Cata Expo Beton
Cata Expo Beton
Cata Expo Beton
dans la
construction
construction
>> Exposition
Les bétons dans la construction
CIMENT
G R A N U L AT S
ADJUVANTS
dans la
BÉTON
Les bétons
ISBN 2-913962-10-6
Boulevard de Villefontaine
BP43 - 38092 Villefontaine Cedex
FRANCE
9782913962101 CONSTRUCTION
www.lesgrandsateliers.fr
Tarif : 6.00 €
Les bétons
[ Préface ]
Nul doute qu’après cette lecture vous regarderez d’un autre œil
les architectures de béton qui font notre environnement.
Myriam Olivier
Directrice des Grands Ateliers
3
Les bétons
[ Sommaire ]
2. LES CIMENTS
Fabrication du ciment 19
Les différents types de ciments 25
L’industrie cimentière en chiffres 29
3. LES ROCHES
Les adjuvants 48
Les fibres 49
Echantillons d’adjuvants 50
Echantillons de fibres 55
5. LES BÉTONS
Histoire du ciment
1. HISTOIRE DU
CIMENT ARTIFICIEL
Mais depuis toujours les hommes ont cherché le matériau qui permettrait la fabri-
cation de « la pierre factice » qui ouvrirait ainsi les perspectives de constructions
toujours plus audacieuses.
Histoire du ciment
Les chaux hydrauliques naturelles sont utilisées par les bâ-
tisseurs depuis l’Antiquité. La chaux hydraulique naturelle
est obtenue par calcination, à une température supérieure
à 900° Celsius, de roches calcaires qui contiennent des élé-
ments siliceux et alumineux.
Les Romains furent sans doute les premiers à fabriquer des liants hydrauliques
susceptibles de durcir sous l’eau. Pour cela, ils se servirent beaucoup de la chaux
dans leurs constructions et améliorèrent ce liant, dès le premier siècle avant Jésus
Christ, en l’additionnant de cendres volcaniques actives (pouzzolane) ou de bri-
ques pilées. La pouzzolane tire son nom de la ville de Pouzzoles, située à proximité
de Naples. Ils obtinrent ainsi un liant hydraulique que nous avons appelé « ciment
romain ».
Au XVIII ème
siècle, les procédés de cuisson
s’améliorent, des chaux hydrauliques, inter-
médiaires entre des chaux et des ciments,
sont produites. Quelques expérimentateurs,
comme le marquis de La Faye en 1778, à l’af-
fût de techniques nouvelles, cherchent les
moyens de produire de la pierre artificielle «la
pierre factice» en vue d’assainir les campa-
gnes et de construire des réseaux d’égouts.
Histoire du ciment
1756 L’ingénieur anglais John Smeaton, construc-
teur du phare d’Eddystone au large de Plymouth, obtient en
mélangeant des chaux hydrauliques et des pouzzoulanes, un
mortier aussi dur que la pierre de Portland. Cette comparai-
son reprise par ses successeurs introduisit progressivement le
nom de « ciment Portland ». Smeaton invente sans le savoir
la vraie méthode pour produire de la chaux hydraulique artifi-
cielle, mais il ne sait pas l’expliquer.
1887 Le Français Henri Le Chatelier publie, dans une thèse sur la cons-
titution des mortiers hydrauliques, la loi fondamentale du durcissement des ci-
ments « tout liant hydraulique est constitué par un corps ou un système de corps
capable de se combiner à l’eau pour donner un système hydraté stable »
LES PRÉCURSEURS
Histoire du ciment
Louis VICAT (1786-1861)
Histoire du ciment
Tony GARNIER (1869-1948)
Les ciments
2. LES CIMENTS
MINÉRAUX DE BASE
Les ciments
autres constituants
ex gypse
constituants secondaires
ex pouzzolane
argile
ciment
clinker
calcaire
F
LA ABRICATION DU CIMENT
Les ciments
DÉFINITION DU CIMENT
Le ciment est un liant hyraulique, c’est-
à-dire une matière inorganique finement
moulue qui, gâchée avec de l’eau, forme
une pâte qui fait prise et durcit par suite
de réactions et processus d’hydratation et
qui, après durcissement, conserve sa résis-
tance et sa stabilité, même sous l’eau.
