rafamantarantsoaNancyML GES M1 07
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CONTRIBUTION A L’AMELIORATION
DES SERVICES BANCAIRES :
Cas de la DIRECTION DU MARCHE DES
INSTITUTIONNELS de la
BNI- MADAGASCAR
Sous l’encadrement de :
Avant toute chose, nous tenons à remercier DIEU de nous avoir gratifié de ce jour mémorable
pour notre soutenance.
Nous adressons nos sincères remerciements à tous ceux qui ont contribué, de près ou de loin,
à la réalisation de ce mémoire. Sans vos précieuses collaborations, le présent mémoire n’aura
jamais vu le jour.
Plus particulièrement, nos remerciements s’adressent :
Au Président de l’Université d’Antananarivo, Monsieur Le Professeur
RAJERISON Wilson.
Au Doyen de la Faculté de Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie,
Monsieur ANDRIAMARO Ranovona.
A Monsieur RALISON Roger, Maître de conférences, Chef de département
de gestion.
A Monsieur ANDRIANTSEHENO Daniel, Maître de conférences, notre
encadreur pédagogique, , qui n’a cessé de nous prodiguer ses conseils
pertinents et de nous guider à la réalisation de ce mémoire.
A Madame RASOLOARIJAO Fanja, notre encadreur professionnel, Directeur
du Marché des Institutionnels auprès de la BNI- MADAGASCAR, pour son
étroite collaboration et son aide précieuse à l’élaboration de ce mémoire.
A Madame RALAIMIDONA Fara, Responsable de la DRH-Formation de la
BNI –MADAGASCAR, d’avoir retenu notre candidature au sein de
l’Etablissement.
A tous les enseignants permanents et vacataires ainsi qu’à tout le personnel
administratif au sein du département gestion qui ont apporté leurs aides au
cours de notre formation.
A tout le personnel de la BNI-MADAGASCAR avec qui nous avons
collaboré, pour leur accueil, pour toute la confiance qu’ils nous ont témoignée,
plus particulièrement, à la Direction du Marché des Institutionnels, où nous
avons passé notre période de stage.
A nos parents et amis qui ont toujours apporté leur soutien aussi bien moral
que financier pendant notre formation jusqu’à la réalisation de ce mémoire.
Que Dieu vous bénisse et vous attribue à tous le mérite que vous valez !
SOMMAIRE
LISTE DES ABREVIATIONS
INTRODUCTION ........................................................................................................................ 1
Chapitre II : Analyse des tâches du personnel de la direction des Marchés institutionnels ....... 49
CONCLUSION ........................................................................................................................... 93
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
i
LISTE DES ABREVIATIONS
AAV Assistante du Service Après Vente
APB Association Professionnelle des Banques
APEM Association de Promotion de l’Entreprise à Madagascar
BCIM Banque pour le Commerce et l’Industrie de Madagascar
BNCI Banque Nationale pour le Commerce et l’Industrie
BNC-OI Banque Nationale pour le Commerce et l’Industrie de l’Océan Indien
BNI-CLM Banque Nationale pour l’Industrie Crédit Lyonnais Madagascar
BNM Banque Nationale Malgache de développement
CCIRO Comité de Contrôle Interne et Risque Opérationnel
CCM Client à Croissance Maximal
CNR Client Non Rentable
CPP Client Plus Profitable
CFM Crédit Foncier de Madagascar
CNFPB Centre National de Formation de la Profession Bancaire
CRV Compte Rendu de Visite
CSBF Commission de Supervision Bancaire et Financiers
DAT Dépôt à Terme
DDE BO Direction des Engagements – Back Office
DCG Direction Comptabilité et Contrôle de Gestion
DGAMEIA Directeur Général Adjoint Marché des Entreprises, Institutionnels et Agricoles
DGAMPP Directeur Général Adjoint Marché des Particuliers et Professionnels
DGA Directeur Général Adjoint
DGE Direction des Grandes Entreprises
DMI Direction des Marchés Institutionnels
DDJ Décision Du Jour
DME Direction Marché des Entreprises
DMEIA Direction du Marché des Entreprises, des Institutionnels et Agricoles
DMPP Direction Marché des Particuliers et Professionnels
DOD Direction des Opérations Domestiques
DOI Direction des Opérations Internationales
DTC Département de la Trésorerie et Change
ii
ITB Institut Technique de Banque
KYC Know Your Customer
LTV Life Time Value
MEIA Marché des Entreprises, des Institutionnels et Agricoles
MID Marché Interbancaire de Devise
OMAPÏ Office Malgache de la Propriété Intellectuelle
ONG Organisme Non Gouvernemental
OPAVI Ordre de Prélèvement Automatique de Virement
OV Ordre de Virement
OVD Ordre de Vente de devises
RFM Recense, Fréquence, Montant
PNB Produit Net Bancaire
S.A.R.L Société A Responsable Limité
SIPEM Société d’Investissement pour la Promotion des Entreprises à Madagascar
TPE Terminal de Paiement Electronique
iii
INTRODUCTION
Aujourd’hui, l’amélioration des produits et des services représente une priorité pour de
nombreuses firmes car la plupart des clients n’acceptent plus une qualité simplement
moyenne. Selon Welch, le patron de Général Electric (EG) : « La qualité est notre meilleure
source de fidélité clientèle, notre principal atout vis-à-vis de la concurrence étrangère et le
seul axe possible pour préserver notre croissance et notre rentabilité. »
Grâce à notre passage au sein de cette unité, nous proposons à travers ce travail
quelques axes d’orientation qui permettront à la DMI et à la BNI-MADAGASCAR
1
d’atteindre ses ambitions. Pour cela, il convient de s’interroger sur la manière dont les
services sont fournis, sur la manière dont chaque exploitant travaille et de la façon dont il
devrait le faire. Par conséquent, la problématique qui se pose est « Comment améliorer les
services de la DMI face aux exigences de la clientèle et face aux changements actuels de
l’environnement ? ».
