Fizazi Ahmed
Fizazi Ahmed
Fizazi Ahmed
CAHIER
De l’
ELECTRICITE-MAGNETISME
LMD1 / PHYSIQUE-2-/ . .
(Version en Français)
COURS SIMPLIFIES
80 EXERCICES CORRIGES
(Enoncés en arabe et en français)
LEXIQUE DE TERMINOLOGIE
(français-arabe, Arabe-français)
Date Corrections
22/4/2010 : "
34 : _ :
:54.1
.l .l
E.2 R.l = E= E.2 R.l = E=
0 2 0 0 2 0R
Equation 1.54 :
.l .l
lire E.2 R.l = E= au lieu de E.2 R.l = E=
0 2 0R 0 2 0
22/4/2010 : "
38 : _ :
q q
= = : 8.1
2 0 .a 3 2 .a 3
22/4/2010 Titre de la page web : Electrostatique
Fichier : Electrostatique_Cours Page 32
q q
Exemple 1.8 : lire = au lieu de =
2 .a 3 2 0 .a 3
11/4/2010 : "
102 : _ :
14/4/2010 : "
117 : ! _ :
U CD = 0 " U ED = 0 : 22.2
Sommaire
Avertissement…………………………………………………………………………….. ii
Introduction_Principales branches de l’électricité………………….……………………. vii
Programme du module « Electricité et magnétisme »....…………………………............ vii
I. ELECTROSTATIQUE……………..………………………………………............... 1
A. NOTIONS FONDAMENTALES………………………………………………… 1
1. Expériences d’électrisation……………………................................................... 1
2. Charge élémentaire et quantification de la charge………….………….............. 2
3. Conducteurs et isolants…….………………………………….......................... 3
4. Explication du phénomène d’électrisation…………..……………....................... 4
B. LOI DE COULOMB-CAVENDISH...………………….……………………....... 4
1. Etude quantitative et qualitative……….…………………………....................... 4
C. LE CHAMP ELECTOSTATIQUE……………………………………………… 8
1. Notion de champ électrique……..……………………………………………… 8
2. Champ électrostatique créé par une charge ponctuelle………………………...... 9
3. Champ électrique créé par un ensemble de charges ponctuelles…….....……….. 9
4. Champ électrique créé par une distribution continue de charge …...……..…….. 10
5. Lignes ou spectre de champ …………………………………………………….. 11
6. Applications………………………………………………………………….... 14
a. Champ électrostatique créé par un fil rectiligne infini chargé..…………….. 14
b. Champ électrostatique créé par un disque mince chargé en surface………… 15
c. Champ électrostatique créé par un plan infini mince chargé en surface…… 17
D. POTENTIEL ELECTRIQUE……………………………………………………. 18
1. Circulation d’un champ de vecteurs…………………………………………… 18
2. Circulation du champ électrique………………………………………………. 19
3. Potentiel électrique …………………………………………………………….... 20
4. Circulation du champ électrique le long d’une courbe fermée………………….. 21
5. Le potentiel électrique produit par une charge ponctuelle…..…………………... 21
6. Calcul du champ E à partir de V…………………..…………………………… 22
7. Le potentiel électrique produit par plusieurs charges ponctuelles distinctes…... 24
8. Le potentiel électrique produit par une distribution continue de la charge …….. 24
E. LE FLUX ELECTROSTATIQUE ET LE THEOREME DE GAUSS………. 25
1. Le flux électrostatique…………………………………………………………. 25
2. Théorème de Gauss……………………………………………………………. 26
3. Application du théorème de Gauss……………………………………………. 27
a. Champ électrostatique créé par une charge ponctuelle……………………... 27
b. Champ électrostatique créé par une tige infinie chargée uniformément……. 28
c. Champ électrostatique créé par une sphère pleine uniformément chargée…. 28
d. Champ électrostatique créé par un plan infini chargée uniformément .……. 29
4. Forme différentielle du théorème de Gauss…………………………………… 30
5. Notion d’angle solide………………………………………………………….. 33
F. LE DIPOLE ELECTRIQUE……………………………………………………... 35
ENONCES DES EXERCICES de 1.1 à 1.25…….……................................. 38
CORRIGEES DES EXERCICES de 1.1 à 1.25…………………………….. 48
EQUILIBRE…………………………………………………………………….……… 82
1. Définition………………………………………………………………………... 82
2. Propriétés des conducteurs en équilibre…………………………………………. 82
3. Théorème de Coulomb…………………………………………………………... 82
4. Pression électrostatique………………………………………………………….. 83
5. Pouvoir des pointes……………………………………………………………… 84
6. Capacité d’un conducteur isolé dans l’espace…………………………………… 84
7. Phénomène d’influence entre conducteurs chargés……………………………... 85
8. Théorème des éléments correspondants…………………………………………. 87
9. Capacité et coefficients d’influence……………………………………………... 88
B. LES CONDENSATEURS…………………………………………………………. 89
1. Capacité et charge d’un condensateur…………………………………………… 89
2. Capacités de quelques types de condensateurs………………………………….. 90
a. condensateur sphérique ……………………………………………………. 90
b. Condensateur cylindrique………………………………………………….. 91
c. Condensateur plan………………………………………………………….. 92
3. groupement de condensateurs…………………………………………………… 92
a. Groupement en série……………………………………………………….. 92
b. Groupement en parallèle…………………………………………………… 93
4. Energie d’un condensateur chargé ……………………………………………… 93
5. Energie du champ électrique…………………………………………………….. 94
6. Densité de l’énergie électrique…………………………………………………... 94
7. Charge et décharge d’un condensateur à travers une résistance………………… 95
ENONCES DES EXERCICES de 2.1 à 2.26………………………………. 99
CORRIGEES DES EXERCICES de 2.1 à 2.26…………………………...... 112
ANNEXES
1. Alphabet grec……….…………………………………………………………….. 250
2. Gradient, divergence et Laplacien dans différentes coordonnées……………… 251
3. Formules de dérivation…………………………………………………………… 254
4. Formules d’intégration…………………………………………………………… 256
5. Quelques équations différentielles………………………………………………. 258
6. Formulaire trigonométrique……………………………………………………… 260
OUVRAGES………………………………………………………………………….. 261
Electrostatique 1
I/ ELECTROSTATIQUE
L’électrostatique est l’étude des phénomènes produits par des charges électriques à l’état
de repos.
Le mot électricité dérive du mot grec « élektron » qui signifie ambre. A l’origine, c’est
Thalès de Milet (625 à 545 avant Jésus Christ), né à Ionie -côte ouest de la Turquie actuelle –
qui a remarqué qu’un morceau d’ambre jaune frotté préalablement avec de la laine attire des
brindilles de paille.
++++++ ++++++
Des expériences simples, comme celles que nous venons de décrire, montrent l’existence
de deux états d’électrisation correspondant à deux types de charges électriques qualifiées de
charge positive (+) et charge négative (-). Cette classification revient au physicien Benjamin
Franklin (1706-1790). Nous rappelons la règle suivante :
Deux corps qui portent une charge électrique de même signe se repoussent, et
s’attirent s’ils portent deux charges électriques de signes contraires.
D’après la figure 1.2, chaque boule s’électrise par la même charge que porte la tige frottée
avec laquelle elle a été mise en contact.
Verre Ambre
++++++ +
Verre Verre
++++++ ++++++ + +
d’un noyau( ) (découvert en 1911 par Ernest Rutherford of Nelson 1871-1937), autour
duquel gravite un nuage formé d’électrons( ). Ces électrons se repoussent entre eux
mais restent positionnés autour du noyau. Le noyau est constitué de protons( ), qui
19
e = 1,602.10 [A.s = C] (1.1)
La force électrique qui s’exerce entre les protons, chargés positivement, et les électrons,
chargés négativement, est responsable de la cohésion des atomes et des molécules. La charge
totale des atomes non ionisés (c'est-à-dire qui n’ont ni perdu ni gagné d’électrons) est nulle.
Une charge électrique ne peut prendre n’importe quelle valeur. En effet chaque charge
électrique est toujours un multiple entier de la charge élémentaire :
3/ CONDUCTEURS ET ISOLANTS ( )
N’importe quelle matière est constituée d’un grand nombre de charges électriques,
cependant ces charges se compensent et s’annulent (nombre d’électrons = nombre de
protons). A la température ordinaire, la charge électrique totale de la matière est nulle. Quand
il se produit une électrisation, cela se traduit par un déplacement de charges d’un corps vers
un autre.
Cette charge qui apparaît sur le corps, par excès ou par défaut, est responsable des effets
électriques qui apparaissent sur le corps (comme la tige frottée par exemple).
Dans un atome, les électrons gravitent autour du noyau sur des couches distinctes.
Les électrons des couches externes susceptibles de se libérer peuvent participer à la
conductivité électrique.
Si la couche externe d’un élément chimique est proche de la saturation, elle ne peut
donc céder aucun électron, mais cherche à capter un électron ou plus jusqu’à la saturation. Un
tel élément est dit isolant. Par contre si la couche externe d’un élément chimique est loin de la
saturation, alors l’élément perd facilement un électron ou plus. Un tel élément est considéré
comme étant bon conducteur.
En conséquence, un bon conducteur est l’élément qui contient un grand nombre
d’électrons libres (c'est-à-dire les électrons qui ont la liberté de se déplacer). Par contre,
l’isolant est l’élément qui possède peu d’électrons libres. L’isolant idéal est celui qui ne
possède aucun électron libre.
Notons que dans les liquides, les porteurs de charges sont les ions (QR STM ).
En conclusion, nous disons d’un corps qu’il est un conducteur idéal si les porteurs de
charges- après l’électrisation du corps- peuvent se déplacer en toute liberté dans tout le
volume occupé par la matière. Le corps est classé isolant si les porteurs de charges restent
dans la même région, là où elles sont apparues.
l1 l2
Fe m1
q1 m2 Fe
q2
12 C2
Donc 0 prend la valeur : 0 = 8,8542.10 (1.5)
N .m 2
1
Il existe une autre relation pour le calcul de 0 qui est 0 = où c représente
4 c2
8 1
la célérité de la lumière dans le vide ( c = 3.10 ms ).
Discussion :
q1.q2 0 : les deux charges sont de même signe il y a répulsion, la force F e
éloigne les deux charges.
q1.q2 0 : les deux charges sont de signes contraires il y a attraction, la force
F e rapproche les deux charges.
D’après le principe de l’action et de la réaction F q1 = F q2 .
qqe mme
Fe = K u Fa = G u
r2 r2
Exemple 1.2 :
Quel est le rapport entre la force newtonienne de l’attraction universelle et la force
coulombienne de répulsion entre deux électrons ?
Réponse :
e2
K 2
Fe Fe K .e2 Fe
= r2 = ; 4.1042
Fg m Fg G.me2 Fg
G 2e
r
Exemple 1.3 :
Quelle est la force de répulsion coulombienne entre deux charges de 1C séparées par la
distance de 1km ?
Réponse :
1 q2 1
Fe = . 2 ; Fe = 9.109 3 2
; Fe = 9.103 N
4 0 r (10 )
Remarque :
Dans le cas général, si on a n charges électriques dans le vide, le principe de
superposition (\ W gcj]) permet de faire la somme vectorielle des forces électrostatiques. Ce
principe n’est valable que dans le seul cas de charges au repos.
q1 q3
F32 q2
F12
F2 = F12 + F32
Exemple 1.4 :
A partir de la figure 1.7, calculer l’intensité de la résultante agissant sur la charge q3 .
A r1 C
q3 q1 = 1,5mC ; q 2 = 0,5mC ; q 3 = 0, 2mC
q1 r2 r1 = AC = 1, 2m ; r2 = BC = 0,5m
B q2
Réponse :
Raisonnons à partir de la figure 1.8 :
R F 23
r1
q1 q3
F 13 r2
q2
Fig 1.8
Fe
E= (1.6)
q0
Dans le système international des unités, le champ électrique est exprimé en volt
1
par mètre ( Vm ).
Fe
Puisque E ( M ) = , cela implique que E ( M ) et F e ont la même direction.
q0
Quant au sens du champ, il dépend dans ce cas du signe de q0 , c'est-à-dire de la charge qui
est soumise à la force électrique. Fig1.10.
P Fe
q0 Fe
E ( P) =
q0
M M
Fe
q0 Fe q0
E E
M E (M )
u
O r = OM q 0
q
q 0
1 q
E(M ) = . (1.8 )
4 0 r2
q 0 q 0
q q
n 1 qi
E(M ) = . ui (1.9)
i =1 4 0 ri2
E3
P4 (q4 )
P1 (q1 )
EM
M E2
E1
E4
P2 (q2 )
P3 (q3 )
M
Sachant que :
1 dq
d E(M ) = . u (1.15)
4 0 r2
Pour éclaircir encore plus ce principe on va étudier un peu plus loin trois
applications.
Observation : On voit que les grains de semoule (ou du gazon) dessinent des
courbes que nous appelons lignes du champ électrique. Figure 1.14.
Définition : Les lignes de champ sont des lignes orientées, tangentes en chaque
point au vecteur champ E et passent par la charge q . Figure 1.16.
+
F'
q2 0 q1 0
+
+ + +
q 0
F
M La tangente à la ligne de champ passant
E par M
E1 E ( A) E ( B)
M2 E2
M1 B E (C )
E3 C
A
M3
Dans le cas d’une charge ponctuelle, les lignes de champ sont des demi-droites qui se
coupent au point où se trouve la charge. Si la charge est positive, le champ est dirigé
vers l’extérieur, on dit qu’il est partant, il en va de même pour les lignes de champ. Le
contraire est vrai pour la charge négative, les lignes de champ convergent vers la
charge, le champ dans ce cas est dirigé vers la charge. Figure 1.17.
q 0 q 0
+
La figure 1.18 représente les lignes de champ autour de deux charges ponctuelles
voisines égales mais de signes contraires.
La figure 1.19 représente les lignes de champ autour de deux charges ponctuelles
voisines égales portant la même charge.
La figure 1.20 représente les lignes d’un champ uniforme (il existe entre deux plaques
parallèles rapprochées, portant des charges égales en valeur absolue, mais de signes
contraires). A l’exception des bords du condensateur formé, les lignes de champ à l’intérieur
du condensateur sont parallèles entre elles et perpendiculaires au deux plaques et d’égales
densités.
+
+
+
+
+
+
6/ APPLICATIONS :
a/ Première application : Le champ électrostatique produit par un fil fin de
longueur infinie et portant une charge linéique positive de densité constante.
On se propose de calculer le champ électrique statique E produit au point P par
l’ensemble de la charge que porte le fil. Figure 1.22
Solution : le petit élément que l’on doit prendre en considération est un segment
rectiligne de longueur dx , portant la charge élémentaire dq = .dx :
Y
dE
d EY
P
dEX
O dq = .dx
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++ X
x
dx
Ex = dE x = dE.sin
E y = dE y = dE.cos
Soit :
dx
Ex = .sin
4 0 r2
dx
Ey = .cos
4 0 r2
On remarque que r , , x sont des variables, tandis que R est constant. On en déduit
géométriquement que :
1
x = R.tg dx = R.d .
cos 2
R
r=
cos
Suite à cela, on obtient :
+ /2
dx ( R / cos 2 ).d
Ex = .sin = .sin
4 0 r2 4 0 /2 R 2 / cos 2
+ /2
1 1
. .[ cos ]+ /2
Ex = .sin .d = /2
Ex = 0
4 0 /2 R 4 0 R
( )
Ce résultat Ex = 0 était prévisible vu la symétrie du problème.
Quant à la composante normale elle est calculée de la même façon :
+ /2
dx ( R / cos 2 ).d
Ey = .cos = .cos
4 0 r2 4 0 /2 R 2
/ cos 2
+ /2
1 1 1
. .[sin ]+ /2
Ey = .cos .d = /2
Ey = .
4 0 /2 R 4 0 R 2 0 R
Finalement on obtient :
1
d E = d Ex + d E y E = Ey = . j
2 0 R
La même méthode est conseillée s’il s’agit d’un anneau fin. On peut aussi s’aider de la
deuxième application.
Solution : Soit P un point de l’axe OX tel que OP = x . Calculons le champ produit par
la charge surfacique en ce point. Figure 1.23.
Le petit élément que nous devons prendre en considération est la couronne d’épaisseur d
de surface dS et qui porte la charge élémentaire : dq = .dS = .2 r.dr
En appliquant la relation 1.14, on peut calculer le champ élémentaire d E crée par la
charge dq :
1 dq 1 .2 rdr
dE = 2
= .
4 0b 4 0 b2
Sachant que : d E = d E x + d E z
dE dEX
d Ez P
x b
dr
i
R r
O
X'
b2 = x2 + r 2
x x
cos = cos =
b x2 + r 2
Suite à tous ces résultats on obtient :
x.r.dr
E=
2 0 ( x + r 2 )3/ 2
2
R R
x r.dr .x
1
E= 2 2 3/ 2
E= . 2
2 0 0 (x + r ) 2 0 ( x + r 2 )1/ 2 0
A la fin on a :
x x
E= .
2 0 x ( x2 + R2 )
x x
d E = d Ex + d Ez E = Ex = i (1)
2 0 x x2 + R2
Discussion :
x
x 0 E= 1 i ( 2)
2 0 !
2
x +R " 2
x
x 0 E= 1+ i ( 3)
2 0 !
2
x +R " 2
E est dirigé suivant i mais de sen contraire, il s’éloigne des charges positives.
Pour obtenir l’expression de E pour x = 0 , il faut chercher la limite de l’équation (1)
quand x 0 ou tout simplement remplacer x par 0 dans l’équation ( 2 ) . On trouve :
x=0 E= i
2 0
c/ Troisième application : Le champ électrostatique produit par un plan infini portant
une charge surfacique positive de densité constante.
Ici la surface élémentaire est un anneau de rayon d’épaisseur d et de centre O .
figure1.24.
Cet anneau produit au point P un champ électrique vertical (les composantes
élémentaires horizontales s’annulent deux à deux à cause de la symétrie).
Donc : E x = 0 E = Ey .
A l’étudiant de vérifier ce résultat.
A partir de la figure on remarque que : dE y = dE.cos
L’anneau porte la charge élémentaire totale : dq = dS . = 2 r.dr.
Donc le champ élémentaire produit par la boucle au point P est :
dq 2 r.dr. R
dE = dE y = K . .cos = K . 2 .
b 2
R + r2 b ( )
dE dE y
dE x P
R
dS = 2 r.dr
O r
dr
Donc le champ électrique total produit par toute la surface du plan est :
#
# #
2 r.dr. .R r.dr 1
E = K. =K .2 .R E = K .2 .R
0 (R 2
+r )
2 3/ 2
0 (R 2
+r )
2 3/ 2
R2 + r 2 0
A la fin :
E=
2 0
Cela veut dire que le champ électrique est constant tout au long de l’axe Oy . Quelque
soit la position du point P sur l’axe Oy , le champ électrique reste égal à lui même.
B
V .dl = V .dl (1.16)
L A
B
Cas particulier : Si q0 = 1C , dans ce cas le travail W = E.dl s’appelle la
A
force électromotrice ( 0K L6 XSm ) dont la définition est donc :
Précision : Le mot « force » est trompeur, car nous parlons d’énergie. C’est l’habitude
qui nous a fait hériter le mot « force » au lieu d’énergie.
Cela veut dire que le travail nécessaire pour déplacer la charge du point A au
point B est indépendant du chemin suivi. Lorsque la circulation du champ le long de la
courbe ne dépend pas du chemin suivi, mais dépend uniquement du point de départ et du
point d’arrivée, on dit dans ce cas que ce champ est conservateur. Tel est le cas du champ
électrostatique.
B
C1
C2 C3
A
dl
B
A
dl
Fig 1.26 : Circulation de E suivant une
courbe fermée
q dr E
r
D’où :
q 1 q 1
V ( r ) = dV = dr V (r) = . +C te (1.29)
4 0 r2 4 0 r
te
En supposant V = 0 quand r = # , on aura C =0 . A la fin on obtient :
q 1
V (r ) = . (1.30)
4 0 r
Le potentiel est constant sur des sphères de rayon i dont leur centre est la charge q . On dit
que ces sphères constituent des surfaces équipotentielles (^S6 bO W] ‹Sr1).
On démontre que la différence de potentiel entre deux sphères de rayons respectifs 1 et 2
est donné par la relation :
q 1 1
V1 V2 = . (1.31)
4 0 r1 r2
A VA + dV
VA dl
k
O
i j y
dV = Ex .dx (1.32)
dV
On arrive pour ce cas particulier à Ex = où dV est la variation de V quand y et
dx
z restent constantes et seule x varie.
Cette condition sur les coordonnées coïncide avec la notion des dérivées partielles. Donc
on peut écrire :
$V
Ex = (1.33)
$x
En répétant le même raisonnement pour y et z on trouve :
$V
Ey = (1.34)
$y
$V
Ez = (1.35)
$z
Puisque on est dans le repère Oxyz , on a :
E = E x + E y + Ez E = Ex .i + E y j + E z k
Donc :
$V $V $V $V $V $V
E= i j k E= i+ j+ k (1.36)
$x $y $z $x $y $z
On reconnaît dans cette expression l’opérateur gradient, donc :
$V $V $V
E = gradV = i+ j+ k (1.37)
$x $y $z
E = gradV (1.38)
On comprend très bien maintenant l’expression « le champ électrique E dérive du
potentiel V ».
L’expression du champ E en coordonnées cylindriques est :
$V 1 $V $V
E = gradV = u% + u + uz (1.39)
$% r$ $z
L’expression du champ E en coordonnées sphériques est :
$V 1 $V 1 $V
E = gradV = ur + . u + . u& (1.40)
$r r $ r sin $&
Exemple 1.5 :
1/ En déduire le vecteur champ électrique de l’expression du potentiel suivante :
V ( x, y , z ) = 3 x 2 y + z 2 .
2/Calculer le module du champ E au point A (1, 2, 1) .
Réponse :
1/ Il suffit de dériver V ( x, y , z ) en utilisant la relation1.37 pour trouver :
E= 6 xyi + 3 x 2 j + 2 zk
2/ Le module du champ au point A (1, 2, 1) est :
E = 12i + 3 j 2k E = 122 + 32 + 22
E = 157 E 12,53V/m
Exemple 1.6 :
Un anneau, de centre O et de rayon R , porte une charge q répartie uniformément avec
une densité linéique 0.
1/ Calculer le potentiel crée au point M de l’axe Oy et situé à la distance y de O .
2/ En déduire le vecteur champ au point M .
Réponse :
Pour le point donné M , les grandeurs r , y , R sont constantes. Partant de la figure 1.29,
1
et en posant K = on peut écrire :
4 0
dq K Kq
dV = K dV = dq V= + C te
r r r
R2 + y2
Sur la figure on peut voir que : r =
Après le remplacement de K et q = .2 R on arrive à l’expression :
R
V= . + C te
2 0 R2 + y2
dE dEy
d Ex M
y r
dq
j
R O
y'
.R y
E= . j
2 0 (R 2
+y )
2 3/ 2
ds dS
L’unité du flux électrique est le Weber (Wb), son équation aux dimensions est :
[' ] = L3 .T 3
.A 1
2/ THEOREME DE GAUSS :
Le théorème de Gauss exprime la relation entre le flux électrique à travers une surface
fermée et le nombre de charges présentes à l’intérieur du volume entouré par cette surface.
Par exemple : soit q une charge ponctuelle positive, elle produit un champ électrique
q
radial dirigé vers l’extérieur, de module E ( r ) = K . .
r2
On choisi comme surface fermée une sphère dont le centre est la charge q .Figure 1.31.
Puisque nous sommes dans le cas d’une sphère, tous les vecteurs surface élémentaire
d S sont radiaux, ils ont donc la même direction que E , d’où E , d S = 0 ( ) cos0 = 1.
Le flux électrique élémentaire à travers la surface élémentaire d S est :
d ' = E.d S = E.dS (1.45)
Par intégration on obtient :
q
' = E.d S = K . .dS (1.46)
S S r2
dS
E
ds
r q
q
' = K. dS (1.47)
r2 S
Rappelons-nous que la surface d’une sphère est :
dS = S = 4 r 2 (1.48)
S
Après remplacement on obtient :
q
'= (1.49)
0
Enoncé : Le flux d’un champ électrique à travers une surface fermée est égal à la
somme algébrique des charges se trouvant à l’intérieur du volume limité par cette surface,
divisé par la permittivité du vide 0 .
