Initiation L Audit Comptable Et Financier
Initiation L Audit Comptable Et Financier
Initiation L Audit Comptable Et Financier
La nécessité de disposer d’une information financière fiable et exempt d’anomalies significatives à fait apparaitre au
grand jour l’expression du besoin d’audit.
Compte tenu de ces attentes, les structures d’enseignements supérieurs dont l’objectif principal est de fournir des
étudiants de bonne qualité au marché de l’emploi, ont commencé à préparer les apprenants à cette nouvelle réalité.
Par ailleurs afin de mieux sauvegarder le patrimoine des organisation suite au scandale de ENRON
Ce cours n’est pas dispensé a des auditeurs professionnels, il cherche a initié les apprenants aux notions fondamentales
de l’audit et de leur donner un bon aperçu de la méthodologie d’audit. Il permet également aux apprenants de se projeter
sur les options à considérer pour le troisième cycle.
Définition de l’audit
▪L'audit est une démarche cohérente de contrôle qui conduit à délivrer une opinion sur ce qui en fait l'objet, par rapport
▪ Première définition : nature de l’audit : L’audit est un examen critique, progressif méthodique et constructif, mené
avec discernement par un professionnel indépendant, en vue de délivrer l’opinion attendue de l’auditeur sur la
matière soumise à contrôle, au regard du référentiel auquel la matière en question est soumise.
▪ Seconde définition : le mode opératoire de l’audit : L’audit est un processus d’accumulation d’éléments probants
nécessaires et suffisants, mené avec discernement, de manière critique, progressive, méthodique et constructive, par
un professionnel indépendant, en vue de délivrer l’opinion attendue de l’auditeur sur la matière soumise à contrôle,
▪Quelque soit l'analyse retenue, un audit est mené avec discernement par un professionnel indépendant, en vue de
délivrer l'opinion attendue de l'auditeur sur la matière contrôlée, au regard du référentiel auquel la matière en question
est soumise
▪Le terme "audit" (anglicisme que l'on peut remplacer par contrôle, vérification, expertise, etc.) vient du verbe latin
audire, écouter. Les Romains employaient ce terme pour désigner un contrôle au nom de l’empereur sur la gestion des
provinces. Il fut introduit par les Anglo-Saxons au début du XIIIe siècle pour la gestion.
Définition de l’audit
Démarche de contrôle
Toute démarche de contrôle suppose la mise en œuvre d’une méthodologie prédéfinie à laquelle les auditeurs doivent
se soumettre. C’est la réalisation de l’ensemble des travaux effectués suivant des modalités précises qui valide l’opinion
qui sera émise.
Exemple: le contrôle de sécurité qui autorise l’accès du public à un bâtiment est un audit. Ce contrôle porte un certain
nombre de points (présence d’extincteurs, plan d’évacuation…) sur la vérification du bon fonctionnement de certains
appareils (extincteurs, détecteurs de fumée, sirène d’alarme…). Ce n’est qu’après avoir effectué l’ensemble des
vérifications, qu’une conclusion pourra être formulée.
Définition de l’audit
Délivrance d’une opinion
La conclusion d’une mission d’audit est l’opinion émise.
Dans le cas du contrôle de sécurité, l’autorisation d’accès pure et simple, l’obligation d’effectuer des travaux
complémentaires avant l’ouverture au public ou l’interdiction de recevoir du public.
Définition de l’audit
Référentiel
Un référentiel est un ensemble de critères d’appréciation, un ensemble de tâches, un ensemble de normes à appliquer.
Dans le cadre de l’audit, c’est un ensemble de références qui permettent de formuler une opinion.
Quelles sont les normes de sécurité à respecter pour qu’un bâtiment puisse accueillir du public, par exemple.
C’est aussi un ensemble de règles à respecter pour conduire la mission d’audit. Le contrôle de sécurité va se dérouler
suivant les modalités prédéfinies qui s’imposent à l’auditeur, au contrôleur.
Le non-respect de ce référentiel peut invalider la procédure de contrôle et rendre les conclusions irrecevables.
Définition de l’audit
D’une manière générale, une mission d’audit comprend les éléments suivants:
▪ un cadre conceptuel,
▪ une démarche générale faite d’étapes successives construites autour d’objectifs progressifs et dont chacune est le
préalable de l’autre,
▪L’audit des comptes est, quel qu’en soit le domaine exact, une intervention technique non réglementée qui peut être
exercée, de manière contractuelle, par des professionnels y consacrant une partie ou l’exclusivité de leur activité
professionnelle.