Pour appréhender la réalité, nous avons opté pour une approche marketing qui
s’avère le plus efficace pour traiter le sujet, avec ses applications particulières dans le
domaine des services.
Pour arriver à un résultat raisonnable, une méthodologie bien définie est
nécessaire. Dans le cadre de notre recherche, nous avons opté pour le processus suivant :
Notre objectif sera alors de pouvoir apporter notre aide dans l’amélioration de la Direction
des Institutionnelles après avoir identifier les problèmes éventuels au sein d’une équipe de
gestionnaires.
2
1ère Partie :
PRESENTATION GENERALE DE LA
RECHERCHE
3
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA BNI-MADAGASCAR
Année 1919 : Naissance du Crédit Foncier de Madagascar (CFM ), sous l’égide des
« Messageries Maritimes » au 1er décembre 1919. son activité se résumait à l’octroi de crédit
au bénéfice du commerce (escompte et prêts hypothécaires).
Année 1950 : Le crédit Foncier de Madagascar devint une filiale de la BNCI ( Banque
Nationale pour le Commerce et l’ Industrie)
Année 1954 : La BNCI prit le nom de « Banque Nationale pour le Commerce et l’Industrie de
l’Océan Indien » ou BNCI-OI dont le siège se trouvait déjà en France. Bien qu’étant
auparavant une banque de dépôt, elle se lança dans l’octroi de crédits à court et moyen terme.
4
Année 1977 : Suite à la nationalisation du secteur bancaire à Madagascar, la Banque
Nationale pour l’Industrie ou la « BNI » a été créée. Elle est le fruit de la fusion entre la
Banque Nationale Malagasy de Développement (BNM) et la Banque pour le Commerce et l’
Industrie (BCIM). Sa principale activité fut le développement social, notamment industriel.
Année 2005 : Le Groupe Crédit Lyonnais a été racheté par le Groupe Crédit Agricole. Suite à
ce rachat la banque se nomme désormais BNI-MADAGASCAR, groupe CA. Sa. (Crédit
Agricole Société Anonyme) et, est rattachée à la Banque de Détail International (BDI) du
groupe.
5
Caisse de Crédit Agricole Implantation du crédit foncier
(CCA) 1920
1930
Fusion BNM/BICM
Bankin’ny Indostrie (BNI)
1977
6
1-2-Le Groupe Crédit Agricole
Le groupe Crédit Agricole est un Groupe International de référence en Europe et à travers le
monde, aux premiers rangs des banques par l’importance de ses fonds propres, au niveau
international. Leader de la banque de proximité en France, le Groupe Crédit Agricole est le 1er
réseau bancaire français avec 9100 agences.
Le Groupe est présent dans tous les métiers de la banque et de l’assurance et dans 60 pays du
monde.
A l’échelle mondiale, le groupe se situe :
- au 4ème rang selon le total des actifs
- au 5ème rang selon les fonds propres durs
Et à l’échelle Européenne :
- au 2ème rang selon le total des actifs
- au 2ème rang selon les fonds propres durs
- au 3ème rang selon les revenus
Ayant plus d’un siècle d’évolutions et de conquêtes au service des clients, le Groupe
comprend :
- les Caisses Régionales de Crédit Agricole
- le Réseau LCL Le crédit lyonnais
- les Services financiers spécialisés
- la Gestion des actifs, assurances et banque privée
- la Banque de financement et d’investissement (CALYON)
- Et la Banque de détail à l’international, dont la BNI fait désormais partie.
