Syllabus Du Cours de Gestion de L'environnement Pétrolier
Syllabus Du Cours de Gestion de L'environnement Pétrolier
Syllabus Du Cours de Gestion de L'environnement Pétrolier
KINSHASA/ LIMETE
B.P.1670 KINSHASA I
Site web: www.ipg_rdc.org
Objectifs du cours
Apporter aux étudiants un condensé de connaissances relatives aux
contraintes environnementales à prendre en compte au cours des
différentes activités pétrolières ;
Sensibiliser les étudiants en vue de les amener à contribuer à la
protection de l’environnement dans leur vie courante.
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PLAN DU COURS
Chapitre I : : Contexte du cours et notions de base de la gestion de
l’environnement
I.1. Contexte du cours
I.2. Définition des concepts
I.3. L’évolution de la politique d’environnement
L’élasticité des finalités de la politique d’environnement.
Le concept du développement durable.
La conférence de Rio.
Les acteurs de la politique d’environnement.
I.4. Compartiments de l’environnement.
I.5. Facteurs responsables de l’altération des écosystèmes.
I.6. Classification des pollutions.
Chapitre II : Règlements nationaux et conventions internationales ratifiées par
la RDC, relatifs aux activités pétrolières et à la gestion de l’environnement.
II.1 Le cadre institutionnel.
II.2. Quelques règlements nationaux en la matière.
II.3. Les activités pétrolières et la protection de l’environnement (biodiversité) :
dilemme ou qu’il y a une possibilité de compatibilité ?
II.4. Evaluation des impacts de pollution et de nuisance : les EIES, PAR, audits
environnementaux, etc.
Chapitre III : Activités pétrolières et protection de l’environnement
III.1. Les sources de risques de pollution due aux activités pétrolières.
III.2. Quelques cas concrets de pollution due aux activités pétrolières.
Chapitre IV : Gestion environnementale des différents compartiments de
l’environnement lors des activités pétrolières
IV.1. Cas de pollution des sols
I V. Cas de pollution des eaux
IV. Cas de pollution atmosphérique
IV : Cas de pollution des habitats.
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I.2.2 Ressources
Les ressources représentent un concept culturel et historique. Les ressources
sont la partie de l’environnement qu’à un moment donné une société utilise à
l’aide des techniques dont elle dispose, pour produire des biens et des services
qu’elle consomme ou qu’elle vend à l’étranger pour en acheter d’autres.
Ce qui est ressource aujourd’hui peut ne pas l’être demain, ce qui était
ressource hier, ne l’est pas aujourd’hui ; ce qui n’est pas ressource aujourd’hui
peut le devenir demain.
I.2.3.Gestion de l’environnement
La gestion de l’environnement consiste en une gestion rationnelle des
ressources de l’environnement : de l’espace en vue de maintenir la qualité du
milieu physique et d’harmoniser les équilibres écologiques globaux pour en
garantir une (meilleure) qualité de vie pour les générations actuelles et futures.
I.2.4 Habitat
L’habitat c’est certes le toit, la maison mais d’une manière générale, l’habitat
c’est l’espace que la société organise pour y vivre et exercer des activités
nécessaires à l’ensemble des besoins matériels et spirituels de l’homme.
I.2.5. Ecologie
Ce mot a été employé pour la première fois par le biologiste allemand E.
HAECKEL en 1866 dans son ouvrage « Generale Morphologieder Organismen ».
Etymologiquement il signifie « science de l’habitat » .Nous pouvons donner la
définition actuelle de l’écologie comme étant la science qui étudie les
conditions d’existence des êtres vivants et les interactions de toutes natures
qui existent entre ces êtres vivants d’une part et entre ces êtres vivants et leur
milieu d’autre part.
L’écologie se subdivise en trois groupes : l’autoécologie, la synécologie, et la
démo écologie.
L’autoécologie (Schröder, 1896) étudie les rapports d’une seule espèce avec
son milieu ; elle définit essentiellement les limites de tolérance et les
préférences des espèces vis-à-vis des facteurs écologiques et examine l’action
du milieu sur la morphologie, la physiologie et le comportement. On néglige les
interactions de l’espèce étudiée avec les autres.
La synécologie (Schroter, 1902) analyse les rapports entre les individus qui
appartiennent aux diverses espèces d’un même groupe et avec leur milieu.
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I.2.12. Polluant
I.2.13. Nuisance
I.2.14. Toxicologie
I.2.17. Assainissement
C’est à cet effet qu’il avait été mis un accent particulier sur la limitation
des émissions atmosphériques du CO2, considéré comme étant le
principal gaz à effet de serre. Cherchant aussi à limiter les activités
pétrolières, en visant l’exclusion de celles plus polluantes. La signature
des accords de la COP 21, est intervenue à partir d’avril 2016 pour leur
mise en application par les pays signataires.
Tous doivent avoir les yeux tournés vers le développement durable, avoir
une vision d’un développement durable.
Jusqu’à la conférence de Rio (1992), la plupart des actions en matière
d’environnement étaient basées, dans une large mesure, sur des
réglementations.
L’instauration du développement durable exige une autre approche, beaucoup
plus large avec une participation active de tous les acteurs et un partage des
responsabilités entre les pouvoirs publics, et les entreprises et la société civile
qui représente les individus en tant que citoyens et consommateur et les
associations ou ONG diverses. C’est donc l’approche de bonne gouvernance en
environnement et développement durable.