▪ Le contrôle légal des comptes (commissariat aux comptes) en revanche, est un ensemble complexe de missions légales
diversifiées et indissociables, imposé par le législateur aux « personnes et entités » par lui désignées, confiées
exclusivement à un corps professionnel constitué à cet effet, avec un statut et une organisation professionnelle
particulière: les commissaires aux comptes.
Les différentes formes d’audit
Typologie des missions d’audit
L’audit est appliqué à des domaines variés. Dresser une typologie exhaustive des missions
d’audit n’est ni possible, ni souhaitable: le champ ouvert à une mission de cette nature s’étend
continuellement.
Pour cerner au mieux le champs de l’audit, deux critères de classement peuvent être retenus:
❑ le caractère facultatif ou obligatoire de l’audit d’une part
❑Et la position de la fonction d’audit (interne ou externe à l’entreprise contrôlée) d’autre part.
Les différentes formes d’audit
Typologie des missions d’audit
1. Critère du caractère facultatif ou obligatoire de l’audit
En fonction de ce critère, on distingue deux catégories de missions: la mission imposée et définie par la loi
et la mission contractuelle.
➢La mission imposée et définie par la loi
Elle est souvent appelée « mission légale ». Il s’agit de la certification à l’occasion de la mission d’intérêt
public du commissaire aux comptes de l’entreprise. Lui seul « certifie » les comptes annuels dans son
rapport sur les comptes annuels destiné à l’assemblée générale.
➢La mission contractuelle
Elle n’est pas imposée par la loi (elle n’est donc ni « légale » au sens d’obligatoire; ni illégale au sens
contraire de la loi; légalement les parties peuvent y recourir, en fixant libremnt le champ, choisir l’auditeur).
Un expert-comptable, une société d’expertise comptable voire une personne non membre de l’Ordre des
experts-comptables peut effectuer une mission contractuelle d’audit.
Les différentes formes d’audit
Typologie des missions d’audit
MISSION D’AUDIT
3. Autres audits
Citons entre autres:
-l’audit d’acquisition, dans le cadre de fusions-acquisitions, pour les besoins d’un acquéreur, qui avant de
contracter, fait vérifier que les points négociés entrant dans la valorisation correspondent à la réalité
(postes et grandeurs comptables, rations financiers et de performances…)
-L’audit stratégique portant, par exemple, en complément d’un audit d’acquisition, sur les synergies
engendrées par l’acquisition et sur les risques et potentialités de l’acquisition;
-L’audit sociétal sur les performances des entreprises en matière de développement durable.
Ces audits sont généralement des audits externes.
Les différentes formes d’audit
Les categories d’audit les plus classsiques
Le tableau suivant montre les interconnexions entre les catégories d’auditeurs et les missions
possibles:
Auditeur interne
Auditeur externe
Objectif: contrôle interne
Audit comptable et
Audit opérationnel Audit de conformité Autres audits
financier
D
Risque de non-détection acceptable
E
Choix des techniques et des séquences
de contrôle, programme de contrôle S
des comptes I
G
Contrôle des N
3 Contrôle de substance Anomalies détectées
comptes I
F
I
C
Demande d'ajustements A
Anomalies significatives
T
I
O
N
➢Risque de non-détection
Il correspond au risque que l’auditeur ne parvienne pas à détecter une anomalie significative. Il s’agit plus
précisément du risque de non-détection par les contrôles de substance effectués par l’auditeur.
Objectif de l’audit
Evaluation du risque
➢Evaluation du risque
Les procédures d’audit pour l’évaluation des risques d’anomalies significatives interviennent lors
des phases d’»orientation et de la planification de la mission ». En fonction du risque d’anomalies
significatives qui s’en dégage et des contrôles de substance qu’il a retenus, l’auditeur:
-Décide le niveau de risque de non-détection qui lui semble acceptable;
-Et choisit en conséquence les techniques de contrôle pour les tests de détails ainsi que les
conditions de mise en œuvre de ces contrôles.
Objectif de l’audit
Orientation et planification de la mission
L’orientation de la mission comprend, entre autres, les termes et conditions, la prise de connaissance
générale, le choix du seuil de signification, le repérage des systèmes significatifs, le découpage par cycle.
La planification est l’élaboration d’une stratégie générale d’audit et d’une approche détaillée de la nature,
du calendrier et de l’étendue des travaux. C’est un processus continu d’ajustements. Les circonstances et
des fats attendus révélés par des procédures d’audit, peuvent conduire à des adaptations.
