Problèmes Bac
Problèmes Bac
Problèmes Bac
- Partie III -
Soit F la fonction définie sur [0, +∞[ par F (0) = 0 et pour tout
Problèmes d’analyse réel x strictement positif,
∫
pour la préparation à F (x) =
x2
f (t) dt
l’examen national
x
Soit f la fonction sur ]0, +∞[ par f (1) = 1 et pour tout réel x b/ Dresser le tableau de variation de la fonction F sur [0, +∞[
strictement positif différent de 1, (en justifiant votre réponse).
1 0<x+1≤t+1≤1
lim (an )n =
n→+∞ e2
Donc par passage à l’inverse, on trouve
1 1
1≤ ≤
t+1 x+1
En multipliant par t2 ≥ 0, on trouve Et ceci est équivalent à dire que la courbe Cf admet une asymp-
tote verticale d’équation x = 0 au voisinage de +∞ et Cf admet
t2 t2 une asymptote horizontale d’équation y = 0 au voisinage de +∞.
t2 ≤ ≤
t+1 x+1 ln x
2/a/ Il est clair que la fonction x 7→ est continue sur cha-
x−1
Et puisque x < 0, on a cun des intervalles ]0, 1[ et ]1, +∞[ par opérations. Il reste à
∫ x 2 ∫ x 2 ∫ x étudier la continuité de f en 1, ce qui est immédiat car on sait
t t
dt ≤ dt ≤ t2 dt que
0 x+1 0 t+1 0 ln x
lim = 1 = f (1)
x→1 x − 1
c-à-d ∫ x
x3 t2 x3 On conclut que la fonction f est continue sur ]0, +∞[.
≤ dt ≤ f (x) − f (1)
3(x + 1) 0 t+1 3 b/ Calculons la limite lim .
2
x→1 x−1
En multipliant par 1/x > 0, on obtient On a
∫ x ln x
x 1 t2 x −1
≤ 2 dt ≤ f (x) − f (1)
3(x + 1) x 0 1+t 3 lim = lim − 1
x
x→1 x−1 x→1 x−1
Si on suppose dans le second cas que x ≥ 0, on montre similai- ln x − x + 1
= lim
rement l’inégalité souhaitée. On conclut que pour tout x > −1 x→1 (x − 1)2
non nul on a ln(t + 1) − t
= lim (t = x − 1)
∫ x 2 t→0 t2
x 1 t x
≤ 2 dt ≤ et cette limite vaut −1/2 d’après la question 3/ de la première
3(x + 1) x 0 1+t 3
partie. Donc
3/ Soit x > −1 un réel non nul, on a d’après la question 2/,
f (x) − f (1) 1
∫ lim =−
x 1 x 2
t x x→1 x−1 2
≤ 2 dt ≤
3(x + 1) x 0 1+t 3 Et ceci est équivaut à dire que la courbe Cf admet une tangente
en (1, f (1)) de coefficient directeur −1/2.
En retranchant −1/2, on obtient
3/a/ La fonction f est dérivable sur chacun des intervalles ]0, 1[
∫ x et ]1, +∞[ par opérations et on a pour tout x > 0 différent de 1,
x 1 1 t2 1 x 1
− ≤ 2 dt − ≤ −
3(x + 1) 2 x 0 1+t 2 3 2 x−1
− ln x (x − 1) − x ln x
∫ x f (x) = x
′
=
1 t2 (x − 1)2 (x − 1)2
Et d’après la question 1/ on sait que dt =
x2 0 t+1
ln(x + 1) − x 1 Donc f est dérivable sur chacun des intervalles ]0, 1[ et ]1, +∞[
+ , et alors et on a pour tout x > 0 différent de 1,
x2 2
x 1 ln(x + 1) − x x 1 (x − 1) − x ln x
− ≤ ≤ − f ′ (x) =
3(x + 1) 2 x 2 3 2 (x − 1)2
et ceci pour tout x ∈] − 1, +∞[ non nul, en faisant tendre x vers b/ On définit la fonction h :]0, +∞[→ R par
0, et en utilisant le théorème des gendarmes, on obtient
h(x) = x − 1 − x ln x
ln(1 + x) − x 1 La fonction h est dérivable (par opérations) sur ]0, +∞[ et on a
lim =−
x→0 x2 2 pour tout x > 0,
h′ (x) = 1 − ln x − 1 = − ln x
- Partie II -
Donc le tableau des variations de la fonction h est comme suit
1/ On sait que lim+ ln x = −∞, donc
x→0
x 0 1 +∞
ln x
lim = +∞
x→0+ x − 1 h′ (x) + 0 −
Donc pour tout entier naturel non nul, on a f (an+1 ) < f (an ),
(x − 1) − x ln x < 0 puisque la fonction f est strictement décroissante, alors pour tout
entier naturel non nul an+1 > an . Ce qui est équivaut à que la
On déduit que pour tout x > 0 différent de 1 on a suite (an )n>0 est strictement décroissante.