Le ciment est fabriqué en cuisant vers 1 450° Celsius un mélange de calcaire (80%)
et d’argile (20%), appelé cru.
Les ciments
Dans la voie humide, le cru est broyé et malaxé avec suffisamment d’eau
(de 30 à 40 %) pour constituer une pâte liquide. Ce procédé est simple et sûr,
mais consomme beaucoup de combustible pour évaporer l’eau excédentaire ;
c’est pourquoi on lui préfère la fabrication par voie sèche. Le malaxage s’effectue
mécaniquement dans de très grandes cuves cylindriques en béton, où le cru peut
être corrigé chimiquement par des additions appropriées de calcaire ou d’argile et
où une homogénéisation finale est assurée.
La voie sèche est privilégiée, le cru est séché s’il y a lieu, puis broyé très fi-
nement après avoir été homogénéisé et, éventuellement, corrigé chimiquement
dans de grands silos équipés pour un malaxage pneumatique ; il est introduit sous
forme pulvérulente dans le four. Dans la voie semi-sèche, il ne l’est qu’après avoir
été aggloméré, sous forme de boulettes, dans de grands granulateurs.
Les ciments
De profondes modifications chimiques
des constituants du cru se produisent au
fur et à mesure que la matière progresse
dans le four. Le ferro-aluminate tétra-
calcique apparaît le premier, avec une
consistance pâteuse ou liquide ; lorsque
le fer est épuisé par cette réaction, il se
forme de l’aluminate tricalcique fondu.
Ces deux corps fondus constituent le li-
quide des fours à ciment. Celui-ci dissout
la silice et la chaux qui se combinent alors
et cristallisent sous forme de silicates de
chaux ; ce phénomène progressif consti-
tue la « clinkérisation ».
Source CIMbeton
Exemple de marquage
conforme à la norme
européenne NF EN 197-1
Source CIMbeton
Les ciments
Différents types de ciments peuvent être obtenus en mélangeant le clinker
broyé avec des constituants, broyés également, qui présentent des propriétés
hydrauliques ou pouzzolaniques : ce sont soit des laitiers granulés de hauts four-
neaux, soit des cendres volantes ou encore des pouzzolanes, naturelles ou arti-
ficielles.
Il existe, en outre, des ciments spéciaux, tels les alumineux, le prompt (ciment
naturel) ou les sursulfatés. Alors que le ciment Portland est constitué uniquement
de clinker, avec un faible ajout de gypse, on a très vite constaté que l’adjonction
de certains sous-produits industriels présentait d’intéressantes propriétés. Il s’agit
des laitiers de hauts fourneaux et des cendres volantes.
(1)
Les ciments Portland composés concernent six ciments conte-
nant un constituant autre que le clinker précisé par un symbole
D, L, P, S, T, V (ou W) selon la nature du constituant : fumée de
silice, calcaire, pouzzolane, laitier, schistes calcinés ou cendres
volantes. Dans ce type de ciments figure également un ciment
contenant plusieurs constituants ci-dessus.
(2)
Les lettres A, B, C, fournissent une information sur la propor-
tion de constituants autres que le clinker.
Source CIMbeton
Le ciment Portland :
CEM I • Il contient au moins 95% de clinker et au plus 5% de consti-
tuants secondaires.
Les ciments sont répartis en trois classes, 32.5 - 42.5 - 52.5, définies
par la valeur minimale de la résistance normale du ciment à 28 jours. La
résistance normale d’un ciment est la résistance mécanique à la com-
pression mesurée à 28 jours conformément à la norme NF EN 196-1 et
exprimée en N/mm2 (1 N/mm2 = 1MPa = 10 daN/cm2 = 10 bars).
Résistances à la compression
32.5 N -
≥ 32.5 ≤ 52.5
32.5 R ≥ 10
42.5 N ≥ 10
≥ 42.5 ≤ 62.5
42.5 R ≥ 20
52.5 N ≥ 20
≥ 52.5 -
52.5 R ≥ 30
Source CIMbeton
Les ciments
Les laitiers de hauts fourneaux proviennent de la gangue des minerais de fer
et des fondants que l’on ajoute au minerai. Le laitier se sépare naturellement de
la fonte, grâce à sa plus faible densité, et peut alors être recueilli isolément lors
des coulées.
