Marché Projet Commune Jendouba Centre Ville 2016
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DOSSIER DE MARCHE
BETIP : PROJET D’AMENAGEMENT DES VOIRIE DANS LA VILLE DE JENDOUBA PROGRAMME 2016
CAHIER DES CLAUSES ADMINISTRATIVES
PARTICULIER
(C.C.A.P)
BETIP : PROJET D’AMENAGEMENT DES VOIRIE DANS LA VILLE DE JENDOUBA PROGRAMME 2016
CAHIER DES CLAUSES ADMINISTRATIVES PARTICULIERES
CLAUSES CONTRACTUELLES
SOMMAIRE
CHAPITRE I : GENERALITES
BETIP : PROJET D’AMENAGEMENT DES VOIRIE DANS LA VILLE DE JENDOUBA PROGRAMME 2016
CHAPITRE I : GENERALITES
ARTICLE PREMIER : PARTIES CONTRACTANTES
Le présent marché est passé entre les soussignés :
Monsieur le président de la commune de JENDOUBA d’une part ,
et (nom et domicile de l’adjudicataire)………………EGS………………………………………… représenté par
(Nom du responsable) Ghanmi Salah D’autre par et désigné par (l’entrepreneur).
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ARTICLE 9 : ASSURANCES A L’EGARD DES TIERS
Les dispositions de l’alinéa 4.5 de l’article 4 cahiers des Clauses Administratives Générales applicables
aux marchés publics de travaux relatifs à l’assurance sont applicables au présent marché.
L’Entrepreneur remettra au Maître d’ouvrage dans un délai de (10 jours) à compter de la date de la
notification de l’approbation du marché, un exemplaire des contrats d’assurance.
Ces contrats devront comporter une clause interdisant leur résiliation sans avis préalable du Maître
d’Ouvrage et spécifier que le personnel du Maître d’ouvrage, les Concepteurs, le Contrôleur Technique sont
considérés comme des tiers vis à vis des entrepreneurs.
Ces contrats devront être contractés auprès d’une compagnie d’assurances agréée par le Ministère des
Finances.
ARTICLE 10: TRAVAUX INTERESSANT LA DEFENSE
Si le marché comporte des travaux intéressant la défense, Il y a lieu de se référer aux dispositions de
l’article 7 du C.C.A.G applicable aux marchés publics de travaux.
CHAPITRE II : PRIX ET REGLEMENT DES COMPTES
ARTICLE 11 : TYPE DU MARCHE
Le présent marché est passé sur bordereau des prix unitaires.
ARTICLE 12 : CONTENU ET CARACTERE DES PRIX
12.1. Définition des prix
La définition et la consistance des prix sont fixées par le bordereau des prix du dossier d'appel d'offres.
12.2. Sous détail des prix
L'Entrepreneur fournit comme pièce constitutive du dossier d'appel d'offres, des sous-détails des différents prix
qui comportent deux parties distinctes:
a) La justification des éléments généraux figurant au sous-détail de chaque prix unitaire, faisant ressortir:
les prix unitaires de main d’œuvre (une ou plusieurs équipes types moyennes suivant la nature de l'ouvrage) avec
indication des composants notamment salaires horaires, heures supplémentaires, charges sociales, primes,
déplacements, etc.
les taux horaires de location et de fonctionnement du matériel
les prix des matériaux, en distinguant le prix d'achat et les frais de transport
le calcul du ou des coefficients de majoration sur déboursés (frais généraux de siège, frais généraux de chantier,
faux frais, impôts, taxes ainsi que toutes autres charges et bénéfice).
Le pourcentage de frais généraux de chantier devra faire l'objet d'une justification détaillée (personnel de bureau
et d'encadrement, installations de chantier, etc.)
b) Le sous-détail de chaque prix unitaire décomposé ainsi qu'il suit :
une dépense de main d’œuvre, détaillée en temps élémentaires auxquels sera appliqué le prix de revient de
l'équipe pour la partie de l'ouvrage considérée.
une dépense de matériel, détaillée en temps élémentaires auxquels sera appliqué le prix unitaire de chaque
matériel utilisé
une dépense de matériaux, détaillée en quantités et prix unitaires.
Les décomptes des travaux exécutés ne pourront être établis que lorsque l'Entrepreneur aura fourni les sous-détails
des prix à partir desquels sont établis ces décomptes.
12.3 Caractère des prix
Les prix du marché sont fermes et non révisables.
Le titulaire du marché à prix ferme, peut demander l’actualisation de son offre financière si la période
entre la date de présentation de l’offre financière et de notification du marché ou d’émission de l’ordre de service
de commencement d’exécution, le cas échéant, dépasse quatre (04) mois .
L’acheteur public supportera la totalité des augmentations des prix de fourniture (matériaux de
construction) , de la main-d’œuvre et du matériel en se basant sur le sous détail des prix proposé par le concepteur
du dossier confidentiel. Les documents à prendre en compte sont les documents officiels dressés par un organisme
étatique concernant les dites augmentations.
Le montant actualisé sera établi en appliquant la formule d’actualisation suivante :
Pact = P0 + E1 + E2 + E3
Avec P0 : prix initial
Pact : prix actualisé
E1 : écart relatif à la fourniture
E2 : écart relatif à la main d’œuvre
E3 : écart relatif aux matériels (carburant)
E1=Pact F-P0 F
E2=Pact.MO -P0 MO
E3=Pact.MAT-P0.MAT
Avec Pact F: prix actualisé de la fourniture
P0 F : prix initial de la fourniture
Pact.MO : prix actualisé de la main d’oeuvre
P0 MO: prix initial de la main d’oeuvre
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Pact.MAT: prix actualisé du matériel
P0.MAT: prix initial du matériel
Le montant actualisé ne doit pas dépasser cinq pour cent (05 %) du montant initial
P0. P ≤ 1,05 P0
Le titulaire du marché est tenu de présenter à l’acheteur public une demande dans un mois à partir de la date
de commencement des travaux fixée par l’Ordre de Service de Commencement des Travaux, dans laquelle il
indique le montant de l’actualisation requis, les bases et les indices ayant servi à sa détermination, cette demande
doit être accompagnée par tous les documents et justificatifs le prouvant. .Dépassé ce délai, le titulaire du marché
n’a pas droit à cette indemnité.
L’acheteur public procède à l’étude de cette demande et établit à cet effet un rapport qu’il soumet à la
commission des marchés compétente. Ce rapport doit comporter l’avis de l’acheteur public à propos de la
demande d’actualisation et sa proposition à cet égard.
Si la commission des marchés compétente approuve le bien fondé de la demande d’actualisation, l’acheteur
public procède à l’actualisation du montant de l’offre si le marché n’est pas encore signé ou à l’établissement d’un
projet d’avenant au marché conclu, conformément à l’avis de la commission des marchés, qui sera soumis au
titulaire du marché pour signature conformément au décret n°1039 DU 13/03/2014.
ARTICLE 13 : REMUNERATION DE L’ENTREPRENEUR
Le règlement du montant du marché se fait sur décomptes mensuels.