Dans le cas de la RDC, parmi tous les publics, c’est la province qui devra
avoir la plus importante mission, à cause notamment de ses compétences en
matière économique, d’aménagement du territoire, d’infrastructures, de
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4. Feux de brousse.
Les feux de brousse sont aussi responsables de la pollution de
l’environnement. Ils produisent d’énormes quantités des gaz toxiques et de
CO2. Les sols, les eaux et l’atmosphère sont ainsi pollués.
Les feux de brousse sont responsables de l’appauvrissement de la faune, de la
destruction du couvert végétal, de la modification ou restriction de
l’abondance des espèces.
5. L’urbanisation
Des villes existent depuis près de 5000 ans. La population urbaine
mondiale était estimée à près de 2% en 1800.
A présent, près de la moitié de la population habite la ville.
Cette urbanisation accrue a entraîné dans de nombreuses villes l’insalubrité,
responsable de diverses maladies d’environnement.
I.9. Classification des pollutions
La classification des pollutions peut se faire sur base de différents critères,
notamment : la nature du polluant, la partie de l’environnement polluée, la
source de pollution.
I.5.1. Nature du polluant.
Selon la nature du polluant on distingue les pollutions biologique,
chimique et physique.
La pollution biologique est celle qui est due par les micro-organismes
pathogènes présents dans l’environnement et provenant
principalement des activités biologiques et physiologiques des êtres
vivants de l’environnement ;
La pollution chimique est celle qui est due à des polluants chimiques
organiques ou minéraux présents dans l’environnement (cas de la
pollution les métaux lourds, les pesticides) ;
La pollution physique est celle qui est induite par un polluant de nature
physique, c’est le cas de la pollution due à la chaleur (caléfaction), par
les radionucléides (pollution nucléaire ou radiochimique), par les bruits
(pollution sonore ou nuisance sonore).
I.5.2. Selon le compartiment de l’environnement pollué
Selon le compartiment de l’environnement contaminé on distingue :
La pollution du sol : c’est celle qui pollue la pédosphère ;
La pollution de l’eau : c’est celle qui pollue l’hydrosphère ;
La pollution atmosphérique : celle qui pollue l’atmosphère.
Dans la suite, nous ferons référence à cette classification.
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II.2.Cadre politique
Loi n°73 du 20 juillet 1973 portant Régime général des biens, Régime
foncier et immobilier
Cette loi avait introduit des réformes fondamentales du régime foncier
congolais et se trouve être jusqu’à ce jour le texte de base en la matière. En
effet, après avoir domanialisé et placé toutes les terres sur le principe de
l’appropriation publique, elle a introduit une catégorisation des terres en terres
du domaine public, d’une part, et en terres de domaine privé, d’autre part. Les
terres du domaine public de l’État sont celles qui sont affectées à un usage ou à
un service public, tandis que celles de son domaine privé sont constituées de
toutes les autres terres.
Les parcs nationaux et les réserves naturelles intégrales, à l’instar du Parc
marin des mangroves, relèvent du domaine public de l’État, en raison du
caractère d’utilité publique tiré de leur affectation aux objectifs de la
conservation. Ce caractère d’utilité publique ne peut être que renforcé par les
considérations scientifiques sur le climat.
La Loi n°011/2002 portant Code forestier
Selon le Code forestier, font partie des forêts classées, celles se trouvant dans
les réserves naturelles intégrales (article 12, point a) ainsi que celles
nécessaires à la conservation de la biodiversité (article 13, point c). Ainsi, par
exemple, les forêts situées dans le Parc marin des Mangroves sont des forêts
classées et relèvent par conséquent du domaine public de l’État. Elles ne
peuvent, dès lors, recevoir aucune allocation de droits d’exploitation (foncière,
minière, pétrolière ou autre) sans une procédure de déclassement préalable.
Décret du 12 juillet 1932 et Décret du 21 avril 1937 sur la Pêche en
République Démocratique du Congo
Le Décret du 21 Avril 1937 traitait soit de la chasse et soit de la pêche, mais
seule la partie sur la pêche est encore en vigueur.
Selon cette loi, la pêche « est permise sur tout le territoire du Congo belge »,
sans préjudice, toutefois, de l'application du Décret du 12 Juillet 1932 relatif
aux concessions de pêche.
L’article 59 indique que « les indigènes exercent leurs droits traditionnels de
pêche, notamment au moyen de barrages, nasses et filets, dans la mesure fixée
par la coutume et dans les limites de la circonscription, sous réserve des
restrictions du présent décret ».
Aussi le Décret du 12 Juillet 1932 relatif aux concessions de pêche respecte les
droits des natives ; en effet l’article 6 indique que : « Toute demande de
concessions de pêche sera suivie d'une enquête qui aura pour but de vérifier
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s'il existe des droits de pêche exercés par les indigènes à leur profit propre dans
les eaux faisant l'objet de la demande de concession, ou si des tiers sont dans
l'habitude de procéder à la pêche pour leurs besoins ou ceux de leurs
entreprises. Si l'enquête révèle l'existence de droits de pêche exercés par les
indigènes à leur profit propre, la concession sera, soit refusée, soit accordée
sous réserve du respect, par le concessionnaire, de l'exercice de ces droits».