7
1-3- Les caractéristiques principales de la société
Renseignements sur la BNI-MADAGASCAR. :
RAISON SOCIALE CA BNI MADAGASCAR Groupe Crédit
Agricole
FORME JURIDIQUE Société Anonyme
CAPITAL SOCIAL 10 800 000 000 ARIARY
SIEGE 74 , rue du 26 Juin 1960
Antananarivo 101 MADAGASCAR
NOM DU DIRECTEUR GENERAL Monsieur Pascal FALL
SECTEUR D’ACTIVITE Secteur Bancaire
NOMBRE D’AGENCE DANS TOUTE 25
L’ILE
TELEPHONE (261 20)22 228 00 / 22 239 51 / 22 396 50
TELEX 22 205 CLMAG MG
E-MAIL Info@bni.mg
SITE-WEB www.bni.mg
FAX (261 20)22 337 49
REGISTRE DE COMMERCE 11018
NUMERO D’INSCRIPTION SUR LA 05/BA/1991 du 19 décembre 1991
LISTE DES BANQUES ET
ETABLISSEMENTS FINANCIERS
Tableau 1
8
Section 2 : La Structure organisationnelle de la BNI-MADAGASCAR
9
ORGANIGRAMME PAYS MADAGASCAR
ADMINISTRATEUR
10
l'Inspection Générale : elle est chargée de l'audit et du contrôle interne de la banque.
C'est donc un organe de contrôle et s'assure du suivi et du respect des procédures et
contrôle les différentes anomalies.
la Direction des Engagements : elle a pour rôle d'analyser les risques inhérents à l'octroi
de crédits, à la surveillance et contrôle des utilisations en cours, à l'application et au
respect des politiques établies en matière de crédit afin de protéger la régularité des
opérations.
11
− L’ administration du personnel qui consiste en :
l’enregistrement, le suivi et le contrôle des données individuelles et collectives du
personnel (dossier, fichier de base, statut …) ;
la tenue des documents et registres imposés par la réglementation en vigueur ;
l’application des dispositions légales et réglementaires de la société ;
les relations avec les services administratifs de l’emploi ;
l’administration des rémunérations (fixation de l’indemnisation et des différentes
primes …)
− La gestion du personnel proprement dite qui porte principalement sur la dynamisation des
hommes de l’Entreprise est donc:
de la gestion de l’emploi ( programme de recrutement, embauche, analyse des
emplois …) ;
de la gestion de rémunération (grille de salaires …) ;
de l’élaboration de plan formation et de renforcement de capacité du personnel
ainsi que de la mise en œuvre des actions correspondantes ( source de motivation du
personnel) ;
de gérer la carrière de chaque employé.
la Direction de l'Exploitation :
− l’un s’occupe du marché des entreprises, des Institutionnels et agricoles ainsi que de la
microfinance (MEIA)
Parallèlement à cela,.un superviseur du Service Après Vente est rattaché à chaque DGA
dont les correspondants au niveau des Directions de Marchés et Agences sont “le
Responsable AV” et son Assistant.
12
La Direction des Grandes Entreprises (DGE) qui s’occupe des entreprises
nationales ou internationales ayant un chiffre d’affaires annuel supérieur à 4.000
Millions MGA .
Le pôle agricole a été créé en juillet 2005 pour des questions stratégiques :
La Microfinance :
13
l’Entreprise à Madagascar (APEM) en participant à la reconstitution de ses ressources
puis elle a noué un partenariat très actif avec le réseau CECAM.
− d’une part de la gestion des comptes de la clientèle dite Particulier qui est formée par les
personnes physiques, les salariées ou les personnes exerçant une activité individuelle
qu’elles soient résidents ou non à Madagascar.
− d’autre part de la gestion des comptes de la clientèle dite Professionnel qui est
constituée par les “Petites et Moyennes Entreprises et les Petites et Moyennes Industries”
sous forme de S.A.R.L et ayant un chiffre d’affaire inférieur à 1.000 Millions Ariary.
14
− Le service « Flux Internationaux »
Il se charge du traitement dans tous ses aspects des virements reçus de ou à destination de
l’Etranger.
− Le service « Documentation »
Il s’occupe des opérations de paiements internationaux issues de diverses transactions
commerciales (importation /exportation) tels les crédits ou remises documentaires, les remises
libres . . .
15
- le traitement administratif des dossiers des clients dans l’octroi de crédit,
- la mise en place technique des lignes de concours bancaires des clients : saisie et suivi
informatique.
- la gestion des garanties du client : formalisation des garanties, la vérification de gage,
renouvellement des garanties.
- la gestion des documents juridiques des clientèles : analyse, conservation, suivi des
documents.
Département des Engagements – Contrôle (DDE-Contrôle)
Ce département se charge du contrôle des comptes des clients à engagement en
veillant à ce que tous les types d’anomalies porteurs de risques puissent être décelés à temps.
A cet effet, il prévient l’Exploitation en charge des dossiers du client, suit les actes
consécutifs qui s’imposent.
Département des Engagements – Analyse (DDE-Analyse)
Composé par une dizaine d’analystes financiers, ce département effectue l’analyse
à posteriori des dossiers de demande de crédit des clients. L’étude se concentre généralement
sur l’ analyse des risques sur tous les plans.
Pour ce faire, le client remet les documents financiers requis (bilan, compte de résultats des
trois derniers exercices et plus en cas de besoin.) à son gestionnaire de compte qui est chargé
de faire l’étude préliminaire du dossier.
En fin de faisabilité, la DDE-Analyse donne son avis et ses observations pour la formulation
de la décision finale.
16
2-2-L’Administration :
La BNI-MADAGASCAR est sous la responsabilité d'un Directeur Général :
Monsieur Pascal FALL. En ce qui concerne le conseil d'administration, il est composé de 8
membres, dont :
5 membres du Crédit Agricole
3 membres de l'Etat malagasy
Avec ses 600 employés, la BNI-MADAGASCAR est leader dans le pays. En effet, outre les
produits et services bancaires classiques, elle est la première banque sur Internet en interactif
avec Elionet d’où les clients peuvent consulter leurs comptes et effectuer diverses opérations
telles que des opérations de virements, des commandes de chéquiers, etc. Elle est également
leader dans des produits d’assurance décès et retraite.
La banque offre ses appuis en matière de financement et de conseils aux investisseurs. Elle
dispose de diverses lignes de financement extérieures en devises.
Avec le Groupe Crédit Agricole comme partenaire, la politique de la banque est axée vers la
promotion du secteur agricole, d’où la création au sein de son organisation d’une unité « Pôle
Agricole ». Ainsi, la banque offre des partenariats avec les mutuelles d’épargne et de crédit
( exemple : CECAM) pour l’appui de ce monde rural.
Néanmoins, les prestations qu’elle offre aux autres secteurs ne sont pas en reste. C’est le cas
des entreprises de zone franche et des entreprises franches auxquelles la banque offre :
- conseils et informations : facilitations de séjour à Madagascar, données statistiques…
- Financements et recherche de financements en Ariary et en devises
- Autres produits et services bancaires : possibilité de placement à vue et/ou à terme des
recettes d’exportation en compte de devises à la BNI-MADAGASCAR ou chez une
banque de groupe, à des taux préférentiels, financement du commerce international
(TRADE FINANCE), guichet PME, Pôle BTP, ainsi que tous les services bancaires
classiques.
- Partenariat avec d’autres institutions financières pour élargir les PME ( Protocole avec
SONAPAR, SIPEM ).
17
- Partenariat avec le centre de solution créée par la SFI.
En pleine expansion, la BNI-MADAGASCAR a ouvert une filiale spécialisée en crédit bail –
mode d’acquisition d’équipement hors emprunt bancaire- appelée BNI-LEASING qui est
agréée en qualité d’Etablissement Financier suivant décision n° 005/06-CSBF du 29 juin
2006. Cette nouvelle filiale confirme la volonté de la banque d’appuyer les entreprises dans
leur développement.
Vu les activités de la banque, elle s’expose à différents types de risques tels que les risques de
contrepartie et les risques opérationnels. En toute organisation, la mise en place d’un système
de contrôle interne limite l’exposition aux risques.
L’offre d’autres produits bancaires tels que les produits d’assurances, Comme
personne ne sait de quoi demain sera fait, la BNI-MADAGASCAR a mis à la disposition
de la clientèle les produits d’assurance. Répondant à un besoin des consommateurs, ces
produits leur permettront d’assurer leur avenir et celui de leurs proches. De ce fait, la BNI-
MADAGASCAR propose trois types d’assurance à savoir :
18
SUPERVIALIS : assurance décès toutes causes. Ce produit permet à
l’adhérent de financer ses soins en cas d’invalidité permanente totale et à
ses proches d’avoir un capital en cas de décès de l’assuré leur permettant
de continuer à assumer les dépenses quotidiennes. L’indemnité versée par
l’assurance est non imposable.
19
Les produits télématiques, les moyens de paiements.
Les autres produits et services de la BNI-MADAGASCAR
Pour se distinguer des autres banques, la BNI a développé de nouveaux produits au top des
nouvelles technologies afin de garder sa position concurrentielle de leader. A ce titre, on peut
entre énumérer :
Le Site Internet BNI : www.bni.mg L’Elionet créé en novembre 2000, c’est un
système mis à jour toutes les heures, permettant aux clients de consulter à domicile leurs
comptes et d’effectuer des ordres de virement via Internet, de gérer leur compte à
distance, de télécharger leurs historiques et position.
L’ Eliophone : Complément de l’ Elionet, ce produit accessible par téléphone, donne
accès aux consultations vocales des comptes, aux commandes de chéquiers.
20
La BNI met à la disposition de ses clients qui sont des commerçants de petite, moyenne
et grande envergure, des matériels de paiement électronique appelé « Terminal de
Paiement Electronique » pour une meilleure gestion de l’encaissement de leur recette.
Ce terminal assure en outre, la sécurité et la rapidité des paiements des transactions dans
la mesure où le client n’aura plus à se déplacer à la banque pour régler ses achats.
