Le Cloud Computing.

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Avant-propos

Lors de notre formation en Informatique Télécommunication électronique et


Réseaux (ITER) que nous poursuivrons au sein de l’UTT LOKO, il est d’usage
d’effectuer un projet informatique Tutoré dans le but de mettre en œuvre les
connaissances théoriques acquises et de développer l’aptitude de s’intégrer dans
un environnement professionnel.
C’est dans cette optique, que nous avons décidé d’étudier la notion du service
dans le Cloud car étant donné que ce thème est d’actualité et deviendra sans
doute un élément incontournable dans le domaine des TIC de demain.
Cela nous a permis d’améliorer nos aptitudes de travailler en équipes et de
toucher à la culture, organisation, procédures, et de participer à l’élaboration,
planification et réalisation d’un projet concret au sein de l’établissement.
Dédicace
Nous dédions ce projet à nos parents
Toutes les lettres ne sauraient trouver les mots qu’il faut… Tous les mots ne
sauraient exprimer la gratitude, l’amour, Le respect, la reconnaissance… Aussi,
c’est tout simplement que car vous avez su nous inculquer le sens de la
responsabilité, de l’optimisme et de la confiance en soi face aux difficultés de la
vie. Vos conseils ont toujours guidé nos pas vers la réussite. Votre patience sans
fin, votre compréhension et vos encouragements sont pour nous le soutien
indispensable que vous avez toujours su nous apporter. Nous vous dévons ce
que nous sommes aujourd’hui et ce que nous serons demain et nous ferons
toujours le maximum pour rester votre fierté et ne jamais vous décevoir.

Remerciements
Nous souhaite avant tout remercier notre directeur de projet, NINDJIN
MANLAN, pour le temps qu’il a consacré à nous apporter les outils
méthodologiques indispensables à la conduite de cette recherche. Son exigence
nous a grandement stimulés.
L’enseignement de qualité dispensé par le Département « ITER » a également su
nourrir nos réflexions et a représenté une profonde satisfaction intellectuelle,
merci donc aux enseignants-chercheurs. Je désire aussi remercier les professeurs
de l’UTT LOKO, qui continuent de nous fournir les outils nécessaires à la
réussite de nos études universitaires.
Enfin nous voudrons exprimer notre reconnaissance envers les amis et collègues
qui nous ont apporté leur soutien moral et intellectuel tout au long de notre
démarche.
Explication des mots difficile
Mainframe : sont des ordinateurs hautes performances dotés de grandes
quantités de mémoire et de processeurs qui traitent des milliards de calculs et de
transactions simples en temps réel.
Le CRM ou gestion de la relation client (Customer Relationship
Management) est une stratégie de gestion des relations et interactions d'une
entreprise avec ses clients ou clients potentiels.
ASP : est un framework permettant de générer à la demande des pages web,
lancés par Microsoft en juillet 2000.
NIST : National Institute of Standards and Technology
Un pare-feu : est un logiciel et/ou un matériel permettant de faire respecter la
politique de sécurité du réseau,
Bare-metal : un système informatique matériel utilisé sans système
d'exploitation complexe mais directement par un programme, généralement à
l'aide d'une bibliothèque spécialisée.
OpenStack : est un ensemble de logiciels open source permettant de déployer
des infrastructures de cloud computing
Stateful : est un pare-feu qui garde en mémoire l'état de connexions réseau
(comme les flux TCP, les communications UDP) qui le traversent
Stateless : Un processus ou une application sans état est indépendant. Il ne
stocke pas de données et ne fait référence à aucune transaction passée. Chaque
transaction est effectuée à partir de rien, comme si c'était la première fois.
Le big data : les mégadonnées ou les données massives, désigne les ressources
d’informations dont les caractéristiques en termes de volume, de vélocité et de
variété imposent l’utilisation de technologies et de méthodes analytiques
particulières pour créer de la valeur.
Ceph : est une solution libre de stockage distribué.
Data lakes : Un lac de données est une méthode de stockage de données
massives utilisée par le big data.
Middleware ou intergicie :l est un logiciel tiers qui crée un réseau d'échange
d'informations entre différentes applications informatiques.
VPN : est un système permettant de créer un lien direct entre des ordinateurs
distants, qui isole leurs échanges du reste du trafic se déroulant sur des réseaux
de télécommunication publics.
API : une interface de programmation d’applications
VoIP : signifie Voice Over Internet Protocol, c'est-à-dire transmission de la voix
par Internet. C'est une technologie qui permet la communication par la voix ou
multimédia, vidéo ou flux audio, par le réseau Internet (IP).
Un PBX : (Private Branch Exchange), ou autocommutateur téléphonique privé,
HPPT : L’Hypertext Transfer Protocol est un protocole de communication
client-serveur développé pour le World Wide Web
Historique
Pour localiser du cloud, nous devons remonter depuis les années 1950.
(Longtemps avant que ne naisse l'expression « cloud computing »). À cette
époque, les utilisateurs accédaient depuis leurs terminaux à des applications
fonctionnant sur des systèmes centraux partagés (les mainframes), ancêtres des
serveurs du cloud. L'idée qu'on puisse s'abstraire du mainframe et juste accéder à
ses services est alors proposée par John Mc Carthy en 1961 :
« L'informatique pourrait un jour être organisée comme un service public, tout
comme le système téléphonique l'est. Le service public de l'informatique
pourrait devenir la base d'une nouvelle et importante industrie»
Les architectes de réseaux (ceux qui conçoivent les réseaux intra- et inter-
entreprises) schématisaient cet accès par un nuage dans leurs croquis. En
anglais, on parlait alors de « the cloud ». Après l'apparition d'Internet (vers
1980), ce mode d'accès a été supposé par défaut.
La popularisation d'Internet grâce aux navigateurs (1994) amena des cadres
de Compaq et Sean O'Sullivan (en) à proposer le concept et le terme « cloud
computing », mais l'idée ne rencontra pas de succès à l'époque. En effet le terme
« cloud » a été utilisé pour la première fois au sein de l’environnement
académique en 1997 par le professeur Ramnath Chellappa, qui l’a défini comme
un « nouveau paradigme informatique »
Au début des années 2000 sont apparus des hébergeurs web capables d'héberger
des applications dans leurs locaux informatiques. En
particulier, Google et Amazon ont simultanément repris le terme « cloud
computing » en 2006. Dans ce contexte, l'ancêtre du SaaS correspondait au ASP.
Les premières applications Web 2.0, qui ont été déployées en cloud computing,
sont le courrier électronique, les outils collaboratifs, le CRM(Customer
Relationship Management), les environnements de développement et de test
(informatique).
La promotion du cloud computing public a été rendue possible par la
généralisation des accès à Internet des particuliers (avec 75 % des ménages
français équipés d'Internet à domicile, selon les données de 2011 du Crédoc) et
des entreprises. Le phénomène a aussi bénéficié de l'augmentation considérable
de la puissance des équipements informatiques qui ont permis aux hébergeurs de
proposer des tarifs de plus en plus intéressants. En ce sens, la mode du cloud
computing tire parti : de l'augmentation considérable de puissance des serveurs
(la fréquence de fonctionnement des serveurs a été multipliée par un facteur 10,
entre 1998 et 2008, les processeurs comportent entre quatre et dix cœurs); et de
la baisse des coûts de stockage (pour le prix d'un disque dur de 1,2 Go en 2000,
on a, en 2013, un disque de 1 000 Go).
En cloud computing, les entreprises ne se servent plus de leurs serveurs
informatiques, mais accèdent à des services en ligne d'une infrastructure gérée
par le fournisseur. Les applications et les données ne se trouvent plus sur
l'ordinateur local, mais dans un nuage composé de serveurs distants
interconnectés. Compte tenu de la complexité des liaisons réseau et de la
multiplicité des intervenants (fournisseur d'accès à Internet, hébergeur, éditeur,
distributeur, revendeur), le fonctionnement en cloud diminue la continuité et
la qualité du service par rapport à celle d'une application de qualité
professionnelle hébergée en interne. En 2009, moins de 10 % des entreprises
interrogées mentionnaient recourir à des services de cloud computing dans le
domaine de l’hébergement de leurs infrastructures et applications informatiques.
Ce concept est présenté comme une évolution majeure par certains analystes très
connus, comme le Gartner Group, et comme une mode correspondant à des
motivations commerciales, par d'autres spécialistes.
On peut considérer que le cloud computing, associé à une disponibilité des accès
au réseau internet en haut débit et en très haut débit interconnectés, a fait
émerger tout un secteur d'activité, des entités qui, de manière transverse, offrent
des services Web à destination du grand public sous forme d'applications
Web ou, plus spécifiquement, à destination du secteur professionnel, nécessitant
une approche orientée services et des prestations productives
(dématérialisation, gestion de contenus), architecturés sur mesure. Les solutions
Open Source Cloud entrent également sur le marché avec des exigences de plus
en plus complexes des entreprises.
Introduction
Le cloud est une infrastructure de stockage de données gérer par des serveurs
distant accessibles uniquement via une liaison internet sécurisée. Cette
technologie est une nouvelle "tendance" qui a fait son apparition dans le monde
de l'IT (information Technologies : Technologies de l'information et de la
communication). Elle s'appuie sur le WEB 2.0, offre des occasions aux sociétés
de réduire les coûts d'exploitation des logiciels par leurs utilisations directement
en ligne.
Dans ce document nous allons présenter d’abord les éléments constitutifs du
Cloud Computing, ses enjeux, ses évolutions et son utilité ainsi que la
technologie qui la constitue et les différents acteurs du secteur. Tout en faisant
ressortir ses avantages et ses limites.

I- Elément constitutifs du cloud


Le Cloud Computing traduit de l'anglais « informatique de nuage » est devenu
un mot à la mode populaire, littéralement, c’est un concept qui consiste à
déporter sur des serveurs distants des stockages et des traitements informatiques
traditionnellement localisés sur des serveurs locaux ou sur le poste de
l'utilisateur. Il consiste à proposer des services informatiques sous forme de
service à la demande, accessibles de n'importe où, n'importe quand et par
n'importe qui, grâce à un système d'identification, via un PC et une connexion à
Internet. Cette définition est loin d'être simple à comprendre, toute fois l'idée
principale à retenir est que le Cloud n'est pas un ensemble de technologies, mais
un modèle de fourniture, de gestion et de consommation de services et de
ressources informatiques .
Pour (NIST) :Le Cloud Computing est un modèle pour permettre, un accès
pratique omniprésente au réseau sur demande à un pool partagé de ressources
informatiques configurables (réseaux, serveurs, stockage, applications et
services) qui peuvent être provisionnés rapidement et libérés avec un effort de
gestion minimale ou interaction de fournisseur de service.
1- La virtualisation

1- La virtualisation
La virtualisation se définit comme l'ensemble des techniques matérielles et/ou
logiciels qui permettent de faire fonctionner sur une seule machine, plusieurs
systèmes d'exploitation (appelées machines virtuelles (VM), ou encore OS
invitée) car la grande majorité des environnements cloud performants sont basés
sur une infrastructure virtualisée. Cela fait déjà plusieurs années que la
virtualisation est utilisée avec succès dans les centres de données en tant que
stratégie de consolidation des serveurs. Utilisée de façon plus large pour mettre
en commun les ressources d’infrastructure, la virtualisation peut également
fournir les éléments constitutifs élémentaires requis pour améliorer l’agilité et la
flexibilité de votre environnement cloud. Actuellement, la virtualisation
continue à porter essentiellement sur les serveurs. On observe toutefois
l’émergence d’une stratégie globale de virtualisation des ressources de stockage
et de gestion réseau. Dans une enquête internationale menée auprès de 505
responsables de centres de données, Gartner a établi que le taux de
virtualisation des charges de travail d’infrastructure (effectives ou planifiées)
allait passer d’environ 60 % en 2012 à près de 90 % en 2014.
La virtualisation des serveurs permet aussi une plus grande modularité dans la
répartition des charges et la reconfiguration des serveurs en cas d'évolution ou
de défaillance momentanée. Les intérêts de la virtualisation sont multiples, on
peut citer :
 L'utilisation optimale des ressources d'un parc de machines (répartition
des machines virtuelles sur les machines physiques en fonction des
charges respectives).
 L'économie sur le matériel (consommation électrique, entretien physique,
surveillance).
 L'installation, tests, développements sans endommager le système hôte.

2- Le Datacenter
Un centre de traitement de données (data center en anglais) est un site physique
sur lequel se trouvent regroupés des équipements constituants le système
d'information de l'entreprise (mainframes, serveurs, baies de stockage,
équipements réseaux et de télécommunications, etc.). Il peut être interne et/ou
externe à l'entreprise, exploité ou non avec le soutien des prestataires. Il
comprend en général un contrôle sur l'environnement (climatisation, système
de prévention contre l'incendie, etc.), une alimentation d'urgence et
redondante, ainsi qu'une sécurité physique élevée.
Cette infrastructure peut être propre à une entreprise et utilisée par elle seule ou
à des fins commerciales. Ainsi, des particuliers ou des entreprises peuvent venir
y stocker leurs données suivant des modalités bien définies.
3- La plateforme collaborative
Une plate-forme de travail collaborative est un espace de travail virtuel. C'est un
site qui centralise tous les outils liés à la conduite d'un projet et les met à
disposition des acteurs.
L'objectif du travail collaboratif est de faciliter et d'optimiser la communication
entre les individus dans le cadre du travail ou d'une tâche.
Les plates-formes collaboratives intègrent généralement les éléments suivants :
 Des outils informatiques.
 Des guides ou méthodes de travail en groupe, pour améliorer la
communication, la production, la coordination.
 Un service de messagerie.
 Un système de partage des ressources et des fichiers.
 Des outils de type forum, pages de discussions
 Un trombinoscope, ou annuaire des profils des utilisateurs.
 Des groupes, par projet ou par thématique.
 UN calendrier.

