TFC IDI Adam
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« E.S.U »
« I.S.T.A-D/BENI »
E-mail : istadev2013@gmail.com
PROBLEMATIQUE DE LA DISTRIBUTION DE
L’ENERGIE ELECTRIQUE FOURNIE PAR LES
GROUPES ELECTROGENES EN MILIEU URBAIN
« cas de la ville de Beni »
Par :
Adamu IDI
EPIGRAPHE
DEDICACE
REMERCIEMENT
Nos remerciements s’adressent aussi à tous mes frères entre autre Heri, Prince,
Abdou Nuru, Ramazani, Yassini, Masudi et toute personne de la famille KATOTO.
Nos remerciements s’adressent aussi à toutes personnes qui, de près ou de loin nous a
aidées financièrement, physiquement ou moralement.
1
0. INTRODUCTION
0.1 ETAT DE LA QUESTION
0.2. PROBLEMATIQUE
Notre choix vis–à–vis de ce problème porte sur l’observation que nous avons faite
dans l’attitude qu’affichent les opérateurs œuvrant dans le domaine de production et
distribution de l’énergie électrique en ville de Beni.
On remarque que d’habitude la distribution de l’énergie électrique se fait sans calcul ni
précision ; mais aussi la façon de faire la connexion des abonnés se fait d’une manière assez
étonnante dans cette ville et ce qui nous a beaucoup intéressé, le pourquoi des cas
d’électrocutions souvent enregistrés en ville de Beni.
Notre travail cherchera donc à savoir la cause principale de ce problème en y
proposant quelques pistes de solutions.
La présente étude s’arrêtera sur la distribution de l’énergie électrique fournie par les
groupes électrogènes en ville de Beni au Nord – Kivu ; spécialement dans le cadre de la
sécurité et la gestion de la chute de tension en ligne et son impact sur son entourage de 2014
jusqu’à nos jours. L’étude de la production sera réservée à celui qui s’intéressera à ce sujet.
Nous n’aurons pas à approfondir les calculs des différents paramètres de ligne mais
nous pouvons donner quelques cas généraux.
4
La méthode est la voie intellectuelle à suivre. Elle est pour PINTO et GRAWTZ,
l’ensemble des opérations intellectuelles par les quelles une discipline cherche à atteindre les
vérités qu’elles poursuivent et qu’elles vérifient.2
Dans le cadre de notre étude, voici quelques méthodes qui vont nous aider à
expliquer et interpréter les données que nous aurons récoltées sur le terrain.
1° Méthode historique : cette méthode pose le problème de l’authenticité et de la crédibilité
des documents ou des faits.
2° Méthode comparative : elle est celle qui consiste à comparer deux ou plusieurs faits,
objets, circonstances,…pour en ressortir les dissemblances et les ressemblances ; mais aussi
dégager ce qui est à la base de ces dissemblances ou ressemblances.
I.7.2. TECHNIQUES
Les techniques dans la science sociales sont définies comme des outils de récolte des
données. C’est ainsi que pour notre travail, nous avons eu besoin des techniques suivantes
pour récolter les données :
1° Technique documentaire : cette technique consiste à gérer l’information présentée sur des
supports matériels ou électronique et à analyser les contenus de documents de toutes sortes.
2° l’observation libre : ici l’observation se fait directement mais il n’y a pas un plan
d’observation c’est à direct on ne se fixe pas préalablement ce qu’on doit observer, les aspects
observés, quand observés.
3° interview direct : Quand le chercheur pose oralement des questions et directement à la
personne au prêt de la quelle il veut se ressourcé.
4° descente sur terrain : quand le chercheur se rend sur terrain pour se rassurer de la réalité.
2
R. MUSAFIRI, op.cit
5
Pendant notre recherche, nous nous sommes confrontés aux multiples difficultés en
savoir :
- Les moyens financiers, car d’autres données demandés, imposaient un bon moyen
financier et tant d’autres ;
- Parfois d’autres maintenanciens ne donnent pas l’accès dans leur centrale pour en fin
mettre nos observations en étude.
0.9. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Chapitre I : GENERALITES
La ville de Beni est traversée par plusieurs cours d’eau et les plus importants sont
TUHA d’où la REGIDESO tire l’eau consommée par la population, BIAUTU,
MUNYABELU, KILOKWA, MABAKANGA.
B. Milieu humain et social
a) Historique et subdivision administrative de la ville de Beni
La ville de Beni a été créée par le Gouvernement de la province du Nord-Kivu sous
la rébellion dénommée Rassemblement Congolais pour la Démocratie, en sigle RCD-KIS par
l’arrêté n°01/001/BIS/KB-CAB-JP-NK/99 du 23/09/1999.
Subdivisée en deux communes RUWENZORI et BUNGULU, la ville de Beni s’est
contentée des anciennes limites de la cité.
En 2003, la ville a eu le statut juridique par le décret présidentiel n°041/2003 du
28/03/2003 portant création des trois villes dont la ville de Beni, de Butembo et la ville de
Tshikapa.
b) Situation démographique
Signalons ici que, la ville de Beni est une entité cosmopolite, c’est – à – dire qui
héberge tout le monde dont plusieurs culture.
Voici les données statistiques de la population de Beni dans le tableau ci – dessous :
Tableau N°1
c) Subdivision administrative
La ville de Beni est subdivisée en 4 communes à savoir celle de Ruwenzori, de Beu,
de Bungulu, et de Mulekera. En plus chaque commune est subdivisée en quartiers.
La communes Ruwenzori comprend 6 quartiers : Boikene, Nzuma, Kasabinyole,
Mabakanga, Ngadi et Païda.
