O31920 Pathopulpaire
O31920 Pathopulpaire
O31920 Pathopulpaire
Bien penser à regarder les cartes conceptuelles sur Moodle, qui permettent de définir les
objectifs de ce cours. Les schémas seront mis en ligne sur l’ENT. On devra connaitre les
pathologies pulpaires, leurs causes et les traitements à mettre en place. Examen : contrôle
terminal, pas de contrôle continu pour l’instant. TD avec des cas cliniques après la fin des CM,
l’examen sera un cas clinique où il faudra diagnostiquer une pathologie pulpaire.
Pathologies pulpaires
1. Introduction :
L’endodontie : discipline qui concerne la prévention, le diagnostic et le traitement des
maladies de la pulpe et des manifestations péri radiculaires associées.
Pulpopathies irréversibles : maladies de la pulpe dont aucun traitement ne permet de rétablir les
fonctions pulpaires, ce qui nécessite l’ablation de la pulpe et le comblement de sa cavité, que la
dent soit vitale ou non vitale. Fortes douleurs pour le patient.
C’est un tissu perméable, cette propriété est due aux tubulis dentinaires (odontoblastes). Les
tubuli sont très larges sur dents jeunes donc s’il y a une lésion carieuse cela va progresser plus
rapidement vers la pulpe. L’inflammation arrivera donc plus rapidement. C’est pourquoi chez les
enfants, cela crée une inflammation qui mènera à une nécrose si les bactéries vont directement
dans la pulpe.
Plus on se rapproche de la pulpe, plus les tubulis sont larges (donc moins nombreux) donc si
on a une lésion carieuse importante, la dent sera plus perméable car plus proche de la
pulpe.
La dentine va servir de barrière biologique sélective (barrière d’odontoblastes sous la dentine, dans
la pulpe) primordiale dans le maintien de la santé pulpaire. Ce sont des capteurs sensitifs qui
recruteront les cellules immunitaires au niveau de la lésion.
B. Pulpe :
Tissu conjonctif spécialisé (organe), fibreux occupant une place centrale au sein de l’organe
pulpo- dentinaire. Confinée dans un espace clos aux parois inextensibles. Il y a une
augmentation de la pression si inflammation, donc la douleur sera très violente.
Ce qui crée une inflammation irréversible, c’est le fait que la pulpe est confinée dans un
espace clos. En effet il y a un œdème mais comme les tissus ne sont pas extensibles, la pulpe
est extrêmement compressée.
Si des minéraux sont présents au sein de la pulpe on appelle cela des pulpolithes. Elles sont
créées par les odontoblastes.
Efférences vasculaires : le retour veineux se fait également par le foramen et est assuré par
les veinules post-capillaires se regroupant en veinules collectrices (au même niveau que les
capillaires) qui cheminent dans la partie centrale du canal au voisinage des artérioles.
Vaisseaux lymphatiques :
- absorption des exsudats tissulaires (drainage des toxines)
- circulation des cellules leucocytaires
Lors d’une inflammation, plein de choses sont relarguées et donc on a une augmentation de la
vascularisation. Augmentation du nombre et de la taille des vaisseaux en situation pathologique.
Fibre C Amyéliniques, faible diamètre (0,1 à 1 micron), seuil d’excitabilité élevé (agression
continue, permanente pour les activer), conduction lente (0,5 à 2 m/s), la douleur reste
longtemps (lourde, lancinante, douleurs mécaniques, thermiques et chimiques)
Fibres qui empêchent de dormir la nuit
Fibre Aδ Stimulées dans les hypersensibilités dentaires (stimulées par le déplacement de fluides
itre tubulaires). Plus gros ø (1 à 5microns), myélinisé donc vitesse de conduction élevée
(4 à 30m/s). Douleur vive, aigue et précise. En réponse à des stimuli mécaniques et
thermiques
Fibres qui s’activent quand on croque dans une glace
Fibre Aβ Myélinisées donc conduction très rapide. Elles réagissent à la pression mécanique et la
perception de sensations non douloureuses engendrées par des stimulations de très
faibles intensités (vibratoire)
Fibre vasomotrice Contrôle de la vascularisation pulpaire et régulation du débit sanguin
- Système sympathique : effet vasoconstricteur
- Système parasympathique : effet vasodilatateur
Inflammation de la pulpe = saignement profus VS sur une pulpe saine, les vx ne saignent pas bcp
(uniquement au début s’ils sont coupés mais cela s’arrête très vite, comme lors d’une fracture
d’une dent saine)
LIPOE = NECROSE (pas forcément douloureuse) => la lipoe est l’étape qui suit la nécrose. (il peut
y avoir nécrose sans lipoe mais pas lipoe sans nécrose)
LIPOE (au niveau de l’os) => plus de pulpe, il reste des débris nécrotiques et il y a des bactéries
C’est la réponse de l’immunité du corps (via les ȼ immunitaire), c’est donc inflammatoire par
contre c’est infectieux dans la pulpe.
Les bactéries dans la pulpe envoi des toxines dans l’os et il y a une réaction inflammatoire dans
celui-ci.
Si des bactéries passent, cela crée un abcès et si ce n’est pas traité cela provoque une cellulite
puis une septicémie et potentiellement une mort du patient.
ARC REFLEXE :
Quand on a un vecteur irritatif de faible amplitude ou modéré, on a une activation des fibres
sensitives au niveau cérébral. C'est ce qui se passe avec les lésions carieuses : le patient a
mal en mangeant mais ça s'arrête tout de suite. S’il y a une douleur plus importante avec
plus de fibres, la moelle épinière et le SNA entrent en jeu, contrôle vasomoteur et action
sur les artérioles (vasodilatation), inflammation aiguë et augmentation de la pression intra-
pulpaire, donc douleur plus importante, cercle vicieux (c'est la rage de dents).
• Traumatisme : Lors des chutes, accidents, castagnes, divers coups responsables de fêlures,
de fractures coronaires, corono-radiculaires ou radiculaires à l’origine de pathologies
pulpaires. La dentine voire la pulpe peuvent être exposées.
Selon le cas :
- Quand pas d’effraction pulpaire => composite ou facette
- Effraction pulpaire : endo pour mettre un inlay-core avec une couronne.
B. Agressions chimiques :
• Alimentation acide : mécanisme d’érosion : déminéralisation des surfaces dentinaires par
des acides non issus de la plaque bactérienne. Origine alimentaire
(sodas, jus de citron, coureurs avec les boissons énergétiques) gastrique,
environnementales, RGO.
• Matériaux acides : neutralisation des acides par la dentine. Rôle de diluant des fluides
intra-canalaires. Peu d’effet des agents de mordançage sur la pulpe si durée préconisée
respectée, cependant si on les laisse pendant longtemps on risque d’endommager la dent
(CVI, Phosphate de Zn, acide ortho-phosphorique). Attention ne pas mettre ces produits
sur la corne pulpaire ! cela peut provoquer une inflammation. Plus on est proche de la
pulpe plus on utilisera des SAM plutôt des M&R
SAM maintient et infiltre la dentine
M&R ouverture des tubuli via le mordançage
C.Agressions bactériennes :
Liées aux lésions carieuses le plus souvent ou de traumatismes avec infiltration de
microorganismes, ou lors de fêlures. Les bactéries constituent la cause majeure des
pulpopathies (les nécroses peuvent être non-bactériennes ou bactériennes, ces dernières sont
plus courantes). Action via les toxines et les enzymes bactériennes relarguées par les bactéries
vers la pulpe et qui vont créer l’inflammation.
4. Mécanisme de défense de l’organe pulpo-dentinaire :
A. Ligne de défense dentinaire :
I. Sclérose dentinaire :
II-Zones mortes :
C’est une zone de dentine dans laquelle les tubulis sont dépourvus de prolongements odontoblastiques, car
les odontoblastes sont « morts ». Fréquentes dans les dents très jeunes, il y a disparitions des odontoblastes
lors de caries très rapides. Les tubulis sont donc fortement perméables (risque pour l’intégrité de la pulpe).
Mais ces zones peuvent dans le meilleur des cas êtres réhabitées par d’autres cellules qui créeront de la
dentine réparatrice.
III-Dentine tertiaire :
Formation de dentine réactionnelle par les odontoblastes primaires ou réparatrice par les néo-odontoblastes
aux dépens de la pulpe.
Permet une diminution de la perméabilité de la dentine (augmentation de son épaisseur face
aux stimulus irritants). C’est une réaction tardive et lente.
I. Pulpite irréversible :
NB : elle n’a pas parlé des schémas et des explications de ces derniers. Elle a dit qu’on
pourrait lire cela à tête reposée.
A. Anamnèse : essentiel
Première chose : demander l’historique médical du patient et lui faire remplir un questionnaire de santé
(pathologies, prise de médicaments, allergies) à dater et signer.