II- Les types de cloud


Une fois que vous avez sélectionné le ou les services de Cloud Computing que
vous avez choisi, vous avez le choix entre trois principaux modèles de
déploiement de Cloud Computing : le Cloud public, le Cloud privé et le Cloud
hybride.
Chaque modèle de déploiement dans le Cloud a sa propre configuration unique
avec une série d’exigences différentes et d’avantages associés.
1- Le Cloud privée
Selon la société Américaine « RED HAT »
Un Cloud privé est un environnement Cloud réservé à l'utilisateur final, la
plupart du temps à l'intérieur du pare-feu. Même si le Cloud privé était jusqu'à
présent habituellement exécuté sur site, les entreprises construisent désormais
des clouds privés dans des Datacenter hors site qu'elles louent auprès de
fournisseurs.
Tous les Clouds deviennent des clouds privés lorsque l'infrastructure
informatique sous-jacente est spécifique à un client unique, avec un accès
entièrement isolé. Un Cloud privé s'appuie sur diverses technologies. Pour
comprendre son fonctionnement, il faut avant tout maîtriser le principe de
la virtualisation.
Pour son fonctionnement, le cloud privé utilise des technologies de
virtualisation afin de regrouper les ressources issues du matériel physique dans
des pools partagés. Ainsi, le cloud n'a pas besoin de créer des environnements
en virtualisant des ressources les unes après les autres depuis plusieurs
systèmes physiques. Via un processus informatique basé sur des scripts, toutes
ces ressources peuvent être extraites d'une source unique semblable à un
supermarché de données.
Avec l'ajout d'une couche logicielle de gestion, les administrateurs peuvent
contrôler l'infrastructure, les plateformes, les applications et les données qui
seront utilisées dans l'environnement cloud. Ils sont ainsi en mesure de suivre et
d'optimiser l'utilisation, de surveiller les points d'intégration, ainsi que de
conserver ou récupérer des données. Et lorsque la couche finale
d'automatisation est ajoutée pour remplacer ou limiter les interactions humaines
à l'aide d'instructions et de processus reproductibles, on obtient un
environnement en libre-service complet qui rassemble toutes ces technologies et
qui forme un Cloud privé.
En effet, il est possible de créer un cloud de manière simple, rapide et efficace
car L'infrastructure cloud correspond aux composants requis pour le
cloud computing. Les éléments de base de l'infrastructure cloud sont les
mêmes pour un cloud privé, un cloud public, ou une combinaison des deux.
Tous les clouds fonctionnent grâce à un système d'exploitation, tel que Linux.
L'infrastructure peut cependant intégrer différents logiciels pour systèmes
bare-metal, de virtualisation ou de conteneurs qui dissocient, regroupent et
partagent des ressources évolutives au sein d'un réseau.
Vous pouvez créer vous-même un cloud privé avec des ressources qui vous sont
réservées, ou utiliser une infrastructure cloud intégrée telle que la plateforme
OpenStack.
Dans le cas des clouds privés, vous assumez entièrement les coûts afférents.
C'est vous qui vous chargez de mobiliser le personnel nécessaire pour l'ensemble
de l'infrastructure sous-jacente, de gérer cette infrastructure et d'en assurer la
maintenance. Toutefois, les clouds privés peuvent également être proposés par
des fournisseurs de cloud dans le cadre d'une approche de cloud privé géré. 
Ce type de cloud est créé et utilisé par les clients, tandis qu'il est déployé,
configuré et géré par un fournisseur tiers. Il s'agit d'une option qui permet aux
entreprises de fournir à leurs utilisateurs de meilleurs services et infrastructures
de cloud privé, même lorsqu'elles ne disposent pas du personnel informatique
qualifié nécessaire, et sans subir les difficultés quotidiennes liées à la gestion
d'un cloud privé.
Les infrastructures informatiques de systèmes bare metal utilisées par les
fournisseurs de cloud peuvent également être dissociées et vendues sous forme
d'IaaS (Infrastructure-as-a-Service) ou développées au sein d'une plateforme
vendue sous forme de PaaS (Platform-as-a-Service) ces plateformes seront plus
détaillé dans la suite de notre travail.
Les atouts du cloud privé sont nombreux parce qu’il convient tout
particulièrement aux responsables informatiques qui souhaitent que les
ressources de l'entreprise soient disponibles à la demande, mais qui ne
peuvent pas (ou ne veulent pas) passer à un cloud public, que ce soit à cause
des politiques de sécurité, des budgets, des exigences de conformité ou des
réglementations (comme celles applicables dans les domaines de la santé et
des services financiers).
Les entreprises qui évoluent dans ces secteurs utilisent en effet des protocoles de
chiffrement et des pare-feu pour protéger leurs systèmes informatiques. La
limitation de l'accès renforce la sécurité des clouds privés par rapport aux clouds
publics.
Le choix d'une infrastructure de cloud privé dépend également des charges de
travail à assumer. Les produits de virtualisation d'entreprise supportent
parfaitement les charges de travail traditionnelles stateful. En revanche, pour les
charges stateless librement associées, typiques du développement, de la
recherche et des télécommunications (essentiellement pour la virtualisation des
fonctions réseau), un cloud privé est plus indiqué.
En plus, Un cloud privé évite la sous-utilisation des capacités. Les ressources ne
sont plus limitées à leur emplacement physique. L'entreprise peut donc les
configurer et les reconfigurer à son gré, et ce de façon automatisée. 
Les clouds privés offrent d'autres avantages, notamment :
 Infrastructure de capacité supérieure, capable de gérer des exigences
élevées en matière de calcul et de stockage
 Services à la demande basés sur des interfaces utilisateur en libre-service
et une gestion par politiques
 Allocation efficace des ressources en fonction des besoins de l'utilisateur
 Visibilité accrue des ressources à l'échelle de l'infrastructure
Avec l'avènement du Big Data et de l'Internet des objets, le stockage dans un
cloud privé est devenu capital pour les entreprises, car souvent, la valeur d'un
octet ne peut être définie qu'après un certain temps d'existence. Pour archiver et
trier les données, les clouds privés utilisent des solutions de stockage logiciel,
telles que Ceph. C'est actuellement la technologie de stockage logiciel la plus
couramment utilisée dans les clouds privés, en particulier dans ceux déployés à
l'aide d'OpenStack®. Ce projet Open Source, sur lequel repose la
solution Red Hat Ceph Storage, est parfaitement adapté pour les clouds, car il
regroupe les ressources de stockage en modes objet, bloc et fichier dans un pool
unique.
2- Le Cloud public
Un cloud public est un pool de ressources virtuelles, créées à partir de matériel
détenu et géré par une entreprise tierce, qui sont automatiquement
provisionnées et allouées à différents clients via une interface en libre-service.
Il s'agit d'une méthode simple qui permet de faire évoluer les charges de travail