Dans ce qui suit, nous allons aborder quelques exemples pour préciser la méthode
d’application du théorème de Gauss.
q
' = E.d S ' = E.dS E.S =
S S 0
2
La surface de la sphère est S = 4 r , d’où :
q 1 1
E= = . 2 (1.51)
0 .S 4 0 r
E
dS
E ds E
dS dS
Le flux à travers toutes les surfaces qui constituent le cylindre de Gauss est la somme
des flux à travers chaque surface, soit ' = ' i :
' = E.d S = E.d S + E.d S + E.d S
S S1 S2 SL
(1.52)
0 0
R R
R
r r r
Discussion :
R : (la figure 1.33-a), seule une partie de la charge portée par la sphère se trouve à
l’intérieur de la surface de Gauss :
4 3
%. .r
% .V 3 %
E.4 r 2 = = E= .r (1.56)
0 0 3 0
E est proportionnel à la distance .
R : (la figure 1.33-b), toute la charge portée par la sphère se trouve à l’intérieur de la
surface de Gauss :
4
%. .R 3
2 % .V 3 % R3 Q
E.4 r = = E= . 2
E= 2
(1.57)
0 0 3 0 r 4 0r
E est inversement proportionnel au carré de la distance . La sphère se comporte
comme une charge ponctuelle.
Q
' = 2 E.S =
0
A la fin, on remarque que le champ électrique est uniforme quelque soit la distance
entre le point considéré et le plan :
E= (1.59)
2 0
E
dS
E E
dS
dS
r l
0
dS
E
Fig 1.34 : Plan infini chargé
dx
E y ( y) E y ( y + dy )
dz
dS = dx.dz
dy
y y + dy Y
X
E y ( y ).dx.dz
Le flux sortant de y + dy est positif et égal à : + E y ( y + dy ).dx.dz
De tout cela on obtient le flux à travers les deux faces latérales :
' dSy = ( E y ( y + dy ) E y ( y ) ) dx.dz
Puisque la distance dy entre les surfaces est très petite, mathématiquement nous
pouvons écrire :
$E y
E y ( y ) = *E y = dE y = ( E y ) .dy =
'
E y ( y + dy ) dy
$y
Le résultat de tout cela :
$E y
d ' dSy = ( E y ( y + dy ) E y ( y ) ) dx.dz = dx.dy.dz
! $y "
$E y $E y
dx.dy.dz = .dv
! $y " ! $y "
Puisque les résultats du flux sont identiques pour les quatre faces restantes, le flux total
du volume élémentaire dv est égal à :
d ' E = d ' dS x + d ' dS y + d ' dS z
$E x $E y $E z $E x $E y $E z
d'E = + + dx.dy.dz = + + .dv
! $x $y $z " ! $x $y $z "
V ( x, y , z ) =
4
q
3
+
q
3 (x 2
+ y2 z2 )
0a 4 0a
En déduire l’expression de la densité de la charge.
$ 2V $ 2V $ 2V
% =0 + + =0 (1.63)
$x 2 $y 2 $z 2
Cette expression est connue sous le nom de « équation de Laplace », elle est
surtout utilisée en mécanique des fluides. Dans cette équation apparaît un opérateur appelé
« le laplacien » qui est :
$2 $2 $2
*= + + (1.64)
$x 2 $y 2 $z 2
4/ NOTION DE L’ANGLE SOLIDE( jy“ bO ” oS 5]) :
En géométrie plane, on s’intéresse dans les figures à l’angle plan. Quand il s’agit de
géométrie spatiale on parle d’angle solide. Par exemple, dans l’obscurité les rayon lumineux
issus d’une source lumineuse ponctuelle sont caractérisés par deux grandeurs : la direction
(qui est une droite), et l’angle maximal de propagation du faisceau lumineux autour de cette
droite (un cône). Dans ce dernier cas, l’espace occupé par le faisceau lumineux s’appelle
angle solide. Figure 1.36
dS S
+
R O
Définition : L’angle solide élémentaire est l’espace contenu dans une surface conique
élémentaire dS située à la distance R du sommet du cône, on le calcule par la formule :
dS
d+ = (1.65)
R2
L’angle solide est toujours positif et indépendant de R . Son unité est le stéradian ( sr ) .
Pour déterminer la valeur de l’angle solide + , on dessine un cône de centre O et de
rayon R . La surface que coupe le cône est S (figure 1.36-b). La valeur de l’angle solide est
donc :
S
+= (1.66)
R2
En coordonnées sphériques, et en considérant R constante, la surface élémentaire est
égale à :
dS = R 2 sin .d .d& (1.67)
Donc, l’angle solide élémentaire s’écrit :
d + = sin .d .d& (1.68)
En intégrant on obtient l’angle solide entourant un cône d’angle au sommet :
2
+ = d+ = d& . sin .d = 2 (1 cos ) (1.69)
0 0
Discussion :
Premier cas : = /2 + = 2 sr , correspond à la moitié de l’espace
constitué par l’angle = / 2 .
Cas général :
Si le vecteur surface élémentaire est parallèle à la droite OP (figure 1.37-a),
cos = 1, et par conséquent l’angle solide est égal à :
dS
d+ = (1.71)
R2
dS .cos
d+ = (1.72)
R2
C’est cette dernière expression qu’il faut retenir pour le calcul de l’angle solide
dans le cas général.
P P
dS
dS dS
d+ R dS d+ R
O O
Le flux électrique produit par une charge ponctuelle à travers une surface quelconque
q
est égal au produit de par l’angle solide + sous lequel on voit la surface à partir de la
4 0
charge.
Si la surface entourant la charge q est fermée, l’angle solide est 4 , et le flux est
q
égal à .
0
Si la surface entourant la charge q est fermée mais qu’elle n’entoure pas la charge,
l’angle solide est nul, et le flux lui-même est nul.
Définition : Le moment dipolaire (nK o”‚ ) d’un dipôle est un vecteur libre
p , il est égal au produit de la valeur de la charge q par le vecteur déplacement
a de la charge, dirigé de la charge positive vers la charge négative (figure
1.38).
p = q.a (1.76)
y P
r2
r r1
r2 -r1
q O +q x
p
a
Fig 1.38 : Dipôle électrique
q q ( r2 r1 )
V= Vi V =K V = K .q.
r1 r2 r2 .r1
Puisque r a , on peut considérer r1.r2 r 2 et r2 r1 = a.cos , donc :
1 q.a.cos p.cos
V= . V= (1.77)
4 0 r2 4 0 .r 2
1 1 1
V= .q (1.78)
4 2 1/ 2 2 1/ 2
0 y + ( x a / 2)
2
y + ( x + a / 2)
2
$V 1 x a/2 x + a/2
Ex = = .q (1.79 )
$x 4 0 y + ( x a / 2)
2 2 3/ 2
y + ( x + a / 2)
2 2 3/ 2
$V 1 y y
Ey = = .q (1.80 )
$y 4 0 y + ( x a / 2)
2 2 3/ 2
y + ( x + a / 2)
2 2 3/ 2
$V 2 p.cos 1 $V sin
Er = = ; E = = p. (1.81)
$r 4 0 .r 3 r$ 4 0 .r 3
E
E
Er
r P
j
u ur
EXERCICES **
Exercice 1.1 1.1
Soit la distribution de charges (de l’ordre du
( )
microcoulomb) ci-dessous ; AB = d = 0, 2m ; Les
AB = d = 0, 2m
deux charges placées en A et B sont fixes; par contre
la charge placée en C est mobile sur la droite AB .
!" B A
Quelle est la position d'équilibre de la charge . AB # $ % C
placée en C , si elle existe ? ) C ( /
*+, -
A C B
+2q q +q x
+q +q
m
: B A +" 7 "
métalliques A et B verticales distantes de
d = 4cm . Ces deux plaques soumises à une tension ( / . d = 4cm D +
positive U AB = U créent un champ électrique ?$ E , U AB = U 7
supposé uniforme. .#F G > 0
2 ?$ C+ ) g = 10ms 2
. y0 = L = 1m
l intensité du champ de pesanteur. . =,
1/ Trouver l’équation de la trajectoire de la boule.
2/ Calculer la date de passage de la boule dans le .C + " +, /1
plan horizontale y = 0 . .y=0 $< 9 C F /2
3/ Quelle valeur doit-on donner à U pour que la % U D (I . - , $ ( /3
trajectoire de la boule passe par le point P de * ( d ,0 ) 1 + H = .$ C
coordonnées ( d ,0 ) ?
y
M0
L
O
x
d
A q
C B
+q +q
P
+
1 2
x X
O
L
O x P X
z
M
i
O
a
O 2
R2
R1
O x
a
i i i i i i i i i
+q q +q q +q q +q q +q
A
O X
Z
Mi
Exercice 1. 22 22.1
On considère deux cylindres coaxiaux infiniment
) ? . ( M . "
longs, de rayons R1 et R2 , ( R1 R2 ) , portant des
5 ) ( R1 R2 ) ) R2 R1 0 .: 47
charges respectives + et par unité de longueur.
1/ Montrer, en utilisant le théorème de Gauss, que le .? . C+ + %
champ électrique est : : T Q F # +/ /1
a/ nul si r R1 ou si r R2 sachant que est r R1 =- # +" > 0 ?$ /
le rayon de la surface de Gauss( cylindre), T Q N. .: 47 ( r R2
b/ inversement proportionnel à pour
)( . )
R1 r R2 .
?, > 0 ?$ /
point M . . M .$ J=( 0 ?$ /1
2/ Calculer le flux du champ à travers une sphère de 47 O ( C 6+ /2
centre O et de rayon . Faire tendre successivement
#1 ) O % + + #: . ( .:
vers O , puis vers l'infini. Conclure.
*T / = . >05
3/ Déterminer la densité volumique de charge .
. , 1 ++ /3
4/ Etudier la fonction z (r ) = 4 r2 ( r ) .Quelle est ? + ( . z (r ) = 4 r2 (r ) + ! + /4
la signification de cette fonction?
* + J=(
A B
+q q
a
Exercice1.1
Les deux charges placées en A et C sont de signes contraires, donc, elles s’attirent. Si on
pose AC = x , alors la force d’attraction est égale à :
2q q 9 2q
2
FAC = 9.109 F AC = 9.10
x2 x2
Les deux charges placées en B et C sont de signes contraires, donc, elles s’attirent aussi.
Puisque BC = d x , la force d’attraction est égale à :
q q q2
FBC = 9.109 F = 9.10 9
(d x) (d x)
2 BC 2
La charge placée en C , est donc soumise à deux forces électriques qui ne peuvent
s’équilibrer que si elles sont directement opposées. Cela ne peut se réaliser que si C est situé
entre A et B . D’où :
2q 2 q2 2 1
FAC = FBC 9.109 2 = 9.109 =
(d x) (d x)
2 2 2
x x
2 1
=
(d x)
2 2
x x 2 0,8 x + 0, 08 = 0 x = AC = 0,117 m
d = 0, 2
Exercice1.2
La base de la solution de cet exercice est la figure géométrique ci-dessous :
R R
F r F
T1 T1 T2
T2
q2 q2 P P r2 P cot
F = k.2
k . 2
= .cot q 2
= . cot q=r .
r r 2 2 k 2. k
Or est inconnue, c’est pour cela qu’on doit la déterminer géométriquement :
r = 2l cos
La dernière étape reste l’application numérique :
P = mg = 5.10 2 N
cot /6=1,732 q = 3,8.10 6 N = 3,8µ C
r=1,732
Exercice1.3
1/ La boule chargée est soumise à son poids P et à la force électrostatique F = qE .
Puisque la tension U AB est positive, le champ électrostatique E est orienté vers B , c'est-à-dire
vers le plus petit potentiel.
On applique la relation fondamentale de la dynamique à la boule pour déduire
l’expression de l’accélération instantanée acquise :
j P + F = ma mg + qE = ma
F = qE
O i q
P = mg a=g+ E
m
Ecrivons l’expression de l’accélération dans la base ( O, i , j ) :
a = ax i + a y j
q
g = g. j a= E.i g. j
m
E = Ei
La vitesse initiale est nulle. La vitesse instantanée est la fonction primitive de
l’accélération. Partant des composantes de la vitesse linéaire, on arrive aux deux équations
horaires du mouvement de la boule, sans oublier la position initiale du mobile :
1
t = 0 , x0 = d , y0 = L = 1m
2
q q 1 q 1
ax = E vx = E.t x= E.t 2 + d (1)
m m 2m 2
1 2
a y = g v y = gt y= gt + 1 ( 2 )
2
Par élimination du temps entre les équations horaires on obtient l’équation de la trajectoire
de la boule :
2m 1 1 2m 1
t2 = x d y= g x d +1
qE 2 2 qE 2
mg mg d 107 2.105
y= x+ +1 y= x+ +1
qE qE 2 E E
La trajectoire de la boule est rectiligne.
2/ On remplace dans l’équation horaire ( 2 ) , l’ordonnée par zéro afin d’obtenir l’instant du
passage de la boule par le plan y = 0 :
1 2
y=
gt + 1 = 0 t = 0, 447 s
2
3/ Pour calculer la tension, on doit calculer d’abord le champ électrique au point ( d ,0 ) . On
remplace dans l’équation de la trajectoire les deux coordonnées par leurs valeurs respectives :
107 2.105
y= x+ +1
E E
x = d = 0, 04m E = 2.105Vm 1
y=0
Exercice1.4
La distribution de la charge n’est pas continue. Le champ électrostatique est porté par
l’axe à cause de la symétrie du polygone par rapport à l’axe Oz : Ez = E cos .
Soit R le rayon du cercle dans lequel est inscrit le polygone.
Calcul du champ produit au point M par la charge q placée au point A1 .
Z
dE1x M
dE1 dE1z
uz
A1 R O
a
H
A2 A3
1 q
E1z = cos
( A1M )
2
4 0 q z
E1z =
(R )
3/ 2
OM z 4 2
+ z2
cos = = 0
A1M R2 + z2
2
Chaque côté est vu depuis le centre sous l’angle . En exploitant la figure, on a :
n
a
A1H =
= R sin A1OH
2 a
R=
2
A1OH = / 2 A1OH = 2sin
n n n
Le champ électrique résultant est égal à la somme des champs produits par chacune des
n
charges ponctuelles E = Ez = Eiz :
1
Donc :
q z
Ez = n 3
uz
4 0 2
a2
+ z2
4sin 2
n
a 2 + z 2
+ z2 3
2
4 sin
3
Dans le cas d’un carré on a n = 4 , d’où le champ électrostatique :
q z q z
Ez = u
3 z
Ez = 3
0 2 0
a2 2
a 2 + z 2
+ z2 2
2
4sin
4
Exercice1.5
1/ Représentation et calcul du champ électrique résultant au point D :
A A
q q
C B B
+q +q C +q
+q
EA
D +2q D
EB ED EC ED
FD
ECB
ED = E A + EB + EC
ED = ECB + E A
ECB = EC + EB
q q
EC = EB = k ; (AD= a 2 +a 2 = 2a 2 ) EA = k
a2 2a 2
kq
ECB = EC 2 + EB 2 + 2 EB EC cos ECB = EC 2 ECB = 2
2 a2
= ED = ECB 2 + E A 2 2 E A ECB .cos ED = ECB EA
kq kq kq 1 kq
ED = . 2 ED = . 2 ED = 0,914. (V .m 1 )
a2 2a 2 a2 2 a 2
Exercice1.6
1 q
1/ Pour calculer le potentiel électrique, on utilise l’expression scalaire : V =
4 0 d
Une fois que les deux points sont placés sur la figure ci-dessous, on calcule les distances
d et d ' séparant le point M des deux charges :
(x 4a ) + y 2 + z 2 , d = (x a) + y2 + z2
2 2
d'=
q 1 2
VM =
4 (x a) + y2 + z2 (x 4a ) + y 2 + z 2
2 2
0
2/ Surface équipotentielle :
q 1 2
V ( x, y, z ) = 0 =0
4 0 d d'
1 2
=0 x 2 + y 2 + z 2 = 4a 2
(x a) + y + z (x 4a ) + y + z
2 2 2 2 2 2
d
d'
q 2q
O ( a, 0, 0 ) ( 4a, 0, 0 ) x
E
V =0
E
Exercice1.7
1/ Soit le champ élémentaire dE crée au point M , par une longueur élémentaire dy du
segment rectiligne. M est situé à la distance de dy .
1 dq
dE ( M ) = u 1 dy
4 0 r2 dE ( M ) = u
4 0 r2
dq = dy
Le champ électrostatique élémentaire dE ( M ) a deux composantes :
dE ( M ) = dEx + dE y
dE ( M ) = dEx .ux + dE y .u y
dEx = dE.cos , dE y = dE.sin
y
A
dy
+ max
O u M dEx
x
max
dE y dE
Démontrons que E y = 0 :
dE y = dE.sin
1 dy
dE y = sin
4 r2 +
0
1 1 max
x 2 Ey = sin d
r2 = 4 0 x max
cos 2
x
y = xtg dy = d
cos 2
1 1 1 1
[ cos ] cos ( + ) cos ( )
+
Ey = max
Ey = max max
4 0 x max
4 0 x
cos max
Ey = 0
2/ Puisque c’est ainsi, le champ résultant est égal à sa composante horizontale (voir figure
ci-dessus). Exprimons r 2 et dy en fonction de x et cos :
dEx = dE.cos
1 dy
dEx = cos
4 0 r2 +
1 max
x 2 Ex = cos d
r2 = 4 0 x
cos 2
max
x
y = xtg dy = d
cos 2
1 1
[sin ] sin ( + ) sin ( )
+
Ex = max
Ex = max max
4 0 x max
4 0 x
sin max
1
Ex = .2sin ( + max )
4 0 x 1 a 1 a
E = Ex = E= ux
a 2 x a + x2
2 2 x a + x2
2
sin ( + max )= 0 0
a +x
2 2
a
3/ Dans le cas d’un fil infiniment long, on a a , ce qui nous conduit à 1.
a + x2
2
d’où :
1 1
E= E= ux
2 0 x 2 0 x
Exercice1.8
1/ Commençons par chercher la résultante des deux champs élémentaires créés au point
P par une longueur élémentaire de la portion x et par une longueur élémentaire de la portion
L x . Voir figure ci-dessous.
4 0 R 0
4 0 R
1
E1x = ( cos 1 + 1)
4 0 R
De la même façon, on calcule E2 x :
dE2 x = dE2 sin
1 dq 1 dx
dE2 x = sin dE2 x = sin
4 0 r22 4 0 r22
dq = dx
Exprimons dx et 2 en fonction de l’angle pour trouver :
d d
x = R tan dx = R R
cos 2 1 cos 2 1
dE2 x = 2
sin = sin .d
R 4 R 4 R
r2 = 0 0
cos cos
En intégrant on obtient E2 x :
1 2
1
[ ]0
+
E2 x = sin d E2 x = cos 2
4 0 R 0
4 0 R
1
E2 x = ( cos 2 + 1)
4 0 R
La composante parallèle au fil est donc :
1 1
Ex = E1x E2 x Ex = ( cos 1 + 1) ( cos 2 + 1)
4 0 R 4 0 R
1
Ex = ( cos 2 cos 1 )
4 0 R
Y
dE y dE
dE1
dE1y
dE2 dE2 y
dE2 x dEx dE
1x
+
2
1
R
dq dq
X
O x L x
Calcul de E1y :
dE1 y = dE1 cos
1 dq 1 dx
dE1 y = cos dE1 y = cos
4 0 r12 4 0 r12
dq = dx
Exprimons dx et 1 en fonction de l’angle :
d d
x = R tan dx = R R
cos 2 1 cos 2 1
dE1 y = 2
cos = cos .d
R 4 R 4 R
r1 = 0 0
cos cos
Intégrons pour obtenir E1y :
1 1
1
E1 y = cos .d E1 y = [sin ]0 1
4 0 R 0
4 0 R
1
E1 y = ( sin 1 )
4 0 R
Idem pour E2 y :
dE2 y = dE2 cos
1 dq 1 dx
dE2 y = cos dE2 x = cos
4 0 r22 4 0 r22
dq = dx
4 0 R 0
4 0 R
1
E2 y = ( sin 2 )
4 0 R
La composante perpendiculaire au fil est :
1 1
E y = E1 y + E2 y Ey = ( sin 1 )+ ( sin 2 )
4 0 R 4 0 R
1
Ey = ( sin 2 sin 1 )
4 0 R
Finalement le champ résultant de tout le fil chargé au point P est :
1
E= ( cos 2 cos 1 ) u x + ( sin 2 sin 1 ) u y
4 0 R
2/ Lorsque le point P est à égale distance des extrémités du fil on a 1 = 2 . On pose
2 = , le champ résultant est donc :
1
E=
4 R
( cos cos ( ) ) u x + ( sin sin ( )) uy
0
0 2sin
1 1
E= sin u y E= sin
2 0 R 2 0 R
Exercice1.9
Le champ électrique élémentaire dE produit au point P par la charge élémentaire dq du fil
est :
dE = dEx + dE y dE = dEx .i + dE y . j
A cause de la symétrie on a :
E y = 0 E = Ex
D’où
dq
dE = k
r2
dq dl
dEx = dE.cos dEx = k .cos dEx = k .cos
r2 r2
dq = .dl
dEx
dE y dE
Et donc :
2 R
k x k x
Ex = dl Ex = .2 R
(x ) (x )
3/ 2 3/ 2
2
+R 2
0
2
+ R2
xR xR
E= i E= (V.m-1 )
(x ) (x )
3/ 2 3/ 2
2. 0
2
+R 2
2. 0
2
+R 2
3/ Détermination du point où le champ électrique est maximal : Pour que le champ soit
dEx
maximal, il faut que sa dérivée par rapport à x soit nulle : = 0 . Commençons donc par
dx M
calculer cette dérivée :
3
( ) ( )
3/ 2 1/ 2
+ + 2 1/ 2
( ) ( )
2 2 2 2
dEx x R (2 x ) x R x x 2
+ R × x 2 + R 2 3x 2
R 2 R
= =
dx 2 0 ( x 2 + R 2 )3 2 0 ( x 2 + R 2 )3
dEx R R2 2x2
=
dx 2 0 ( x 2 + R 2 )5 / 2
dEx R
=0 R 2 2 xmax = 0 xmax = ±
dx 2
Exercice1.10
Le champ électrostatique élémentaire produit par la charge élémentaire concentrée autour
du point P est égal à :
1 dq 1 # dS
dE = 2
uP = uP
4 0 r 4 0 r2
z
En raison de la symétrie, le champ résultant est porté par l’axe OZ :
1 # dS dE
dEz = dE.cos E (M ) = .cos
4 0 r2
On reconnaît dans cette expression l’angle solide élémentaire i M
dS .cos
d$ = , sous lequel , et à partir du point M ,on voit la surface
r2
élémentaire dS autour du point P :
uP
1
E (M ) = $(M ) O
P
4 0
a
Le point M est situé à la distance , c'est-à-dire au centre d’un
2
cube dont la plaque constitue l’une de ses faces.
Quand on regarde du point M à tout l’espace du cube (6 faces) , l’angle solide vaut
4 2
$ = 4 , donc à une face correspond l’angle solide : $ ( M ) = = . Finalement le
6 3
champ électrostatique produit par la plaque au point M vaut :
1 2 1
E (M ) = E (M ) =
4 0 3 6 0
Exercice1.11
1/ Considérons sur le disque une surface élémentaire située à une distance du centre O .
Cet élément de surface s’écrit dans la base ( ur , u , u z ) des coordonnées cylindriques :
d 2 S = dr.rd et porte la charge d 2 q = # d 2 S en produisant un champ d 2 E tel
d 2q
1
que d 2 E = .
4 0 l2
Toutes les surfaces élémentaires situées à la distance de O produisent des champs
électriques élémentaires qui font le même angle avec l’axe OZ . Nous pouvons dès lors
intégrer le résultat précédent en faisant varier entre 0 et 2 :
2
# 2 r cos .dr # r cos .dr
dEz = d E.cos =
2
2
d =
0
4 0 0 l 2 0 l2
Il nous reste à intégrer entre R1 et R2 en faisant attention à ce que l2 = r2 + z2
z
et cos = :
l
R2 R2
#z rdr
E= dEz =
(r )
3/ 2
R1
2 0 R1
2
+ z2
On pose u = ( r 2 + z 2 ) . D’où du = 2rdr , avec u1 = ( R12 + z 2 ) et u2 = ( R22 + z 2 ) .
On obtient :
u2
#z du #z u2
E= E= 2 u
2 0 u1 2u 3/ 2 2 0
u1
Finalement on arrive à :
#z 1 1
E=
2 0 R +z 1
2 2
R + z2
2
2
1 d 2q
2/ Le potentiel produit par la surface élémentaire d 2 S est d 2V = . Après
4 0 l
# rdr
intégration de l’angle , on obtient dV = . Comme précédemment, on pose
2 0 r2 + z2
# du
( )
u = r 2 + z 2 , on obtient donc dV =
4 u
.
