Chap 2
Chap 2
Chap 2
Zakia ANKHILI
Université Cadi Ayyad
ENSA, Marrakech
1) Théorème d’existence
Nous nous intéressons dans ce chapitre au problème suivant:
(
min f (x)
(P ) s.àn
x∈IR
Théorème
Soit f une fonction continue sur IRn . Si f est coercive, alors
elle possède un minimum global sur IRn .
Zakia ANKHILI Chapitre 3 Cours d’optimisation ENSA (Marrakech) 2015/2016 2/31
1)Théorème d’existence d’un point minimum 2) Optimisation d’une fonction réelle 3) Optimisation multidimensionnelle
1) Théorème d’existence
Nous nous intéressons dans ce chapitre au problème suivant:
(
min f (x)
(P ) s.àn
x∈IR
Théorème
Soit f une fonction continue sur IRn . Si f est coercive, alors
elle possède un minimum global sur IRn .
Zakia ANKHILI Chapitre 3 Cours d’optimisation ENSA (Marrakech) 2015/2016 2/31
1)Théorème d’existence d’un point minimum 2) Optimisation d’une fonction réelle 3) Optimisation multidimensionnelle
f (x) − f (x∗ )
lim∗ ≥ 0 càd f 0 (x∗ ) ≥ 0
x→x
x>x∗
x − x∗
f (x) − f (x∗ )
lim∗ ∗
≤ 0 càd f 0 (x∗ ) ≤ 0
x→x
x<x∗
x−x
D’où f 0 (x∗ ) = 0
Remarque
La réciproque du théorème est fausse. Si on prend par
exemple la fonction x 7→ x3 , on a f 0 (0) = 0, mais 0 n’est
pas un minimum local.
Ce théorème n’est valable que dans un intervalle ouvert.
i.e. x∗ n’est pas une borne de I.
Définition
Soient f : I → IR une application dérivable sur I. Un point
x∗ ∈ I vérifiant f 0 (x∗ ) = 0 est dit point stationnaire ou point
critique ou point candidat.
Preuve
Pour un minimum local, il existe > 0 tel que f (x∗ ) ≤ f (x)
pour tout x ∈]x∗ − , x∗ + [. Comme f est deux fois dérivable
sur I, elle admet un développement de Taylor d’ordre 2 sur
]x∗ − , x∗ + [.
il existe c compris entre x et x∗ tel que
1
f (x) = f (x∗ ) + f 0 (x∗ )(x − x∗ ) + f 00 (c)(x − x∗ )2
2
0 ∗
Or f (x ) = 0 , alors
1
f (x) = f (x∗ ) + f 00 (c)(x − x∗ )2 .
2
Posons h = x − x∗ . On a x = x∗ + h et alors
1
f (x∗ + h) = f (x∗ ) + h2 f 00 (c)
2
or f (x∗ ) ≤ f (x) pour tout x ∈]x∗ − , x∗ + [, alors
1
f (x) = f (x∗ ) + f 0 (x∗ )(x − x∗ ) + f 00 (c)(x − x∗ )2
2
0 ∗
Or f (x ) = 0 , alors
1
f (x) = f (x∗ ) + f 00 (c)(x − x∗ )2 .
2
Posons h = x − x∗ . On a x = x∗ + h et alors
1
f (x∗ + h) = f (x∗ ) + h2 f 00 (c)
2
or f (x∗ ) ≤ f (x) pour tout x ∈]x∗ − , x∗ + [, alors
Remarque
Si f 00 (x∗ ) = 0 et f 00 change de signe en x∗ , on dit que x∗ est
un point d’inflexion ( exemple: x 7→ x3 )
Preuve
On donne la preuve pour un minimum. On se place donc sous
les hypothèses f 0 (x∗ ) = 0 et f 00 (x∗ ) > 0. On va monter qu’il
existe V ∈ V (x∗ ) tel que f (x∗ ) ≤ f (x), ∀x ∈ V .
f est deux fois dérivable sur I, elle admet alors un
développement de Taylor d’ordre 2.