La politique nationale en matière sociale et sanitaire
Dans le souci d’aligner un processus national de développement conforme à la
réforme des Nations Unies, la RDC a rédigé les Documents de Stratégie de
Croissance et Réduction de la Pauvreté (DSCRP 1 et DSCRP 2). Dans l’optique
d’accélérer la reconstruction du pays, les partenaires de la RDC ont aussi
formulé le Cadre d’Assistance au Pays (CAP) qui est aussi aligné au DSRP.
Textes législatifs nationaux en matière de gestion sociale
La législation nationale congolaise en matière de gestion sociale en rapport
avec la zone du projet est couverte parmi les textes suivants :
L’Ordonnance n°80-211 du 27 Août 1980, portant création d’un
département des affaires sociales ;
L’Ordonnance nº08/074 du 24 Décembre 2008 fixant les
attributions des Ministères ;
Le Décret n° 009/2002 du 5 février 2002 portant création et
statuts d’un établissement public dénommé Fonds social de la
République démocratique du Congo, en sigle F.S.R.D.C.
La Loi nº015-2002 du 16 Octobre 2002 portant code du travail ;
La Loi nº021-2002 du 16 Octobre 2002, portant Statut des réfugiés
en République Démocratique du Congo.
L’Arrêté n° 044/CAB/MIN/ECN-EF/2006 du 08 décembre 2006 portant
création, organisation et fonctionnement du Groupe d’Études
Environnementales du Congo, modifié par l’Arrêté n°
008/CAB/MIN/ECN-EF/2007 du 03 avril 2007
Ce texte qui crée le GEEC lui confère les prérogatives de traiter et analyser les
aspects environnementaux et sociaux des projets effectués sur tout le
territoire, indifféremment du domaine d’activités (forestières, agricoles,
routières, pétrolières, etc.).
L’applicabilité des dispositions sur les hydrocarbures
Ces dispositions sont consacrées par la Loi n°081-013 du 02 avril 1981 sur les
Mines et Hydrocarbures et ses textes d’application. Les dispositions sur les
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mines ont été abrogées par le Code minier de 2002. Seuls neuf des 87 articles
qu’il comportait sont restés en vigueur pour régenter le secteur des
hydrocarbures. Pour mieux appréhender les nouveaux enjeux pétroliers, le
Gouvernement a engagé une réforme législative du secteur. Un projet de loi
est en voie d’adoption au Parlement et au Sénat.
En attendant, c’est la Loi n°081 qui s’applique et en vertu de laquelle
l’Ordonnance n°69 /25 du 14 octobre 1969 ainsi que les Avenants 1, 2, 3, 4, 6, 7
et 8 consentis à PERENCO ont été pris.
II.5. Quelques conventions internationales ratifiées par la RDC en la matière.
La République Démocratique du Congo a ratifié un certain nombre de
conventions internationales à caractère environnemental. Parmi celles d’entre
elles qui devront servir de référence pendant l’exécution des travaux nous
avons notamment:
La Charte des Nations Unies (en vigueur depuis 1960), dont l’un des
objectifs est d’établir les conditions dans lesquelles la justice et le respect
des obligations des traités et autres lois internationales peuvent être
maintenues.
La Convention relative à la Conservation de la faune et de la flore à l’état
sauvage (1933). L’objectif est de préserver la faune dans certaines
parties du monde, en particulier en Afrique, en créant des parcs
nationaux et des réserves nationales et en réglementant la chasse et la
capture des certaines espèces.
L’Accord sur la Conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique-
Eurasie (AEWA). Cet accord environnemental multilatéral indépendant a
été élaboré dans le cadre de la Convention sur les espèces migratrices de
la faune sauvage (CMS) et conclu le 16 juin 1995 à la Haye, l’AEWA en est
l’outil principal d’application dans la région Afrique-Eurasie.
La Convention africaine d’Alger adoptée le 15 septembre 1968 et entrée
en vigueur le 16 juin 1969, qui vise la conservation et l'utilisation
rationnelle des ressources en sol, en eau, en flore et en faune.
Les Parties doivent prendre les mesures nécessaires pour conserver et
améliorer le sol, prévenir la pollution et contrôler l'utilisation de l'eau.
Elles doivent protéger la flore et en assurer la meilleure utilisation
possible, conserver et utiliser rationnellement les ressources en faune
par une meilleure gestion des populations et des habitats, et un contrôle
de la chasse, des captures et de la pêche.
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Cette résolution indique d’ailleurs que toute mesure prise aux fins de la
résolution 1514(XV) « doit se fonder sur la reconnaissance du droit inaliénable
qu’a tout Etat de disposer librement de ses richesses et de ses ressources
naturelles, conformément à ses intérêts nationaux et dans le respect de
l’indépendance économique des Etats ».
L’Assemblée Générale des Nations Unies déclare par ailleurs dans la même
résolution que « le droit de souveraineté permanente des peuples et des
nations sur leurs richesses et leurs ressources naturelles doit s’exercer dans
l’intérêt du développement national et du bien-être des populations de l’Etat
intéressé ».
Elle ajoute que « la violation des droits souverains des peuples et des nations
sur leurs richesses et leurs ressources naturelles va à l’encontre de l’esprit et
des principes de la Charte des Nations Unies et gêne le développement de la
coopération internationale et le maintien de la paix ».