0
Tout cela nous amène à :
u2
# du # u2
V= V= u
4 0 u1 u 2 0
u1
# #
V= u2 u1 V= R22 + z 2 R12 + z 2
2 0 2 0
On sait que :
E = gradV
Le gradient en coordonnées cylindrique s’écrit :
&V 1 &V &V
gradV = u% + u + uz :
&% %& &z
En appliquant cette expression au résultat précédent du champ, on se rend compte que le
champ électrostatique n’a qu’une seule composante suivant l’axe OZ , car les dérivées
partielles par rapport à et sont toutes les deux nulles.
# z z #z 1 1
E= E=
2 0 R +z1
2 2
R +z2
2
2 2 0 R +z
1
2 2
R + z2
2
2
#z 1 1 # 1
E= E= 1
2 0 z R +z 2 2 2 0 R22
2
1+ 2
z
4/ Pour un plan infini R2 . On aura :
1 1 z #
' = 0 E=
R R 22 0 2 R
1+ 2
2
2
2
z z
Le champ devient indépendant de z , c'est-à-dire de la distance au plan. En tout point
#
extérieur au plan chargé, le champ vaut E = .
2 0
Exercice1.12
Soit le champ élémentaire dE produit par la longueur élémentaire dl ,de la circonférence
chargée de l’anneau, concentrée autour du point P :(Le signe moins résulte des sens opposés
du champ élémentaire dE ( O ) et du vecteur unitaire u tels que indiqués sur la figure ci-
dessous).
1 dq
dE ( O ) = ur
4 0 R2
1 d
dq = dl dE ( O ) = u
4 0 R
dl = Rd
dEx O
x
dE dE y
Pour obtenir le champ total produit par toute la charge au point O , on intègre de =
à =2 :
1
[sin ]
2
dEx = dE.cos E=
4 0 R
1
E= sin ( 2 ) sin
4 0 R
1 1
E= sin E= sin .u y
2 0 R 2 0 R
Exercice1.13
Les plans passant par l’axe Ox sont des plans de symétrie de la répartition des charges. Le
champ électrostatique doit appartenir successivement à l’ensemble des plans, donc à leur
intersection : le champ résultant E ( O ) a pour direction l’axe Ox .
Considérons une surface élémentaire dS située sur le corps du cône et concentrée autour
du point P . C’est ce qui est indiqué sur la figure ci-dessous.
u
P
dS
l
dEx O x
dE ( O ) dE y
# 0a 1 1
E ( O ) = Ex = cos sin
2 0 1 R2 R1
sin 2
2
# 0a 1 1 # 0a 1 1
E (O ) = sin 2 E (O ) = sin 2 ux
4 0 R2 R1 4 0 R2 R1
Exercice1.14
Tous les ions sont situés sur la même droite. Soit M un point de symétrie. (Voir figure)
1i 2 a 3 n
i i i i i i i4 Mi
+q q +q q +q q +q
q +q
Etudions d’abord la moitié droite de la droite : l’énergie potentielle de la charge située au
point M vaut :
EPM = qM .VM
Le potentiel électrique VM produit au point M par les ions de la moitié droite est :
1 qi
VM = Vi =
4 0 ri
1 q1
V1 = 0
4 0 a
1 q2 1 q 1 1 1 1
V2 = 0 VM = 1+ + ........... +
4 0 2a 4 0a 2 3 4 n
1 q3
V3 = 0
4 0 3a
.......................
q1 = q2 = q3 = ..... = q
Donc l’énergie potentielle de la charge située au point M (en considérant les deux moitiés
ensembles) est :
EPM = 2qM .VM 1 q2 1 1 1 1
EPM = 1+ + ........... +
qM = q 2 0 a 2 3 4 n
Ce qui équivaut à :
1 q2 1 1 1 1
EPM = 1 + ........... +
2 0 a 2 3 4 n
2
x x3 x4 xn
Sachant que : ln (1 + x ) = x + + ......... ,
2 3 4 n
1 1 1 1
Donc : ln (1 + 1) = 1 + + .........
2 3 4 n
D’où :
1 q2
EPM = ln 2 EPM = 3, 2.10 26
J
2 0 a
Exercice1.15
Le champ électrostatique au point O : (voir figure ci-dessous)
La couronne sphérique élémentaire a pour épaisseur Rd , pour circonférence
2 R sin et porte la charge élémentaire dq = # dS = 2 R 2# 0 sin cos d . A cause de la
symétrie, le champ Ex participe seul dans le champ E .
D’après la figure on a :
1 dq
dEx ( O ) = dE ( O ) cos = cos
4 0 R2
1 2 R # 0 sin cos
2 2
d
dEx ( O ) =
4 0 R2
#0 #0 1
Ex ( O ) = sin cos 2 .d Ex ( O ) = cos 3
2 0 0 cos 2 .d ( cos )
2 0 3 0
#0 #0
E (O ) = E (O ) = ux
3 0 3 0
Rd M
Rd
M
d d
dE x dEx A /2
A
O X O X
dE
dE
O A
( OM ) = ( OA ) + ( AM ) + 2 ( OA)( AM ) cos
2 2 2
2
( OA) = r = 2 R cos
2
R = R + r + 2rR cos
2 2 2
2
Pour raison de symétrie, le champ Ex participe seul dans le champ E .
1 dq
dEx ( A) = dE ( A ) cos = cos
2 4 0 r2 2
1 2 R 2# 0 sin cos d
dEx ( A) = 2
cos
4 0 2
2 R cos
2
#0 2sin cos #0
Ex ( A) = 2 2 cos .d = 2sin cos .d
8 0 0 cos 8 0 0 2
2
3
On procède à une autre transformation trigonométrique : 2 sin cos = sin sin ,
2 2 2
puis par remplacement on obtient :
#0 3
Ex ( A) = sin sin .d
8 0 0 2 2
#0 2 3 #0 2
Ex ( A) = cos + 2 cos = + 2
8 0 3 2 2 0 8 0 3
#0 #0
Ex ( A ) = E ( A) = Ex ( A) = ux
6 0 6 0
Exercice1.16
1/ Le potentiel élémentaire dV produit au centre O par une charge ponctuelle dq est :
1 dq
dV = (chaque dq , et quelque soit sa position sur la surface de la demie- sphère est
4 0 R
située à la distance R du centre O ).
4 R2
La surface de la demie sphère étant S = , elle porte la charge totale:
2
q =#S q = 2# R 2 . Donc le potentiel au point O produit par chaque charge est :
1 dq
V (O ) =
4 0 R
1 q #R
V (O ) = V (O ) =
4 0 R 2 0
q = 2# R 2
Pour raison de symétrie, le champ produit est porté par l’axe Oz , et par conséquent :
dEx = dE.sin .u x = 0
dE = dEz
dEz = dE.cos .u z
De tout cela on en déduit :
1 dq 1 # dS
dEz = 2
cos = cos
4 0 R 4 0 R2
1 # 2 R 2 sin d #
dEz = cos dEz = sin cos d
4 0 R2 2 0
1
On procède à une transformation trigonométrique : s in cos = sin 2 , puis on
2
remplace et on intègre pour obtenir finalement le champ électrostatique E ( O ) produit par
toute la charge surfacique au centre de la demie sphère :
# /2 1 # cos 2
Ez = sin 2 d Ez =
2 0 0 2 4 0 2
# #
Ez = E ( O ) = Ez = E ( O ) = uz
4 0 4 0
Z Z
Mi iM
z
O O
R cos R
d
Rd
R sin
#R R z 2 + R2 1
E (z) = 2
+
2 0 z z 2 + R2
Quand z = 0 , V ( 0 ) et E ( 0 ) prennent des formes indéterminées. C’est pour cela qu’on
doit chercher leurs limites quand z 0 .
Ecrivons le potentiel sous la forme :
(z )
1/ 2 1/ 2
#R R
2
+ R2 #R R R z2
V (z) = 1+ = 1+ 1+ 2
2 0 z z 2 0 z z R
Calculons la limite du potentiel quand z 0:
#R R R 1 z2 #R
V ( 0 ) = lim V ( z ) = 1+ 1+ V (0) =
z 0 2 0 z z 2 R2 2 0
1/ 2
z2
1+ 2
#R R R 1 #R R z2 1
E ( 0 ) = lim R + = lim +
z 0 2 0 z2 z2 z 2 + R2 z 0 2 0
2
z 2R 2
R
0
#
E (0) =
4 0
Ainsi, nous avons retrouvé les valeurs du potentiel et du champ qui sont parfaitement
équivalentes aux résultats de la question 1/.
Exercice1.17
Soit un axe de symétrie Oz (perpendiculaire au plan infini), et un point M de l’axe Oz
infiniment proche du plan.
Le champ résultant est porté par l’axe Oz et ce pour la raison de symétrie.
1/ a/ On divise le plan en une série de couronnes, de rayon et d’épaisseur d , comme
indiqué sur la figure-a :
#
V= z
2 0
z z
dE dE
M M
R R
O O P
dS
d
b/ Pour diversifier, on calcule cette fois le champ électrique puis on en déduit le potentiel
électrique .
Soit dE le champ élémentaire produit par la charge dq = # dS que porte une surface
élémentaire dS entourant le point P du plan (figure-b) :
1 dq
dE = uP
4 0 ( PM )2
E ( M ) = dE.cos .u z
# dS .cos
dq = # .dS E (M ) = uz
4 r2
PM = r 0
dS cos
On reconnaît l’angle solide élémentaire d $ = sous lequel on voit, du point M , la
r2
surface élémentaire dS autour du point P . Puisque le plan est infini, on le voit sous un angle
solide $ M = 2 . d’où :
# #
E (M ) = uz E (M ) =
2 0 2 0
Exercice1.18
On peut modéliser la cavité sphérique de rayon creusée dans la sphère de rayon R
comme étant la superposition d’une sphère chargée de rayon , de centre O2 et de densité % ,
et d’une sphère de rayon R de centre O1 et de densité volumique + % . (Voir figure ci-dessous).
dE1
M
dE M
2
1
dE2 2 O2 R
1
d
O2 O1
O1
Champ dans la cavité Cavité dans la sphère
On utilise le théorème de Gauss : Pour chaque distribution de charge, on prend une sphère
de rayon i , de centre Oi et de surface fermée Si passant par le point M .
Q %V
Ei .dS i = int = i
0 0
4 %
E1.dS1 = E1.4 r12 = % r13 E1 = r1
3 0 3 0
4 %
E2 .dS2 = E2 4 r22 = % r23 E2 = r2
3 0 3 0
Ecrivons les deux expressions vectorielles des deux champs produits :
% % O1M %
E1 = r1u1 = r1 E1 = O1M (1)
3 0 3 0 r1 3 0
% % O2 M %
E2 = r2u2 = r2 E2 = O2 M ( 2)
3 0 3 0 r2 3 0
%
(1) + ( 2 ) E (M ) = O1M O2 M
3 0
O1O2
% %
E (M ) = O1O2 E (M ) = d = C te
3 0 3 0
Exercice1.19
Pour calculer le champ à l’extérieur de la sphère, on divise la sphère en couronnes
élémentaires. La circonférence de chaque couronne est 2 % , où % = R sin ( % étant le rayon
de la couronne), d’épaisseur Rd et de surface dS = 2 R 2 sin d . Chaque couronne porte
donc une charge élémentaire dq = # dS = 2 # R 2 sin d .
Le champ élémentaire dE produit par la charge élémentaire que porte la couronne est
dE = dEz + dEx .
En raison de la symétrie, le champ produit est porté par l’axe OX , et par conséquent :
dEz = dE.sin .u z = 0
dE = dEx dEx = dE cos
dEx = dE.cos .u x
1 dq 1 2 # R 2 sin d
dEx = cos dEx = cos (1)
4 0 r2 4 0 r2
M
Rd
d
R sin
R
M2 M1 P dEx
O R cos x
b
dEz dE
Intégrons à présent :
r2 r2 r2
#R b2 R2 #R b2 R2 r
Ex = 2 2
dr + dr Ex = 2
+ r r2
4b 0 r1
r r1
4b 0 r r1
1
# R )( b2 R2 b2 R 2 ).
E= * (b + R ) (b R) /
4b 2
0 )+ b+R b R )0
#R # R2 # R2
E= ( 2R + 2R ) E= E= ux
4b 2 0 4 0 b2 0 b2
M
R
R sin
M2 M1
O P x
b
# R () b2 R2 b 2 R 2 .)
E= * ( b + R ) ( R b ) /
4b 2 0 )+ b+R R b )0
#R
E = 2 ( 2b 2b ) E=0
4b 0
A la surface de la sphère : On a trouvé qu’à l’extérieur de la sphère le champ vaut
# R2
E= 2
. A la surface le champ prend une valeur particulière :
0b
# #
b=R E= E= ux
0 0
2/ On applique le théorème de Gauss : La surface de Gauss convenable ici est une sphère
de rayon b ( b R ) :
Qint
- = E.S =
0
# 4 R2 # R2
S =4 b 2
E= E=
4 b2 0 0 b2
Qint = # .S = # .4 R 2
Discussion :
# R2
A l’extérieur de la sphère : b R:E =
b2 0
A l’intérieur de la sphère :
b+ R
# R #
V= r V= R
2 0 b R b 0
On remarque que le potentiel est constant à l’intérieur de la sphère, c’est ce qui explique que
le potentiel est constant à l’intérieur et à la surface de la sphère ; on dit alors que la sphère
constitue un volume équipotentiel.
Exercice1.20
Le champ électrostatique dans le cylindre : la surface de Gauss convenable à ce cas est
un cylindre de hauteur h , de rayon r R et qui renferme la charge Qint = %V = % r 2 h .
D’après le théorème de Gauss :
Q Q % r 2h % %
- = ES = int E = int = Ei = r Ei = r.ur
0 0 2 rh . 0 2 0 2 0
% R % R % R
h h
r R r=R r R
h
% R 2
%
Ve = dr Ve = R 2 ln r + C2
2 0 r 2 0
On obtient les constantes d’intégration en se référant à la condition de l’annulation du
potentiel en r = 0 et sa continuité en r = R .
Potentiel à l’intérieur du cylindre : ( R r 0 )
%
Vi = r 2 + C1 %
4 0 Vi = r2
4
r = 0 , V = 0 : C1 = 0 0
%
Ve = R 2 ln r + C2
2 0 % %
C2 = R 2 ln r R2
% 2 4
r=R , V = R2 0 0
4 0
% R %
Ve = R 2 ln R2
2 0 r 4 0
Exercice1.21
La surface de Gauss qui convient à ce cas est celle d’une sphère de rayon et de surface
S = 4 r 2 . Si une charge Qint se trouve à l’intérieur de cette sphère, le champ électrique créé
à l’intérieur vaut, d’après le théorème de Gauss :
Q Q Qint
- = ES = int E = int E=
0 0 4 r2 0
3
Le champ électrostatique à l’extérieur des deux sphères ( r R2 ) : la charge dans la
surface de Gauss est la charge des deux sphères ensembles :
Qint 4
E= 2 % R13 + # 4 R22
4 r 0
E= 3
4 4 r2 0
Qint = %V1 + # S 2 = % R13 + # 4 R22
3
% R13 # R22 % R13 # R22
E= + E= + ur
3 0 r2 0 r2 3 0 r2 0 r2
R2
R2 R2
% #
R1 R1 R1
O O % O %
#
#
R2 r R1 r R2 R1 r
Dans la région ( R1 r R2 ) :
% R13 % R13 % R13
E= V= dr V= + C2
3 0 r2 3 0 r2 3 0 r
Dans la région ( r R2 ) :
O O
R1 R2 %
V = r 2 R1 R2
% R 3
# R 2
6 % # 1
E= 1
+ 2 0
V = R13 + R22
3 0 r 2
0 r 2
% R12 3 0 0
6 0
Exercice1.22
Qint Qint Qint
1/ Le théorème de Gauss est : - = ES = E= E=
0 0 4 r2 0
a/ Quand r R1 , cela veut dire que la charge à l’intérieur de la surface de Gauss est nulle,
et par conséquent le champ est nul.
Quand r R2 , la somme des charges intérieures est nulle aussi : Qint = l + l = 0 , ce
qui implique que le champ est nul ( l est la longueur du cylindre de Gauss).
b/ Quand R1 r R2 , la charge dans la surface de Gauss est la charge que porte le
cylindre interne, soit Qint = + l . Le champ électrique est donc :
l
E= 1 1
0S E= E= ur (1)
2 0 r 2 0 r
S= rl 2
Les surfaces équipotentielles sont d’autant plus rapprochées que le champ est intense,
c’est à dire quand est petit. Ceci nous amène à déduire que les surfaces équipotentielles sont
rapprochées au voisinage du cylindre intérieur.
Exercice1.23
1
1/ D’après ce qui est consigné entre les parenthèses, k et ont même dimension. On sait
( )
q ( r ) = e 2k 2 r 2 + 2kr + 1 exp ( 2kr ) (1)
4/ Pour r = 0 , la charge est égale à e . Cela prouve que la distribution contient une charge
ponctuelle e située au centre O .
5/ lim q ( r ) = 0 : ceci veut dire que la charge totale de la distribution est nulle : et puisque
r
au centre il existe une charge ponctuelle positive e , il doit obligatoirement exister une charge
négative e répartie dans tout l’espace autour du centre O , telle que la somme des deux
charges soit nulle.
6/ Pour cette question, on divise l’espace en sphères élémentaires de volume dv = 4 r 2 dr ,
et portant la charge élémentaire dq = % ( r ) dv . D’où :
dq = % ( r ) 4 r 2 dr ( 2)
L’intégration de l’expression (1) donne :
dq = 4ek 3 r 2 exp ( 2kr ) ( 3)
Par identification des expression ( 2 ) et ( 3) on obtient l’expression de la densité :
e
% (r ) = k 3 exp ( 2kr )
Exercice1.24
1/ Le champ électrostatique : Par raison de symétrie, le champ est radial. On peut donc
dV
utiliser la formule E = :
dr
q 1 r q 1 r
E (r ) = 2
1+ e r/a
E (r) = 2
1+ e r/a
.ur
4 0 r a 4 0 r a
2/ Le flux du champ : puisque la composante du champ est radiale et constante sur une
sphère de rayon , le flux est donc :
q r
-= EdS - = ES -= 1+ e r/a
0 a
La recherche des limites nous conduit aux résultats :
q
Quand tend vers 0 : - =
0
Quand tend vers :- = 0
d-
% (r ) = 0
2
4 r dr q 1 r/a
% (r ) = e
d- q r r/a 4 a 2
r
= 2
e
dr 0 a
Exercice1.25
1/ Le potentiel électrique produit au point M :
1 1 1 1 r2 r1
VM = VA + VB = VM =
4 0 r1 r2 4 0 r1r2
a r r1 ' r2 ' r
p cos
r2 r1 = a cos VM =
4 0 r2
p = qa
Dans la base polaire ( ur , u ) , le champ possède deux composantes E = Er + E . A partir
de la formule E = gradV , on peut déterminer ces deux composantes polaires :
&V 2 p cos
Er = Er =
&r 4 0 r3
1 &V 1 p sin
E = E =
r & 4 0 r3
Donc le champ est :
1 p
E= ( 2 cos .ur + sin .u )
4 0 r3
1 p 1 p
( ) ( )
1/ 2 1/ 2
E= 3
4 cos 2 + sin 2 E= 3cos 2
+ 1
4 0 r 4 0 r3
entre les deux vecteurs on peut trouver l’équation des lignes de champ :
E = dl
dr d dr Er
Er dr =r = d (1)
E , dl Er E r E
E rd
En intégrant l’équation (1) , on obtient à une constante près, le résultat suivant :
p cos 2
dr Er dr 4 0 r 3
= d = d
r E r 1 p sin
4 0 r3
dr 2 cos dr 2d ( sin )
= d =
r sin r sin
dr d ( sin )
=2 ln r = 2 ln ( sin )+ K
r sin
r r
(
ln r ln sin 2 )=K ln
sin 2
=K
sin 2
=K
r = K sin 2
II / CONDUCTEURS EN EQUILIBRE
La charge dans le conducteur en équilibre est nulle, elle se concentre sur la surface du
conducteur : En effet, et puisque le nombre de protons est égal au nombre d’électrons,
la charge totale à l’intérieur du conducteur est nulle. Toutes les charges libres se
répartissent sur une surface qui occupe une épaisseur constituée de quelques couches
d’atomes (ici, le mot surface ne doit pas être compris au sens géométrique). Les
charges électriques en mouvement s’accumulent sur la surface jusqu’à ce que le
champ qu’elles produisent devienne égal au champ électrique extérieur appliqué à
cette surface, ce qui conduit à un état d’équilibre.
E=0
A l’intérieur 0 A l’extérieur et
du au voisinage du
conducteur Sur la conducteur
couche
superficielle
E E=0
0 V = C te E
A l’extérieur qi = 0 2 0
du A l’intérieur du
A la surface
conducteur conducteur
et au
voisinage du
conducteur
2 2
df
df = .d S ext = pe =
2 0 d S ext 2 0
Au vu de l’expression de la pression électrostatique, on en déduit que c’est une grandeur
scalaire, et qu’elle est toujours positive. Cette pression peut être considérée aussi comme étant
la force capable d’arracher les charges au conducteur.
L’unité de la pression électrostatique : Le pascal (Pa).
Q
C= =4 0 .R
V
Si l’isolant entourant le conducteur sphérique est autre que le vide, alors là, sa capacité
est C = 4 .R , où est la permittivité de l’isolant.
+Q Q
V1 V2
N ; cette région se charge donc négativement. Les électrons en quittant la face P créent
un déséquilibre de charges dans cette région qui se charge positivement.
+ ++
N ++
+q '
M E ++
E' P ++
q' ++
+q ( D)
C2
S2
S1
C1
E
C2 E
C1
S2 S1
SL
A2 A1
Fig 2.7 : Deux éléments correspondants
Le flux électrostatique, à travers la surface latérale S L que dessine ce tube , est nul à
cause de la perpendicularité du vecteur surface avec le vecteur champ.
Soit la surface constituée de S L , S1 et S2 . En appliquant le théorème de Gauss, et
puisque les deux conducteurs sont en état d’équilibre, on a :
Qint
= = SL + S1 + S2 =0
0
0
Si Q1 est la charge que porte S1 , et Q2 la charge que porte S2 on aura :
Q1 Q2
+ =0 Q1 = Q2 (2.3)
0 0
D’où le théorème :
A2
A1
An
Dans le dernier cas, cela se traduit par le fait que la charge que porte ( A1 ) est plus grande
(en valeur absolue) que la somme des charges que portent tous les autres conducteurs réunis
qu’ils ont acquises sous l’influence du conducteur ( A1 ) . La raison à cela est que les tubes de
flux issus de ( A1 ) n’arrivent pas forcément aux autres conducteurs, ce qui ne peut se
produire que si l’influence est totale, soit : q11 = Cii .Vi = C ji
j i
Dans le cas de deux conducteurs en influence totale, on démontre que :
C11 = C21 et C11 = C12 .
R2
R1
O
Q +Q
Q
E(r ) = K ur
r2
On calcule la circulation du champ pour obtenir la différence de potentiel entre les
deux armatures :
R2
1 1
U = V1 V2 = E.d r = KQ
R1 R1 R2
A la fin on arrive à l’expression de la capacité du condensateur sphérique :
Q R1 R2
C= C=4 0 (2.6)
U R2 R1
R2
R1
E( ) = u
2 0.
: le densité linéique (ou linéaire)
La différence de potentiel est donc :
R2
R2
U = V1 V2 = E.d = ln
R1 2 0 R1
Sachant que Q = h , h étant la hauteur des cylindres, la capacité du
condensateur cylindrique étudié est :
Q .h 2 0 .h
C= = C= (2.7)
U U ln ( R2 / R1 )
V2
d = z2 z1 V1
+ y
x
Dans ce cas, on utilise les coordonnées cartésiennes. Le champ électrostatique
entre les armatures est la composition des champs résultants des deux plans infinis, soit :
E = E1 + E2 =
2 0
k+
2 0
( k) E=
0
k
z2
U = V1 V2 = E..dz = ( z2 z1 ) U= d
z1 0 0
Q
: Densité surfacique : = Q = .S
S
La capacité du condensateur plan est donc :
Q S
C= C= 0 (2.8)
U d
C1 C2 Cn C
V0 V1 Vn V0 Vn
...........
