QCM Sur Le Droit de La Communication
QCM Sur Le Droit de La Communication
QCM Sur Le Droit de La Communication
R : 1640 avec John MILTON ; 1800 avec le Roi Louis XVI ; et 1948 avec la
déclaration universelle des droit de l’homme
3. Définir droit de publication et dites les conditions à remplir pour la création d’un
journal et pour être DP (Directeur de Publication)
Le titre du journal
Sa périodicité
Identité complète du directeur de publication, son adresse et son domicile
Les références de l’imprimeur
Ladite déclaration doit être déposée contre accusé de réception devant servir de preuve de
déclaration préalable.
Dépôt légal
Dépôt judiciaire
Dépôt administratif
6. Définissez les termes ci-après : dépôt légal ; dépôt judiciaire et dépôt administratif
R : on appelle dépôt légal, l’obligation qui est faite au DP d’envoyer un exemplaire du
journal lors de chaque parution à la bibliothèque nationale pour archivage.
R :
Les propriétaires de journaux sont autorisés à faire l’usage des titres ayant déjà existés. Mais
attention, il faut que ces anciens journaux aient cessés de paraître depuis au moins deux ans
afin de tomber dans le domaine public. Une fois dans le domaine public, ils peuvent attribuer
les noms aux nouveaux périodiques d’informations sans être inquiété.
Le prête-nom :
Il est défini comme « un accord secret existant entre deux personnes faisant croire que l’un est
la véritable propriétaire d’un organe de presse alors qu’en réalité, elle ne l’est pas »
Le prête-nom est encore appelé simulation ou contrelettre et est formellement interdit par la
loi.
Le capital :
Les étrangers sont autorisés à créer des journaux dans d’autre pays que le leurs, mais ils ne
peuvent jamais en être le DP, ni détenir exclusivement le capital. Ils doivent s’associer à des
nationaux. Et en sa qualité d’étranger il ne peut pas détenir 51% du capital. Les actions
apportées par les nationaux ne sauraient excéder 50% et dans le cas où l’étranger s’associe à
une seule personne, cette dernière ne peut apporter plus de 50% du capital.
Le bilan d’exploitation :
La loi fait obligation au propriétaire de journaux de faire connaître au lecteur les principaux
responsables de la rédaction à travers l’ours du journal. La loi leur fait obligation aussi de
présenter au lecteur un bilan d’exploitation.
R : on appelle l’ours du journal « un petit encadré fournissant au lecteur des
informations relatives au titre du journal, sa raison sociale, son siège, ses coordonnées et les
principaux responsables de l’organe de presse.
Ces quatre points peuvent être classés suivant l’élément matériel et l’élément moral. Au titre
de l’élément matériel, on a la présence de l’imputation ou de l’allégation ainsi que
l’identification de la victime.
Concernant à l’élément moral, il prend en compte la mauvaise foi du journaliste à porter
atteinte à l’honneur ou à la considération de la victime et à diffuser l’information à grande
échelle en vue d’informer un grand nombre de personne.
On appelle injure publique, tout propos outrageant, tout terme de mépris, toute
invective visant à minimiser une personne, à la rabaisser, à la mépriser, à la tourner en
dérision.
R : le journaliste est appelé à exhiber les preuves qu’il a en sa possession lorsqu’il est
poursuivie pour diffamation.
Il existe trois (03) cas dans lesquels le juge ne demande pas au journaliste d’apporter
la preuve de la véracité du fait diffamatoire :
La diffamation exige leur présence et l’injure les exclut en remplacement d’un propos
outrageant ou d’un terme de mépris.
13. Donnez les subdivisions du délit d’offense et d’outrage après l’avoir défini
R : on appelle délit d’offense et d’outrage tout fait diffamatoire ou tout propos
outrageant de nature à atteindre les personnalités de la république dans leur honneur et
dans leur dignité.
R : lorsque le PR a été diffamé ou injurié par une tierce personne, il peut poursuivre la
personne non pas pour diffamation ou pour injure ; mais pour délit d’offense et
d’outrage à l’endroit du PR.
Mais lorsqu’il s’agit des chefs d’Etat étranger, des anciens PR, les présidents
d’institution, il faut forcément que ceux-ci déposent une plainte ; sinon aucune
poursuite judiciaire ne saurait ne saurait être engagée par le parquet.
