Analyse Mathématiques
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Analyse Mathématiques
FOUAD KISSI
F. S. J. E. S Oujda
2019-2020
f (x) = ax + b (a; b ∈ R et a 6= 0)
Df = R
Gf = {(x, y ) ∈ R2 /y = f (x) = ax + b}
(Cf ) c'est la droite d'équation y = ax + b .
f (x) = ax 2 + bx + c ; a 6= 0
Df = R
Gf = parabole qui est ouvert vers le haut si a est positif et
vers le bas si a est négatif.
f (x) = √1
x−1
x ∈ Df ⇔ x − 1 > 0 ⇔ x > 1
Df =]1; +∞[
√
f (x) = −x 2 − 1
Df = ∅ car ∀x ∈ R on a −x 2 − 1 ≤ 0.
1) Dérivabilité en un point
f est dérivable en x si lim f (x)−f
0 x−x0
(x0 )
existe. Cette limite est la
x7→x0
dérivée de f en x et notée :
0
f (x) − f (x0 )
f 0 (x0 ) = lim
x7→x0 x − x0
2− +
En eet, on a : lim f (x)−f
x−
( )
1
= lim x x−
1 2
= lim 2(x + 1) = 4
3
1
1
x7→
1 x7→ 1 x7→ 1
donc f 0 (1) = 4
x 7−→ f 0 (x)
Remarque : si f est dérivable alors f est continue
f (x) f 0 (x)
C 0
ax a
1
− x12
√
x
1
x 2
√
x
xn nx n−1 (n ∈ N∗ )
xα αx α−1 (α ∈ R∗ )
ex ex
ln(x) x
1
dérivée seconde de f .
Par recurrence sur n ∈ N, n ≥ 2, on dénit la dérivée neme de f ,
notée f (n) , par f (n) = (f (n− ) )0 lorsque f (n− ) est dérivable sur I .
1 1
b) Convexité et concavité
1 Une fonction f qui à x associe f (x) dont la dérivée seconde
1) f (x) = x ,
2
∀x ∈ R : f ”(x) = 2 > 0
donc f est convexe sur R
2) g (x) = x1
∀x ∈ R−∗ : g ”(x) = x23 < 0
g est concave sur ] − ∞, 0[
exemple :
la fonction f (x) = 1 a une dérivée nulle en x = 0 et f
0
de f .
plus explicitement :
1) Si | Ef /x |> 1⇐⇒ une variation de la variable x entraînera une
variation plus importante de f (x).
2) Si | Ef /x |< 1⇐⇒ une variation de la variable x entraînera une
variation plus faible de f (x).
3) Si | Ef /x |= 1⇐⇒ une variation de la variable x entraînera une
variation de même intensité de f (x).
5 5
Eq/p0 = p0 = ,
5p + 2
0 6
signie qu'une augmentation de 1% du prix entraînera une
augmentation de la quantité à produire de %. 5
6
dq
=⇒Eq/p = q
dp = −10
.
33 33
= −0, 3333
p
Interprétation économique : Une augmentation de 1% du prix se
traduit par une diminution de la quantité demandée de 0, 33%.
Dg = {(x, y ) ∈ R2 /1 − x 2 − y 2 ≥ 0}
= {(x, y ) ∈ R2 /x 2 + y 2 ≤ 1}
donc son domaine de dénition est le disque unité fermé
D = {(x, y ) ∈ R2 /x 2 + y 2 ≤ 1}
2) Fonctions quadratiques :
f (x, y ) = ax 2 + bxy + cy 2 + dx + ey + f0
où a, b et c , d , e et f0 ∈ R ;
Df = R2
Soit f (x, y ) = 4x y + 3y + 5x − y + 1
2 3 2
fy0 (x, y ) = 0
Soient f , g : D ⊆ R 7−→ R 2
∂2f
par rapport à y : ∂y ∂y = fy” = ∂ ∂f
∂y ( ∂y )
∂2f ∂f 0
par rapport à y et x : ∂x∂y = fyx” = ∂xy .