+Q Q +Q Q +Q Q +Q Q
Résultats : L’inverse de la capacité équivalente est égal à la somme des inverses des
capacités des condensateurs montés en série :
1 n 1
= (2.9)
C i =1 Ci
Tous les condensateurs sont soumis à la même tension U . L’expérience prouve que la
charge Qi de chaque condensateur est proportionnelle à sa capacité Ci . La charge totale est
égale à la somme des charges :
Q = Q1 + Q2 + ..............Qn
Q = C1 .U + C2 .U + ..............Cn .U
Q = ( C1 + C2 + ..............Cn ) .U
C.U = ( C1 + C2 + ..............Cn ) .U
Résultats : La capacité équivalente est égale à la somme des capacités des condensateurs
montés en parallèle :
n
C= Ci (2.10)
i =1
2
1Q
W= (2.12)
2C
1Q Q2
WE = qdq WE =
C0 2C
Ce qui est compatible avec l’équation 2.12.
Dans le cas d’un conducteur sphérique, par exemple, où C = 4 0R , l’énergie du champ
électrique est :
1 Q2
WE =
2 4 0R
w= 0
E2 (2.13)
2
w représente la densité de l’énergie électrique dans le vide. Son unité est le joule par
(
mètre cube Jm .
3
)
En présence d’un isolant, autre que le vide, on remplace 0 par = 0. , où
représente la permittivité relative de l’isolant, tandis que désigne la permittivité absolue.
On peut donc écrire la densité de l’énergie sous la forme :
w= E2 (2.14)
2
U0 C
U0 C U0 e C
I
dq dq dt
U 0C q = RC =
dt U 0C q RC
CU 0
0.63CU 0
0 RC 2RC 3RC t
dq
On en déduit l’intensité du courant à chaque instant i ( t ) = :
dt
U0 t
i (t ) = exp (2.17)
R RC
Le graphe 2.17 représente les variations de l’intensité du courant électrique en
fonction du temps au cours de la charge.
i (t )
U0
R
U0
0,37
R
0 RC 2RC 3RC t
R R
++++ ++++
C C
I e
Le courant a changé maintenant de sens : les électrons quittent l’armature d’en bas
pour atteindre l’armature d’en haut. La charge q ( t ) diminue au cours du temps.
En considérant toujours les grandeurs i , q et U positives par convention, on écrit la
dq
loi d’Ohm : Ri = U , avec q = CU et i = .
dt
dq
Puisque q diminue, 0 .Donc :
dt
dq q dq dt
R = R =
dt C q C
t
ln q = +B
RC
La constante B est déterminée par la condition initiale :
t = 0 , q = q0 =CU 0 ; B = ln q0 B = ln CU 0
D’où :
t q t
ln q = + ln CU 0 ln =
RC CU 0 RC
Donc les expressions de la charge et de l’intensité du courant instantanées sont
respectivement :
t
q = CU 0 exp (2.18)
RC
dq U0 t
i= i= exp (2.19)
dt R RC
Le graphe 2.19 représente la variation de la charge en fonction du temps au cours de la
décharge :
q (t )
q0
0,37q0
0 RC 2RC 3RC t
Fig 2.19 : Variation de la charge du condensateur au cours de sa décharge
Ainsi, nous terminons ce chapitre dans lequel nous avons pris connaissance des
principales caractéristiques des conducteurs en équilibre, ce qui clôture l’étude de
l’électrostatique.
Dans le chapitre suivant nous allons aborder les charges en mouvement. Cette étude sera
faite sous le grand titre : l’ELECTROCINETIQUE.
EXERCICES **
Exercice 2.1 1.2
Considérons une boule en métal de rayon R ayant une
R
charge globale Q .
.Q
1/ A l’équilibre, comment se répartissent les charges
dans le conducteur ? !" #$" /1
2/ En déduire l’expression de la densité surfacique de * % & ' ( %) /2
charge ( en Cm ) .2
. ( Cm 2 )
3/ Que vaut le champ électrostatique dans le + , - . % / /3
conducteur ?
4/ En appliquant le théorème de Coulomb, vérifier qu’à : 0 % 1 ' $2 3- #4 5 3 /4
1 Q 1 Q
la surface du conducteur : E= E=
4 0 R2 4 0 R2
5/ En utilisant le théorème de Gauss, montrer que - $2 $ #7 8 5 % /5
l’intensité du champ électrostatique créé à la distance
" $ (r R) r 1' ,
(r R) r du centre du conducteur est :
1 Q
1 Q .E = :
E= . 4 0 r2
4 0 r2
R1 R1
V1 V1
R2 R2
(b) (a)
x
+q
V =0
q +q
Y
a
X
a) si d , d (2
b) si d = R1 = R2 . d = R1 = R2 (4
C1
A B
C2
E D
C2
C1
C3
+ +Q
+
+ R +
+ +
+ +
+ +
Qi + + Ri
Qe
Re
C1
C6 C2
C1 = 1µ F , C2 = 2 µ F
C3 C3 = 3µ F , C4 = 4 µ F
C5 = 5µ F , C6 = 12 µ F
C4
C7 C7 = 18µ F
C5
C1 G C2
F
R1 R2
A B
2mm d'épaisseur qui remplit donc tout l'espace entre $9) ? .9 2mm G % ( =7 % G 9F)
les armatures ? $% $ E F
c) Même question que 2/ pour le cas où la plaque
F B% $ 9) /2 S% QF /3
de mica ne fait que 1mm d'épaisseur.
. 1mm >) . % >
C1 C2
K3
R1 R2
K2 K4
K1
E
C1 C3 C1 C3
l’électromètre indique zéro si = . .= 9) F 1)
C2 C4 C2 C4
Ce dispositif représente un pont utilisable pour la F& % 4% % %: & 4 9
mesure de la capacité d’un condensateur en fonction .$ % % F& >
d’un condensateur étalon et du rapport de deux
capacités.
F
C1 C2
A E B
C3 C4
G
U
C1
C2
A D B
E C5
C3
C4
C C'
R
uR
dans
D9
( ) S $ Y $ .N AF 3
(,
+
r dr
les différentes régions de l’espace. Pouvait-on prévoir
.4% $ /% V (r ) $ $K' /6
ces résultats? F& % $ $ $ ( %) /7
6/ Déterminer le potentiel V ( r ) et tracer le + 0 % (C ) $
graphe correspondant.
7/ En déduire le potentiel de chacun des deux . ( C ')
conducteurs et la capacité du condensateur sphérique + ) - + C G $ I /% 2 /8
formé du conducteur ( C ) et de la surface interne du . : $ .( F& T +
conducteur ( C ') . . F& "+ ') /9
8/ Faire une figure donnant l’allure de quelques
lignes de champ ( à l’intérieur du condensateur et à
l’extérieur). Les orienter.
9/ Donner l’énergie emmagasinée dans ce
condensateur.
( C ')
2Q
2R
R
(C ) 3R
+Q
A A
D 2a
U E U
B B
Exercice 2.1 :
1/ A l’état d’équilibre, les charges se répartissent sur la surface du conducteur c'est-à-dire
sur la surface de la sphère. A l’intérieur du conducteur la charge totale est nulle.
2/ Déduction de l’expression de la densité surfacique de la charge :
Q
= Q
S =
4 R 2
C / m2( )
S = 4 R2
3/ Dans un conducteur en équilibre, le champ électrostatique est nul.
4/ D’après le théorème de Coulomb on a :
1 Q
E= E= (V / m )
0 4 0 R2
5/ Pour appliquer le théorème de Gauss, considérons une surface sphérique fermée de
rayon . Le flux du champ électrostatique à travers cette surface est :
= ES = E.4 r 2 . Donc, l’intensité du champ électrostatique produit à la
distance r ( r R ) du centre du conducteur est :
Q 1 Q
E4 r2 = E= (V / m )
0 4 0 r2
Exercice 2.2 :
1/ On applique le théorème de Gauss : La charge intérieure est égale à la somme des
charges à l’intérieur de la surface de Gauss qui est une sphère de rayon RG un peu plus
grand que le rayon de la sphère conductrice :
Qint = 80 20 Qint = 60.10 6 C
Qint Qint
E= =
0 SG 4 RG2 . 0
E = 84,3.106Vm 1
2/ La surface de Gauss, dans ce cas, entoure uniquement la cavité. La charge intérieure est
celle que porte la cavité, soit 20 µ C . D’où le champ près de la surface de la cavité :
Q 'int Q 'int
E'= '
=
0 SG 4 rG2 . 0
E ' = 2,81.106 Vm 1
3/ La charge sur la surface interne de la cavité est égale à la charge ponctuelle mais de
signe opposé, et ce en raison de l’influence totale que produit la charge ponctuelle :
q + Qi = 0 Qi = 20 µ C
4/ La charge à la surface externe plus (+) la charge sur la surface interne de la cavité est
égale( = ) à la charge que porte la sphère. La charge que porte la surface externe de la
sphère est donc :
Qe + Qi = 80 µ C , Qe + 20 = 80 Qe = 60 µ C
Exercice 2.3 :
1/ On applique le théorème de Gauss. On choisit comme surface de Gauss un cylindre de
rayon un peu plus grand que le rayon du cylindre conducteur, telle que toute la charge
que porte le cylindre soit à l’intérieur de la surface Gauss.
Q Qint
E = int =
0 SG 4 RG2 . 0 .
E = 5, 4.106Vm 1
2/ La densité linéaire est égale à la somme des deux densités, celle du cylindre et celle de
la tige :
= 9+5 , = 14 µ Cm 1
Exercice 2.4 :
1/ On sait que pour charger un conducteur, il faut fournir un travail. Pour ajouter une
charge élémentaire dq (en supposant qu’on la ramène de l’infini où V = 0 ) à un
conducteur, il faut fournir un travail élémentaire : dWe = dq (V V ) . L’énergie
potentielle élémentaire est donc dE p = dWe dE p = dq.V . Pour obtenir l’énergie
totale il faut intégrer :
q q
q 1 q2
E p = Vdq = dq E p =
0 0
C 2C
1
q = CV E p = CV 2 (1)
2
Le potentiel à la surface de la sphère est :
1 q
V=
4 0 R V= R ( 2)
0
q = .4 R 2
Exercice 2.5 :
1/ Les deux sphères sont au même potentiel, V1 = V2 :
1 Q1 1 Q2 Q1 Q2
= = (1)
4 0 R1 4 0 R2 R1 R2
D’après le principe de la conservation de la charge, on a : Q = Q1 + Q2 ( 2)
Des équations (1) et ( 2 ) on peut en déduire la charge de chaque sphère :
Q 3
Q2 = Q2 = 10 9 C
R1 R1 13
Q1 R2 = Q2 R1 Q1 = Q2 +1
R2 R2
Q = Q1 + Q2 Q1 = Q Q2 R1 10 9
Q1 = Q2 Q1 = 10 C
R2 13
E1, surface = 1
0
E1, surface R2
E2, surface = 2
= 1
=
0 E2, surface 2 R1
R2
1
=
2 R1
Exercice 2.6 :
1/ La sphère S1 acquiert la charge +Q1 lorsqu’elle est portée au potentiel V1 . La cavité
S2 est influencée totalement par la charge de la sphère S1 , ce qui entraîne l’apparition
de la charge Q1 à sa surface interne, et la charge +Q1 sur sa surface externe, telle que
sa charge totale reste nulle du fait qu’elle est isolée et en équilibre (figure-a). C’est
pour cette raison que le champ à l’intérieur de la cavité R1 r R2 est égal, d’après le
théorème de Gauss, à :
Q
E ( r ) .S = 1 Q1
0 E (r ) =
4 0r 2
S = 4 r2
2/ Calculons la circulation du champ de R1 à , sachant que V = 0 :
Q1 dr Q1 1
V1 V = Edr V1 = V1 =
R1
4 0 R1
r2 4 0 R1
Donc, la valeur de la charge que porte la sphère S1 est :
Q1 = 4 0 R1V1 , Q1 = 1,1µ C
+ +
+
'''' 1111
+
-
Q
-
Q
1111
+
Q
+ + + + + + +
1111
+ + R1
'''' 1111
+
Q
+ R1
+
Q
+ +
1111
+ + +
+ + + V1
+ + V1
+ + +
+ + + + +
R2 + R2
+ +
+ + (b )
(a)
2/ La mise à la terre de la sphère creuse se traduit par la décharge de sa surface externe,
pendant que sa surface interne porte la charge Q1' , le potentiel de cette cavité est nul. Figure-
b.
En suivant le même raisonnement que précédemment, on obtient :
R2 R2
Q1' dr Q1' 1 1
V1 V2 = Edr V1 = V1 =
R1
4 0 R1
r2 4 0 R1 R2
On en déduit la charge de la surface interne de la cavité creuse, qui est égale mais de signe
contraire à celle de la sphère S1 , en raison de l’influence totale :
R1 R2
Q1' = 4 V
0 1 R2
R2 R1 Q1' = Q1
R2 R1
Q1 = 4 0 R1V1
R2 = 2 R1 Q1' = 2Q1 , Q1' = 2, 2µ C
Conclusion : La charge de la sphère S1 varie aussitôt que la cavité S2 est reliée à la terre.
Exercice 2.7 :
La répartition de la charge consiste en une charge + q que l’on
peut considérer comme ponctuelle, son niveau de potentiel étant
nul (V = 0 ) .
Avant de placer la charge + q au voisinage du plateau, le xe + xe
plateau n’était pas chargé. Lorsqu’on approche la charge + q de ce +q
q
plateau, et par effet de l’électrisation par influence, le plateau se
charge négativement, tel que son potentiel reste nul. Il résulte de
ceci l’attraction de la charge par le plateau.
La charge + q et le plateau créent dans l’espace une répartition V =0
de potentiel caractérisée par son niveau de potentiel nul (Surface
équipotentielle) en x = 0 .
Si on remplace le plateau par une charge q ponctuelle située à la distance xe , on aurait
la même répartition de potentiel (le plan médiateur à un potentiel nul V = 0 ). On appelle cette
charge ( q ) l’image électrique de la charge + q par rapport au plan. L’attraction entre la
charge + q et le plateau de potentiel nul (V = 0 ) est la même attraction produite entre la
charge + q et la charge q .
La force appliquée sur la sphère, d’après la loi de Coulomb, est donc :
1 q2
F=
4 0 4 xe2
Exercice 2.8 :
1/ Quelque soit le point M appartenant au plan conducteur, la différence de potentiel
créée par les deux charges est nulle :
q 1 1
M , V (M ) =
4 0 r1 r2 V (M ) = 0
r1 = r2 = r
Le champ a une seule composante Ex située sur l’axe des X , et par conséquent, le champ
résultant des deux charges au point M est perpendiculaire au plan conducteur vertical comme
il est démontré dans le raisonnement suivant :
On note par E+ et E les deux champs résultant respectivement des deux charges + q
et q . D’après la figure ci-dessous on a :
E ( M ) = E+ + E
Y
E+ E+ = E+ x + E+ y
E+ x = E E+ y
x
E =E x +E
E M y
q 1
E+ = E =
E 4 0 r2
E y
E+ x = E
E ( M ) = 2 E+ x
x
E+ y = E y
O a X
q +q
q 1
E ( M ) = E x = 2 E+ cos .u x E (M ) = cos
2 0 r2
2/ Pour calculer la densité de charge, on utilise le théorème de Gauss :
Qint
= ES =
0 =E 0
Qint = S
q 1
E= cos
2 r2 1 qa
0
=
a 2 r3
cos =
r
3/ Pour vérifier la charge du plan, on calcule le flux que produit la charge ponctuelle + q à
travers la surface du plan conducteur :
On sait que le flux élémentaire est d = EdS :
q cos
d = 2 E+ cos .dS d = dS
2 0 r2
cos q
On reconnaît l’angle solide élémentaire d : d = 2 dS d = d
r 2 0
De la charge + q on voit le demi espace correspondant à l’angle solide = 2 , d’où :
q
=
0
Qint
D’après le théorème de Gauss = .
0
Qint q
A la fin, on vérifie que la charge que porte le plan est : = = Qint = q . Ce
0 0
résultat prouve qu’il existe une influence totale entre la charge + q et le plan conducteur à
condition qu’il soit infini : q = q .
Exercice 2.9 :
Pour calculer le flux, on utilise la formule vue en cours dans l’étude de la forme
différentielle du théorème de Gauss :
Ex Ey E dq
d E= + + z dv =
x y z 0
Q
Pour calculer la charge interne, on fait appel au théorème de Gauss : = int
0
Quant au calcul de la densité de la charge , on utilise le théorème de Gauss sous sa
forme différentielle :
Ex Ey E
+ + z =
x y z 0
Premier cas : E = Cxu x
Le champ électrique a une seule composante Ex . Le flux est donc :
Ex Ey E dq
d E
= + + z dv =
x y z 0
0
dE x
=C
dx
dv = dxdydz E
= Cv , E
= Ca3
d E = Cdv
(
Deuxième cas : E = C yu x + xu y )
Le champ a deux composantes Ex et E y . Le flux est donc :
Ex Ey E
d E
= + + z dv = 0 E
=0
x y z
0 0
Exercice 2.10 :
Le conducteur S1 porte sa charge propre q11 = C11V1 , en plus de la charge q12 = C12V2 qui
résulte de l’influence du conducteur S2 . Il en est de même pour le conducteur S2 :
q1 = C11V1 + C12V2 (1)
q2 = C21V12 + C22V ( 2)
Puisque la distance qui les sépare est très grande par rapport à leurs rayons, le potentiel de
chaque sphère est équivalent au potentiel d’une charge ponctuelle, il est égal donc à la somme
de leurs potentiels inductifs, soit :
1 q1 1 q2
V1 + ( 3)
4 0 R1 4 0 d
1 q2 1 q1
V2 + ( 4)
4 0 R2 4 0 d
On met le conducteur S1 au potentiel (V1 0 ) , et, on relie le conducteur S2 à la terre
(V2 = 0 ) , on obtient par ordre :
q1' = C11V1 ( 5)
q2' = C21V1 ( 6)
1 q1' 1 q2'
0= + (7)
4 0 d 4 0 R2
On en déduit de l’équation ( 7 ) que :
d '
q1' = q2 (8)
R2
R2 '
q1 q2' = (9)
d
En remplaçant le résultat ( 8 ) dans ( 3) , avec ( d R1 , R2 ) , on trouve :
1 d ' 1 1 R1 R2 d 2
V1 q2 + q2' V1
4 0 R1 R2 4 0d 4 0 dR1 R2
1 d
V1 (10 )
4 0 R1R2
Par identification des deux équations ( 9 ) et ( 6 ) , on trouve le coefficient d’influence :
1 R1 R2
C21 =
4 0 d
En remplaçant le résultat ( 9 ) dans ( 3) , avec ( d R1 , R2 ) , on trouve :
1 1 R2 ' 1 R1 R2 d 2 '
V1 q1' + q1 V1 q1
4 0 R1 4 0 d d 4 0 d 2 R1
1 1 '
V1 q1 (11)
4 0 R1
Par identification des deux équations (11) et ( 5 ) , on trouve la capacité d’influence :
C11 = 4 0 R1
On porte, à présent le conducteur S2 au potentiel (V2 0 ) , et on relie le conducteur S1 à
la terre (V1 = 0 ) . En suivant le mêmes raisonnement que précédemment, on arrive à :
1 R1 R2
C22 = 4 0 R2 , C12 = = C21
4 0 d
Discussion :
a/ Si les deux conducteurs étaient infiniment éloignés l’un de l’autre, on aurait :
C12 = C21 = 0 , ce qui prouve qu’il n’y a pas d’influence mutuelle, autrement dit, chaque
conducteur est isolé, donc : C1 = C11 et C2 = C22 .
b/ Si les conducteurs étaient semblables et distants de d = R1 = R2 , on aurait :
C11 = C22 = C12 = C21 = 4 0 d
V1 1 R1 1 d -1 q1
=
V2 d -1 R2 1 q2
4 0
On remarque que la première matrice, qui représente la matrice des coefficients et des
capacités d’influence, est équivalente à l’inverse de la matrice centrale dans la deuxième
matrice, et en tenant compte des caractéristiques des matrices, on a :
1
C11 C12 R1 1 d -1 !C =4 R
=4 0 ! 11 0 1
C21 C22 d -1 R2 1 !
" C22 = 4 0 R2
C11 C12 R2 1 -d -1 !
=4 0 R1 R2 ! R1 R2
C21 C22 -d -1 R1 1 ! C12 = C21 = 4 0
d
#
Exercice 2.11 :
1/ Après la liaison des deux condensateurs, la charge Q , que portait le premier
condensateur, se répartit sur les deux condensateurs, tel que chaque condensateur porte la
Q
charge .
2
Q Q
La tension entre les deux bords du système est : = CU ' U'= U ' = 10V
2 2C
2/ Inventaire des énergies :
1
Avant la liaison : W = CU 2 W = 20 µ J
2
1 1
Après la liaison : W ' = CU '2 + CU '2 W ' = 10µ J
2 2
+Q +Q / 2 +Q / 2
U C C U' C C
Q Q/2 Q/2
Commentaire : La différence entre les deux résultats est la perte de 10 µ J !! Cette perte
d’énergie n’a pas disparue !!!
Interprétation : Lors de la liaison des deux condensateurs, le courant de décharge produit
un champ magnétique : les 10 µ J se sont transformés en radiation électromagnétique (C’est
comme l’effet qui se produit au niveau des antennes d’émission des ondes radio).
Pour se convaincre, on place un poste radio à proximité du circuit : on entend un
crépitement caractéristique qui résulte de la réception d’ondes électromagnétiques émises au
moment de la fermeture du circuit. Pour la même raison, on peut entendre à la radio ces
crépitements lors de l’éclatement d’un tonnerre.
Exercice 2.12 :
1/ L’énergie emmagasinée :
1
WE = CU 2 , WE = 9,5.10 4 J
2
2/ a) La relation entre les charges : La conservation de l’énergie nous impose :
QA = QA' + QE' (1)
b) Il y a une autre relation entre les charges :
QA' C2
U = QA' .C1 = QE' .C2 = ( 2)
QE' C1
c) Des équations (1) et ( 2 ) , on obtient les valeurs de QA' et QE' :
QA' = 4, 7.10 5 C , QE' = 3, 2.10 5 C
3/ L’énergie emmagasinée dans les deux condensateurs :
On remarque que l’énergie n’est pas conservée. La différence est perdue sous forme
d’énergie calorifique par effet joule dans le fil de jonction au moment de la liaison des deux
condensateurs :
%WE = WE WE' , %WE = 3,8.10 4 J
Exercice 2.13 :
1/ En règle générale, on dit que deux conducteurs sont en influence totale si toutes les
lignes de champ partant de la surface de l’un d’eux arrivent à la surface de l’autre. C’est ce
qui arrive lorsque l’un des conducteurs entoure complètement l’autre. Dans notre cas, on ne
peut rien dire quant aux lignes de champ qui quittent les surfaces externes des armatures.
Cependant, si on reste assez éloigné des bords de chaque armature, toutes les lignes de
champs issues de la surface interne de l’une des armatures, arrivent à l’autre armature. En ce
sens, on peut dire qu’il y a influence totale.
Dans un conducteur en équilibre, la densité de charge est nulle, et par conséquent la
charge est répartie sur la surface.
A cause de l’influence totale, la charge que porte la surface interne est égale et de signe
opposé à la charge que porte la surface interne de l’armature d’en face. A cause de la symétrie
du problème, les densités de charge sont uniformes, et le plan y = d porte une densité
constante égale à .
2/ Le théorème de Coulomb énonce que le champ électrique au voisinage du conducteur
est perpendiculaire à sa surface et égal à E = , où est la densité de charge surfacique du
0
V ( d ) V ( 0 ) = Ed
V ( 0 ) V ( d ) = Ed V ( 0) V ( d ) = d
0
Les condensateurs C2 et C3 sont montés en parallèle, soit C12 leur capacité équivalente :
C12 = C1 + C2 C12 = 15µ F
Les condensateurs C12 et C1 sont montés en série, soit Céq leur capacité équivalente :
1 1 1 C + C1
= + Céq = 12 Céq = 10µ F
Céq C12 C1 C12C1
La charge totale du système est :
Qéq = CéqU Qéq = 30 µ C
La charge du condensateur C1 est :
Q1 = Q12 = Qéq Q1 = 30 µ C
Q12
La tension entre les armatures du condensateur équivalent C12 est : U12 = U12 = 2V
C12
La charge du condensateur de capacité C2 est : Q2 = C2U12 Q2 = 20 µ C
La charge du condensateur de capacité C3 est: Q3 = C3U12 Q3 = 10 µ C
Exercice 2.15 :
1/ On applique le théorème de Gauss à une surface sphérique fermée de rayon compris
entre Re et Ri . A l’intérieur de cette surface, le champ est nul en raison de l’équilibre du
conducteur. La charge que porte la paroi intérieure de la couronne est donc :
E=0
Qint
= ES = =0 Qi = Q
0
Qint = Q + Qi
2/Là aussi, on applique le théorème de Gauss. La surface de Gauss est une sphère de
rayon Ri r R :
Qint
= E 'S = Q 1
0 E' =
4 0 r2
Qint = Q
3/ Dans ce cas, on sait que la permittivité absolue ( ) de l’isolant est égale au produit de
la permittivité du vide ( 0 ) par la permittivité relative ( r ) de l’isolant = 0 . r . Sachant
que 0 , et puisque le champ est inversement proportionnel à la permittivité, le résultat
est la diminution de l’intensité du champ.