Il a une composition chimique bien définie, imposée par la nature du minerai et par
la qualité de la fonte à obtenir. Les laitiers de hauts fourneaux proviennent des
centres de production sur les bassins sidérurgiques du Nord, de l’Est de la France
et du Sud (Fos sur Mer).
Les cendres volantes sont produites dans les foyers à haute température, brû-
lant des charbons pulvérisés et, surtout, des charbons de qualité médiocre. C’est
le cas des centrales électriques, spécialement des centrales électriques minières.
Les éléments de schistes qui sont intimement mélangés au charbon sont projetés,
très divisés, dans les foyers à haute température, puis refroidis très brusquement
dans les cheminées et les dépoussiéreurs. La trempe qui en résulte leur confère
un état vitreux qui les rend actifs, en permettant à leur silice de se combiner à la
chaux dégagée par l’hydratation des clinkers.
Dans certains pays -en Italie par exemple-, des ciments pouzzolaniques sont
obtenus en mélangeant et en broyant des clinkers et des pouzzolanes. Il s’agit
de cendres volcaniques plus ou moins fossiles, dont la composition chimique est
proche de celle des cendres volantes et qui sont rejetées à haute température par
le volcan, au moment des éruptions, sous une forme très divisée ; elles se trem-
pent alors à l’air. Ces pouzzolanes, longtemps exposées aux intempéries, peuvent
devenir inactives par une lente cristallisation.
DOMAINES D’EMPLOI
Ciments usuels
Les ciments
CEM I
• béton armé en général coulé sur place ou préfabriqué
• béton précontraint
• décoffrage rapide, mise en service rapide (de préférence classe R)
• bétonnage jusqu’à température extérieure entre 5 et 10° C
• béton étuvé ou auto-étuvé
Les ciments
Les ciments
Les ciments
Source CIMbeton
Les roches
3. LES ROCHES
Dans tous les cas, ce sont toujours les mêmes éléments chimiques, en propor-
tions variables, que la Terre transforme, trie ou mélange dans un véritable cycle
des roches.
Les roches
LES ROCHES MAGMATIQUES OU ÉRUPTIVES
Elles proviennent du refroidissement d’un magma préalablement fondu.
Source Unicem
ÉCHANTILLONS DE GRANULATS
Les roches
Granulats de Rhône-Alpes, Auvergne, Bourgogne et Pyrénées
Granulats
Les roches
Granulats
Les roches
Sable lavé Sable Sable
é concassé é
origine Saône origine Beaujolais origine Plaine de l’Ain
type Alluvionnaire type Roche massive éruptif type alluvionnaire
catégorie 0/3 gore catégorie 0/4
traitement Roulé lavé catégorie 0/8 traitement Criblé lavé
utilisation Béton prêt traitement Concassé lavé utilisation Béton
à l’emploi utilisation Décoration
Granulats
Les roches
Granulats
Les roches
Gravillon Gravillon Gravillon
concassé concassé concassé
origine Auvergne origine Auvergne
lavé
type Granite type Granite altéré = gore
origine Plaine de l’Ain
roche massive catégorie 4/10 gore
type Alluvionnaire
catégorie 4/10 traitement Concassé
catégorie 4/6
traitement Concassé utilisation Enrobage de cana-
traitement Roulé lavé
utilisation Béton - Finitions exté- lisations - Finitions
utilisation Route
rieures extérieures
1. ALLUVIONS GLACIAIRES
Sables et graviers accumulés dans les anciennes moraines glaciaires des Alpes
ou des Pyrénées. Pendant les périodes glaciaires de l’ère quaternaire, les gla-
ciers ont arraché, charrié et déposé de grandes quantités de granulats.
Les roches
4. SABLES, GRAVIERS ET GALETS
Ils proviennent de deltas, dunes, plages et cordons littoraux. Généralement
situés dans des sites protégés, ces granulats ne sont jamais exploités.