15. Quelle est la procédure à suivre pour porter plainte lorsque les chefs d’Etat étrangers
ont été offensés
16. R : lorsque les chefs d’Etat étrangers ont été offensés, la procédure à suivre pour
porter plainte est la suivante :
Contacter l’ambassade de la victime dans le pays dont dépend le journal
L’ambassade à son tour saisi le ministère des affaires étrangères du pays dont
dépend le journal
Le ministre des affaires étrangères contact son homologue de la justice et
celui-ci tient informer le procureur de la république qui interpelle le
journaliste.
17. Expliquer : le délit d’offense et d’outrage au magistrat ; le délit d’atteinte à
l’indépendance de la justice ; le délit d’atteinte aux bonnes mœurs
R :
L’apologie est un délit car elle consiste à présenter sur un jour favorable des actes
répréhensibles condamnés par la société.
R : il s’agit :
R : on appelle saisie, l’acte par lequel une autorité judiciaire ou administrative ordonne
la confiscation des exemplaires d’un journal en vue de préserver les bonnes mœurs, la
cohésion sociale et les dommages irréparables à l’encontre d’une personnalité de la
république.
R : les exemplaires d’un journal peuvent être saisis dans les cas suivant :
Offense et outrage au PR, au chef de gouvernement et au chef d’Etat étranger
Incitation au meurtre, à la violence, aux coups et blessures volontaires, à la
haine sur toutes ses formes, à la xénophobie, au pillage ; à la destruction par
explosif ou apologie de même crimes et délits
Apologie des crimes de guerre ou de collaboration avec l’ennemi
Atteinte aux bonnes mœurs
23. Définir éthique et déontologie
24. Qu’es-ce qu’un organe de régulation et citez ceux que vous connaissez
25. Définir HAAC , donnez sa composition, le mandat de ses membres ainsi que ses
missions
Les membres de la HAAC ont un mandat de 05 ans non renouvelable et non révocable. Leur
fonction est incompatible avec tout autre poste électif ou gouvernementale. De plus ils ne
doivent pas exercer une autre activité en dehors de celle dont il est investi.
Mission de la HAAC :
R : l’Observatoire de la Déontologie et de l’Ethique dans les Médias (l’ODEM) est dit
un organe d’autorégulation car il a été créé par les journalistes eux même afin de
mettre de l’ordre au sein de leur corporation sans attendre l’intervention des pouvoirs
publics.
Les membres de l’ODEM ont un mandat de 2 ans renouvelable une seule fois.
R : le journaliste professionnel est toute personne physique ayant fait une école
de journalisme agréée par l’Etat et dont la formation est sanctionnée par un diplôme reconnu
par l’Etat.
Le journaliste professionnel est aussi toute personne physique détentrice d’un diplôme de
l’enseignement supérieur Licence ou Maitrise dans n’importe quel domaine assorti
respectivement de deux ou d’une année d’expérience professionnelle.
Le journaliste professionnel est enfin toute personne ayant pour activité principale, régulière
et rétribuée la recherche, la collecte, le traitement et la diffusion de l’information et qui exerce
cette activité dans un ou plusieurs rédactions dont elle tire le principale de ses revenus.
La forme directe : elle prend en compte les subventions que l’Etat accorde à la
presse et les remises sur la TVA, sur le téléphone, la consommation d’eau et
d’électricité, le transport des journalistes et des journaux et les remises sur les
impôts.
La forme indirecte : elle prend en compte les formations de longue durée, de
recyclage, les séminaires de formation organisés au profit des journalistes et
dont les charges financières sont supportées par l’Etat.
32. Quelles sont les conditions à remplir pour bénéficier de l’aide de l’Etat à la presse
R :
C’est la possibilité qu’offre la loi à toute personne mise en cause par un journal ou
écrit périodique de réagir pour donner sa version des faits qui doit être publier
gratuitement dans les même conditions que l’article l’incriminant.
Droit de rectification :
C’est la possibilité qu’accorde la loi à tout dépositaire de l’autorité publique dont les
actes relatifs à sa fonction ont été inexactement rapportés par un journal ou écrit
périodique d’insérer gratuitement dans ledit journal ou écrit périodique sa version des
faits qui doit être publié dans les mêmes conditions que l’article l’incriminant.
C’est la possibilité qu’offre la loi à toute personne mise en cause par une station de
radio ou de chaîne de télévision de réagir en vu de donner sa version des faits qui
devra être diffuser gratuitement sur la même station de radio ou la même chaîne de
télévision dans des conditions techniques équivalentes que celle de la précédente
diffusion l’ayant incriminé.
Note: This service is not intended for secure transactions such as banking, social media, email, or purchasing. Use at your own risk. We assume no liability whatsoever for broken pages.
Alternative Proxies: