
renouvelables (PV, PMSG, MADA et réseau (BT - HT)) a été présentée. Les commandes
proposées dans la topologie étaient capables de : corriger les harmoniques liés aux différentes
charges tout en respectant les normes de la distribution d’énergie électrique. De nombreuses
simulations ont été menées sur chaque partie de micro réseau dont les résultats illustrent la
284
performance des techniques proposées. En ce qui concerne la fiabilité des micro réseaux, un
défaut d’un arc sur une phase a été créé sur le réseau HVAC et simulé dans MATLAB. Les
résultats de simulation montrent l’efficacité de chacun des sections.
Les résultats de simulation sont validés expérimentalement en temps réel sur le prototype en
laboratoire.
Les travaux de recherche rapportés dans cette thèse avec des résultats validés en simulation
sur MATLAB et en expérimentation au laboratoire GREPCI seraient certainement considérés
285
Ce travail de thèse fournit les aspects complets de la conception d’un système hybride (PV-
éolienne) connecté au réseau VSC-HVDC et de la mise en œuvre d’un réseau intelligent pour
améliorer la qualité et l’écoulement de puissance. Les résultats que nous avons obtenus dans
cette thèse soient menés avec succès, tant avec la simulation que la validation expérimentale,
il est extrêmement difficile de générer les conditions réelles de fonctionnement
météorologiques au laboratoire. Par conséquent, les algorithmes proposés peuvent être
implémentés sur les photovoltaïques et des éoliennes réelles.
Cette partie présente une brève discussion et quelques recommandations pour les futurs
travaux possibles cités ci-dessous :
Les algorithmes des convertisseurs multi-niveaux côté réseau peuvent également être
utilisés pour d’autres types de ressources renouvelables en réduisant des pertes et améliorant
la qualité de l’énergie ;
En fonctionnement normal, les photovoltaïques peuvent stocker de la puissance active
dans les batteries connectées au bus à courant continu, et le fournir aux consommateurs lors
de perturbations du réseau ;
La majeure partie de l’électricité produite par les parcs éoliens et les centrales
photovoltaïques doit être acheminée par longs câbles de transmission à courant continu
nécessitant des algorithmes de prédiction ;
Développer des algorithmes de prédiction intelligente qui détecte rapidement les
différents défauts dans les lignes de transmission, dans les convertisseurs multi-niveaux et
dans les systèmes de générations.
ANNEXE I
Système Paramètres
PV Lpv= 58e-3 H, Vpv (initiale)=110V, Ts=50e-6s, Rp=12, Io=1e-9, Ns=400, Np=35
q=1.6. 10−19 C, K=1.38. 10−23 J/K, Eg=1.12 V, ki=10, Kp=1000
Boost Vboost (initial) = 110V, Vboost (final) = 500V, C (boost) = 7346F
Système Paramètres
Éolienne Rs (résistance de phase statorique)=0.008Ω, Inductance
(PMSG) statorique=0.000835H, VLL= 283 V, Inertie J=0.0026 (kg.m2), Friction F=
0.0002024 (N.m.s), Inductance de ligne= 5e-3H
Réseau Vrms Ph-Ph = 120*sqrt (3), f=60Hz
Charge Charge linéaire : L=25e-3H, R=30 Ω, charge non-linéaire : L1=10e-3H,
R1=35 Ω, L2= 5e-3H, R2=20 Ω, R3=20 Ω
Système Paramètres
Éolienne irr= 5.981. 10−8 A, iscr=3.81A, Ki=0.0024, Tr=298K, q=1.6.10-19 Eg=1.12V,
A=1.2, L=1.5mH, Cout=200µF, Vout=1000V
PMSG P=2MW, Vcc=1200V, Vocmin=980V, Vocmax=1088V, Cb=4560F, Rs=0.01 Ω,
Rb=10k Ω, Rd=97.08 Ω
290
Système Paramètres
Éolienne C=7000e-6F, Vcc=1200V, Pn= 37300 W, Vrms= 460V, fn=60(Hz), Rr'
(MADA) (Resistance et inductance du rotor) =1.083 Ω, Llr' (résistance et
inductance du stator) =0.005974 (H), Rs =1.115 Ω, Lls=0.0008974(H), J
(Inertie) = 0.02 (kg.m2), F (Friction) =0.005752(N.m.s), p=2
Réseau VLL=208V, 60Hz
Transformateur Primaire : (V1 Ph-Ph (Vrms), R1(pu), L1(pu)) = (460, 0.002, 0.08)
Secondaire : (V2Ph-Ph (Vrms), R2(pu), L2(pu)) = (208, 0.002, 0.08)
Résistance de magnétisation =500 Ω
Inductance de magnétisation Lm (pu)= 500H
Capacité 0.231 µF
Inductance LL=60e-3mH
292
COMPOSANTES DE LABORATOIRE
Afin de tester les topologies proposées, ainsi que les algorithmes de contrôle développés, des
prototypes matériels expérimentaux mis à l’échelle sont développés en laboratoire GREPCI.
Un générateur (PMSG) tourné par une machine d’induction et contrôlé par le variateur de
vitesse ABB. Une source CC programmable est utilisée pour émuler un générateur
photovoltaïque et des charges linéaires et non linéaires. Les performances dans des
conditions de fonctionnement nominales et extrêmes sont évaluées en temps réel à l’aide
d’un DSP (dSPACE DS1104), pris en charge par Matlab / Simulink. Le matériel de contrôle
et de traitement des signaux comprend : des capteurs de tension (LEMLV 25-P), des capteurs
de courant (LEM LA-55P), des convertisseurs boost CC / CC, un convertisseur à diode
triphasée et un convertisseur VSC à trois bras (Semikron). Les signaux pour les
convertisseurs de puissance proviennent des E / S numériques du DSP qui sont acheminés via
la carte d’isolation.
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