soumises à des fluctuations imprévues de la demande.
Les clouds publics, tels que nous les connaissons aujourd'hui, forment rarement
une infrastructure autonome. Ils s'inscrivent dans une combinaison hétérogène
d'environnements qui offre une sécurité renforcée, de meilleures performances,
des coûts réduits, ainsi qu'une disponibilité accrue de l'infrastructure, des
services et des applications.
Les caractéristiques d’un cloud public :
 Allocations des ressources : les services cloud et les ressources virtuelles
des clients hors du pare-feu du fournisseur proviennent exclusivement de
l'infrastructure, des plateformes et des logiciels de celui-ci.
 Accords d'utilisation : les ressources sont distribuées en fonction des
besoins, mais les modèles de paiement à la consommation ne sont pas
nécessairement appliqués. Certains clients, comme les quelques
organismes de recherche qui ont recours au Massachusetts Open Cloud,
utilisent des clouds publics sans payer de frais.
 Gestion : au minimum, le prestataire assure la maintenance du matériel
sur lequel repose le cloud, prend en charge le réseau et gère le logiciel de
virtualisation.
Prenons un exemple : l'entreprise Lotte Data Communication Company
(LDCC) a conçu un cloud privé basé sur la solution Red Hat®
OpenStack® Platform pour intégrer ses systèmes internes. Ce cloud privé
fonctionnait tellement bien que LDCC a commencé à proposer une
infrastructure cloud strictement identique à ses clients. Les deux clouds reposent
sur les mêmes technologies, mais les clients de LDCC utilisent un cloud public
parce que les accords relatifs à l'utilisation, aux ressources et à la gestion
correspondent à ceux des clouds publics.
Avec l’explosion du domaine informatique grace à internet n'importe qui peut
fournir un cloud public et il existe des milliers de fournisseurs dans le monde.
Toutefois, à l'heure actuelle, Alibaba Cloud, Amazon Web Services
(AWS), Google Cloud, IBM Cloud et Microsoft Azure sont parmi les plus
grands et les plus utilisés.
Le fonctionnement d’un cloud public.
Les clouds publics et privés reposent sur les mêmes bases. Les deux types de
clouds utilisent des technologies de virtualisation des ressources dans des pools
partagés, ajoutent une couche de contrôle administratif sur l'ensemble de
l'environnement et créent des fonctions en libre-service automatisées. Ensemble,
toutes ces technologies forment un cloud : privé s'il provient de systèmes dédiés
et gérés par ses utilisateurs, public s'il est proposé comme une ressource
partagée entre plusieurs utilisateurs. Le cloud hybride, quant à lui, est une
combinaison d'au moins deux environnements de cloud interconnectés, publics
ou privés.
Et non seulement toutes ces technologies doivent être intégrées au cloud pour
qu'il fonctionne, mais également à l'ensemble des systèmes informatiques
utilisés par le client afin de garantir le bon fonctionnement du cloud public. Ces
interconnexions reposent sur la technologie qui est probablement le plus souvent
négligée : le système d'exploitation. Les logiciels de virtualisation, de gestion et
d'automatisation qui créent les clouds reposent tous sur le système
d'exploitation. La cohérence, la fiabilité et la flexibilité du système
d'exploitation ont un impact direct sur l'efficacité des connexions entre les
ressources physiques, les pools de données virtuels, le logiciel de gestion, les
scripts d'automatisation et les clients.
Lorsque ce système d'exploitation est Open Source et conçu pour les entreprises,
l'infrastructure sur laquelle repose un cloud public devient suffisamment fiable
pour constituer une base solide tout en étant suffisamment flexible pour
permettre son évolution. C'est pourquoi neuf des dix plus grands clouds publics
fonctionnent sous Linux et c'est aussi pourquoi Red Hat Enterprise Linux est
la souscription Linux commerciale la plus déployée dans les clouds publics.
Comment utiliser un cloud public.
Un cloud public est probablement le déploiement cloud le plus simple :
lorsqu'un client souhaite disposer de ressources, de plateformes ou de services
supplémentaires, il achète des heures ou des octets à un fournisseur de
cloud public, ce qui lui donne le droit d'accéder à ce dont il a besoin, quand il en
a besoin. L'infrastructure, les ressources de puissance de traitement des données
brutes et de stockage, ou les applications cloud sont virtualisées à partir du
matériel détenu par le fournisseur, puis regroupées dans des « data lakes ». Elles
sont ensuite orchestrées au moyen de logiciels de gestion et d'automatisation
avant d'être transmises au client via Internet ou une connexion réseau dédiée.
Le principe est le suivant : à l'instar des réseaux de distribution d'électricité,
d'eau et de gaz qui ont nécessité des années de développement infrastructurel, le
cloud computing repose sur une infrastructure développée avec la plus grande
minutie. L'accès au cloud computing se fait via des connexions réseau, de la
même manière que les services cités précédemment sont distribués via des
réseaux de tuyaux souterrains.
L'eau qui coule du robinet dans les habitations n'appartient pas aux propriétaires
ni aux utilisateurs. Ceux-ci ne supervisent pas l'exploitation de la centrale
électrique qui alimente leurs appareils et ne maîtrisent pas non plus le circuit
d'achat du gaz utilisé pour chauffer leur maison. Les propriétaires et les
utilisateurs signent seulement un contrat, utilisent les ressources et règlent une
facture calculée en fonction de leur consommation sur une période donnée.
Le cloud computing public obéit à un schéma très similaire. Les clients ne sont
pas propriétaires des gigaoctets de stockage qu'ils utilisent pour sauvegarder
leurs données, ils ne gèrent pas l'exploitation de la ferme de serveurs qui héberge
le matériel et ne définissent pas les procédures de sécurisation ou de
maintenance des plateformes, des applications ou des services cloud. Les
utilisateurs d'un cloud public signent seulement un contrat, utilisent les
ressources et règlent une facture calculée en fonction de leur consommation.
3- Le cloud hybride
Le cloud hybride est une forme d'architecture informatique qui offre un certain
degré de portabilité, d'orchestration et de gestion de la charge de travail entre
deux ou plusieurs environnements. Selon la personne à laquelle vous
demanderez de définir le cloud hybride, vous pourrez obtenir différentes
réponses. Un cloud hybride peut avoir l'une des compositions suivantes :
 Au moins un cloud privé et au moins un cloud public
 Au moins deux clouds privés
 Au moins deux clouds publics
 Un environnement bare metal ou virtuel connecté à au moins un cloud
privé ou public
Les entreprises utilisent des Clouds hybrides dans un objectif de renforcement
rapide et économique de leurs ressources existantes. Elles peuvent conserver
leurs données sensibles en sécurité dans un Cloud privé, ainsi qu’ajouter des
ressources de calcul, de la bande passante réseau ou du stockage dans un Cloud
public tiers afin de pouvoir répondre aux pics de demande temporaires.
 
