Manuel Chef Guide
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LE CHEF ...................................................................................................................................................................................... 36
L’ESPRIT DE PROPHETIE...................................................................................................................................................... 39
LE DON DE PROPHETIE......................................................................................................................................................... 42
RITUEL DU SANCTUAIRE...................................................................................................................................................... 54
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Manuel du Chef-Guide Edition 2002
LA CONFERENCE GENERALE.............................................................................................................................................. 61
MINISTERE DE LA DENOMINATION.................................................................................................................................. 63
L’ESPRIT DE PROPHETIE...................................................................................................................................................... 72
LECTURE DE LA BIBLE.......................................................................................................................................................... 80
A NCIEN TESTAMENT ............................................................................................................................................................80
NOUVEAU TESTAMENT ........................................................................................................................................................81
TABLEAU DES CARACTERISTIQUES DES ENFANTS................................................................................................... 82
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Conditions
1- Suivre la formation sur une durée de 2 ans minimum
4- Connaître et savoir enseigner la Devise, le Mot d’Ordre, la Promesse et la Loi des J.A
b) Histoires de la Dénomination
- Dans le monde
- En Polynésie
8- Activités Spirituelles
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- 2 sur la nature
- 2 sur les Activités Récréatives
- 2 sur les Activités Missionnaires
- 1 sur les Activités Techniques ou Scientifiques
- 1 sur les Activités Artisanales
* Au début de la formation
** A l’investiture
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Investiture
Le Programme est établi sur 2 ans minimums. La procédure d’investiture est la suivante :
1. Le Comité d’Eglise soumet le Dossier des Candidats au Département JAPF pour approbation.
2. En concertation avec le Département JAPF, l’Eglise ou Secteur prévoit la date d’Investiture des
« Chef-Guide »
3. Toutes les Epreuves sont sous la Responsabilité du moniteur ou du Président de Jeunesse ou du
Pasteur et certaines conditions peuvent relever du Département JAPF.
Le diplôme de Chef-Guide est remis aux lauréats lors de la cérémonie d’investiture et est signé
par :
• Le Pasteur de l’Eglise
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Dossier du candidat
Club des Aînés
DOSSIER du CHEF-GUIDE
NOM
Prénom
Date de naissance
Conditions
Explications 2:00
La devise 0:07
La promesse 0:07
La loi 0:07
Savoir enseigner
La devise 0:15
La promesse 0:15
La loi 0:15
Le sanctuaire 3:00
b Histoire de la dénomination
Dans le monde 3:00
En Polynésie 3:00
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1 Livre : 0:30
2- 0:30
2- 0:30
3- 0:30
Camp
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b La direction 3:00
c L'economat 3:00
d L'animation 3:00
a Le morse 1:30
c La radiotéléphonie 1:30
a Nature 1 1:30
b Nature 2 1:30
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1- 1:00
2- 1:00
3- 1:00
4- 1:00
5- 1:00
6- 1:00
7- 1:00
8- 1:00
9- 1:00
10- 1:00
11- 1:00
12- 1:00
13- 1:00
14- 1:00
15- 1:00
* Au début de la formation
** A l'investiture
par
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Les valeurs
LE MOT D’ORDRE
« Le message adventiste au monde entier en cette génération »
LA DEVISE
« L’amour du Christ nous presse » (2 Cor 5 : 14)
LA PROMESSE
Par la grâce de Dieu
Je veux être aimable, loyal et pur
Je veux être un serviteur de Dieu et l’ami de tous
Je veux observer la loi des J.A
LA LOI
Le J.A lit la parole de Dieu et prie chaque jour. Il étudie la leçon de l’école du Sabbat.
Le J.A est bon camarade, honnête et sincère
Le J.A est aimable et serviable
Le J.A s’efforce d’être pur dans ses pensées, ses paroles et ses actes
Le J.A prend soin de son corps. Il s’abstient d’alcool, de tabac et de toute drogue
Le J.A révère le lieu de culte
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EXPLICATIONS
LE MOT D’ORDRE
« LE MESSAGE ADVENTISTE AU MONDE ENTIER EN CETTE GENERATION »
Le but de Mouvement de Jeunesse est d’amener nos jeunes à parler aux autres de la prochaine
venue de Jésus.
LA DEVISE
« L’AMOUR DU CHRIST NOUS PRESSE »
Si nous l’aimons, nous désirons œuvrer pour Lui et dire aux autres ce qu’il a fait pour nous.
LA PROMESSE
Personne ne t’impose la Promesse. Tu la feras quand tu voudras, de ton plein gré. Tu es libre.
Tu as compris que Dieu t’a crée, qu’il t’aime, qu’il te donne chaque jour, tout ce que tu possèdes. Tu
ne voudrais pas recevoir un si grand don sans y répondre. Tu chercheras le moyen d’exprimer ta
gratitude envers Dieu. Tu songeras alors à la Promesse :
La Promesse est la réponse que tu peux donner à Dieu, compte tenu de ton âge et de tes
capacités. Plus tard, quand tu auras saisi la profondeur de l’amour de Dieu, tu prendras devant Lui des
engagements plus graves et plus précis.
Tu auras la force d’y rester fidèle si tu demandes à Dieu, sincèrement, de t’aider chaque fois
que ce sera difficile. Les mots : par la grâce de Dieu signifient « avec l’aide de Dieu ».
AIMABLE.
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Tu es heureux quand on te fait plaisir, quand on est bon à ton égard, quand on t’aime. Applique
cette recette à tous ceux qui t’entourent (animaux compris). Eux aussi seront heureux si tu t’efforces de
leur faire plaisir, si tu leur parles gentiment, si tu les aimes. Etre aimable, ce n’est pas autre chose.
LOYAL.
Tu détestes qu’on te mente, qu’on te manque de parole, qu’on te flatte hypocritement. Tes amis
ne pensent pas autrement. Alors, efforces-toi de dire toujours la vérité, de tenir tes engagements, de ne
jamais prononcer des paroles hypocrites. Ta loyauté te vaudra l’estime de tous.
PUR.
Tu apprécies une eau limpide, un ciel éclatant, pur de toute menace d’orage, une vitre dont la
transparence n’est pas ternie par des traces de mouches.
Ton cœur, lui aussi, peut-être trouble ou limpide, suivant ce que tu écoutes, ce que tu regardes,
ce que tu lis ou ce que tu dis. Si tu veux être pur, bannis les conversations douteuses, les mauvaises
lectures, tout ce que tu serais tenté de faire à l’insu de tes parents. Et rappelles-toi que le meilleur
antidote contre les pensées impures, consiste à se livrer à une occupation intéressante. Ne dis pas qu’il
t’est impossible d’échapper aux influences malsaines. Songe au nénuphar dont les racines plongent dans
le vase et qui n’en produit pas moins une fleur merveilleuse, d’une pureté admirable.
UN SERVITEUR DE DIEU.
Dieu est au ciel et tu ne peux le voir. Comment feras-tu pour le servir ? En lisant ta Bible, tu
verras que bien des hommes y sont appelés des serviteurs de l’Eternel. A l’exception de Moïse et peut-
être d’Abraham, aucun d’eux ne s’est jamais trouvé directement en la présence de Dieu. Mais ils ont
droit à ce titre parce qu’ils ont accompli la volonté de Dieu et qu’ils sont devenus ses porte-parole,
c’est-à-dire ses missionnaires. Toi qui arbores fièrement l’insigne des J.A., n’en es-tu pas un à ta
manière ? Tu dois, par conséquent t’efforcer d’obéir aux commandements de Dieu et ne pas avoir
honte de parler de Jésus. L’apôtre Paul était si fier d’être un disciple du Christ qu’il se présentait ainsi :
« Paul, serviteur de Jésus-Christ » (Romains 1 : 1 ; Tite 1: 1).
L’AMI DE TOUS
Dieu t’ordonne d’aimer ton prochain « comme toi-même ». Tu as une préférence pour certains
de tes camarades et tu les appelles tes amis. Pour leur plaire, tu es capable de modifier tes plans, de
renoncer à un avantage, de faire taire ton égoïsme. Dieu te demande simplement d’étendre cette
bienveillance à tout le monde sans exception.
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LA LOI
Un jour, il y a des milliers d’années. Dieu donna à Moïse la LOI des DIX
COMMANDEMENTS. Cette loi est si bien conçue, si complète, malgré sa concision, qu’elle suffirait,
si elle était strictement appliquée, à assurer l’entente entre les hommes et le bonheur universel. C’est
d’elle que se sont inspirés bon nombre de gouvernements pour établir leur code législatif.
LA LOI J.A EN EST UNE ADAPTATION. Proportionnée à ton âge et à tes capacités. Elle
sera pour toi le sentier qui mène à Dieu. Elle t’aidera à devenir un serviteur utile.
Dieu t’aime et il te prouve chaque jour (en faisant briller le soleil, en renouvelant le cycle des
saisons : en ce donnant la vigueur, la santé, l’intelligence et une foule de raisons d’être heureux dont tu
n’es même pas conscient).
En retour, Il te commande de L’aimer de tout ton cœur, de toute ta force et d’aimer ton
prochain comme toi-même.
La Loi des J.A. ne remplace jamais le Commandement de DIEU. Elle te prépare, d’une
manière facile et dans la joie, à devenir ce que DIEU veut, pour Son service et pour Sa gloire.
N’essaie pas de biaiser avec elle. Demande à DIEU de t’aider à en remplir les conditions et elle
deviendra pour toi un permanent sujet de joie.
LA LOI DES J.A. comporte 6 articles. (Nous les envisageons tous, à tour de rôle).
Le J.A lit la parole de Dieu et prie chaque jour. Il étudie la leçon de l’Ecole du Sabbat
Le J.A est bon camarade, honnête et sincère
Le J.A est aimable et serviable
Le J.A s’efforce d’être pur dans ses pensées, ses paroles et ses actes
Le J.A prend soin de son corps. Il s’abstient d’alcool, de tabac et de toute drogue.
Le J.A révère le lieu de culte
Ne néglige pas ton entretien quotidien avec DIEU. Le succès de tout ce que tu entreprendras
dépend de tes rapports avec DIEU. La Bible t’apprendra qui est DIEU et ce qu’il attend de toi, ce qu’il
approuve et ce qui provoque sa colère.
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Elle te présentera, en des tableaux hauts en couleurs, des hommes forts, nobles, loyaux (sans
dissimuler leurs erreurs), et aussi des menteurs, des lâches, des hypocrites, des traîtres... Et tu
réfléchiras à qui tu voudras ressembler.
Elle te dira comment on accède au bonheur et aussi ce qui peut ruiner une existence.
L’amabilité témoignera des bonnes dispositions de ton cœur. Si tu aimes DIEU, tu seras
extrêmement soucieux de ne rien faire qui puisse Lui déplaire et cela t’aidera à harmoniser ta volonté
avec la Sienne.
Etre aimable et serviable à tes parents, à tes maîtres, à tes chefs n’est qu’un aspect de ta
soumission à DIEU. Car c’est directement Lui qu’ils tiennent leur autorité. En étant aimable et serviable,
à tes parents, à tes maîtres, tu t’assureras l’approbation de Dieu et d’importantes bénédictions.
Le J.A S’EFFORCE D’ETRE PUR DANS SES PENSEES, SES PAROLES ET SES
ACTES
Prends exemple sur Jésus dont la vie est une suite ininterrompue d’actes. Tu veux rendre un
menu service à une personne âgée, à un malade, à quelqu’un de ton entourage, à un aveugle en passant,
etc...
Si tu cultives l’amour en toi, tu n’auras plus besoin d’imaginer des bonnes actions, tu les
feras tout naturellement sans même y penser.
Ton corps a été créé par DIEU. C’est un mécanisme admirable. Si tu le maintiens en bon état, Il
te procurera plus de joies et de satisfaction que ne pourrait t’en donner la plus belle, la plus moderne, la
plus perfectionnée des voitures. Préserve ton corps non comme t’appartenant en propre, mais comme
étant le temple du Saint-Esprit.
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Tu as appris qu’aux jours anciens DIEU se manifestait dans le lieu saint du sanctuaire israélite
(Exode 28 : 42-46).
Tu sais aussi que, même s’il ne se manifeste plus visiblement DIEU EST TOUJOURS
PRESENT au milieu de ceux qui L’invoquent. Alors, révère Sa présence invisible :
En t’abstenant de faire du bruit, de chuchoter, d’échanger des propos ou des rires étouffés avec
tes voisins.
Quand tu pries. Adresse-toi à DIEU avec révérence, car Il est l’Eternel, le Seigneur Tout-
Puissant, le Créateur du ciel et de la terre, ta vie n’est qu’un fil entre Ses mains.
Confie-lui tes projets, tes problèmes, tes faiblesses, et Il t’aidera. Quand on t’offre un beau livre
ou une boîte de chocolats, tu dis spontanément merci. Mais songes-tu à remercier DIEU pour tout ce
qui t’arrive d’heureux ? Pour tout ce que tu as déjà reçu dans le passé ?
Ne prie pas exclusivement pour toi-même, en égoïste, présente à DIEU des requêtes précises
en faveur d’un membre de ta famille, d’un ami, de quelqu’un qui a particulièrement besoin de soutien. Et
laisse DIEU le temps d’intervenir. Même si l’exaucement se fait attendre, cela ne prouve pas que le
Seigneur t’oublie.
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0 Capitaines
Garde des Couleurs
0 Scribes
0
0 Escorte
0 Garde des couleurs
0 Porte-Drapeau
0
0 Conseillers 0 Escorte
Emplacement du Commandeur C
Drapeaux
National Aîné Territorial
O O O
0 0 0 0 0
0 0
0 0
1 2 3 4
Capitaines 0 0 0 0
Scribes 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0
Conseillers 0 0 0 0
000 0 00 000 00 0
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Le Corps des Officiers de Direction et Administratifs et celui des Sous-Officiers - excepté les
Conseillers - se placent en se mettant au « Garde à vous » au lieu prévu tel qu’il est indiqué sur le
schéma. Le Commandeur se détache de l’équipe dirigeante et vient se tenir juste derrière le mât central
tel qu’il est mentionné sur ce même schéma.
Le Commandeur du rassemblement émet un puissant coup de sifflet en élevant le bras droit,
tendu vers le haut, faisant un angle de 90° de l’axe horizontal de son épaule. Au premier coup de sifflet,
toutes les activités cessent. Les Capitaines viennent se placer à leurs emplacements prévus et au
deuxième coup de sifflet, émis par le Commandeur, les autres membres de l’Unité viennent s’aligner
derrière leur Capitaine respectif en observant les distances d’intervalles entre deux par rapport à la ligne
de gauche, se tenant tous en position « Garde à vous ».
N.B. : Le rôle du Commandeur peut être assuré par les Officiers Adjoints de Direction désigné
par l’Officier Directeur du Club pour les Formations Ligne de file, Carré et en Cercle.
1. Méditation et prière
Le Commandeur adresse une cordiale salutation à tous, recueille quelques impressions générales
ressenties auprès des jeunes, annonce le chant puis désigne une tierce personne parmi les Unités
présentes afin de donner le ton de la chanson choisie.