II.8. Evaluation des impacts de pollution et nuisances : les EIES, PAR et audits
environnementaux et autres études environnementales.
Comme dit ci-dessus, tout projet pétrolier quelle que soit sa phase, est assujetti
soit à une Etude d’Impact Environnemental et Social (EIES) ou à un Plan
d’Atténuation et de Réhabilitation (PAR) selon le cas.
A cet effet, une validation adéquate de ces documents environnementaux et
leur strict suivi par l’ACE à travers des audits efficaces auprès des promoteurs
des projets doivent constituer le garde-fou susceptible d’apporter les garanties
nécessaires à la bonne gestion de l’environnement lors de l’exploitation
pétrolière sur des sites jugés sensibles tels que les zones protégée ou les parcs.
Ce qui permettra de rendre compatible les projets d’exploitation des
ressources naturelles et ceux de la protection de l’environnement, et créer une
certaine harmonie au sujet du conflit qui en résulte.
Donc satisfaire au principe du Développement Durable.
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Chapitre III. LES SOURCES DES RISQUES DE POLLUTION DUE AUX ACTIVITES
PETROLIERES
III.1. Les cibles environnementales susceptibles d’être affectées par les
activités pétrolières
En rapport avec les activités pétrolières, les cibles ci-après peuvent subir soit
une altération naturelle, une pollution par action de l’homme (anthropique) ou
naturelle, ou une simple dégradation.
Il s’agit :
Des sols ;
des eaux de surfaces et eaux souterraines (sources, ruisseaux, rivières,
fleuves, lacs, océans, aquifères, etc.)
de la flore, de la faune et leurs écosystèmes ;
de l’atmosphère par les émissions des gaz tels que le CH4, CO2, NOx SO2,
H2S, les fumées et les poussières ;
les communautés (populations) et leurs biens (habitations, cultures et
élevages, cimetières et œuvres d’arts etc...).
Hormis les impacts physiques résultants des émissions notamment
atmosphériques des activités pétrolières, il faut noter que des traces des
métaux lourds et métalloïdes se retrouvent dans le pétrole brut, les
carburants, les produits pétrochimiques, les produits intermédiaires de
synthèse et d’autres produits de raffinage.
Parmi ces éléments chimiques nous pouvons citer : l’antimoine, l’arsenic,
le béryllium, le cobalt, le chrome, le cadmium, le plomb, le manganèse, le
mercure, le molybdène, le nickel, le sélénium, le vanadium et autres
métaux et composés.
Ces éléments chimiques peuvent contribuer à polluer ces cibles
environnementales et ainsi devenir dangereux pour la santé des humains
et des autres êtres vivants.
La protection de l’environnement étant un secteur très sensible, lors de
tout audit environnemental sur les activités pétrolières, il conviendra
pour chaque description, de bien peser les termes employés afin d’éviter
toute mauvaise interprétation ou réaction démesurée notamment vis-à-
vis de la législation et des administrations.
Il est à noter que les activités pétrolières au cours desquelles ces cibles peuvent
être affectées couvrent toutes les différentes phases suivantes :
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Les risques liés à toute mauvaise gestion des différents types de déchets ;
Etc.
III.5. En phase de commercialisation et de consommation des produits
pétroliers
Il s’agit notamment :
des risques d’épandage des produits pétroliers dus aux raisons avancées
ci-dessus ;
des émissions atmosphériques de CH4 et autres gaz à partir des tanks ;
des émissions atmosphériques de CO2, SO2, NOX et autres lors de la
combustion des produits pétroliers ;
l’épandage des produits pétroliers par les vendeurs et les
consommateurs (stations-services des sociétés commerciales et des
vendeurs informels).
DEPART
III.6. Quelques cas concrets de pollution par le pétrole brut, par les produits
pétroliers ou par les dérivés du pétrole.
En termes du développement durable, les activités pétrolières dans leur
ensemble, l’utilisation des produits pétroliers et des dérivés du pétrole
génèrent certes des nombreux impacts positifs (l’économie, les emplois, les
aspects sociaux tels que la construction des infrastructures sanitaires, scolaires,
routières,…) qui doivent être encouragés pour le bien-être des populations.
Cependant, ces activités s’accompagnent aussi souvent d’un certain nombre
d’impacts négatifs graves pour lesquels si des mesures adéquates d’atténuation
n’ont pas été prévues, compromettent très sérieusement la vie de ces mêmes
populations, la biodiversité et l’environnement.
Ces impacts négatifs comprennent principalement :
6. Les dégâts sur la faune : il y a une multitude d'espèces touchées par les
marées noires.
a) Les animaux tels que les tortues marines sont atteints.
1. Ce sont des animaux migrateurs.
2. Prenons l’exemple du Golfe du Mexique, elles passent par là - bas durant
la migration. La tortue imbriquée, la tortue verte, le tortu luth, la
caouanne et la tortue de Kemp sont des espèces qui sont de nos jours
considérées comme en voie de disparition. La tortue de Kemp est, à
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Ci-dessous est présentée une baleine échouée qui a été empoisonnée par la
nappe de pétrole produite par l’Exxon Valdes en 1989. On estime que cette
tragédie a tué des millions d’oiseaux de mer, de mammifères marins et de
poissons.