On a : ∂f
∂x (x, y ) = 4x − 3y et ∂f
∂y (x, y ) = −3x − 2y
∂2f ∂2f
et ∂x 2
(x, y ) = 4 et ∂y ∂x (x, y ) = −3
∂2f ∂2f
∂y 2
(x, y ) = −2 et ∂x∂y (x, y ) = −3
∂2f ∂2f
Si f admet des dérivées partielles ∂x∂y et ∂y ∂x continues alors :
∂2f ∂2f
=
∂x∂y ∂y ∂x
degré k ∈ R si :
∀t > 0, f (tx, ty ) = t k f (x, y )
Soit
f (x, y ) = x 2 y
f est homogène de degré 3, en eet :
∀t > 0, f (tx, ty ) = t 2 x 2 ty = t 3 x 2 y = t 3 f (x, y )
et on a
xfx0 (x, y ) + yfy0 (x, y ) = x.2xy + yx 2 = 3x 2 y = 3f (x, y )
d'où la formule d'Euler.
∂f ∂f
(x0 , y0 ) = 0 et (x0 , y0 ) = 0 (∗)
∂x ∂y
le réel (hessien) :
∂2f ∂2f ∂2f
H(x0 , y0 ) = ( (x 0 , y 0 ))( (x0 , y0 )) − ( (x0 , y0 ))2
∂x 2 ∂y 2 ∂x∂y
Alors :
1) Si H(x , y ) > 0 ; (x , y ) est un extremum local de f
0 0 0 0
∂2f
(x , y )
∂x 2 0 0
< 0, alors (x0 , y0 ) est un maximum
∂2f
(x , y )
∂x 2 0 0
> 0, alors (x0 , y0 ) est un minimum.
points extremums.
Conditions du 1 ordre :
fx (x, y ) = 0 2x = 0 x =0
0
⇐⇒ ⇐⇒
fy (x, y ) = 0
0
2y = 0 y =0
⇐⇒ ⇐⇒ x4
6 2
fy0 (x, y ) = 0 3y − 6x = 0
2
4
− 2x = 0
2
y=x x = 0 ou x = 2
⇐⇒ 2 ⇐⇒
x(x − 8) = 0
3
y = 0 ou y = 2
g (C , T ) = aC + bT − B = 0
∂x (x , y , λ ) = 0 et ∂y (x , y , λ ) = 0 et ∂λ (x , y , λ ) = 0.
∂L ∂L ∂L
0 0 0 0 0 0 0 0 0
point (x , y , λ ) :
0 0 0
L”x 2 L”yx L”λx
hess(f )(x , y , λ ) = det L”xy L”y 2 L”λy
0 0 0
local de f .
Si hess(f )((x , y , λ ) < 0, alors (x , y ) est un minimum local
0 0 0 0 0
de f .
Si hess(f )((x , y , λ ) = 0, alors on ne peut rien dire.
0 0 0
sous x 2 + y 2 = 1
optimiser f (x, y ) = 2x + y
⇐⇒
sous g (x, y ) = x 2 + y 2 − 1 = 0
Le lagrangien associé au problème est :
L(x, y , λ) = f (x, y ) + λg (x, y ) = 2x + y + λ(x 2 + y 2 − 1)
x = −λ1
=⇒ y = −1
1 2λ1
λ2
+ 4λ2 = 1
√ √
On trouve donc λ = 1
5
2
et λ = −
2
5
2
. On a donc deux points
critiques
√ :
λ1 = 2
5
=⇒ x = et y = √
−2
√
5
− 1
5
√
λ2 = −
2
5
=⇒ x = √ et y = √
2
5
1
2x 2y 0
√
En (x, y , λ) = ( √
2
5
,− , ):
− √ 1
5 2
5
√ √
hess(f )( √
− √
2
5
, − , ) = −4 5 < 0, comme le hessien est
1
5 2
5
5
, − ). Ce minimum est f ( √
1
5
, − ) = − 5.