Avant de passer à la méditation ou à la pensée du jour, le Commandeur pivote sur sa droite en
direction de l’Aumônier, et, ensemble ils se saluent. Le Commandeur revient sur sa gauche, sur sa
position initiale. Etant au Garde à vous, le Commandeur met l’ensemble des Unités aînées au Repos.
L’Aumônier s’avance, se place au côté droit du Commandeur et passe à la méditation (La
durée de la méditation est comprise entre 5 et 10 minutes). Au terme de la méditation, l’Aumônier
conclut en sollicitant l’assistance divine. Le Commandeur met l’ensemble des Unités présentes au Garde
à vous puis se tournant pour pivoter face à face, avec l’Aumônier, ils se saluent de nouveau.
Aussitôt après, l’Aumônier retourne à sa place en tenant compte de respecter la marche aux pas
cadencés. Ensuite, le Commandeur ordonne à toutes les Unités présentes de la formation de se mettre
au Repos.
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Le Commandeur Ce matin, c’est l’Unité ............. qui a l’honneur de prendre part à la Levée
des couleurs. (Le Commandeur salue le Capitaine de l’Unité ........... qui le
renvoie aussitôt)
Capitaine de l’Unité ..................., Garde à vous.
(Le Commandeur salue le Capitaine qui le renvoie)
Le Capitaine (Fait un demi-tour) Garde des couleurs, Garde à vous. 1 pas au gauche
(ou droite), marche.
(Le Capitaine salue le Porte-drapeau qui le renvoie puis fait à nouveau un
demi-tour droite)
Le Porte-drapeau Escorte, demi-tour, droite. En avant marche (Si la garde des couleurs se
trouve vers le centre)
Escorte ! En avant, marche (Si la garde des couleurs se trouve à l’aile
gauche ou droite)
A droite, droite (ou gauche, gauche)
(Le Porte-drapeau prend le commandement de la garde des couleurs en
se dirigeant vers le mât et s’arrête à 2 pas de distance)
Le Porte-drapeau Escorte ! A gauche, gauche (ou droite, droite)
(Il s’avance pour vérifier l’état du mât, du drapeau et du cordage. Aussitôt
prêt, le Porte-drapeau fait un signe au Commandeur. S’il y a 3 drapeaux à
hisser, le Porte-drapeau commande) Escorte, rejoignez
Le Commandeur A l’ensemble des Aînés, Garde à vous. Pour la Levée des Couleurs, nous
allons chanter le chant... (Titre du chant)
(S’adressant au Porte-drapeau, il le commande) Envoyer.
(Au moment de la Levée des couleurs, les officiants, conseillers et
capitaines saluent le salut scout. Après la levée des couleurs, chaque
responsable et Aînés, porteur du foulard, récitent la Promesse & la Loi en
amenant le poing droit fermé au cœur)
N.B. : Ce geste symbolise la Parole de Dieu gravée dans le cœur tel qu’il est mentionné dans Psaumes
119 : 11 « Je serre Ta parole dans mon cœur afin de ne pas pécher contre Toi. »
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Le Porte-drapeau Un pas à gauche (ou droite) marche (Le Capitaine fait un demi-tour et le
Porte-drapeau le salue qui lui répond)
Le Capitaine Garde des Couleurs, Repos. (Il se retourne, fait face au Commandeur et le
salue qui le renvoie aussitôt)
A l’occasion de cette Cérémonie de Descente des couleurs, l’Aumônier peut lire un passage
des Saintes Ecritures ou faire une lecture scripturaire. Puis il adresse une prière au Père Céleste pour
clore sa pensée du jour.
N.B. : Après la descente des couleurs, s’il y a 3 drapeaux, le Porte-drapeau récupère les 3
drapeaux en superposant sur son avant-bras gauche celui de la Nation au-dessus, du Club et Territorial
en dessous (tous pliés en forme triangulaire), et les amène au pas vers un des Officiers Directeurs
Adjoints. Après être salués de la main droite, le Porte-drapeau dépose les 3 drapeaux sur l’avant-bras
gauche de l’Officier Directeur Adjoint, se saluent à nouveau de la main droite puis le Porte-drapeau
regagne son escorte, toujours au pas, faisant face au mât.
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O O O
Drapeau Drapeau
National Territorial
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Le Club des Aînés qui dispose d’un drapeau est tenu de faire remarquer son emblème en le
faisant flotter au sommet d’un mât aux occasions citées ci-après :
A toutes activités solennelles ou programmes réalisés au sein de l’Eglise auxquels la présence
des membres du Département de Jeunesse de la Mission, d’un représentant de la Jeunesse de
Territoire, d’une personnalité ou invité de marque provenant d’un de nos organisations de la Jeunesse
Adventiste de l’Union, de la Division et de la Conférence Générale sont demandés ou souhaités.
A toutes sorties de camp des Aînés.
Lors d'un grand rassemblement scoutisme du Club Aîné ou de toute la Jeunesse Adventiste
ordonné par la direction du Département de Jeunesse de la Mission.
Au Jamboree des Aînés.
A toutes marches sous forme de défilé ou parade du Club Aîné, de la Jeunesse entière mises en
place par le Département de Jeunesse de la Mission.
Les drapeaux National et Territorial sont utilisés spécialement lors de grandes cérémonies
officielles préparées par la direction du Département de Jeunesse de la Mission et, lors du grand défilé
mis en place par le Gouvernement du Territoire.
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C Emplacement du Commandeur
Drapeaux
National Aîné Territorial
O O O
Scribe 0 0 0 Conseillère
0 0
0 0
0 0 Capitaine Capitaine 0 0
0 0
0 0
Conseiller Scribe
Scribe Conseillère
0 0
0 0 0 0
0 0 0 Capitaine Capitaine 0 0 0
0 0 0 0
0 0
Conseiller Scribe
0 0 0
0 Capitaine Capitaine 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 Scribe Conseiller Scribe Conseillère 0
0 0
0 0 0 0 0
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Le Corps des Officiers de Direction et Administratifs et celui des Sous-Officiers - excepté les
Conseillers - se placent en se mettant au « Garde à vous » au lieu prévu tel qu’il est indiqué sur le
schéma. Le Commandeur se détache de l’équipe dirigeante et vient se tenir juste derrière le mât central
tel qu’il est mentionné sur ce même schéma.
Le Commandeur du rassemblement émet un puissant coup de sifflet en faisant des angles
droits à l’aide de ses deux bras tendus de chaque côté du corps et les deux avant-bras relevés à la
verticale. Au premier coup de sifflet, tous les Capitaines accourent pour se ranger à leur emplacement
prévu et au deuxième coup de sifflet les autres membres de l’Unité viennent se placer côte à côte, à 2
pas derrière leur Capitaine respectif.
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Le Commandeur Pour l’ensemble des Aînés, Garde à vous. Pour la Levée des couleurs,
nous allons chanter un chant... (Titre du chant)
(S’adressant au Porte-drapeau, il commande) Envoyez.
(Au moment de la Levée des couleurs, les officiants, conseiller et
capitaines saluent le salut scout. Après la levée, chaque responsable et
Aîné, porteur du foulard, récitent la Promesse et la Loi en amenant le
poing droit fermé au cœur. Puis, le Porte-drapeau fait un nœud et regagne
son Escorte)
Le Commandeur Pour l’ensemble des Aînés, Repos.
Garde des couleurs, Garde à vous.
Le Porte-drapeau Escorte ! Demi-tour, droite. En avant, marche.
(Le Porte-drapeau dirige son Escorte à la sortie du Carré)
Escorte ! Halte. A gauche, gauche (ou droite, droite)
(Puis il commande son Escorte pour rejoindre leur unité)
Escorte ! Halte. A gauche, gauche (ou droite, droite)
Le Capitaine (Fait un demi-tour droite) Garde des couleurs, un pas en avant, marche. (Il
salue le Porte-drapeau qui lui renvoie) Garde des couleurs. Repos. (Il
refait un demi-tour droite puis salue le Commandeur qui le renvoie)
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A l’occasion de cette Cérémonie de Descente des couleurs, l’Aumônier peut lire un passage
des Saintes Ecritures ou faire une lecture scripturaire. Puis il adresse une prière au Père Céleste pour
clore sa pensée du jour.
N.B. : Après la descente des couleurs, s’il y a 3 drapeaux, le Porte-drapeau récupère les 3
drapeaux en superposant sur son avant-bras gauche celui de la Nation au-dessus, du Club et Territorial
en dessous (tous pliés en forme triangulaire), et les amène au pas vers un des Officiers Directeurs
Adjoints. Après être salués de la main droite, le Porte-drapeau dépose les 3 drapeaux sur l’avant-bras
gauche de l’Officier Directeur Adjoint, se saluent à nouveau de la main droite puis le Porte-drapeau
regagne son escorte, toujours au pas, faisant face au mât.
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Drapeaux
National Aîné Territorial
0
0
Capitaine
Emplacement du Conseillère
Scribe Commandeur
Garde des
Couleurs
Garde des
Couleurs Scribe
Conseiller Capitaine
Capitaine Conseillère
Scribe
Scribe
Garde des
Couleurs Conseiller
Capitaine
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Le Corps des Officiers de Direction et Administratifs et celui des Sous-Officiers - excepté les
Conseillers - se placent en se mettant au « Garde à vous » au lieu prévu tel qu’il est indiqué sur le
schéma. Le Commandeur se détache de l’équipe dirigeante et vient se tenir à quelques mètres devant le
mât central tel qu’il est mentionné sur ce même schéma.
Le Commandeur du rassemblement émet un puissant coup de sifflet en élevant son bras droit
vers le haut. A l’aide de son bras, il fait une rotation en créant un cercle. Au premier coup de sifflet, tous
les Capitaines accourent se ranger à leur emplacement prévu et au deuxième coup de sifflet les autres
membres des unités viennent se placer côte à côte, à droite de leur Capitaine respectif en observant les
distances d’intervalles entre deux et formant ainsi un cercle telle qu’elle figure sur le schéma.
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A l’occasion de cette Cérémonie de Descente des couleurs, l’Aumônier peut lire un passage
des Saintes Ecritures ou faire une lecture scripturaire. Puis il adresse une prière au Père Céleste pour
clore sa pensée du jour.
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ANNEXES
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LE CHEF
Objet : « Cours de Perfectionnement »
Introduction : Le Privilège et l’Urgence de Direction.
Les garçons et les filles Adventistes méritent d’être dirigés. « Celui qui coopère avec le but divin
en communiquant au jeune la connaissance de Dieu, accomplit une haute et noble tâche. Alors qu’il
éveille un désir d’atteindre l’idéal de Dieu, il présente une éducation qui est aussi élevée que le ciel, et
aussi vaste que l’univers ». Education P.19
Découvrons le « Chef »
1 Le Chef autocratique :
Il veut faire les choses selon ses propres idées sans consultation avec les autres. Seules ses
initiatives comptent au lieu de rechercher les suggestions et les conseils de ses collaborateurs.
2 Le Chef « Laissez-faire » :
« Laissez faire, on verra bien ce que ça va donner ». Le Chef négligent ne fait pas de plan à
l’avance et ne participe pas non plus aux activités.
3 Le Chef Paternel :
C’est celui qui flatte les autres pour plaire (qui caresse avec la main le dos d’une personne...). Il
veut garder sa position mais ne travaille pas réellement.
4 Le Chef « Politicien » :
Celui qui fait tant de promesses aux jeunes mais ne les réalise pas.
5 Le Chef « Démocratique » :
« Gouvernement du peuple ». Il travaille avec son équipe, accepte les conseils et sert les autres
et non lui-même. Il est excellent pour les jeunes.
6 Le Chef « Charismatique » :
De « charisma » grâce, comme Jésus-Christ, le plus grand chef.
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l’on ait toujours de nouvelles choses à introduire à son groupe. Il est souhaitable que le dirigeant ait une
connaissance très poussée des activités dans lesquelles il dirige ses Eclaireurs. Un dirigeant doit être à
l’avant-garde du progrès dans son développement des travaux d’adresse. Dans chaque cours de
formation du personnel d’Eclaireurs, un dirigeant doit être capable de déceler la joie de nouvelles
expériences.
11 Sens de l’humour :
Chaque dirigeant ayant affaire aux garçons et aux filles doit avoir un vif sens de l’humour. Il y a
beaucoup d’incidents qui tendent à irriter ou bouleverser un dirigeant. Garçons et filles sont enclins à
ridiculiser certains maniérismes chez les adultes. Un dirigeant ayant le sens de l’humour prendra de telle
chose à la légère.
L’ESPRIT DE PROPHETIE
A. Introduction
1 Continuellement dans l’Ancien et le Nouveau Testament nous rencontrons des occasions qui
montrent le soin constant que Dieu prend de son peuple et la façon dont il a conduit ses prophètes et a
accompli des miracles par leur moyen et pour eux. Au début de l’ère chrétienne, pendant les sombres
siècles, à travers la réforme du 16ème siècle, pendant les grands réveils des années suivantes, le peuple
de Dieu a pu voir sa main divine le protégeant, lui montrant le chemin, et pourvoyant à ses besoins.
Jamais, depuis les jours de Moïse vit-on un peuple conduit plus miraculeusement que ne le fut le petit
groupe de croyants qui prirent part au grand mouvement d’exode en 1844 et qui formèrent plus tard la
dénomination des Adventistes du Septième jour.
B. Premières manifestations
1 En 1842, Dieu donna deux visions à un homme du nom de William Foy de Boston. Il était un
homme instruit et prédicateur doué de beaucoup d’éloquence. Ces visions marquées de l’Esprit de
Dieu, avaient trait à l’avènement prochain du Christ, à la marche du peuple de Dieu vers la cité céleste,
à la nouvelle terre et à la gloire réservées aux rachetés. Foy fut invité à se rendre de lieu en lieu, dans les
différentes églises pour raconter ce qu’il avait vu. Il agit ainsi jusqu’en 1844. Peu de temps avant le 22
octobre, il contempla, dans une troisième vision, le chemin conduisant à la cité céleste. Il vit une grande
plate-forme où des multitudes s’assemblèrent. De temps à autre quelqu’un en tombait, et l’on disait de
lui : «Il a apostasié ». Puis il vit le peuple montrer sur une deuxième plate-forme ; de là aussi certains
tombaient et disparaissaient. Finalement, une troisième plate-forme surgit qui s’étendait jusqu’aux portes
de la Sainte cité, et une foule se joignit à ceux qui avaient pris place. Comme Foy croyait à l’imminence
du retour du Seigneur, il ne comprit pas qu’un troisième message devait encore faire suite aux deux
premiers d’Apocalypse 14. Cette vision lui paraissant inexplicable, il cessa de parler en public. En
1845, il entendit quelqu’un d’autre raconter la même vision et l’interpréter ainsi : le premier et le
deuxième message ont été donnés, et un troisième doit suivre. Peu de temps après avoir ........ cette
explication, William Foy tomba malade et mourut.
2 Quelques semaines avant le 22 octobre 1844, un jeune homme du nom de Hazen Foss,
instruit et distingué, eut une vision relative également au voyage du peuple adventiste vers la cité céleste.