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1)Théorème d’existence d’un point minimum 2) Optimisation d’une fonction réelle 3) Optimisation multidimensionnelle
c’est à dire
Puisque f 00 (x∗ ) > 0, on peut choisir > 0 tel que < f 00 (x∗ ).
Il existe alors α > 0 tel que
c’est à dire
1
f (x) − f (x∗ ) = (x − x∗ )f 00 (c) > 0, ∀x ∈]x∗ − α, x∗ + α[.
2
D’où, il existe α > 0 tel que
f (x∗ ) < f (x), ∀x ∈]x∗ − α, x∗ + α[
Remarques
1 Dans la résolution pratique des problèmes d’optimisation,
la première étape consiste à rechercher des points
stationnaires, la seconde est de calculer la valeur de la
dérivée seconde en chaque point stationnaire, ce qui
permet de conclure sur leur nature.
2 La condition nécessaire du second ordre et la condition
suffisante ne sont pas une condition nécessaire et
suffisante puisque l’inégalité dans la première est large et
dans la deuxième est stricte.
Zakia ANKHILI Chapitre 3 Cours d’optimisation ENSA (Marrakech) 2015/2016 12/31
1)Théorème d’existence d’un point minimum 2) Optimisation d’une fonction réelle 3) Optimisation multidimensionnelle
c’est à dire
1
f (x) − f (x∗ ) = (x − x∗ )f 00 (c) > 0, ∀x ∈]x∗ − α, x∗ + α[.
2
D’où, il existe α > 0 tel que
f (x∗ ) < f (x), ∀x ∈]x∗ − α, x∗ + α[
Remarques
1 Dans la résolution pratique des problèmes d’optimisation,
la première étape consiste à rechercher des points
stationnaires, la seconde est de calculer la valeur de la
dérivée seconde en chaque point stationnaire, ce qui
permet de conclure sur leur nature.
2 La condition nécessaire du second ordre et la condition
suffisante ne sont pas une condition nécessaire et
suffisante puisque l’inégalité dans la première est large et
dans la deuxième est stricte.
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1)Théorème d’existence d’un point minimum 2) Optimisation d’une fonction réelle 3) Optimisation multidimensionnelle
Exemples
f (x) = x2 . On a f 0 (x) = 2x, donc le point x = 0 est un
point stationnaire. On a f 00 (0) = 2 > 0, alors d’après le
théorème f admet un minimum local strict au point 0.
f (x) = x3 . On a f 0 (x) = 3x2 , donc le point x = 0 est un
point stationnaire. On a f 00 (x) = 6x, donc f 00 (0) = 0.
On ne peut pas conclure l’existence d’un extremum local
en 0.
f (x) = x3 + 5x2 + 3x + 5. f 0 (x) = 3x2 + 10x + 3. f
admet 2 points stationnaires x1 = −1 3
et x2 = −3.
00 00
f (x) = 6x + 10, alors f (x1 ) = 8 > 0 et
f 00 (x2 ) = −8 < 0. Par conséquent, la fonction f possède
un maximum local en x2 et un minimum local en x1 .
Exemples
f (x) = x2 . On a f 0 (x) = 2x, donc le point x = 0 est un
point stationnaire. On a f 00 (0) = 2 > 0, alors d’après le
théorème f admet un minimum local strict au point 0.
f (x) = x3 . On a f 0 (x) = 3x2 , donc le point x = 0 est un
point stationnaire. On a f 00 (x) = 6x, donc f 00 (0) = 0.
On ne peut pas conclure l’existence d’un extremum local
en 0.
f (x) = x3 + 5x2 + 3x + 5. f 0 (x) = 3x2 + 10x + 3. f
admet 2 points stationnaires x1 = −1 3
et x2 = −3.
00 00
f (x) = 6x + 10, alors f (x1 ) = 8 > 0 et
f 00 (x2 ) = −8 < 0. Par conséquent, la fonction f possède
un maximum local en x2 et un minimum local en x1 .
Exemples
f (x) = x2 . On a f 0 (x) = 2x, donc le point x = 0 est un
point stationnaire. On a f 00 (0) = 2 > 0, alors d’après le
théorème f admet un minimum local strict au point 0.
f (x) = x3 . On a f 0 (x) = 3x2 , donc le point x = 0 est un
point stationnaire. On a f 00 (x) = 6x, donc f 00 (0) = 0.