Le chèque bleu : traveller’s check ou chèque de voyage qui est un moyen sécurisant et
pratique pour les personnes qui se déplacent fréquemment. Le chèque bleu est utilisable à
Madagascar ;
21
Section 4 : La Direction du Marché des Institutionnels (DMI)
4-1- Historique :
Raisons commerciales :
De la segmentation de la clientèle opérée au sein de la BNI-MADAGASCAR en 2000/2001,
on a conclu que la clientèle des Institutionnels diffère des autres types de clientèle de la BNI-
MADAGASCAR sur au moins 3 points :
− les activités de la clientèle institutionnelle sont des activités non lucratives. Leur vocation
n’est pas de réaliser des bénéfices mais de répondre à des engagements à accomplir telle ou
telle action, généralement de développement (mise en place d’infrastructure, renforcement de
capacités …)
− l’appréciation des résultats de ces activités ne se fait pas sur la base de documents
classiques tels que le bilan ou les comptes de résultats mais sur la base de documents propres
à chaque entité selon les engagements pris avant la réalisation des actions.
Raisons stratégiques :
D’une part, le développement des activités des autres types de client (professionnel,
entreprise) exigé par la conjoncture économique suscite de nouveaux besoins. Cette situation
a engendré l’accroissement des emplois de la banque.
D’autre part, la catégorie de clientèle «Institutionnels » est porteuse de ressources et de
commissions pour la BNI-MADAGASCAR.
22
Ainsi, par la mise en place de cette nouvelle direction et devant l’âpreté de la concurrence, la
BNI a mis en œuvre une politique stratégique qui lui a permis de prendre une bonne longueur
d’avance par rapport à ses confrères.
- Le secteur institutionnel
Les unités institutionnelles sont des unités susceptibles de posséder des actifs, de
souscrire des engagements, de s’engager dans des activités économiques et de réaliser des
opérations avec d’autres entités.
Le secteur institutionnel regroupe les unités institutionnelles ayant des comportements
économiques similaires de par la nature de leurs activités et de leur principal fonction.
On distingue 2 sortes de secteurs institutionnels :
- Les secteurs institutionnels locaux qui sont entre autres : les sociétés financières ou non
financières, les institutions à but non lucratif au service des ménages, les administrations
publiques, …
- Le reste est considéré comme des secteurs institutionnels international dans la mesure où il
entretient des relations économiques avec des unités non résidentes.
- La clientèle Institutionnelle
Le portefeuille représentatif du tissu institutionnel local est constitué par environ
700 clients composés :
- des Institutions Financières non bancaires,
- des différentes Associations aussi bien locales qu’internationales,
- des Organismes non Gouvernementaux,
- des Organismes Onusiens,
- des Ambassades et Consulats,
- des Entités du secteur cultuel. Par exemple les églises protestantes, les paroisses catholiques,
les églises adventistes,…
- des Instituts et Etablissements scolaires,
- des Caisses d’épargne et caisses de retraites (CnaPS)
- des différents projets financés par les bailleurs de fonds traditionnels ou privés,
- des projets et programmes gouvernementaux,
- des Ministères et affiliés,
- Assurances et Banques.
23
4-3- Organisation de la Direction du Marché des Institutionnels
Pour assurer une meilleure gestion de ces fonds de commerce, chacun d’eux est
géré par une chef de filière, deux chargées de clientèle.
Le siège de la DMI est localisée à l’espace Zénith Ankorondrano, mais pour des questions
stratégiques, elle possède une antenne à Analakely.
En somme, la DMI est composée actuellement de 10 personnes, à savoir :
- le Directeur du Marché des Institutionnels,
- un responsable de la prospection,
- deux Chefs de filières,
- quatre Chargées de clientèle,
- un responsable du service après vente,
- une assistante du Directeur
Comme la BNI-MADAGASCAR, la DMI adopte une structure hiérarchique.
L’ORGANIGRAMME ci-après nous le montre plus clairement.
Directeur du Marché
des Institutionnels
Responsable de la
Assistante Prospection
Chargée de Chargée de
Clientèle 1 Clientèle 2 24
- Rôles et tâches
Les missions respectives de chaque personnel de la DMI peuvent être décrites
comme suit :
Le Responsable de la prospection
Le responsable de la prospection a pour mission de :
- Chercher les renseignements et les informations auprès des différentes sources possibles :
Ministère, Bailleurs, clients
- Poursuivre l’établissement de contact au plus haut niveau de la banque et des institutions
ciblées pour conquérir des clients.
- Initier des demandes de renseignements commerciaux auprès des confrères pour collecter
des informations sur la réputation d’un client potentiel déjà client d’une autre banque.
- Etablir les réponses aux demandes d’appel d’offres
- Effectuer le suivi et les démarches nécessaires afin de transformer un prospect en client.
- Superviser l’ouverture de compte d’un prospect devenu client.
- Communiquer mensuellement à la hiérarchie un tableau de suivi des prospects.
25
- Le suivi des dossiers non scannérisés et de l’état des codes actions et établissement d’un
tableau de suivi
- Le suivi de l’évolution du MID et le suivi des ordres des clients
- La mise à jour des fichiers clients : ouverture, fermeture, modification et mise à jour des
tableaux de suivi.
- La préparation des visites des commerciaux.
26
4-4- Les opérations et les activités de la DMI
Activités d’intermédiation
27
- Rentabilisation des dépôts de la clientèle :
La Direction du Marché des Institutionnels peut également trouver des placements
intéressants pour sa clientèle pour des dépôts non utilisés pendant une période déterminée.
• Diverses autres commissions telles que les commissions sur virements, compte,
transfert,…
Tout en tenant compte des intérêts servis à la clientèle.
28
CHAPITRE II : GENERALITES SUR LA BANQUE
Section 1- La Banque
Le mot banque apparaît dans la langue française au XVe siècle. Les banquiers lombards du
nord de l’Italie accomplissaient leur travail dans des lieux ouverts et s’installaient sur des
bancs, d’où dérive probablement le nom.
Les trésoriers du Temple ont disparu avec lui ; d’autres, tels les Médicis, ouvrent des
établissements bancaires dans les grandes villes, qui agissent en ambassades, et même
deviennent les financiers des souverains.
• Se produit alors, avec l’essor du commerce pratiqué par les républiques maritimes
italiennes (les galères de la république de Venise ont des échanges actifs avec la
Hanse), l’ouverture de sociétés commerciales dépassant les comptoirs : la première
bourse voit le jour à Amsterdam, son nom vient de la famille Borsa.
• Enfin, l’activité de crédit, jusqu’alors exercée par la communauté juive compte tenu de
la prohibition évoquée ci-dessus, cesse d’être tenue par elle seule. Les Églises ouvrent
des monts de piété permettant aux miséreux de convertir leurs biens en espèces
sonnantes et trébuchantes.
29
1- 2- Définitions de la banque :
Selon la loi bancaire numéro 95-030 du 22 février 1996, un établissement de
crédit est un organisme qui :
30
- et en particulier de superviser la production de monnaie par ces banques, et d’en
réguler la croissance, via l’ incitation à l’épargne ou à la commission, et d’ agir sur
l’inflation.
• Les banques de dépôt ( en anglais: commercial banks) travaillent essentiellement
avec leurs clients, particuliers, professionnels, entreprises et les institutions
financières, reçoivent des dépôts, accordent des prêts et sont traditionnellement
séparées entre :
- banques de détail (en anglais : retail banks) destinées aux particuliers, aux
professionnels et aux PME( Petites et Moyennes Entreprises)
et les banques d’affaires( en anglais : wholesale banks) destinées aux moyennes et
grandes entreprises. Elles visent principalement à prendre et à gérer des participations
dans les entreprises existantes ainsi que de promouvoir la création d'entreprises
nouvelles en les aidant financièrement. Ces banques sont autorisées à recevoir des
dépôts des particuliers et exécutent, en général, toutes les opérations des banques de
dépôt. Par contre, elles ne peuvent pas engager dans les entreprises, des fonds à moins
de deux (2) ans. Par ailleurs, elles créent des sociétés pour l'exploitation des ressources
naturelles, le développement de l'industrie de transformation et / ou la mise en valeur
d'une région déterminée.
31
d’investissement sont de simples filiales de groupes bancaires diversifiés, qui souvent
s’occupent aussi d’assurance et d’autres activités financières. Fréquemment, ceux-ci
rattachent à la filiale banque d’investissement les activités dites de banque d’affaires.
Quant à la BNI-MADAGASCAR, elle fait partie des banques de dépôt où elle tire
des ressources au niveau de sa clientèle en vue de les employer pour divers placements ou
financements. Sa rémunération est constituée par les INTERETS (pour les sommes prêtées) et
par les COMMISSIONS (pour les services rendus).
Elle joue également un rôle important dans la vie économique d'un pays. Chaque
opérateur économique fait appel à la banque en terme de transactions commerciales, tant à
Madagascar qu'à l'étranger, en assurant le paiement et le change. Nous pouvons ainsi dire que
le passage à la banque est inévitable si chaque opérateur veut éviter des pertes d'opportunités.
32
2-2-Conseillère de ses clients :
A part son activité principale d'octroi de crédit, la banque donne aussi divers
renseignements et conseils à ses clients. En effet, la qualité de ses conseils dans des domaines
comme l'assistance à l'exportation ou la recherche de partenaires peuvent avoir un effet
déterminant pour l'avenir de l'entreprise et même beaucoup plus qu'un financement ou un
placement. On peut citer aussi ses avis en matière de risque de change et de taux d'intérêt qui
peuvent jouer directement sur le résultat de l'exercice de son client. Autres exemples aussi les
prestations et les conseils sur le commerce international (opérations documentaires sur
l'import et sur l'export, les opérations de change, transferts, rapatriement de fonds, ...), des
conseils et renseignements divers comme l'implantation à Madagascar , ainsi que toutes autres
informations utiles pour la clientèle.