Ce jeune homme était également un croyant convaincu du prochain retour du Seigneur et il ne pu
comprendre la partie de la vision qui avait trait aux trois plates-formes. C’étaient là des messages
d’avertissement qu'il aurait dû donner. Lorsque Dieu lui révéla quelques-unes des difficultés qu'il
rencontrerait s’il acceptait d’être le messager de Dieu, il recula. Dans une seconde vision, Dieu lui dit
que s’il refusait de le servir comme prophète, il emploierait à sa place l’un des plus faibles croyants du
troupeau pour porter ses messages à l’Eglise du résidu. Le jeune homme hésita encore et finalement
refusa. Dans une troisième vision Dieu lui déclara qu'il était déchargé de son mandat. Bouleversé, le
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jeune homme décida finalement de décrire ce qu'il avait contemplé ; à cet effet, il organisa une réunion.
Mais quand il se tint en présence de l’auditoire, il ne pu proférer une seule parole. La vision qui avait été
si claire à son esprit en avait fui. Son souvenir était vide. Enfin, dans la plus profonde angoisse il s’écria :
« Je ne puis rien me rappeler de la vision. Dieu a accompli sa parole. Il m’a enlevé la vision. Je suis un
homme perdu. »
3 Environ trois mois après cette tentative infructueuse, Hazen Foss avait entendu narrer par
quelqu’un d’autre une vision dans une chambre contiguë à celle qu'il occupait. La vision, devait-il
déclarer, était aussi identique à la sienne que deux récits d’un même fait, et l’on pu ainsi connaître ce
qu'il avait oublié. Plus tard, voyant la personne qui avait rapporté la vision, il affirma : « C’est
l’instrument sur lequel le Seigneur a placé le fardeau. »
C. La servante du Seigneur
1 Ellen Gould Harmon fut née à Corham (Etat du Maine) près de Portland le 26 novembre
1827, et fut, avec sa sœur jumelle, Elisabeth, la plus jeune d’une famille de huit.
2 A l’âge de neuf ans, alors qu’elle rentrait de l’école, une après-midi, la petite Ellen fut blessée
par une pierre lancée par une de ses camarades de classe. Cet accident faillit lui coûter la vie. Pendant
trois semaines, la fillette fut sans connaissance, et au cours des années qui suivirent elle souffrit
énormément de la grave blessure qu’elle avait reçue au nez. Il lui fut impossible de continuer ses études
et tous les membres de sa famille eurent dès lors l’impression que l’enfant d’autrefois pleine de vie et
riche de promesse, ne vivrait plus bien longtemps.
3 En mars 1840, Ellen suivit des conférences de William Miller à Portland (Maine). Dans le
courant de la même année, elle accompagna ses parents au camp meeting méthodiste de Buxton
(Maine). De retour à la maison, et sur sa demande, elle fut baptisée par immersion dans les eaux
mugissantes de l’Océan Atlantique, sur le rivage de Portland, et ce même jour fut reçu membre régulier
de l’Eglise méthodiste. Elle n’avait pas encore 13 ans.
4 En 1842, elle participa, ainsi que d’autres membres de sa famille, aux camps meetings
Adventistes qui eurent lieu à Portland, accepta les idées présentées par W.Miller et ses collaborateurs
et attendit avec certitude le retour de Christ pour 1843, puis pour 1844. Animée d’un fervent esprit
missionnaire, elle s’efforça de gagner ses jeunes amies à Christ.
5 Ellen Harmon eut sa première vision un certain matin de décembre 1844 alors qu’elle se
joignit au culte de famille chez une sœur en la foi au sud de Portland. Les cieux semblaient s’être
rapprochés du petit groupe en prière, et la puissance de Dieu reposait sur Ellen d’une manière
particulière, elle perdit conscience de ce qui se passait autour d’elle ; en vision, elle contempla les
pérégrinations du peuple de Dieu vers la cité céleste. Lorsque cette jeune fille de 17 ans, timide et
tremblante, fit part aux membres de l’église de Portland de la vision qu’elle avait eue, son témoignage fut
reçu comme la lumière venant de Dieu.
6 Dans sa deuxième vision celle-ci se place environ une semaine après la première. Ellen
Harmon reçut l’ordre de transmettre autour d’elle ce qui lui avait été montré, elle devait être la
messagère du Seigneur. Mais la jeune fille reculait naturellement devant une telle responsabilité. Elle
n’avait que 17 ans ; sa santé était chancelante ; elle souffrait beaucoup ; et, pensait-on généralement,
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elle ne vivrait pas longtemps. En outre, une timidité excessive la faisait hésiter davantage. Elle supplia le
Seigneur de placer ce fardeau sur quelqu’un d’autre, mais en vain. Ces paroles de l’ange résonnaient
constamment à ses oreilles : « Communique à d’autres ce que je t’ai révélé. »
7 En réponse à ces injonctions, et pendant près de 70 ans, Ellen G. Harmon devait recevoir de
Dieu les instructions qu'il destinait à son peuple afin de le guider jusqu’aux portes des demeures
éternelles Dieu l’employa avec puissance pour diriger son peuple vers de nouveaux champs : en
changeant les méthodes de travail ; en augmentant les branches d’activités ; en donnant des
avertissements et des reproches ; e apportant du courage et de l’espérance aux découragés : en
ramenant l’unité au milieu des frères ; en doctrines et de chaque pas en avant du développement de
notre organisation. C’est grâce à ce don prophétique que les premiers croyants furent poussés à former
une église et plus tard à développer l’œuvre médicale et l’œuvre de l’éducation. Ce fut par le son de la
même voix que les besoins des pays lointains furent imposés à l’attention de notre peuple.
8 Il est vrai que sa mauvaise santé l’empêcha d’acquérir l’instruction qu’elle désirait, mais Dieu
suppléa à ses lacunes, fit d’elle son messager, un écrivain d’un rare talent, et un conseiller en temps de
besoin. Fidèlement elle servit au foyer et dans les champs missionnaires, voyageant sans arrêt non
seulement aux Etats-Unis, mais aussi en Europe et en Australie.
9 Les messages qui jaillirent de la plume de Mme White non seulement supportèrent l’épreuve
de la véritable prophétie en ce qui concerne les prédictions mais encore ils furent toujours en harmonie
avec la loi et le témoignage (Voir Esa. 8 : 20). Son état physique répondait, pendant ses visions, aux
descriptions bibliques d’un vrai prophète en vision. Un autre teste du vrai prophète, et celui sur lequel le
sauveur semble avoir placé plus de force et qui doit attester de la véritable spiritualité et de la direction
divine, ce sont les fruits portés dans la vie et l’influence de l’enseignement.
10 L’influence de ses écrits a produit un changement dans la vie de milliers en créant un amour
plus profond pour la Bible et un désir plus fort de rechercher Dieu dans la prière. Elle a éveillé dans les
cœurs un désir d’une communion intense et constante avec Dieu, et une faim plus grande de justice et de
sainteté. On ne peut mesurer l’influence de son œuvre. Toutes les fois que les instructions de la servante
du Seigneur ont été écoutées, le succès a suivi. Et aujourd’hui, bien que la voix que Dieu a employée
pendant près de trois quart d’un siècle se soit tue depuis le 16 juillet 1915 près de St. Helena en
Californie, ses écrits nous apportent des messages qui projettent de la lumière sur notre étude des Saints
Ecritures, dans notre vie quotidienne et dans notre service en faveur d’autrui. Et ces écrits continueront
à être notre secours jusqu’à la fin du monde.
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LE DON DE PROPHETIE
I LA MANIFESTATION DE DIEU
3 La révélation de DIEU
Amos 3 : 7
3 La préservation de la Parole
Daniel 7 : 1
1 La confession de l’Esprit
1 Jean 4 : 2
3 Le Témoignage de Jésus-Christ
Apocalypse 12 : 17
Apocalypse 14 : 12
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3 Edification de l’église
1 Corinthiens 14 : 4
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1 L’influence du démon :
1 Samuel 16:14,16 et 23 « Va mauvais esprit»
3 Le mensonge
1 Rois 22:19-24: « Un esprit de mensonge »
II LES MIRACLES
2 Grands prodiges
Apocalypse 13 : 13-14 : Grand prodige, séduire les habitants de la terre
4 Mis à l’épreuve
Deutéronome 13 : 1-4 : « Car c’est l’Eternel votre DIEU qui vous met à l’épreuve »
IV LE SABBAT DE DIEU
V DEGUISEMENTS
2 En anges
2 Corinthiens 11 : 14-15 : Se déguise en anges de lumières
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II SA CONFESSION
III SA REVELATION
1 Vient de DIEU
Nombres 12 : 6 : Se révèle à lui en songes et en visions
3 En prière
Daniel 9 : 23 : Lorsque tu as commencé à prier
IV SON EXEMPLE
2 Ne se flatte jamais
Jérémie 23 : 16 : Ils disent des visions de leur cœur
3 Il avertit du danger
Actes 11 : 27 - 30 : Une grande famine
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Dans notre étude sur le bélier, le bouc et la petite corne de DANIEL ( leçon 26) nous avons
démasqué la montée de la grande erreur d’adoration dont s’est servi Satan pour corrompre et obscurcir
la prêtrise céleste du christ .
Nous avons appris comment l’ange GABRIEL, obéissant à un ordre de Dieu, est venu
expliquer à DANIEL tous les détails de la vision tandis que l’expression « 2.300 soirs et matins » resta
inexpliquée. (DANIEL 3: 14)
Le but de cette leçon est de découvrir comment Gabriel : résolu le mystère des « 2.300 jours »
DISCUSSION :
1. L’explication de cette vision a- t - elle été complétée ? GABRIEL est-il revenu pour
cela ?
OUI. DANIEL 9 nous dit comment, quelque temps plus tard, en réponse à la prière du
prophète ( versets 3 et 19 ) l’ange est revenue ( versets 20,21 ) et à instruit DANIEL sur la vision (
versets 22,23 ). Il a commencé son explication précisément à l’endroit.
La première chose que GABRIEL mentionne est une période de temps (Daniel 9 : 24) de 2 300
jours qui n’avait pas été expliquée dans Daniel 8. Ce fait montre bien que les explications de Daniel 9
soient bien la suite des explications de Daniel 8.
Ils sont évidemment symboliques. 3 versets dans Daniel 8 établissent que cette prophétie se
rapporte à un futur lointain. (Daniel 8 : 17 un temps qui sera la fin ; Daniel 8 : 19 un temps marqué
pour la fin ; Daniel 8 : 26 des temps éloignés).
Si les 2 300 jours sont littéraux, ils sont alors équivalents à 6 ans ½ seulement, ce qui est
insuffisant pour joindre l’époque de DANIEL avec le commencement de l’ère chrétienne, et ce serait
trop loin du temps de la fin! Il est évident que les 2 300 jours doivent être interprétée comme des jours
prophétiques, selon le principe 1 jour = 1 an (Nombres 14 : 34 - Ezechiel 4 : 6) et représentent
réellement 2 300 ans.
Dans Daniel 9 : 24 ; Gabriel déclare que « 70 semaines (490 ans) ont été fixées sur le peuple de
DIEU ». Fixer veut dire déterminer, mesurer, préciser. Cette période de temps déterminée à 70
semaines doit être prise sur une autre période de temps plus longue, et une telle période de temps est
mentionnée dans la vision des 2 300 jours, ce qui signifie que ces 2 périodes doivent commencer au
même moment.
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Le point de départ des 70 semaines est spécifié au verset 25 par l’ordre de reconstruire
Jérusalem. Cet événement marque aussi le point de départ des 2 300 jours. Ce décret a parfaitement
été daté historiquement. Le roi de Perse. ARTAXERXES l’a édité en 457 av. J.C. (Esdras 6 :14 ; 7
:11,26).
2 300 ans, comptés de 457 av. JC nous amènent en 1843 inclus. Cependant, comme le décret
d’ARTAXERXES n’a été édité qu’en automne de l’année 457 av. JC (les ¾ de l’année étaient
écoulés) les 2 300 jours se sont écoulés qu’en automne de l’année suivante, soit en 1844.
Le sanctuaire de Daniel 8 : 14 fait référence au sanctuaire céleste, car en 1844 il y avait bien
longtemps que le sanctuaire terrestre n’existait plus.
Le temple a été désapprouvé et abandonné par Christ. (Matthieu 23 : 37-38) et par Dieu lui-
même au moment du déchirement du voile séparant le « LIEU SAINT » du « LIEU TRES SAINT »
(Matthieu 27 : 51). Il a été finalement détruit en 70 lors de la prise de Jérusalem par les romains et n’a
jamais été reconstruit depuis.
Pour répondre à cette question, il faut comprendre ce que signifie « purifier » le sanctuaire
De plus, depuis la chute d’ADAM, les péchés des hommes sont inscrits sur les registres du ciel,
en vue du jugement, ajoutant par-là un élément qui n’est pas à la gloire de Dieu.
Evidemment par le renversement des mensonges qui ont apporté ces souillures. Ce qui se traduit
par :
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a) une œuvre de purification sur la terre : elle sera accomplie par les réformateurs qui ont
découvert et proclamé la vérité concernant la médiation du Christ dans le ciel. En défendant cette vérité
biblique, ces réformateurs ont rejeté la contrefaçon de la médiation mise sur pied par le système papal.
b) une œuvre de purification dans le ciel : elle sera accomplie par le jugement du Christ. Quand
le Christ a commencé la 2è phase se son ministère, en passant du Lieu Saint au Lieu Très Saint, des
livres ont été ouverts (Daniel 7 : 10) et les péchés confessés par les enfants de Dieu ont été effacés des
registres célestes (1 Pierre 4 : 17). Cette œuvre de purification ne cessera pas jusqu’à ce que tout
l’univers soit enfin purifié, jusqu’à la fin du Millénium, quand le péché et ses auteurs seront détruits dans
l’étang de feu.
En 1844, nous sommes entrés dans la période la plus solennelle de l’histoire de l’humanité.
L’heure du jugement divin a sonné. Le Christ accomplit son œuvre finale en faveur des pécheurs. Les
décisions prises concernent la destinée éternelle de chaque homme et femme vivant sur la terre. Bientôt,
ce temps de grâce se terminera et il sera décrété « que celui qui est injuste soit encore injuste et que
celui qui est saint se sanctifie encore » (Apocalypse 22 : 11).
Sommes-nous prêts pour ce moment où notre destinée éternelle sera fixée ? Avons-nous
examiné notre cœur, confessé nos péchés ? Avons-nous accepté personnellement la purification offerte
par notre Sauveur ? (Jean 1 : 9).
CONCLUSION
Notre attitude sérieuse durant cette période de jugement correspond au sérieux des Hébreux
d’autrefois pendant le jour des expiations.
Ainsi quand viendra l’heure décisive pour chacun de nous, comme PAUL, nous seront trouvés
en Lui. Philippiens 3 : 9.
Ellen WHITE qui proclama la venue du Christ de 1843 à 1915 exprimait les sentiments des
vrais disciples dans cette dernière période de jugement. Sa vie personnifiait l’ardeur sérieuse pour les
choses célestes. Alors qu’elle était mourante, toute sa confiance reposait sur la grâce imméritée
qu’offrait le Christ.