Le mandatement des sommes dues au titulaire du marché, ou l’émission de l’acte qui en tient lieu, doit
intervenir dans un délai maximum de quarante cinq ( 45 ) jours à compter de la date de la constatation des droits
à acomptes ou paiement pour solde, ou à partir du jour où le titulaire du marché a régularisé son dossier
conformément à la notification qui lui a été faite dans les conditions prévues au décret n°1039 DU 13/03/2014
A défaut, le titulaire du marché bénéficie de plein droit d’intérêts moratoires calculés à partir du jour qui suit
l’expiration de ce délai.
Les intérêts moratoires sont calculés sur la base des montants dus au titre d’acomptes un paieme nt pour solde,
aux taux du marché monétaire tel que publié par la banque centrale de Tunisie.
Le comptable public ou l’agent habilité au paiement doit payer le titulaire du marché dans un délai maximum de
quinze jours à partir de la réception de l’ordre de paiement.
ARTICLE 14 : COMPTABLE PAYEUR
Le comptable chargé du paiement est Monsieur LE RECEVEUR DE LA COMMUNE DE JENDOUBA
ARTICLE 15 : APPROVISIONNEMENTS
Les approvisionnements constitués en vue de l’exécution des travaux ne seront pas payés lors de
l’établissement des acomptes
ARTICLE 16 : REMUNERATION D’ENTREPRENEURS EN GROUPEMENT
16.1 Groupement conjoint :
Les travaux exécutés et réceptionnés par chaque membre du groupement font l’objet d’un paiement à des
comptes distincts.
16.2 Groupement solidaire :
Paiement à un compte unique ou paiement à des comptes distincts selon une répartition précise.
ARTICLE 17 : REMUNERATION DES SOUS TRAITANTS
Les prestations sous traitées sont payées au titulaire du marché.
ARTICLE 18 : BASE DE REGLEMENT DES DECOMPTES
18.1 Base de règlement
Le décompte sera établi en appliquant aux quantités d’ouvrages réellement exécutées et régulièrement
constatées les prix du bordereau des prix du marché.
18.2 Décomptes provisoires
Les constatations et acceptation du projet de décompte provisoire ouvrant droit à acomptes ou paiement pour
solde doivent se faire dans un délai de 8 jours ouvrables à partir de la date de la demande formulée par le titulaire
du marché appuyée des justifications nécessaires.
Le retard de l’acheteur public à accomplir les opérations citées ci-dessus donne obligatoirement lieu à des
intérêts moratoires au titulaire du marché calculés à partir du jour qui suit l’expiration du délai cité ci -dessus
jusqu’à celui de la constatation conformément au décret n°1039 DU 13/03/2014
18.2.1 L’entrepreneur est tenu de présenter à la fin de chaque mois un décompte provisoire dressé sur la base des
constats contradictoires en vue de se faire payer les quantités de travaux réellement ex écutées durant la période
considérée.
18.2.2 L’Entrepreneur est tenu pour obtenir le règlement des sommes qui lui sont dues, de présenter un décompte
provisoire fondé sur les constats contradictoires en (six (6)) Exemplaires.
18.3 Décompte Définitif
18.3.1 Le montant total du marché est arrêté par un décompte définitif l’Entrepreneur est invité par ordre de
service dûment notifié, à prendre connaissance du décompte définitif et à le signer pour acceptation dans un délai
maximum de quarante cinq (45) jours.
18.3.2 En cas de refus de signature, il est dressé un procès-verbal de présentation du décompte et des discordances
qui l’ont accompagné.
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18.3.3 L’acceptation du décompte définitif par l’Entrepreneur le lie définitivement.
18.3.4 Si l’Entrepreneur ne se conforme pas à l’ordre de service prévu au 3.1 du présent article ou refuse
d’accepter le décompte définitif qui lui est présenté, ou signe celui-ci en émettant des réserves, il doit par écrit
exposer en délai les motifs de ces réserves et préciser le montant de ses réclamations de ses réclamations au
Maître d’ouvrage avant l’expiration d’un délai de quarante cinq (45) jours à compter de la date de notification de
l’ordre de service précité.
18.3.5 Le mandatement des sommes dues au titulaire du marché, ou l’émission de l’acte qui en tient lieu, doit
intervenir dans un délai maximum de Quarante Cinq ( 45 ) jours à compter à partir du jour où le titulaire du
marché a régularisé son dossier conformément à la notification qui lui a été faite dans les conditions prévues au
décret n°1039 DU 13/03/2014
Le comptable public doit payer le titulaire du marché dans un délai maximum de quinze jours à partir de la
réception de l’ordre de paiement.
A défaut, le titulaire du marché bénéficie de plein droit d’intérêts moratoires calculés à partir du jour qui suit
l’expiration de ce délai.
Les intérêts moratoires sont calculés sur la base des montants dus au titre d’acomptes un paiement pour solde,
aux taux du marché monétaire tel que publié par la banque centrale de Tunisie.
ARTICLE 19 : AVANCE
Il sera accordé à l’entreprise une avance de 10% du montant initial du marché, sur sa demande cette avance lui
sera réglée dès approbation du marché et après fourniture par cette dernière d'une caution bancaire délivrée par
une banque agrée dont le montant est égal au montant de l'avance.
La restitution de cette avance se fera au fur et à mesure de l'avancement des travaux exécutés. La main levée de la
caution bancaire afférente à cette avance sera prononcée dès la restitution du montant total de l'avance.
ARTICLE 20: NANTISSEMENT
Le marché est nantissable : L’Entrepreneur sera admis à bénéficier du régime de nantissement conformément
au décret du 03/12/1936. Le Comptable chargé du paiement est Mr le Receveur de la commune de
JENDOUBA. Le Fonctionnaire compétent pour fournir les renseignements nécessaires au nantissement est Mr le
président de la commune de JENDOUBA.
ARTICLE 21 : VARIATION DANS LA MASSE DES TRAVAUX
Le titulaire du marché ne peut élever aucune réclamation tant que l’augmentation ou la diminution dans la
masse des travaux ne dépasse pas : 20% du montant initial de marché.
ARTICLE 22 : CHANGEMENT DANS l’IMPORTANCE DES DIVERSES NATURES DES TRAVAUX
22.1. VARIATION DANS LA MASSE DES TRAVAUX
En cas d'augmentation ou de diminution dans la masse des travaux, le titulaire du marché ne peut élever aucune
réclamation tant que l'augmentation ou la diminution n'excède pas les 20% du montant du marché initial
22.2 CHANGEMENT DANS L’IMPORTANCE DES DIVERSES NATURES DES TRAVAUX :
Le titulaire du marché peut être indemnisé au titre des dommages et des charges supplémentaires dus au retard
imputé à l’acheteur public ou aux modifications importantes apportées au projet en cours d’exécution.
a/- Indemnité au titre des dommages et des charges supplémentaires dus au retard :
L’acheteur public supporte les charges supplémentaires de fourniture (matériaux de construction) , de la
main-d’œuvre et du matériel à concurrence de 1/2000 du montant des travaux restant à exécuter par jour d’arrêt
des travaux au-delà de 100 jours sans dépasser cinq pour cent ( 05 % ) du montant définitif du marché.
b/- Indemnité au titre des modifications importantes :
L’acheteur public supporte les charges supplémentaires des modifications importantes dans le procédé
d’exécution se basant sur des travaux analogues décrits au sous-détail de prix dressé par le concepteur au dossier
confidentiel, dans le cas ou les dites modifications entrainent une augmentation ou diminution dépassant 50 % du
coût des travaux restant à exécuter. Les charges supplémentaires sont plafonnées à 05 % du montant initial du
marché.
Le titulaire du marché doit présenter à l’acheteur public une demande, dans laquelle, il indique le montant de
l’indemnisation, les bases et les indices ayant servi à son évaluation et doit être accompagnée par tous les
documents et justificatifs le prouvant, et ce dans un délai de 30 jours à partir de la date de constatation indiquée
au journal de chantier.
L’acheteur public procède à l’étude de cette demande et établit à cet effet un rapport qu’il soumet à la
commission régional de contrôle des marchés publics. Ce rapport doit comporter l’avis de l’acheteur public sur
la demande d’indemnisation et sa proposition à cet égard.
Si la commission régional de contrôle des marchés publics approuve le bien fondé de la demande
d’indemnisation, l’acheteur public procède à l’établissement d’un projet d’avenant au marché conformément à
l’avis de la commission régional de contrôle des marchés publics qu’il soumet au titulaire du marché pour
signature conformément au décret n°1039 DU 13/03/2014
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CHAPITRE III
FIXATION ET MODIFICATION DES DELAIS
ARTICLE 23: DELAI D’EXECUTION
23.1 Délai d’exécution
Les travaux objet du présent marché seront exécutés dans un délai de :
Deux Cent quarante jours (240 jours)
à compter de la date fixée dans l’ordre de service de commencement des travaux.
23.2 Délai pour la préparation des travaux
Le délai nécessaire pour la préparation des travaux est inclus dans le délai contractuel.
23.3 Suspension du délai contractuel
Sur demande écrite de l’Entrepreneur, le délai global d’exécution des travaux sera suspendu pour mauvaises
conditions climatiques d’un nombre de jours égal au total :
- des jours où le chantier est estimé, par l’Ingénieur ou son représentant, impraticable. Cette appréciation devra
être portée sur le journal de chantier.
Cette suspension du délai global sera indépendante de l’activité ou de l’inactivité du chantier. Elle ne peut être
appliquée, que si l’Entrepreneur formulera une demande écrite avec les pièces justificatives nécessaires, dans un
délai n’excédant pas une semaine après l’événement.
L’Entrepreneur ne pourra se prévaloir des conséquences des conditions climatiques ne rentrant pas dans les
catégories ci – dessus même s’il était prouvé qu’elles ont apporté une gêne dans l’exécution des travaux.
Des suspensions de délais pourront être acceptées, si elles sont reconnues être le fait de l’Administration. Pour en
obtenir le bénéfice, l’Entrepreneur devra adresser un document écrit à l’Ingénieur. Ce document sera, soit déposé
contre récépissé auprès du fonctionnaire compétent, soit envoyé par lettre recommandée avec demande d’avis de
réception postal dans un délai n’excédant par une semaine après l’événement. La date du récépissé ou de l’avis de
réception postal fait foi en matière de délai. Ces suspensions doivent faire l’objet d’un ordre de service de
suspension du délai.
ARTICLE 24: PENALITES POUR RETARD
24.1 Taux des pénalités pour retard
La pénalité journalière est fixée à 1/2000 du montant total initial du marché y compris les avenants. Les pénalités
pour retard sont appliquées de plein droit sans mise en demeure préalable, sur simple constatation de retard à la
date d’expiration du délai d’exécution contractuel global ou partiel.
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CAHIER DES CLAUSES
TECHNIQUES PARTICULIERES
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CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES
PARTICULIERES
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ARTICLE 5 : DESCRIPTION DES TRAVAUX :
Les descriptions de la commune de JENDOUBA consistent a la réhabilitation des voies par la fourniture, le
transport et la mise en œuvre de couche de fondation pour rue 1er juin et de base pour rues à renforcés et d’une
couche de roulement en enrobé de 6cm d’épaisseur.
ARTICLE 6 : TERRASSEMENT GENERAUX :
6-1- IMPLANTATION
Avant commencement d’exécution des travaux, l’Entrepreneur est tenu de procéder en présence de
l’Administration au piquetage du tracé par piquets nivelées et rattachés au nivellement N.G.T.
Les points principaux de rattachement de piquetage seront maçonnés à raison de deux piquets par point et dehors
de l’emprise de travail, de manière à ce que le piquetage général du projet pourra être établi à tout moment à la
demande de l’Ingénieur.
Un procès verbal de piquetage et bornage sera dressé et des repères de base et de les rétablir ou de les remplacer
en cas de besoin et sur ordre de l’Ingénieur.
L’entrepreneur est tenu de veiller à la conservation des bornes et des repères de base, et de les rétablir ou de les
remplacer en cas de besoin et sur ordre de l’Ingénieur.
6. 2 – DEPLACEMENT DES EMPRISES DE BROUSSAILLAGES
L’entrepreneur rendra le projet dans l’état ou il se trouve, il aura à effectuer le débroussaillage, l’abattage et le
dessouchage d’arbres et de haies de cactus de tout diamètre et toute hauteur, le décapage de la couche végétale,
s’il y a lieu, sur une épaisseur déterminée par l’Ingénieur, la démolition des rives de la chaussée existante sur 20
cm, le réglage et compactage du fond du forme.
Les matériaux de démolition seront évacués à la décharge publique ou en dépôt selon les directives de
l’ingénieur.
6. 3 – REMBLAI D’APPORT
Les matériaux des remblais, en cas de besoin, serviront pour l’élargissement ou rechaussement de la chaussée de
branches de carrefours, des parties étroites, ils seront des matériaux d’apport sélectionné (I.P80) exécutés
méthodiquement par engins spéciaux de compactage sur toute la largeur de la plate forme, de façon à obtenir
une surface compactée à une sèche égale à :
- 90% de l’OPM jusqu’à 50cm des couches du fond de forme.
- 85% de l’OPM pour les 50 cm supérieures.
L’entrepreneur est tenu d’éviter le feuilletage des remblais par le compactage à fort teneur en eau et à des
pressions importantes ou l’emploi de couches minces.
Le contrôle de la valeur de compactage sera effectuée par la mesure de densité en place « in situ » effectuée par
un densimètre à membrane ou un appareil similaire que L’Entrepreneur est tenu de l’avoir sur chantier.
Les essais seront effectués à la demande de l’Ingénieur.
L’Entrepreneur ne pourra commencer la mise en oeuvre d’une nouvelle couche qu’après la réception de la
précédente.
ARTICLE 7: BORDURE ET CANIVEAUX :
7-1-DEPOSE DE BORDURE :
L’Entrepreneur aura à déposer les bordures anciennes de trottoir ou d’îlots au droit des rues à exécuter ou des
branchements des carrefours, à nettoyer les éléments en bon état et à les mettre en dépôt au lieu indiqué par
l’Ingénieur pour réalisation éventuelle. Il aura en outre à nettoyer et à dégager à la décharge publique les débris
et les gravois en provenance de la démolition.
7-2-POSE DE BORDURES ET DE CANIVEAUX
Les travaux consistent à fournir, transporter et mettre en place des bordures de trottoirs et des caniveaux latéraux
pour îlots suivant plans tels que définis au bordereau des prix.
Les bordeaux et caniveaux seront posés sur la couche de fondation. Une couche de béton de pose de 10cm dosé
à 250 Kg/m3 sous bordures sera exécutée conformément aux indications des plans.
