Indice de Productivité

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UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

(UAC)
****
FACULTE DES SCIENCES AGRONOMIQUES
(FSA)
****
AMENAGEMENT ET GESTION DES RESSOURCES NATURELLES
(AGRN)
****
ECOLE D’AMENAGEMENT ET DE GESTION DE L’ENVIRONNEMENT
(EAGE)
****

Exposé de Sylviculture approfondie

INDICE DE PRODUCTIVITE D’UNE


STATION FORESTIERE ET METODE DE
DETERMINATION

Rédigé par :

Steven Mahougnon Idelphonse ADANLOKONON

Sous la direction de :

Dr. Kourouma KOURA


Enseignant-Chercheur à la FSA
Maître-Assistant des universités de CAMES

Licence 3 : 2019-2020

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Sommaire

Introduction ................................................................................................................................ 3

1. Matériels et méthode de recherche ......................................................................................... 4

2. Résultats ................................................................................................................................. 4

2.1 Méthodes d’estimation de la productivité d’une station forestière .................................. 4

2.2 Approche dendrocentrique ............................................................................................... 5

2.2.1 Indice dendrométrique direct .................................................................................... 5

2.2.2 Indice dendrométrique indirecte : indice de fertilité et loi de Eichhorn.................... 6

3. Discussion .............................................................................................................................. 8

Conclusion ................................................................................................................................ 12

Références bibliographiques .................................................................................................... 13

2
Introduction

La productivité forestière, ou accroissement biologique, désigne la composante de la


productivité primaire nette forestière, déduite des compartiments à turn-over rapide (feuilles,
rameaux) et le plus souvent de la partie souterraine. Il s'agit donc d'une productivité primaire
nette ligneuse aérienne, rapportée à l'unité de temps et d'espace. Bien que cette productivité soit
le plus souvent exprimée en masse de carbone séquestrée ou en masse sèche totale dans des
approches écosystémiques fonctionnelles, elle est essentiellement exprimée en unités de
volume ligneux dans les approches à large échelle qui portent sur des ressources forestières.
Elle peut également être exprimée en unités de surface terrière, mesure internationale qui ne
nécessite pas d'inventaires de hauteur ni de recours à des tarifs de cubage (Bontemps J. D. et
al., 2012).

La productivité revêt, à plusieurs égards, une importance considérable en matière


d’aménagement des forêts. Sa connaissance conditionne largement le choix des essences et
l’estimation de la « production » ligneuse, elle est aussi un élément essentiel dans le contexte
de gestion durable des ressources forestières (J. Rondeux, 1977).

Dans le contexte dendrométrique, la productivité est assimilée à la vitesse de production. La


notion de productivité ou de « capacité de production » est étroitement liée à la notion de «
station », celle-ci s’identifiant généralement pour le gestionnaire forestier à une étendue de forêt
écologiquement homogène sur laquelle il peut pratiquer la même sylviculture et peut espérer
obtenir une même production. Il arrive que l’on confonde souvent dans la littérature forestière
« productivité » et « fertilité » (J-Y. Massenet, 2012). Pour mieux préciser les idées, la notion
habituelle de productivité intègre généralement les effets des différents facteurs de production,
qu’ils appartiennent à la station ou à l’espèce (ou à la provenance). Il semble plus logique de
définir cet effet complexe par « productivité » et de réserver le terme de « fertilité » à ce qui
concerne les facteurs liés à la station.

Dans les lignes qui suivent il sera présenté les principales méthodes d'estimation de la
productivité d’une station forestière à partir des indices bien définies

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1. Matériels et méthode de recherche

Pour atteindre les objectifs assignés au présent exposé, la démarche méthodologique adoptée
est basée sur une approche analytique des informations des revues littéraires.

Ainsi, dans le but de mieux cerner les contours du sujet, des ouvrages généraux et spécifiques
existants sur le sujet ont été récences et lus. Cette étape a permis de faire le point des
connaissances et les concepts relatifs au thème.

Aussi, afin de réunir des informations fiables qui ont servi à la rédaction de cet exposé, il a été
utilisé un smartphone, un ordinateur pour la recherche sur l’internet. A cet effet, une fiche de
mots clés a été préalablement établir au départ pour mieux effectuer une recherche orientée sur
google scholar, un moteur qui a facilité le téléchargement des articles, thèses rapports traitant
de la gestion, de la productivité des forêts.

Le traitement de ces différentes informations est fait à l’aide du package office plus précisément
le logiciel Microsoft Word. Cet dernier est utilisé pour la saisie des informations retenues et la
mise en forme du document.