C’est aussi l’espoir de chaque croyant. « Je suis protégée à chaque instant » dit-elle pendant ses
dernières heures à sa famille « rien ne peut m’écarter de mon Seigneur ».
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Un lieu Saint, ou l’on rencontre Dieu, de temple, l’église, notre maison, notre corps...). « Ils me
feront un sanctuaire et j’habiterai au milieu d’eux ». Ex. 25 : 8
Autres noms du Sanctuaire : - Le Temple de l’Eternel (1 Sam 1 : 9)
Maison de l’Eternel (Josué 6 : 24)
La Tente d’assignation (Ex. 27 : 21)
II LE MODELE (Ex. 25 : 9)
Le sanctuaire devait être réalisé selon un modèle qui fut montré à Moïse le sanctuaire céleste en
lui recommandant de veiller à ce que tout fût conforme au modèle qu'il avait sous les yeux. Ce
sanctuaire devait donc être « une image » du « vrai sanctuaire », c’est à dire du céleste (Héb. 8 : 5).
La construction du sanctuaire fut confiée à des hommes spécialement choisis et qualifiés par
Dieu, des hommes de talents remplis de l’Esprit de Dieu, de sagesse, d’intelligence et de savoir. (Ex. 31
: 1-11).
Dieu, à travers Moïse, lance un appel aux enfants d’Israël d’apporter une offrande de bon cœur.
L’ordre divin était celui-ci : « Vous accepterez l’offrande de tout homme qui en fera le sacrifice de bon
cœur ». Ex. 25 : 2
Chacun répondit à l’appel « Tous ceux dont le cœur était bien disposé et qui étaient animés de
sentiments généreux se présentèrent et apportèrent des offrandes à l’Eternel » Ex. 35 : 21-29.
Bientôt les commissaires du travail découvrirent qu’ils avaient assez de matériaux et même plus
qu'il n’en fallait, qu’ils empêchèrent le peuple d’apporter de nouveaux dons. Ex 36 : 5-7
IV STRUCTURES DU SANCTUAIRE
Le sanctuaire est composé de 3 parties aussi importante l’une que l’autre (exemple de la Trinité
- le Père - le Fils et le Saint-Esprit)
Entre l’autel et le tabernacle se trouvait une cuve d’airain faite avec les miroirs offerts par les
femmes d’Israël (Ex. 38 : 8). Les prêtres s’y lavaient les mains et les pieds chaque fois qu’ils entraient
dans le tabernacle ou qu’ils s’approchaient de l’autel pour y offrir un holocauste.
2 LE LIEU SAINT
La table était entourée d’une garniture d’or et recouverte du même métal. Chaque sabbat, les
prêtes y plaçaient douze pains sans levain arrosés d’encens et disposés en deux piles (Lev. 24 : 5-9).
On les appelait « pains de propositions » ou « pains de la face » symbole de la nourriture spirituelle, la
parole de Dieu dont nous avons besoin de nous nourrir quotidiennement pour déjouer les ruses du
diable. « L’homme ne vivra pas de pain seulement mais de toute parole qui sortira de la bouche de
Dieu ». Mat. 4 : 4. Dans Jean 6 : 51 Jésus dit « Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel. Celui qui
mange ce pain vivra éternellement ».
Il était tiré d’un morceau d’or massif. Les branches ornées de fleurs de muguets artistement
ciselées.
Comme le tabernacle ne comportait aucune fenêtre, les lampes, qu’on ne devait jamais laisser
éteindre toutes à la fois, l’éclairaient jour et nuit.
Dans Matthieu 5 : 14-16, nous sommes la lumière du monde, nous sommes appelés à le faire
allumer tous les jours en puisant de l’énergie du Saint-Esprit (Actes 1: 8) qui ne tari jamais. Comme la
lampe a besoin de l’huile d’olive pour éclairer le tabernacle, nous avons besoin du Saint-Esprit pour
éclairer ce monde de ténèbres.
Longueur : 1 coudée
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Largeur : 1 coudée
Hauteur : 2 coudée
Jour et nuit, le parfum de l’encens sacré embaumait les lieux Saints et se répandait au dehors et
à une grande distance du tabernacle. C’est l’image des prières que les chrétiens adressent à Dieu
(Psaumes 141 : 2). 1 Thes. 5 : 17 nous dit de prier sans cesse.
Séparé du lieu Saint par un voile, le souverain sacrificateur était seul autorisé à entrer une fois
par an dans ce lieu pour purifier le sanctuaire des péchés commis par le peuple d’Israël pendant toute
l’année.
Le couvercle de l’Arche appelé le Propitiatoire était forgé d’un seul bloc d’or. A chaque
extrémité, il était surmonté d’un Chérubin en or faisant monter vers le ciel l’une de ses ailes, tandis qu'il
repliait l’autre sur son corps en signe de vénération et d’humilité. Leurs visages tournés l’un vers l’autre
et leurs yeux abaissés pieusement sur l’arche figuraient le respect de l’armée céleste pour la loi de Dieu
et l’intérêt qu’elle porte au plan du salut.
Au-dessus du propitiatoire, entre les deux chérubins, une nuée lumineuse appelée la Shékinah,
voilait la présence divine. C’est là que la voix céleste sortant de la nuée révélait sa volonté de droite
indiquait l’approbation ou l’acceptation, tandis qu’une ombre ou un nuage recouvrant l’ange de la
gauche annonçait la désapprobation ou le refus.
4 LE TABERNACLE
Tente abritant le lieu Saint et le lieu Très Saint. Le tabernacle était démontable, de façon à
pouvoir être transporté d’un lieu à l’autre au cours des déplacements du camp. Il ne mesurait que seize
mètres de longueur sur six et demi de largeur et hauteur. Le bois employé pour les parois et
l’ameublement était l’acacia. Les parois étaient en planche debout, côte à côte, reposants sur des bases
d’argent et solidement reliées entre elles par des colonnes et des barres transversales. Le tout recouvert
d’or.
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La toiture se composait de quatre tapis superposés. Le premier consistait en une tenture de fin
lin retors et d’étoffes teintes en bleu d’azur, en pourpre écarlate et en cramoisi, sur laquelle les chérubins
étaient artistement tissés. Les trois autres étaient respectivement de poils de chèvre, de peaux de béliers
et de peaux de dauphins. Elles étaient cousues ensemble de façon à recouvrir complètement l’édifice.
1 SIMPLE PRETRE
Une robe de fin lin blanc, tissée d’une seule pièce. Elle descendait presque jusqu’aux pieds et
était fixée à la taille par une ceinture de lin blanc brodée de bleu, de pourpre et d’écarlate. Un turban
blanche complétait le vêtement . les prêtres ne devaient pas garder leurs chaussures pour entrer dans le
tabernacle .
2 SOUVERAIN SACRIFICATEUR
Les vêtements du grand prêtre étaient faits de tissus précieux richement travaillés. En plus de
robe de fin lin, il portait un vêtement bleu d’azur tissé également d’une pièce qui se terminait par une
garniture de clochette d’or , bleu pourpre écarlate et de fin lin attaché à la taille par une ceinture.
L’éphod portait des épaulettes brodées d’or sur lesquelles étaient enchâssées deux pierres d’onyx ou
l’on avait gravé les noms des douze tribus d’Israël.
Par dessus l’éphod, se plaçait le pectoral, le plus sacré des ornements sacerdotaux. D’un
empan en carré, suspendu par des cordons bleus attachés à des boucles d’or partant des épaules, il
était brodé de pierres précieuses et garni sur quatre rangées de douze pierres précieuses sur lesquelles
étaient gravé les noms des douze tribus. De chaque coté du pectoral, deux grandes gemmes, d’un vif
éclat appelées l’Urim et le Thummem (lumière et perfection) avaient pour but de révéler au grand prêtre
et au peuple la volonté de Dieu (lumière entourant la gemme de gauche ==> approbation : ombre
enveloppant la gemme de gauche ==> désapprobation ou refus).
Un turban blanc auquel était fixé, par un cordon bleu, le diadème sacré, une lame d’or pur
portant cette inscription « Sainteté à l’Eternel ».
VI - CONCLUSION
La construction du Temple dura environ six mois. Quand tout fut terminé, Moïse examina
soigneusement le travail accompli et le compara avec le modèle qui lui avait été montré. Exode 39 : 43
«Moïse examina tout le travail ; et voici, ils l’avaient fait comme l’Eternel l’avait ordonné. Et Moïse les
béni ». Impatients de curiosité, tous les Israélites s’assemblèrent autour du sanctuaire par ordre bien
défini (Nombre 2). Le Temple au centre et trois tribus d’Israël de chaque coté (comme Christ doit être
au centre de notre vie).
Tandis qu’ils contemplaient l’édifice, une nuée descendit, flotta au-dessus du sanctuaire et
l’enveloppa tout entier. Exode 40 : 34, 35 « Et la gloire de l’Eternel remplit le tabernacle ».
Profondément émus, les Israélites avaient la preuve que l’ouvrage de leurs mains était agrée.
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RITUEL DU SANCTUAIRE
I- INTRODUCTION
Comme le sanctuaire lui-même, les rites qui s’y accomplissaient par le ministère des prêtes
devaient être ‘« l’image et l’ombre des choses célestes ». Ces rites revêtaient une grande importance
que par ordre du Seigneur, la tribu de Lévi fut mis à part pour assurer les services du sanctuaire. Dieu
accorda cet honneur à la tribu de Lévi, en récompense de sa fidélité, de son courage et de son zèle lors
de l’affaire du veau d’or au Sinaï (voir Ex. 32 : 25-26)
Il s’accomplissait à l’autel des holocaustes, dans le parvis du tabernacle et dans le lieu Saint. Le
service quotidien se composait de l’holocauste du matin et soir, de l’offrande de l’encens sur l’autel
d’or, ainsi que de sacrifices offerts par des particuliers pour des péchés personnels.
Chaque matin et soir, les prêtres offraient sur l’autel un agneau « sans défaut » d’un an et des
pains pour signifier la consécration quotidienne du peuple d’Israël à l’Eternel. Ainsi « ils connaîtront que
je suis l’Eternel, leur Dieu, qui les ai fait sortir du pays d’Egypte, pour habiter au milieu d’eux ». (Ex. 29
: 46)
Aussi, les heures fixées pour le sacrifice du matin et soir étaient considérées comme sacrées et
finirent par être observées par toute la nation israélites comme heures de culte de famille.
2 OFFRANDES DE L’ENCENS
C’était lors de l’offrande quotidienne de l’encens que le prêtre s’approchait le plus près de
Dieu. Chaque matin et soir, quand les prêtres entraient dans le lieu Saint, pendant que l’un deux offrait
sur l’autel du parvis le sacrifice quotidien. Les Israélites devait sonder leurs cœurs et confesser leurs
péchés, puis unis dans le prière silencieuse, tourner leurs visages vers le lieu Saint. Ainsi, tandis que leurs
requêtes montaient avec la fumée de l’encens, ils s’appropriaient par la foi les mérites du Sauveur
promis.
3 LES SACRIFICES
Ce qu'il y avait de plus important dans les services quotidiens, c’étaient les sacrifices individuels.
Le pécheur repentant amenait son offrande à la porte du tabernacle. Toutes les bêtes de sacrifices
devaient être examinées par les prêtres, qui refusaient celles qui avaient une tare quelconque. Après
vérification, le pêcheur plaçait sa main sur la tête de la victime, il lui transmettait symboliquement ses
péchés qu'il confessait. Puis de sa propre main, il égorgeait l’animal, dont le sang était porté par prêtre
dans le sanctuaire dans le lieu Saint. Il trempait son doigt dans le sang et il en fit sept fois l’aspersion
devant l’Eternel, en face du voile du lieu Très Saint. Il mit du sang sur les cornes de l’autel des parfums
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et répandit tout le sang de la bête au pied de l’autel des holocaustes. Par cette cérémonie, le péché était,
par intermédiaire du sang, transféré au sanctuaire. Dans le cas ou le sang n’était pas porté au lieu Saint,
les prêtres consommaient la chair de la victime dans le sanctuaire (Lév. 10 : 18).
Aussi le sanctuaire, souillé peu à peu par les péchés d’Israël qui s’y accumulait, devait être
purifié. Une fois par an, au grand jour des expiations, le 10ème jour du 7è mois, le grand prêtre entrait
dans le lieu Très Saint pour procéder à la « purification du sanctuaire ». Ce jour-là, on amenait devant
l’entrée du sanctuaire deux boucs : l’un pour Azazel, l’autre pour l’Eternel. Le bouc pour l’Eternel était
sacrifié : le souverain sacrificateur prenait le sang, pénétrait dans le lieu Très Saint, faisait l’aspersion de
sang devant l’arche de l’alliance contenant la loi de Dieu.
Puis le Souverain sacrificateur sortait et transférait tous les péchés qui s’étaient accumulés dans
le sanctuaire sur le bouc pour Azazel. Ensuite le bouc était chassé dans le désert par un homme préposé
à cet office. Ce dernier est tenu de laver son corps et ses vêtements avant de rentrer au camp.
La congrégation d’Israël passait cette journée entière à s’humilier devant Dieu par un sérieux
examen de conscience, par le jeûne et la prière. Tout travail était mis de côté. Ce n’était que lorsque le
bouc avait été conduit au désert que le peuple se considérait comme délivré de ses péchés.
IV CONCLUSION
Le sanctuaire terrestre et son rituel avaient pour but de nous communiquer de grandes lumières
sur le sanctuaire céleste et œuvre qui s’y poursuit pour la rédemption de l’homme.
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4 LA DIVISION : qui regroupe les Unions d’un vaste territoire et qui constitue une
section de la Conférence Générale. La Mission Adventiste de Polynésie Française dépend de la
Division du Pacifique du Sud, dont le siège est à Sydney en Australie.
Le gouvernement de l’église est partagé entre les membres au niveau local et les responsables
élus aux différents échelons administratifs. Chaque membre dispose d’une voix dans le choix des
membres dirigeants. Des délégués sont élus démocratiquement en proportion du nombre des membres
de chaque église. Ils élisent à main levée les responsables des organes administratifs lors des assemblées
régulières « Tous les trois ans pour les Fédérations et les Missions, tous les cinq ans pour les Unions, les
Divisions et la Conférence Générale ». Ainsi, chaque membre dispose d’une voix pour choisir les
hommes et les femmes qui assumeront les principales responsabilités de l’Eglise.
Chaque mission, Fédération, Union et Division est administrée par un comité, dont le Président
est chargé de faire exécuter les décisions. Lui seul est investi du pouvoir administratif, alors que les
autres responsables es diverses activités de l’église exercent une fonction d’ordre consultatif, qui
consiste à promouvoir dans le Territoire où le Département, dont ils ont la charge, les missions
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Manuel du Chef-Guide Edition 2002
particulières qui leur ont été confiées. Tous rendent compte, ainsi que le Président, au comité (Mission
ou Fédération) composé pour une part des pasteurs, et pour une autre des laïcs, et ils préparent aussi
un rapport de leurs activités pour les assemblées plénières.
Si une décision implique des conséquences pour plusieurs Divisions, elle sera prise par les
représentants des Divisions ; réunis deux fois par an en session plénière ; et si la question soulevée
concerne l’adventisme au niveau mondial, elle sera étudiée et réglée par la C.G. qui se réunit tous les
cinq ans avec des milliers de déléguées du monde entier.