Aux droits des joints, les bordures seront calées par un socle en béton de forme équilatérale.
Le rejointoiement est au mortier de ciment dosé à 400 Kg/m3 les élément seront peint en deux couches de
peinture (laque) rouge et blanche.
ARTICLE 8: CONSTRUCTION DE CHAUSSEE
8-1-RECEPTION DU FOND DE FORME :
La forme est définie comme la partie supérieure des terrassements.
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L’entrepreneur est tenu d’effectuer un compactage général du fond de forme (section en remblai ou en déblai) de
manière à obtenir au moins 95 % de la densité sèche (in situ) de l’OPM de la couche supérieure d’un épaisseur
de 25 cm.
La forme obtenue sera soigneusement nivelée et dressée de manière à ne pas présenter de bosses ou flaches
supérieures à 2 cm sous la règle de 3 m placée dans tous les sens.
Ces résultats feront l’objet d’une réception (tolérance, terrassement + 2 cm).
8-2-CORPS DE LA CHAUSSEE :
-COUCHE DE FONDATION
La couche de base sera réalisée en tout venant TV 0/31,5 dans les parties chargées de la chaussée et rectifiée
conformément aux indications des plans et avis de l’ingénieur.
La couche de base aura une épaisseur de 20 cm bien arrosée, malaxée et méthodiquement compactée 97% de
l’OPM.
Dans le cas ou la densité sèche n’est pas atteinte, l’Entrepreneur est tenu de reprendre les sections à faible
densité.
Cette couche sera réglée aux cotes prescrites par le projet de manière à ce que la surface obtenue soit unie et ne
comportant pas des bases ou flaches supérieurs à + 2 cm mesurée dans tout le sens sous la règle de 3m. la
tolérance des cotes du projet sera + 2 cm , elle fera l’objet d’une réception par l’ingénieur.
-COUCHE DE BASE
La couche de base sera réalisée en tout venant TV 0/20 dans les parties chargées de la chaussée et rectifiée
conformément aux indications des plans et avis de l’ingénieur.
La couche de base aura une épaisseur moyenne varie ent 10 et 20 cm bien arrosée, malaxée et méthodiquement
compactée 98% de l’OPM.
Dans le cas ou la densité sèche n’est pas atteinte, l’Entrepreneur est tenu de reprendre les sections à faible
densité.
Cette couche sera réglée aux cotes prescrites par le projet de manière à ce que la surface obtenue soit unie et ne
comportant pas des bases ou flaches supérieurs à + 1 cm mesurée dans tout le sens sous la règle de 3m. la
tolérance des cotes du projet sera + 1 cm , elle fera l’objet d’une réception par l’ingénieur.
ARTICLE 9. - MODE D'EXECUTION DES COUCHES DE SURFACE EN BETON BITUMINEUX
9.1 - COUCHE D'IMPREGNATION
Elle est mise en place sur la couche de base.
La couche d'imprégnation sera composée de 1,2 kg/m² du Cut Back 0/1.
9.2. - COUCHE D'ACCROCHAGE
Elle est mise en place sur les anciennes chaussées où le renforcement en béton bitumineux est prévu. Elle sera
composée de 0,5 à 0,7 kg/m2 de bitume résiduel (CB 400/600 ou émulsion à 65%).
9.3. - MISE EN ŒUVRE DU LIANT
La couche d'imprégnation ne pourra être mise en œuvre que lorsque les couches support base ou accotements
auront été réceptionnés en compactage et en nivellement.
La couche d'accrochage servira également d'enduit de cure: elle sera répandue au plus tard dans les 8 heures
après la fin du compactage, et par temps chaud et ensoleillé dans les 4 heures.
9.4. - CHAUFFAGE DU LIANT
La température de répandage sera choisie par l'Entrepreneur de manière à assurer un bon répandage.
Les camions répandeurs doivent être munis d'un système de chauffage pour amener et conserver le liant à
température convenable, d'une pompe de circulation, d'un thermomètre permettant de mesurer cette température.
Le chauffage éventuel du liant à feu nu dans les camions répondeurs, est formellement interdit pendant la
marche.
9.5 - NETTOYAGE DE LA CHAUSSEE
Un balayage préalable énergique avec une balayeuse mécanique sera effectué sur la couche de fondation, avant
mise en œuvre de la couche d'imprégnation de façon à éliminer tout matériau roulant et toute poussière
résiduelle.
A la demande éventuelle de l'Ingénieur, l'Entrepreneur devra effectuer un léger arrosage préalable.
9.6 - REPANDAGE DU LIANT
Le répandage du liant ne pourra avoir lieu que si la surface de la chaussée est sèche et si les circonstances
atmosphériques le permettent (pas de pluie, pas d'orage imminent, pas de brouillard épais).
Les camions répandeurs auront des roues à pneumatiques de nombre et de dimensions tels que leur passage sur
la couche de fondation ne détériore pas celle-ci.
Ils doivent être munis de dispositifs permettant de couvrir uniformément à l'aide de liant bitumineux à
température égale, une bande de largeur réglable. Ils doivent comporter une pompe doseuse permettant le
répandage à une pression uniforme; si cette pompe n'est pas asservie, ils doivent être munis d'un appareil
permettant de mesurer avec précision la vitesse de déplacement.
Pendant l'utilisation des camions répandeurs, une personne de l'Entreprise se trouvera obligatoirement à l'arrière,
ceci pour contrôler le répandage.
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Le répandage sera conduit de manière à ne laisser aucun manque ni excès de liant au raccordement après un
arrêt de répandage ou entre deux bandes voisines, ou sur les bords des accotements. Les reprises de répandage
devront être alternées.
L'écart autorisé par rapport à la quantité de liant fixée par mètre carré ne pourra excéder un dixième de
kilogramme par mètre carré.
L'Ingénieur pourra faire procéder, aux frais de l'Entrepreneur, à des vérifications de la régularité du répandage.
Toute circulation de chantier sur la couche d'imprégnation ou d'accrochage sera interdite.
9.7 - REPANDAGE DES GRANULATS
La distance entre la répandeuse de liant et les gravillonneurs ne devra pas dépasser 40 mètres même quand les
conditions atmosphériques seront très favorables.
Les joints transversaux seront balayés manuellement.
ARTICLE 10. - ÉTUDE DE FORMULATION ET DE CONVENANCE DU BÉTON BITUMINEUX
L'Entrepreneur fera exécuter l'étude de formulation du béton bitumineux à partir des granulats de chaque
provenance.
10.1. L'ETUDE DE COMPOSITION
L'étude de composition devra indiquer les résultats des essais demandés au présent C.C.T.P. pour 4 teneurs en
liant encadrant la valeur proposée, avec pour chaque teneur en liant une série d'essais sur 3 éprouvettes dont on
prendra la moyenne arithmétique.
Les résultats d'étude de composition du béton bitumineux devront être présentés à l'Ingénieur au moins trente
(30) jours avant le démarrage de la fabrication correspondante.
Les compacités utilisées comme compacités de référence seront les compacités L.C.P.C. et MARSHALL.
10.2 - CHOIX DES DOSAGES DEFINITIFS
Si les études de composition menées comme défini par l'article 3.6.1 précédent permettaient de réduire le dosage
en liant du mélange, le prix correspondant du béton bitumineux (annoncé par le détail estimatif) serait corrigé en
fonction du sous détail des prix joint à l'offre par l'Entrepreneur.