Le Cloud hybride peut également être une solution unique qui intègre plusieurs
plates-formes de Cloud. Le cas échéant, un système de gestion unique permet
d’accéder à tous les éléments de Cloud Computing pour les exploiter. Si le
Cloud hybride renvoie à l’utilisation d’un ou de plusieurs services de Cloud
publics en conjonction avec un Cloud privé on premise, le multicloud fait
référence à l’utilisation de plusieurs fournisseurs de services de Cloud public. Le
fonctionnement d’un environnement de Cloud hybride repose autant sur les
Clouds privés que publics. Un environnement multicloud contient au minimum
deux fournisseurs de Cloud public qui proposent des services Cloud à une
entreprise propriétaire ou non d’un Cloud privé. Un environnement de Cloud
hybride peut également être un environnement multicloud. C'est pour cette
raison qu'il est actuellement plus pertinent de décrire un environnement de cloud
hybride sur la base de ce qu'il fait plutôt que de sa composition. Tous les clouds
hybrides doivent :
 Connecter plusieurs ordinateurs via un réseau ;
 Consolider des ressources informatiques ;
 S'adapter et provisionner rapidement de nouvelles ressources ;
 Pouvoir transférer des charges de travail d'un environnement à un autre ;
 Inclure un outil de gestion unique ;
 Orchestrer les processus en les automatisant.
Création d'un cloud hybride :
Chaque cloud est unique. Les clouds privés sont uniques en leur genre et il
existe des milliers de fournisseurs de cloud public. Il n'existe pas d'architecture
cloud adaptée à toutes les situations. La façon dont vous organisez vos
ressources cloud et construisez un cloud hybride sera aussi unique que votre
empreinte digitale. Il existe cependant quelques principes de base qui
correspondent à deux façons de construire un environnement de cloud hybride :
la méthode traditionnelle et la méthode moderne.
En règle générale, l’infrastructure qui prend en charge un Cloud hybride contient
un réseau, des serveurs et un logiciel de virtualisation. Les serveurs hébergent
les données et les affichent à distance via le réseau. Le logiciel de virtualisation
permet aux ressources virtuelles, comme les postes de travail, de s’afficher à
distance. Étant donné qu’un Cloud hybride implique une combinaison de
ressources internes et de tierces parties, ces composants back-end sont situés à
deux emplacements : on premise dans le Data Center de l’entreprise et chez le
fournisseur de services de Cloud public tiers. Étant donné que le fournisseur de
services Cloud prend en charge plusieurs clients dont les exigences diffèrent, ils
s’appuient sur des systèmes haute densité puissants pour héberger leurs services
de Cloud Computing. Le logiciel de virtualisation permet aux fournisseurs de
services Cloud d’héberger plusieurs systèmes d’exploitation sur un seul serveur
afin d’optimiser leurs ressources.
Architecture de cloud hybride traditionnelle
Avant, les clouds hybrides consistaient simplement en un cloud privé connecté à
un cloud public au moyen d'itérations massives et complexes de middleware.
Vous pouviez construire ce cloud privé personnalisé vous-même ou utiliser
une infrastructure cloud intégrée telle que la plateforme OpenStack®. Il fallait
également faire appel à un fournisseur de cloud public, par exemple :
 Alibaba Cloud
 Amazon Web Services (AWS)
 Google Cloud
 IBM Cloud
 Microsoft Azure
Enfin, il fallait connecter le cloud public au cloud privé. La migration
importante de ressources dans ces environnements demandait un middleware
puissant, ou un VPN préconfiguré que la plupart des fournisseurs de services
cloud proposent d'ailleurs à leurs clients dans le cadre de leurs offres de
souscription :
 Google Cloud : Dedicated Interconnect
 Amazon Web Services (AWS) : Direct Connect
 Microsoft Azure : ExpressRoute
 OpenStack : OpenStack Public Cloud Passport
Architecture de cloud hybride moderne
Aujourd'hui, l'architecture des clouds hybrides est différente. Au lieu de
connecter les environnements eux-mêmes, les équipes informatiques modernes
créent des clouds hybrides axés sur la portabilité des applications qui s'exécutent
dans les environnements.
En effet, au lieu de construire une route locale à deux voies (instances
middleware fixes) pour relier deux autoroutes (un cloud public et un cloud
privé), vous pourriez plutôt créer un véhicule multi-usages capable de rouler,
voler et flotter. Les deux stratégies permettent au final de se rendre d'un endroit
à un autre, mais le véhicule polyvalent a moins d'impact sur l'environnement et
le paysage et ne requiert pas d'autorisation ni permis de construire.
Pour construire leur cloud hybride, les équipes informatiques modernes adoptent
la stratégie du véhicule polyvalent, ici l'application. Elles développent et
déploient des applications sous forme d'ensembles de petits services
indépendants et faiblement couplés. En exécutant le même système
d'exploitation dans chaque environnement et en gérant le tout au moyen
d'une plateforme unifiée, elles étendent l'universalité de l'application aux
environnements sous-jacents. Plus concrètement, on appelle cloud hybride :
 l'exécution de Linux dans tous les environnements ;
 la construction et le déploiement d'applications cloud-native ;
 la gestion de tout ceci à l'aide d'un moteur d'orchestration
comme Kubernetes ou Red Hat OpenShift.
L'utilisation du même système d'exploitation permet de dissocier toutes les
exigences matérielles tandis que la plateforme d'orchestration dissocie toutes les
exigences des applications. Ceci crée un environnement informatique cohérent
et interconnecté, dans lequel les applications peuvent être déplacées d'un
environnement à l'autre sans mise en correspondance complexe des API, qui
doit être revue à chaque mise à jour d'application ou à chaque changement
de fournisseur de cloud.
C'est grâce à ce lien étroit que les équipes de développement et d'exploitation
peuvent travailler ensemble en suivant le modèle DevOps : c'est-à-dire
collaborer dans des environnements intégrés à l'aide d'une architecture de
microservices qui repose sur des conteneurs.

Un cloud hybride bien conçu, bien intégré et bien géré peut être aussi sûr qu'une
architecture informatique traditionnelle sur site. Bien qu'il existe
quelques problèmes de sécurité spécifiques du cloud hybride (comme la
migration des données, l'accroissement de la complexité et l'élargissement de la
surface attaquable), la présence de plusieurs environnements constitue une
barrière solide contre les risques de sécurité. Tous ces environnements
étroitement liés permettent aux entreprises de choisir où placer les données
sensibles en fonction des exigences. De leur côté, les équipes chargées de la
sécurité peuvent standardiser les systèmes redondants de stockage dans le
cloud qui facilitent la récupération après sinistre.

4- Le Cloud communauté

L'infrastructure de Cloud est partagé par plusieurs organisations et soutient une


communauté spécifique qui a des préoccupations communes (considérations par
exemple, la mission, les exigences de sécurité, de la politique, et de conformité).
Il peut être géré par les organisations ou un tiers et peut exister sur site ou hors
prémisse.