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Notre Mission fait partie des trois Missions et deux Fédérations que dirige NZPUC.
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NZPUC est l’une des UNIONS qui dépendent de la DIVISION DU PACIFIQUE SUD.
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Organisée en 1922
Statistiques
Eglise : 1 416
Membres : 243 692
Populations : 26 490 658
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LA CONFERENCE GENERALE
Les douze Divisions que supervise la Conférence Générale sont :
Statistiques
Eglise : 32 096
Membres : 6 881 398
Populations : 5 384 000 000
Telle est la structure de l’organisation de l’église Adventiste du 7ème jour dans le monde entier.
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Jan Paulsen
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MINISTERE DE LA DENOMINATION
I INTRODUCTION
a) Une histoire de notre dénomination complète normalement l’étude de nos doctrines. Car il
peut-être utile de se référer à nos pionniers pour mieux comprendre, par exemple, la doctrine du
sanctuaire, celle du sabbat ou de la dîme
b) Une telle étude fortifie notre foi en nous montrant comment le Seigneur a guidé Son église
dans la proclamation du Message
c) Un aperçu de la vie de nos pionniers de Son œuvre. Mais ces pionniers avaient en commun
une entière consécration et la volonté de prêcher l’évangile malgré des obstacles qui paraissaient
insurmontable
d) Cette étude doit nous pousser à travailler davantage pour Dieu, animés par l’esprit, le zèle et
le dévouement de nos vaillants pionniers.
a) A toutes les époques, Dieu a utilisé de fidèles serviteurs pour s’adresser aux hommes. Le
message était la même : « Prépare-toi à rencontre ton Dieu »
c) Notre étude nous montrera comment Dieu, au temps marqué, a suscité un Mouvement
chargé d’annoncer au monde le retour prochain de Jésus.
a) Le nom même de notre Mouvement, adopté en 1860, montre à lui seul les thèmes essentiels
de notre message :
Adventiste : Ce Mouvement est centré sur le retour de Jésus
du 7è jour : Ce mouvement annonce au monde qu'il faut observer les 10 commandements, y
compris le 4ème, afin d’être prêt pour le retour de Jésus
b) L’histoire de notre Mouvement est celle de la prédication de ces deux messages
complémentaires - auxquels s’ajoutent certains autres points de doctrine, selon l’ordre de Jésus dans
Mat. 28 : 19-20 et 24 : 14
c) Le message que Dieu nous a confié, en ces derniers jours, afin que nous l’annoncions au
monde entier, n’est autre que le « Message des trois anges »d’Apoc. 14 : 5-12. Notre Mouvement a
pour centre ces trois messages distincts et complémentaires qui s’adressent à toutes les nations
d) Chacun de ces messages est venu à son heure, selon un Plan précis :
Le message du premier ange, annonçant l’heure du jugement, a été à la base de la prédication
adventiste jusqu’en 1844
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Le message du second ange invitant les fidèles à se séparer des églises apostates a été prêché
après 1844
Le message du troisième ange qui dirige notre attention sur la Loi de Dieu et la foi de Jésus, est
celui que nous prêchons aujourd’hui
e) Cependant, ce serait une erreur de séparer des messages, car ils forment un tout. C’est
pourquoi nous ne nous contentons pas de prêcher seulement le message du troisième ange, mais le
Message tout entier des trois anges.
b) Ce message parle du jugement de Dieu dans les derniers jours. Il s’agit de l’entrée du Christ
dans le lieu très saint du sanctuaire céleste, en 1844
1 WILLIAM MILLER
a) Plusieurs années avant Miller, des hommes érudits avaient insisté sur la doctrine du retour de
Jésus, en Amérique comme en Europe. Mais c’est surtout Miller, un humble fermier, qui lança le
Mouvement Adventiste
b) William Miller (1782-1849) a été appelé à juste titre « L’étoile du matin » du Mouvement
adventiste. En effet :
C’est lui, réellement, qui commença à prêcher le message du premier ange.
Il prêcha ce message avec une telle vigueur que le Mouvement adventiste fut d’abord connu
sous le nom de « Millérisme », les premiers adventistes étant appelés des « millérites »
c) Etant l’aîné d’une famille de 16 enfants, Miller ne pu suivre d’études mais sa curiosité et son
désir de connaître le firent étudier tout seul. Plus tard, s’étant associé, dans des cercles politiques, à des
incroyants, il perdit sa foi en Dieu et dans les Ecritures
d) En 1816, il fut converti, d’une manière inattendue. Mis au défi, par ses amis, de prouver sa
nouvelle foi, il se mit à étudier la Bible où il découvrit le Message Adventiste
e) Il étudia de 1816 à 1831, et devint de plus en plus persuadé qu'il devrait faire part aux autres
de ses importantes découvertes. Mais ayant atteint cinquante ans et n’ayant pas été préparé à l’art de
parler en public, il n’osa pas le faire. Mais un samedi matin d’août 1831, il promit à Dieu d’annoncer ce
qu'il avait découvert, si une occasion lui en était donnée
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f) Il avait à peine terminée de prier ainsi, dans sa ferme de Low Hampton, à la frontière du
Vermont et de l’Etat de New-York, qu’Irving Guilford l’informa que le pasteur de l’église baptiste de la
localité voisine de Dresden était absent, et qu'il serait le bienvenu s’il consentait à prêcher, le lendemain,
sur le retour de Jésus
g) A partir de ce moment, Miller continua de prêcher dans les zones rurales, non loin de chez
lui. Beaucoup de gens venaient l’entendre et il recevait beaucoup d’invitations à parler
h) Il parlait des signes du retour de Jésus et mentionnait le jour obscur du 19 mai 1780. A la
suite de la chute des étoiles du 13 nov. 1833, les gens prêtèrent une plus grande attention à son
message
i) Cependant, son œuvre, à cette époque, restait plutôt localisée et ne concernait que les zones
rurales. C’est à partir de son association avec Joshua Himes, de Boston, qu'il travaille sur une plus vaste
échelle et qu'il se mit à prêcher dans les villes. Il commença à prêcher à New York, dans les états du
centre et de l’est, à partir de 1840. On dit qu’un peu de temps 50 000 personnes acceptèrent son
message
j) Miller étudie la prophétie dus 2 300 jours, dans Dan. 5 et 9 et fut persuadée que la
purification du sanctuaire n’était autre que la purification de la terre par le feu, lors du retour de Jésus.
En 1842, il annonça que Jésus reviendrait entre mars 1843 et mars 1844. La date du 22 oct. 1814 fut
acceptée par Miller, au dernier moment, mais il ne les fixe pas lui-même
k) Ayant été déçu deux fois, Miller ne perdit pas sa foi dans le retour quatre ans plus tard, sans
avoir accepté la vérité du Sabbat. Mais nous sommes les héritiers du mouvement qu'il a lancé.
a) Jeune pasteur, à Boston, il invita Miller à prêcher dans cette ville, en déc. 1839. En
conséquence :
Le message perdit son caractère rural et pu être entendu par davantage de monde
Himes fut tellement impressionné par le message de Miller qu'il le persuade de prêcher ce même
message dans les villes
b) Himes ne fut pas uniquement un ardent prédicateur qui contribua à propager le message, mais
il avait un réel talent d’écrivain, et c’est dans ce domaine, sans doute, que son influence fut la plus
grande. Comme écrivain :
Il avertit le monde que Jésus allait bientôt revenir
Il réconforta grandement les croyants après le grand désappointement.
Sur une suggestion de Miller, il entreprit la publication du premier journal adventiste, « The Signs
of the Times », en 1840
c) Après 1850, il quitte le mouvement adventiste et servit comme pasteur de l’église
épiscopalienne jusqu’à sa mort au sanatorium de Battle Creek, en 1895.
3 CHARLES FITCH
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2 : 2. Il produisait donc une carte prophétique, peinte sur étoffe, et qui contribue à la propagation du
Message
c) Fitch fit connaître le Message de trois manières :
Prédicateur : il était très apprécié du public. Son thème central était : « Prépare-toi à la
rencontre de ton Dieu ».
Ecrivain : il publia un journal hebdomadaire : « The Second Advent of Christ » qui fut largement
répandu. Ainsi, beaucoup purent connaître la vérité sans assister aux réunions organisées par Fitch
Compositeur : son intense amour pour le Message est révélé par ce cantique qu'il a composé :
« One precious Boon, O Lord, I seek »
d) On a dit de Fitch que, « parmi tous ceux qui, en Amérique, prêchèrent le message de la
venue de Jésus, aucun, sans doute, ne fut aussi largement et aussi profondément aimé que Charles
Fitch »
e) Deux faits révèlent sa sincérité, son dévouement et son sens de la répartie :
Lors d’une réunion où plusieurs répondirent à l’appel, un homme trébucha malencontreusement
contre une marche et se retrouva par terre. Alors la voix chaude de Fitch se fit entendre : « Frère, cela
n’est rien. Il vaut mieux entrer en s’effondrant dans le ciel que marcher tout droit vers l’enfer ».
Au début d’oct. 1844, Fitch venait de baptiser un groupe de croyants, quand plusieurs autres
demandèrent à être eux aussi baptisés. Puis un troisième groupe demanda à son tour le baptême. Ayant
conservé trop longtemps des vêtements humides, Fitch prit froid. Il mourut le 11 oct. 1844, quelques
jours avant le 22 oct. 1844, date dont il avait parlé avec tant de ferveur.
a) Bates naquit à Fairhaven (Etat de Massachussetts) et reçut une éducation chrétienne de ses
parents. Jeune, il s’engagea dans la marine marchande. Pendant les guerres napoléoniennes, il fut forcé
de servir l’Angleterre cinq ans durant, et revint en Amérique en 1845
b) Homme décidé et travailleur, il gravit tous les échelons qui mènent de garçon de cabine à
capitaine
c) Il abandonna l’usage de l’alcool et du tabac, puis plus tard celui du thé et du café. L’habitude
de prononcer des jurons lui fut plus difficile à vaincre
d) Bien qu’ayant reçu une éducation chrétienne, Bates n’était pas, à cette époque, un chrétien
de profession. Mais le fait de vaincre ses mauvaises habitudes contribua à sa conversion
e) Au cours d’un de ses voyages, en 1824, il trouva un Nouveau Testament que sa femme avait
placé pour lui dans une malle et cette lecture fut à l’origine d’un réveil religieux. En 1826, il se joignit à la
« Christian Church » (une branche de l’église baptiste), après avoir été baptisé par immersion. Son
dernier voyage fut la preuve du changement qui s’était opéré en lui, car l’alcool fut banni de son navire
et l’on n’y entendit plus de jurons. Le soir, tout l’équipage se réunissait dans la cabine du capitaine pour
la prière. Il y eut plusieurs conversions, à bord, chose inconnue en cette époque
f) En 1828, il prit sa retraite, avec une confortable fortune. A partir de 1828, il accepta la
doctrine du retour de Jésus et il se consacre entièrement à la propagation de ce message. Le Grand
Désappointement n’entama pas sa foi et il continua de prêcher et d’écrire
g) Bates a été à juste titre appelé le « Capitaine des pionniers » car :
il fut l’un des premiers à accepter la vérité du sabbat, et non seulement il prêcha avec énergie sur
ce thème partout où il se rendait, mais encore il écrivit le premier opuscule adventiste sur le sabbat
il fit pénétrer le Message dans les Etats de centre ouest, du nord-ouest et au Canada
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a) L’enfance de White ressemble à celle de Miller. Il était le 5e d’une famille de neuf enfants. A
cause de la faiblesse de ses yeux et du nombre des enfants, il ne pu bénéficier d’une éducation normale.
Mais il avait soif d’apprendre, et, tout en travaillant, il suivit quelques cours à l’école
b) Il avait été baptisé à 15 ans comme membre de la «Christian church », mais le désir
d’apprendre provoque son désintérêt pour les choses religieuses. En 1841, il entendit pour la première
fois ses parents discuter des enseignements de Miller, mais il pensa que ce n’était là que du fanatisme et
il décida de montrer à ses parents leur erreur. Mais plus il étudiait, plus il était convaincu que s’est lui
qui était dans l’erreur. Finalement, il accepta la vérité
c) En 1842, il fut convaincu de la nécessité de prêcher la doctrine du retour de Jésus. Mais,
comme Miller, il éprouva de la difficulté à se lancer dans cette entreprise. A partir de sa ville natale -
Palmyre, dans le Maine -, il rayonne dans la contrée environnante, dans sa voiture à cheval, faisant des
conférences à partir des écrits de Miller et des cartes prophétiques de Fitch. Bien que confronté,
parfois, à un public hostile, il était capable de retourner la situation et de transmettre son message
d) White était non seulement un prédicateur talentueux, mais il avait en outre le don du chant et il
utilisait souvent ce don au cours de ses prédications
e) Le grand désappointement de 1844 affecta profondément White, mais il ne perdit pas sa foi
en Dieu. Avec un zèle nouveau, il continua de prêcher et de sonder les écritures
f) En 1846, il épousa Ellen Gould Harmon et ils travaillèrent tous les deux pour répandre le
Message, par l’écrit et la parole. Ils se consacrèrent entièrement à cette œuvre, marchant par la foi, en
dépit des difficultés financières
g) White fut l’un des pionniers infatigables du Mouvement adventiste. Son œuvre comporte les
trois aspects suivants :
Il organisa les doctrines du Mouvement
Il organisa la structure de la dénomination
Il contribua à la naissance de nombreuses institutions en rapport avec les publications, la santé et
l’éducation
h) Bien qu’aidé par des hommes tels que Andrews, Loughborough, Uriah Smith et d’autres,
James fut le grand organisateur de notre œuvre. Annie Smith l’une des adventistes de cette époque a
composé deux cantiques - ils se trouvent dans le Church Hymnal, Nos 371, 665- qui parlent de lui.
a) John Nevin Andrews n’a pas été l’un des prédicateurs du message du premier ange en
Amérique car il n’était alors qu’un jeune homme
b) Sa famille accepta la vérité du sabbat en 1845, et, après avoir lu le tract de Preble sur ce
sujet, il se plongea dans l’étude diligente des Ecritures. En 1850, il commença son œuvre pastorale à
travers l’Amérique
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1 ANGLETERRE
a) Bien que la doctrine du prochain retour de Jésus n’ait pas été aussi bien organisée en
Angleterre qu’en Amérique, il y fut prêché avec non moins de vigueur et de ferveur, il fut par la suite
influencé par le message de Miller, surtout à partir de 1842
b) Conférences d’Albury Park (1826-1830)
Oeuvres de Henry Drummond, banquier londonien et membre du Parlement, ces conférences
réunirent des représentants de plusieurs confessions pour l’étude en commun de prophéties bibliques
Comme participants à ces conférences, on notera Horatius Bonar dont les nombreuses
contributions poétiques lui valurent le titre de « Chantre de l’Avent », et James Fres, étudiant diligent
des prophéties et écrivain prolifique qui intéresse Edward Irving aux vérités prophétiques
c) Autres « adventistes » d’Angleterre :
Edward Irving, Evangéliste écossais, il était versé dans l’étude des écritures et possédait l’art de
la prédication. Il s’intéressa aux prophéties à partir de son association avec Frère, et, plus
particulièrement, à partir de sa lecture du livre de Lacunza qu'il traduisit d’ailleurs.