5. ALLUVIONS MARINES
Exploités entre 10 et 30 mètres de profondeur sur le plateau continental, ces
granulats ne sont immergés que depuis quelques milliers d’années par suite
de la remontée du niveau de la mer après la dernière et récente glaciation. Il
s’agit, en réalité, d’anciennes alluvions fluviatiles et littorales.
6. COUCHES DE SABLES
Ce sont des roches sédimentaires non consolidées, déposées il y a des millions
d’années comme les sables de la région de Fontainebleau et les faluns de
Touraine.
Adjuvants et fibres
4. LES ADJUVANTS
FIBRESET LES
LES ADJUVANTS
Adjuvants et fibres
Adjuvants et fibres
• Les hydrofuges de masse
Ils ont pour fonction principale de diminuer l’absorption capillaire des bé-
tons, mortiers ou coulis durcis.
F
LES IBRES
Les fibres ont pour rôle de renforcer l’action des armatures
traditionnelles en s’opposant à la propagation des microfis-
sures. Elles ont une longueur d’environ 60 mm par opposi-
tion aux armatures du béton armé.
PRODUITS DE CURE
Adjuvants et fibres
PROPRIÉTÉS PROPRIÉTÉS
Appliqué sur les bétons ou mortiers à base Ce produit forme un film uniforme imper-
de liants hydrauliques, cet adjuvant forme méable sur le béton ou le mortier frais. Il
un film protecteur permettant de lutter con- permet au liant de conserver l’humidité
tre la fissuration, le faïençage et le retrait nécessaire à son hydratation, garantissant
dus à une dessication trop rapide. ainsi les performances souhaitées des tra-
vaux exécutés.
PLASTIFIANTS
Adjuvants et fibres
Adjuvant pour bétonnage Plastifiant réducteur d’eau
au contact de l’eau [ dosage : 0,5% ]
PROPRIÉTÉS PROPRIÉTÉS
Cet adjuvant permet de limiter le délavage Cet adjuvant permet d’optimiser la disper-
et la ségrégation des bétons frais immergés sion des grains de ciment, et donc de di-
en eau courante ou stagnante. Il confère minuer la quantité d’eau de gâchage. Son
aux bétons et mortiers un caractère colloï- pouvoir réducteur d’eau et son action sur
dal qui s’oppose au délavage des bétons les hydrates en formation permettent d’ob-
frais. tenir, dès les jeunes âges, les performances
mécaniques requises au décoffrage des bé-
tons
DOMAINES D’UTILISATION
DOMAINES D’UTILISATION
Bétonnage sous l’eau :
• construction et réparation d’ouvrages • bétons industriels, qui nécessitent des
d’art, piles de pont bétons fermes, à démouler rapidement, où
• renforcements sous-marins l’on recherche une amélioration des pare-
• imperméabilité de fonds (puits, étangs, ments et un meilleur enrobage des aciers
etc.) • bétons mis en œuvre avec des coffrages
glissants
Bétonnage à proximité de l’eau : • pour obtenir une meilleure pompabilité
• construction et réparation des berges,
talus, etc.
• renforcement d’enrochements, etc.
PLASTIFIANTS
Adjuvants et fibres
Superplastifiant Superplastifiant
haut réducteur d’eau [ dosage : 0,5% à 3% ]
[ dosage : 0,5% à 3% ]
PROPRIÉTÉS PROPRIÉTÉS
Adjuvant de nouvelle génération, il dispose Cet adjuvant peut être utilisé comme plasti-
d’un très fort pouvoir réducteur d’eau as- fiant réducteur d’eau ou comme fluidifiant
sociant, pour les bétons traités, maintien des bétons, des mortiers et des plâtres. In-
d’ouvrabilité et hautes performances. corporé dans un béton ferme ou plastique,
Utilisé à plasticité égale par rapport à un il permet, en fonction du dosage, d’obtenir
témoin, il permet de réduire de façon im- la fluidité souhaitée et notamment de met-
portante la quantité d’eau de gâchage et tre en œuvre des bétons sans vibration.
d’augmenter considérablement les résis-
tances mécaniques.