La commune Beu est composée de 7 quartiers : Benengule, Biautu, Butanuka,
Lubahemba, Lyakobo, Malepe et Rwangoma.
La commune Bungulu est composée aussi de quartiers suivant : Cité-Belge,
Kanzulinzuli, Mabango, Pasisi et Résidentiel.
Enfin, la commune Mulekera comprend 10 quartiers : Bunzi, Butsili, Kalinda,
Kasanga Tuha, Matembo, Masiani, Matonge, Ngongolio, sayo et tamende.
8
d) Aspect économiques
1. L’agriculture
Les conditions climatiques dont jouit la ville de Beni font que les habitats se donnent
essentiellement à l’agriculture qui est l’activité principale et la première source de revenu.
Deux sortes de culture y sont pratiquées :
Les cultures vivrières pour la subsistance : arachide, manioc, haricot, maïs,…
Les cultures industrielles : le caféier, le palmier à huile, etc.
Signalons que, la culture du caféier est abandonnée progressivement à cause de la
tracheomycose, la population a tendance à pratiquer d’autre cultures notamment : le cacaoyer,
la vanille, papayer,…
2. Elevage
La population de Beni pratique l’élevage de petit bétail : chèvres, moutons, lapins,
cobaye et des volailles (poules, canards, pigeons et dindons).
Il constitue une meilleure source des protéines animales. Le gros bétail est pratiqué par
quelques uns ; mais celui – ci se fait dans le périphérique de la ville de Beni.
3. Industrie et commerce
La ville de Beni compte plusieurs usines de traitement de café, de la papaïne, de bois.
Sur le plan industriel on trouve plusieurs entreprises dont les plus importantes sont : l’ENRA,
BRASIMBA, KAL&MANGO, OKAPI GROUPE auxquels s’ajoute les établissements en
caractère commercial dont les activités comportent des magasins, des boutiques et des
kiosques. Le quartier Matongé en particulier et la ville de Beni en générale deviendront un
important centre commercial plus tard.
e) Aspect culturels
1. Religion
En ce qui concerne les confessions religieuses, la ville compte plusieurs religions
notamment : Témoin de Jéhovah, Catholique, Protestante, Musulmane, Kimbanguiste,
Adventiste et plusieurs sectes qui ne cessent de naître.
Les interventions ponctuelles des communautés religieuses sans distinction prouvent
suffisamment la volonté au développement intégral de l’homme et la femme. La participation
au rétablissement d’un Etat de droit est un défi des non dirigeants, mais aussi pour l’église
congolaise pour un bon développement durable.
2. Ethnies
La ville de Beni comporte plusieurs ethnies qui la conduisent vers un intense
métissage culturel. Cette ville est composée en grande partie par les tribus autochtones
(Nandes, Mbuba, Pakombe). A celles – ci s’ajoute une multitude d’autres tribus provenant des
différentes régions ou provinces de la RDC, telles que les Burega, Buhema, les Baluba, les
Bashi, le Balentu, les Bakusu, les Banyali, les Bakongo,…. Et une minorité d’expatriés.
9
La ville de Beni étant parmi tant d’autres de la RDC, s’est vue sans énergie
électrique et pourtant celle – ci est la clé du développement dans le monde en pleine mutation.
L’idée de la création des groupes électrogènes est venue par des associations dans les
quartiers de la ville de Beni. La ville de Beni avec ses dimensions urbanistiques, croissance
démographique et diversité est restée très longtemps sous la crise énergétique ; d’où nécessité
d’urgence de l’ouverture de ce genre de service a commencée.4
Ainsi donc ; nous allons donner (parler) l’historique de quelques groupes
électrogènes en ville de Beni. Nous allons commencer par5 :
1) KASABI LUMIERE : cette association se trouve dans la commune RUWENZORI,
Q/Kasabinyole, Av. MUPASULA. Celle – ci vu le jour il y a environ 10 ans, elle est
parmi les anciennes centrales de production en ville de Beni. L’association avait
commencée avec un groupe CHANGFA, puis un groupe Lister et quand il y avait
augmentation des abonnés, l’association a jugé mieux d’acheter un autre groupe
électrogène Lister ; pour en fin subdiviser les abonnés en groupe de deux. Le dernier
groupe électrogène qui, consommait plus de carburant jusqu’à ce que l’association n’a pas
été capable de fonctionner dans ce rythme ; elle a jugée rester avec un seul groupe. Après
quelque temps le premier groupe tombait en panne chaque fois, ce qui entrainait une
diminution des abonnés qui ont commencé à utiliser des panneaux solaires. En fin
l’association a acheté un autre groupe CHANFA qui fonctionne jusqu’aujourd’hui.
Nous avons choisi ce groupe parce qu’il est parmi le plus ancien groupe en ville.
3) Centrale CECA 20 : cette centrale vient de faire environ 7 ans d’existence. Le groupe
électrogène a été acheté pour l’utilisation de l’église CECA 20 ; mais, suite à une
difficulté de manque de carburant, la communauté avait été obligée d’associer les abonnés
extérieur de l’église pour que son projet aille de l’avant et finalement le projet fonctionne
jusqu’aujourd’hui. La centrale est en commune Mulekera, Q/Matongé.
Nous avons choisi ce groupe parce que, c’est un groupe de l’église mais aussi c’est parmi
le plus ancien.
Comme vous pouvez le constaté, la ville de Beni n’a pas une grande centrale
électrique de dimension industrielle ; les centrales qui sont en ville de Beni aide seulement au
besoin primaire de la population en ville.
L’énergie produite par les groupes électrogènes est utilisée de plusieurs façons :
L’éclairage public et domestique ;
Transformation de certains produits (farine, l’huile, le bois,…) ;
Conservation des produits dégradables ;
Refroidissement des produits (bière, sucré,…) ;
Alimentation des machines dans des ateliers, garages et des bureaux.