III- Architecture du Cloud


Une architecture Cloud est un modèle pour l'intégration des technologies qui
permettent de créer des Cloud, environnements informatiques qui dissocient,
regroupent et partagent des ressources évolutives sur un réseau.
En d’autre terme,  L'architecture cloud indique la manière dont les composants
et fonctionnalités nécessaires à la conception d'un cloud sont connectés afin de
fournir une plateforme en ligne sur laquelle les applications s'exécuteront.

 Le but du cloud Les architectures du cloud gèrent les difficultés clés


inhérentes au traitement de données à grande échelle.

1- Présentation de l’architecture de Cloud

Les clouds sont considérés comme des PaaS (Platform-as-a-Service) puisque


le fournisseur de cloud fournit à la fois la plateforme et l'infrastructure
informatique sous-jacente. La conception de l'architecture d'une plateforme
cloud implique plus que la séparation des capacités d'un ordinateur de ses
composants matériels, ce que font les fournisseurs pour proposer une
infrastructure cloud aux utilisateurs. Pour concevoir l'architecture, il faut ajouter
des niveaux de développement supplémentaires pour intégrer
la conteneurisation, l'orchestration, les API, le routage, la sécurité, la gestion et
des logiciels d'automatisation. Il est aussi important de ne pas négliger la
conception de l'expérience utilisateur si vous souhaitez créer une expérience en
ligne navigable.

L'architecture cloud peut varier selon ce que vous essayez de faire, cependant, la
plupart des clouds nécessitent du matériel, des solutions de middleware, des
solutions de gestion et des logiciels d'automatisation. La plupart des clouds font
appel à la virtualisation pour extraire les ressources matérielles et les transférer
dans des data lakes gérés de façon centralisée, alors que d'autres clouds, les
« clouds nus », connectent directement les clients au matériel.
2- Les types de Cloud et leurs architectures

Ils existent plusieurs types de cloud notamment :

 Architecture de cloud public : environnements cloud créés à partir de


ressources qui n'appartiennent pas à l'utilisateur final et qui peuvent être
redistribuées à d'autres clients.

 Architecture de cloud privé : généralement décrite comme un


environnement cloud réservé à l'utilisateur final, la plupart du temps à
l'intérieur du pare-feu et parfois sur site.

 Architecture de cloud hybride : plusieurs environnements cloud qui


offrent différents degrés de portabilité, d'orchestration et de gestion de la
charge de travail.

3- Les types de service du cloud

a- Infrastructure as a Service(IAAS)

Le sigle « IaaS » signifie « Infrastructure as a Service » où l’entreprise qui


propose un service de Cloud Computing met à votre disposition un serveur
virtuel avec une configuration matérielle de base définie selon l’offre choisie.

A partir de ce moment-là, lorsque vous optez pour ce type de service vous devez
gérer l’intégralité du serveur c’est-à-dire de la couche système d’exploitation à
la couche applicative. On vous fournit de la puissance de calcul, de l’espace
de stockage et une connectivité réseau.

En clair, on vous fournit les ressources matérielles et le serveur virtuel puis vous
vous débrouillez.

b- Plateform as a Service(PAAS)
Le sigle « PaaS » signifie quant à lui « Plateform as a Service » c’est-à-dire
qu’on vous met à disposition un serveur virtuel avec un système d’exploitation
installé et configuré. Ainsi, vous pouvez déployer vos applications sur le
serveur, comme des applications métiers que vous devez configurer vous-
mêmes.

Là encore, on vous fournit les ressources matérielles et le serveur virtuel et, en


plus le système d’exploitation est géré par l’hébergeur, ce n’est pas vous qui
vous en occupé. La plateforme est livrée clé en main, en ce qui vous concerne,
vous gérez toute la partie données et applications.

c- Software as a Service

Le sigle « SaaS » signifie quant à lui « Software as a Service » où le but est de


vous livrer une solution applicative prête à l’emploi. Vous ne vous occupez pas
du serveur, ni du système d’exploitation, ni de la partie applicative, vous vous
contenter d’utiliser l’application fournie. Ces applications sont accessibles par
navigateur web afin d’être accessible à partir de n’importe quel type
d’équipement, et, vous payez à l’hébergeur plus ou moins cher selon ce que
vous consommer en terme de ressources sur le serveur virtuel, par exemple.
Grâce à ce service, vous vous déchargez de la maintenance, de l’exploitation
ainsi que de l’hébergement des applications. Ce type de service peut faire penser
aux applications en mode ASP c’est-à-dire des applications basées sur une
architecture client/serveur en mode hébergé. Toutefois, les applications basées
sur le SaaS sont faites de façon à être accessible directement via Internet en
mode Web alors que souvent en ASP il s’agit d’une couche supplémentaire. De
plus, les offres SaaS sont gérées et hébergées par l’éditeur lui-même alors qu’en
général en mode ASP cela est confié à un hébergeur. Pareillement, en mode
ASP on paye une licence et on signe un contrat liant les deux parties plusieurs
années alors qu’avec le SaaS on paye selon ce que l’on consomme, comme je le
disais ci-dessus.

d- Monitoring as a Service (MaaS) 

Ce service est encore à l’heure actuelle une pièce émergente du puzzle Cloud,
mais une partie intégrante pour l’avenir. De la même manière que les entreprises
ont réalisée que leur infrastructure et leurs applications clés nécessitaient des
outils de surveillance qui garantiraient l’élimination proactive de tout risque de
temps d’arrêt, la surveillance en tant que service offre la possibilité de décharger
une grande majorité de ces coûts en la faisant fonctionner en tant que service
plutôt qu’en un outil entièrement investi dans l’interne. Ainsi, par exemple, en
se connectant à un client léger ou à un tableau de bord Web central hébergé par
le fournisseur de services, le consommateur peut surveiller l’état de ses
applications clés, quel que soit son emplacement. Ajoutez les avantages d’un
processus de configuration et d’achat facile et le MaaS pourrait être un paiement
clé lorsque vous utilisez un modèle pour la réduction des risques des
applications qui sont initialement migrées vers le Cloud.

e- Communication as a Service (CaaS)

La communication en tant que service (CaaS) permet au consommateur


d’utiliser la VoIP, les VPN, le PBX et les communications unifiées au niveau de
l’entreprise sans investir coûteux dans l’achat, l’hébergement et la gestion de
l’infrastructure. Avec le fournisseur de services responsable de la gestion et de
l’exploitation de ces services également, l’autre avantage du consommateur est
qu’il n’a pas besoin de son propre personnel formé, ce qui entraîne des coûts
d’exploitation et d’investissement importants.

f- Data as a Service (Daas)

Les données en tant que service sont similaires au SaaS, elles peuvent même être
considérées comme un sous-ensemble du SaaS. Plus précisément, il s’agit d’une
API (généralement HTTP), qui renvoie certaines données, par exemple les taux
de change, les résultats sportifs ou les prévisions météorologiques.

g- Function as a Service (FaaS)

Le Function as a Service est encore plus simple que PaaS. Comme son nom
l'indique, elle est basée sur les fonctions qui peuvent être déclenchées par un
événement donné, il s'agit donc d'une architecture basée sur les événements. Le
niveau de simplicité est si élevé qu'on l'appelle une architecture sans serveur. Le
développeur écrit simplement une fonction et n'a pas à se préoccuper de sujets
tels que le déploiement, les ressources du serveur, l'évolutivité... C'est parce que
FaaS est auto-évolutif. Par conséquent, la facturation est basée sur la
consommation réelle, et non sur les besoins en ressources déclarés.

h- Anything as a Service (XaaS)

XaaS est l’abréviation d’Anything as a Service.


Le terme XaaS est apparu après que certaines technologies et innovations ont été
connectées sur des réseaux et ont convergé pour devenir productives.

XaaS exploite l’informatique dans le cloud au lieu de logiciels locaux sur site
pour fournir divers services et atteindre les clients. Cela vous donne plus de
flexibilité pour gérer votre entreprise sur des serveurs hébergés dans un entrepôt
ou même sur site.

Le secteur des XaaS est en pleine évolution et devrait constituer un pôle


d’attraction croissant dans les années à venir. Dire qu’il a transformé le mode de
fonctionnement des entreprises serait un euphémisme.

De plus en plus d’entreprises se tournent vers XaaS pour alimenter et développer


leurs activités. Le marché mondial du XaaS connaît actuellement un taux de
croissance annuel composé d’environ 26 %, et les experts prévoient que cette
tendance se poursuivra au moins jusqu’en 2025.

Leurs produits sont généralement des plate-formes en ligne auxquelles les


utilisateurs peuvent se connecter à tout moment. Les utilisateurs disposent d’un
espace de travail facile à utiliser, souvent directement dans leur navigateur.

Après avoir apporté des modifications ou téléchargé des données à partir de cet
espace de travail, le navigateur envoie la demande à la plate-forme. En général,
la plate-forme fonctionne sur des serveurs sur site, chez un fournisseur de
services de cloud ou sur un réseau web.
Avec une plateforme XaaS, il n’est pas nécessaire de se préoccuper de la mise
en place d’un stockage sur site, de services web, de matériel ou de logiciels
personnalisés. Tout dépend du service proposé par la société XaaS.

Au lieu de tout construire en interne, les entreprises peuvent acheter une licence
de produit XaaS pour une période prolongée et profiter de son infrastructure
étendue.

Tant que le produit XaaS est disponible, cela peut être lucratif.

Mais « tout » est une catégorie très large, ce qui peut parfois rendre le concept
d’entreprise XaaS difficile à appréhender.

Pour bien comprendre les différentes entreprises XaaS actuellement sur le


marché, examinons 10 des types d’entreprises XaaS les plus courants
actuellement

IV- Les avantages et Inconvénients du Cloud.


1- Les avantages

Les entreprises, toutes tailles et tous secteurs confondus, se convertissent chaque


jour un peu plus au cloud. Gartner prévoit une croissance mondiale annuelle du
cloud public proche de 20% jusqu’en 2021. Selon le cabinet d’analyse, les
investissements dans le cloud devraient augmenter de 50% d’ici fin 2022. Mais
pourquoi un tel engouement pour cette technologie ? Quels sont les avantages du
cloud pour les entreprises ? Il s’agit de la plus haute qualification en matière de
sécurité informatique, et oodrive fût le premier acteur cloud à l’obtenir.

L’un des grands avantages du cloud est sa flexibilité. En effet, il est possible de
faire évoluer une infrastructure cloud en fonction des besoins de l’entreprise.
Les capacités souscrites dans le cadre de son abonnement sont ajustables pour
faire face aux pics d’activités. Le cloud permet d’accompagner le
développement d’une activité. L’entreprise est libérée des contraintes liées à son
parc informatique, notamment en termes de puissance de calcul, d’espace de
stockage ou encore de nombre d’utilisateurs. Le Cloud Computing peut
permettre d'effectuer des économies, notamment grâce à la mutualisation des
services sur un grand nombre de clients. Certains analystes indiquent que 20 à
25 % d'économies pourraient être réalisées par les gouvernements sur leur
budget informatique s'ils migraient vers le Cloud Computing. Comme pour la
virtualisation, l'informatique dans le Cloud peut être aussi intéressante pour le
client grâce à son évolutivité. En effet, le coût est fonction de la durée de
l'utilisation du service rendu et ne nécessite aucun investissement préalable
(homme ou machine). L'« élasticité » du nuage permet de fournir des services
évolutifs et peut permettre de supporter des montées en charge. Inversement, le
fournisseur a la maîtrise sur les investissements, est maître des tarifs et du
catalogue des offres, et peut se rémunérer d'autant plus facilement que les clients
sont captifs. L'abonnement à des services de Cloud Computing peut permettre à
l'entreprise de ne plus avoir à acquérir des actifs informatiques et nécessitant une
durée d'amortissement. Les dépenses informatiques peuvent être comptabilisées
en tant que dépenses de fonctionnement.

Agilité et accessibilité

Parmi les avantages du cloud, il est important également de citer l’agilité et


l’accessibilité. Les solutions cloud sont accessibles à tout moment, depuis
n’importe quel support, via une simple connexion internet. Le cloud est un
véritable plus pour accroitre l’agilité et la mobilité de ses collaborateurs. L’accès
constant aux services permet d’améliorer la collaboration avec ses collègues ou
des interlocuteurs externes à l’entreprise. Dans la même logique, le travail
nomade et à distance est également facilité par le déploiement du cloud. Le
partage de données en temps réel permet de véritables gains de productivité.

Rapidité et simplicité

Parmi les avantages du cloud, il ne faut pas oublier le déploiement rapide et la


simplicité d’intégration. En effet, la mise en fonctionnement d’une solution
cloud se fait en peu de temps. Le service est disponible rapidement. Une fois
l’installation finalisée, les applications cloud sont généralement faciles à adopter
pour les collaborateurs.
La sécurité dans le Cloud

La sécurité a pendant longtemps été l’un des principaux freins à l’adoption du


cloud au sein des entreprises. Mais depuis, elles ont pris conscience des
avantages du cloud, notamment en ce qui concerne la protection de leurs
données. Il est possible aujourd’hui pour les fournisseurs de solutions cloud
d’avancer des arguments solides pour prouver le niveau de sécurité de leurs
outils. La qualification SecNumCloud par exemple, a pour objectif de fixer un
haut niveau en ce qui concerne la sécurité que doivent attendre les entreprises et
les instances gouvernementales de la part de leurs fournisseurs CSP (Cloud
service provider).