Adjuvants et fibres
Hydrofuge de masse Entraîneur d’air
[ dosage : 1% à 3% ] [ dosage : 0,01% à 0,5% ]
PROPRIÉTÉS PROPRIÉTÉS
Ce produit confère aux bétons et mortiers L’entraîneur d’air crée un réseau de bulles
un accroissement de leur résistance aux pé- d’air de diamètre compris entre 20 et 250
nétrations capillaires dues aux infiltrations microns uniformément réparties dans la
et à l’eau sous pression et améliore l’imper- masse du béton. Dans le béton normal,
méabilité à l’air. Par modification de la cris- on trouve 2% d’air emprisonné disposé de
tallisation des éléments calcaires du ciment, manière aléatoire ; avec un entraîneur d’air,
il forme un complexe organique qui obstrue on obtient de 5 à 6% de bulles d’air distri-
les capillaires des bétons et mortiers. buées de manière régulière. Cet adjuvant
permet d’augmenter considérablement la
résistance au gel et aux sels de dévergla-
DOMAINES D’UTILISATION çage des bétons.
PROPRIÉTÉS PROPRIÉTÉS
Il agit comme catalyseur des réactions ini- C’est un adjuvant liquide que l’on incorpore
tiales d’hydratation des ciments particuliè- aux bétons ou aux mortiers lors de leur
rement à basse température. La prise est confection, afin de contrôler et retarder de
accélérée et les résistances mécaniques se 1h à 2h le début de prise du ciment. Il ralen-
développent rapidement, limitant ainsi les tit les réactions d’hydratation des ciments ;
dégradations du béton frais dues au gel. mais dès la fin de la prise, le durcissement
évolue rapidement, permettant d’atteindre
des résistances mécaniques plus élevées.
FIBRES COURTES
Adjuvants et fibres
Fibres de verre Fibres polypropylène
[ 10 mm à 20 mm, diamètre 0.01 mm ] [ 10 mm à 15 mm, diamètre 0.05 mm ]
PROPRIÉTÉS PROPRIÉTÉS
• permettent la couture des microfissures • permettent la couture des microfissures
de retrait de retrait et la diminution des fissures au
• diminuent la fissuration au jeune âge jeune âge
• augmentent la résistance au feu du béton • augmentent la maniabilité du béton
• améliorent la résistance au feu (elles
QUANTITÉS fondent et laissent un réseau poreux per-
0.5 à 5% en volume, soit 5 à 15 kg/m3 de mettant à la vapeur d’eau de s’échapper,
béton sans quoi la pression augmente et le béton
éclate)
DOMAINES D’UTILISATION
• préfabrication : panneaux de façade, QUANTITÉS
objets et mobilier urbain, tuyaux 0.05 à 2% en volume, soit 0.2 à 2 kg/m3 de
• mortiers et enduits extérieurs béton
• réparation des bétons
DOMAINES D’UTILISATION
• dallages et chaussées (elles permettent
l’augmentation de la distance entre
joints et augmentent la maniabilité du
béton)
• préfabrication nécessitant de très bonnes
finitions (parements, arêtes, …)
• mortiers et enduits projetés
• éléments réalisés avec des coffrages
glissants
FIBRES LONGUES
Adjuvants et fibres
PROPRIÉTÉS PROPRIÉTÉS
• grande résistance en traction, ce qui élève • résistance à la corrosion
la résistance en traction du béton • permet de supprimer ou de fortement
• augmentent la résistance au feu du béton diminuer le ferraillage et d’augmenter la
• capacité d’allongement élevée donnant distance entre joints
une grande ductilité au béton • augmente la ductilité des structures (dé-
• fibre encore assez chère formation importante des pièces, après le
pic de résistance, sans rupture)
QUANTITÉS • n’augmente pas (ou peu) la résistance en
0.5 à 5% en volume, soit 5 à 15 kg/m3 de compression du béton
béton • augmente légèrement la résistance en
traction du béton
DOMAINES D’UTILISATION • intérêt économique
• préfabrication : panneaux de façade,
objets et mobilier urbain, tuyaux QUANTITÉS
• béton projeté (la fibre est approvisionnée 0.3 à 2% en volume, soit 25 à 150 kg/m3
en bobines, coupée automatiquement et de béton
dispersée dans le mortier projeté)
DOMAINES D’UTILISATION
• dalles continues réalisées avec des
bétons prêt à l’emploi (BPE)
• planchers, routes et structures porteuses
• tunnels, tuyaux
FIBRES LONGUES
Adjuvants et fibres
Fibres acier ondulées Fibres acier
[ 60 mm ondulées, très haute ténacité
diamètre 0.4 mm à 0.6 mm ] [ 60 mm droites,
diamètre 0.25 mm à 0.5 mm ]
PROPRIÉTÉS
• adhérence accrue par la présence des on- PROPRIÉTÉS
dulations Elles sont recouvertes de laiton pour fa-
• permettent de reprendre des efforts à ciliter le tréfilage, ce qui leur donne cette
travers les macrofissures des structures en couleur jaune. Ces fibres très fines sont
béton utilisées pour la fabrication des BFUHP. Leur
• permettent de supprimer ou de fortement très faible diamètre permet une meilleure
diminuer le ferraillage et d’augmenter la dis- adhérence au béton, et leur résistance très
tance entre joints élevée (>2000MPa) confére au béton une
• augmentent la ductilité des structures (dé- résistance plus élevée.
formation importante des pièces, après le • permettent de reprendre des efforts à
pic de résistance, sans rupture) travers les microfissures des structures en
• n’augmentent pas (ou peu) la résistance béton
en compression du béton • permettent de fortement diminuer le fer-
• augmentent légèrement la résistance en raillage
traction du béton • augmentent la ductilité des structures (dé-
• intérêt économique formation importante des pièces, après le
pic de résistance, sans rupture)
QUANTITÉS • intérêt économique
0.3 à 2% en volume, soit 25 à 150 kg/m3
de béton QUANTITÉS
0.3 à 2% en volume, soit 25 à 150 kg/m3
DOMAINES D’UTILISATION de béton
• souvent associées à un superplastifiant
pour éviter la formation DOMAINES D’UTILISATION
« d’oursins » ou de pelotes de fibres • dalles continues réalisées avec des
• dalles continues réalisées avec des bétons prêt à l’emploi
bétons prêt à l’emploi (BPE) • planchers, routes et structures porteuses
• planchers, routes et structures porteuses • bétons réfractaires
• bétons réfractaires
FIBRES LONGUES
Adjuvants et fibres
PROPRIÉTÉS
• adhérence accrue par la présence des on-
dulations
• permettent de reprendre des efforts à
travers les macrofissures des structures en
béton
• permettent de supprimer ou de fortement
diminuer le ferraillage et d’augmenter la dis-
tance entre joints
• augmenter la ductilité des structures (dé-
formation importante des pièces, après le
pic de résistance, sans rupture)
• n’augmente pas (ou peu) la résistance en
compression du béton
• augmente légèrement la résistance en
traction du béton
• intérêt économique
QUANTITÉS
0.3 à 2% en volume, soit 25 à 150 kg/m3
de béton
DOMAINES D’UTILISATION
• souvent associées à un superplastifiant
pour éviter la formation
« d’oursins » ou de pelotes de fibres
• dalles continues réalisées avec des
bétons prêt à l’emploi (BPE)
• planchers, routes et structures porteuses
• bétons réfractaires
Les bétons
5. LES BÉTONS
Les bétons
Le béton est un mélange de plusieurs com-
posants : ciment, eau, air, granulats et le plus
souvent adjuvants, qui doivent constituer un
ensemble homogène.
FILIÈRES DE RÉALISATION
Les bétons
LE BÉTON COULÉ EN PLACE
Ces dernières années, il a bénéficié d’amé-
liorations techniques dans l’élaboration du
béton et sa mise en œuvre sur le chantier :
béton pompé, coffrages plus performants,
plus sûrs et mieux adaptés aux besoins. La
qualité du béton s’en trouve améliorée, ainsi
que sa finition.