➢Stratégie d’audit
Elle consiste à:
-évaluer d’abord le risque d’anomalies significatives;
-définir en conséquence les procédures d’audit pour les contrôles de substance (indépendantes de
l’évaluation du risque d’anomalies significatives), en choisissant leurs techniques de contrôle et les
conditions de leur mise en œuvre;
-procéder au contrôle des comptes.
Objectif de l’audit
Orientation et planification de la mission
➢Seuil de signification, pierre angulaire de l’audit
La détermination du seuil de signification intervient en tout début de mission. On s’appuie sur l’analyse indiciaire
des comptes annuels des exercices antérieurs et sur le projet pour l’exercice soumis au contrôle.
TE STS
SEUIL DE SIGNIFICATION Comparer
➢Tests de détail
Un test de détail est le contrôle d’un élément individuel faisant partie:
- d’une catégorie d’opérations;
- d’un solde de compte;
- ou d’une information fournie dans l’annexe.
Objectif de l’audit
Contrôle substantif des comptes
Le choix des techniques de contrôle au sein des procédures d’audit et les conditions de leur mise en œuvre
dépendent:
-de la nature des contrôles de substance (cibles retenues et risques requérant une démarche particulière);
-de l’étendue à leur donner pour gérer le risque de non-détection avec les facultés d’accumulation de la
technique de contrôle considérée;
-et de la disponibilité des données à contrôler.
Le contrôle portant sur le détail des opérations et des soldes, opèrent un rapprochement entre un élément
comptable et la réalité qu’il est censé traduire. On procède par exemple:
-à une inspection (examen des livres comptables, des documents ou des actifs physiques),
-au contrôle des tableaux d’amortissement par rapprochement avec les factures d’acquisition et de cession,
des documents de mise en service et de mise hors service, les politiques d’amortissement,
-À des contrôles de dénouement (états de rapprochement bancaire)
-À des contrôles d’apurement de soldes sur la période postérieure à celle soumise à contrôle (TVA à payer,
organismes sociaux, dettes provisionnées, comptes de régularisation) etc.
Champ d’application de l’audit comptable et financier
Audit contractuel
La mission contractuelle est effectuée souvent par les experts-comptables, mais il n'y pas de monopole à
leur profit en ce domaine.
Les experts comptables respectent les conditions nécessaires à la conduite d'une mission d'audit : ils ont
les compétences techniques nécessaires ; la profession est réglementée ; ils doivent respecter un code de
déontologie comportant notamment des règles d'indépendance compatibles avec ces missions.
Cette compétence leur est reconnue par le texte même qui a créé la profession : « Est expert-comptable ou
réviseur comptable au sens de la présente ordonnance ce qui fait profession habituelle de réviser et
d'apprécier les comptabilisés des entreprises et organismes auxquels il n'est pas lié par un contrat de
travail.
Il est également habilité à attester la régularité et la sincérité des comptes de résultats, Réviser '' et «
Apprécier, attester » font référence à deux types de mission qui peuvent pas être confondus.
Champ d’application de l’audit comptable et financier
Audit contractuel
La révision des comptes consiste à les analyser et à les contrôler dans le but de corriger, de les compléter
pour que les comptes annuels qui seront élaborés sous responsabilité technique de l'expert-comptable
soient conformes à la réglementation L'expert-comptable participe à l'élaboration des comptes annuels.
L'appréciation des comptes qui permet d'attester qu'ils sont réguliers et sincère consiste à les analyser et à
les contrôler dans le but d'émettre une opinion : les comptes sont ou ne sont pas réguliers et sincères.
C'est une mission d'audit.
L'expert-comptable peut délivrer une attestation, seul le commissaire aux comptes peut délivrer une
certification.
Champ d’application de l’audit comptable et financier
Audit légal (Commissariat aux comptes)
Le contrôle légal des comptes est la mission, confiée par le législateur à un corps professionnel,
portant sur les comptes annuels des entreprises tenues de s’y soumettre.
Le commissaire aux comptes exerce « une mission d’intérêt général dans les conditions fixées
par la loi ».
Il est le seul à avoir le droit d’exercer cette mission. Il peut être une personne physique ou une
personne morale.
Le commissaire aux comptes engage sa responsabilité civile, sa responsabilité pénale et sa
responsabilité disciplinaire. Il est soumis à des inspections et des contrôles.