Robert Winter. Il entendit parler de la seconde venue de Jésus tandis qu'il se trouvait en
Amérique. Il revint en 1842 en Angleterre où il se consacra à la propagation du Message.
2 HOLLANDE
A la suite d’un rêve, Hentzepeter, conservateur du musée royal, étudia la doctrine du retour de
Jésus. Il écrivit plusieurs pamphlets, en 1830 et 1842, sur les « Grands événements mondiaux », où il
faisait part de ses propres découvertes. En 1842, il prit connaissance du message de Miller.
3 SCANDINAVIE
Vers 1840, le Message Adventiste fut proclamé en Suède et en Norvège d’une manière assez
remarquable. En Suède, la prédication de toute doctrine contraire à celles de l’église officielle était
interdite, et des lois interdisaient à toute personne étrangère au clergé luthérien de prêcher. Les pasteurs
rejetaient l’idée d’une seconde venue du Christ. Alors on assista à ce spectacle étonnant d’enfants qui
se mirent à prêcher le message du retour du Christ à travers le pays, surtout dans le sud, ce qui
provoqua un mouvement de réforme. Dans une certaine région, on ferma 70 distilleries en une nuit. Ces
enfants semblaient tout à fait normaux, avant de parler, mais une fois qu’ils se mettaient à parler, ils
semblaient être possédés par le Saint-Esprit, et prêchaient non comme des enfants mais avec la vigueur
et la puissance d’adultes. Ellen White, plus tard, visita la Suède et fut convaincue que de telles
manifestations étaient d’origine divine. Des foules s’assemblaient avec tous signes d’un réveil. Les
autorités locales firent leur possible pour empêcher ces enfants de prêcher, mais en vain. On accusa ces
enfants d’être malades et anormaux. Il y eut de nombreuses arrestations et plusieurs enfants furent
battus, afin d’être réduits au silence. Mais ces enfants montraient qu’ils étaient entraînés par un pouvoir
plus fort que celui des hommes et qui les faisaient parler, qu’ils le veuillent ou non. Deux adolescents
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prédicateurs, Ole Boquist et Erik Walbon furent arrêtés, accusés, battus et torturés. Ils défendirent leur
foi à partir de leur Bible et furent finalement relâchés sur l’ordre du roi. Ils poursuivirent leur œuvre
jusqu’en 1844.
4 CHILI
Manuel Lacunza, prêtre jésuite au Chili, attira l’attention sur les prophéties de Daniel et de
l’Apocalypse. Il n’était pas satisfait des interprétations catholiques : il sonda donc par lui-même les
Ecritures. Comme résultat de son étude sur le millenium, il trouva la doctrine du retour de Jésus. Il parla
donc de la première et de la seconde venue du Christ, de leur importance dans l’histoire et la prophétie,
et son œuvre éveilla l’intérêt à la fois chez les protestants et les catholiques. En 1791, il livra le résultat
de vingt années de recherches dans un manuscrit intitulé : « La venue du Messie en gloire et majesté ».
On ne lui permit pas de signer de son nom de manuscrit. Il écrivit donc sous le pseudonyme de Rabbi
Juan Ban-Ezra, un Juif chrétien. Son traité qui fut achevé au Vatican, après son expulsion du Chili,
atteignit l’Amérique du Sud et les pays européens sous forme manuscrite. Il eut une assez grande
circulation, ayant été traduit en diverses langues, en Anglais, notamment, par Irving.
Il était le fils d’un rabbin juif et il entendit parler de bonne heure du retour du Messie. A la suite
de conversations avec des Allemands, il lut Esaïe 53 et fut convaincu que Jésus, rejeté par les Juifs, était
le Messie. Il commença à étudier le Latin, le Grec et l’Hébreux et décida de devenir chrétien. Cette
décision lui valut tant de persécutions qu'il dû quitter sa ville natale.
Il devint plus tard catholique et passa plusieurs années dans un monastère. En 1816, il se rendit
à Rome où sa foi fut ébranlée par des doctrines comme celle de l’infaillibilité papale. Pendant son séjour
à Rome il rencontra Henry Drummond et, après avoir été banni de Rome par un décret papal, en 1819,
il accepta l’invitation de Drummond de se rendre à Londres.
Il devint plus tard membre de l’Eglise anglicane et, en 1821, il se rendit en Palestine comme
missionnaire, soutenu financièrement par Drummond. De 1821 à 1826, il visita la plupart des pays du
Moyen-Orient, prêchant la doctrine du retour prochain de Jésus dans les places fortes de l’Islam. De
1826 à 1830, il voyagea en Europe et, de 1831 à 1834, il prêcha en Turquie, en Perse, au Turkestan, à
Bokhara, en Afghanistan, en Hindoustan. De 1835 à 1838, il voyagea dans les régions
méditerranéennes, en Angleterre, aux Etats-Unis où il pu s’adresser au Congrès. Il continua de
distribuer des brochures et des livres et de discuter avec des Juifs, des catholiques, des mahométans et
des protestants. Il croyait que Jésus reviendrait en 1847. Après cette date, il écrivit beaucoup et, à la
veille de sa mort, il espérait faire un nouveau voyage missionnaire. Il mérite bien le titre de
« Missionnaire du monde ».
IV LE GRAND DESAPPOINTEMENT
1 INTRODUCTION
a) Il est nécessaire de résumer brièvement la suite des événements, car cela nous permettra de
mieux comprendre ce qui est arrivé en 1844, l’année du désappointement
b) On peut distinguer les moments suivants :
Le premier désappointement
Le second ou Grand Désappointement
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2 LE PREMIER DESAPPOINTEMENT
a) Le Mouvement adventiste était fondé sur la prophétie des 2 300 soirs et matins qui, selon les
calculs des millérites, s’accomplirait entre le 21 mars 1843 et le 21 mars 1844. Cette prophétie
concernant la purification du sanctuaire indiquait, selon Miller et ses disciples, la purification de la terre
par le feu, lors du retour du Christ. C’est ce qu’ils prêchèrent assidûment - et Miller lui-même, bien
qu’âgé de presque 62 ans, entreprit de faire en huit semaine le tour du pays.
b) Mais Jésus ne revint pas au cours de la période prévue. En conséquence :
Beaucoup rejetèrent le Mouvement et retournèrent à leurs anciennes croyances.
Beaucoup accusèrent les adventistes de fanatisme et ceux-ci durent endurer de nombreuses
persécutions pour cause d’hérésie.
Mais beaucoup demeurèrent fermes dans leurs croyances adventistes, encouragés par les
leaders du Mouvement.
3 LE « DELAI »
4 LE GRAND DESAPPOINTEMENT
a) La foi était grande, avant le 22 oct. 1844. Miller a noté que les expressions les plus
fréquemment employées parmi les adventistes étaient ; « Il viendra », « Il ne tardera plus une seconde
fois »
b) le 22 oct., les adventistes se réunirent en divers lieux, attendant la venue du Christ. Mais le
jour passa sans que n’arrive l’événement tant attendu. Alors, « des sommets de la joie et de
l’espérance, ils sombrèrent dans les profondeurs du plus profond désappointement. « Il nous est
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difficile, à nous qui vivons plus de 130 ans plus tard, d’imaginer la douleur et l’obscurité qui s’abattirent
sur eux. Comme Bates l’a lui-même dit, cela « ne saurait être pleinement ressenti que par ceux qui sont
passés par-là ». Peut-être un tel désappointement est-il comparable à l’expérience des disciples lors de
la crucifixion de leur Seigneur. A cause de la douleur et de la solitude des croyants, œuvre subit un
temps d’arrêt
c) L’un des résultats de cette douloureuse expérience est que les croyants durent endurer toute
une campagne de calomnies et de moqueries. Selon Miller, « il semblait que tous les démons de l’abîme
se précipitaient sur nous. Ceux-là même qui, deux jours plus tôt, réclamaient la miséricorde divine,
s’unissaient maintenant à la foule des moqueurs, raillant et, proférant des menaces de la manière la plus
blasphématoire ».
d) Quelle était la cause du Désappointement ?
Le premier désappointement était dû à une erreur de calcul. De nouvelles études révélèrent par
la suite que le décret d’Artaxerxés était entré en vigueur en automne de l’an 457, d’où il résultait que les
2300 années se termineraient non pas en mars (au printemps), mais en octobre (en automne) 1844. En
outre, le 22 oct. Correspondait au 10è jour du 7è mois du calendrier juif, date de la purification du
sanctuaire
Le second désappointement était dû non à une erreur de calcul mais à une erreur
d’interprétation quant à l’événement qui devait prendre place ce jour-là. Toutes les confessions
religieuses, à cette époque, affirmaient que le jour du jugement commencerait lors du retour du Christ.
Les premiers adventistes, de leur côté, croyaient que le sanctuaire qui devait être purifié était la terre.
Mais, dans un champ de maïs, au lendemain du Grand Désappointement, Hiram eut la vision subite que
le sanctuaire qui devait être purifié se trouvait dans le ciel. Le 22 oct., Christ était entré dans le lieu très
saint du sanctuaire céleste, comme souverain Sacrificateur, inaugurant ainsi le jugement investigatif qui
devait précéder son retour
e) Pourquoi Dieu a-t-il permis que son peuple passe par une expérience aussi douloureuse ?
Quand nous considérons le grand réveil qui prit place pendant la période du délai, on peut se rendre
compte que ce réveil ne se serait sans doute pas passé, que le message du second ange n’aurait pas été
prêché avec autant de vigueur si le résultat avait été connu à l’avance.
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L’ESPRIT DE PROPHETIE
I INTRODUCTION
1 Depuis l’origine, Dieu est resté en contact avec Son peuple, de diverses manières. Sa
présence, certes, n’a pas toujours été aussi évidente qu’au temps de la nuée pendant le jour et des
colonnes de feu pendant la nuit. Mais il s’est toujours manifesté d’une manière ou d’une autre;
3 Parmi les caractéristiques de l’Eglise du Reste, on notera qu’elle est composée d’hommes qui
« gardent les commandements de Dieu et qui ont le témoignage de Jésus » (Apoc. 12 : 17). Or le
« témoignage de Jésus », selon Apoc.19 : 10
II PREMIERES MANIFESTATIONS
1 On pense parfois qu’Ellen White a été la seule personne à avoir eu des visions destinées à être
connues par le peuple de Dieu du temps de la fin. Mais ceci est inexact, car, avant elle, deux hommes
sont passés par la même expérience
2 Ces hommes s’appelaient William Foy et Hazen Foss, hommes éduqués et possédant le don
de la parole. Chacun d’eux eut deux visions données plus tard à E. White. Il s’agissait :
a) Du voyage du peuple de Dieu vers la cité sainte et des gloires de la Nouvelle Jérusalem
b) De la vision des trois plates-formes : le peuple de Dieu s’y avançait, en marche vers la cité
sainte. Tandis qu'il se trouvait sur la première, certains tombaient dans le vide et, à leur place,
apparaissait le mot « apostasie ». Il en était de même sur la 2e et la 3e plate-forme. Celle-ci permettait
d’entrer dans le royaume de Dieu. La vision concernait la prédication du Message des trois anges.
3 Ces deux hommes ont, à plusieurs reprises, été poussé à parler, mais ils ont chaque fois refusé
de le faire. Plus tard, se trouvant près d’une salle où se tenait une réunion, Hazen Foss entendit E. White
raconter la vision qu'il avait lui-même eue. Il parla à cette frêle jeune femme et lui dit : « Je crois que les
visions m’ont été enlevées pour vous être données. Ne refusez pas d’obéir à Dieu car vous le feriez au
péril de votre âme. Dieu vous a choisi. Accomplissez fidèlement votre œuvre et vous recevrez la
couronne que j’aurais ou obtenir ».
4 Ainsi, Dieu avait d’abord choisi des hommes d’expérience pour répandre Son message. Mais
ceux-ci ayant failli à leur tâche, Il se trouva vers « la plus faible d’entre les faibles » pour délivrer Ses
messages à Son peuple.
1 Ellen Gould Harmon est née à Gorham près de Portland, dans le Maine, le 26 novembre
1927, et, avec sa sœur jumelle, elle était la plus jeune d’une famille de huit enfants. Elle était une petite
fille normale ayant de bonnes dispositions et aussi un grand sens religieux hérité de ses parents, des
méthodistes très pieux.
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2 Mais un jour, en revenant de l’école, elle reçut en plein visage une pierre lancée par une autre
petite fille. Son nez fut brisé et son visage fut quelque peu défiguré. Elle resta inconsciente pendant trois
semaines et le choc nerveux la rendit invalide pendant assez longtemps. Elle du abandonner ses études,
en dépit de quelques tentatives pour continuer de s’instruire.
3 En 1840 et en 1842, Ellen, avec sa famille, entendit prêcher Miller. Ils acceptèrent son
enseignement, tout en demeurant méthodistes. Cela ne fut pas, cependant, chose facile, et, au cours de
cette période, Ellen passa par une crise spirituelle. Durant un « camp meeting », à la fin de 1840, elle
abandonna son cœur à Dieu et sentit immédiatement la paix envahir son âme.
4 Entre 1840 et 1843, Ellen fut troublée, intellectuellement par son échec à reprendre ses
études, et spirituellement par son échec à concilier les doctrines de son église avec sa nouvelle
expérience de Dieu. En cette circonstance, elle eut deux rêves : dans le premier, elle vit des gens
recevoir le pardon de leurs péchés ; dans le second, elle se vit accompagner par un ange qui la présenta
à Jésus. Ses paroles : « Ne crains rien », furent pour elle une source de réconfort.
5 Sa famille fut de celles qui acceptèrent le cri de minuit et se séparèrent des églises apostates.
Elle fut de celles qui passèrent par le grand Désappointement et demeurèrent fermes malgré tout.
6 Ellen eut sa première vision peu après le grand Désappointement, et elle vit la marche du
peuple de Dieu vers la cité sainte - une vision similaire à celle de Hazen Foss. Plus tard, elle eut une
autre vision lui montrant les épreuves qu’elle devrait traverser, elle fut poussée à raconter ces visions.
Elle n’avait alors que 17 ans, physiquement et intellectuellement mal préparé à travailler pour Dieu. Mais
lorsque l’on considère son œuvre on peut se rendre compte à quel point Dieu l’a miraculeusement
employée, elle qui était si dépourvue de talents.
7 Au cours des 70 années suivantes, son œuvre fut de recevoir des conseils de Dieu et de les
délivrer à son peuple. Elle s’adressa à de nombreux auditoires, écrivit des milliers de pages, et ses livres
constituent « L’Esprit de Prophétie ». Son livre le plus connu et le plus apprécié est sans doute « The
Desire of Ages » (L’Espoir de l’Humanité ). Elle voyagea beaucoup, non seulement aux Etats-Unis,
mais en divers pays de l’Europe et en Australie où ses conseils permirent l’établissement de notre
œuvre.