− √ 2
5
1
5
√
En (x, y , λ) = ( √ , √ ,
2
5
):
1
5
−
2
5
√ √
hess(f )( √ , √ , − ) = 4 5 > 0, comme le hessien est
2
5
1
5 2
5
5
1
5
2
5
1
de f (x) = 2x + 2.
f (x) F (x)
xn ; n ≥ 0 1
n+1 x
n+1
k ∈R kx
x α (α 6= −1) 1
α+1 x
α+1
ex ex
e αx (α 6= 0) e αx
α
1
x ln(| x |)
ax (a ∈ R+∗ − 1) ax
(a)
ln
√
√1
x
2 x
U 0 (x)
U(x) ln(| U(x) |)
U 0 (x)(U(x))α 1
α+1 (U(x))
α+1
(x 2 +3)0
Soit g (x) = 2x
x 2 +3
= x 2 +3
1) Relation de chasles :
Z b Z c Z b
f (t) dt = f (t) dt + f (t) dt
a a c
où a, b, c ∈ I
2) f (t) dt = 0 et
Ra Rb Ra
a f (t) dt = − b f (t) dt
a
a) Intégration directe :
Il s'agit d'intégrales de fonctions de la forme U 0 f (U) où f est une
fonction dont une primitive est connue. Par exemple :
3 3
2x 3
(x 2 + 1)0
Z Z Z
x
√ dx = √ dx = √ dx
2 x2 + 1 2 2 x +1
2
2 2 x2 + 1
√ √
= [ x 2 + 1]32 = 10 − 5
p
convergente et on a :
Z b Z c Z b
f (t) dt = f (t) dt + f (t) dt, ∀c ∈]a, b[
a a c
LES SUITES
Exemples :
1) La suite de terme général Un = n , est décroissante.
1
Exemples :
1) La suite de terme général Un = sin 3n, est majorée par 1 et
minorée par -1. Donc elle est bornée.
2) La suite de terme général Un = n , est minorée par 0 mais elle
2
Exemple : n
lim n = 0 ; lim (1 + (−n ) ) = 1
1 1
n→+∞ n→+∞
Dénition 2 : Soit (Un ) une suite réelle. On dit que (Un ) tend
vers +∞ (resp tend vers −∞) quand n tend vers +∞ si et
seulement si : ∀A > 0, ∃N ∈ N : n > N ⇒ Un > A
(resp ∀A > 0, ∃N ∈ N : n > N ⇒ Un < −A)
On note lim Un = +∞ ( resp lim Un = −∞).
Exemple :
lim(2n) = +∞ ; lim(−n ) = −∞.
2
Théorème :
Si une suite admet une limite, alors cette limite est unique.
Exemple :
1) La suite (Un ) dénie par Un = 2n est divergente car
lim Un = +∞.
2) La suite (Un ) dénie par Un = (−1)n est divergente.
Proposition : Soit (Un ) une suite réelle. Si (Un ) est convergente
alors elle est bornée.
Une suite bornée n'est pas toujours convergente.
Exemple : Un = (−1)n
Théorème :
1) Toute suite croissante majorée est convergente.
2) Toute suite décroissante minorée est convergente.
Exemple : Soit (Un ) la suite dénie sur N par : Un = n+ n+ 6
2
7
5
∀n ∈ N : Un+ − Un = (3 − (n+ )+ ) − (3 − n+ )
1 2
8
1 5 2
8
5
= n+ − n+ = ( n+ )( n+ ) > 0
2
8
5 2
8
7 2
16
5 2 7
On a ∀n ∈ N : Un ≤ 3. D'autre part :
∀n ∈ N : Un+ − Un = ( n+ )( n+ ) > 0.
1 2 1
2
2 3
On a
Vn ≤ Un ≤ Wn pour tout n ≥ 1
Comme lim Vn =nlim Wn = 0, alors on en déduit que
lim Un = lim (−n ) = 0.
1
1) Suite arithmétique :
Dénition : On appelle suite arithmétique de premier terme U et 0
et de raison I = rx0 .
100
q n+1 − 1
n
X
Sn = Uk = U0 + U1 + ...... + Un = U0 × si q 6= 1
q−1
k=0
1 − q n+
1
1 + q + q + ........ + q n =
2
1−q