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2° La pollution acoustique
Le son est important pour les aspects de la vie des animaux : communication,
proie, navires ou encore détection de prédateurs.
Les sons provoqués par l’exploration sismique du pétrole entraînent des pertes
de sensibilité auditive, des blessures internes ou encore la mort. Les animaux
perdent donc leurs repères.
Les marées noires sont des catastrophes écologiques très médiatisées comme
par exemple le naufrage de L'Erika en 1999 ou l'explosion de la plateforme
pétrolière de BP en 2010.
Explosion de la plate- forme de BP.
La pollution maritime peut être causée en amont par des rejets chroniques ou
accidentels d’hydrocarbures dans les fleuves et les rivières par des industries
ou des particuliers.
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Les marées noires sont vues par le monde comme des catastrophes qui
souillent un milieu vierge d’hydrocarbures.
Il faut savoir que des suintements naturels de pétrole existent aussi. Ce
phénomène est observable autour de diverses zones de mer côtières au
niveau de bassins sédimentaires érodés ou de faille entre blocs de la
couche terrestre. On peut trouver cela en RDC sur la plupart de ses blocs
pétroliers, sur les côtes de l'Alaska, de la mer Rouge, de la Californie ou
encore de Golfe du Mexique.
A l’intérieur de ces terres, on peut aussi trouver des affleurements de
sables bitumeux à partir desquels des hydrocarbures sont entrainés
dans le réseau fluvial.
Néanmoins, il reste toujours un espoir pour les espèces marines touchées par
les marées noires car la vie n'est pas complètement détruite.
peut dire qu’il y a une pollution à long terme car ces morceaux de
plastiques peuvent rester intacts pendant 40 ans.
La figure ci-dessous montre un courants marins qui contribuent à la création
d’une nappe de déchet (les points jaunes, source : www.abj.asso.fr )
La figure ci-dessous nous montre un Continent plastique de 600 000 km² entre
les îles Hawaï et la Californie ( source :www.abj.asso.fr )
brulés) est un composé non brûlé par les moteurs diesel. Ces polluants
sont très dangereux pour l’homme car ils sont la cause d’asthme,
d’allergies ou encore de cancer à cause notamment des métaux lourds
qu’ils peuvent contenir.
On ressent les effets de la concentration des polluants dans l'air après une
exposition chronique. La pollution atmosphérique tue 3 millions de personnes
dans le monde soit 5 % de la population mondiale.
Cependant, des efforts sont réalisés pour diminuer ces émissions néfastes (Cfr :
les recommandations de la COP 21, la réunion de Paris sur le changement
climatique de Décembre 2015).
Des biocarburants sont introduits à la place des essences ;
Les constructeurs automobiles adaptent leurs moteurs à l’utilisation de
l'huile végétale comme le colza ou encore le soja comme carburant ;
Des moteurs solaires et électriques sont créés, tandis que les chercheurs
se penchent sur la création d’énergie propre et de nouveaux carburants
tels que l’hydrogène.
Des pluies acides ont complètement dévastées la forêt de République
Tchèque ( source : www.wikipedia.org )
Ils sont fréquents dans plusieurs produits alimentaires sous l’appellation E214
et E219.
78 à 80 % des produits alimentaires contiennent des parabenzènes. L’homme
consomme quotidiennement des aliments contenant au moins 5 mg/kg de para
benzènes.
Certaines substances que l'on trouve dans l'aspirine viennent du pétrole
et il y a beaucoup de gens qui sont allergiques à l'aspirine. On penser que
ces substances venant du pétrole y sont pour quelque chose.
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Remarque
En juillet 2008 et septembre 2008, quatre bébés chinois étaient décédés. Ils
étaient morts à cause de la mélamine. Cette dernière avait été incorporée à du
lait artificiel pour nourrisson dans le but que ces derniers paraissent plus
protéinés. Il faut savoir que des dizaines de milliers d’autres enfants sont
tombés malade. En 2007, de la mélamine a été découverte dans la nourriture
pour chien et chat venant de Chine. Il y en avait aussi dans les œufs.
IV.1.3.1. Définitions.
La fertilité du sol peut être définie comme son aptitude à fournir des
nutriments, de l’eau et l’oxygène à la culture, bref, son aptitude à produire.
La fertilisation est l’amélioration de la fertilité d’un sol au moyen d’actions ou
des substances qui modifient les propriétés chimiques, physiques et
biologiques du sol..
Les matières fertilisantes, sont des produits destinés à assurer ou à
améliorer la nutrition des végétaux, ainsi que les propriétés chimiques et
biologiques des sols.
Elles comprennent : les engrais, les amendements, les supports de culture et
d’une manière générale tous les produits tels que les conditionneurs des sols,
les préparations microbiennes, etc.
IV.1.3.2. Engrais
1. Définition et rôle
Les végétaux ont aussi besoin d’autres éléments en très petites quantités,
notamment le fer, le zinc, le manganèse, le cuivre, le bore, le molybdène et le
chlore. Ces éléments sont appelés micronutriments ou oligo-éléments.
IV.2.2. Les sources de la pollution des eaux par les activités pétrolières
Parmi les principales causes de la pollution des eaux nous citerons les activités
pétrolières et les différentes eaux usées notamment urbaines ou industrielles.