8 Elle recevait des messages de Dieu sous forme de visions. Au cours de ces visions, il
paraissait évident qu’elle était sous le contrôle d’une force supérieure. Elle semblait fixer intensément
quelque objet lointain. Sa respiration s’arrêtait, sans que son cœur y cesse de battre. De nombreux
témoignages de témoins visuels, y compris des médecins et des médiums, ont attesté qu'il s’agissait là de
manifestations surnaturelles. F.C Castle qui fut témoin d’un examen médical, raconte : « Une bougie
allumée fut approchée de ses yeux qui étaient grands ouverts ; pas un muscle de l’œil ne bougea. On
examina sa respiration et on vit qu’elle était complètement arrêtée. Aucun principe scientifique ne
pouvait expliquer de tels phénomènes ». Cette frêle jeune femme donna une fois la preuve d’une force
inexplicable : tandis qu’elle était en vision, elle porta à bout de bras, pendant une demi-heure, une Bible
de 9 kg
9 De nombreux incidents peuvent illustrer le grand travail qu’elle fournit pour jeter les bases de
notre Mouvement :
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10 Bilan final :
Elle était loin d’être ignorance. Sous la conduite du Saint-Esprit, elle progressa dans l’art
d’écrire, la connaissance biblique, l’interprétation prophétique et les sciences naturelles.
Elle parlait avec autorité, sans arrogance, d’une manière bien définie.
Elle ne se prétendait pas infaillible mais écrivait simplement ce que Dieu lui révélait.
Ses livres et ses articles qui constituant « l’Esprit de Prophétie » furent écrits sous l’inspiration
du Saint-Esprit et ne furent jamais destinée à prendre la place de la Bible. Ils avaient bien plutôt pour
fonction de soutenir la Bible.
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1 Les messages du premier et du second ange avaient été prêchés sans que jésus ne revienne,
mais Dieu n’avait pas abandonné ses enfants dans leur désappointement.
Il leur avait montré leur erreur dans l’interprétation des 2300 jours.
Il était entré en communication avec eux par l’intermédiaire de l’Esprit de Prophétie
En outre, il leur avait montré dans la vision des trois plates-formes qu'il restait un troisième
message à annoncer au monde.
1 Il y a toujours eu des observateurs du sabbat, depuis l’origine, même au cours du Moyen Age
où il semblait que les machinistes papales avaient fait disparaître la vérité.
3 En 1844, Rachel Preston, une baptiste du 7e jour, vint à Washington, dans le New Hampshire
et, au bout de quelques temps, accepta les doctrines adventistes. A son tour, elle intéressa les
adventistes à une étude plus poussée des commandements.
4 Plus tard, un certain nombre d’adventistes prirent position en faveur du sabbat. La première
église d’adventistes observant le sabbat fut organisée dans cette ville. En mars 1844, Frederick Wheeler
devint le premier pasteur adventiste gardant le sabbat.
5 Peu après, l’un des pasteurs les plus en vue du mouvement adventiste, T.M. Presble, écrivit
au début de 1845 un court article sur la question du sabbat. Cet article fut largement répandu et eut une
grande influence.
l’attention des adventistes se tourna vers la vérité du sabbat.
d’importances personnalités adventistes comme Joseph Bates, les White, les Smith et d’autres
se penchèrent sur cette question.
1 Il fut l’un des premiers lecteurs de Presble et accepta rapidement la vérité. Ayant entendu
parler d’un groupe d’observateurs du sabbat, dans le New Hampshire, il décida de leur rendre visite.
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2 Après ses discussions avec Frederick Weeler, il revint chez lui entièrement converti.
Rencontrant un ami du nom de Hall qui lui demandait quelles étaient les nouvelles du jour, il lui dit : « La
nouvelle est que le septième jour est le repos du Seigneur ton Dieu ».
3 Bates se mit à prêcher et à écrire au sujet du sabbat, en dépit de ses pauvres moyens
financiers. Lorsqu’il parla à sa femme de son projet d’éditer un opuscule sur la question du sabbat, elle
demanda s’il était sage de le faire. Il lui répondit par son habituel « Dieu y pourvoira ». Tandis qu'il
écrivait, il eut le sentiment qu’une lettre l’attendait à la poste. Elle contenait 10 dollars, somme alors
assez importante.
4 Son opuscule de 48 pages, ayant pour titre : « Le sabbat du septième jour, un Signe
perpétuel », et publié en août 1846, fut le premier opuscule adventiste sur la question du sabbat.
1 Les White, dans leur décision d’accepter le sabbat, furent influencés par l’article de Preble et
l’opuscule de Bates. Ils avaient lu ces deux écrits et avaient entendu Bates, mais d’abord sans grande
conviction. Leur scepticisme était dû au fait, dans une large mesure, qu’ils avaient vécu dans la foi
méthodiste. Selon eux, Bates plaçait trop d’importance sur le sabbat qui appartenait aux Juifs et non aux
chrétiens.
2 La position d’E.White changea à partir d’une vision (la « vision du hale ») concernant le
sanctuaire céleste. Au début de la vision, l’arche de l’alliance, le propitiatoire et les anges qui le
surplombent, lui furent montrés. Puis Jésus entra et lui montra deux tables de pierre où étaient inscrits les
commandements de Dieu. Un hale entourait le 4e, et l’ange lui dit, en guise d’explication, que c’était le
seul commandement à faire référence au Créateur. Cette vision impressionna Ellen White qui accepta la
vérité du sabbat avec son mari.
3 Elle eut également une autre vision en rapport avec le Message du troisième ange. Elle vit que
cet ange représente le peuple qui a reçu la vérité du sabbat et qui la prêche au monde. Il s’agit d’un
peuple qui garde les commandements de Dieu. Cette vision fut publiée par Bates et contribua à révéler
la pleine signification du sabbat.
J.N Andrews : Il publia une « Histoire du sabbat » - un aperçu historique du sabbat, depuis la
création jusqu’à l’époque contemporaine.
John BYINGTON : Pasteur méthodiste réputé, il entendit parler du message du troisième ange.
Il dit : « Ainsi parle l’Eternel » et accepta immédiatement ce message. Plus tard, il devint le premier
président de l’organisation connue sous le nom d’Adventistes du septième jour.
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J.H. Waggoner : Editeur baptiste connu, il entendit des conférences sur la signification des
messages d’Apoc. 14. Ses études diligentes le convainquirent de la vérité, mais il eut peur de ce que
l’on pourrait penser de lui. Cependant, malgré la perspective de perdre son travail et d’être ridiculisé, il
devint un adventiste du septième jour sincère, et abandonna sa longue habitude du tabac. Il continua
d’écrire et de prêcher jusqu’à sa mort, en 1889.
Annie Smith : Grâce à un rêve, Annie Smith fut amenée à la foi adventiste. Elle avait décidé
d’assister à une réunion organisée par Bates dans la ville où elle se trouvait. La nuit précédant la
réunion, elle eut un rêve où elle vit un prédicateur à la voix agréable parler au sujet de la prophétie des
2 300 jours. Au même moment, Bates rêva qu’une femme entrait dans la salle de conférence pendant
qu'il parlait et qu’elle s’asseyait sur la seule chaise libre, près de la porte d’entrée. Il ne se souvint de
son rêve qu’au moment où Annie Smith entra dans la salle où il parlait. Et elle-même reconnut le
prédicateur dont elle avait rêvé. Après la réunion, il lui parla, et ils se racontèrent leurs rêves mutuels.
Annie travaille avec ferveur dans la proclamation du Message, jusqu’à sa mort, en 1855.
Uriah Smith : Il se convertit comme sa sœur et se consacra à œuvre des publications, jusqu’à sa
mort, en 1903. Sa tâche principale consista à éditer le journal « Review and Herald ». On lui doit le livre
: « Pensées sur Daniel et l’Apocalypse ».
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L’histoire de l’Eglise Adventiste en Polynésie Française est intimement liée à l’épopée du bateau
missionnaire «PITCAIRN » qui leva l’ancre pour le Pacifique Sud à San Francisco le 20 octobre
1890. Le mémorable navire fit escale à TAHITI au début de l’année 1891 et le Pasteur A.J. READ et
son épouse furent les premiers missionnaires envoyés par la dénomination. Ils s’installèrent dans le
quartier de HAMUTA où devait se trouver pendant 9 ou 10 ans le quartier général de la mission.
Au début du siècle, la Mission fit l’acquisition d’une propriété à MAMAO, y construit une
chapelle et procéda à sa dédicace en 1904. Ce modeste bâtiment fut le premier édifice religieux
adventiste à PAPEETE.
Par la suite, cette propriété fut vendues et l’ensemble du Quartier Général transféré dans le
district d’ARUE, ce qui obligeait les membres de la Communauté habitant PAPEETE à se rendre dans
un district pour assister aux services religieux. Heureusement, ce n’était qu’une solution temporaire
puisqu’en 1920, la chapelle d’ARUE fut démontée et reconstruite dans la vallée de TIPAERUI.
Rappelons auparavant la mémoire de quelques pasteurs qui ont travaillé sans relâche à la
diffusion du message adventiste. F.E. LYNDON exerça son ministère de 1910 à 1930. Il était secondé
par G.L. STERLING qui consacra les meilleures années de sa vie en restant 30 ans dans ce territoire. Il
avait une connaissance profonde de la langue tahitienne et son ministère fut bienfaisant. Il assuma la
Présidence de la Mission de 1930 à 1938.
Pendant plusieurs années, la direction incomba à des missionnaires pour des durées variables. Il
convient de souligner l’action énergique du Pasteur Charles DOOM (enfant du pays), qui dirigea la
Mission de Décembre 1941 au mois d’Avril 1944. Il céda ses pouvoirs au Pasteur R.N.HEGGIE qui
se consacra sans réserve à la tâche pendant ses 5 années de séjour. De son temps, arriva à Tahiti, un
jeune Evangéliste de FRANCE, animé d’un feu sacré en faveur de la jeunesse, F. Mc DOUGALL. Les
jeunes de son époque sont devenus des adultes mais ils n’ont pas oublié pour autant celui qu’ils avaient
totémisé « ARATAI ». Des raisons de santé le mirent dans l’obligation de quitter Tahiti au début de
l’année 1951.
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En juin 1953, débarqua le Pasteur E.J. LANDA lors du premier voyage du « TAHITIEN ».
Homme d’expérience, il contribua par son influence et son autorité à établir l’œuvre sur des bases
solides. La Mission fit l’acquisition de 2 terres indispensables pour l’établissement de nouveaux bureaux
et la construction du nouveau Temple. L’inauguration du premier bâtiment eut lieu dans l’intimité en mai
1958. Une étape importante était franchie.
Il eut la joie avec le Soussigné de rencontrer auprès des Autorités locales un esprit de
compréhension qui permit l’introduction sur les ondes des émissions religieuses de la «VOIX DE
L’ESPERANCE » ; aussi bien langue française qu’en langue tahitienne.
PAUL DEANE
Ainsi nous ne connaissons pas la date exacte de sa naissance, mais nous savons qu'il est le fils
de :
* Henri-Josiah DEANE né en 1822 aux Etats-Unis décédé le 20/02/1866 à PAPEETE et de
* TEARERE à TEPATA dite AIVI de RAIATEA
Deux des frères de Paul DEANE furent touchés par le message Adventiste :
1 Henri Josiah DEANE (fils) né le 22/01/1849, décédé le 07/12/1914
Sa petite fille Elisa épousera le Pasteur Teahatu TAIRAPA
2 Georges Temahahe DEANE n’a pas connu le Message Adventiste directement. Il s’installe à
FAAA et se marie à TAVANA-VAHINE - TEHARETAA-NUI à MAI.
Leur enfant Charles DEANE est adventiste. Leur maison dans le quartier TEFANA deviendra
le lieu de rencontres adventistes pendant de nombreuses années.
3 Paul DEANE
Quant à lui, est décédé le 27/08/1922.
Premier polynésien à devenir adventiste
Il a été baptisé ainsi que sa femme avec dix autres personnes le 29/11/1893.
Consacré Pasteur Adventiste vers 1905.
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LECTURE DE LA BIBLE
Ancien testament
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Nouveau testament
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Ses grands muscles sont plus S'adonner à différentes activités Se suspendre, grimper, courir,
développés que ses petits qui mettent en mouvement sauter, lancer ou esquiver des
muscles toutes les parties de son corps. objets.
Son attention est de courte S'adonner à un grand nombre Activités variées et jeux
durée d'activités de courte durée. improvisés.
Il est individualiste et possessif Jouer seul ou en petits groupes ; Activités individuelles : lancer,
jouer un rôle individuel au sein attraper, sauter, frapper du
de groupes plus grands. pied, grimper. Activités en petits
groupes : cachette, ballon,
chants.
Il est porté à irriter, à faire Créer et explorer ; s'identifier à Activités requérant de
preuve d'imagination et peut des personnes et à des objets. l'imagination : cirque, cow-boys.
même être théâtral Activités se rapportant au travail
: scier, cogner, transporter.
Il est actif, énergique et sensible Marquer le rythme, au son de Marcher, courir, sauter,
aux sons rythmés. tambours, de crécelles, de galoper, nager, sauter à la
poèmes d'enfants, de chansons corde, chanter.
et de musique
Il est curieux et avide de savoir Découvrir par le jeu de Activités utilisant des échelles,
différents matériaux et des cordes, des blocs, du sable,
apprendre à les manipuler etc...
Il veut agir sur sa propre Faire des choix ; participer à Activités soumises à un
initiative : le conformisme l'irrite l'établissement des règlements ; minimum des règlements et
partager et évaluer les favorisant la créativité : activités
expériences de groupe. artisanales, comédie, chant.
Il travaille à élargir son champ Jouer en coopération avec Formes rudimentaires de
social et le nombre de ses d'autres ; organiser la plupart de football; danse ; jeux rythmés.
relations. ses activités collectives.
Il est continuellement en Participer à un grand nombre Courir, sauter, sauter à la corde,
mouvement d'activités dynamiques galoper, se rouler
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Sa croissance continue : (cœur, Entreprendre des jeux qui Jeux violents : courir, grimper et
poumons, muscles et ossature). poussent l'organisme à la limite sauter
d'une saine fatigue.
Il apprécie les jeux rudes. Participer à des activités qui Activités et jeux de corps à
exigent parfois de la rudesse. corps : pousser, bousculer.
Les caractéristiques sexuelles Apprécier son identité en tant Jeux de groupes, parfois mixtes
commencent à apparaître : les que garçon ou fille : participer à : volley-ball, balle-molle, danses
filles deviennent plus grandes et des activités mixtes et à des folkloriques
plus mûres que les garçons. Le activités où tous les participants
rejet de l'autre sexe se produit sont du même sexe
quelquefois.
Ses réactions différentes selon Participer à plusieurs activités Activités individuelles, par deux,
les circonstances qui offrent un choix de en petits ou gros groupes.
matériaux et d'équipement.
