Reussir Son Referencement
Reussir Son Referencement
Reussir Son Referencement
Comment
réussir son
référencement
Sept clés pour définir et mettre en œuvre un
plan d’action efficace pour bien positionner
ses contenus web dans les pages de résultats
des moteurs, et particulièrement de Google
Eric Maingot
Le référencement n'est pas une «couche» que l'on passe sur un site une fois que celui-ci est
lancé. Le référencement n'est pas non plus une étape finie dans la vie d'un site : pour être
pertinente et efficace, l'action SEO doit être menée sans discontinuer pendant toutes les
phases de la vie d'un site et en adaptation constante avec l'évolution des moteurs.
-le choix des mots-clés sur lesquels on décide de se positionner, c'est-à-dire d'apparaître
dans les premières pages de résultats du moteur lorsqu'une requête est faite par un internaute
sur l'un de ces mots-clés décisifs
3- Le référencement «naturel»
Lorsque l'on cherche à optimiser le référencement d'un site -en réalité celui de chaque page-,
on s'efforce de comprendre comment fonctionne un moteur comme Google quand il place
«naturellement», c'est-à-dire automatiquement, telles pages d'un site devant telles autres en
réponse à une requête donnée. Pour établir cette hiérarchie, le moteur combine de très
nombreux critères : c'est l'algorithme du moteur, jamais figée, toujours en évolution. Quand il
répond à une partie importante de ces critères, le site se voit attribuer des «points» par le
moteur, qui améliore en conséquence son positionnement dans SERP («Search Engine
Result Page», soit page de résultat du moteur de recherche).
Le référencement payant, avec les liens sponsorisés qui s'affichent quand sont tapés les
mots-clés achetés par le site annonceur, constitue une autre façon d'arriver en première page
de résultats. L'achat de mots-clés ressortit au Search Engine Marketing ou SEM.
Idée reçue. Pour avoir une bonne visibilité sur le Web, il faut
accumuler les astuces techniques : nuages de
mots-clés, multiplication de liens, balise «H» en
grand nombre, etc.
Ces robots peuvent prendre plusieurs semaines avant de visiter et de noter un site, et ils ne
peuvent pas le faire si on ne leur indique pas le chemin : un site vers lequel ne pointe aucun
lien ne sera pas visité, donc pas référencé.
D'où l'intérêt à rechercher des liens entrants (qui pointent vers votre site), mais aussi à
soumettre son site aux moteurs et aux annuaires, c'est-à-dire déclarer son site en donnant
l'URL. Exemple d'adresses pour soumettre un site sur deux moteurs : sur Google, c'est
http://www.google.fr/intl/fr/submit_content.html, et sur Yahoo, il s'agit de
http://siteexplorer.search.yahoo.com/fr/free/submit.
Le robot ne se contente pas d'une visite unique, il repasse et, tantôt indexe les nouvelles
pages, tantôt «réindexe» en profondeur toutes les pages connues, en vue d'en réactualiser la
pondération avec son algorithme.
1- Le contenu. La nature et la structuration des contenus d'un site est déterminante pour le
référencement. Google fait une analyse sémantique des pages, en tenant compte par
exemple de la proximité des mots appartenant à un même univers sémantique.
Idée reçue Il suffit que le robot visite toutes les pages d'un
site pour que celui-ci soit bien positionné dans les
moteurs.
2- Les critères techniques. Nombreux et hétérogènes, ils concernent par exemple le poids des
pages - une page lourde et longue à charger est sanctionnée par le robot qui la visite et la
note - l'environnement des serveurs, la qualité, la «propreté» et l'accessibilité du code de la
page (voir les critères de normalisation du World Wide Web Consortium sur
http://www.w3.org/) ou encore la structuration et la hiérarchisation des contenus.
3- Les liens. Tout ce qui touche aux liens qui relient un site à la Toile constitue le troisième
ensemble de critères. Google a assis son succès, il y a plusieurs années, sur la notion de
popularité : plus un site était cité, plus il comptait de liens pointant vers lui, plus il était
«populaire» et mieux il était placé dans les pages de résultats.