La suite (an )n>0 est croissante et majoré par 1 d’après ce qui
f ′ (x) < 0
précède, elle est alors convergente.
et alors le tableau des variations de la fonction f est comme suit c/ D’après la question précédente, la suite (an )n>0 converge.
Appelons l sa limite. Remarquons d’abord que l ≥ a1 > 0 (car
x 0 1 +∞ pour tout n > 0, on a an ≥ a1 et a1 > 0). On sait que pour tout
entier naturel non nul n, on a f (an ) = 1 + 1/n. La continuité de
f ′ (x) − − f sur ]0, +∞[ permet un passage à la limite, donc f (l) = 1, mais
comme f (1) = 1 et f est injective (car strictement décroissante),
+∞ alors l = 1. Comme conclusion finale,
f 1
lim an = 1
0 n→∞
- Partie III -
Soit n un entier naturel non nul.
x 0 1/3 1 +∞
1/a/ Montrer qu’il existe αn ∈ [0, +∞[ tel que
∫ 2αn
F ′ (x) − 0 + + 1
dt = e−n
αn 1 + te−t
0 +∞
F 0 b/ Montrer que la suite (αn )n≥1 est décroissante, puis déduire
−1/2 qu’elle converge.
c/ Montrer que
lim αn = 0
n→∞
Problème 2(Devoir Blanc 2018, Tajjiou). 2/ Soit (un )n≥1 la suite numérique définie par
On considère la fonction numérique f définie sur l’intervalle ∫ αn
[0, +∞[ par un = F (t) dt
f (x) = (x + 1)e−x 0
pour tout x ≥ 0.
ó Pour voir que f est une primitive de te−t , il suffit de dériver
- Partie II - la fonction f . Pour les non convaincus, utiliser une intégration
1/a/ Soit x un élément de [0, 1]. D’abord, il est clair que par parties pour montrer (∗).
d/ On sait que pour tout x ≥ 0, on a
1
1−x≤ F (x) ≥ x + f (2x) − f (x)
1+x
Du fait que 1 − x2 ≤ 1 et 1 + x > 0. Pour montrer que et que f (2x) − f (x) → 0 quand x → +∞, donc par une compa-
raison on obtient
1 x
≤1−
1+x 2 lim F (x) = +∞
x→+∞
on évalue la différence
D’après la question précédente, on sait que pour tout x > 0, on
1 x a
D= −1+ f (2x) − f (x) F (x) f (2x) − f (x)
1+x 2 1+ ≤ ≤1+
2 − 2(1 + x) + x(x + 1) x x 2x
=
2(1 + x) En faisant tendre x vers +∞ et en comparant, on obtient
F (x)
x + x − 2x
2
lim = 1, et de plus
= x→+∞ x
2(1 + x)
x(x − 1) f (2x) − f (x)
= f (2x) − f (x) ≤ F (x) − x ≤
2(1 + x) 2
x(1 − x) pour tout x > 0. En faisant tendre x → +∞, on obtient
= −
2(1 + x)
lim F (x) − x = 0
1 x x→+∞
Alors D ≤ 0 et alors ≤ 1 − . Comme conclusion on a
1+x 2 L’interprétation graphique des résultats précédents est que la
pour tout x ∈ [0, 1],
droite ∆ d’équation y = x est une asymptote de CF .