ARTICLE 11 - FABRICATION DU BÉTON BITUMINEUX
Le béton bitumineux sera utilisé comme couche de roulement
11.1 - LA FABRICATION DU BETON BITUMINEUX
La fabrication du béton bitumineux se fera dans une centrale de type continu ou discontinu d'un débit nominal
effectif d'au moins 150 T/h
11.2. - APPROVISIONNEMENT DES GRANULATS
L'approvisionnement des granulats devra se faire de façon à permettre la marche en continu de la centrale.
La centrale utilisée pour la fabrication du béton bitumineux et du grave bitume devra obligatoirement recevoir
l'agrément de l'Ingénieur.
11.3. - ALIMENTATION DU SECHEUR - PREDOSEUR DE GRANULATS
L'Entrepreneur doit limiter au maximum la ségrégation au cours des manipulations des granulats.
L'installation devra permettre un mélange selon les proportions fixées de ces différents granulats. A cet effet, la
centrale comportera plusieurs trémies doseuses, divisées en compartiments séparant les classes et catégories de
granulats; le cloisonnement sera réalisé de façon qu'au chargement des trémies aucun mélange de granulats ne
soit possible, en particulier la largeur en tête des trémies devra être supérieure d'au moins 50 centimètres à celle
du godet de l'engin de chargement.
11.4. DIFFERENTES CATEGORIES DE GRANULATS
Les différentes catégories de granulats seront entraînées par un tapis roulant ou par un distributeur mécanique;
le débit de chaque granulat sera réglé par une trappe à position variable définie automatiquement à partir d'un
appareil de pesage continu dans le cas d'un prédoseur à dosage pondéral.
Le débit des trémies à sable sera régularisé par vibration.
Le tapis roulant ou les distributeurs mécaniques seront asservis entre eux de telle sorte que le rapport de leur
vitesse reste constant et ne puisse être modifié accidentellement. Dans le cas du dosage pondéral, le rapport des
vitesses sera contrôlé électroniquement et indiqué au pupitre de commande.
Les tapis pourront être débrayés séparément. Ils débiteront sur un tapis auxiliaire dont le sens de rotation pourra
être inversé; une extrémité débouchera sur l'élévateur du sécheur et l'autre sur une aire de contrôle aménagé à cet
effet par l'Entrepreneur.
11.5. - CHAUFFAGE ET DESHYDRATATION DES GRANULATS
La centrale doit disposer des moyens mécaniques appropriés pour que l'introduction des granulats dans le
sécheur soit faite de façon uniforme de manière à obtenir une température de sortie constante.
Le sécheur doit être capable de chauffer les granulats de façon à obtenir une teneur en eau limite de 0,5 %. La
température des granulats à la sortie du sécheur sera comprise entre les limites suivantes:
* par temps chaud - 140 à 150°,
* par temps froid - 150 à 160°.
Toutes précautions devront être prises pour que les températures maximales ne soient pas dépassées, de façon à
éviter tout risque de brûlage de bitume.
A cet effet, la centrale doit être munie d'un appareil de mesure placé de telle sorte qu'il indique la température du
granulat avant l'entrée dans le malaxeur.
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11.6 - DEPOUSSIERAGE
Le dépoussiérage sera assuré par un appareil associé au poste d'enrobage et fonctionnant en permanence lors de
la préparation du granulat.
Lorsque l'Ingénieur le prescrit, les poussières récupérées doivent pouvoir être réincorporées dans le mélange de
façon uniforme; sinon elles sont évacuées par les soins de l'Entrepreneur.
11.7 - CRIBLAGE
Un dispositif de criblage à la sortie du sécheur permettra d'éliminer tous les éléments supérieurs à 14 mm pour
béton bitumineux et les éléments supérieurs à 20 mm pour la grave bitume. Le débit de ce crible devra être
supérieur à celui du malaxeur.
Les granulats séchés seront ensuite stockés dans une trémie tampon intermédiaire.
11.8 - ALIMENTATION EN GRANULATS D'UN MALAXEUR DISCONTINU
La centrale sera équipée d'une balance sans ressort destinée à la pesée des granulats. A cette balance, sera
suspendue une boîte ou une trémie dans laquelle seront pesés les granulats en provenance de la trémie tampon
intermédiaire.
La boîte de pesée doit être assez grande, pour contenir une quantité de granulats correspondant à une gâchée
entière, sans déborder. Elle sera supportée par des pivots et munie d'une porte étanche.
La balance doit permettre d'effectuer les pesées avec une précision telle que l'erreur relative sur le poids de
chaque granulat soit inférieure à 2 %.
11.9 - ALIMENTATION EN GRANULATS D'UN MALAXEUR CONTINU
La centrale comporte un système d'alimentation continue monté sous le (ou les) trémies tampons de stockage
intermédiaire. La régularisation du débit vers le malaxeur sera assurée:
* Soit par dosage volumétrique au moyen d'un tapis alimenté par une trappe fixe dont l'ouverture graduée
permet le réglage des granulats et doit pouvoir être verrouillée en toute position. La vitesse du tapis doit être
asservie à la vitesse de rotation de la pompe à liant; le calibrage de l'ouverture de la trappe s'effectue par pesée
d'échantillons de granulats sortis de la trémie tampon intermédiaire durant un temps donné,
* Soit par dosage pondéral au moyen d'un tapis et d'une trappe mobile dont la position sera automatiquement
définie par un appareil de pesage continu.
Dans tous les cas, le débit sera contrôlé par un compte tours inviolable qui commandera l'ouverture et la
fermeture des vannes de la pompe à liant pendant les opérations de contrôle et de réglage.
Un dispositif permettra de connaître à tout moment le niveau des granulats dans la trémie-tampon afin de
pouvoir arrêter le malaxeur en cas de niveau insuffisant.
Dans le cas d'une centrale pourvue d'un équipement de pesage continu, les dispositifs de sécurité suivants seront
mis en place:
* Lorsque la bascule détectera une variation de pesée supérieure à 3 % du dosage théorique, une alarme retentira
avec enregistrement sur compteur,
* Si l'anomalie de dosage persiste au-delà de 10 secondes, l'arrêt de la centrale devra se faire automatiquement,
avec enregistrement sur compteur.
11.10 - PREPARATION ET EMPLOI DU FILLER D'APPORT (CIMENT)
11.11. Le filler d'apport sera stocké en silos dont la capacité correspondra à la consommation de deux journées
au moins de fabrication et sa manutention se fera par vis et par pompes. La manutention par aéroglissières est
formellement interdite entre les silos et la centrale. Le doseur comportera un dispositif permettant d'effectuer des
prélèvements pour vérifier le dosage.
11.12 Dans le cas d'une centrale à malaxeur discontinu, le filler sera pesé dans une boîte ou une trémie spéciale
au moyen d'une balance spéciale. Celle-ci devra permettre d'effectuer les pesées avec une précision telle que
l'erreur relative sur le poids du filler soit inférieure à 2 %.
11.13. - Dans le cas d'une centrale à malaxeur continu, un dispositif réglable permettra d'ajouter le filler aux
granulats dans les dispositions fixées.
Le mélange doit se faire à l'entrée dans le malaxeur à partir d'une trémie de stockage spéciale.