2. Résultats

2.1 Méthodes d’estimation de la productivité d’une station forestière

En termes de productivité actuelle, les indices de productivité ou les critères de station sont des
paramètres qui caractérisent la productivité d'une station pour une ou plusieurs essences
données. Dans ce cas, à la condition d'admettre l'hypothèse que dans une station déterminée, un
matériel végétal donné suit en moyenne une même loi de croissance en volume (Decourt, 1973),
la productivité s'identifiera à la production totale des peuplements.

Idéalement les indices de productivité, témoins de qualités « stationnelles » fixées, doivent être
faciles à mesurer, être convenablement correlés avec la \ production et si possible être
indépendants des variables influençant cette production.

De manière générale, plusieurs démarches distinctes peuvent être utilisées dans l’appréciation
ou la prévision de la productivité d’un site pour une essence donnée :

- soit qu’on fasse référence à des caractéristiques dendrométriques (hauteur dominante à un


âge donné, production totale en volume à un âge donné d’un peuplement régulier) :
Approche dendrocentrique ;

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- soit qu’on détermine ou mesure un ou plusieurs facteurs de l’environnement étroitement
liés à la croissance des arbres (précipitations annuelles, température moyenne annuelle, type
de sol, réserve maximale en eau du sol,...) : Approche géocentrique ;
- ou encore qu’on analyse la végétation (groupes écologiques de plantes), elle-même liée aux
facteurs de l’environnement (sol, climat, topographie,...) : Approche phytocentrique.

2.2 Approche dendrocentrique

2.2.1 Indice dendrométrique direct

Ces méthodes à caractère dendrométrique visent à estimer le volume total produit sur une
station donnée et sur une période de temps donnée. Elles sont en principe les plus
recommandables et sont applicables aussi bien en peuplements homogènes équiennes qu’en
peuplements hétérogènes mélangés.

Si l'on exclut les approches conduites sur des sites "atelier" fortement instrumentés (mesures
d'échanges gazeux) qui ne permettent pas l'extrapolation à large échelle, ou qui présentent un
coût de déploiement prohibitif, il existe deux méthodes de quantification "directe" de la
productivité d'un peuplement forestier :

➢ Approche d’inventaire de l’accroissement

Elle consiste à inventorier de façon exhaustive l'accroissement de chaque arbre vivant du


peuplement sur une période donnée, par des méthodes rétrospectives (carottage radial), en
s'appuyant sur la mesure des largeurs de cerne. L'utilisation d'un tarif de cubage peut permettre
d'estimer un accroissement volumique. Cette estimation n'est pertinente que dans la mesure où
l'accroissement des arbres éventuellement prélevés en cours de période peut être documenté ou
reconstitué, ce qui n'est possible qu'à court terme.

➢ Approche de la détermination de la production totale en volume

Cette seconde approche repose sur une analyse de bilan, et consiste à sommer une différence
de stock volumique entre deux périodes et les prélèvements intervenus en cours de période. Une
telle méthode suppose un inventaire exhaustif et répété du peuplement, et ne peut être conduite
que dans des réseaux permanents de placettes de suivi de la dynamique forestière. Elle ne
constitue pas davantage une méthode générique à l'usage de la gestion. La grande qualité des
mesures qui y sont traditionnellement réalisées en fait également un outil-clé d’identification
des effets liés à l'ontogénie, à la densité des communautés ligneuses, ou encore aux
changements de l'environnement sur la productivité (Dhôte et Hervé, 2000).

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2.2.2 Indice dendrométrique indirecte : indice de fertilité et loi de Eichhorn

L'évaluation opérationnelle de la productivité forestière repose donc sur des approches


"indirectes". L'approche la plus répandue, valide pour les peuplements réguliers, repose sur la
notion d'indice de fertilité, également dénommé indice de productivité (Skovsgaard et Vanclay,
2008). Cet indice correspond à la hauteur dominante d'un peuplement (hauteur moyenne des
100 plus gros arbres à l'hectare), rapportée à un âge donné (par exemple 50, 70 ou 100 ans). Le
fondement de cet indice ancien (XVIIe siècle, Batho et Garcia, 2006) repose sur une
indépendance de la hauteur dominante à la densité des peuplements (Lanner, 1985) dans une
vaste gamme de densité. En ramenant cette hauteur à un âge donné (au moyen de courbes de
référence pour la croissance en hauteur, par exemple Duplat et Tran-Ha, 1997), cette dernière
ne dépend plus que de l'espèce et des facteurs environnementaux, encore désignés sous le terme
de facteurs stationnels. La forte corrélation entre la hauteur dominante et la production d'un
peuplement depuis son origine (loi de Eichhorn, Eichhorn, 1904) a donné à cet indice un statut
d'indicateur de productivité.

En pratique, à partir d'une mesure de hauteur dominante et d'âge du peuplement, et disposant


de références de croissance en hauteur et d'une estimation de la relation hauteur-production, il
est donc possible d'estimer la productivité forestière d'un peuplement. Ces deux concepts ont
connu un succès universel dans les peuplements réguliers. L'indice de fertilité reste aujourd'hui
encore l'objet de nombreux travaux. Ces deux concepts sont à l'origine des tables de production
forestière, et constituent aussi le fondement des plus actuels simulateurs de la dynamique
forestière. Ces simulateurs servent de base à la définition d'itinéraires sylvicoles et de scénarios
de prélèvement en dépendance directe du niveau de productivité forestière.

J. Rondeux (1977) rapporte que dans les jeunes peuplements (inférieurs à 20 ans ou n'ayant pas
encore atteint le stade de la première éclaircie), la mesure de la hauteur dominante pose de
sérieuses difficultés, de plus la moindre erreur dans l'âge affecte très sérieusement la
détermination du « site index ». Pour remédier à cet inconvénient il existe une méthode basée
sur la mesure de la croissance en hauteur réalisée par chaque arbre durant les cinq années qui
suivent l'époque à laquelle le niveau hauteur d'homme a été atteint. On admet l'hypothèse que
les arbres d'une espèce donnée, plantés à large écartement et ayant atteint le niveau hauteur
d'homme sur des stations com parables, grandissent à des vitesses très voisines durant au moins
les 5 années qui suivent. Selon Day et al. (1960), il existe une relation étroite entre la hauteur
dominante à un âge donné et la longueur intermodale correspondant à une croissance en hauteur
de 5 ans, mesurée à partir du niveau hauteur d'homme.

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2.3 Détails sur les indices de productivité des stations forestières

L'indice de productivité le plus utilisé est constitué dans le cas de peuplements sensiblement
équiennes par la hauteur du peuplement à un âge de référence, 50 ans par exemple. Pour des
raisons qui seront discutées plus loin, on choisit généralement une hauteur moyenne
caractérisant les arbres dominants ou hauteur dominante. Il s'agit souvent, plus précisément, de
la hauteur de l'arbre de surface terrière moyenne des 100 plus grosses tiges à l'hectare. Le choix
de cet indice, que nous prendrons comme exemple, est lié à l'existence d'un certain nombre de
lois caractérisant la production en volume, c'est-à-dire à des lois de fonctionnement de
l'écosystème forestier. De plus, ce choix implique un certain nombre d'hypothèses.

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Source : N. Decourt, 1973

3. Discussion

➢ Indice dendrométrique

J-Y. Massenet, 2012, distingue deux types d’indices dendrométriques de productivité :

- indices dendrométriques directes : le critère de production concerne la production totale de


matière ligneuse, soit le volume total produit à un âge de référence, soit l’accroissement
moyen annuel en volume à cet âge ;
- indice dendrométriques indirectes : le critère de productivité est défini par une
caractéristique dendrométrique étroitement liée à la production totale en volume (hauteur
dominante,...).

Ces critères seront qualifiés d’indices de productivité (site index en anglais) lorsqu’ils font
référence à un âge donné.

Notons que ces différents indices ne manquent de problème.

✓ Problème posé par le type de volume :

A l’origine, Eichhorn faisait référence au volume sur pied du peuplement (et non pas à la
production totale en volume). Cependant, à son époque, les éclaircies pratiquées dans les
peuplements de sapin pectiné étaient réalisées très nettement par le bas et étaient de très faible
intensité par rapport à ce qui se pratique de nos jours. Dans ce contexte, il yavait peu de
différence entre la PTV et le volume sur pied du peuplement pour un âge donné (la différence
de volume correspondant à l’auto-éclaircie des peuplements dûe à la mortalité des tiges

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surcimées). Ce sera un autre forestier allemand, Ernst G. (1909) qui modifiera la règle
d’Eichhorn pour prendre en compte la production totale en volume.

✓ Problème posé par le type de hauteur :

De nombreux auteurs (Assmann E., 1970), ont vérifié et accepté cette loi à condition d’utiliser
non pas la hauteur moyenne, mais la hauteur dominante, peu sensible au traitement (autrement
dit, la production totale en volume d’un peuplement équienne, monospécifique, normalement
dense n’est fonction que de la hauteur dominante).

✓ Problème posé par l’hypothèse d’une relation unique (pour une essence donnée)
entre la production totale en volume et la hauteur dominante :

Différents chercheurs forestiers ont émis comme condition de validité de la relation entre la
PTV et la hauteur dominante (pour une essence donnée), de rester dans des conditions
climatiques suffisamment homogènes. Cette dernière restriction conduit donc à se montrer
prudent quant au caractère constant de la relation unissant la production totale à la hauteur
dominante. Cette relation ne serait pas unique mais bien liée à la région de croissance et plus
spécialement à ses caractéristiques climatiques (voir figure 2).

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Selon Decourt (1964), on peut, en première approximation, définir comme région de même
croissance (Wuchsgebiet en allemand), l’ensemble des stations où le développement de
l’essence considérée suit une même loi d’Eichhorn. D’une manière générale, à même latitude,
les climats de type océanique (Angleterre, Irlande) se prêtent mieux à de fortes productions
ligneuses que les climats de type plus continental suite à des températures moyennes plus
douces, à des saisons de végétation plus longues et à une meilleure distribution annuelle des
pluies.

✓ Problème posé par le traitement sylvicole (régime d’éclaircies) :

J-Y. Massenet, 2012 rapporte également que durant la fin du 19ème siècles et dans la première
moitié du 20ème siècles, des expériences de modalités d’intensité d’éclaircies ont été effectuées
sur diverses essences un peu partout en Europe. Ces expériences ont montré dans une majorité
des cas que la production totale en volume atteinte à un âge donné était assez peu influencée
par le régime d’éclaircies pratiquées, du moins dans une assez large gamme de modalité.
Cependant, Assmann (1954, 1970) ainsi que d’autres auteurs (Schutz, 1990), ont montré que
pour une essence donnée et à un âge donné, il existe une surface terrière optimale, permettant
d’obtenir le maximum de productivité (figure 3), ceci pour un même type de station.

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➢ Remise en question de l’indice de fertilité

Des résultats de recherche, assez à très récents, sont venus remettre en question la validité de
l'indice de fertilité comme indicateur clé de prédiction de la productivité forestière. D'une part,
les changements environnementaux intervenus au cours du XXe siècle (climat, pollution
atmosphérique, taux de CO2 atmosphérique, …) se sont traduits par des changements très
significatifs de la croissance des arbres forestiers (Spiecker et al., 1996 en Europe), invalidant
la notion fixiste de courbes de référence pour la croissance en hauteur et le calcul de l'indice de
fertilité (Bontemps et al., 2007). D'autre part, la relation hauteur-production décrite par la loi
de Eichhorn n'a jamais eu qu'un caractère régional, dont l'origine climatique était soupçonnée
(Pardé et Bouchon, 1988). Des travaux très récents (Watt et al., 2010) sont venus confirmer
l'effet différentiel des facteurs climatiques sur l'allocation du carbone à la croissance primaire
et secondaire, mettant en question la représentativité de cartes à large échelle d'indicateurs de
productivité environnementale fondés sur l'indice de fertilité.

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Conclusion

La répartition des zones boisées et des peuplements en classes de productivité joue un rôle
déterminant dans le choix des essences à favoriser ou à introduire, ainsi que dans la prévision
de la production des peuplements. Cette répartition s'appuie généralement sur l'utilisation
d'indices de productivité entre autres établis à partir de méthodes quantitatives ; parmi celles-ci
la hauteur dominante atteinte à un âge donné est très intéressante à. considérer. Son utilisation
nécessite cependant certaines mises au point (relation avec la production totale, nuances
d'interprétation selon la structure des peuplements, etc.). L'approche « factorielle » est sans
aucun doute la plus complète et la plus à l'honneur aujourd'hui grâce à l'utilisation croissante
de l’informatique ; elle permet d'identifier la productivité sur la base d'une combinaison
d'indices écologiques et dendrométriques. Cette méthode doit permettre l'établissement de listes
de critères simples, codifiables et synthétiques, de plus elle présente l'incontestable intérêt
d'aborder le problème de la productivité forestière sous un angle pluridisciplinaire.

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Références bibliographiques

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84 (1-2), 13-43.

Assmann E., 1970. The principles of forest yield study. Pergamon Press, Oxford, 506 p.

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Bontemps J.-D., Hervé J.-C., Duplat P., Dhôte J.-F., 2012. Shifts in the height-related
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community composition: the case of common beech and sessile oak as predominant
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Day, M. W.; Bey, C. F.; Rudolph, V. J. (1960). Site index for planted Red Pine 1 by the 5-year
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Dhôte J.-F., Hervé J.-C., 2000. Productivity changes in four Sessile Oak forests since 1930: a
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Jacques Rondeux, 1977. Estimation de la productivité forestière : principes et méthodes. Faculté


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Lanner R.M., 1985. On the insensitivity of height growth to spacing. Forest Ecology and
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Skovsgaard J.-P., Vanclay J.K., 2008. Forest site productivity: a review of the evolution of
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13
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Tran-Ha M., Perrotte G., Cordonnier T., Duplat P., 2007. Volume tige d’un arbre ou d’une
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Development of models to predict Pinus radiata productivity throughout New Zealand.
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