1 x e/ Soit x ≥ 0, on a
1−x≤ ≤1−
1+x 2
f (2x) − f (x)
F (x) − x ≤ ≤0
b/ Soit t ∈ [0, +∞[, si t = 0, les inégalités sont évidentes. Sup- 2
posons maintenant que t > 0. Pour pouvoir appliquer la ques- Du fait que f (2x) − f (x) ≤ 0 d’après la première partie.
tion précédente, il suffit de montrer que 0 ≤ te−t ≤ 1, c-à-d L’interprétation graphique de ceci est que la courbe CF se situe
0 ≤ t ≤ et . Ce qui évident puisque t > 0 et et ≥ t + 1 ≥ t. On au dessous de la droite ∆ sur [0, +∞[.
conclut que 0 ≤ te−t ≤ 1 puis que 2/ D’après ce qui précède, on sait que pour tout x > 0, on a
1 te−t f (2x) − f (x) F (x) − F (0) 1 f (2x) − f (x)
1 − te−t ≤ −t
≤1− 1+ ≤ ≤1+ ×
1 + te 2 x x−0 2 x
pour tout t ∈ [0, +∞[. Mais on sait que pour tout x > 0, il existe cx ∈]x, 2x[ tel que
ó L’inégalité et ≥ t + 1 vraie pour tout t ≥ 0 est à retenir, en
effet on peut la montrer facilement par une étude de fonction ou f (2x) − f (x)
= −cx e−cx
en utilisant un argument de convexité. x
c/ Soit x ≥ 0 un réel positif. Si x = 0, tout est évident. Sinon,
mais quand x tend vers 0+ , cx tend également vers 0 puisque
soir x > 0. En intégrant les inégalités de la question précédente
f (2x) − f (x)
sur le segment [x, 2x] on obtient x < cx < 2x, de sorte que tend vers 0 quand x
x
∫ 2x ∫ 2x ( ) +
tend vers 0 . On en déduit que
te−t
(1 + te−t ) dt ≤ F (x) ≤ 1− dt
x x 2 F (x) − F (0)
→1
x−0
Donc ∫ ∫
2x 2x
1 quand x → 0+ en utilisant le théorème des gendarmes. Autre-
x+ te−t dt ≤ F (x) ≤ x − te−t dt
x x 2 ment dit, la fonction F est dérivable à droite en zéro et Fd′ (0)
Mais remarquons que f est une primitive de la fonction t 7→ te−t , vaut 1. 1
on obtient 3/a/ Soit G une primitive de la fonction g : t 7→ sur
1 + te−t
∫ 2x ]0, +∞[. On écrit
te−t dt = f (2x) − f (x), (∗)
x F (x) = G(2x) − G(x)
En substituant dans les inégalités précédente ou aboutit à
pour tout x > 00. Il est clair que la fonction F est dérivable
1 sur ]0, +∞[ comme différence de deux fonctions dérivables sur
x + f (2x) − f (x) ≤ F (x) ≤ x + (f (2x) − f (x)) ]0, +∞[
2
Donc
x 0 +∞
D= E−F
= 1 − 3e−1 + 2e−2
F ′ (x) + ≤ 0.25
∫ ( ) ∫ ( ) F (αn+1 ) ≤ F (αn )
1
f (2x) − f (x) 1
0≤− ≤S≤− f (2x) − f (x) dx
0 2 0
Puisque la fonction F est croissante, alors
αn+1 ≤ αn
On va montrer par la suite que le côté de droite est inférieur à
1/4, i.e. Et ceci pour tout entier naturel n non nul. Autrement dit, la
∫ ( ) ∫ 1 ∫ 1 suite (αn+1 ) est décroissante.
1
1 La suite (αn+1 ) est décroissante et minorée par zéro (par
D=− f (2x) − f (x) dx = f (x) dx − f (2x) dx ≤
4 construction), elle est alors convergente.