Madagascar dispose d’un système bancaire composé d’une Banque Centrale et 7 banques
commerciales qui sont :
- la BNI-MADAGASCAR, filiale du groupe Crédit Agricole ;
- la BMOI,filiale de BNP/PARISBAS ;
- la BFV/SG, filiale de Société Générale ;
- la BOA, filiale de la Bank of Africa ;
- l’UCB ou Union Commercial Bank, filiale de la Mauritius Commercial Bank ;
- la SBM, filiale de la State Bank of Mauritius ;
- la BICM ou Banque Internationale Chine Madagascar.
Leurs activités sont régies par loi n° 95-030 du 22 Février 1996 qui définit les conditions
d’exercice de l’activité et le contrôle des établissements de crédit.
33
En vertu des dispositions de l’ article 35 et des articles 41 à 49 de cette loi, la Commission de
Supervision Bancaire et Financière (CSBF) a pour mission de veiller à la bonne gestion des
établissements de crédit. Il lui appartient e définir les règles de prudence à respecter par ces
établissements et de les faire observer. Dans cette optique, elle est dotée de l’ensemble de
pouvoirs nécessaires au bon exercice de sa mission qui sont l’autorité administrative,
l’autorité réglementaire, l’autorité de supervision, et l’autorité disciplinaire.
Il convient à noter que le système bancaire malagasy intervient dans les différents types
d’activités de l’économie du pays et s’adresse aussi bien aux entreprises qu’aux particuliers,
professionnels et autres associations.
En quelques chiffres, le système bancaire malagasy c’est :
• 133 points de vente répartis dans toute l’île ;
• 1 477 millions USD de capitaux traités pour 2003 se répartissant comme suit : près
de 472 millions USD de crédits à l’économie en 2003 contre 402 en 2001 ; 1 005
millions USD de ressources contre 793 en 2001 ;
• 98 millions USD de chiffres d’ affaires ( produit net bancaire ) en 2003 ;
• 27 millions USD de bénéfices nets, soit près de 25% de rentabilité.
Ces chiffres montrent en tout cas que le système bancaire malagasy est sain, rentable avec des
moyens financiers nécessaires pour contribuer au développement économique de Madagascar.
34
3-2- Les Opportunités de s’investir à Madagascar
Les principaux atouts et avantages comparatifs
Volonté du pays à s’ouvrir aux investisseurs
Liberté d’entreprendre pour les étrangers
Potentiels économiques du pays : possibilité d’exploiter des matières
premières locales
Main d’œuvre habile offrant un rapport qualité/prix très compétitif
Adhésion du pays à la COI, COMESA, offrant des avantages dans le cadre
des échanges avec les pays membres de ces groupements régionaux
Eligibilité de Madagascar au MCA : Madagascar, étant le premier
bénéficiaire
Réglementation des investisseurs
Selon les règles en vigueur, toute personne physique ou morale peut investir librement sur le
territoire national sans condition d’agrément ou d’autorisation d’ investissement.
Garantie des investisseurs
Madagascar est membre de l’AMGI,Agence Multilatérale de la Garantie des
Investissements de la Banque Mondiale.
La protection de la propriété intellectuelle est assurée depuis la création de l’OMAPI,
Office Malgache de la Propriété Intellectuelle
Adhésion à l’ATI-ACA, Agence pour l’ assurance du Commerce en Afrique ou
African Trade Insurance Agency, organisme garantissant les transactions
commerciales et les transactions financières contre les risques politiques.
Signature e la protection réciproque des investissements entre France et Madagascar.
Signature de la protection réciproque des investissements entre Maurice et
Madagascar.
35
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LE MARKETING
DE SERVICE
les services de caisse : le client peut effectuer des opérations de retrait et de versement
auprès des guichets de la banque.
le service de virement d'argent : qui peut être soit un virement permanent, soit un
virement ponctuel.
les opérations de change : elles consistent en achats et en vente de devises.
Comme nous l'avons mentionné auparavant, nous allons adopter une approche
marketing pour appréhender la réalité sur le sujet étudié. Mais faut-il d'abord définir ce qu'est
le marketing, ainsi que de savoir son application particulière dans les services. Pour cela, nous
partirons du concept général du marketing dans la première section, et ensuite nous
aborderons dans la seconde section la notion de service et le marketing des services.
36
1-2- Etat d'esprit marketing :
De cette définition, on peut retenir deux (2) choses essentielles : l'esprit marketing
et l'optique marketing. Tout d'abord, l'esprit marketing est une attitude mentale profonde et
permanente qui consiste à attacher dans la gestion d'une organisation une importance
primordiale aux relations de cette organisation avec les publiques dont elle dépend,
notamment avec son marché. Il consiste donc à prêter une attention primordiale à ses clients.
L'esprit marketing se distingue donc d'autres attitudes possibles telles que " l'esprit
producteur ", " l'esprit financier ", " l'esprit juridique ", ... Ces différents esprits se manifestent
par le type de question qui se pose en premier lieu un gestionnaire à propos de nombreux
problèmes.