Comme cela a été dit dans le chapitre III, les activités pétrolières sont grandes
consommatrices d’eau pour les usages suivants :
L’injection d’eau dans les réservoirs de pétrole pour une pressurisation ;
La préparation des boues de forage et fluides de complétion des puits
d’hydrocarbures ;
Certaines opérations de stimulation des réservoirs tels que l’acidification,
la fracturation hydraulique, etc ;
Certaines opérations d’entretien des puits de pétrole, notamment le
nettoyage des tubings ;
Etc.
Cependant, à toutes les phases des activités pétrolières peut résulter une
pollution des eaux.
Il s’agit principalement :
Pour les eaux souterraines : la contamination des nappes phréatiques
par perte des boues de forage, etc.
Pour les eaux de surface : les marées noires dues notamment à
l’échouement des pétroliers, aux déversements accidentels
d’hydrocarbures lors des opérations de traitement, à la rupture et fuite
des pipelines à la traversée des rivières ou en offshore, etc;
IV.2.3. Traitement des eaux polluées par le pétrole
Comme dit ci-haut, il faudra prévenir la pollution des eaux de surface partant
des mesures recommandées dans le PGES du projet. Leur nettoyage est
toujours plus difficile.
Des normes dans le rejet des eaux de production doivent être respectées, dans
la plupart des compagnies pétrolières, la tolérance est autour de 40 ppm de
traces d’huile dans les eaux de rejet.
A cet effet pour y parvenir, outre le respect des procédures de traitement, les
produits chimiques injectés dans ces eaux de rejet afin de détruire les traces
d’hydrocarbures et rendre plus claires ces eaux ne font que contribuent à
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Dans le cas des déversements importants tels que les marées noire, des
procédures de récupération du pétrole brut par raclage des surfaces
polluées et aspiration telle que montré ci-dessous, existent. Elles sont
cependant toujours pénibles.
Quand le pétrole est déversé dans l'eau, il s'étale à la surface. Il forme un film
huileux d'un dixième de millimètre à un millimètre d'épaisseur. Sachant qu'il y
a une soumission de cette nappe aux courants et aux vents, elle se divise en
gouttelettes qu'elles-mêmes sont progressivement dégradées par plusieurs
processus physiques et chimiques : on a l'évaporation, l'émulsification, la
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IV.2.5.6. Chrome
La teneur du chrome total (chrome trivalent, non toxique et chrome
hexavalent, toxique) dans l’eau brute est en moyenne de 10 µg/l ; elle est de
5µg/l pour l’eau de boisson, c’est le chrome hexavalent qui est présent dans
l’eau désinfecté au chlore. L’eau polluée au chrome contient des sels
chromites, chromates complexe, et des hydroxydes selon l’acidité de l’eau. Plus
l’eau est dure, plus riche elle est en chrome.
La présence du chrome dans l’eau est due à la chromite et à ses diverses
applications : chromage, fabrication des alliages, d’argents oxydants,
d’inhibiteurs de corrosion, des textiles et de pigments, du verre, des objets
photographiques et des céramiques.
Les affections dues par le chrome hexavalent sont essentiellement les
suivantes : ulcères cutanées et de la muqueuse nasale, dermatites, nécrose du
foie, néphrite, irritation de la muqueuse gastro-intestinale et dans certains cas
la mort du sujet. La dose toxique est estimée à 10 µg/Kg de poids corporel. La
valeur guide pour le chrome est de 0,05 mg/l d’eau.
IV.2.5.7. Plomb
La pollution au plomb provient essentiellement de sa production ou de
ses applications : fabrication des accumulateurs pour batteries, des pigments,
des munitions, matage et gainage des câbles, des peintures, essence
d’automobile, des accessoires des plomberies. L’essence d’automobile contient
le tétraethylplomb, (C2H5)4Pb, ajouté dans l’essence pour augmenter l’indice
d’octane. La circulation automobile est donc une source importante de
pollution.
La teneur en plomb total de l’eau brute est en moyenne de 1 à 10
mg/l. Celle de l’eau de robinet est inférieure à 10 à 20 µg/l d’eau.
Les effets d’intoxication au plomb sont divers : abattement, lassitude,
gêne abdominale, irritable, anémie, aberrations chromosomiques des
lymphocytes périphériques.
Le comportement des enfants intoxiqués au plomb est sensiblement modifié.
On admet une dose moyenne de 300 à 350 µg/l de sang pour les adultes non
exposés professionnellement ; la dose limite admise est de 300 µg/l pour les
enfants. La valeur guide pour le plomb est de 0,01 mg/l d’eau pour le plomb.
60
IV.2.5.8. Mercure
Le mercure présent dans l’environnement provient principalement des
éruptions volcaniques, des usines productrices et utilisatrices de ce métal
lourd : fabrication du chlore et de la soude caustique, de peintures, de
pigments, des piles, des matériels de mesure (thermomètres, électrodes), des
équipements médicaux, enrobage des semences, usages en dentisterie.
Le mercure peut se trouver dans l’environnement sous plusieurs états
physiques (solides, liquide, gazeux) ou chimique (métal, composé minéraux
monovalents ou bivalents, ou composés organiques)..Parmi les composés
organomercuriels, le méthylmercure est le plus important. Des micro-
organismes transforment le mercure métallique en méthylmercure et d’autres
micro-organismes réalisent la réaction inverse. On observe donc une
amplification de la teneur méthylmercure dans la chaîne trophique.