Q 1
E" =
4 0 r r2 E" E '
0 r 0
4/ Le potentiel entre les armature est :
Q 1
V ' = E ' dr V '=
+K
4 0r
En supposant, comme est toujours le cas, V ' = 0 quand r ' , on a K = 0 . Donc :
Q 1
V'=
4 0r
5/ La capacité du condensateur : on calcule d’abord la différence de potentiel entre les
armatures, puis on en déduit la capacité :
Q 1 1
U = V Vi U =
4 0 R Ri
Q RRi
C= C=4 0
U Ri R
d
6/ Dans ce cas on a RRi = Ri ( Ri + d ) = Ri2 1 + Ri2 et Ri R d . On peut donc
Ri
écrire :
S = 4 Ri2 S
C= 0
d = Ri R d
Telle est la capacité du condensateur plan.
Exercice 2.16 :
On s’aide de la figure suivante :
C1
C6 C2
C0
C6 C6'
C3
C
C7' C7 C0'
C4
C7
C5
1 1 1
= + ' C0 = 4 µ F
C0 C6 C6
1 1 1
= + ' C0' = 6 µ F
C0 C7 C7
'
On en déduit de cela :
U1 = U 2 = U 3 = 80V , U 4 = U 5 = 40V
A présent, il est facile de calculer la charge de chaque condensateur en appliquant la
relation fondamentale des condensateur Q = CU :
Q6 = C6U 6 Q6 = 480µ C
Q1 = C1U1 Q1 = 80 µC
Q4 = C4U 4 Q4 = 320µ C
Q2 = C2U 2 Q2 = 160 µC = Q6 = Q6' ; = Q7 = Q7'
Q5 = C5U 5 Q5 = 400µ C
Q3 = C3U 3 Q3 = 240µ C
Q7 = C7U 7 Q7 = 720µ C
L’énergie de tout le groupement est donc :
1
W = CU 2 W=0,72J
2
Exercice 2.17 :
Remarque : On note par l’indice 0 tout ce qui est en rapport avec la position 0° , et par
l’indice 1 tout ce qui se rapporte à la position 180° .
1/ Quand le condensateur est reliée à la batterie, sa charge est :
Q1 = C1U , Q1 = 950.10 12.400 , Q1 = 380nC
2/ La différence de potentiel quand le cadran indique 0° est :
1 Q12
W0 = , W0 = 1, 444.10 3 J
2 C0
3/ L’énergie du condensateur quand le condensateur indique 0° est donc :
Q 38.10 8
U0 = 1 , U0 = , U 0 = 7, 6.103V
C0 50.10 12
4/ Le travail nécessaire pour faire tourner le bouton est égal à la diminution de l’énergie
entre les positions 0° et 180° . L’énergie du condensateur quand le cadran indique 180° est:
1 Q12
W1 = , W1 = 0, 076.10 3 J
2 C1
Exercice 2.18 :
1/ L’interrupteur K ouvert : regardons la figure(a) correspondante :
D’après la règle des tensions : U AB = U AF + U FB
D’où :
U AB = ( R1 + R2 ) I
U AB = 3R2 I = 3U FB
R1 = 2 R2
Le potentiel en B est donc:
VA VB = 3 (VF VB )
VF = 8V
VB = 0 , VA = 24V
2/ De la même façon on trouve la valeur du potentiel VG : U AB = U AG + U GB
Les deux condensateurs portent la même charge Q puisqu’ils sont montés en série :
U AB = QC1 + QC2
U AB = 3QC1 = 3U AG
C2 = 2C1
Le potentiel en G est donc :
VA VB = 3 (VA VG ) 2V
VG = A VG = 16V
VB = 0 , VA = 24V 3
C1 G C2 C1 G C2
F F
R1 R2 R1 R2
A B A B
Exercice 2.19 :
1/ Pour calculer la quantité d’énergie emmagasinée dans le condensateur, calculons
d’abord la capacité du condensateur :
S
C1 = 0 , C1 = 35,8.10 12 F
d
1 Q2
WE = , WE = 1, 25.103 J
2 C1
2/ Si on introduit une plaque de mica, la capacité augmente, ce qui entraîne une
diminution de l’énergie. La permittivité absolue du mica est = 0* . D’où :
S
C2 = * 0 , C2 = 250,6.10 12
F
d
1 Q2
WE 2 = , WE 2 = 1,8.102 J
2 C2
3/ Dans le cas de la diminution de la distance entre les armatures, la capacité augmente et
l’énergie emmagasinée diminue :
S
C3 = * 0 , C2 = 501, 2.10 12 F
d /2
1 Q2
WE 3 = , WE 3 = 89,8 J
2 C3
Exercice 2.20 :
I. L’interrupteur K1 fermé : Voir figure correspondante ci-dessous :
1/ les deux condensateurs étant montés en série, ils portent la même charge. La tension
entre les armatures du condensateur équivalent est égale à la force électromotrice E du
générateur :
CC
C= 1 2 CC
C1 + C2 q = E 1 2 , q = 4µC
C1 + C2
q = CV = CE
C1 C2
C1 C2
R1
C1 C2
R1 R2
C1 C2
R1 R2
E
E = ( R1 + R2 ) I I= , I = 0, 03 A
R1 + R2
R1 = R2 U1 = U 2 = R1 I U1 = U 2 = 3V
2/ La charge de chaque condensateur est :
q1 = C1U1 q1 = 3µ C
q2 = C2U 2 q2 = 6 µ C
Exercice 2.21 :
Si l’électromètre indique zéro, cela veut dire que les points F et G sont au même
potentiel. Nous voyons sur la figure ci-contre que :
F
q1 q3
U AF = U AG = (1) C1 C2
C1 C3 q1 + q2
q2 q4 + q1
U FB = U GB = ( 2) A U = 0
q2
B
C2 C 4 FG
q3 + q4 = 0 q3 = q4 G
Dans l’équation ( 2 ) , on remplace q2 et q4 respectivement U
par q1 et q3 , on écrit donc :
q1 q3
= ( 3)
C2 C4
On divise les équations ( 3) et (1) membre à membre, on obtient :
( 3) C1 C3
=
(1) C 2 C4
Exercice 2.22 :
1/ On remarque que E est un point commun aux condensateurs C3 , C4 et C5 ; en même
temps le point D est commun aux condensateurs C1 , C2 et C5 . Le condensateur C5 est seul
entre les points E et D . Le montage qui montre la symétrie est représenté sur la figure
suivante :
C1 D C2
+ q1 q1 + q2 q2
A B
C5 Céq
+ q3 q3 + q4 q5 A B
C3 E C4
U
2/ On pose : C1 = C2 = C3 = C4 = C
U = U2 +U4 ( 4)
Des équations ( 2 ) et ( 4 ) on peut calculer la capacité du condensateur équivalent Céq :
(1) CéqU = C (U 2 + U 4 )
Céq = C = 1µ F
( 4) U = U2 + U4
La charge de chaque condensateur : on montre que les charges q3 , q2 , q1 et q4 sont égales :
U1 = U 3 q1 = q3
"
U2 = U4 #q2 = q4
q1 + q2 = 0 q1 = q2 q1 = q2 = q3 = q4
q3 + q4 = 0 q3 = q4
Exercice 2.23 :
1
L’énergie électrostatique libre initiale du système est : (1) + We1 = CU 02
2
On obtient l’énergie finale, à la fin de régime transitoire, en fonction de C , C ' et de la
tension U commune entre les bords des deux condensateurs, en écrivant :
1
( 2 ) + We 2 = ( C + C ')U 2
2
Conclusion : Il faut éviter la jonction de ces deux sources de tension, c’est à dire les
condensateurs chargés. Si la résistance est celle de l’interrupteur, qui est obligatoirement
faible, l’instant de la fermeture conduit à sa détérioration.
Il est strictement interdit de réaliser un montage pareil.
Exercice 2.24 :
1/ Au cours de la charge du condensateur, l’intensité du courant est comptée positivement.
dq A
Au cours de la décharge le courant change de sens, donc i est négative : i =
dt
Remarque : dq A = qA ( t + dt ) q A ( t ) 0 car la charge que porte l’armature A décroît au
cours de la décharge, on trouve effectivement i 0.
La relation entre i et uC :
q A = Cuc
du
dq A i= C C
i= dt
dt
2/ L’équation différentielle de l’évolution de la tension uC est :
uC = uR
duC 1 du
uR = Ri uC = RC uC + C = 0
dt RC dt
duC
i= C
dt
3/ a) Désignation des deux constantes A et a :
duC d ( Ae )
at
duC
Exprimons d’abord = = aA exp ( at )
dt dt dt
Remplaçons dans l’équation différentielle :
1 1
A exp ( at ) aA exp ( at ) = 0 A a exp ( at ) = 0
RC RC
Cette équation est vérifiée quelque soit le temps t :
pour A = 0 , ce qui est impossible car l’énoncé impose A 0 ,
1
Ou pour a = 0 , ce qui conduit à :
RC
1 1
a=0 a=
RC RC
Au temps t = 0 , on a uC ( 0 ) = U 0 = 10V , d’où :
A exp ( a.0 ) = U 0 A = U 0 , A = 10V
b) La constante de temps est : , = RC
,
c) La valeur de la capacité est : C = , C = 2.10 3 F
R
d) La dimension de la constante de temps est homogène au temps :
, = RC [, ] = [ R ][C ]
uR [U ] [U ] I [T ]
R= [ R] = [, ] = [ ] [, ] = [T ]
i [I ] [ I ] [U ]
dt [T ]
C =i [C ] = [ I ]
duC [U ]
4/ a) Expression de l’intensité instantanée :
duC
i = C. U0 t
dt i= exp
t C RC
uC = U 0 e RC
U0
b) Intensité du courant au temps t = 0 : i ( 0 ) = , I0 = 0,3A
R
U0 t
c) Intensité du courant au temps t = 0,5s : i ( t ) = exp , i ( 0,5 ) = 0, 2A
R RC
t
d) La tension au même moment est : u ( t ) = U 0 exp , u ( 0,5 ) = 8.10 3 V
RC
e) La durée écoulée dépasse plus de cinq fois la valeur de la constante de temps , , on
trouve une valeur de uC proche de zéro. Donc, on peut considérer que le condensateur s’est
déchargé.
5/ L’expression de l’énergie emmagasinée dans le condensateur C au temps t = 0 est
1 1
WE = CU 02 . Pour le condensateur ( C ' C ) C ' on a WE' = C 'U 02 . Puisque U 0 est constante,
2 2
on a WE' W .
Exercice 2.25 :
1/ Dans un conducteur en équilibre, le champ E est nul, et par conséquent divE = 0 .
D’après la forme différentielle du théorème de Gauss, divE = / 0 . Donc =0 .
2/ En raison de la symétrie sphérique du système des deux conducteurs en état d’équilibre
électrostatique, le champ qui est un vecteur radial, est contenu dans tous les plans contenant
l’axe OM ; donc le champ radial E ( M ) et porté par u .
En plus de ce qui vient d’être dit, il n’y a pas de variation du champ par rotation autour de
O . Cela veut dire que les valeurs du champ ne dépendent pas des variables et / .
D’où, on peut écrire E ( M ) = E ( r ) u et V ( M ) = V ( r ) .
3/ La répartition des charges sur les surfaces des conducteurs.
En raison de la symétrie sphérique de l’ensemble des conducteurs, les charges se
répartissent uniformément sur leurs surfaces. La charge 2Q du conducteur externe ( C ') se
répartit sur ses surfaces interne et externe.
Puisque les conducteurs ( C ) et ( C ') sont en influence totale, il existe obligatoirement sur
la surface interne du conducteur ( C ') la charge +Q .
La charge restante +Q apparaît sur la surface externe du conducteur ( C ') .
On peut démontrer ceci, en appliquant le théorème de Gauss : Le champ est nul sur une
sphère de rayon , tel que 2 R r 3R . Le flux du champ externe est donc nul, et par
conséquent la charge interne de cette surface doit être nulle.
4/ Graphe de E ( r ) : On applique le théorème de Gauss à la sphère de rayon tel que
Q
R r 2 R . La charge interne est Q . On obtient : 4 r 2 E ( r ) = .
0
On applique le théorème de Gauss à une sphère de rayon tel que r 3R . La charge
+Q
interne est +Q . On obtient : 4 r 2 E ( r ) = .
0
On a donc :
Q
Pour R r 2R : 4 r 2 E ( r ) =
0
+Q
Pour r 3R : 4 r 2 E ( r ) =
0
Le champ est nul à l’extérieur de cet espace étudié, et discontinu à la traversée de tout
plan chargé.
1 d ( r E ( r ))
2 2
0 R 2R 3R 4R
E = f (r )
6/ Graphe V ( r ) du potentiel :
Le potentiel est continu. On l’obtient en partant de l’infini où sa valeur est nulle. Par
intégration de V ( r ) = & E ( r ) dr dans les différents cas, on obtient :
Q 1
Pour r 3R : V ( r ) =
4 0
Q 1
Pour 3R r 2 R , le potentiel est constant : V ( r ) =
4 0 3R
Q 1
Pour 2 R r R , on a : V ( r ) = +K
4 0 2R
Q 1 Q 1
La constante d’intégration K est telle que V ( 2R ) = +K = , on
4 0 2R 4 0 3R
Q 1 5Q 1
trouve à la fin V ( r ) = + :
4 0 r 4 0 6R
V (r )
0 R 2R 3R 4R
V = f (r )
Q 1
7/ Le potentiel du conducteur ( C ') est : VC ' =
4 0 3R
Q 1
Le potentiel du conducteur ( C ) est : VC =
4 0 6R
1 Q
La différence de potentiel est donc : VC ' VC = U =
4 0 2R
En utilisant la relation fondamentale des condensateurs Q = CU , on obtient la capacité de
ce condensateur sphérique : C = 8 0 R
8/ La forme de quelques lignes de champ orientées (voir figure ci-dessous)
( C ')
2Q
+Q
(C )
1 Q2 Q2
9/ Energie du condensateur : W = W=
2 C 16 0 R
Exercice 2.26 :
S x.L
1/ Capacité du condensateur plan : C = 0 = 0 C = 2.65 ×10 12
F
2d 2d
2/ Charge du condensateur :
Q = CV A
x.L d
S x.L Q= 0 V ; Q=1.1 × 10 C
-9
D
C= 0 = 0 2d U E d
2d 2d B 2
Calcul des charges des faces :
L’électrisation se produit par influence : QE = QB ; QA = QD , et puisque la plaque
interne est initialement électriquement neutre, on a :
QD = QE QD = QE = +QB = QA=Q'
Le résultat, est qu’on a deux condensateurs groupés en série.
La capacité du condensateur équivalent est donc :
S
C1 = 0
C1C2 d 2 0S
Céq = ; Céq =
C1 + C2 S 3d
C2 = 0
d /2 A+ + + + + + +
Les charges que portent les quatre faces sont : D
L.x U E+ + + + + + +
Q'= CéqV = 2 0 B
3d
Q ' = QD = QE = +QB = QA =1.4 × 10 9 C
III / ELECTROCINETIQUE
L’électrocinétique est l’étude des courants électriques, c'est-à-dire l’étude des charges
électriques en mouvement dans des milieux matériels appelés conducteurs. Autrement dit,
c’est l’étude des circuits et réseaux électriques.
Dans ce qui suit, nous allons nous intéresser aux causes qui provoquent le mouvement de
charges, ainsi que les causes qui s’opposent à leur mouvement.
A B
A B
Ceci s’explique par le déplacement de charges électriques du corps A vers le corps B à
travers le fil de jonction qui les relie. D’où la définition du courant électrique :
Définition : Le courant électrique est un déplacement collectif et organisé des
porteurs de charges (électrons ou ions).
Cet écoulement de charges peut se produire dans le vide (faisceau d’électrons dans les
tubes cathodiques…), ou dans la matière conductrice (les électrons dans les métaux, ou les
ions dans les solutions aqueuses).
Un courant électrique apparaît dans un conducteur quand une différence de potentiel est
établie entre les bornes de ce dernier.
Q dQ
i = lim = (3.2)
t 0 t dt
L’unité : Ampère (A), (en mémoire au physicien André-Marie Ampère 1775-1836).
L’ampère est l’intensité d’un courant électrique correspondant au passage d’une
charge électrique de un coulomb, à travers une section d’un conducteur, en une
seconde.
Ordre de grandeur de la vitesse des porteurs de charges :
Dans un fil électrique, les électrons libres se déplacent à une vitesse moyenne
d’environ 1mm / s .
Dans les solutions aqueuses, la vitesse des ions est plus faible que celle des
électrons libres dans les métaux.
Dans le vide, la vitesse des électrons avoisine 10000km / s ; même cette
( 5
valeur est très petite devant la célérité de la lumière c = 3.10 kms
1
).
Sens du courant (#$%&'()*+ ,%-.*+ D%EFG): Le courant électrique circule dans le sens
décroissant des potentiels, c'est-à-dire dans le sens du champ électrique. Ainsi, le sens
choisi conventionnellement est contraire au sens des charges négatives.
VA VB
VB VA
I
I
Fig 3.3 : densité de courant
Dans le cas d’un cristal composé d’ions au repos et d’électrons libres mobiles, on a :
J = ne.v (3.5)
On remarque ici que le vecteur densité de courant J est de sens contraire au sens du
mouvement réel des électrons, c'est-à-dire que le sens du courant est le même que celui
du vecteur J .
Si S représente le vecteur surface de la section transversale du conducteur, et qui est
colinéaire au vecteur J , l’intensité du courant est donc la grandeur scalaire :
dQ
I= = J .d S
dt S
I = J .S I = nqv.S (3.6)
On exprime l’unité de la densité de courant par ampère par mètre carré A.m ( 2
).
1
Exemple 3.1 : La masse molaire du cuivre est M = 63,54 g .mol , et sa masse volumique
= 8,8.103 kg .m 3 .
a/ Calculer le nombre d’électrons par unité de volume,
b/ En admettant que chaque atome de cuivre libère deux électrons, et qu’un fil en cuivre
2
de section 10mm est traversé par un courant d’intensité 30A , calculer la densité de
courant,
c/ En déduire la vitesse de déplacement des électrons à l’intérieur du cristal de cuivre.
Réponse :
a/ Calcul du nombre d’atomes dans la matière cuivre :
N. 6,03.1023 × 8,8.106
= = = 8,35.1028 (atomes)
M 63.54
b/ Calcul de la densité :
I 30
J= J= 6
J = 3.106 A / m 2
S 10.10
c/ Déduction de la vitesse de déplacement des électrons libres :
J 3.106
J = nev v= v= v = 108µ m.s 1
ne 2 × 8,35.1028 × 1,66.10 19
cette base de conductivité, les matériaux sont classés en conducteurs, isolants et semi
conducteurs.
L’inverse de la conductivité s’appelle résistivité électrique (4-$%&'()*+ 4-Z[%\8*+) du
conducteur (ou résistance spécifique) :
1 R.S
= = (3.11)
l
Son unité est l’ohm.mètre ( .m ) .
Ainsi, l’expression de la résistance d’un conducteur peut s’écrire sous la forme :
l l
R= = (3.12)
.S S
Cette expression simple, qui relie la résistance d’un fil cylindrique à ses caractéristiques
géométriques, est connue sous le nom de loi de Pouillet, de son auteur Claude Pouillet 1719-
1868.
La représentation (figure 3.4) montre la classification générale des matériaux d’un point
de vue électrique.
4
10 104 résistivité
4
conductivité
104 10
Fig 3.4 : ordre de grandeur de la conductivité et de la résistivité
Les résistivités de quelques corps sont regroupées dans le tableau suivant :
R = R0 1 + (T T0 )
Le carbone fait exception à cette règle de la variation de la résistance en fonction de la
température, ainsi que tous les liquides électrolysables : leurs résistances croissent avec
l’abaissement de la température, et diminuent avec l’augmentation de la température. La
résistance des alliages métalliques, tels que le manganine et le constantin, est presque
invariable vis-à-vis de la température. C’est pour cette raison que le manganine est utilisé
pour fabriquer des résistances d’étalonnage. La résistance des conducteurs s’annule au
voisinage du zéro absolu et varie aussi en fonction de sa pureté.
Relation entre E , J et I :
l
Dans l’équation J = E , on constate que E et J sont de même sens. Et puisque
S .R
I et E sont de même sens, le courant électrique circule dans le sens des vecteurs E et J .
v
dS
J
E I
E, j I
Cette relation traduit ce qui est connu sous le nom d’ effet joule dans le cas général.
L’unité de la puissance est le watt (W ) , en mémoire à James Watt 1736-1819.
Pour les dipôles soumis à la loi d’Ohm, le passage du courant électrique qui les parcourt
provoque leur échauffement ou dégagement de chaleur : ce phénomène est aussi appelé effet
P = RI 2 (3.15)
On représente le conducteur ohmique par l’un des deux schémas de la figure 3.6.
R R
La dissipation de la puissance sous forme d’énergie nous indique une ressemblance entre
la résistance électrique et les forces de frottement mécanique. Tout frottement conduit à une
perte d’énergie mécanique qu’on retrouve sous forme de chaleur (énergie calorifique), tandis
que dans un conducteur ohmique (la résistance électrique), « le frottement » des électrons à
l’intérieur de la matière, conduit de la même façon, à une dissipation d’énergie électrique sous
forme de chaleur. C’est là qu’apparaît tout l’intérêt des supraconducteurs, c'est-à-dire les
matériaux qui ont une résistance parfaitement nulle, et qui permettent la conduction du
courant électrique sans perte d’énergie.
D’après la définition de l’énergie, on en déduit que, l’énergie E que produit une source,
ou l’énergie consommée par une résistance pendant le temps t est égale à :
2U2
E = U .I .t = R.I .t = .t (3.16)
R
L’unité de l’énergie est le joule ( J ) .
4/ Rappel sur le groupement des conducteurs ohmiques (4-Z[g+ aX+7Y*+ h&'& '-MiF) :
U = U1 + U 2 + U 3 + ........... + U n = R.I
U = R1.I + R2 .I + R3 .I ..................Rn .I = RI
Ainsi, on obtient la résistance équivalente de tous les dipôles passifs groupés en série :
n
R= Ri (3.17)
i =1
Remarque : La valeur de la résistance équivalente, dans ce cas, est toujours plus petite que
celle de la plus petite des résistances montées en dérivation.
VA I PS R
I i
I3 In i
I1 I2 VA I
R
R1 R2 R3 Rn R R R
i=0 i
VB VB PAS I
i
R
Afin d’éclaircir ces règles, on considère comme exemple, le circuit de la figure 3.8 (b).
Toutes les résistances sont équivalentes, il en résulte un nombre d’équivalences PS ou PAS .
Le courant I entrant se divise en deux courants semblables i : en effet il n’existe aucune
raison pour que les porteurs de charges s’écoulent en nombre plus grand dans un sens plutôt
que dans l’autre. La même chose se produit à la sortie de I .
Quand on applique la loi des nœuds, la résistance centrale est parcourue par un courant nul,
et ce quelque soit le courant I ou la tension U imposés à la portion du circuit.
D’après les règles d’équivalence que nous venons de voir, il nous est permis d’éliminer
cette résistance centrale (sans éliminer, pour autant, la branche). La résistance équivalente
R R
deviendrait, tout simplement, égale à Réq = + = R .
2 2
A I B A I B
U AB = VA VB U AB = VA VB
Dans le cas d’un circuit fermé : la puissance totale fournie entre A et A de la part de
la force de Coulomb est égale à :
A
P = U .I = I E.dl = I (VA VA ) = 0
A
On vient d’obtenir une puissance nulle. Cela veut dire que le champ électrostatique ne
garantit pas la permanence du courant électrique dans un circuit fermé.
Lorsqu’un courant électrique parcourt un circuit fermé, cela indique que la force de
Coulomb n’est pas responsable du mouvement collectif des porteurs de charge dans le
conducteur.
C’est ce qui se produit exactement dans un circuit électrique, où c’est une force, autre
que la force électrostatique, qui doit permettre aux porteurs de charge de remonter le potentiel
et le vaincre.
Pour obtenir un courant électrique continu, dans un circuit fermé, il est indispensable
d’alimenter le circuit en énergie.