On ne peut pas conclure l’existence d’un extremum local
en 0.
f (x) = x3 + 5x2 + 3x + 5. f 0 (x) = 3x2 + 10x + 3. f
admet 2 points stationnaires x1 = −1 3
et x2 = −3.
00 00
f (x) = 6x + 10, alors f (x1 ) = 8 > 0 et
f 00 (x2 ) = −8 < 0. Par conséquent, la fonction f possède
un maximum local en x2 et un minimum local en x1 .
Exemples
f (x) = x2 . On a f 0 (x) = 2x, donc le point x = 0 est un
point stationnaire. On a f 00 (0) = 2 > 0, alors d’après le
théorème f admet un minimum local strict au point 0.
f (x) = x3 . On a f 0 (x) = 3x2 , donc le point x = 0 est un
point stationnaire. On a f 00 (x) = 6x, donc f 00 (0) = 0.
On ne peut pas conclure l’existence d’un extremum local
en 0.
f (x) = x3 + 5x2 + 3x + 5. f 0 (x) = 3x2 + 10x + 3. f
admet 2 points stationnaires x1 = −1 3
et x2 = −3.
00 00
f (x) = 6x + 10, alors f (x1 ) = 8 > 0 et
f 00 (x2 ) = −8 < 0. Par conséquent, la fonction f possède
un maximum local en x2 et un minimum local en x1 .
Exemples
f (x) = x2 . On a f 0 (x) = 2x, donc le point x = 0 est un
point stationnaire. On a f 00 (0) = 2 > 0, alors d’après le
théorème f admet un minimum local strict au point 0.
f (x) = x3 . On a f 0 (x) = 3x2 , donc le point x = 0 est un
point stationnaire. On a f 00 (x) = 6x, donc f 00 (0) = 0.
On ne peut pas conclure l’existence d’un extremum local
en 0.
f (x) = x3 + 5x2 + 3x + 5. f 0 (x) = 3x2 + 10x + 3. f
admet 2 points stationnaires x1 = −1 3
et x2 = −3.
00 00
f (x) = 6x + 10, alors f (x1 ) = 8 > 0 et
f 00 (x2 ) = −8 < 0. Par conséquent, la fonction f possède
un maximum local en x2 et un minimum local en x1 .
Exemples
f (x) = x2 . On a f 0 (x) = 2x, donc le point x = 0 est un
point stationnaire. On a f 00 (0) = 2 > 0, alors d’après le
théorème f admet un minimum local strict au point 0.
f (x) = x3 . On a f 0 (x) = 3x2 , donc le point x = 0 est un
point stationnaire. On a f 00 (x) = 6x, donc f 00 (0) = 0.
On ne peut pas conclure l’existence d’un extremum local
en 0.
f (x) = x3 + 5x2 + 3x + 5. f 0 (x) = 3x2 + 10x + 3. f
admet 2 points stationnaires x1 = −1 3
et x2 = −3.
00 00
f (x) = 6x + 10, alors f (x1 ) = 8 > 0 et
f 00 (x2 ) = −8 < 0. Par conséquent, la fonction f possède
un maximum local en x2 et un minimum local en x1 .
Cas où f 00(x∗) = 0
f (p) (x∗ )
" #
∗ p
∀x ∈ V1 , (x − x ) + β(x) ≥ 0. (∗)
p!
1) Montrons que f (p) (x∗ ) > 0. Supposons que f (p) (x∗ ) < 0.
lim β(x) = 0 ⇔ ∀ > 0, ∃ α > 0, |x − x∗ | < α ⇒
x→x∗
|β(x)| < .
−f (p) (x∗ )
Puisque f (p) (x∗ ) < 0, posons = > 0. Alors,
p!
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1)Théorème d’existence d’un point minimum 2) Optimisation d’une fonction réelle 3) Optimisation multidimensionnelle
Alors,
0 f (p) (x∗ )
∗ 0 −f (p) (x∗ )
∃α > 0, |x − x | < α ⇒ < β(x) < .
p! p!
On a alors
f (p) (x∗ )
∀x ∈ V2 =]x∗ − α0 , x∗ + α0 [, β(x) + < 0.
p!
f (p) (x∗ )
2) Montrons que p est pair. Posons = > 0. Alors,
p!
00 −f (p) (x∗ )
∗ f (p) (x∗ )
00
∃ α > 0, |x−x | < α ⇒ < β(x) < .
p! p!
Donc,
f (p) (x∗ )
∀x vérifiant |x − x∗ | < α00 , + β(x) > 0.
p!
(x − x∗ )p (p) ∗
f (x) = f (x∗ ) + f (x ) + (x − x∗ )p β(x)
p!
où lim∗ β(x) = 0.
x→x
lim∗ β(x) = 0 ⇔ ∀ > 0, ∃ α > 0, |x − x∗ | < α ⇒
x→x
|β(x)| < .
f (p) (x∗ )
Par hypothèse f (p) (x∗ ) > 0. Donc pour = >0,
p!
−f (p) (x∗ ) f (p) (x∗ )
∃ α00 > 0, |x − x∗ | < α00 ⇒ < β(x) < .
p! p!
f (p) (x∗ )
Donc ∀x, tel que |x − x∗ | < α00 , β(x) + > 0.
p!
Puisque p est pair, alors (x − x∗ )p ≥ 0, ∀x. Ainsi
f (p) (x∗ )
" #
∗ p
(x − x ) + β(x) ≥ 0, ∀x ∈ V =]x∗ − α00 , x∗ + α00 [.
p!
Remarque
En pratique, ce théorème s’applique quand f 00 (x∗ ) = 0, où x∗
est un point stationnaire. On dérive jusqu’une dérivée non
nulle au point x∗ soit détecté. Si l’ordre est paire, on est en
présence d’un optimum et si l’ordre est impair, on est en
présence d’un point d’inflexion.
Exemples
f (x) = x3 . f 0 (x) = 3x2 , f 00 (x), = 6x et f (3) (x) = 6.
On a f 0 (0) = f 00 (0) = 0 et f (3) (0) = 6 6= 0. La première
dérivée non nulle au point stationnaire x∗ = 0 est d’ordre
impair donc le point 0 est un point d’inflexion.
f (x) = x4 . f 0 (x) = 4x3 , f 00 (x) = 12x2 , f (3) (x) = 24x
et f (4) (x) = 24. On a
f 0 (0) = f 00 (0) = f (3) (0) = 0, f (4) (0) = 24 > 0. Donc, f
admet un minimum en x∗ = 0.
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1)Théorème d’existence d’un point minimum 2) Optimisation d’une fonction réelle 3) Optimisation multidimensionnelle
Remarque
En pratique, ce théorème s’applique quand f 00 (x∗ ) = 0, où x∗
est un point stationnaire. On dérive jusqu’une dérivée non
nulle au point x∗ soit détecté. Si l’ordre est paire, on est en
présence d’un optimum et si l’ordre est impair, on est en
présence d’un point d’inflexion.
Exemples
f (x) = x3 . f 0 (x) = 3x2 , f 00 (x), = 6x et f (3) (x) = 6.
On a f 0 (0) = f 00 (0) = 0 et f (3) (0) = 6 6= 0. La première
dérivée non nulle au point stationnaire x∗ = 0 est d’ordre
impair donc le point 0 est un point d’inflexion.
f (x) = x4 . f 0 (x) = 4x3 , f 00 (x) = 12x2 , f (3) (x) = 24x
et f (4) (x) = 24. On a
f 0 (0) = f 00 (0) = f (3) (0) = 0, f (4) (0) = 24 > 0. Donc, f
admet un minimum en x∗ = 0.
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1)Théorème d’existence d’un point minimum 2) Optimisation d’une fonction réelle 3) Optimisation multidimensionnelle
Remarque
En pratique, ce théorème s’applique quand f 00 (x∗ ) = 0, où x∗
est un point stationnaire. On dérive jusqu’une dérivée non
nulle au point x∗ soit détecté. Si l’ordre est paire, on est en
présence d’un optimum et si l’ordre est impair, on est en
présence d’un point d’inflexion.
Exemples
f (x) = x3 . f 0 (x) = 3x2 , f 00 (x), = 6x et f (3) (x) = 6.
On a f 0 (0) = f 00 (0) = 0 et f (3) (0) = 6 6= 0. La première
dérivée non nulle au point stationnaire x∗ = 0 est d’ordre
impair donc le point 0 est un point d’inflexion.
f (x) = x4 . f 0 (x) = 4x3 , f 00 (x) = 12x2 , f (3) (x) = 24x
et f (4) (x) = 24. On a
f 0 (0) = f 00 (0) = f (3) (0) = 0, f (4) (0) = 24 > 0. Donc, f
admet un minimum en x∗ = 0.
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1)Théorème d’existence d’un point minimum 2) Optimisation d’une fonction réelle 3) Optimisation multidimensionnelle
Théorème de Weirstrass
Soit f une fonction continue sur [a, b]. Alors f atteint son
minimum et son maximum sur [a, b].
Théorème de Weirstrass
Soit f une fonction continue sur [a, b]. Alors f atteint son
minimum et son maximum sur [a, b].
f (x) − f (a)
lim ≥ 0.
x→a
x>a x−a
f (x) − f (a)
⇒ − < − fd0 (a) <
x−a
Puisque fd0 (a) > 0, choisissons < fd0 (a). Il existe alors α > 0
tel que
f (x) − f (a)
∀x : 0 < x−a < α, 0 < −+fd0 (a) < < +fd0 (a).
x−a
Donc ∀x : 0 < x < α + a, on a f (x) − f (a) > 0. D’où a est
un minimum local de f .
Théorème
Pour x∗ = b.
Supposons que f admet une dérivée à gauche en b.
Condition nécessaire : Si f admet un maximum (resp
minimum) local en b, alors fg0 (b) ≥ 0 (resp. fg0 (b) ≤ 0).
Condition suffisante : Si fg0 (b) > 0 (resp fg0 (b) < 0) alors
f admet un maximum (resp. minimum) local en b.
Zakia ANKHILI Chapitre 3 Cours d’optimisation ENSA (Marrakech) 2015/2016 24/31
1)Théorème d’existence d’un point minimum 2) Optimisation d’une fonction réelle 3) Optimisation multidimensionnelle
Puisque fd0 (a) > 0, choisissons < fd0 (a). Il existe alors α > 0
tel que
f (x) − f (a)
∀x : 0 < x−a < α, 0 < −+fd0 (a) < < +fd0 (a).
x−a
Donc ∀x : 0 < x < α + a, on a f (x) − f (a) > 0. D’où a est
un minimum local de f .
Théorème
Pour x∗ = b.
Supposons que f admet une dérivée à gauche en b.
Condition nécessaire : Si f admet un maximum (resp
minimum) local en b, alors fg0 (b) ≥ 0 (resp. fg0 (b) ≤ 0).
Condition suffisante : Si fg0 (b) > 0 (resp fg0 (b) < 0) alors
f admet un maximum (resp. minimum) local en b.
Zakia ANKHILI Chapitre 3 Cours d’optimisation ENSA (Marrakech) 2015/2016 24/31
1)Théorème d’existence d’un point minimum 2) Optimisation d’une fonction réelle 3) Optimisation multidimensionnelle
Exemples
3−x
f (x) = sur I = [0, 3].
1+x
Df = IR\{−1}. f est continue sur I = [0, 3] ⇒ f admet un
minimum et un maximum sur I = [0, 3].
−(1 + x) − (3 − x) −4
f 0 (x) = = .
(1 + x)2 (1 + x)2
Puisque f 0 (x) 6= 0, ∀x ∈]0, 3[, alors elle n’admet pas des
optimums sur ]0, 3[. On a fd0 (0) = −4 < 0 et
fg0 (3) = −4
16
= −1 4
< 0. Alors,
max f (x) = f (0) = 3 et min f (x) = f (3) = 0.
x∈[0,3] x∈[0,3]
Exemples
3−x
f (x) = sur I = [0, 3].
1+x
Df = IR\{−1}. f est continue sur I = [0, 3] ⇒ f admet un
minimum et un maximum sur I = [0, 3].
−(1 + x) − (3 − x) −4
f 0 (x) = = .
(1 + x)2 (1 + x)2
Puisque f 0 (x) 6= 0, ∀x ∈]0, 3[, alors elle n’admet pas des
optimums sur ]0, 3[. On a fd0 (0) = −4 < 0 et
fg0 (3) = −4
16
= −1 4
< 0. Alors,
max f (x) = f (0) = 3 et min f (x) = f (3) = 0.
x∈[0,3] x∈[0,3]
Exemples
3−x
f (x) = sur I = [0, 3].
1+x
Df = IR\{−1}. f est continue sur I = [0, 3] ⇒ f admet un
minimum et un maximum sur I = [0, 3].
−(1 + x) − (3 − x) −4
f 0 (x) = = .
(1 + x)2 (1 + x)2
Puisque f 0 (x) 6= 0, ∀x ∈]0, 3[, alors elle n’admet pas des
optimums sur ]0, 3[. On a fd0 (0) = −4 < 0 et
fg0 (3) = −4
16
= −1 4
< 0. Alors,
max f (x) = f (0) = 3 et min f (x) = f (3) = 0.
x∈[0,3] x∈[0,3]
Exemples
3−x
f (x) = sur I = [0, 3].
1+x
Df = IR\{−1}. f est continue sur I = [0, 3] ⇒ f admet un
minimum et un maximum sur I = [0, 3].
−(1 + x) − (3 − x) −4
f 0 (x) = = .
(1 + x)2 (1 + x)2
Puisque f 0 (x) 6= 0, ∀x ∈]0, 3[, alors elle n’admet pas des
optimums sur ]0, 3[. On a fd0 (0) = −4 < 0 et
fg0 (3) = −4
16
= −1 4
< 0. Alors,
max f (x) = f (0) = 3 et min f (x) = f (3) = 0.
x∈[0,3] x∈[0,3]
Preuve
f est diff au point x∗ , alors
Preuve
Supposons ∇f (x∗ ) 6= 0 et soit d = −∇f (x∗ ). D’après le
lemme (−k∇f (x∗ )k2 < 0)
∃δ > 0/ f (x∗ + λd) < f (x∗ ), ∀λ ∈]0, δ[. Absurde, car x∗ est
un minimum local.
Preuve
Supposons ∇f (x∗ ) 6= 0 et soit d = −∇f (x∗ ). D’après le
lemme (−k∇f (x∗ )k2 < 0)
∃δ > 0/ f (x∗ + λd) < f (x∗ ), ∀λ ∈]0, δ[. Absurde, car x∗ est
un minimum local.
Preuve : On a
f (x) = f (x∗ ) + ∇f (x∗ )T (x − x∗ ) + 12 (x − x∗ )T H(x∗ )(x −
x∗ ) + kx − x∗ k2 α(x), où limx→x∗ α(x) = 0.
Prenons x = x∗ + λd, où d est une direction arbitraire
f (x∗ + λd) =
f (x∗ ) + λ∇f (x∗ )T d + 12 λ2 dT H(x∗ )d + λ2 kdk2 α(x∗ + λd),
avec limλ→0 α(x∗ + λd) = 0.
Divisons par λ2 ,
f (x∗ + λd) − f (x∗ ) 1
2
= dT H(x∗ )d + kdk2 α(x∗ + λd)
λ 2
(∇f (x∗ ) = 0, d’après le théorème précédent).
x∗ est un minimum local, donc
1 T
d H(x∗ )d + kdk2 α(x∗ + λd) ≥ 0.
2
En passant à la limite, on obtient dT H(x∗ )d ≥ 0.
Zakia ANKHILI Chapitre 3 Cours d’optimisation ENSA (Marrakech) 2015/2016 29/31
1)Théorème d’existence d’un point minimum 2) Optimisation d’une fonction réelle 3) Optimisation multidimensionnelle
Preuve
La preuve est évidente par le même développement de Taylor à
l’ordre 2.
Preuve
La preuve est évidente par le même développement de Taylor à
l’ordre 2.
Preuve
f est convexe, donc ∀x ∈ IRn