En bref l’énergie électrique est utilisée en ville de Beni de façon à palier aux insuffisances
énergétiques.
11
D/Beni, 2015/2016
13
3° les centrales à gaz : faisant usage des turboréacteurs et des turbopropulseurs issus de
l’avion à réaction, pour produire des gaz chauds assurant l’actionnement de la turbine.
4° les centrales à énergie nouvelles et renouvelable
Dans les quelles on classe les centrales solaires, éolienne, géothermiques,
marémotrices,… à énergie dite non polluante ou énergie verte.
Centrale éolienne : le vent fait tourner les palles, elles entrainent l’alternateur qui
produit de l’énergie électrique12 ;
Une centrale de production d’énergie électrique sert à produire du courant par des
machines transformatrices d’énergie ; une fois produite comme elle ne peut être stockée,
l’énergie est amenée au lieu de la consommation ou d’utilisation par des câbles électriques.
Avant d’atteindre le réseau de distribution et de livraison clients, l’énergie passe à
travers le réseau de répartition dont la finalité est d’acheminer l’électricité du réseau de
transport vers les grands centres de consommations tels que les industries lourdes, les chemins
de fer, etc.13
NB : Pour le cas de notre travail, le transport et la distribution sont confondus ; parce que la
distribution commence au niveau de la centrale.
1. Structure générale des réseaux
La distribution de l’énergie sous toutes formes, nécessite scrupuleusement les bonnes
conditions de réalisation. L’essentiel reste la répartition des charges tenant compte des
catégories d’abonnées, et des facteurs de distribution.
1) Suivant les catégories d’abonnées, on distingue :14
Une distribution MT (2,2kV à 30kV), alimentant les usines et les industries ainsi que les
grandes entreprises (distribution industrielle) ou alimentant des cabines desservant les
maisons d’habitation, les bureaux,… et petites entreprises (distribution grand publique).
C’est la distribution primaire.
Une distribution BT (110V à 660V), alimentant les réseaux domestiques, les circuits
d’éclairage, les bureaux,… c'est-à-dire provenant des cabines des services par le réseau à
distribution grand-publique.
C’est la distribution dite DERIVEE ou SECONDAIRE.
Un réseau maillé : c’est un réseau dans le quel les abonnées reçoivent de l’énergie
provenant de plusieurs endroits, des plusieurs directions. Les feeders (MT) ou les
conducteurs de distribution sont connectés à plusieurs endroits de façon à former des
mailles (Fig. 7).
Son avantage est qu’il possède une grande fiabilité d’alimentation, très peu de pertes en
ligne.
Comme inconvénients, il présente une très grande difficulté de protection et de répartition
des charges ainsi de recherche de défaut.
16
Fig. 7
Fig. 4 Fig. 6
Fig. 5
Notons que dans la distribution BT (domestique), le réseau en antenne est le plus utilisé ;
toute fois dans certaines villes, les transformateurs des cabines alimentant ces réseaux peuvent
appartenir à des réseaux bouclés ou maillés côté MT.
Comme installation électrique, les lignes sont classées en 3 catégories selon la plus
grande tension de régime existant entre les lignes et la terre, ou pour les lignes triphasées les
conducteurs et le point neutre, que ce point neutre soit mis au sol ou non15.
La première catégorie comprend les lignes à DC jusqu’à 600V et à AC jusqu’à 430V ;
En deuxième catégorie sont classées les lignes à DC de 600V à 57 000V, à AC de 430 à
57 000V ;
La troisième catégorie contient les lignes à tension plus élevées.
2. Canalisation aérienne
Les lignes électriques sont souvent aériennes pour de raisons d’isolement et de
sécurité électrique.
Portées par des pylônes ou des poteaux ; les lignes se composent généralement de 3
voir 4 conducteurs pour le cas des réseaux triphasés BT alors qu’en MT, HT et THT ceux – ci
sont suspendus par des chaines d’isolateurs.
Une ligne aérienne se compose de 3 éléments : les conducteurs, les supports et les
isolateurs.
a) Les conducteurs
Les conducteurs permettent de conduire l’électricité d’un point à un autre. Ils
représentent les éléments actifs des liaisons électriques.
Les conducteurs doivent être peu résistifs pour limiter les pertes par effet joule et les
chutes de tension mais aussi très correctement isolés avec une matière isolante pour éviter les
contacts directs ou bien les contacts entre conducteurs voisin (court – circuit), avec la terre et
les masses.16
Un conducteur est constitue d’une âme et une enveloppe isolante.
Âme conductrice
Enveloppe isolante
Fig. 8. Conducteur électrique
17 R.FRAYER, op.cit
18 Prof. Henry NEY, Electrotechnique et normalisation, Nathan technique, Lyon, 1988, Pg.20
18
L’armement en arc, en drapeau et en triangle pour les lignes situées en dehors des
agglomérations ; est souvent utilisé en BT.
3°) selon la disposition des supports, on a généralement deux sortes :
o Les poteaux : supports tubulaires ou massifs, relativement simple de hauteur 12m au
maximum, utilisés en BT ou MT et dans les lignes de télécommunication.
o Les pylônes : supports assemblés en ferrures (cornières), utilisés en HT et THT et pour
la MT en cas d’ancrage.
4°) selon la nature des supports, on utilise trois types de matériaux pour la construction des
supports pour les linges électrique ; les bois, l’acier et le béton.
Implantation des poteaux19
1°) implantation directe : une fouille est faite dans le sol, une grosse prière placée dans le
fond du trou, sert de dalle pour supporter le poteau que l’on entoure de prières et de terre
fortement damées.