Champ d’application de l’audit comptable et financier
Audit légal (Commissariat aux comptes)
➢ Assujettissement au contrôle légal
La nomination d’un commissaire aux comptes est obligatoire pour les personnes ou entités
entrant dans le champ d’application du contrôle légal. En particulier:
•Sociétés commerciales par actions ( société anonyme, société en commandite par actions et
sous certaines conditions: société par actions simplifiée)
•« Personnes » ou entités suivantes deux des trois seuils prévus sont franchis par l’Acte Uniforme
relatif au droit des sociétés commerciales et du GIE:
- Société à responsabilité limité (S.A.R.L) (article 376): total bilan supérieur à 125 millions FCFA; chiffre
d’affaires supérieur à 250 millions et effectif permanent supérieur à 50 employés;
La durée du mandant est de 6 exercices s’il est désigné par l’assemblée général ordinaire; 2
exercices s’il est désigné par l’assemblée constitutive ou les statuts.
Champ d’application de l’audit comptable et financier
Cadre réglementaire
Les missions d'audit comptable et financier sont conduites par des professionnels organisés en
profession réglementée. Les institutions et organisations professionnelles sont garantes de la
qualité des règles applicables à la production des informations financières et au dû-roulement
des missions.
➢IFAC - INTERNATIONAL FEDERATION OF ACCOUNTANTS
L'IFAC (International Federation of Accountants) est une organisation internationale constituée
le 7 octobre 1977.
Elle regroupe plus de 157 organisations professionnelles représentant 2,5 millions d'auditeurs et
de comptables salariés ou libéraux du secteur privé et du secteur public, à travers le monde (123
pays). Son objectif est de « favoriser développement d'une profession comptable homogène
utilisant des normes harmonisées ».
Son siège est à New York. Son rôle dans le domaine de l'audit est proche de celui qu'a, en
matière d'harmonisation internationale comptable, I'IASB (International Accounting Standards
Board).
Champ d’application de l’audit comptable et financier
Cadre réglementaire
L'IFAC a constitué des commissions permanentes dans les domaines suivants :
•Formation (Education Committee). - Ethique (Ethics Committee).
•Comptabilité financière et de gestion (Financial and Management Committee).
•Technologies de l'information (Information Technology Committee).
•Secteur public (Public Sector Committee).
•Conformité aux règles (Compliance committee).
•Pratiques d'audit (International Auditing and Assurance Standard Board - IAASB) chargées d'arrêter et de
publier des recommandations sur la démarche générale d'audit et les missions connexes.
L'IFAC met à disposition sur son site (www.ifac.org) le téléchargement gratuit des normes internationales
d'audit ISA (International Audting Standards), des IAPS (lnternational Auditing Practics Statements) et du
Code d'éthique professionnelle (Code of Ethics of Professional Accountants) publié par I'IAASB (International
Auditing and Assurance Standards Board).
Champ d’application de l’audit comptable et financier
Diligences spécifiques
Les entités ont parfois besoin d’examen d’audits particuliers et occasionnels, d’attestations, en dehors du
contexte réglementaire: diligences directement liées (DDL). Ci-après, quelques situations qui requièrent des
DDL:
❑ Audit entrant dans le cadre de DDL
Il s’agit par exemple de l’audit d’une filiale sans CAC et qui n’est pas consolidable. L’opinion sera émise avec
une assurance élevée et non absolue ou une opinion raisonnable.
❑Examen limité entrant dans le cadre de DDL
Il s’agit par exemple de l’audit d’un élément de compte. Il faut faire en amont une revue limité. Le type de
rapport pour examen limité prend la forme suivante: « je n’ai pas relevé d’anomalies significatives ».
❑Attestation entrant dans le cadre de DDL
Entrent dans ce périmètre par exemple l’attestation sur la rémunération des 5 ou 10 personnes les mieux
rémunérées, l’attestation sur les procédures de contrôle interne… les informations doivent être établies par
le client. L’attestation du CAC sera suivie d’une annexe, signée par le dirigeant.
Champ d’application de l’audit comptable et financier
Diligences spécifiques
❑Consultations
Il s’agit d’une consultation pour obtenir un avis technique ou un avis sur les conséquences d’une
opération envisagée par l’entreprise. Le rapport sera factuel, sans conclusion.
❑Prestations rendues lors de l’acquisition d’entités
Le CAC aura une mission en 3 étapes: constatation sur les comptes, consultation sur les
méthodes comptables et examen limité.
❑Prestations rendues lors de la cession d’entreprises
Le CAC ne peut pas élaborer le schéma de cession ni rechercher des acquéreurs.