0
| 0 {z } | 0 {z }
E F
Car la suite (αn )n≥1 est décroissante et la fonction F est positive. lim vn = 1
n→∞
Donc, la suite (un )n≥1 est croissante.
La suite (un )n≥1 étant croissante, pour prouver qu’elle converge Problème 3(Baccalauréat Juin 2009).
il suffit de prouver qu’elle est majorée. C’est ce qu’on essayera de Soit n un entier naturel non nul. On considère la fonction fn
prouver. La suite (αn )n≥1 étant décroissante, elle alors majorée de la variable réelle x définie sur [0, +∞[ par fn (0) = 0 et pour
par u1 . Le caractère positif de la fonction F nous permet d’écrire tout x > 0,
∫ αn ∫ α1 fn (x) = x(1 − ln x)n
un = F (t)dt ≤ F (t)dt - Partie I -
0
| 0 {z } Soit Cn la courbe représentative de la fonction fn dans un repère
K
orthonormé direct.
Et ceci pour tout entier naturel n ≥ 1. La suite (un )n≥1 est alors 1/a/ Montrer que la fonction fn est continue à droite en zéro
majorée par K. En conclusion, la suite (un )n≥1 converge. (On peut poser x = tn ).
Soit u la limite de la suite (un )n≥1 . On sait que u ≥ 1 (car un ≥ 1 b/ Étudier la dérivabilité de la fonction fn à droite en zéro.
∫ e Donc
un = fn (x) dx lim f1 (x) = −∞
1 x→+∞
Finalement,
f2 (x)
lim = lim (1 − ln x)2 = +∞
x→+∞ x x→+∞
Donc
f2 (x)
lim = +∞
x→+∞ x
f1′ (x) = (1 − ln x) − 1 = − ln x
x 0 1 +∞
f1′ (x) + 0 −
- Partie II -
1 f1 (t)
f1 1/a/ Soit F1 une primitive de la fonction t 7→ sur ]−∞, 0[.
1 + t2
0 −∞ On sait que pour tout x < 0
F (x) = F1 (1) − F1 (ex )
2/b/ La fonction f2 est dérivable sur ]0, +∞[ (par opérations) et La fonction F est donc dérivable sur ] − ∞, 0[ (par opérations)
on a pour tout x ∈]0, +∞[, et on a pour tout x < 0,
f1 (ex ) (x − 1)e2x
f2′ (x) = (1−ln x)2 −2(1−ln x) = (1−ln x)(1−ln x−2) = ln2 x−1 F ′ (x) = −ex F1′ (ex ) = −ex × 2x
=
1+e 1 + e2x
Donc, F est dérivable sur ] − ∞, 0[ et on a pour tout x < 0,
Le tableau des variations de la fonction f2 est donc comme suit
(x − 1)e2x
F ′ (x) =
1 + e2x
x 0 e−1 e +∞
b/ D’après la question précédente, le signe de F ′ sur ] − ∞, 0[ est
f2′ (x) + − + celui de x−1. Puisque x−1 est strictement négative sur ]−∞, 0[,
0 0
et alors
4e−1 +∞ x −∞ 0
f1
0 0
F ′ (x) −
au dessus de la courbe C1 . ∫ ∫ 1
b/ Les courbes représentatives C1 et C2 sont comme suit 1 1 1
f1 (t) dt ≤ F (x) ≤ f1 (t) dt
2 ex 1 + e2x ex
vraie pour tout x < 0.
alors convergente.