Les appareils qui produisent cette énergie s’appellent générateurs électriques, on peut
dire que se sont des sources de force électromotrice.
Il existe plusieurs méthodes pour la production d’une force électromotrice :
La batterie transforme l’énergie chimique en énergie électrique,
Un moteur électrostatique transforme l’énergie mécanique en énergie
électrique,
Le moteur électrique transforme l’énergie mécanique en énergie électrique,
La cellule solaire transforme l’énergie de radiation en énergie électrique,
Une centrale nucléaire transforme l’énergie nucléaire en énergie électrique.
I =0 e = U AB (3.20)
U I
e, I A
e U AB
e, I
B
U
A
I0 I
I0 r
U AB
U u/r
B
B/ Les lois régissant les circuits électriques (4-$%&'()*+ p+,+2?* 1'-ƒ8*+ „-•+7\*+).
1/ Equation du circuit électrique(4-$%&'()*+ 1,+2*+ 4*…%bZ) :
Soit le circuit représenté sur la figure 3.12, composé d’un générateur (de force
électromotrice e et de résistance interne ), d’une résistance externe R , et d’un moteur M
(de force contre électromotrice e ' et de résistance interne r ' ).
Le générateur produit une puissance électrique : P = e.I
Le conducteur Ohmique ( R ) transforme l’énergie électrique en énergie calorifique,
2
dont la valeur est RI . La résistance interne du générateur consomme à son tour une
2
puissance de valeur rI (C’est ce qui explique l’échauffement du générateur). Le moteur M
(ou un récepteur ou même un générateur monté en opposition, à condition que e ' e ),
consomme, quant à lui, une puissance e ' I , qu’il la transforme en énergie mécanique, sa
2
résistance interne consomme une puissance égale à r ' I (à cause de la présence d’un
conducteur ohmique à l’intérieur du moteur, d’où son échauffement).
e,
VB VA
I
I I
e ', r '
R
B M A
C
I
Fig 3.12 : circuit fermé
e e'
I=
R + r + r'
Dans le cas général, si on note par les résistances internes et par R les
résistances externes, on a :
e
I= (3.22)
r+ R
Convention : Quand on applique la relation (3.22), on doit choisir un sens autour du circuit
que l’on considère positif ; les courants électriques et les forces électromotrices sont comptés
positivement s’ils ont le même sens que le sens choisi, et ils sont comptés négativement dans
le cas contraire.
2/ Différence de potentiel entre deux points d’un circuit (ou loi généralisée
d’Ohm)(1,+… „Z „-.5\• „-& †78)*+ ‡'K) :
La figure 3.13 représente une portion de circuit électrique parcourue par un courant
d’intensité I , que débite une source (non représentée sur la figure), et qui approvisionne cette
e, e ', r '
VA R VB
I
A B
I I
VA VB = U = ( Ri ) .I ei (3.23)
Convention : Si on choisit le sens de A vers B comme étant positif, et si les courants et les
forces électromotrices sont de même sens, leurs signes seront positifs, par contre s’ils sont de
sens contraires, leurs signes sont négatifs.
Si le point A coïncide avec le point B , alors :
( R ) .I e=0 (3.24)
U AB = Ri I ei = rI ( e)
U AB = e rI (3.25)
Cette dernière expression est la différence de potentiel entre les bornes d’un
générateur.
e, e,
B A B A
I I
(a) (b )
Fig 3.14 : différence de potentiel entre les bornes d’un générateur
Sur la figure 3.14 (b) : e s’oppose au sens positif choisi, donc elle est négative ;
tandis que I concorde avec le sens positif choisi, donc il est positif :
U AB = Ri I ei = rI ( e)
U AB = rI + e (3.26)
Cette expression 3.26 correspond aussi à la différence de potentiel entre les bornes
d’un récepteur, où e est sa force contre électromotrice (appelée souvent force
électromotrice). Ceci n’est pas étonnant, puisqu’un générateur dont le courant entre par son
pôle positif se comporte comme récepteur.
a/ Cas des générateurs de tension : Chaque générateur est caractérisé par une force
électromotrice ei et une résistance interne i .
r= ri e= ei (3.27)
i i
e1 e2 en e
1 2 rn
A B A B
r = r1 + r2 (3.29)
I1 I1 A A
I1 I
1 1 1
e1 e1 e1
e
B B
1 1 n
I = nI1 ; e = e1 ; = = (3.30)
r i ri r1
1 1 1 1
= + + ....... + ; I = I1 + I 2 + .......I n (3.31)
r r1 r2 rn
A A
1 2
e1 e2
e
I1 B B
e1 e2 I
I0
I I
I A B
A B
1 1 1
1 1 1 1
= + + ....... + ; I 0 = I ; VA VB = V1 + V2 + .........Vn (3.32)
r r1 r2 rn
Afin d’éclaircir la méthode d’application de toutes ces règles, nous allons aborder dans ce
qui suit quelques exemples d’application.
D A
VD VA
R2 R1
e2 , 2
C B
Réponse :
1/ Puisque e1 e2 , on en déduit que le sens du courant est celui des aiguilles d’une
montre.
Puisque le deuxième générateur est monté en opposition avec le premier générateur, sa
e
force électromotrice est négative. On calcule l’intensité en utilisant la relation : I =
12 6
I= I = 1,5 A
0,1 + 0, 2 + 1, 4 + 2,3
VA VC = U AC = ( Ri ) .I ei
Exemple 3.3 :
Tous les circuits électriques utilisés dans notre vie quotidienne, comme par exemple les
circuits électroniques, ont un ou plusieurs points reliés à la terre, donc de potentiel zéro. La
terre est un gigantesque corps conducteurs dont le potentiel n’est pas influencé par sa jonction
avec d’autres conducteurs usuels chargés. C’est pour cette raison que le potentiel de la terre
est toujours pris égal à zéro. Le potentiel de tout autre point dans le circuit est évalué par
rapport à ces points que l’on considère comme référence de potentiel.
Dans le circuit montré sur la figure 3.21, le point B est relié à la terre. On demande de
calculer le potentiel aux points A et C .
Application numérique : e = 10V , r = 1 , R1 = 3 , R2 = 1
Réponse :
e
On calcule d’abord l’intensité en utilisant la formule : I =
10
I= I = 2A
5
e,
A C
I
I I
R1 R2
B
Cela signifie que les charges ne s’accumulent pas, elles s’écoulent en un nœud
du réseau, elles obéissent à la règle de la conservation de la charge.
Cette règle est une traduction de la loi de conservation de l’énergie, elle est en
accord avec la relation 3.24.
Conseil utile : Lorsqu’on applique les lois de Kirchhoff, il est conseillé d’observer les
règles suivantes :
Quand on applique la première loi, veiller à ce que la somme des courants entrant
soit égale à la somme des courant sortant.
Quand on applique la deuxième loi, on doit choisir un sens positif autour de la
maille : toutes les forces électromotrices et les courants qui ont ce même sens seront
comptés positivement, ceux qui sont de sens contraires seront comptés négativement.
On considère le sens de e positif quand on entre, d’après le sens positif choisi, par le
pôle négatif et qu’on sort par le pôle positif, et l’inverse dans le cas contraire.
Dans le cas des réseaux complexes, il est difficile de connaître le nombre
d’équations indépendantes, pour en déduire toutes les inconnues. A cette fin, il est
conseillé d’utiliser les deux règles suivantes :
Si le nombre de nœuds dans le réseau électrique est m , la loi des nœuds
s’applique à m 1 nœuds. Le choix des nœuds se fait en toute liberté.
Séparer le réseau en ses composantes de mailles indépendantes (une maille est dite
indépendante si elles a au moins une branche non commune avec une autre maille),
considérer chaque maille comme étant seule et lui appliquer la deuxième loi de
Kirchhoff
Nous allons montrer comment appliquer ces règles et lois dans les exemples suivants :
Exemple 3.4 :
La figure 3.22 (a) représente un circuit électrique fermé. On se propose d’appliquer
les deux lois de Kirchhoff en écrivant toutes les équations correspondantes. Les résistances
internes des générateurs et du moteur sont négligeables.
Réponse :
Application de la première loi : Il y a quatre nœuds auxquels correspondent quatre
équations :
Au nœud A : I1 = I 2 + I 3
Au nœud B : I1 = I 5 + I 6
Au nœud C : I 2 = I 5 + I 4
Au nœud D : I 6 = I 4 + I 3
e1 e2 R1 e1 e2
R1
I1 I2 C I2 C 1
e2 e2
R5 I1 R5 I1
R2 R2
I5 I5
R4 A 2 R4 3
A B B
I3 I3
I4 M e6 M e6
I4
R3 I6 I6
R3
R6 R6
D D
(a)
Fig 3.22 (b)
5/ Le théorème de Thévenin:
Enoncé : Tout réseau linéaire intercalé entre deux bornes A et B , quelque soit sa
complexité, est équivalent à un générateur unique de force électromotrice ( ETh ) et de
résistance interne ( RTh ) . (Figure 3.23).
A
I
A
I ETH
D U AB D U AB
RTh
B
B
Avec :
U AB0 = ETh : représente la force électromotrice du générateur équivalent (qu’on
appelle générateur Thévenin), elle est égale à la différence de potentiel entre les bornes A et
B quand le circuit est ouvert, c'est-à-dire quand la jonction entre A et B est coupée.
RTh = Réq : représente la résistance équivalente du circuit quand on l’observe à partir
des bornes A et B (la jonction entre A et B étant coupée), et en éteignant toutes les
sources de tension et de courant électriques.
A
I =0
Circuit linéaire constitué de:
Conducteurs ohmiques
Sources de tension U AB0 = ETh
Sources de courant
...etc...
Fig 3.24
Dans l’exemple suivant, nous allons montrer comment appliquer le théorème de Thévenin.
Exemple 3.5 :
Soit le circuit de la figure 3.25.
R1
I
A
e R2 R
Réponse :
On éteint les sources de tension, puis on calcule la résistance équivalente RTh , en
éliminant la branche AB (figure 3.26).
R2
B
Fig 3.26
I1 R1
A
e R2 U AB0
I1
B
Fig 3.27
B
Fig 3.28
ETh
U AB = RI = ETh RTh I I=
R + RTh
En remplaçant ETh et RTh par leur valeurs respectives, on trouve l’expression de
l’intensité :
R2 .e
I=
R1 R2 + RR1 + RR2
Détermination de la différence de potentiel entre les points A et B :
RR2
U AB = RI U AB = e
R1 R2 + RR1 + RR2
Exemple 3.6 :
Montrer littéralement et numériquement qu’on peut convertir un générateur de
courant en générateur de tension
Réponse :
La figure 3.29, montre deux montages équivalents, c'est-à-dire que l’intensité du courant
produit par chacun des circuits est la même, et la tension entre les bornes de chacun des deux
circuits est aussi la même. Le résultat est qu’on peut convertir un générateur de courant en un
générateur de tension.
U
De la figure (a), on peut déduire : I = I 0 (1)
r
e U
De la figure (b), on peut déduire : U = VA VB = e r ' I I= ( 2)
r' r'
Par identification des deux équations (1) et ( 2 ) , on trouve les deux caractéristiques du
générateur de tension en fonction des deux caractéristiques du générateur de courant :
r'= r , r'= 2
e = rI 0 , e = 2 ×15 = 30V
e = rI 0 = 30V r'= r =2
U r=2
15A A I B
r
I I0
A B
EXERCICES **
Exercice 3.1 1.3
Déterminer les paramètres du dipôle équivalent au
groupement de générateurs entre les points A et B .
Préciser le sens du courant. .B A
.
e
e
3
A B
3e
4, 0 4, 0
2, 0 12, 0V
5, 0 5, 0
2, 0
2, 0 5, 0
4, 0 12
12, 0V
24, 0V 24, 0V
•A B•
R1 R2
D
R3 R6
R7
C
R4 E R5
R4 R5
e
B
D
R3
R1
R2
A (a)
C F I
A E H B
D G J
R1
R3 R5
R2
R4
E B
H
F
G C
A D
A K
R1 R2 C
E R3 U
I1 2R I2 R
2R
E1 R
E2
I1 R1 e1 , 1 e3 , 3 R7
A
I2 I3
e2 , 2
R4 R5 I5 C
D I4
B
R2 R3
R6 e6 , r6 I6
R1 I2 I3
I1 I
R2 R3
R
e1
e2 I3
R1 R2
C r D
I
R3 R4
E1 R1
R3 R2
R
A B
E2
10mA
1k 2k
1k
10V 4V
3k 40mA
5mA 1k
A B
F
E
H G
e
D C
Exercice 3.1 :
D’après la figure ci-dessous, on voit que : U AB = U AC + U CB
e
I1 eéq
e
3 réq
C I I
A B A B
I
I2
3e
Exercice 3.2 :
D’après la figure ci-dessous, l’intensité du courant principal I que débite le générateur,
de force électromotrice e , se répartit entre les deux résistances, telle que : e = R1 I1 = R2 I 2
e
I R1
I
I1
I2 R2
Et puisque : I = I1 + I 2 , on peut calculer chacune des deux intensités dans chacune des
deux branches :
I 2 = I I1 R2
R1 I1 = R2 ( I I1 ) I1 = I
R1I1 = R2 I 2 R1 + R2
I1 = I I2 R1
R1 ( I I 2 ) = R2 I 2 I2 = I
R1I1 = R2 I 2 R1 + R2
Exercice 3.3 :
En se concentrant sur la figure de l’énoncé, on peut en déduire, et sans aucun calcul, que
l’intensité est nulle dans toutes les branches. La raison est simple : les générateurs s’annulent
deux à deux à cause 1de leur montage en opposition deux à deux, et par conséquent les forces
électromotrices s’annulent deux à deux.
Exercice 3.4 :
Il suffit de distinguer les résistances montées en série de celles montées en parallèle,
comme le montre la figure ci-dessous. Donc :
Réq = RAB = ( R1 R3 ) + R2 ( R4 R7 ) + R5 + R6 •A B •
R1 R7
RR
RAD = R13 = 1 3 R13 = 5
R1 + R3 E R5 R6
R4
RR
RDE = R47 = 7 4 R47 =5 R3
R7 + R4 D R2
R2 ( R47 + R5 + R6 )
RDB = RDB = 5 ; Réq = RAD + RDB Réq = RAB = 10
R2 + R47 + R5 + R6
Exercice 3.5 :
On connaît la relation entre la densité de courant, la conductivité et le champ électrique :
J= E
Puisque la densité de courant est :
I
J=
S
Donc :
I
E=
S
La conductivité est égale à l’inverse de la résistivité, on peut donc écrire :
I I
E= . =
S r2
Application numérique :
15, 0
E = 5,5.10 8
6
E = 1, 05Vm 1
3,14.0, 25.10
Exercice 3.6 :
Tous les montages représentés ci-dessous sont équivalents au montage donné dans
l’énoncé.
3, 6A
C
I 5 = 2, 4 A 1, 2A R4
R4 R5
C
R3 R5
e D e
1, 2A B
B
D I = 3, 6 A A (b)
R3 R1 R2
R1
R2
I 3 = 1, 2 A A
(a)
R4 R4
C R5 C R5
R3 D D
B e e
B
A R123 (d)
R12 (c)
Réq
C
R5 C
D e R12345 D e e
R1234 (e) (f) (g)
Exercice 3.7 :
Puisque : = 0 1+ (T T0 )
Il en résulte : R = R0 1 + (T T0 )
On demande de déterminer la variation de la résistance R R0 correspondant à une
variation de température T T0 de 1, 00°C . Donc :
R R0 = R0 (T T0 ) R = R0 T
35,5 25,5
T= T 100°C
25,5.0, 003927
Exercice 3.8 :
Dans la figure (a), on voit que la ligne AEHB représente une droite de symétrie par
rapport aux potentiels, tels que :
Uc = U D
U F = UG
UI = UJ
C’est ce qui nous permet de simplifier le réseau, comme il est indiqué sur la figure (b), et
ça facilite les calculs pour trouver la résistance équivalente en suivant, en toute logique, des
étapes successives.
C F
I
A E H B
D G J
1
A E H B
C D F G I J
3
A 2 C E F H I 2 B A C F I B
D r r G r r J r D G J r
2 2 2 2 2 2
4
5
A B A C F I B
5 r D G J r
Réq =
3 2 3 3 2
Exercice 3.9 :
On suppose que l’ensemble est alimenté par un générateur de force électromotrice
e = 18V (on pourra choisir n’importe quelle autre valeur, car la résistance est indépendante de
e quelque soit sa valeur). On a représenté sur la figure ci-dessous l’intensité principale et les
intensités parcourant les différentes branches.
La loi des mailles de Kirchhoff nous permet d’écrire les équations suivantes :
Maille ( e, R1 , R4 , R5 , e ) :
R1I1 + R5 ( I1 + I 3 ) e = 0 12 I1 + 6 I1 + 6 I 3 18 = 0 3I1 + I 3 3 = 0 (1)
Maille ( e, R2 , R5 , e ) :
R2 I 2 + R4 ( I 2 I3 ) e = 0 6 I 2 + 12 I 2 12 I 3 18 = 0 3I 2 2 I 3 3 = 0 ( 2)
Maille ( e, R2 , R3 , R5 , e ) :
R2 I 2 + R3 I 3 + R5 ( I1 + I 3 ) e = 0 6 I 2 + 6 I 3 + 6 ( I1 + I 3 ) 18 = 0 I1 + I 2 + 2 I 3 3 = 0 ( 3)
e
e
R1
I I
I
I1 R3 R5
I3
Réq
I2 R2 I1 + I 3
I4
R4
3 0 3
9 3
0 3 3 =9 I3 = I3 = A
21 7
1 1 3
15
L’intensité principale est donc : I = I1 + I 2 A I=
7
On peut à présent déterminer la résistance équivalente telle que :
e 42
Réq = Réq = = 8, 4
I 5
Exercice 3.10 :
1/ L’alimentation du réseau suivant AB : se référer à la figure (a) ci-dessous.
Lorsque le réseau est alimenté entre les points A et B , AB représente un axe de symétrie
pour les potentiels.
En A le courant principal I 0 se répartit en trois fois I , en B il arrive aussi trois fois I
( I 0 = 3I ) .
Lorsque le courant I arrive à F , il se divise en deux parties égales puisque les deux
trajets pour atteindre B sont égaux, et ce en raison de l’égalité des potentiels des points E et
H . La répartition des différents courants dans le cube se fait donc de la façon indiquée sur la
figure (a).
En suivant le trajet AFEB , on a :
U AB =U AF +U FE +U EB
I 5
U AB = rI + r + rI = rI
2 2
5 3 5 5
U AB = × r .I = r 3 .I U AB = r I 0 = R éq . I 0
2 3 6 6
D’où la résistance équivalente du réseau :
5
Réq = r
6
E I B E B E B
I 2K
I K K
I /2 J /2 K
I /2 H H H
F F F
I /2 J /2 I K K
I
J
G C G C G C
I /2 I K
I /2 I
I
I I I /2 J I I I I
I I J J
A D A D A D
1 1 1 3
= + Réq = r
Réq r 2r + r 4
Remarque : On peut utiliser les points F et G d’une part, et les points H et C d’autre
part, comme étant au même potentiel et ainsi les relier entre eux pour simplifier le réseau.
Exercice 3.11 :
1/ La figure (a) ci-dessous nous permet de calculer la résistance équivalente du
circuit Réq = RTh :
Les résistances R1 et R3 sont montées en parallèle, et leur résistance équivalente est en
série avec R2 . D’où :
R1 R3
RTh = + R2 , RTh = 133,3k
R1 + R3
i
A A A
RTh R1 R2 R1 R2
ETh C E R3 U R3
B B B
(c) (b ) (a)
La figure (b) nous permet de calculer la force électromotrice du générateur de Thévenin :
U = ETh
La résistance R2 n’est parcourue par aucun courant. Soit i l’intensité qui circule dans R1 et
R3 :
E
i= E
R1 + R3 U = ETh = R3 , ETh = 30V
R1 + R3
U = R3i
Exercice 3.12 :
On se représente le circuit sous la forme suivante :
I
R
r'
e e'
1/ Si on note par U ' la différence de potentiel entre les bornes du moteur, la puissance
électrique totale qu’il consomme est :
PT = U ' I
PT = e ' I + r ' I 2
U ' = e '+ r ' I 2
b) A présent, la tension aux bornes du générateur est égale à la tension aux bornes du
moteur :
U = e rI e e"
I= , I = 5, 6 A
U = e" r ' I r+r'
D’où : U = 64, 4V
47, 6
c) calcul du rendement : # = # = 73, 7 ° °
47, 6 + ( 3 × 5,6 )
Exercice 3.13 :
Le circuit comprend trois nœuds. On affecte arbitrairement à l’un d’eux( O par exemple)
le potentiel zéro, puis on applique la loi des nœuds en A et B , avec les deux potentiels
inconnus VA et VB .
A B
I1 2R I2 R
2R
E1 I3 R #
E2
O
V0 = 0
Au nœud A : I1 I 2 + I 3 = 0 . donc :
VA V0 = 2 RI1 + E1
E1 VA VB VA E2 VA
VA V0 = 2 RI 3 + E2 + + =0
2R R 2R
VA VB = RI 2
Au nœud B : I 2 + I 4 + # = 0 . donc :
VA VB = RI 2 VA VB VB
+# = 0
VB V0 = RI 4 R R
On obtient un système à deux équations :
4VA 2VB = E1 + E2
VA + 2VB = R#
On arrive aux solutions :
E1 + E2 + R# E1 + E2 + 4 R#
VA = , VB =
3 6
De là, on en déduit les intensités I1 et I 2 :
E1 VA 2 E1 E2 R#
I1 = I1 =
2R 6R
VA VB E1 + E2 2 R#
I2 = I2 =
R 6R
Exercice 3.14 :
1/ Calcul de Eth en ouvrant la branche AB :
ETh = U AB0 R3 I 3 + R2 I 2 = R4 I 3 I1 R3
A
Calculons I 3 en appliquant la loi des I2 I3
nœuds : R1
I1 = I 2 + I 3 (1) a b R4 VAB
E R2
D’après la loi des mailles, nous avons :
Dans la maille (a ) : E = R1 I1 + R2 I 2 (2) B
Dans la maille (b) : 0 = ( R3 + R4 ) I 3 R2 I 2 (3)
Remplaçons I1 dans l’équation ( 2 ) pour obtenir :
E = R1 ( I 2 + I 3 ) + R2 I 2 E = ( R1 + R2 ) I 2 + R1 I 3 (4)
R3 + R4
Nous calculons I 2 à partir de l’équation ( 3) : I 2 = I3 (5)
R2
Remplaçons I 2 dans l’équation ( 4 ) pour obtenir :
( R1 + R2 )( R3 + R4 ) ( R1 + R2 )( R3 + R4 ) + R1 R2 )
E= I 3 + R1 I 3 E=$ % I3
R2 R2
Finalement nous obtenons I 3 et ETh :
ER2 R2 R4 E
I3 = ; ETh = ETh = 3.70V
( R1 + R2 )( R3 + R4 ) + R1 R2 ( R1 + R2 )( R3 + R4 ) + R1 R2
1 1 1
= + RTh = 3.52
RTh R ' R4 •A
3/ Calcul de l’intensité I : RTh
ETh R
ETh = ( R + RTh ) I I= I = 0.43 A ETh
R + RTh
•B
Exercice 3.15 :
Application de la première loi : Il y a quatre nœuds auxquels correspondent quatre
équations :
Au nœud A : I1 + I 2 = I 3
Au nœud B : I 2 = I 5 + I 4
Au nœud C : I 5 = I 3 + I 6
Au nœud D : 0 = I 4 + I 6 + I1
Application de la deuxième loi : Il y a trois mailles indépendantes. Après avoir choisi les
sens, comme indiqué sur la figure, on peut écrire les différentes équations :
La maille 1 : e3 + e2 = R7 I 3 + R3 I 3 + R5 I 5 + r2 I 4 + r3 I 3
La maille 2 : e1 e2 = R1 I1 R4 I 4 R2 I 2 + r1 I1 r2 I 2
La maille 3 : e6 = R6 I 6 R4 I 4 + R5 I 5 + r6 I 6
I1 R1 e1 , 1 e3 , 3 R7
A
I2 I3
e2 ,
2 2
1
R4 R5 I5 C
D I4
B
R2 R3
3
R6 e6 , r6 I6
Exercice 3.16 :
Il n’y a que deux nœuds, on peut se contenter donc d’une seule équation en appliquant la
loi des nœuds : I1 + I 2 + I3 = I
Aux trois mailles correspondent trois équations qu’on obtient en appliquant la loi des
mailles :
e1 e2 = R1I1 R2 I 2
e1 = R1I1 + RI
e2 = R2 I 2 + RI
La solution du système des trois équations nous donne en fin de compte l’intensité I :
e R +e R +R R I
I= 1 2 2 1 1 2 3
R1R2 + RR1 + RR2
D’où la tension U 3 : U 3 = RI + R3 I3
Exercice 3.17 :
La figure suivante représente le montage équivalent au montage donné dans l’énoncé.
e
I0 A
R1 R2
C D r
I
R3 I0 ' R4
B
R3 R4 R1R2
R' = R= RTh = R + R '
R3 + R4 R1 + R2
R1R2 RR
RTh = + 3 4 RTh 15
R1 + R2 R3 + R4
Détermination de ETh : On considère le circuit ouvert en supprimant la résistance
montée entre A et B (figure ci-dessous).
e
I0 A
R1 R2
C D
R3 I0 ' R4
B
e = ( R1 + R2 ) I 0 = ( R3 + R4 ) I 0 '
ETh = (VA VB )0 = R2 I 0 R4 I 0 ' = R3 I 0 ' R1I 0
e e e e
ETh = U AB0 = R2 R4 ; ETh = U AB0 = R3 R1
R1 + R2 R3 + R4 R3 + R4 R1 + R2
A la fin, on obtient :
R2 R3 R1R4
ETh = e
( R1 + R2 ) ( R3 + R4 )
ETh 12V
R1 R3 + R2 R3 R3 R2
RTh =
R1 + R2 + R3
A B
Exercice 3.19 :
Une fois que l’on ait remplacé les générateurs d’intensité par des générateurs de tension
équivalente, comme indiqué sur la figure ci-dessous, on détermine alors la force
électromotrice ETh du générateur de Thévenin ainsi que sa résistance interne RTh .
A
1k A
1k 2k 3k 1k 2k 10V
3k
1k
4k
10V 4V 10V 4V
4k 40mA 160V
5mA 1k 1k
5V
B
B
10V
I2 A
A
1k
I
2k 2k RTh
I1 7k
15V 4V
ETh
160V
B
B
A A A
A
2k 1k 1k 2k
7k 14
7k k
2k 1k 7k 9
B B
B B
ETh
I0 = , I0 9,3mA 4k
RTh + R
ETh
B
Exercice 3.20 :
1/ Les figures ( a ) , (b ) , ( c ) et ( d ) dans l’ordre donné représentent des simplifications
successives du réseau. La figure ( d ) représente la résistance équivalente Réq = 3 de tout le
circuit, elle est montée aux bornes d’un générateur de force électromotrice e .
A
A A
E I
G
E
H E
D B 2 3 e
H F 2
2 2
G I
G C
(d )
e e
G
e I
C C
(b) (c)
C
(a)
e
U GC = Réq I = e I= I = 4, 0mA
Réq
3/ La différence de potentiel entre les points C et A :
Puisque les branches GFE et GHE sont semblables, le courant d’intensité 4, 0mA
qui sort du générateur, se divise au point G en deux intensités égales ( 2mA) . La branche
EA est parcourue par le courant principal 4, 0mA .
D’où la différence de potentiel entre les points C et A qui est égale à :
U CA = U CG + U GH + U HE + U EA
I I
U CA = e + r + r + rI U CA = e + 2rI U CA = 4, 0V
2 2
En suivant la branche CBA :
U CA = U CB + U BA
I I
U CA = r r U CA = rI U CA = 4, 0V
2 2
IV/ ELECTROMAGNETISME
B3
B = B1 + B 2 + B 3 + B 4
M B2
B1
B4
Quand une charge se déplace dans une région de l’espace, où règnent un champ magnétique et
un champ électrique, la résultante est égale à la somme des deux forces : électrique et
magnétique :
F = Fe + FB = qE + q.v B (
F = q E + .v B ) (4.2)
FB
q
v
1/ La force de Lorentz
On sait que la densité de courant électrique qui parcourt un fil est : J = nqv
La relation entre le courant et la densité est : I = JS
Si un conducteur se trouve dans un champ magnétique, la force magnétique appliquée
à l’unité de volume est :
f = nqv B f =J B (4.3)
Quant à la force appliquée à un volume élémentaire du fil elle est égale à :
d F = f .dV = J ( )
B .dV (4.4)
Si S est la section du fil, et dl la longueur élémentaire considérée, on aura :
dF = J ( )
B S .dl (4.5)
Pour Obtenir la force totale appliquée sur un volume déterminé, on doit intégrer :
F=
fil
(J )
B S .dl (4.6)
F = I .uT B dl (4.9)
fil
F = I .l.uT B (4.10)
Puisque uT = 1 , et si est l’angle compris entre le conducteur rectiligne et le
vecteur champ magnétique, on obtient :
Pour déterminer la direction et le sens de cette force, on doit utiliser la règle connue de
la main droite : l’index indique la force magnétique, le pouce le courant ou le conducteur, et le
majeur le vecteur champ magnétique. Figure 4.3
FB
1/ Applications :
a/ La balance de Cotton (Aimé Cotton 1869-1951) :
La balance de Cotton est constituée de deux bras mobiles autour d’un axe :
La première section est caractérisée par une forme particulière, constituée d’un
secteur circulaire isolant S , fabriqué en matière plastique et limité par deux arcs concentrés
sur l’axe de rotation du levier. S Comprend une portion rectiligne CD de longueur l ,
horizontale quand la balance est en équilibre. Figure 4.4
O
S ( )
m
C D
P
B a b
mg .b
A l’équilibre : FB .a = mg .b FB =
a
Ainsi on peut calculer l’intensité du champ d’induction magnétique :
mgb
B.I .l.a = mgb B= (4.12)
I .l.a
L’unité de B est le tesla (T).
B
++++++++++++++++++++++++ l
uz Fe = eE
v e E
uy I
L
ux FB = ev B
I1 (C )
I2
In
µ0 = 4 × 10 7 T .m. A 1
Exemple 4.1 :
Un courant électrique traverse un conducteur cylindrique de longueur infinie et de
rayon R . La densité de courant J est constante à travers toute la section du cylindre et
parallèle à l’axe oz . On considère I 0 l’intensité totale qui traverse le cylindre. Calculer le
champ magnétique à l’intérieur et à l’extérieur du cylindre. Représenter graphiquement ses
variations.
Réponse :
Considérons un cercle de rayon entourant le cylindre. Le plan du cercle est
perpendiculaire au cylindre (figure 4.7-a-). La section S 0 du cylindre est traversée par des
courants d’intensité totale I 0 . La circulation de l’induction du champ magnétique suivant la
trajectoire fermée (C ) est donc égale à :
AB = B.dl = B.2 .r
C
µ0 .I 0
B.2 .r = µ0 .I 0 B=
2 .r
Cette expression représente l’intensité du champ magnétique à l’extérieur du cylindre, et
qui résulte du passage de courant électrique dans le cylindre. Comme on peut le voir, ce
champ est inversement proportionnel à la distance r (R r) .
Quant à l’intérieur du cylindre r R , le courant qui passe à travers le cercle (figure4.4-
b-) est I :
I0 I I0
J= = I= .S
S0 S S0
S0 = R 2 , S = r 2
La circulation est donc égale à :
AB = B.dl = B.2 .r = µ0 .I
C
S µ0 .I 0
µ0 .I = µ0 .I 0 B= .r
S0 2 .R 2
r S0 r
S
I O
R=r r
I0
dB P
r
I ur I
dl
1/ Enoncé de la loi :
Un courant électrique d’intensité I , parcourant un élément dl d’un conducteur,
produit un champ magnétique élémentaire d B égal à :
µ0 .I
dB = .d l ur (4.14)
4 .r 2
u r : représente le vecteur unitaire suivant la direction du vecteur position . Le sens
de d B est déterminé par la règle de la vis ou celle de la main droite.
Si on veut calculer l’induction magnétique totale B , produite par tout le conducteur,
il suffit d’intégrer :
µ0 .I dl ur
B= (4.15)
4 conducteur r2
La figure 4.9 représente un fil infiniment long, parcouru par un courant électrique
d’intensité I . On se propose de déterminer le champ d’induction magnétique produit par tout
le fil en un point P situé sur l’axe oy .
Y
P
dB r
b
ur
I O I
X
x
Z dx
Fig 4.9: Champ magnétique élémentaire créé par un courant électrique élémentaire rectiligne
Pour pouvoir appliquer la loi de Biot et Savard, on doit déterminer les composantes
µ0 .I dl ur µ0 .I dl r
dB = . = . (4.16)
4 r2 4 r3
dx x
dl = 0 r=b
0 0
i j k
µ0 .I b.dl
dl r = dx 0 0 = b.dx.k dB = . k
4 r3
x b 0
Puisque :
b 1
r= , x = b.tg dx = b d
cos cos 2
Par substitution, on obtient :
µ0 .I
dB = cos .d .k
4 .b
En intégrant cette expression de / 2 à + / 2 , on obtient:
+ /2
µ0 .I + /2
B= dB = k cos .d
/2 4 .b /2
dB b
r
k
O j
y
i
R
dl
x
Fig 4.10: Champ magnétique produit par un courant
circulaire
Et puisque dl = R.d
D’où : dl = R.sin .d .i + R.cos .d . j
Donc, les composantes des vecteurs dl et sont :
x = R cos .d R sin .d
r= y = R sin .d dl = R cos .d
b 0
z
x x = R.cos dx R.sin .d
P r= y r= y = R.sin d l = dy dl = R.cos .d
b b 0 0
b
k O y
r
O
j y
i
R R dl dx.i = dl.sin
x.i
x dl dy. j = dl.cos . j
y. j
x
dl
i j k
µ0 .I
dB = . R sin R cos 0 .d
4 .r 3
R cos R sin b
µ0 .I µ0 .I µ 0 .I
dB = 3
.( R.b cos .d )i + 3
.( R.b sin .d )j+ 3
.( R 2 .d )k
4 .r 4 .r 4 .r
d Bx d By d Bz
µ0 R 2 .I µ0 R 2 .I
B = Bz = 3/ 2
k B = Bz = 3/ 2
(4.18)
2. R 2 + b 2 2. R 2 + b 2
Cette expression n’est valable que si le point P appartient à l’axe qui est
perpendiculaire à l’anneau et passe par son centre.
B= (4.20)
2b 3
Troisième cas : dans le cas d’une bobine plate, constituée de N spires, on
prend le rayon moyen des spires et on multiplie le résultat précédent par le
nombre N :
µ0 R 2 .I
B = Bz = 3/ 2 .N
2. R 2 + b 2
µ 0 .I
B= .N
2b
µ0 R 2 .I
B= .N (4.21)
2b3
0
dB = 0
µ0 R 2 .I N
3/ 2
. .dz
2. R 2 + z 2 l
dz
R
P z
Z
2
1
µ0 .N .I µ0 .N .I
B= k B= (4.23)
l l
Deuxième cas : Le point se situe se situe sur l’axe et au le bord de la bobine
tel que 2 = 0 (figure 4.13 (b)), on aura :
µ0 .N .I µ 0 . N .I
B= k ; B= (4.24)
2l 2l
R R
O M
Z Z
1 2 0 /2 0
1 2
Ce conducteur baigne dans un champ magnétique uniforme B qui forme avec la normale
n de la surface du conducteur, l’angle . La normale n est dirigée par rapport au courant
I selon la règle de la vis.
Les deux forces F ' agissent sur les deux côtés NP et MQ . Ces forces sont directement
opposées et non aucune action, puisque le cadre est indéformable ; elles ne produisent aucun
moment, donc aucune rotation.
Les deux forces F agissent sur les deux côtés MN et PQ , et produisent un couple
capable de faire tourner le cadre jusqu’à ce qu’il se stabiliser dans une position tel que son
Résultat : Tout circuit plan, parcouru par un courant électrique, et se trouvant dans un
champ magnétique uniforme, est soumis à un effet directionnel résultant du couple. Ce couple
électromagnétique a pour rôle de placer le plan du cadre perpendiculaire à B .
La figure 4.15 représente le vecteur du moment magnétique dans le cas d’une spire.
Partant de cette définition, on peut écrire l’expression du couple électromagnétique
sous la forme :
= MB sin =M B (4.28)
B
dS
dS
S N B
+
Fig 4.16: Flux magnétique à travers une surface
Exemple 2.4 :
1/ On a choisit un sens positif de parcourt sur la bobine plate ( C ) , représentée sur la
figure 4.17.
a) Le flux est-il positif ou négatif ? en éloignant l’aimant droit de la bobine, le flux
augmente-t-il ou diminue-t-il ?
b) Répondre aux mêmes questions en intervertissant les pôles de l’aimant.
2
2/ Cette bobine est constituée de 20 spires d’aire 10cm , et baigne dans un champ
magnétique uniforme d’intensité 0,1T . La bobine est perpendiculaire aux lignes de
champ.
a) on déplace la bobine d’un mouvement de translation, le flux varie-t-il ?
b) On fait tourner la bobine de 180° autour de l’un de ses diamètres. Calculer la
variation du flux à travers la bobine.
S N +
Réponse :
1/ a) Dans la bobine les vecteurs n, B sont parallèles et de mêmes sens, figure 4.18(a),
(0 / 2) : = B.S .cos 0
Quand on éloigne l’aimant de la bobine, l’intensité de B au niveau de sa surface diminue,
donc, le flux diminue.
b) Dans la bobine les vecteurs n, B sont parallèles et de sens contraires, figure 4.18(b),
( / 2) : = B.S .cos 0
Quand on éloigne l’aimant de la bobine, l’intensité de B au niveau de sa surface diminue,
donc, le flux diminue.
2/ a) Puisque B est uniforme, le flux reste invariable.
c) En position initiale : 1 = N .B.S cos 0 = 2 × 10 3Wb
En position finale : 2 = N .B.S cos180° = 2 × 10 3Wb
Donc, la variation du flux est égale à : = 2 1 = 4 × 10 3 Wb
C C
B n
n
B
S N N S +
+
0
''
''
''
Interprétation:
La cause de l’apparition de courant induit est la variation du flux magnétique à
travers la surface de la bobine. Le courant induit ne dure que le temps de la variation du
flux.
L’apparition de ce courant induit prouve la présence d’une force électromotrice dont
le siège est la bobine. Cette force électromotrice dépend de la vitesse de variation du flux
magnétique d B / dt .
S N S N N S N S
i i
Exemple 3.4 :
Une bobine plate, constituée de N = 500 spires circulaires, de rayon r = 0,1m ; son
axe est initialement parallèle au vecteur B d’un champ magnétique uniforme d’intensité
0,2T (figure 4.21). En l’espace de 0,5s , son axe devient perpendiculaire à B .
Quelle est la force électromotrice d’induction moyenne qui se crée ?
Quel est le sens du courant induit ?
B
n n
Réponse :
Dans sa position initiale, on oriente le vecteur unitaire n , normal à la surface des spires,
dans le même sens que B . Donc, les spires sont dirigées dans le sens positif montré sur la
figure. Dans cette position, le flux est positif et égal à :
= 500 × 3,14 × ( 0,1) × 0,2
2
0 = N .B.n.S = N .B.S , 0 0 = 3,14Wb
Dans la position finale, 1= 0 car B n . La variation du flux est donc égale à :
= 1 0 = 3,14Wb
La force électromotrice d’induction moyenne durant t = 0,5s , est égale à :
3,14
emoy = emoy = 6, 28V
0,5
Le flux décroît, et le courant induit, durant tout le temps du mouvement, circule dans
le sens positif choisi.
Dans ce chapitre, notre attention a été concentrée sur l’un des plus importants effets du
courant électrique : c’est l’effet magnétique, qui trouve ses nombreuses applications dans
l’industrie, et essentiellement en électromécanique.
EXERCICES **
Exercice 4.1 1.4
Un éclair transporte couramment un courant
. 20kA
maximum de 20kA . Quel est le champ magnétique
! "
maximum qu’il produit à 1m ? à 300m ?
$ 300m # $ 1m #
I = 1A
O I = 3A
1m
P
2m
µ0 I R2 Bz = 0
Bz = 2 R 2 + z 2 3/ 2 ( )
(R )
3/ 2
2 2
+ z2
2+ # 6 79 /3
3/ Quelle est la forme approchée de cette
$ OZ " 7
expression à grandes distances de l’axe OZ ?
';# 8= Bz ! " 4 A /4
4/ Exprimer le champ magnétique Bz en fonction
. M !
du moment magnétique M .
I R
O Z
z M
P1
O' A
E
P2 C C2 C1
O z
y
x
B
v0 h
O E B F
y
x
L
E
B
z v0 S
O
x
A
z
•M z
E uz •M
uy uz
JS
ux G uy
ux JS
(a)
(b)
D (a)
•
I
M B
I R3
R1
•
I O
R2
fém induite (V )
+3
O
4 8 t ( ms )
3
R2 R1
d
h I
I
Exercice 4.1 :
En admettant qu’une partie de l’éclair est rectiligne, on peut utiliser la loi :
µI 4 10 7 × 20.103
B= 0 B= B = 4.10 3 T
2 r 2 ×1
Cette valeur est pour la distance de un mètre de l’éclair, mais à la distance de 300m le
résultat est :
µI 4 10 7 × 20.103
B= 0 B= B = 1, 33.10 5 T
2 r 2 × 300
Exercice 4.2 :
D’après la règle de la main droite : si le courant circule vers l’ouest, le vecteur du champ
magnétique produit par ce courant est dirigé vers le sud.
Pour un courant rectiligne, l’intensité du champ magnétique est obtenue par l’application
de la loi :
µI 4 10 7 × 300
B= 0 B= B = 5.10 6 T
2 r 2 × 12
Comparons le au champ magnétique terrestre B 0 :
B 5.10 6 B
= 5
= 10 1 = 10 1
B0 5.10 B0
Le champ produit par la ligne électrique ne représente que 10 0 0 du champ magnétique
terrestre
Exercice 4.3 :
Le champ magnétique produit par un courant rectiligne d’intensité I situé à une distance
du conducteur est donné par la loi :
I
B = µ0
2
La direction du champ magnétique est déterminée par la règle de la main droite.
Le courant d’intensité 1A crée un champ magnétique perpendiculaire au plan des deux
conducteurs (entrant dans la feuille) :
1
B1 = 4 .10 7 B1 = 2.10 7 T
2 ×1
Le courant d’intensité 3 A crée un champ magnétique perpendiculaire au plan des deux
conducteurs (entrant dans la feuille) :
3
B2 = 4 .10 7 B2 = 3.10 7 T
2 ×2
Le champ magnétique total est égal à la somme des champs B1 et B 2 . Puisque les deux
champs ont même direction et même sens, le champ magnétique résultant est perpendiculaire
au plan des deux conducteurs et d’intensité :
B = B2 + B1 B = 5.10 7 T
Exercice 4.4 :
1/ D’après la loi de Biot et Savard, le champ magnétique élémentaire d B produit par une
longueur élémentaire dl de la spire parcourue par un courant électrique d’intensité I est :
µI
d B = 0 2 dl u
4 r
dl
I R
O Z
z M
d Bz
µ0 I
Par projection (voir figure), on obtient : dBz = dB.sin dBz = sin dl
4 r2
Pour trouver Bz , on intègre l’expression précédente par rapport à la seul variable l , pour
arriver à :
µI
Bz = 0 2 sin dl
4 r
µI µI R
Bz = 0 2 sin .2 R Bz = 0 2 sin
4 r 2 r
R
Puisque sin = , on peut donc obtenir l’expression finale du champ :
r
µ0 I R 2 µI µI
Bz = 2
sin Bz = 0 sin 3 B z = 0 sin 3 .u z
2R r 2R 2R
R R
2/ En remplaçant cette fois sin par = , on obtient l’expression proposée :
( )
1/ 2
r R2 + z 2
µ0 I R2
Bz =
(R )
3/ 2
2 2
+ z2
3/ La forme approximative de cette expression à de grandes distances de l’axe OZ , est
obtenue en négligeant le rayon de la spire devant la grande distance z , le résultat est :
µ0 I R 2
Bz
2 z3
4/ Expression de Bz en fonction du moment magnétique M :
M = IS
M = I R2
S= R 2
µ0 M
Bz =
µ0 I µ0 I (R )
2 2 3/ 2
R I R 2 2
+ z2
Bz = =
(R ) (R )
3/ 2 3/ 2
2 2
+ z2 2 2
+ z2
5/ On obtient le champ magnétique produit au centre de la spire en prenant z = 0 :
µI
Bo = 0
2R
Exercice 4.5 :
1/ Le champ magnétique produit par un conducteur rectiligne situé à une distance d est
µ I
B= 0 .
2 d
Le champ magnétique produit au point M (figure (a)) est égal à la résultante des deux
champs magnétiques créés par les deux conducteurs rectilignes : B M = B1 + B 2
D’après la règle de la main droite, B1 et B 2 sont de sens contraires : BM = B2 B1
µ0 I 2 µ0 I1 µ0 1
BM = BM = ( I2 I1 ) BM = 1, 2.10 4 T
2 d /2 2 d /2 2 d /2
L’annulation de B , veut dire que B1 + B 2 = 0 . Cette condition ne peut être satisfaite à
l’extérieur de l’espace compris entre les deux conducteurs, car B1 et B 2 ont même sens, et
par conséquent B0 = B2 + B1 0 . Donc, la droite ( ) où B = 0 se situe entre les deux
conducteurs tel que B0 = B2 B1 = 0 . Au vu de la figure (b), on a :
µ0 I2 µ I1 I1 d
B0 = =0 x= d x=
2 d x 2 x I2 I1 3
( )
I2 I2 I1 I2
M I1 d+x x
x P
d /2 d /2 d x
I1
d d d
µ0 I 2 µ0 I1 µ0 1
BM = + BM = ( I 2 + I1 ) BM = 2.10 4 T
2 d /2 2 d /2 2 d /2
Il est impossible pour que le champ magnétique entre les deux conducteurs s’annule, car
B1 et B 2 ont même sens. Donc, le point P est situé à l’extérieur des deux
conducteurs BP = B2 + B1 0 . La droite où BP = 0 est située obligatoirement à l’extérieur des
deux conducteurs tel que BP = B2 B1 = 0 B2 = B1 . De ce fait, et au vu de la figure (c), on
aura :
µ I2 µ I1 I1 d
BP = =0 x= d x=
2 d+x 2 x I 2 + I1 5
Exercice 4.6 :
On sait qu’une charge qui se déplace dans un champ magnétique est soumise à une force
magnétique F = qv 0 B , telle que son intensité soit égale à F = qv0 B sin , avec = v 0 , B . ( )
La particule chargée est soumise à deux forces : la force magnétique F et son poids
P = mg . Pour que sa trajectoire reste horizontale, il faut que les deux forces soient
directement opposées F = P .
B v0 sin =1 F = qv0 B mg
B=
P = mg qv0
Application numérique :
5.10 4 × 9,8
B= B 3, 27T
2, 5.10 8 × 6.104
Quant à la direction de B , elle est horizontale et perpendiculaire au plan vertical formé
par la vitesse v 0 et la force F .
v 0 est horizontale, et a pour direction l’axe x ' x ,
F est verticale et a pour direction l’axe z ' z ,
B est horizontale et a pour direction l’axe y ' y .
Exercice 4.7 :
1/ On a vu en cours, et dans un exercice précédent que le vecteur champ magnétique
produit par une spire circulaire (de rayon R et parcourue par un courant d’intensité I ) en un
point de son axe est donné par l’expression :
µ0
B (M ) = sin 3 .u x
2R
La circulation du vecteur B sur l’axe ( x ' Ox ) est égale à :
+
C= B ( x ) dx
R R
Sachant que x = dx = dx , et puisque + = 180° , on a sin = sin .
tan sin 2
D’où :
µ0 sin 3
C= Rd C = µ0 I
0
2 R sin 2
I
R
B(M )
x' O M x
Exercice 4.8 :
1/ L’ion de charge q , en passant de O ' à O sous l’action de la tension U reçoit le
travail : W = qU
On applique le théorème de l’énergie cinétique pour calculer la vitesse finale avec laquelle
l’ion arrive en O :
1 2 q
mv = qU v= 2 U
2 m
7 +
La vitesse des ions 3 Li est :
q
v1 = 2 U
m1
La vitesse des ions 36 Li + est :
q
v1 = 2 U
m2
2/ L’ion se déplace à l’intérieur de la chambre de séparation à la vitesse v , il est soumis à
la force magnétique F = qv B .