La mécanique est aujourd'hui moins simple et la qualité des liens est plus prise en compte que
la quantité. Cette popularité appelée «Page Rank» (PR) correspond au «ranking» ou
classement des sites par Google, de 0 à 10. Stratégies a un PR de 6, la page d'accueil du
New York Times de 9.
Les liens sortants sont à prendre avec des pincettes : ils peuvent eux aussi «emporter» du PR
vers le site cible. Il est parfois utile d'apposer sur un lien sortant une balise interdisant au robot
de suivre ce lien, la balise «no follow» (qui sert aussi à ne pas indexer du contenu qui pourrait
«polluer» le Web, comme, par exemple, des conditions générales de vente).
D'abord, bien choisir le nom de sa page. L'URL doit être en rapport avec le sens du contenu
de la page et pouvoir être décryptée par le robot. Exemple, l'URL d'un dossier «agences de
marketing services» sur Stratégies ressemblera plutôt à
www.strategies.fr/dossiers/agences-de-marketing-services qu'à
www.strategies.fr/dossiers/agencesmarketingservices
Ensuite, soigner le titre, qui constitue un indice important pour le moteur. Pour cela, il convient
de retenir des termes proches des mots-clés (1 à 2 mots-clés par page) que l'on souhaite
travailler, cohérents avec l'intitulé de l'URL, et de signifier au robot que c'est un titre. Dans le
code de la page, les balises «H» (comme «header») permettent au robot de hiérarchiser le
contenu. Dans le cas présent, on utilisera une balise «H1» pour le titre principal et aussi un
«H2» pour un titre secondaire.
De façon générale, il est recommandé de donner un sens singulier à chaque contenu. Premier
exemple : la balise «ALT», permet d'afficher du texte sur une photo au passage de la souris.
Au lieu d'y mettre le nom du fichier (photo_421B), l'utiliser pour renforcer la cohérence
sémantique de la page et afficher «Marc Dugenou, CEO de l'agence The Best»
Deuxième exemple
Les premiers termes (100 à 200 caractères) du contenu en haut d'une page (appelé le «body»
du code source), idéalement positionnés sous le titre, sont ceux qui auront le plus de poids.
Un message éditorial classique se compose souvent de la façon suivante : introduction,
déroulé et conclusion. Pour une optimisation SEO, le message essentiel, qui contient les
termes de positionnement, arrive en premier, sous le titre.
Toujours du côté obscur du Web, le code qu'on ne voit pas quand on lit une page, se trouvent
les «métas» ou métadonnées conçues pour renseigner les moteurs.
La balise «meta title», qui va s'afficher en haut du cadre de la page comme un nom de page,
est importante. Elle doit être elle aussi unique, singulière, parlante et cohérente avec le
contenu de la page.
La balise «meta description», utilisée pour résumer le contenu de la page, a été démonétisée
par les robots, comme la balise «meta keywords». Néanmoins, elle est à soigner : c'est elle
qui va apparaître dans la page de résultats de Google et qui donnera envie, ou non, à
l'internaute de cliquer sur ce lien plutôt que sur celui du concurrent.
L'algorithme complet de Google reste insondable et évolue plusieurs fois par mois. En ce
moment, affirme Philippe Yonnet, d'Aposition, «Google sort une innovation par semaine».
Plusieurs dizaines d'ingénieurs veillent sans relâchent, chaque jour à rendre l'algorithme plus
pertinent. Il ne serait pas réaliste de penser qu'un peu de cuisine SEO - farcir, saupoudrer,
truffer - permettra de venir à bout de l'algorithme qui a fondé l'empire Google…
Formations Stratégies
Référencement sur Google et les autres moteurs de recherche
Réussir le SEO, SEM et Social Media Optimization!
Le(s) formateur(s)
Sébastien LANGLOIS
Directeur Associé - @position
Eric Maingot
Expert SEO, Reed Business Information, intervient sur l’ensemble des sites du groupe (près
de 30 sites)