b/ Il suffit de dériver la fonction donnée pour obtenir le résultat. 2/a/ Soit n ≥ 1 un entier naturel. On a
c/ On a ∫ e
∫ [ ( )]1 un = fn (t) dt
1
3 ln x ∫ e 1
lim f1 (t) dt = t2
lim −
x→−∞ ex x→−∞ 4 2 ex = t(1 − ln t)n dt
[ ( )] 1
= lim
3
− e2x
3 x
− [ ]
n+1 e ∫ e
x→−∞ 4 4 2 2 (1 − ln t) 2
= −t + t(1 − ln t)n+1 dt
3 n+1 1 n+1 1
= 1 2
4 = + un+1
n+1 n+1
Alors
On en déduit que pour tout entier naturel n ≥ 1, on a
∫ 1
3 1 n+1
lim f1 (t) dt = un+1 = − + un
x→−∞ ex 4 2 2
3/ D’après la question 2/a/, on a sait que b/ Soit S l’aire du domaine compris entre les courbes C1 et C2
et les droites d’équations respectives x = 1 et x = e. On a
∫ ∫
1 1
1 1
∫ e
f1 (t) dt ≤ F (x) ≤ f1 (t) dt
2 ex 1 + e2x ex S= |f2 (t) − f1 (t)| dt
∫1 e
pour tout x < 0. Sachant que
= f1 (t) − f2 (t) dt
∫ 1 ∫ e 1 ∫ e
3
lim f1 (t) dt = = f1 (t) dt − f2 (t) dt
x→−∞ ex 4
1 1
= u1 − u2
alors
1
= u1 + − u1
3 3 2
≤l≤ 1
8 4 =
2
Donc
- Partie III -
1
S=
1/a/ Soit n ≥ 1 un entier naturel. On sait que pour tout t ∈ [1, e] 2
3/a/ On sait que pour tout entier naturel n ≥ 2,
fn (t) ≥ 0
(n + 1)un − 1
puisque ln t ≤ 1 si t ∈ [1, e], donc en intégrant l’inégalité = un+1 ≥ 0
2
fn (t) ≥ 0 Donc pour tout entier naturel n ≥ 1, on a (n + 1)un ≥ 1, c-à-d
1
sur le segment [1, e], on obtient un ≥
n+1
un ≥ 0 D’autre part, on a
pour tout x ∈ [1, e]. En intégrant l’inégalité sur [1, e] on obtient Puisque 1 1
un+1 ≤ un . Finalement, la suite (un )n≥1 est décroissante. lim = lim =0
n→∞ n + 1 n→∞ n − 1
d/ La suite (un )n≥1 est décroissante et minorée par zéro, elle est
Alors, d’après le théorème des gendarmes on déduit Problème 4(Tajjiou, Bac blanc 2017).
Soit n un entier naturel. On considère la fonction numérique gn
lim un = 0 définie sur l’intervalle [0, +∞[ par gn (0) = n et pour tout x > 0,
n→∞
lim n(yn − 1) = −1
n→∞
Alors
Problème 4(Solution proposée).
7 e−2
- Partie I - S= − e−1 −
4 4
1/a/ On a
lim gn (x) = lim+ n − x ln x = n - Partie II -
x→0+ x→0
( )
1 1 1 1 1 b/ Soit n ≥ 3 un entier naturel. La fonction x 7→ ln x est continue
2
≤ xn ⇐⇒ f 2
≤ ⇐⇒ 2 ln(n2 ) ≤ ⇐⇒ 2 ln n ≤ n sur [y , 1] et dérivable sur ]y , 1[, alors d’après le théorème des
n n n n n n n
accroissements finis, il existe cn ∈]yn , 1[ tel que
Et puisque n > 2, cette inégalité est vraie d’après ce qui précède.
En conclusion, pour tout entier naturel n ≥ 3 on a ln yn − ln 1 1
=
yn − 1 cn
1
≤ xn Donc, pour tout entier n ≥ 3 il existe cn ∈]yn , 1[ tel que
n2
yn − 1
b/ Soit n ≥ 3 un entier naturel, on a = cn
ln yn
( )
1
ln xn ≥ − ln n − ln 2 − ln(ln n) ⇐⇒ ln xn ≤ ln c/ Remarquons que pour tout entier n ≥ 3, on a
2n ln n
⇐⇒ xn ≤
1 yn − 1 yn (yn − 1) yn (yn − 1)
cn = = = = −nyn (yn − 1)
2n ln xn ln yn yn ln yn 1
1 −
⇐⇒ xn ln xn ≤ n
2n
1 Donc
cn
⇐⇒ − f (xn ) ≤ n(yn − 1) = −
2n yn
1
⇐⇒ f (xn ) ≥ − Comme 1 ≤ cn ≤ yn et yn → 1 quand n → ∞, alors cn → 1
2n
quand n → ∞ Donc par opérations cn /yn → 1 et alors
1 1
⇐⇒ ≥−
n 2n lim n(yn − 1) = −1
n→∞
Et cette inégalité est bien sur vraie. Comme conclusion, pour
tout entier naturel n ≥ 3, on a Problème 5(Belkhatir, Bac blanc 2017).