On a les grandeurs vectorielles suivantes :
x v 0
a y , v 0 , B B
z 0 0
Ecrivons à présent l’accélération du mouvement :
x v 0 x 0
q
y= 0 B y= 0
m
z 0 0 z q
vB
m
D’après les données, ces résultats nous indiquent que :
x = ax = 0 x = vx = C te
y = ay = 0 y = vy = 0
q
z = az = vB z = vz = 0
m
On remarque que l’accélération est portée par l’axe Oz , ce qui veut dire que la force
magnétique qui agit sur la charge est perpendiculaire au plan xOy , donc perpendiculaire à la
vitesse v et à la trajectoire. Les ions restent dans le plan xOz au cours de leur mouvement
dans le champ magnétique. L’accélération est donc normale.
( )
Dans le repère de Frenet O, N , T :
dv dv v2
a= = a N + aT a= T+ N
dt dt R
Puisque la vitesse est constante, la composante tangentielle de l’accélération est nulle.
dv
aT = T = 0
dt le mouvement est uniforme
v = C te
L’accélération est normale, d’où :
v2 v2 e
a = aN = N aN = =v B
R R m
Le rayon de courbure est constant, d’où:
mv
R= = C te le mouvement est circulaire
eB
En conclusion le mouvement est circulaire uniforme.
En reportant l’expression de la vitesse trouvée précédemment dans l’expression de R , on
trouve :
m1 1 2m1U
R1 = v1 R1 = OC1 = 2 R1 4,8cm
qB B q
m2 1 2m2U
R2 = v2 R2 = OC2 = 2 R2 4,5cm
qB B q
Exercice 4.9 :
On néglige dans cette solution le poids des particules devant les autres forces.
1/ Déviation produite par le champ électrique seul :
Equation de la trajectoire :
Suivant l’axe Ox , la seule force qui agit sur le faisceau d’ions est la force électrique
F = qE.u x . Appliquons le principe fondamental de la dynamique :
q
ma x = qE.u x ax = E
m
U
Le condensateur étant plan, donc E = , d’où :
h
qU
ax =
mh
L’accélération suivant l’axe Ox étant constante, le mouvement est rectiligne
uniformément accéléré dont l’équation horaire est :
1 1 qU 2
x = ax t 2 x= t
2 2 mh
Suivant l’axe Oy , aucune force n’agit sur le faisceau qui se déplace à vitesse constante
v = v y = v y u y . Le mouvement est donc rectiligne uniforme d’équation horaire :
y
y = v0t t=
v0
La déviation finale marquée sur l’écran, à la sortie du faisceau du condensateur (où
L
y = L ), après la durée t = est :
v0
2
1 qU L
x= = x (1)
2 mh v0
q
4/ Cette expérience permet le calcul de la charge massique des ions qui constituent
m
le faisceau dévié. En effet les grandeurs U , B, L, h sont connues d’avance et il ne reste plus
qu’à déduire le rapport entre la masse de l’ion et sa charge.
Historiquement : Par sa célèbre expérience, R.A. Millikan a pu calculer la charge de
l’électron grâce au résultat auquel est parvenu, bien avant lui, J.J Thomson qui a calculé
q
justement la charge massique . Il ne restait plus qu’à déduire la masse de l’électron.
m
Exercice 4.10 :
1/ Chaque électron du faisceau, à son entrée dans le champ magnétique, est soumis à une
force magnétique :
F = qv 0 B
Appliquons le principe fondamental de la dynamique :
e
ma = ev0 .u x B.u z a = v0 B.u y a = a.u y F = F .u y
m
La force magnétique à laquelle est soumis l’électron est perpendiculaire à v 0 (c'est-à-dire
(
à la trajectoire) et à B . On va étudier le mouvement dans le repère de Frenet O, N , T . )
l’accélération s’écrit :
dv dv v2
a= = a N + aT a= T+ N
dt dt R
Puisque la vitesse est constante, la composante tangentielle de l’accélération est donc
nulle, d’où :
dv
aT = T = 0
dt le mouvement est uniforme
v = v0 = C te
L’accélération normale a pour expression :
v2 v2 e
a = aN = N aN = 0 = v0 B
R R m
Le rayon de courbure est constant, donc :
mv
R = 0 = C te le mouvement est circulaire
eB
En conclusion, dan le champ magnétique le mouvement du faisceau d’électrons est
circulaire uniforme. La trajectoire dans le condensateur est un arc de cercle de rayon R . Voir
figure ci-dessous.
2/ l’angle de déviation est égal à l’angle au centre de l’arc OA (voir figure ci-dessous),
et par conséquent :
AO l e
= = Bl
R R mv0
3/ le mouvement étant circulaire, la vitesse angulaire est :
v
!= 0
R eB
!=
mv m
R= 0
eB
La période est égale à :
2 2 .m
T= T=
! eB
z v0 B S x
O
F
A E
D
R
4/ Si on double la vitesse v0 :
Seule le rayon double, tandis que la période et la vitesse angulaire restent invariables
puisqu’elles sont indépendantes de la vitesse initiale.
5/ Si un faisceau d’électron pénètre avec une vitesse parallèle au champ magnétique, il ne
sera soumis à aucune force, à condition de négliger son poids, de ce fait sa trajectoire reste
rectiligne.
F = ma = ev0 .u x B.u x
F = 0 v = C te mouvement rectiligne uniforme
ux ux = 0
6/ Dans ce cas, décrit dans l’énoncé, la vitesse et l’accélération ont deux composantes
chacune.
v et a : projetées sur la direction de B ,
Exercice 4.11 :
1/ Le plan Ou y u z , parallèle à J S , est un plan de symétrie des courants, donc le champ
magnétique B est perpendiculaire à ce plan, soit B = Bu x .
Par translation suivant u x , la distribution de ce courant est invariable ; de même, par
translation suivant u y , la distribution de ce courant est invariable. L’intensité du champ
magnétique ne dépend que de z .
La règle de la main droite, ou la règle d’ampère, donne le sens du champ magnétique : Si
z 0 , alors B est dirigé suivant u x , mais si z 0 , B est dirigé vers u x .
2/ La circulation de B sur la boucle AEDGA est égale à la somme des circulations pour
chaque segment (figure) :
C = C AE + CED + CDG + CGA
D A
CED = B.ED =0 , CGA = B.GA = 0 car B est perpendiculaire aux deux côtés (les deux
E G
déplacements). Sur les deux autres côtés on a C AE = CED . La circulation totale est
donc C = C AE + CDG :
E G
C = B. AE + B.DG = µ0 I
A D
1
2 B. AE = µ0 .J . AE µ 0 .J B=
2
En conclusion, on peut dire que le champ magnétique est constant de part et d’autre du
plan quelque soit l’altitude du point M .
A
z
•M
uz
E uy
B
B
JS
ux G
B = B z = 0+( ) B z=0( )
1
(
B z = 0+ = ) 2
µ0 J .u x
B = µ0 J .u x
1
(
B z=0 )= 2
µ0 J .u x
Exercice 4.12 :
1/ a) Un segment du ruban de longueur l = na est parcouru, suivant l’axe Ox , par un
courant d’intensité nI . On en déduit la densité du courant électrique :
intensité du courant I
J= = uz
longueur du conducteur a
b) D’après la règle de la main droite, le champ magnétique créé, et en raison de la
symétrie du problème, a une seule composante suivant l’axe Ox mais de sens contraire, c'est-
à-dire B = B x .
Soit le contour carré indiqué sur la figure suivante :
y
B
x I
l = na
z
La circulation C de B sur les deux côtés parallèles à l’axe Oz est nulle, car B est
perpendiculaire à chacun d’eux, et la circulation sur les deux côtés parallèles à l’axe Ox ne
fait intervenir que la composante B x . d’après la règle d’Ampère, on a :
1
C = # B l = µ0 # I C = Bl + Bl = µ0 .Jl B = µ0 .J
2
Jl
B3 3 3
a
I I I I I I I
x' x
p = 3 p = 2 p = 1 p = 0 p = +1 p = +2 p = +3
+
a 1
f ( y) =
y.
# a2
p2 2 + 1
y
3/ Dans ce cas, le champ reste toujours dirigé suivant Ox . Par des calculs semblables à peu
près aux précédents, on obtient :
2
1
rp = p+ a2 + y2
2
µ0 I y µ0 Iy 1
B (M ) = #
2 p rp
u =
2 x
2
#
p rp
u
2 x
B = B0 ( M ) f ( y )
µ0 Iy 1 µ0 I a. y +
1
2
#r
p
2
=
2a
f ( y) f ( y) = # 1
2
p
p+ a2 + y 2
2
+
a 1
f ( y) =
y.
# 1
2
a2
p+ +1
2 y2
Exercice 4.13 :
1/ le champ magnétique du solénoïde est parallèle à l’axe de la bobine. Il reste invariable
pour une translation suivant z ' z , ou par rotation autour de cet axe.
On choisit le contour AFGHA afin d’appliquer le théorème d’Ampère.
Suivant le trajet AF : le champ est nul car il est à l’extérieur du solénoïde (d’après
l’énoncé).
Suivant les trajets FG et AH : le vecteur champ est perpendiculaire aux deux trajets : la
circulation du champ est nulle.
H
GH = L : C = B ( r ) dl C = B (r ) L
G
F A
•
I
M B
G H
$ i = SB
$ i = R12 µ0 N 2 ( R2
R1 ) .I
S= R 1
2
- Le flux à travers les enroulements et pour lequel on choisit une couronne de rayon
et d’épaisseur d , telle que sa surface élémentaire soit dS = 2 rdr . On intègre l’expression
que nous avons trouvée dans 3/, de R1 à R2 . on obtient :
R2
1 3 2
$2 = µ0 N 2 ( R2 r )I .2 rdr $ 2 = µ0 N 2 I R2 R2 R12 + R13
R1
3 3
Le flux total est donc :
1
$ = $1 + $ 2 $=
3
(
µ0 N 2 I R23 R13 )
Exercice 4.14 :
Le champ est radial et ne dépend que de la distance qui est le rayon du cercle (voir
figure).
La circulation du champ magnétique sur toute la courbe % circulaire de rayon est:
C = B ( r ) dl C = 2 rB ( r )
%
M R3
R1
I %
B •
I O
R2
R3
R1
I1 %
•
I O
R2
I1 II R3
R3
O O
O
R2 R2
R2
I1 = J (r 2
R22 ) I=J (R 2
3 R22 )
En appliquant le théorème d’Ampère, on trouve :
2 rB ( r ) = µ0 # I i = µ0 ( I I1 )
i
µ0 I R32 r 2
B (r ) =
2 r R32 R22
Discussion :
r R3 : B ( r ) 0
µ0 I R32 r 2
B (r ) = µ0 I
2 r R32 R22 r R2 : B ( r )
2
Le point M à l’intérieur de l’isolant ( R1 r R2 ) : Dans ce cas, le courant entrant est le
seul qui passe à travers le contour % .
R3
R1
•
I O
%
R2
µ0 I
2 rB ( r ) = µ0 I B (r ) =
2 r
µ0 I
r R2 : B ( r )
2 R2
R1
%
I2 O
µ0 I
2 R2
0 R1 R2 R3
Exercice 4.15 :
1/ Les équations différentielles régissant le mouvement du système.
(
Pour étudier le mouvement de la particule, on choisit le repère galiléen & O, u x , u y , u z . )
La particule est soumise à son poids (qu’on néglige) et la force de Lorentz. La deuxième loi
de Newton nous permet d’écrire :
F = ma = q E + v B ( a=
q
m
)
E +v B ( )
On dispose des grandeurs vectorielles suivantes :
x x 0 0
a y , v y , B 0 , E E
z z B 0
q
On posant ! = B , on obtient un système d’équations différentielles qui régissent le
m
mouvement de la particule :
x = ! y (1)
q
y = E ! x ( 2)
m
z = 0 ( 3)
Dès lors, on peut écrire la solution de l’équation différentielle précédente sous la forme :
y = A + C cos !t + D sin !t
C et D sont les constantes d’intégration que nous devons déduire à partir des conditions
initiales. En effet :
y ( 0) = A + C = 0 C = A
y ( 0 ) = D! = 0 D=0
Finalement, on obtient :
y = A (1 cos !t )
3/ Forme de la trajectoire.
On dresse le tableau suivant :
!t 0 /2 3 /2 2
x 0 A / 2( 2) A A / 2 (3 2) 2 A
y 0 A 2A A 0
M1 v1
2A
E
z
0 A
( 2) A A 2 A x
B 2
(3 + 2)
t =0 2
et t = :
!
M1 M1 M1
1 2
2
mv = ( )
q B + v B dl = qEdl = qEdy
0 0 0
1 2
mv = qE 2 A
2
D’où :
E
A=
B! q Em E2 E
v =4
2
E =4 2 v=2
qB m BqB B B
!=
m
Exercice 4.16 :
1/ La position M - .
On étudie le mouvement de la particule dans le repère terrestre supposé galiléen. La
particule est soumise à trois forces : son poids (négligeable), la force magnétique et la force de
frottement. Le principe fondamental de la dynamique permet d’écrire :
F = ma = . v + qv B
On a les grandeurs vectorielles suivantes :
x x 0
a y , v y , B 0
z z B
Ecrivons à présent l’accélération du mouvement :
. q
x+By
x xx 0 x m m
. q . q
y= y+ y 0 y= y Bx
m m m m
z z z B z
.
z
m
En introduisant ! et / , on obtient un système d’équations différentielles qui régissent
le mouvement de la particule :
x
x= +!y
/
y
y= !x
/
z
z=
/
En intégrant les trois équations on obtient :
x
x= + ! y + v0
/
y
y= !x
/
z
z=
/
1 t
z+ z=0 z = K exp =0
/ /
2/ L’équation polaire.
En coordonnées polaires :
r = M - M = OM OM - = ru r
dOM dOM - d M - M d r
v= = = = ru r + r u (1)
dt dt dt dt
0( t )
v=
1
/
(OM OM - + ! OM) ( OM - ) uz
dOM d r r
v= = = + !r uz
dt dt /
Par la suite on obtient :
dr 1 dr r
v= = r + !r uz v= = u r + !r u r u z
dt / dt / u
r
v= u r + ! ru ( 4)
/
Par identification des équations (1) et ( 4 ) , membre à membre, on arrive à :
r=
/
=!
Après intégration on obtient :
t
r = K exp
/
= !t
Pour déterminer K , on sait qu’au temps t = 0 , la particule se trouve à l’origine du
repère. Cette origine se trouve à l’infini de la position M - . Autrement dit, par rapport au
point M - de coordonnées ( x , y ) , les coordonnées de l’origine du repère sont ( x , y ).
Nous avons donc :
v0/
r (t = 0) = x2 + y 2 = =K
1 + ! 2/ 2
A la fin, on obtient :
v0/
r= exp
1 + ! 2/ 2 !/
Exercice 4.17 :
d $ (t )
1/ La force électromotrice d’induction à l’intérieur de la bobine est e ( t ) = , le
dt
flux total du champ magnétique à travers la bobine est $ ( t ) = NSB ( t ) , où N représente le
nombre de spires, et S l’aire de la bobine. Donc :
dB ( t ) dB ( t ) e (t )
e ( t ) = NS = B ( t ) = 25 e ( t ) dt
dt dt NS
Pour t 0 0 , e0 = 0 et B0 = 0 , donc B ( t ) = 0
t t
Pour 0 t 4ms : B ( t ) = 25e dt = 25 ( +3) dt B ( t ) = 75t
0 0
(
B ( t ) B 4.10 s = 25e
3
) 3
dt = 25 ( 3)
3
dt ( )
B ( t ) B 4.10 3 s = 75t 0,3
4.10 4.10
B (T )
+3
O
4 8 t ( ms )
3
Exercice 4.18 :
Le champ magnétique B produit par un solénoïde parcouru par un courant électrique I
est égale à :
B = µ0 n1I
Le flux qui traverse la bobine est égal à :
$ = N 2 BS2 cos
Après remplacement de B , on obtient :
$ = N 2 S2 µ0 n1 cos I
L = N 2 S 2 µ0 n1 cos
$ = LI
Exercice 4.19 :
On suppose que le conducteur interne soit parcouru par le courant I 0 , dirigé vers l’avant ;
et le conducteur externe soit parcouru par le courant I 0 dirigé vers l’arrière.
Le champ magnétique produit en un point situé à la distance de l’axe est, d’après la
règle d’Ampère, égal à :
R1 µ0 I
R2 B.2 r = µ0 I B=
2
µ Ih R
$ = 0 ln 2
2 R1
On sait que le flux est proportionnel à l’induction propre $ = LI . Par identification des
deux expressions du flux obtenues, on arrive à l’expression de l’induction propre du câble :
µh R
L = 0 ln 2
2 R1
Exercice 4.20 :
Le champ magnétique produit par les deux conducteurs rectilignes en un point, situé à la
distance du premier et à la distance b du second, est égal à :
d
h I
I I I
B = µ0 + µ0
b 2 r 2 (b r )
hI b a
$ = µ0 ln
a
Dans le cas général, le flux d’un champ magnétique à travers une surface donnée est
$ = LI , tel que L représente le coefficient d’induction. Par identification, on obtient
l’induction propre de ce système qui est égal à :
h b a
L = µ0 ln
a
ANNEXE 1
ALPHABET GREC
ANNEXE2
Cylindriques : F = F ( r , , z )
F 1 F F
F= ur + u + uz
r r z
Sphériques : F = F ( r , , )
F 1 F 1 F
gradF = F = ur + u + u
r r r sin
Cylindriques : V = V ( r , , z ) , Vr = Vr ( r , , z ) ,V = V ( r, , z ) ,Vz = Vz ( r , , z )
Vr 1 V Vz
divV = .V = + Vr + +
r r z
Sphériques : V = V ( r , , ) , Vr = Vr ( r , , ) ,V = V ( r, , ) ,V = V ( r, , )
Vr 2 1 V 1 1 V
divV = .V + Vr + + cos .V +
r r r r sin r sin
Vz Vy Vx Vz Vy Vx
rotV = V i+ j+ k
y z z x x y
Cylindriques : V = V ( r , , z ) , Vr = Vr ( r , , z ) ,V = V ( r, , z ) ,Vz = Vz ( r , , z )
Vz V V Vr
r V +r
z Vr Vz r
rotV = V= ur + u + uz
r z r r
Sphériques : V = V ( r , , ) ,Vr = Vr ( r , , ) ,V = V ( r, , ) ,V = V ( r, , )
V V
r cos .V + r sin r
rotV = V= ur +
r 2 sin
Vr V V Vr
sin V r sin V +r
r r
u + u
r sin r
2 2 2
F F F
. (F) = 2
(F ) = + +
x2 y2 z2
Cylindriques : F = F ( r , , z )
2 2 2
1 F F 1 F F
. (F) = 2
(F ) = + 2 + 2 2
+
r r r r z2
Sphériques : F = F ( r , , )
2 2 2
2 F F 1 F 1 F 1 F
. (F) = 2
(F ) = + 2 + 2 cos . + 2 2
+ 2 2 2
r r r r sin r r sin
2 2 2
2 2 2 Vy Vy Vy
( ) ( ) Vx Vx V
2
. V = V = 2
+ 2 + 2x i + + + j+
x y z x2 y2 z2
2 2 2
Vz Vz V
2
+ 2 + 2z k
x y z
Cylindriques : V = V ( r , , z ) , Vr = Vr ( r , , z ) ,V = V ( r, , z ) ,Vz = Vz ( r , , z )
2 2 2
2 1 Vr V 1 Vr Vr
. V= .V = + 2r + 2 2
+ 2
ur
r r r r z
2 2 2
1 V V 1 V V
+ + 2 + 2 2
+ 2
u
r r r r z
2 2 2
1 Vz V 1 Vz Vz
+ + 2z + 2 2
+ 2
uz
r r r r z
Sphériques : V = V ( r , , ) , Vr = Vr ( r , , ) ,V = V ( r, , ) ,V = V ( r, , )
2 2 2
. (V ) = 2
(V ) =
2 Vr
r r
V cos
+ 2r + 2
r r sin
Vr 1
+ 2
r
Vr
2
1
+ 2 2
r sin
Vr
2
ur
2 2 2
2 V V cos V 1 V 1 V
+ + 2 + 2 + + u
r r r r sin r2 2
r 2 sin 2 2
2 2 2
2 V V cos V 1 V 1 V
+ + 2 + 2 + 2 2
+ 2 2 2
u
r r r r sin r r sin
ANNEXE 3
FORMULES DE DERIVATION
1/ Principales règles pour le calcul des dérivées :
Si c est une constante et u = ( x ) , v = ( x ) deux fonctions dérivables, alors :
1/ ( c ) ' = 0 2 / ( x)' = 1 3/ ( u ± v ) ' = u '± v '
u vu ' v ' u
4 / ( cu ) ' = cu ' 5/ ( uv ) ' = u ' v + v ' u 6/ '=
v v2
c cv
7/ '= 2
v v
( )
1/ x n ' = nx n 1
2/ ( x )' = 2 1 x 3/ ( sin x ) ' = cos x
1 1
4 / ( cos x ) ' = sin x 5 / ( tan x ) ' = 6 / ( cot x ) ' =
cos 2 x sin 2 x
1 -1
7 / ( arcsin x ) =
'
(x 1) 8/ ( arccos xx ) =
'
(x 1)
1 - x2 1 - x2
1 -1
9 / ( arctan x ) = 10 / ( arc cot x ) =
' '
1 + x2 1 + x2
( ) ( )
' '
11/ a x = a x ln x 12 / e x = e x
1 1 log a e
13/ ( ln x ) =
'
(x 0) 14 / ( log a x ) = = (x 0, a 0)
x x ln a x
15 / ( shx ) = chx 16 / ( chx ) = shx
' '
1 1
17 / ( thx ) = 18 / ( cthx ) =
' '
ch 2 x sh 2 x
1 1
19 / ( Arshx )' = 20 / ( Archx )' = (x 1)
1 + x2 x2 1
1 1
21/ ( Arthx ) =
'
1 x2
(x 1) 22 / ( Arcthx ) = 2
'
x 1
(x 1)
dy dy du
y x' = yu' u x' , ou e utilisant la notation de Leibnitz = .
dx du dx
ANNEXE 4
FORMULES D’INTEGRATION
xn 1
I/ x n dx = + C, n 1
n +1
dx
II / = ln x
x
dx 1 x 1 x
III / 2 2
= arctan + C = arccot + C (a 0)
x +a a a a a
dx 1 x a
V/ = ln + C (a 0)
2
x a 2
2a x + a
dx 1 x+a
= ln (a 0)
+C
a2 x2 2a a x
dx
VI/ = ln x + x 2 + a + C ( a 0 )
2
x +a
dx x x
VI / = arcsin + C = arccos +C (a 0)
2
a x 2 a a
ax
x
VII / a dx = + C (a 0) ; e x dx = e x + C
ln a
VIII / sinxdx = cosx + C
IX / cosxdx = sin x + C
dx x
XIII / = ln tan + + C = ln tan x + sec x + C
cos x 2 4
XIV / shxdx = chx + C
XV / chxdx = shx + C
dx
XVI / = thx + C
ch 2 x
dx
XVII / = cthx + C
sh 2 x
3/ Méthode de substitution
a/ Changement de variable dans une intégrale indéfinie
En posant x = ( t ) où t est une nouvelle variable et une fonction continue
dérivable, on a :
f ( x ) dx = f (t ) '
( t ) dt (1)
On doit veiller à bien choisir la fonction de manière que le deuxième membre de la
formule (1) ait une forme commode pour l’intégration.
b/ La substitution trigonométrique :
-Si l’intégrale contient le radical a
2
x 2 , on pose en général x = a sin t , d’où
a2 x 2 = a cos t .
- Si l’intégrale contient le radical x
2
a 2 , on pose alors x = a sec t , d’où
x2 a 2 = a tan t .
-Si l’intégrale contient le radical x 2 + a 2 , on pose alors x = a tan t d’où
a 2 + x 2 = a sec t
ANNEXE 5
QUELQUES EQUATIONS DIFFERENTIELLES
b b c
y = C1 exp x + C2 exp x +
c c b
ANNEXE 6
FORMULAIRE TRIGONOMETRIQUE
cos ( + )= cos
cos = sin cos + = sin
2 2
sin ( + )= sin sin = cos sin + = cos
2 2
1 p+q p q
cos a cos b = cos ( a + b ) + cos ( a b ) cos p + cos q = 2 cos cos
2 2 2
1 p+q p q
sin a sin b = cos ( a b ) cos ( a + b ) cos p cos q = 2 sin sin
2 2 2
1 p+q p q
sin a cos b = sin ( a + b ) + sin ( a b ) sin p + sin q = 2 sin cos
2 2 2
p q p+q
sin p sin q = 2 cos cos
2 2
sin ( p + q )
tan p + tan q =
cos p cos q
sin ( p q )
tan p tan q =
cos p cos q