L’obtention de cette qualification repose sur des exigences, applicables aux


acteurs de services d’informatique en nuage, établies par l’ANSSI dans un
référentiel. Reposant initialement sur les spécifications de l’ISO27001, très
renforcées techniquement et complétées par des engagements de service et de
localisation européenne des données, l’obtention de la qualification
SecNumCloud impose d’accroître les exigences de conformité technique,
organisationnelle, contractuelle et réglementaire.

2- Les inconvenients du clouds

L'informatique en nuage induit une consommation d'énergie croissante et


contribue au réchauffement climatique et des milieux par leur énergie grise et
via les fermes de serveurs nécessaires à l'informatique en nuage. L'ONG
Greenpeace, par exemple dénonce ceci dans un rapport de 2010 sur l'impact
écologique du secteur informatique.
Par ailleurs, si toutes les fermes de serveurs d'informatique en nuage
constituaient un pays, celui-ci viendrait au quatrième rang mondial des plus
grands consommateurs d'énergie.

En effet le fait que l'on ne peut pas toujours exporter les données d'un service
cloud, la réversibilité (ou les coûts de sortie associés) n'est pas toujours prise en
compte dans le cadre du projet. Le client se trouve souvent « piégé » par son
prestataire, et c'est seulement lorsqu'il y a des problèmes (changement des
termes du contrat ou des conditions générales d'utilisation, augmentation du prix
du service, besoin d'accéder à ses données en local, etc.) qu'il se rend compte de
l'enfermement propriétaire (vendor lock-in) dans lequel il se trouve.

En cas d'accident mettant en cause un site fournissant les prestations de services


liées au cloud pour des fonctions critiques d'une entreprise cliente, les données
contenues dans les serveurs détruits peuvent être perdues, à moins d'avoir été
sauvegardées par ailleurs, chez d'autres hébergeurs ou sur d'autres serveurs du
prestataire. Les entreprises touchées doivent engager sans délai leur plan de
reprise d'activité informatique.

La facilité qu'offre le cloud à activer de nouveaux services risque de conduire à


un accroissement de la consommation de ressources par effet rebond, voire à
une augmentation des coûts s'ils ne font l'objet d'un contrôle.

L'utilisation des réseaux publics, dans le cas du cloud public, entraîne des
risques liés à la sécurité du cloud. En effet, la connexion entre les postes et les
serveurs applicatifs passe par le réseau Internet et expose à des risques
supplémentaires de cyberattaques et de violation de confidentialité. Le risque
existe pour les particuliers, mais aussi pour les grandes et moyennes entreprises,
qui ont depuis longtemps protégé leurs serveurs et leurs applications des
attaques venues de l'extérieur, grâce à des réseaux internes cloisonnés ;

le client d'un service de cloud computing devient très dépendant de la qualité du


réseau pour accéder à ce service. Aucun fournisseur de service cloud ne peut
garantir une disponibilité de 100 %. Par exemple, des défaillances sur les
services cloud sont référencées par l'International Working Group of Cloud
Resiliency.
Les entreprises perdent la maîtrise de l'implantation de leurs données. De ce fait,
les interfaces interapplicatives (qui peuvent être volumineuses) deviennent
beaucoup plus complexes à mettre en œuvre que sur une architecture hébergée
en interne ; les entreprises n'ont plus de garanties (autres que contractuelles) de
l'utilisation qui est faite de leurs données, puisqu'elles les confient à des tiers ;

Des questions juridiques sont posées par l'absence de localisation précise des
données du cloud computing. Les lois en vigueur s'appliquent, mais pour quel
serveur, quel centre de données et, surtout, quel pays ? ;

Comme les logiciels installés localement, les services de cloud computing


permettent de lancer des attaques (cassage de mot de passe, déni de service…).
En 2009 par exemple, un cheval de Troie a utilisé illégalement un service du
cloud public d'Amazon pour infecter des ordinateurs.

V- Le futur du cloud

Le cloud computing est devenu l'un des rouages les plus essentiels pour faire
fonctionner les entreprises et les institutions gouvernementales au cours de la
dernière décennie. En effet, elles l'ont adopté dans la mesure où celui-ci est
fondamental pour le fonctionnement d'une économie moderne. Le cloud computing
a permis la création très rapide de nouvelles entreprises et leur a permis de se
développer à travers le monde à un rythme sans précédent.
Effectivement des grands noms comme Google, IBM, Amazon, Microsoft et
bien d’autres sont de gros acteurs sur le marché du cloud computing mais ils
favorisent l’arrivée d’innovations et d’améliorations dans le secteur du cloud.
Une véritable démocratisation et simplification des usages a lieu grâce à eux.
Des évolutions importantes sont encore à prévoir : les serveurs sont
devenus virtuels tout comme le stockage, les programmes et le réseau.
Dans les années à venir on pourrait voir des évolutions qui répondraient
aux attentes des DSI qui ont besoin d’une infrastructure
scalable automatiquement, d’une agilité optimale, de temps de réponse
très courts et bien sûr tout en respectant un budget serré.
Le nomadisme au travail est aussi un facteur qui a favorisé le développement
massif du stockage de données et de programmes. La mobilité des entreprises et
leur internationalisation favorise le télétravail. L’accès à des logiciels,
programmes et données est donc un enjeu majeur dans l’entreprise actuelle et
future.
La loi sur la protection des données personnelles, le RGPD (ou GDPR en
anglais) demande de prendre les mesures nécessaires pour se mettre en
conformité. Cela implique pour certains secteurs comme l’assurance, la santé,
les avocats, la médecine, les hôpitaux … de mettre leurs données en lieu sûr
avec un hébergement dédié.

Conclusion
En guise de conclusion nous pouvons affirmer que malgré beaucoup de
réticences à son utilisation lié à la sécurité des données, le Cloud est un outils
informatiques le plus sécurisé car chaque jour des ingénieurs s’y mettent pour le
rendre plus fiable et moins complexe à l’utilisation et en plus. En effet les
avantages qu’il possède font de lui un outil indispensable que ce soit pour les
petites ou grandes entreprises.
BIBLIOGRAPHIE

https://www.redhat.com/fr/topics/cloud-computing/what-is-hybrid-cloud
Consulté le 01 MARS à 11 :49
https://www.redhat.com/fr/topics/cloud-computing/what-is-hybrid-cloud#atouts
Consulté le 23 Février à 23 :37
https://kinsta.com/fr/blog/types-de-cloud-computing/#cloud-priv
Consulté le 28 Février à 13 :25
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cloud_computing#Principes
Consulté le 28 Février à 12 :58
https://www.memoireonline.com/07/15/9194/m_Etude-sur-la-securite-du-cloud-
computing4.html#toc9
Consulté le 25 Février à 23 :45
https://www.ivision.fr/cloud-et-virtualisation-les-differences/
Consulté le 22 Février à 17 :03
https://www.netexplorer.fr/blog/le-role-des-data-centers-dans-le-cloud
Consulté le 22 Février à 17 :07

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