LE MÉMORIAL DU VERCORS
Les bétons
Architectes • BEA Raphaël Pistilli
Photos • Guillaume Maucuit-Lecomte
Les bétons
LE BÉTON PRÉFABRIQUÉ
ASPECTS DE SURFACE
Les bétons
DE PAREMENTS ET REVÊTEMENTS DE SOL EN BÉTON
ASPECTS DE SURFACE
Les bétons
ASPECTS DE SURFACE
Les bétons
DE PAREMENTS ET REVÊTEMENTS DE SOL EN BÉTON
ASPECTS DE SURFACE
Les bétons
Les bétons
La recherche et l’expérience acquise ont permis de débou-
cher sur de nouvelles générations de bétons permettant de
construire plus durable, plus vite et plus économique.
Lorsqu’un béton doit résister à des températures élevées pouvant atteindre 1300°
Celsius, on a recours au mélange ciment alumineux/granulats réfractaires (chamot-
tes, corindon), ou granulats isolants (pouzzolane, vermiculite, argile expansée).
Les bétons
BÉTON COURANT (BC)
BÉTON BLANC
ARCHITECTONIQUE
BÉTONS SPÉCIAUX
Les bétons
BÉTON RÉFRACTAIRE
BÉTON AUTOPLAÇANT
(BAP)
BÉTON HAUTES
PERFORMANCES (BHP)
AVEC FIBRES MÉTALLIQUES
Les bétons
BÉTON LÉGER
Utilisé en restauration de
planchers de bâtiments an-
ciens
EXEMPLES PRATIQUES
Les bétons
La consistance recherchée a été prise dans tous les cas de type plastique (affaisse-
ment au cône 7 cm). Les granulats sont considérés comme secs ou très faiblement
Les bétons
humides. Le ciment est de classe 32,5. Il faut remarquer que, du fait des hypothè-
ses retenues pour l’établissement des abaques, le dosage en eau (pour un abaque
donné) est seulement dépendant de la plasticité. Cette approche, qui risque d’être
insuffisante dans bien des cas, nécessitera le plus souvent une confirmation par
des essais dont l’importance est à souligner. La plage de résistance couverte par
les abaques n’excède pas 30 à 45 MPa, domaine des bétons les plus courants.
TUILE EN BÉTON
CLOCHE
ÉCORCE D’ARBRE
Les bétons
L’ouvrabilité d’un béton caractérise sa capacité à remplir un
coffrage et à en enrober les armatures. Elle est fonction du
dosage de ciment, de la forme des granulats, des adjuvants et
de la quantité d’eau de gâchage.
CÔNE D’ABRAMS
GALETTE
RÉALISATIONS EN BÉTON
Les bétons
Logements Pasteur
Architecte • W. Kalouguine
Photos • Joël Gourgand
«CITÉ KALOUGUINE» - MONTPLAISIR
Les bétons
Station de sports d’hiver
Photo • Joël Gourgand
Les bétons
Collège Simone de Beauvoir
Architectes • Bernard Valéro et Frédéric Gadan
Photos • Jean-Marie Monthiers
COLLÈGE - CRÉTEIL
LA CASAMAURE - GRENOBLE
Les bétons
1er immeuble construit en béton à Lyon
Architecte • Emmanuel Cateland
Photo • Joël Gourgand
Construction • 1978
Photos • Joël Gourgand
Les bétons
Architectes • DL & Associés • Dominique
Lesbegueris • T. Magaud
Photo • Guillaume Maucuit-Lecomte
RADAR DE SEMBADEL
Les bétons
Architecte • Rudy Riciotti
Photos • Lafarge / Philippe Ruault
VIADUC DE NANTUA
[ Crédits photographiques ]
Joël Gourgand
sauf pages 11 - 60 - 65 - 68
84 - 85 - 89 - 90 - 91.
[ Conception graphique ]
Nathalie Cusset
[ Ouvrages de référence ]
CIMBeton G10
Le ciment et ses applications B51
construction
>> Exposition
Les bétons dans la construction
CIMENT
G R A N U L AT S
ADJUVANTS
dans la
BÉTON
Les bétons
ISBN 2-913962-10-6
Boulevard de Villefontaine
BP43 - 38092 Villefontaine Cedex
FRANCE
9782913962101 CONSTRUCTION
www.lesgrandsateliers.fr
Tarif : 6.00 €