Dans certains sol, surtout au voisinage des fumiers, le bois pourrit très vite ;
2°) Pose dans un petit massif bétonné : le poteau est scellé dans un dé de béton faisant un
point saillie au-dessus du sol ;
3°) Pose sur supports spéciaux : la base des poteaux est serrée entre 2 ou 4 fers en I ou en U
scellés du béton, le bois n’est pas en contact avec le sol et résiste plus longtemps à l’humidité.
c) Les isolateurs
Ils servent à arranger les conducteurs et à isoler des supports. Ils sont réalisés en
verre (silice + calcaire + soude) ou en porcelaine (kaolin et quartz). Ils doivent supporter à la
fois des contraintes mécaniques et électrique.
On distingue les isolateurs rigides pour les lignes BT et MT et les isolateurs montés
en chaîne dite chaine d’isolateurs pour les lignes HT et THT.20
19 R. RAYER, op.cit
20 R.FRAYER, Op.cit
19
21M. LIMASI Paulin, Avant – projet d’implantation d’une ligne de transport de l’énergie électrique
HT « cas de semuliki – Butembo », Inédit, TFC 2008 -2009
20
𝑈 𝑈𝑒𝑓𝑓 𝑎
𝐷= + 𝑘√𝑓 N°5 Ou Formule N°6
150 𝐷 = 𝑘1 × ( + )
50 150
o La flèche f : c’est le point le plus bas qu’occupe un conducteur entre deux supports.
M
A B
f
N
Fig. 11. Courbe nommée chainette
ANB, AB est la portée ; MN est la
flèche
o Le nombre total des supports de la ligne (Np) : connaissant la portée d’une ligne, la
longueur de cette ligne, le nombre moyen des supports dans la ligne est :
Avec : d : la longueur de la ligne ;
𝑑
𝑁𝑝 = + 1
𝑎 a : la portée ;
Formule N°8
21
Âme conductrice
Enveloppe isolante
Gaine de bourrage
Fig.12. câble souterraine multiconducteurs
23 R. FRAYER, op.cit
24 K.MAANDIKO, op.cit
23
120°
1
2 ⃗𝟏
3
120° 𝑽
25 Michel DIARD et All, COURS D’ELECTRICITE, Lois générales, courant continu, courants
sinusoïdaux, Nathan 1992.
26 Chrisantha RATNAYAKE, technologie d’électrification par réseaux à faible coût, Eshoborn, Ed. 2015.
27 Prof. J L LILIEN, Cours transport et distribution de l’énergie électrique (Manuel de travaux
1 ⃗⃗ 𝟏𝟐
𝑼 3
2
⃗⃗ 𝟐𝟑
𝑼 ⃗⃗ 𝟑𝟏
𝑼 ⃗𝟑
𝑽 ⃗⃗ 𝟑𝟏
𝑼
3
⃗𝑽1N ⃗𝑽2N ⃗𝑽3N ⃗𝑽𝟏
N
Fig. 14. Représentation des tensions composées N 1
⃗𝑼
⃗ 𝟏𝟐 = ⃗𝑽𝟏 − ⃗𝑽𝟐 ⃗𝑼
⃗ 𝟐𝟑 ⃗𝑽𝟐 ⃗𝑼
⃗ 𝟏𝟐
⃗⃗ 𝟐𝟑 = 𝑽
𝑼 ⃗ 𝟐−𝑽
⃗𝟑 2
⃗⃗ 𝟑𝟏 = 𝑽
𝑼 ⃗ 𝟑−𝑽
⃗𝟏
∆𝑈 = 𝑈 − 𝑈′ ∆𝑈
N°13 Soit ∆𝑈% = × 100 Formule N°14
𝑈
Art. 132 : il ne peut être fait usage des conducteurs isolés d’une section inferieur à 2,5mm 2.
Toutes fois une section de 1,5mm2 est admise pour les circuits ne comportant pas de prise de
courant.
Il en résulte les sections minimales suivantes pour les lignes, respectivement pour la BT et
MT :
Tableau N°2 : sections des conducteurs en BT et MT
BT MT
Matières des conducteurs
7mm2 12,5mm2
Pour le cuivre
9,4mm2 18,5mm2
Pour l’almélec
18,5mm2 34,4mm2
Pour l’aluminium
2. Ecartement
Art. 143 : les conducteurs nus doivent présenter entre eux les écartements minimum
suivants :
- Pour une portée entre appuis de 12 m et plus : 0,30 m ;
- Pour une portée entre appuis de 6 à 12 m : 0,25 m ;
- Pour une portée entre appuis de 4 à 6 m : 0,20 m ;
- Pour une portée entre appuis inferieur à 4 m : 0,15 m.
28 Comité d’Etudes Techniques, Règlement technique, 16éme Edition Galerie Ravenstein , Bruxelles, 1968
27
3. Condition mécanique
Art. 149 : la résistance minimale à la rupture par la traction des conducteurs est de 250
kgs/mm2 la BT et 500 kgs/mm2 pour le MT.
Les conducteurs et les lignes de terre des linges à MT sont constitués de câbles d’au
moins 7 brins. L’attache des conducteurs à MT aux isolateurs est réalisée de façon à n’est pas
nuire à la résistance mécanique des conducteurs.
Le fil de fer galvanisé d’au moins 3 mm de diamètre peut être employé pour les
descentes aux plaques de terre des lignes BT.
4. Stabilité mécanique
Art. 151 : les dimensions des conducteurs des fil de garde, des fil de terre, des supports
d’ancrages, des ferrures et tout les éléments constitutifs de la ligne sont calculées en tenant
compte de l’état des sollicitations résultant à la fois des charges permanentes et de la plus
défavorable de deux combinaison des charges accidentelles résultat des circonstances
suivant :
- Température de + 15°C avec un vent horizontal maximum normal ;
- Température – 15°C avec un vent horizontal réduit.
On admet dans chaque cas que le vent souffle dans la direction la plus défavorable.
5. Inaccessibilité
Art. 152 : les conducteurs, les filets protecteurs et les fils de garde des lignes considérés
comme tel que s’ils satisfont en tout temps aux conditions suivantes et ce, dans toutes leurs
parties qui ne sont ni protégées, ni recouvertes d’un isolant résistant aux intempéries.
1°) installation à BT
Les conducteurs à basse tension, les filets protecteurs et les fils de garde sont
considérés comme inaccessible :
a) S’ils sont à 6 m au moins du sol des voies publiques qu’ils logent, et à 7 m au moins du
sol de voies publics qu’ils traversent (distance mesurer verticalement). Lorsque les
poteaux supports des lignes logeant la voie public sont plantés dans des talus (délai ou
remblai) ; les conducteurs sont au moins à 6 m au dessus du niveau du point de
pénétration du poteau support dans le sol (distance mesurée verticalement) ; en outre les
conducteurs sont à 5 m au moins de la crête de talus d’une route en remblai ou à 3 m au
moins de n’importe quel talus d’une route en délai.
b) S’ils sont à 6 m au moins du sol des cours, des jardins ou des terrains qu’ils surplombent
(distance mesurée verticalement).
28
Art. 20 : l’utilisation de courts tronçons de conducteurs assemblés n’est pas admise pour une
ligne aérienne29.
Art. 120 : les manchons et souliers de câble portent l’indication de la section du conducteur
pour le quel ils ont été construits. Qu’ils soient en cuivre électrolytique, en laiton ou en
bronze, les manchons et souliers sont étamés ou argentés.
Les souliers de câble sont prévus pour des sections de conducteurs de 1,5 à 50 mm2 ;
les manchons sont prévus pour des sections variant de 2,5 à 1000 mm2 (Fig. 15 et Fig. 16).
Le point de raccordement peut être situé sur un poteau du client, si ce poteau respecte
les conditions suivantes :32
- Il est situé à une distance maximale de 3 m d’une voie carrossable et est accessible en tout
temps au moyen d’un véhicule muni d’un élévateur à nacelle. Une voie d’accès pour
automobile est considérer comme une voie carrossable.
- Il est installé à une distance maximale de 30 m de la ligne du distributeur ou de la ligne de
lot, à l’avantage du client ;
- Il est enfoui à une profondeur minimale de 1,7 m ;
- S’il est situé à moins de 10 m de la ligne, il est de longueur suffisante pour permettre
l’installation de la ferrure de branchement à la hauteur de la ligne BT du distributeur, à 1m
près sans dépasser la hauteur de 8 m ;
- Il est installée de manière que le branchement distributeur respecte les hauteurs par la
normalisation ;
- Il est haubané si la tension mécanique du branchement client risque de causer un
déséquilibre de la ligne.
Le point raccordement est situé au point de branchement ou sur le poteau du client.
2. Poteaux
Art. 119 : les poteaux en bois sont tous constitués de pied d’arbre, ils ont au moins les
dimensions suivantes (voir tableau ci - bas).
On applique aux bois des procédés propres pour prévenir celui – ci aux intempéries
et de l’humidité du sol, ainsi qu’à assurer les conservations de leur résistance mécanique.
Les bois doivent être sain, et de bonne qualité et ne doivent, être ni rouler, ni échauffer, ni
piquer ; ils doivent être tout à fait exempt de gélivures, des pourritures, des nœuds vieux, des
gerçures de fentes ou autre défauts quelconques :
7,5m - - - 0,60m
La sécheresse n’étant pas considérés comme des défauts, les bois doivent être
exempts de taches provenant d’eau saline, de la fermentation de l’écorce ou d’autres causes.
Les bois ne peuvent être tournants.
Chaque poteau doit être droit et rond depuis le
sommet jusqu’à 1,50 m de la base. Le sommet doit être
taillé en pyramide dont les faces sont inclinées à 45° sur la
verticale.
La base des poteaux est goudronnée sur une hauteur de
Fig. 19. Sommet d’un 1,80 m, ainsi que leurs parties supérieures conique, pour
poteau empêcher la pénétration de l’eau.
S’il est fait, pour la préservation, usage de créosotes ; celle – ci doit, conformément à
la norme NBN 26 du comité Electrotechnique Belge, imprégner les poteaux jusqu’au cœur.
31
Art.145 : pour les lignes à BT et à MT, un hauban n’est toléré que s’il est connecté d’une
façon efficace et durable à la terre ou si un isolateur est intercalé à une hauteur telle qu’il ne
soit pas accessible.
4. Branchement des clients
Art. 142 : les conducteurs des lignes aériennes doivent être placés sur isolateurs à double
cloche disposés verticalement.
Art. 187 : les montages des fils isolés sur isolateurs est interdit à moins de 1,50 m au dessus
des planchers, à moins qu’une protection ne mette les canalisations à l’abri des dégradations
mécanique.
Dans les endroits très humides, il doit être fait usage d’isolateur à double cloche en
porcelaine ou en verre montées verticalement.
Dans les endroits secs, les taquets serre-fils (pinces) peuvent être employés, ils
doivent être en matière homogène, non poreuse, et exempts de défauts nuisibles à l’isolateur
et à la résistance mécanique.
Art. 188 : la pose doit être telle que les isolateurs soient parfaitement fixés, que les
conducteurs soient écartés de 0,01 m au moins de la paroi et entre eux. L’espacement de deux
isolateurs consécutifs est de 0,80 m au maximum.
Art.189 : la fixation des fils aux isolateurs est faite à l’aide de fil de cuivre mou étamé d’au
moins 1 mm2 de section : aux points d’attache, on évite toute détérioration de l’enveloppe des
conducteurs.
Les isolateurs, sur les quels les conducteurs sont arrêter, doivent être disposés à
0,05m environ des jonctions, interrupteurs, fusibles, prises de courant, etc.
33 K. MAANDIKO, op.cit
34 R. FRAYER, op.cit
32
Les isolateurs en verre, un peu moins chers, mais plus fragiles que ceux en
porcelaine, sont employés jusqu’à environ 30 000 V. les isolateurs rigides pour des tensions
de plusieurs milliers de volts sont en deux ou trois pièces.35
II.1.4. LA PROTECTION
Les grands principes de protection sur le réseau de distribution sont la détection des
courts – circuits entre phase et la détection des défauts d’isolement à la terre.
Art. 27 : les protections des équipements de distribution sont conçues et réglées de façon à
éliminer efficacement les défauts ou les surcharges.36
1. La mise à la terre
Une bonne mise à la terre est une condition impérative pour que l’interrupteur
différentiel puisse assurer sa fonction de sécurité. Il est également impératif de relier à la
borne principale de terre :37
Toutes les canalisations et structures métalliques d’un bâtiment (liaison équipotentielle
principale) ;
Toutes canalisations métallique (eau froide et chaudes, vidages, chauffage, gaz, etc.),
les corps des appareils sanitaires métalliques au sol, les autres éléments tels que les
huisseries métalliques et tous les conducteurs de terre.
La prise de terre
0,6mm Conducteur nu
de cuivre de
de 25mm2
1,5mm Sable Conducteur cuivre
de 16mm2 si
muni d’une
revêtement boucle de cuivre nu de 35mm2
Les équipements installés sur le poteau doivent être reliés à la terre au moyen d’une
bride de continuité des masses approuvé pour usage selon les prescriptions spécifiques aux
équipements concernés.
Art. 153 : en cas de superposition de ligne HT et des lignes BT ou MT sur les mêmes
supports, les lignes HT sont installées au dessus des autres à une distance au moins égales à
1,50m.
Art. 154 : en cas de croisement en pleine portée ou sur support communs de lignes à HT et
des lignes à BT ou MT et des lignes de télécommunications, la situation respective des
conducteurs et leurs distances minimal fixées à l’article 153, les dispositions utilisées pour
assurer la jonction des conducteurs présentent en permanence une résistance à la rupture au
moins égale à celle du conducteur. La résistance électrique par unité de longueur de l’élément
du conducteur comprenant le joint est égale ou inferieur a celle du conducteur.
Art. 155 : le distributeur peut imposer que les lignes aériennes posées par l’abonné soient
munies de parafoudres, préalablement agrées par le distributeur, reliés à une bonne terre par
l’intermédiaire des résistances. Un fil de garde est placé au dessous de la ligne sur toute sa
longueur.
Il est également imposé qu’à l’endroit où les lignes entrent à l’intérieur de bâtiments,
de protéger les installations intérieures contre les décharges atmosphériques par des bobines
de self (parafoudre à corne).
Art. 156 : les parafoudres à cornes ne sont tolérés que s’ils sont à l’abri des intempéries.
3. Régime du neutre38
1) Neutre à la terre : TT
Le neutre de l’alimentation est relié à la terre, les masses de l’installation sont aussi
reliées à la terre. Cette solution simple à l’étude et à l’installation est celle qui est employée
par E.D.F (électricité de France), pour les réseaux de distribution BT.
Aussitôt qu’un défaut d’isolement survient, il doit y avoir coupure, c’est la coupure au
premier défaut.
Neutre
2) Mise au neutre : TN
Le neutre de l’alimentation est relié à la terre et les masses sont reliées au neutre.
a) schéma TNC :
Le neutre et le conducteur de protection sont confondus. Ce type de schéma est
interdit pour des sections inferieurs à 10 mm2 ; en aval du schéma TNS, on relie l’appareillage
tripolaire.
PE
N PE N PE N
Fig.22. schéma TN
b) schéma TNS
Le neutre et le conducteur de protection sont séparés. Il faut utiliser des appareillages
tétra polaires.
Dans le deux cas la protection doit être assurée par la coupure au premier défaut.
35
3) Neutre isolé : IT
Le neutre est isolé ou relié à la terre par une assez forte impédance (1500 à 2200 Ω).
Le premier défaut ne présente pas de danger ; le courant phase – masse est très faible et
aucune tension dangereuse n’est à craindre. Mais il doit être signalé et recherche pour être
éliminé. La coupure est obligatoire au deuxième défaut.
Impédance
éventuelle
PE
Un premier défaut n’est pas dangereux, mais il doit être recherché et éliminé. Au
deuxième défaut, il faut impérativement couper le circuit en défaut.
La protection des personnes est assurée au deuxième défaut si Id est inferieur à l’un ou l’autre
des courants assurant la fusion des fusibles dans les temps prescrit par le tableau ci – dessous :
36
120,127 0,8
220,230 0,4
380,400 0,2
>400 0,1
Mise à la terre des conducteurs des lignes : on y recourt pour obtenir l’écoulement des
surtensions dues au fonctionnement des appareils branchés sur les lignes ou des charges
statiques induites. Cette mise à la terre est inutile dans le cas des lignes triphasées avec
neutre relié au sol.
Art. 129 : toute l’installation doit être conçue et entretenue de telle sorte qu’elle ne provoque
pas de perturbations nuisibles dans le réseau de distribution, qu’elle que soient les appareils
mis en service.
Art. 131 : tous les récepteurs d’une installation étant en pleine activité, la différence entre la
tension aux bornes de l’interrupteur général (qui pourra différer de la tension aux bornes d’un
appareil d’éclairage quelconque, ne peut excéder 3% de la première de ces tensions
nominales. Pour les autres récepteurs, cette différence ne peut dépasser 5%.
L’arrêté du 24/12/2007 du comité technique, fixe la plage de variation de la tension
BT à plus au moins 10% de la tension nominale (Un), soit :40
- Entre 207 et 253 V en monophasé ;
- Entre 360 et 440 V en triphasé.
NB : En première catégorie des lignes (voir Chapitre I) ; pour améliorer la sécurité, les lignes
monophasées doivent posséder un point neutre ; les lignes triphasées, un conducteur neutre.
Point neutre et fil neutre sont mis en commutation directe avec le sol sans interposition de
résistances et impédances.
2. Mode de distribution
Les lignes, pour une production triphasée sont toujours réparties à 4 fils dont 3
phases et 1 neutre.
Centrale Centrale
En 2014 la ville de Beni avait 100 groupes électrogènes enregistrés par le service de
l’énergie ville de Beni, dont :
- 15 groupes électrogènes en commune Beu ;
- 27 groupes électrogènes en commune Bungulu ;
- 38 groupes électrogènes en commune Mulekera ;
- 20 groupes électrogènes en commune Ruwenzori.
Selon le rapport de l’énergie, plusieurs cas d’électrocution avaient été enregistrés en
2014 dans la ville de Beni ; et puis selon ce même rapport annuel, la puissance totale après
calcul de tous les groupes en ville de Beni était de 2,2 MVA.
En 2015, la ville de Beni totalisait 77 groupes électrogènes. Les causes de la baisse
du nombre des groupes électrogènes sont :
- Le manque d’entretien pour les groupes électrogènes ;
- Les abonnées n’arrivent pas à s’acquitter de leurs devoirs ;
- L’utilisation des centrales solaires (panneaux) par la plus part des abonnés.
Les groupes électrogènes en ville de Beni étaient :
- En commune Beu : 15 groupes électrogènes ;
- En commune Bungulu : 15 groupes électrogènes ;
2. L’écartement
Selon l’article 143 (Chapitre II.) qui parle d’écartement des conducteurs ; face à la
situation en ville de Beni semble être respecté. Parce que l’écartement est prit au hasard en
ville de Beni, il n’est pas mesuré lors de la réalisation des lignes ni calculé selon la tension de
transport.
En ville on utilise des bois comme séparateur des conducteurs, qui aident aux
techniciens de respecter l’écartement recommandé selon la catégorie de ligne. D’autres
distributeurs, pour créer l’écartement, ils réalisent des caoutchoucs où ils vont mettre des gros
cailloux de part et d’autre et vont mettre les caoutchoucs ensembles au dessus du conducteur
le plus bas. Oui ils créent l’écartement, mais ils augmentent la flèche.
Ici on ne respecte pas la flèche et la portée recommandée, où ceci amène à des accidents vu le
point le plus bas des conducteurs.
3. Stabilisation mécanique
Lors de la réalisation des lignes, les monteurs des lignes doivent tenir compte de
l’article 151 (ils doivent tenir compte des sollicitations) ; mais ces derniers ne tiennent pas
compte des sollicitations, parce que quand il y a une faible pluie les conducteurs sont sollicité
dans tous les sens selon la direction des vents violents, qui fait que les conducteurs ses brisent.
Les poteaux tombent parce qu’ils sont très mal posés dans le sol. Les monteurs ne tiennent
pas compte de la nature du sol et de la qualité du support selon les efforts à supporter
4. L’inaccessibilité
De fois l’article 152 (chapitre II) est respecté par hasard mais le plus souvent il n’est
pas respecté. Quand on dit que les conducteurs doivent être au moins à 6 m du sol de voies de
communications publiques il faut savoir que le 6 m c’est la distance entre le sol et le premier
conducteur le bas à haut sur le support (distance mesurer verticalement) et non sa longueur
totale. Mais quand on demande au technicien la longueur des supports il dit 6 m alors qu’en
réalité ce n’est pas 6 m ; dans le 6 m il y a la distance d’enfouissement dans le sol, la distance
entre les conducteurs et autres.
5. Jonction entre deux conducteurs
Pour la traversée des voies des communications, les conducteurs doivent être portés
en hauteur et sont renforcés pour constituer un câble qui lutte contre les coupures inutiles. En
ville de Beni la plupart des cas on ne tient pas compte de tous ces paramètres pour la
réalisation de la ligne. Il y a des avenues où les grands camions ne peuvent pas fréquenter et
d’autres pour traverser, l’aide chauffeur est obligé d’élever (soulever) les conducteurs de la
ligne ; ce qui peut causer une électrocution que peut subir l’aide chauffeur.
Certains ; pour ce cas, change le mode de pose de la ligne c'est-à-dire aérienne en souterraine ;
sauf qu’il faut respecter le mode de pose ; chose qui n’est pas faite en vile de Beni.
III.2.2. LES SUPPORTS DES LIGNES
3. Haubans
En ville de Beni il arrive de fois qu’on utilise des haubans pour les supports inclinés
mais on ne tient pas compte de sa qualité et sa résistance.
Ici à Beni, les haubans sont installés quand un poteau s’est incliné, alors que lors de
la pose du support les monteurs des lignes en faisant ses calculs, constate les différentes
sollicitations que subira le support et opté à un choix d’utilisation d’un hauban au préalable
pour soutenir le support. C’est pour quoi quand il y a des vents violents, des poteaux tombent,
même pour une simple pluie.
4. Branchement de clients
Pour le branchement des clients (abonnés), des potelets en petits tubes d’acier ou en
fers profilés sont scellés dans les murs ou sur la toiture des maisons. En raison d’esthétique et
de normalisation. Ce cas n’est pas imité en ville de Beni.
III.2.3. ISOLATEURS
Selon l’article 142, les conducteurs des lignes doivent être placés sur isolateur. En
ville de Beni on n’a pas l’habitude d’utiliser les isolateurs ; l’utilisation des isolateurs est
imitée par environ 5% seulement des distributeurs d’énergie et d’autres personnes utilisent les
clous comme isolateurs de conducteurs.
Quand on utilise un clou comme isolateur, on enroule un conducteur sur le clou et
on obtient un noyau de fer et une bobine ; quand on a plusieurs bobines le long de la ligne
c’est vraiment mauvais parce que ces bobines risquent de créer un déséquilibre (perturbation)
le long de la ligne.
III.2.4. LA PROTECTION
A ce qui concerne la protection (Art. 27) à Beni la protection est réalisée seulement
pour contrôler les surcharges et quelque fois les courts – circuits au niveau de la centrale; à
Beni la protection qui est souvent utilisée, c’est la protection par disjoncteur magnéto –
thermique. Quant à ce qui concerne la protection des matériels et des personnes, ils ne le
réalisent pas ; pour le cas des lignes et des appartements d’abonnés.
Pour les cas des abonnés, c’est du pur parce que d’autres abonnés sont protégés et d’autres ne
le sont pas, pas même un simple disjoncteur ou un fusible.
Selon l’article 155, le distributeur peut imposer que les lignes aériennes posées par
l’abonné soient munies de parafoudres (d’une protection) ; mais à Beni un distributeur qui,
lui-même ne protège pas ses lignes, comment il peut demander à l’abonné de se protéger. Il ne
sait pas l’importance de la protection pour une ligne électrique. Mais nous constatons quelque
parafoudre chez les abonnées qui se respectent.
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Selon la norme C15 – 100 ; de l’aval vers l’amont, on doit mettre les fusibles dans
une installation intérieure du client.
Mais en ville de Beni ; la seule protection qu’on peut trouver dans une maison du client, c’est
le disjoncteur magnéto – thermique. On peut aussi trouver des parafoudres BT et de mise à la
terre pour les abonnées qui se respectent.
- Pour les abonnés qui sont tout près de la centrale, nous avons trouvé trouver une
tension qui varie entre 200V et 250V.
- Pour les abonnés qui sont à l’arrivée de la ligne nous avons trouvé un intervalle de
180V à 210V.
Quant– il y a une très grande chute de tension au niveau des abonnés éloignés, le
distributeur et obligé d’augmenter la vitesse de rotation. Ceci oblige d’utiliser les groupes
électrogènes avec une grande vitesse pour augmenter la tension chez les abonnés éloignés
qui donne des surtensions au premier abonné ou aux abonnés qui sont près de la centrale et
comme ça la ligne devient déséquilibrée.
2. Mode de distribution
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
Nous voici à la fin de notre travail qui parle sur « les problématiques de la
distribution de l’énergie électrique fournie par les groupes électrogène en milieu
urbain ».
Ce travail à pour objectif de monter la vue de la distribution en ville de Beni, ses
problèmes ; mais aussi faire une comparaison directe par rapport à la normalisation électrique.
Montrer également l’impact d’une mauvaise distribution en ville de Beni, et donner quelques
remèdes.
Tout au long de cette étude nous nous sommes proposé de répondre à des questions
suivantes :
1) Existe – t – il des normes de base pour faire la distribution électriques ?
2) Pourquoi les cas des morts par électrocution sont souvent enregistrés dans la ville de
Beni ?
3) Que ce qu’on peut faire en fin d’éradiquer les problèmes liés à la distribution de
l’énergie électrique dans la ville de Beni ?
A ces questions nous avons proposé des hypothèses suivantes :
- Il existerait des normes de base pour faire la distribution électrique ;
- Les cas des morts par électrocutions seraient souvent enregistrés parce que les normes
(de faire la distribution) sont bafouées ;
- Pour éradiquer les problèmes liés à la distribution électrique dans la ville, on devrait
susciter l’implication des autorités œuvrant dans le domaine de l’énergie et même faire
voir au gérant des groupes électrogènes l’importance d’appliquer les normes.
L’analyse des donnés et l’interprétation de nos résultats, nous ont permis de tester
nos hypothèses.
1) A ce qui concerne l’hypothèse de savoirs s’il existerait des normes de base pour faire la
distribution électrique, nous constatons que ces normes existent et nous avons donné
quelques uns dans le deuxième chapitre mais elles ne sont pas respectées ;
2) Concernant les cas des morts par électrocution qui sont souvent enregistrés en ville de
Beni, selon les détails du deuxième chapitre, la conclusion est que ces cas des morts sont
souvent enregistrés parce que l’application de la distribution de l’énergie électrique en
ville de Beni n’est pas du tout conforme ;
Nous avons été témoin d’une situation réelle liée à la manière dont se fait la
distribution de l’énergie électrique en ville de Beni, de cette observation nous pouvons déjà
dire que le niveau de la sécurité dans le domaine de la distribution en ville de Beni est contre
la normalisation.
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BIBLIOGRAPHIE
1. LIVRES ET OUVRAGES
2. ARTICLES
3. COURS
4. MONOGRAPHIE
5. CITE INTERNET
6. AUTRES CHOSES