Si l'entraînement de la pompe doseuse est indépendant de la machinerie principale, l'installation sera équipée
d'un système d'alarme pour signaler tout arrêt accidentel de l'alimentation en filler.
11.14. - Préparation et emploi du liant
11.15 - Stockage et chauffage du liant
La centrale doit disposer de réservoirs pour le stockage du liant, d'une capacité totale suffisante pour assurer une
marche continue de la centrale et comportant une jauge préalablement étalonnée.
Les réservoirs de stockage doivent comporter un dispositif permettant de chauffer le liant aux températures
indiquées, en évitant toute surchauffe locale.
Un thermomètre protégé, d'une précision de 5°C, doit être placé à un endroit convenable de la conduite
d'alimentation en liant du malaxeur, de façon à indiquer la température du liant à l'entrée de cet appareil.
11.16 - Alimentation en liant du malaxeur
- Cas d'une centrale à malaxeur discontinu.
La centrale doit comporter un dispositif de dosage de l'alimentation en liant, soit en volume, soit par mesure d'un
débit.
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Si le dosage du liant est effectué en poids, la centrale doit être équipée d'une balance sans ressort, munie d'un
godet pouvant contenir une quantité de liant d'un poids au moins égal à 10% de celui du granulat nécessaire à
une gâchée.
La balance doit permettre d'effectuer les pesées avec une précision telle que l'erreur relative sur le poids soit
inférieure à 1,5 %.
Si le dosage est effectué en volume ou en débit au moyen d'une pompe d'injection, l'équipement doit comporter
un dispositif permettant d'arrêter automatiquement la pompe, lorsque la quantité voulue de liant a été introduite
dans le malaxeur, et d'obtenir la même précision que dans le cas du dosage par pesée.
- Cas d'une centrale à malaxeur continu.
La centrale doit comporter un dispositif d'alimentation continue dont le débit puisse être réglé avec une précision
de 1,5 %.
La synchronisation de l'alimentation du malaxeur en granulat et en liant doit être assurée par un dispositif
d'asservissement entre les débits de granulats et de liant, réalisé, soit par des moyens d'enclenchements
mécaniques, soit par tout autre moyen efficace agréé par l'Ingénieur.
11.17. - MALAXAGE
11.17.1. - La centrale doit être équipée d'un malaxeur capable de produire le BB et la GB homogènes.
Si la boite du malaxeur n'est pas fermée, elle doit être pourvue d'un capot pour empêcher la perte de poussières
par dispersion.
Le malaxeur doit porter une plaque, apposée par le fabricant, indiquant sa contenance volumétrique en fonction
de la hauteur du remplissage et, en cas de malaxage continu, le débit d'agrégats par minute pour le régime
normal de l'installation.
11.17.2. - La durée de malaxage des granulats et du filler avec le bitume doit être suffisante pour obtenir un
enrobage parfait et la centrale doit être dotée de moyens efficaces permettant de régler les temps de malaxage et
de les maintenir constants.
Dans le cas d'un malaxage discontinu, il doit être d'abord procédé, avant le malaxage humide avec le liant, à un
malaxage à sec, afin d'obtenir un mélange homogène des granulats et éventuellement du filler.
11.17.3. - Sauf avis contraire de l'Ingénieur, la durée du malaxage sera obtenue au moyen de la formule
suivante:
Durée du malaxage (sec) = Capacité du malaxeur en kg
Rendement du malaxeur en kg/sec
11.17.4. - La température du béton bitumineux à la sortie du malaxeur sera fixée dans des limites suivantes:
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Le béton bitumineux et de la grave bitume seront mis en œuvre manuellement, après accord de l'Ingénieur, au
moyen de petit outillage sur les parties où il ne peut être répandu au moyen de la répandeuse automotrice
(surlargeurs, intersections, embranchements).
Toutes précautions doivent être prises dans ce cas pour que la mise en place soit effectuée avant refroidissement
des produits en utilisant ceux-ci à une température proche du maximum indiqué précédemment et en limitant la
ségrégation.
ARTICLE 15. - EXÉCUTION DES JOINTS
Les joints doivent être réalisés de façon à assurer la continuité du raccordement entre les couches adjacentes.
15.1. - JOINTS LONGITUDINAUX
L'Entrepreneur soumettra à l'agrément de l'Ingénieur, le mode de réalisation des joints longitudinaux, les
largeurs des passes de répandage et la position des joints longitudinaux. Le compacteur à roulette latérale peut
être utilement retenu.
Le répandage de la couche nouvelle est conduit de façon à recouvrir légèrement le bord longitudinal de la
couche ancienne; les matériaux en excès recouvrant la couche ancienne sera ensuite soigneusement éliminée,
sauf lorsque les enrobés de la couche ancienne ne sont pas encore compactés ni complètement durcis et refroidis.
Si le bord de la couche exécutée, du côté de l'accotement, présente des irrégularités, il sera coupé verticalement
suivant une ligne parallèle à l'axe de la chaussée.
15.2. - JOINTS TRANSVERSAUX
Le bord de la couche ancienne doit être coupé sur toute son épaisseur de manière à exposer une surface fraîche,
contre laquelle sont placés les enrobés de la couche nouvelle. Le réglage ancien de l'épaisseur doit être respecté,
grâce à un calage approprié de la répandeuse à la fin de chaque période de travail.
15..3. - Outre la machine de sciage en service, l'Entrepreneur doit disposer sur le chantier d'une deuxième
machine de secours en cas de panne.
ARTICLE 16. - COMPACTAGE DU BÉTON BITUMINEUX
16.1. - MATERIEL NECESSAIRE
Le compactage sera obligatoirement réalisé par un atelier de compactage composé de compacteurs à pneus lisses
ayant une charge par roue d'au moins 4 tonnes et des rouleaux lisses tandem à jantes métalliques de 6 à 10 t.
Les rouleaux à pneus devront réaliser le compactage immédiatement derrière le finisseur; le cylindre tandem
assurera le surfaçage final.
16.2 - PLANCHES D'ESSAIS - METHODE DE COMPACTAGE
Dès le début du chantier, on réalisera une planche d'essai destinée à choisir la nature et les modalités d'utilisation
de l'atelier de répandage et de compactage.
Ces essais seront effectués en se rapprochant le plus possible des conditions du chantier (vitesse d'avancement
du finisseur, nature du support, etc..).
Les modalités à fixer sont:
* la charge de chaque engin,
* le plan de marche de chaque engin, en vue d'assurer un nombre de passages aussi constant que possible en
chaque point de la chaussée,
* la vitesse de marche de chaque engin,
* la pression de gonflage des pneumatiques des compacteurs à pneus,
* les réglages de vibration des finisseurs ou des compacteurs vibrants,
* la distance maximale d'écartement entre le finisseur et le premier compacteur à pneus,
* la température de répandage,
* la température de fin de compactage.
Des mesures de compacité en place permettront de définir une méthode de compactage (atelier de compactage et
modalités d'application).
Une méthode de compactage sera jugée satisfaisante si elle permet d'obtenir en moyenne, et avec un écart faible,
100 % de la compacité L.C.P.C. de référence.
Parmi les méthodes de compactage satisfaisantes, l'Ingénieur choisira celle qui lui paraîtra optimale, suivant la
compacité obtenue, sa variation dans l'épaisseur de la couche, la qualité d'exécution du joint, la qualité de l'uni et
éventuellement d'autres éléments d'appréciation.
