QCM Sur Le Droit de La Communication

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Question-Réponse SUR LE DROIT DE LA COMMUNICATION

1. Définir droit et droit de la communication


R : le droit est l’ensemble des règles dont se dote une société en vue de vivre en paix,
en harmonie.
Le droit de la communication est l’étude des règles, des dispositions règlementaires,
des lois régissant la communication dans un pays. Ce droit a un caractère hybride car
étant à cheval sur le droit civil et le droit privé.
2. Citez les sources du droit de la communication

R : 1640 avec John MILTON ; 1800 avec le Roi Louis XVI ; et 1948 avec la
déclaration universelle des droit de l’homme

3. Définir droit de publication et dites les conditions à remplir pour la création d’un
journal et pour être DP (Directeur de Publication)

R : on appelle droit de publication, le privilège qu’accorde la loi à toute personne de


faire connaître ses opinions à l’opinion publique par le biais d’un ouvrage, d’un
journal ou tout support écrit sans être inquiété sauf à répondre de l’abus devant la loi.

Conditions à remplir pour la création d’un journal en république du bénin :

La création d’un journal au bénin est essentiellement libre. Il suffit simplement de


faire une déclaration manuscrite en double exemplaire sur papier timbré à adresser au
parquet du procureur de la république et au ministère de l’intérieur ; cette déclaration
doit porter la mention de :

 Le titre du journal
 Sa périodicité
 Identité complète du directeur de publication, son adresse et son domicile
 Les références de l’imprimeur

Ladite déclaration doit être déposée contre accusé de réception devant servir de preuve de
déclaration préalable.

Les conditions à remplir pour être Directeur de Publication (DP) au Bénin :

 Etre de nationalité béninoise


 Etre majeur
 Jouir de ses droits civiques et publics
4. Le DP peut-il occuper une fonction gouvernementale ?

R : le poste de DP est incompatible à toute autre fonction gouvernementale ou élective.


Ainsi donc, le DP nommé ou élu à un poste de responsabilité ou élu, doit démissionner de
son poste de DP et la rédaction pourvoie à son remplacement dans un délai d’un mois.
En cas de remplacement, la rédaction notifie ce changement et communique l’identité
complète du nouveau DP et son domicile au parquet du procureur de la république et au
ministère de l’intérieur.

5. Quelles sont les obligations mises à la charge des DP ?

R : les DP sont soumis à trois types de dépôt :

 Dépôt légal
 Dépôt judiciaire
 Dépôt administratif
6. Définissez les termes ci-après : dépôt légal ; dépôt judiciaire et dépôt administratif

R : on appelle dépôt légal, l’obligation qui est faite au DP d’envoyer un exemplaire du
journal lors de chaque parution à la bibliothèque nationale pour archivage.

Le dépôt judiciaire consiste pour un DP d’envoyer deux exemplaires de journaux


datés et signés au parquet du procureur de la république et au ministère de l’intérieur
deux heures ouvrables avant la mise en vente des journaux. Ce dépôt permet au
procureur de s’imprégner des titres développés par les journalistes en vue d’ordonner
des saisies en cas de dérapage grave avéré.

Le dépôt administratif est l’obligation qui est faite au DP d’envoyer quelques


exemplaires de son journal à des institutions de son choix (mairie, préfecture, HAAC ,
présidence  de la république, cour constitutionnelle…)

7. Citez les obligations des propriétaires de journaux et expliquer les contenus

R :

 Le titre des journaux :

Les propriétaires de journaux sont autorisés à faire l’usage des titres ayant déjà existés. Mais
attention, il faut que ces anciens journaux aient cessés de paraître depuis au moins deux ans
afin de tomber dans le domaine public. Une fois dans le domaine public, ils peuvent attribuer
les noms aux nouveaux périodiques d’informations sans être inquiété.

 Le prête-nom :

Il est défini comme « un accord secret existant entre deux personnes faisant croire que l’un est
la véritable propriétaire d’un organe de presse alors qu’en réalité, elle ne l’est pas »

Le prête-nom est encore appelé simulation ou contrelettre et est formellement interdit par la
loi.

 Le capital :

Les étrangers sont autorisés à créer des journaux dans d’autre pays que le leurs, mais ils ne
peuvent jamais en être le DP, ni détenir exclusivement le capital. Ils doivent s’associer à des
nationaux. Et en sa qualité d’étranger il ne peut pas détenir 51% du capital. Les actions
apportées par les nationaux ne sauraient excéder 50% et dans le cas où l’étranger s’associe à
une seule personne, cette dernière ne peut apporter plus de 50% du capital.

 Le bilan d’exploitation :

La loi fait obligation au propriétaire de journaux de faire connaître au lecteur les principaux
responsables de la rédaction à travers l’ours du journal. La loi leur fait obligation aussi de
présenter au lecteur un bilan d’exploitation.

8. Définir l’ours du journal et le bilan d’exploitation

R : on appelle l’ours du journal « un petit encadré fournissant au lecteur des
informations relatives au titre du journal, sa raison sociale, son siège, ses coordonnées et les
principaux responsables de l’organe de presse.

Le bilan d’exploitation consiste à faire connaître au lectorat le nombre d’exemplaire tiré, le


nombre d’exemplaire vendu, le nombre d’invendu et les recettes annuelles engrangées au
cours de l’année. Ce bilan se veut être annuel.

9. Citez les délits (infractions) de presse

R : les délits de presse sont :

 Les délits contre la chose publique


 les délits contre les personnes et les biens
 les contraventions ou publications interdites
 les délits d’atteinte aux bonnes mœurs
 les délits d’offenses et d’outrage à l’endroit des chefs d’état et des magistrats
10. Définir Diffamation, Injure public, et donnez dans chaque cas les éléments
constitutifs

R : on appelle Diffamation, toute imputation ou allégation de nature à porter atteinte à


l’honneur ou à la considération d’une personne ou d’un corps social auquel le fait est
imputé.

Les éléments constitutifs de la diffamation sont :

 La présence d’imputation ou d’une allégation


 Cette imputation ou cette allégation doit porter atteinte à l’honneur ou à la
considération de la victime
 La victime doit être connue et identifiable de part sa profession ou son nom
 La publicité doit être le mode de diffusion de la pensée

Ces quatre points peuvent être classés suivant l’élément matériel et l’élément moral. Au titre
de l’élément matériel, on a la présence de l’imputation ou de l’allégation ainsi que
l’identification de la victime.
Concernant à l’élément moral, il prend en compte la mauvaise foi du journaliste à porter
atteinte à l’honneur ou à la considération de la victime et à diffuser l’information à grande
échelle en vue d’informer un grand nombre de personne.

On appelle injure publique, tout propos outrageant, tout terme de mépris, toute
invective visant à minimiser une personne, à la rabaisser, à la mépriser, à la tourner en
dérision.

Les éléments constitutifs sont :

 La présence d’un propos outrageant ou d’un terme de mépris


 Ce propos doit être de nature à porter atteinte à la dignité de la personne
 La victime doit être connue et nommément cité de par son nom ou sa
profession
 La publicité doit être le mode de diffusion de la pensée
11. Expliquer la preuve de la véracité du fait diffamatoire et citez les cas où le juge ne
demanderait pas au journaliste d’apporter la preuve de la véracité du fait diffamatoire

R : le journaliste est appelé à exhiber les preuves qu’il a en sa possession lorsqu’il est
poursuivie pour diffamation.

Il existe trois (03) cas dans lesquels le juge ne demande pas au journaliste d’apporter
la preuve de la véracité du fait diffamatoire :

 Lorsque le fait diffamatoire a trait à la vie privé de la personne


 Lorsque les faits remontent à plus de 10ans
 Lorsque le fait se réfère à une infraction déjà amnistiée ou proscrite par une
réhabilitation ou révision.
12. Quelle différence y a-t-il entre l’injure et la diffamation ?

R : la différence entre l’injure et la diffamation est à rechercher au niveau de


l’imputation ou de l’allégation.

La diffamation exige leur présence et l’injure les exclut en remplacement d’un propos
outrageant ou d’un terme de mépris.