Il éprouve u vif sentiment de Réussir dans les jeux basés sur Activités qui le mettent
rivalité et cherche à se faire la coopération ; participer à des individuellement à l'épreuve :
valoir. activités qui lui donnent une traction à la barre fixe, exercice,
certaine satisfaction personnelle. etc., jeux d'équipe. Expression
artistique : comédie, activités
artisanales, musique, chant
Il peut faire preuve de plus en Avoir la responsabilité de Seconder l'arbitre ; avoir la
plus d'indépendance et veut se planifier, de diriger et d'évaluer charge de groupe ou de sous-
rendre utile certaines activités. groupes ; vérifier le pointage ;
aider les plus jeunes ; s'occuper
de l'équipement
Il veut être accepté par les Appartenir à plusieurs groupes Jeux d'équipe (volley-ball,
autres et manifeste une grande ou équipes ; participer à une soccer) ; jeux avec un
loyauté envers son groupe, son grande variété d'activités. partenaire (tennis, jeu de fers).
équipe ou sa bande
Il veut obtenir l'approbation Se mériter le respect et Participer à des activités qui lui
d'autrui mais n'y sacrifiera pas l'approbation d'autrui. permettent de se mettre en
ses rapports avec le groupe. valeur
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1 Les Clubs d'Eclaireurs existent pour garçons et filles. Ils fonctionnent pour le bénéfice
des membres et pour leur développement. Ce doit être amusant d'être un Eclaireur.
2 L'Objectif du Club est d'aider, les enfants à grandir pour Christ, à devenir des pierres
polies dans l'édifice qu'est l'Eglise de Dieu.
5 On doit reconnaître que le rendement individuel ne sera pas égal, mais le plus souvent
différent. Au lieu de chercher le conformisme, la direction devrait rechercher la
croissance individuelle de l'Eclaireur. C'est pourquoi il est bien de diviser le Club en
petites unités.
6 En étudiant l'enfance de Jésus (Luc 2 : 52), nous découvrons qu'il y a quatre aspects
dans la structure du développement d'un enfant, chacun doit être développé
harmonieusement.
7 Même si les enfants différents il y a un modèle général qui est conforme à la règle dans
la psychologie de l'adolescent et de l'enfant, que nous étudierons dans cette unité. Nous
devons premièrement reconnaître qu'il y a deux groupes d'âges distincts entre l'âge de
10 et de 15 ans. Ce sont la pré-adolescence et première adolescence.
1 La pré-adolescence est l'âge d'or des souvenirs - l'esprit est comme de la cire en ce qui
concerne la réceptivité et comme le bronze pour ce qui est de la faculté de retenir. Le
pré-adolescent apprend rapidement et peut facilement mémoriser.
2 Les jeunes à cet âge sont alertes et très ardents à examiner et à apprendre. Ils aiment à
démonter les choses afin de voir comment elles sont faites. Ils aiment à construire les
modèles.
3 Ils aiment les histoires et les bons livres, et ordinairement aiment la lecture.
4 Ils ont un réel intérêt à collectionner. Quelques éducateurs estiment que 90 % des
enfants de cet âge collectionnent une chose ou l'autre. A cet âge ils peuvent avoir 4 à 5
différentes collections simultanément. C'est un moment excellent pour les intéresser aux
distinctions MV et à l'étude de la nature
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5 Ce n'est pas l'âge pour la spécialisation, mais le Club d'Eclaireur devrait ouvrir plusieurs
avenues qui seraient d'intérêt pour les membres du Club. Vu que les intérêts nouveaux
sont vitaux à cet âge, un programme d'études de 3 mois sur un art ou sur une distinction
est suffisant.
Caractéristiques PHYSIQUES
2 Le corps et l'esprit sont bien équilibrés pour la coordination, jeux, marches, et métiers
sont promptement appris.
3 C'est une période agitée pendant laquelle un enfant ne peut rester sa place et être sage.
Il a un désir inné d'exercer ses poumons, qui rend l'espace conventionnel, des limites d'une chambre
trop restreinte pour ses activités bruyantes et illimitées.
Quelqu'un a dit "Il semble qu'il n'y a jamais un bon moment de détente se situant entre les deux
extrêmes dans la conduite d'un enfant. Il est soit en train de faire une course folle ou s'arrête immobile et
les parents ont peur des deux.
Caractéristiques SOCIALES
3 Le désir d'errer est une impulsion naturelle de cet âge, pas la délinquance. Les appelle
cela l'âge du "Big Injun", parce que de plusieurs manières ses représentants imitent la vie en plein air des
Indiens.
5 L'intérêt dans le sexe opposé est faible tandis que les garçons préfèrent rester entre eux
et les filles choisissent leur propre société.
Caractéristiques SPIRITUELLES
1 C'est un âge de vif intérêt dans les choses spirituelles et dans le travail de l'Eglise.
3 L'Eclaireur à cet âge aime les activités "Partagez votre foi" et prend plaisir à recevoir des
récompenses comme des insignes, rubans, etc.
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3 Les garçons ont un vif intérêt aux données scientifiques, et les filles s'intéressent
davantage au ménage.
200
180
160
140
120
Croissance Mentale
100
Croissance Physique
80
60
40
20
0
1-8 8-12 12-19 19-25 25-40 40-55 55-70
ans ans ans ans ans ans ans
2 La croissance physique est très rapide, avec un appétit de géant accompagnant cette
croissance
5 La moyenne de taille chez les filles en est plus élevée que chez les garçons à 12 et 13
ans légèrement plus élevés à 14, moins à 15 et inférieure de 2 pouces à 16.
Caractéristiques SOCIALES
1 C'est un âge de loyauté aux bandes, avec la crainte d'être différent du groupe. Il
recherche l'approbation du groupe pour toutes ses activités.
intérieur d'un homme. Il commence à discerner les qualités intérieures et à sentir l'intrinsèque valeur de la
vérité de la foi et du sacrifice personnel. Il est plein d'ambitions et fait des plans minutieux pour l'avenir.
3 Gagner de l'argent accapare souvent la jeunesse à cet âge, et le résultat est le désir de
quitter l'école.
6 Ceux de cet âge sont attirés par le sexe opposé. C'est un âge dangereux pour les
tentations sexuelles et sociales, car le jeune n'est pas préparé en vue de la recherche individuelle. Des
activités collectives devraient être lancées à l'intention de ceux de cet âge. Un chaperonnage soigneux
doit être fourni lors des promenades champêtres et camporees d'Eclaireurs, etc.
Caractéristiques SPIRITUELLES
1 L'intérêt aux choses spirituelles baisse à cet âge, mais le jeune subit l'influence du groupe
avec lequel il se trouve.
2 Treize ans est le groupe d'âge qui s'occupe la deuxième place en ce qui concerne le
nombre de jeunes qui sont admis à l'Eglise par le baptême.
4 Ceux de cet âge ont moins tendance à manifester leurs sentiments sur les questions
spirituelles ou les convictions.
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QUADRUPLE DEVELOPPEMENT
Le club des Eclaireurs offre à la génération adulte de l'Eglise une excellente occasion de se
décharger de sa responsabilité sur la jeune génération. Spécifiquement, le foyer, l'Eglise et l'école
travaillent en association pour l'éducation et le développement des enfants.
Dans le monde d'aujourd'hui, il est impérieux que l'Eglise accepte une plus grande part de
responsabilité dans l'influence qu'elle doit exercer sur l'enfant en vue de le conduire à Christ et à
l'éternité. Il y a trois situations qui clarifient cela. Premièrement, au sein de l'Eglise Adventiste, d'après un
récent relevé, 40,5 % de tous les foyers Adventistes étaient soit brisés ou divisées. Ce qui signifie que
dans ces foyers il n'y a qu'un parent pour prodiguer l'encouragement qui poussera les enfants à devenir
des Adventistes vraiment chrétiens. Deuxièmement, il y a la pratique croissante de faire de la mère et la
femme un gagne-sous. Ceci réduit matériellement l'efficacité du foyer et augmente la charge de l'Eglise.
Ainsi estime-t-on que les 60 % des enfants Adventistes fréquentent les écoles d'Eglise aux huit
premières années. Ici encore, l'Eglise doit essayer de compenser la formation des 40 % qui ne
fréquentent pas l'école d'Eglise.
Le Club d'Eclaireurs est un programme récréatif ayant pour centre l'Eglise programme qui met
l'accent sur l'activité physique. Il est évident que si l'Eglise est capable de gagner la loyauté de ces
garçons et filles, elle doit le faire par un programme d'activité physique, aussi bien que par l'entraînement
religieux.
Le Club d'Eclaireur est, donc, une part importante du plan intégral d'éducation pour la Jeunesse
Adventiste c'est la phase de laboratoire. Il se spécialise dans les projets débordant le programme, en
plein air et les jours de semaine. Luc 2 : 52 dit :"Et Jésus grandissait en sagesse, en stature et en grâce
auprès de Dieu et des hommes." En commentant sur la synthèse de l'éducation, dit : "La vraie éducation
est la préparation des forces physiques, mentales, et morales pour l'accomplissement de chaque devoir ;
c'est l'entraînement du corps de l'esprit et de l'âme pour le service divin. C'est l'éducation qui demeurera
jusque dans la vie éternelle."
"Une compréhension de la philosophie de la santé est une sauvegarde contre beaucoup de maux
qui s'accroissent continuellement... Enseignez les enfants l'importance de prendre soin du corps, la
maison dans laquelle ils habitent." Consels to Parents and Teachers, p. 138
"Les enfants doivent être instruits à l'égard de leur propre corps. Enseignez vos enfants à
apprendre les relations de cause à effet, montrez leur que s'ils violent les lois de leur existence ils
payeront les conséquences en souffrant de la maladie. Continuez à enseigner vos enfants à prendre soin
de leur corps et comment s'occuper d'eux-mêmes. L'insouciance à l'égard du corps tend à l'insouciance
dans le caractère moral.
Etant donné que l'esprit et l'âme s'expriment à travers le corps, la vigueur physique aussi bien
que la vigueur mentale dépendent en grande partie de l'activité et de la force physique, tout ce qui
favorise la santé physique, favorise le développement d'un esprit fort, et un caractère équilibré. Sans la
santé nul ne peut comprendre distinctement ou ne peut remplir complètement ses obligations
personnelles, vis à vis de ses semblables, ou de son Créateur. Alors la santé devrait être gardée aussi
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fidèlement que le caractère. Une connaissance de la physiologie et de l'hygiène devrait être la base de
tout effort d'éducation.
Pour que les enfants et les jeunes aient la santé, la vivacité, les muscles et le cerveau bien
développé, et pour qu'ils soient joyeux ils devraient souvent être en plein air et avoir du travail et des
amusements bien réglés.
Sans doute ces récréations, ainsi que le temps accordé à la culture physique, interrompront
quelquefois la routine régulière du travail scolaire, mais cette interruption n'aura pas de conséquences
fâcheuses. L'esprit et le corps seront au contraire plus vigoureux, les relations entre le maître et les
élèves plus intimes, et le temps dépensé sera retrouvé cent fois. C'est ainsi que l'énergie débordante de
la jeunesse, qui est souvent pour elle une source de danger, sera dérivée d'une façon utile, comme
sauvegarde contre le mal, l'occupation de l'esprit par des sujets dignes d'attention vaut plus que les
barrières innombrables du règlement et de la discipline.
"Les enfants devront répondre avec une obéissance volontaire à la loi de l'amour. Louez vos
enfants à chaque fois que l'occasion se présente. Rendez leur vie aussi heureuse que possible. Donnez-
leur des amusements innocents."
"On devrait donner aux enfants quelque chose à faire, non seulement qui les occupera mais qui
les intéressera."
"Chaque jeune, chaque enfant à un travail à faire, pour l'honneur de Dieu et l'élévation de
l'humanité."
"Tandis que la Bible devrait occuper la première place dans l'éducation des enfants et de la
jeunesse, le livre de la nature suit en importance."
"Il y a une simplicité et une pureté dans ces leçons qui viennent directement de la nature, qui leur
donnent une très haute valeur aux autres, aussi bien qu'aux païens. Les enfants et la jeunesse, toutes les
classes d'étudiants on besoin de leçons qui découlent de cette source. La beauté même de la nature
éloigne l'âme du péché et des attractions du monde, et la pousse vers la pureté, la paix et vers Dieu.
L'Eglise Adventiste du 7ème jour s'intéresse aux jeunes qui quittent l'Eglise pendant
l'adolescence. Le Club d'éclaireur JA est une mesure conservatoire pour gagner, maintenir et entraîner
le plus grand nombre de jeunes pour l'Eglise et la direction communautaire. Des enquêtes récentes
montrent que 70 % de tous les garçons et les filles adventistes qui éventuellement deviennent des
membres d'Eglise prennent cette décision avant d'avoir 14 ans. Ce fait rend significatif la structure
suivante :
1 Les leaders doivent être sélectionnés, recrutés et entraînés pour fournir à ces jeunes une
compagnie amicale et compréhensive, une démonstration d'une expérience chrétienne satisfaisante, et
pour entraîner dans les arts qui inviteront les garçons et les filles à le suivre.
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2 On doit avoir une organisation qui permet aux garçons et aux filles de s'engager dans
des activités joyeuses avec des membres de leur propre sexe et de leur âge.
4 Il doit y avoir un plan par lequel ces jeunes puissent se sentir devant un défi pour aller de
l'avant dans l'exploit, puis on doit faire voir à ceux qui réussissent, qu'on reconnaît leurs exploits.
5 Cette organisation doit avoir un uniforme des drapeaux, des insignes et des cérémonies
pittoresques, qui attireront considérablement les jeunes qui entrent dans l'adolescence. Tous ces facteurs
significatifs devraient se trouver dans le Club d'Eclaireur.
Développement Spirituel
"Les enfants de 8,10 et 12 ans ont suffisamment grandi pour qu'on leur parle de la religion
personnelle. N'enseignez pas à vos enfants en vous référant à une période à venir, où ils seront assez
grands pour se repentir et croire en la vérité. S'ils sont proprement instruits, de très jeunes enfants
auront des vues correctes de leur situation en tant que pécheurs et du chemin du salut par Christ.
Quand un garçon ou une fille de votre classe met sa petite main dans la vôtre, il se peut qu'elle
soit barbouillée de glace au chocolat ou souillée après avoir caressé un chien, et il peut y avoir une
verrue au pouce de la main droite ou un bandage autour du petit doigt, mais le fait le plus important
concernant ces mains c'est qu'elles sont les mains de l'avenir. Celles-ci sont des mains qui un jour
pourraient tenir une Bible ou un revolver, jouer du piano à l'Eglise ou faire, tourner la roue au jeu,
panser soigneusement un lépreux, ou tremblant misérablement, devenues incontrôlables par un esprit
déséquilibré par l'alcool.
Maintenant même cette main est dans la vôtre. Elle demande à être aidée et orientée. Elle
représente une personnalité complète en miniature, qui doit être respectée comme un individu séparé
dont la croissance journalière jusqu'à l'état d'adulte chrétien est votre responsabilité.
L'Eclaireur pourrait être en train de bâtir aujourd'hui une tour de signalisation, mais demain il
bâtira un pont de compréhension pour les personnes solitaires. Elle pourrait être en train d'appliquer une
bande à la tête aujourd'hui, mais demain elle sera l'infirmière missionnaire consacrée. Il peut être en train
de maîtriser l'art de la natation ou de la plongée aujourd'hui mais demain il fera l'ascension des
montagnes
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