L'Entrepreneur aura la faculté de proposer tout autre atelier de compactage, qui ne sera retenu que s'il donne à
l'issue de la planche d'essai des résultats au moins aussi satisfaisants que ceux de l'atelier proposé par
l'Administration. En cas de modification importante des conditions du chantier (formulation, matériel, etc.) ou
des résultats estimés, il sera nécessaire d'effectuer une nouvelle planche d'essai.
16.3. - MODE D'EXECUTION DU COMPACTAGE
Le compactage est commencé le plus tôt possible après le répandage. Le compactage d'une bande de répandage
posée à côté d'une bande déjà en place est commencé par le joint.
La vitesse des engins effectuant la finition du compactage doit être suffisamment faible pour obtenir un bon
surfaçage, toutes précautions doivent être prises pour empêcher le mélange d'adhérer aux roues des engins de
compactage. On évitera que le compacteur à pneus s'éloigne de plus de 50 cm du finisseur.
Ces engins doivent effectuer des passes assez longues, de façon à limiter le nombre des arrêts; le renversement
de marche doit être effectué d'une façon très progressive pour éviter la formation de vagues; les embrayages des
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engins doivent être en bon état. Le changement de sens sera décalé d'au moins un mètre à chaque passe et
s'effectuera toujours à l'arrière. La marche des engins de compactage doit être aussi continue que possible et
conduite de manière telle que toutes les parties de la couche reçoivent une compression sensiblement égale.
Le compactage sera poursuivi jusqu'à ce que le cylindre lisse ne laisse plus aucune trace latérale lors de son
passage.
Dans les cas où l'ingénieur aura donné son accord, le compactage des matériaux mis en œuvre manuellement
pourra être fait à l'aide d'un rouleau vibrant à main ou d'une dame vibrante d'un poids minimum de 15 kg pour
une surface maximum de 300 cm2.
Le long des bordures, caniveaux et ouvrages similaires, ainsi qu'à tous les endroits où les rouleaux ne peuvent
accéder, le compactage doit être effectué au moyen de dames vibrantes, en veillant tout particulièrement à
l'étanchéité des joints se trouvant entre ces ouvrages et les enrobés.
Aucun trafic ne doit être admis sur la couche fini avant un refroidissement suffisant, le degré de refroidissement
étant laissé à l'appréciation de l'Ingénieur.
16.4. - CONTROLE
Les essais de contrôle de mise en œuvre sont donnés aux articles du présent C.C.T.P.
Les pénalités pour mauvaise exécution des travaux font l'objet du Cahier des clauses administratives
Particulières du marché.
ARTICLE 17. - CONTRÔLE GÉOMÉTRIQUES DES TRAVAUX
Conformément au cahier des clauses administratives particulières du marché, des contrôles géométriques seront
réalisés après chaque tranche de travaux (couche de chaussées etc.).
L'Entrepreneur devra disposer du matériel nécessaire à ces contrôles.
Les tableaux des pages suivantes définissent ces contrôles.
Le choix des échantillons à contrôler est au gré de l'Ingénieur.
ESSAIS DE CONTROLE GEOMETRIQUE
NATURE DES DESIGNATIO MODE OPERATOIRE CARACTERISTIQUES DES ESSAIS CADENCE DES
MATERIAUX N RESULTATS EXIGES ESSAIS
Couches de Cotes prescrites +ou- 2cm pour la Sur chacune des
Réglage Nivellement au
fondation, fondation rives à 50 cm
Bordure Tolérance pour faux alignement en plan Elle est de 1 centimètre par rapport à la Au gré de
ou en hauteur ligne idéale tout le long du tronçon traité l'Ingénieur
Béton Quantité métré de la surface Quantités théorique +ou- 10% selon les Tous les jours
bitumineux moyenne
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ARTICLE 18 TROTTOIRS ET ACCOTEMENT :
18.1-CANIVEAU ET BORDURE :
* Provenance et qualité :
Chaque élément doit être identifié par un signe distinctif désignant le fabricant et indiquant la date de
fabrication. Les éléments ne doivent présenter aucune défectuosité telle que fissuration, déformation ou
arrachement, les faces vues ne doivent pas présenter de bases ou flaches de plus de mm de fléchés mesurées à
la règle de 30cm.Les arrêtes doivent être nettes et régulières sur toutes leur longueur.
* Fondations, joints et réglage :
Fondations : Les bordures et caniveaux seront posés sur la couche de fondation de la chaussée, avec lit de pose
en béton dosé à 250 kg/m3.
Joints : Les joints seront en bain de mortier à 250 kg de ciment par mètre cube mis en œuvre , soigneusement
bourrées, admises seront de 5mm d’épaisseur minimum et soigneusement lissés aux nus des parement.
Réglage : Les bordures, caniveaux seront posés suivant les côtes, alignement et déclivité fixés par le projet. Les
tolérances admises seront de 2cm.
18.2-DIMENSIONS :
Les dimensions transversales des éléments préfabriqués seront de type normalement définie par les dessins
(cahier des profils).Par rapport aux dimensions normalisées les tolérances admises en plus ou en moins, sont les
suivantes :
Pour les dimensions transversales : les écarts constatés sur la largeur et sur l’une quelconque des dimensions
verticales ne doit pas excéder cinq pour cent (5%) de la somme des dimensions normalisées correspondantes
Pour la longueur : 1 cm.
ARTICLE 19 : BETONS
ARTICLE 19 .1 - COMPOSITION DES BETONS
L’Entrepreneur devra présenter à ses frais au Maître d’Oeuvre ses propositions et son étude sur la composition
du béton en sable, granulats moyens et gros, ciment et eau.
La composition proposée sera présentée sous forme pondérale et devra répondre aux conditions de résistance
mécanique imposées ( cf. article ii.2.7 ), ainsi qu’aux impératifs de mise en oeuvre correcte, compte tenu de la
nature des ouvrages.
B1: Béton dosé à 150 kg de ciment de la classe 35 pour béton de propreté.
B2: Béton dosé à 250 kg de ciment de la classe 35 pour béton ordinaire non armé du type béton de forme ou
béton cyclopéen.
B3: Béton dosé à 300 kg de ciment de la classe 35 pour béton ordinaire armé ou non armé.
B4: Béton dosé à 350 kg de ciment de la classe 35 pour béton armé ou non armé.
B5: Béton dosé à 400 kg de ciment de la classe 35 pour béton armé ou béton préfabriqué.
Les ciments PORTLAND classe 35 (ancienne dénomination classe 325) ne pourront pas être utilisés pour les
bétons au contact de la nappe phréatique saumâtre ou eau de mer ni dans les terrains avec présence de gypse.
L’Entrepreneur devra prévoir dans ce cas un liant apte à résister à l’agressivité des eaux de la nappe et des
terrains gypseux (ciment CHF, CLK, HTS ou prise mer).
ARTICLE 19.2 - ETUDE ET CONTROLE DES BETONS
19.2.1 - RESISTANCE DES BETONS
Les résistances des différents types doivent répondre aux prescriptions du CCBA.68 et suivant les normes NF.P.
18.402 et 18.406.
Le tableau ci-après donne la résistance (en bars) à la compression minimale et à la traction minimale à 28 jours.