L’excrétion des composés mercuriels se fait par différentes voies : urine,
fèces, reins, foie, muqueuse intestinale, glandes sudoripares et salivaires, lait
maternel, la valeur guide pour le mercure est de 1 µg/l d’eau.
V.2.5.9. Nickel
Le nickel se trouve dans le sol sous-forme d’arséniures ou des sulfures.
La présence du nickel dans l’environnement est due à sa production ou à ses
applications : alliages, nickelage, catalyseur, accumulateurs, fongicides,
équipements d’industries alimentaires.
L’eau est polluée par les sels de nickel et par les effluents industriels. La
teneur moyenne du nickel dans l’eau brute est de 5 à 10 µg/l ; elle est de 2 à 5
µg/l pour l’eau de robinet et de 0,2 µg/m3 pour l’air en milieu urbain. La valeur
guide pour le nickel est de 0,2 mg/l d’eau.
IV.2.5.10. Sélénium
Le sélénium se retrouve dans l’environnement sous plusieurs formes
chimiques. On rencontre ainsi des séléniures, des sélénites ou des séléniates.
Le sélénium est important pour la santé humaine. L’excès de sélénium peut
conduire à des nausées, des dermatites et des modifications pathologiques des
ongles. La valeur guide pour le sélénium est de 0,01 mg/l.
IV.2.5.11. Cyanures
Les cyanures les plus courants sont l’acide cyanhydrique, ses sels et les
cyano-métallates. La présence des cyanures dans l’eau est due spécialement
aux aliments contaminés, et aux effluents industriels des usines réalisant les
61
1,2-Dichloroéthane
La présence du 1,2-Dichloroéthane dans l’eau est due principalement aux
effluents industriels contaminés. Des eaux de réseaux publics peuvent ainsi
atteindre de taux de 6 µg/l. Les animaux aquatiques ont une capacité de
bioconcentration de 1,2 pour ce produit. Ils apportent ainsi dans l’alimentation
près de 0,4% du 1,2- dichloroéthane, l’eau de boisson en apporte près de
99,6%.
Le 1,2-dichloroéthane est un mutagène. La valeur guide pour le 1,2-
dichloroéthane dans l’eau est de 300, 30 et 3 µg/l pour maintenir le risque du
cancer en dessous de 10-4, 10-5 et 10-6 respectivement.
IV.2.6.5. Trihalométhanes : CHX3
Les trihalométhanes les plus couramment rencontrés comme polluants
de l’eau sont le chloroforme (CHCL3), le bromodichlorométhane (CHBrCl2), le
dibromochlorométhane (CHBr2Cl) et le bromoforme (CHBr3).
Le traitement de l’eau au chlore pour sa désinfection est la cause
essentielle de la présence des trihalométhanes dans l’eau. Les effluents
industriels apportent aussi des trihalométhanes dans l’eau. Ils sont utilisés dans
la préparation de nombreux produits : anesthésies, liniments, lotions pour
indéfrisables, dentifrices, conservateurs dans les médicaments. La formation de
trihalométhanes peut continuer dans les réseaux de distribution d’eau en
présence du chlore libre résiduel.
La concentration globale dans l’eau en trihalométhanes est
généralement inférieure à 100 µg/l. Le chloroforme est le principal
trihalométhane étudié dans l’eau de boisson. Il agit comme dépresseur du
système nerveux central ; il agit aussi sur les fonctions hépatiques et rénales.
Les effets observables de l’intoxication sont la perte de conscience, le coma et
éventuellement la mort. Le chloroforme est cancérogène. La dose létale
moyenne est d’environ 44 g de chloroforme soit 630 mg/kg de poids corporel
pour un homme de 70 kg. Les effets du bromoforme sont analogues à ceux du
chloroforme. La valeur guide pour le chloroforme est de 30 µg/l d’eau de
boisson.
IV.2.6.6. Chlorures éthyléniques
L’industrie chimique est la principale source des chlorures éthyléniques
où ils sont utilisés comme solvants, plastifiants, diluants pour le nettoyage à sec
et les peintures, matières premières de synthèse dans la préparation d’autres
organochlorés.
64
l’industrialisation ;
l’urbanisation ;
la circulation automobile ;
Les feux de brousse ;
le volcanisme ;
les divers déchets gazeux et aérosols participant aussi à la pollution de
l’atmosphère.
La modification du rayonnement solaire suite au changement de la composition
de l’atmosphère est également une conséquence de la pollution
atmosphérique.
IV.3.2. Composition de l’atmosphère (proprement dite)
Les gaz de l’atmosphère proprement dite sont l’azote (N2), l’oxygène (02),
l’hydrogène (H2), le dioxyde de carbone (CO2), l’argon (Ar).
Le tableau 1 donne la naissance des gaz (en %) de l’atmosphère en
fonction de l’altitude.
Tableau 1. Variation des gaz (%) de l’atmosphère en fonction de l’altitude.
Atmosphère
O2 N2 Ar He H2 pression
(mmHg)
Niveau 0 km 20,94 78,09 0,93 - 0,01 760
Altitude 5 km 20,94 77,89 0,94 - 0,01 405
Altitude 10 km 20,94 78,02 0,94 - 0,01 168
Altitude 20 km 18,10 81,24 0,56 - 0,4 41
Altitude 100 km 0,11 2,97 - 0,56 98,31 0,0067
66
Le verre est ici remplacé par un cousin d’air humide se comportant de la même
façon.