❑Consultations portant sur le contrôle interne relatif à l’élaboration et au traitement de
l’information comptable
Le rapport doit être factuel et décrire simplement les forces et les faiblesses du contrôle interne
sans émettre de recommandations.
Les outils de l’auditeur
Documents de travail
❑Éléments collectés
Rappelons que l’audit est un processus d’accumulation d’éléments probants en nombre suffisant
opéré par des procédures d’audit.
Les éléments comprennent:
-lorsque l’audit est récurrent, les éléments dégagés lors des audits portant sur les exercices
précédents et qui servent alors de points de reprise,
-en toute hypothèse, les éléments réunis au cours de l’avancement de la mission,
-le cas échéant, les informations recueillies à l’occasion de la démarche préalable d’acceptation
de la mission ou lors d’autres interventions que l’audit des comptes annuels.
Les outils de l’auditeur
Notion d’élément probant et technique de contrôle
❑Notion d’élément probant
• Valeur probante
Elle est liée à la pertinence, à l’utilité et à la validité des éléments. Elle dépend: de leur source
(provenance), des propriétés de la procédure d’audit qui a permis de les collecter (donc des
techniques de contrôle utilisées);des conditions dans lesquelles cette collecte a été effectuée; et
des recoupements ainsi que du contrôle de cohérence et de vraisemblance.
Les éléments d’origine externe ont, à priori, plus de force probante que ceux d’origine interne à
l’entreprise; pour ces derniers, la « validation » par l’auditeur des processus qui génèrent ces
éléments en interne, peut donner autant de valeur probante que ceux d’origine externe.
Les techniques de contrôle sont les outils à la disposition de l’auditeur qui choisit au cas par cas:
-de les utiliser de manière isolée, de les associer ou de les combiner, pour former une procédure
d’audit,
-et les conditions de mise en œuvre de ces techniques.
On distingue deux procédures d’audit qui servent au contrôle des comptes:
-les procédures analytiques qui sont une technique de contrôle à elles seules,
-les tests de détail qui regroupent toutes les autres techniques de contrôle.
Les outils de l’auditeur
Notion d’élément probant et technique de contrôle
❑Technique de contrôle
• Typologie des techniques de contrôle
✓Vérification d’un calcul: c’est une technique élémentaire consistant à vérifier l’exactitude
arithmétique de documents justificatifs ou de documents comptables ou à exécuter des calculs
distincts.
Les vérifications portent par exemple sur:
o le contrôle de la concordance des totaux des mouvements entre balance et grands livres
auxiliaires, balance générale, grand livre général et journal général,
Les outils de l’auditeur
Notion d’élément probant et technique de contrôle
o le contrôle du résultat affiché sur une ligne, de totaux de pages,
o la vérification d’un état de rapprochement bancaire.
Les outils de l’auditeur
Notion d’élément probant et technique de contrôle
✓Les procédures analytiques: ce sont des techniques de contrôle qui consistent à apprécier des
informations financières. Elles éclairent sur la cohérence et la vraisemblance des soldes de
comptes et des rubriques de comptes annuels, à partir:
o De leurs corrélations avec d’autres informations, issues ou non des comptes, ou avec des données
antérieures, postérieures ou prévisionnelles de l’entité ou d’entités similaires;
o Et de l’analyse des variations significatives, ou des tendances imprévues.
Il s’agit notamment:
o replacer les variations significatives et les tendances dans la compréhension d’ensemble, compte tenu
des faits significatifs intervenus au cours de l’exercice;
o exploiter les éléments ressortant de ces comparaisons, dans le programme de contrôle des comptes.
Les outils de l’auditeur
Contrôle substantif des comptes
Les contrôles de substance sont les procédures d’audit mises en œuvre pour détecter les anomalies
significatives au niveau des assertions. Elles comprennent:
oles demandes de confirmation des tiers,
ol’inspection physique
oles tests de détail.
Nous présenterons les tests de détails étant donné que les premiers sont déjà expliqués ci-dessus.
❑ Tests de détail
Un test de détail est le contrôle d’un élément individuel faisant partie:
-d’une catégorie d’opérations;
-d’un solde de compte;
-ou d’une information fournie dans l’annexe.
Les contrôles portent sur le détail des opérations et des soldes, opèrent un rapprochement entre un
élément comptable et la réalité qu’il est censé traduire.
Les outils de l’auditeur
Contrôle substantif des comptes
❑ Contrôle de cohérence des états financiers