13. Donnez les subdivisions du délit d’offense et d’outrage après l’avoir défini

R : on appelle délit d’offense et d’outrage tout fait diffamatoire ou tout propos
outrageant de nature à atteindre les personnalités de la république dans leur honneur et
dans leur dignité.

Ce délit se subdivise en deux à savoir :


 Le délit d’offense et d’outrage à l’endroit du président de la république  (PR) ;
des chefs d’Etat étrangers ; des chefs de gouvernement et des présidents
d’institution
 Le délit d’offense et d’outrage aux magistrats
14. Pour quel délit une tierce personne serait poursuivie en cas de diffamation ou d’injure
à l’endroit du PR

R : lorsque le PR a été diffamé ou injurié par une tierce personne, il peut poursuivre la
personne non pas pour diffamation ou pour injure ; mais pour délit d’offense et
d’outrage à l’endroit du PR.

Signalons que le procureur de la république a les prérogatives de s’autosaisir sans une


plainte préalable de la victime en engageant des poursuites judiciaires contre le fautif.

Mais lorsqu’il s’agit des chefs d’Etat étranger, des anciens PR, les présidents
d’institution, il faut forcément que ceux-ci déposent une plainte ; sinon aucune
poursuite judiciaire ne saurait ne saurait être engagée par le parquet.

15. Quelle est la procédure à suivre pour porter plainte lorsque les chefs d’Etat étrangers
ont été offensés
16. R : lorsque les chefs d’Etat étrangers ont été offensés, la procédure à suivre pour
porter plainte est la suivante :
 Contacter l’ambassade de la victime dans le pays dont dépend le journal
 L’ambassade à son tour saisi le ministère des affaires étrangères du pays dont
dépend le journal
 Le ministre des affaires étrangères contact son homologue de la justice et
celui-ci tient informer le procureur de la république qui interpelle le
journaliste.
17. Expliquer : le délit d’offense et d’outrage au magistrat ; le délit d’atteinte à
l’indépendance de la justice ; le délit d’atteinte aux bonnes mœurs

R :

 le délit d’offense et d’outrage au magistrat : les magistrats sont des personnes


protégées par la loi dans le cadre de l’exercice de leur fonction. A ce titre, nul
ne peut les injurier, ni douter de leur compétence à dire le droit. Tout
contrevenant s’expose au délit d’offense et d’outrage au magistrat.
 le délit d’atteinte à l’indépendance de la justice : on appelle délit d’atteinte à
l’indépendance de la justice, le fait de publier des écrits, des témoignages, des
interviews, de tenir des propos en vue d’exercer une pression sur la justice, une
influence, une intimidation dans l’intention d’orienter la décision qui sera
rendu par le juge en charge d’un dossier.
 le délit d’atteinte aux bonnes mœurs : le d’atteinte aux bonnes mœurs prend en
compte les écrits et images érotico-pornographiques décrivant de façon
complaisante, dégradante, avilissante des scènes d’amour dans un contexte où
tout sentiment est absent.
18. Les revues à caractères pornographiques sont-elles interdites de commercialisation et
quelles sont les conditions de commercialisations des revues à caractère
pornographique ?

R : les revues à caractère pornographique ne sont pas interdites de commercialisation.


Il suffit que les promoteurs respectent les trois conditions imposées par la loi :

 Les revues doivent être livrées dans leurs emballages


 Elles ne doivent pas être exposées directement à l’avis du publique, ni dans les
magasins ou tout autre lieu de vente
 Leur publicité par affichage, par insertion dans les journaux ou par diffusion de
spot radiophonique ou télévisuelle est formellement interdite.
19. Définir provocation et apologie

R : la provocation consiste à inciter au meurtre, au pillage, aux coups et blessures


volontaire, à l’incendie, à la haine, à la xénophobie.

L’apologie est un délit car elle consiste à présenter sur un jour favorable des actes
répréhensibles condamnés par la société.

20. Citez les informations interdites de diffusion

R : il s’agit :

 Des informations touchant au secret de la défense nationale


 Des informations relatives aux travaux parlementaires dont la diffusion n’a
pas été autorisée
 Des informations relatives à la justice dont la diffusion est interdite
 Des informations concernant les mineurs en l’occurrence leur identité et leur
photographie.
21. Définir la notion de saisie et donnez-en les différents types

R : on appelle saisie, l’acte par lequel une autorité judiciaire ou administrative ordonne
la confiscation des exemplaires d’un journal en vue de préserver les bonnes mœurs, la
cohésion sociale et les dommages irréparables à l’encontre d’une personnalité de la
république.

Il existe deux (02) types de saisie :

 La saisie judiciaire (lorsque l’ordre de confiscation des exemplaires d’un


journal émane d’une autorité administrative telle le maire ou le préfet)
 La saisie administrative (lorsque l’ordre de confiscation des exemplaires d’un
journal provient d’une autorité judiciaire telle le procureur de la république ou
le juge)
22. Citez les cas justifiant la saisie

R : les exemplaires d’un journal peuvent être saisis dans les cas suivant :
 Offense et outrage au PR, au chef de gouvernement et au chef d’Etat étranger
 Incitation au meurtre, à la violence, aux coups et blessures volontaires, à la
haine sur toutes ses formes, à la xénophobie, au pillage ; à la destruction par
explosif ou apologie de même crimes et délits
 Apologie des crimes de guerre ou de collaboration avec l’ennemi
 Atteinte aux bonnes mœurs
23. Définir éthique et déontologie

R : l’éthique est un principe moral, plaçant le journaliste devant sa conscience et


exigeant de lui une délibération interne.

La déontologie est un ensemble de règles, de principes régissant la corporation des


journalistes et qui précise les lignes rouges à ne pas franchir dans le cadre de
l’exercice de leur métier.

24. Qu’es-ce qu’un organe de régulation et citez ceux que vous connaissez

R : on appelle organe de régulation, un organe étatique à caractère constitutionnel


chargé d’assainir le secteur des médias.

Au Bénin, nous pouvons citez la HAAC et le Ministère en charge de la


communication

25. Définir HAAC , donnez sa composition, le mandat de ses membres ainsi que ses
missions

R : la HAAC est la Haute Autorité de Audiovisuel et de la Communication

Composition de la HAAC : la HAAC est composé de 09 membres réparti comme suit :

 03 membres désignés par le PR dont l’un sera obligatoirement le président de


l’institution
 03 membres désignés par le bureau de l’Assemblé National
 03 membres désignés par les professionnels des médias dont un journaliste de
la presse écrite, un journaliste de l’Audiovisuel et un technicien

Mandat des membres de la HAAC :

Les membres de la HAAC ont un mandat de 05 ans non renouvelable et non révocable. Leur
fonction est incompatible avec tout autre poste électif ou gouvernementale. De plus ils ne
doivent pas exercer une autre activité en dehors de celle dont il est investi.

Mission de la HAAC :

 Veiller au pluralisme de la presse au Bénin en accordant des fréquences aux nouveaux


promoteurs des stations de radio et des chaines de télévision
 Définir la période de précampagne et de campagne médiatique lors des élections au
Bénin
 Réserver un accès équitable et équilibré aux organes de services publics à tous les
candidats en période électorale
 Interpeller les journalistes fautifs afin de les écouter lors des éditions publiques et leurs
adresser des mises en demeure en cas de nécessité.
26. Pourquoi dit-on que l’ODEM est un organe d’autorégulation ?

R : l’Observatoire de la Déontologie et de l’Ethique dans les Médias (l’ODEM) est dit
un organe d’autorégulation car il a été créé par les journalistes eux même afin de
mettre de l’ordre au sein de leur corporation sans attendre l’intervention des pouvoirs
publics.

27. Composition, membres et missions de l’ODEM ?

R : l’ODEM est composé de 13 membres réparti comme suit :

 7 représentants des journalistes et assimilés


 2 représentants des responsables de médias audiovisuels
 2 représentants des éditeurs
 2 représentants de la société civile

Les membres de l’ODEM ont un mandat de 2 ans renouvelable une seule fois.

L’ODEM a pour mission de :

 Défendre la liberté de la presse


 Produire des communiqués de presse en vu de condamner des journalistes
fautifs
 Veiller au respect strict du code de déontologie des journalistes
 Munir des recherches sur l’évolution des médias au Bénin
 Décerner des prix aux journalistes qui font preuve de journalisme.
28. Qui est journaliste professionnel ?

R  : le journaliste professionnel est toute personne physique ayant fait une école
de journalisme agréée par l’Etat et dont la formation est sanctionnée par un diplôme reconnu
par l’Etat.

Le journaliste professionnel est aussi toute personne physique détentrice d’un diplôme de
l’enseignement supérieur Licence ou Maitrise dans n’importe quel domaine assorti
respectivement de deux ou d’une année d’expérience professionnelle.

Le journaliste professionnel est enfin toute personne ayant pour activité principale, régulière
et rétribuée la recherche, la collecte, le traitement et la diffusion de l’information et qui exerce
cette activité dans un ou plusieurs rédactions dont elle tire le principale de ses revenus.

29. Citez quelques collaborateurs des journalistes (journalistes assimilés)

R : nous citons :


 Les traducteurs
 Les dessinateurs
 Les correcteurs
 Les caricaturistes
 Les photojournalistes
30. Définir la clause de conscience et dites les conditions à remplir pour la faire prévaloir
par le journaliste

R : on appelle clause de conscience, la possibilité qu’offre la loi à tout journaliste de


rompre le contrat de travail qui le lie à son employeur lorsque celui-ci change la ligne
éditoriale de façon à heurter la conscience du journaliste ou lorsque les conditions de
travail deviennent invivables. Cette rupture du journaliste donne droit à des indemnités
de rupture.

Les conditions à remplir pour faire prévaloir la clause de conscience :

 Le journaliste doit avoir au moins un an d’ancienneté au sein de la rédaction


 Il ne doit pas commettre une faute professionnelle lourde
 Il ne doit pas faire valoir ses droits à la retraite
31. Citez les formes d’aide de l’Etat à la presse

R : il existe deux formes d’aide de l’Etat à la presse :

 La forme directe : elle prend en compte les subventions que l’Etat accorde à la
presse et les remises sur la TVA, sur le téléphone, la consommation d’eau et
d’électricité, le transport des journalistes et des journaux et les remises sur les
impôts.
 La forme indirecte : elle prend en compte les formations de longue durée, de
recyclage, les séminaires de formation organisés au profit des journalistes et
dont les charges financières sont supportées par l’Etat.
32. Quelles sont les conditions à remplir pour bénéficier de l’aide de l’Etat à la presse

R : les conditions sont les suivants :

 Avoir un caractère d’intérêt général quant à la diffusion de la pensée :


éducation, information, récréation du public
 Remplir les formalités de déclaration préalable
 Paraître régulièrement au moins une fois par trimestre
 Etre habituellement offert au public à un prix marqué à la vente ou à
l’abonnement
 Ne pas consacrer plus des 2/3 de sa surface rédactionnelle à la publicité et aux
annonces.
33. Précisez les journaux qui ne bénéficient pas de l’aide de l’Etat à la presse

R : il s’agit de :


 Journal de parti politique
 Journal à caractère scolaire et universitaire
 Les publications étrangères
34. Définir droit de réponse et droit de rectification dans la presse écrite ; droit de réponse
dans l’audiovisuel

R :

Droit de réponse dans la presse écrite :

C’est la possibilité qu’offre la loi à toute personne mise en cause par un journal ou
écrit périodique de réagir pour donner sa version des faits qui doit être publier
gratuitement dans les même conditions que l’article l’incriminant.

Droit de rectification :

C’est la possibilité qu’accorde la loi à tout dépositaire de l’autorité publique dont les
actes relatifs à sa fonction ont été inexactement rapportés par un journal ou écrit
périodique d’insérer gratuitement dans ledit journal ou écrit périodique sa version des
faits qui doit être publié dans les mêmes conditions que l’article l’incriminant.

Droit de réponse dans l’audiovisuel :

C’est la possibilité qu’offre la loi à toute personne mise en cause par une station de
radio ou de chaîne de télévision de réagir en vu de donner sa version des faits qui
devra être diffuser gratuitement sur la même station de radio ou la même chaîne de
télévision dans des conditions techniques équivalentes que celle de la précédente
diffusion l’ayant incriminé.

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