ln xn ≥ − ln n − ln 2 − ln(ln n)
- Partie I -
c/ D’une part on sait que pour tout entier n ≥ 3, on a ln xn ≤
− ln n (car xn ≤ 1/n et la fonction logarithme est croissante Soit f la fonction définie sur ]0, +∞[ par
sur son domaine de définition). D’autre part, d’après la question
f (x) = 1 − x + 2 ln x
précédente, on a
pour tout x > 0.
ln xn ≥ − ln n − ln 2 − ln(ln n)
1/ Étudier les branches paraboliques de la courbe Cf .
2/ Montrer que pour tout x > 0, on a
Donc
ln xn ln 2 ln(ln n) 2−x
−1 ≤ ≤ −1 − − f ′ (x) =
n ln
| n {z ln n } x
→0
puis donner le tableau des variations de la fonction f .
Donc, d’après le théorème des gendarmes on obtient 3/ Montrer que l’équation f (x) = 0 admet une unique solution
α dans [2, +∞[ et que α ∈]3, 4[.
ln xn
lim = −1 4/ Tracer la courbe Cf dans repère orthonormé direct.
n→∞ ln n
3/ On a
f ([2, +∞]) =] − ∞, f (2)]
( )
- Partie II - 4
puisque f (2) = 1 − 2 + 2 ln 2 = 2 ln 2 − 1 = ln > 0,
e
Soient (an ) et (bn ) les deux suites définies par leurs termes ini-
alors α ∈ f ([2, +∞[) et puisque f est une bijection (car conti-
tiaux a0 = 3 et b0 = 4 et pour tout entier naturel n,
nue et strictement décroissante) de [2, +∞[ vers f ([2, +∞[) et
bn+1 = 1 + 2 ln bn , an+1 = 1 + 2 ln an 0 ∈ f ([2, +∞[), alors il existe un unique antécédent α de 0 par
la restriction de f à [2, +∞[. Autrement dit, l’équation f (x) = 0
1/ Montrer que pour tout entier naturel n, admet une unique solution α ∈ [2, +∞[ et puisque
2 < an < α < bn
f (3) × f (4) < 0 (C’est facile à véridier)
2/ Montrer que la suite (an ) est strictement croissante et que la
Alors, par le théorème des valeurs intermédiaires, on a
suite (bn )n∈N est strictement décroissante.
3/a/ Montrer que pour tout entier naturel n, 3<α<4
2 4/ La courbe représentative Cf dans un repère orthonormé
0 < bn+1 − an+1 < (bn − an )
3 direct.
b/ En déduire que pour tout entier naturel n,
( )n
2
0 < bn − an ≤
3
4/ Montrer que les suite (an ) et (bn ) sont adjacentes et détermi-
ner leur limite commune.
a0 ≤ an < bn
2
an+1 − bn+1 ≤ × (bn − an )
3
b/ Montrons par récurrence que pour tout entier naturel n, on
a ( )n
2
bn − an ≤
3
Pour n = 0, rien à prouver. Supposons que l’inégalité est vraie
pour le rang n. On a
( )n ( )n+1
2 2 2 2
bn+1 − an+1 ≤ × (bn − an ) ≤ × =
3 3 3 3
Et ceci achève la récurrence. Finalement, pour tout entier naturel
n, on a
( )n
2
0 < bn − an ≤
3