Toute l’énergie reçue par la terre est d’origine solaire. La terre reçoit du
soleil des radiations dont les longueurs d’onde varient de moins d’un
millième d’Angstrom à plusieurs milliers de mètre. Pratiquement la
surface de la terre ne reçoit que les radiations visibles de 3900 à 7700 A
et qui transportent environ 50% de l’énergie globale, une faible partie de
l’UV (l’ozone atmosphérique qui se forme vers 25.000 m d’altitude
absorbe des radiations de longueurs d’onde inférieure à 2950 A), et de
l’IR (jusqu’à 2,410 A environ) ainsi que les ondes radio de longueur
d’onde supérieure à 106 A.
Au point de vue écologique seule les radiations infrarouges, visibles et
ultra-violettes ont un rôle bien connu ; les radiations de très courte
longueur d’onde (rayons cosmiques) qui sont surtout présentes dans la
haute atmosphère ont un rôle encore mal connu, en dehors de leur
pouvoir mutagène éventuel.
La quantité d’énergie solaire qui traverse l’atmosphère semble être
pratiquement constante, elle est de 1,98 à 2 calories par cm2et par
minute ; soit 5.1021 kcal pour l’ensemble du globe. Cette valeur est
appelée constante solaire ; quelques variations de cette valeur peuvent
toutefois être observées.
En altitude, une partie de l’énergie reçue est réfléchie par les nuages vers
l’univers et elle est donc perdue pour la terre. Une autre partie, dans l’IR
(20% environ) est absorbée par la vapeur d’eau et contribue à
l’échauffement de l’air, l’azote absorbe l’UV en grande partie.
67
Rayons incident
Nuages
H2O CO 2 CO2
H2O
Atmosphère particule rayon
Solides réfléchi
CO2 H2O
Terre
masse inférieure au grain de sable, mais supérieure aux éléments d’un aérosol,
et qui demeurent pendant longtemps en basse atmosphère et sont ainsi
transportées plus loin de leur lieu de production, même par un vent faible et
qui finissent par retomber sur le sol. Les poussières ont une origine naturelle et
industrielle. Elles peuvent être d’origine terrestre : pollens, spores, débris
d’écorces ou d’argile, poils végétaux, cendres volcaniques.
A. Polluants gazeux
1. Dérivés du carbone
pollution des sites des activités pétrolières, mais aussi une pollution due à la
circulation automobile.
2. Dérives du soufre
a) L’anhydride sulfureux, formule chimique : SO2
La source naturelle importante de production de l’anhydride sulfureux
est le volcanisme.
Toutefois, à côté de cette source naturelle il y a des sources anthropiques dues
principalement à l’industrialisation. C’est le cas des opérations métallurgiques,
de la production de l’acide sulfurique. Le traitement de 1000 t de pyrites
cuivreuses par jour dégage 600 t/jour d’anhydride sulfureux dans l’atmosphère.
L’anhydride sulfureux présent dans l’air subit une conversion en d’autres
substances à cause du rayonnement solaire (rayon UV) ou de la présence d’eau
dans l’air. Les réactions de conversion sont reprises ci-dessous (non équilibrées
mais expliquent uniquement le phénomène) :
hv
SO2+1/202 SO3 H2O H2SO4
H2O H2SO4
SO2+H2O H2SO3
NO2+1/2H2O HNO3
NO2 hv NO+1/202
72kcal
a) La terre se réchauffe.
Les CFC sont des composés utilisés comme fluides réfrigérants (fréons) et
comme propulseurs dans les bombes aérosols. Ils se dégagent également lors
de la combustion des mousses synthétiques.
74
Les bains dans les eaux polluées sont une source de certaines maladies
spécifiques telles que méningite, poliomyélite, rhinites, sinusites, otites,
affections gynécologiques (vaginites à candida). Les microorganismes ne sont
pas les seuls responsables hydriques.
(1,6 ppm)
Homme
Les eaux peuvent être chargées en phosphore et en azote ; elles sont alors
capables d’entraîner l’eutrophisation des cours d’eau.
L’eutrophisation est un processus évolutif, naturel ou provoqué, rendant un
écosystème aquatique de plus en plus pourvu de sels nutritifs, et donc de plus
en plus riches en matières organiques et en organismes vivants, notamment les
algues. Ces organismes forment un écran épais empêchant l’accès de la lumière
dans l’eau. La prolifération de la flore dans l’écosystème aquatique tue
certaines espèces et peut à l’échelle géologique parfois, provoquer le
rétrécissement ou le comblement des cours d’eau.
Signalons toutefois que les phénomènes qui se passent dans le milieu
aquatique sont complexes et s’accompagnent des effets de synergie ou
d’antagonisme.
Les eaux usées et les dépotoirs des déchets solides sont le siège de
nombreuses réactions métaboliques. Certains produits métabolites comme H2S
sont responsables des odeurs délétères.
Les eaux usées domestiques et municipales dégagent des odeurs désagréables.
Il n’est vraiment pas aisé de vivre aux abords des effluents qui drainent des
eaux usées.