RESISTANCE EN BARS
DOSAGE
COMPRESSION ab 28 TRACTION a’b 28
300 230 20,5
350 270 23,3
400 300 25
L’essai d’écrasement est réalisé sur des éprouvettes cylindriques de 200 cm² de section et de 32 cm de hauteur.
Cylindre DN 16 X 30 hauteur 1
Prisme 15 x 15 x 45 1,05
1. Si l’essai d’écrasement est réalisé à un âge différent de 28 jours, les résultats de cet essai doivent être
affectés des coefficients multiplicatifs de correction indiqués au tableau suivant:
AGE DU BETON (en jour ) 3 7 28 90 360
COEFFICIENT MULTIPLICATIF 2,5 1,5 1 0,85 0,75
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L’essai de la résistance à la traction sera fait sur des éprouvettes prismatiques 15 x 15 x 45 cm², sollicitées en
flexion circulaire dans leur partie centrale sur une longueur au moins égale à 15 cm.
Si les résistances indiquées au premier tableau ne sont pas obtenues le Maître d’Oeuvre peut demander à
l’Entrepreneur de laver les granulats ou d’utiliser des granulats de carrière bien déterminés sans majoration des
prix du bordereau.
19.2.2 - EPREUVES D’ETUDE
Tout béton sera soumis à l’épreuve dans le cadre de l’étude de la composition des bétons.
Le nombre minimal des éprouvettes de compression soumises à cet essai sera le suivant
- essais de résistance à la compression à 7 jours : 6 cylindres
- essais de résistance à la compression à 28 jours : 12 cylindres
19.2.3 - EPREUVE DE CONVENANCE
Tout béton sera soumis à l’épreuve de convenance.
Il sera exécuté sur le chantier avant le démarrage des travaux un béton témoin pour chaque ‘’ atelier ‘’ de
bétonnage. On considère comme atelier de bétonnage un ensemble déterminé d’appareils, qu’il soit à poste fixe
ou déplaçable d’un chantier à l’autre, servi par une équipe déterminée.
Le nombre minimal des éprouvettes soumises à essai sera égal à celui pour l’épreuve d’étude (9.1.2.4 ).
La fabrication effective du béton pour la construction pourra démarrer, après accord du Maître d’Oeuvre, si les
résistances nominales à la traction et à la compression à 7 jours sont au moins égales au 95/100 des résistances
minimales obtenues à 7 jours lors de l’étude des bétons.
Dans le cas de résultats insuffisants, l’Entrepreneur après examen de la centrale et des divers constituants, devra
produire un nouveau béton de convenance fournissant des résultats satisfaisants, tout bétonnage avec le béton
concerné étant interdit.
19.2.3.1 - EPREUVE DE CONTROLE
Les épreuves de contrôle ont pour but de contrôler la résistance intrinsèque du béton à sa fabrication
indépendamment des conditions ultérieures de transport, de mise en oeuvre, de vibration, de cure et de
conservation.
Les essais de contrôle seront réalisés sur des éprouvettes prélevées au malaxeur et conservées dans des
conditions normalisées; ils permettent notamment de vérifier que les caractères intrinsèques du béton sont
conformes aux prévisions et de déceler d’éventuelles défectuosités de certains composants (ciment, granulats,
adjuvants) ou même certaines erreurs de dosage.
L’épreuve de contrôle comprendra des essais de résistance à la compression à 7 jours et 28 jours, de résistance à
la traction par flexion circulaire également à 7 jours et 28 jours et des mesures de la consistance du béton frais.
Le nombre minimal des éprouvettes à prélever et le rythme minimal de prélèvement seront les suivants:
- essai de résistance à la compression et traction à 7 jours = 3 cylindres et 3 primes par jour de bétonnage,
- essai de résistance à la compression et traction à 28 jours = 6 cylindres et 6 primes par jour de bétonnage,
- un essai de consistance du béton traité: 1 cône ASTM par 2 heures de bétonnage,
- essai de pourcentage des différentes catégories de granulat par prélèvement,
- essai de dosage en ciment,
- essai de teneur en eau du béton frais,
- essai de vérification des durées de malaxage.
19.2.4 - EPREUVE D’INFORMATION
Les essais d’informations ont pour but d’évaluer, avec la meilleure approximation possible, la résistance du
béton de l’ouvrage.
Les essais d’informations seront réalisés sur des éprouvettes prélevées au chantier, lors de la mise en place du
béton dans les coffrages, et conservées dans des conditions aussi voisines que possible de celles de l’ouvrage; ils
permettent notamment de décider de l’opportunité d’un décoffrage, d’un décintrement ou d’une mise en charge.
Toutes les opérations nécessitées par les essais doivent être exécutées par du personnel qualifié.
On prélèvera au minimum 3 cylindres et 3 prismes par partie devant donner lieu à un décintrement.
19.2.5 - ESSAIS DE RESISTANCE: VALEUR A PRENDRE EN COMPTE COMPRESSION
La résistance à la traction sera prise égale à 3,6 M/a3
Avec ‘’M’’ moment de flexion maximum supporté par l’éprouvette et ‘’a’’ le côté de sa base.
La résistance à la traction à 7 jours doit être au moins égale à 95% de la résistance nominale à 7 jours du béton
de convenance et à 28 jours au moins égale à la résistance exigée.
19.2.6 - ESSAIS DE CONSISTANCE
Les mesures d’affaissement de cône d’ABRAHAMS seront groupées par 3 au fur et à mesure de leur exécution,
et, par convention, leur valeur représentative sera prise égale à la moyenne arithmétique des résultats des 3
mesures.
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En cas de violation des règles de la protection de l’environnement entrainée par l’activité du chantier,
l’Entrpreneur demeure le seul responsable devant les pouvoirs publics et supportera tous les dédommagements
qui lui seront réclclamés par ces derniers.
20.3. Pénalités pour non respect des caractéristiques et des tolérances de mise en œuvre des matériaux
couche de chaussées :
20.4 Pénalités et sanctions financières pour non-respect des tolérances d’exécution de la grave-bitume
0/20mm et du béton bitumineux 0/14 mm :
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20.4.3. Non-respect de l’épaisseur moyenne :
Lorsque l’épaisseur moyenne de matériau mis en place pour la couche de béton bitumineux s’écarte de plus de
0.5 cm de l’épaisseur prescrite par le Cahier des Clauses Techniques Particulières ou les plans (Tous les 500 au
maximum et 200 m au minimum) :
Si cet écart est par défaut et inférieur ou égal à 0.5 cm, une pénalité de 20% du prix de béton bitumineux sera
appliquée à la totalité du matériau manquant, calculée à partir des contrôles effectués.
Si cet écart est par défaut et strictement supérieur à 1 cm, l’entrepreneur sera tenu de refaire à ses frais la couche
de béton bitumineux de la section considérée.
-pour 3,5 ≤ NPO ≤ 5,5 ou 3,5 ≤ NMO ≤ 5,5 (1) : 10%de pénalité.
- pour NPO <3,5 ou NMO < 3,5 (1) : l’entrepreneur sera tenu de refaire à ses frais la couche de
roulement de la section considérée.
(1) : la pénalité s’applique, pour les cas où la note par bande obtenue est inférieure à la valeur seuil , sur la
longueur de la section de route correspondant à la note la plus défavorable .
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