Par exemple, si on propose l'idée d'une nouvelle activité ou d'un nouveau produit,
les premières questions que se poserait chacun de ces types cités ci-dessus pourraient être
résumées dans le tableau suivant :
37
L'optique marketing inverse donc la logique de l'optique vente. En effet, au lieu de partir des
produits de l'entreprise et de les promouvoir afin d'engendrer des chiffres d'affaire importants,
elle part des clients, de leurs besoins et désirs, puis élabore un ensemble de produits et
services et de programmes destinés à servir ces besoins.
Selon Philip Kotler et Bernard DUBOIS, " on appelle service une activité ou une
prestation soumise à l'échange, essentiellement intangible et qui ne donne lieu à aucun
transfert de propriété. Un service peut être associé ou non à un produit physique".
- Le pur produit : l'offre se limite à un bien tangible sans qu'aucun réel service y soit attaché
(exemple : le parfum).
38
- Le pur service : l'entreprise propose un service unique sans aucun produit ni autre service
qui l'accompagne (exemple : l'assistance d'un avocat , la prestation d’un psychiatre qui écoute
son patient ou celle d’un quartette qui joue du Mozart sont de purs services).
-L'intangibilité ou l'immatérialité :
Les services sont intangibles. On ne peut les voir, les toucher, les sentir, les goûter ou les
entendre avant de les acheter. Il y a donc une absence totale de perception des caractéristiques
du service avant que celui-ci n'ait été acheté et consommé.
Ce qui est parfaitement commun à tous les services est le fait d'être intouchable : c'est leur
nature immatérielle. On définit de fait un service comme étant une réalisation, un acte, un
processus par opposition aux produits qui sont des biens matériels, donc touchables.
-L'indivisibilité :
Un service est fabriqué en même temps qu'il soit consommé. On ne peut, comme dans le cas
des produits tangibles, concevoir, fabriquer puis le commercialiser en autant d'actions
diverses.
-La périssabilité :
Les services ne se stockent pas. La périssabilité d'un service n'est pas un écueil si la demande
est stable et donc connue d'avance.
-La variabilité :
Un service est éminemment variable selon les circonstances qui président à sa réalisation (il
est réalisé différemment d'une agence à l'autre de l'entreprise de service, d'un employé à
l'autre et même d'un moment à l'autre pour un même employé). De plus, la perception qu'en
auront les différents clients sera également hétérogène. La qualité des services est donc
hétérogène, autrement dit le personnel en contact et les clients sont des individus différents et
dont les comportements varient d'une situation à l'autre : ce qui fait que la qualité d'un service
est donc moins homogène qu'un produit manufacturé.
39
2-3- Le marketing des services :
Le marketing des services est généralement considéré comme plus délicat que celui des
produits matériels en raison de ses spécificités qui sont porteuses de difficultés
supplémentaires.
Par conséquent, une activité de service est assez difficile à gérer dans l'optique
marketing classique. Contrairement au produit standardisé, la qualité du service finalement
rendu au consommateur dépend pour une large part de facteurs liés au processus de
production lui-même. A part les quatre (4) " P " traditionnels du marketing (Produit, Prix,
Promotion et Placement), deux (2) nouvelles variables sont importantes dans le cas du
marketing des services. Ces deux variables sont le marketing interne et le marketing interactif.
40
spécifique mais aussi de lui demander de mobiliser l'ensemble de l'entreprise à la pratique
du marketing.
41
2ème partie :
42
CHAPITRE I : ANALYSE DE LA STRUCTURE DE LA DIRECTION
a- Localisation :
43
La majorité des clients de la DMI sont localisés dans la capitale de Madagascar :
Antananarivo. Quelques-uns se trouvent dans les provinces comme Mahajanga et Toamasina.
Par exemple, PPRR se trouve à Toamasina
44
b- Répartition :
Comme nous l’avons vu auparavant, le nombre des clients de la DMI est à peu près 700.
et on peut les répartir comme suit :
Les associations sont à peu près au nombre de 226 ;
Les caisses d’épargne et caisses de retraites sont 6 ;
Les ministères et affiliés sont au nombre de 10 ;
Les entités du secteur cultuel sont 115 ;
Les instituts et établissements scolaires sont 38 ;
Les projets et programmes gouvernementaux sont 239 ;
Les organismes non gouvernementaux et les organismes internationaux sont
environ 35 ;
Assurance : 1 ;
Les Ambassades et consulat sont 13.
Par ce tableau, nous pouvons constater que la DMI a beaucoup de clients par
rapport aux autres.
45
Section 2- Analyses des moyens
Pour réussir, la DMI doit bien sûr être compétente dans son métier, mais cette
compétence ne constitue qu'un potentiel qu'il faut exploiter. L'exploitation de ce potentiel ne
peut être profitable que si les moyens nécessaires sont disponibles et utilisés de façon
efficace. De là, la nécessité de mettre l'accent sur les moyens de gestion du portefeuille clients
de la DMI. Nous répartirons ces moyens en :
♦ moyens matériels
♦ moyens humains
a- Local :
Chacun des agents possède un bureau muni de plusieurs accessoires comme des armoires
(pour le rangement des divers dossiers) et d'un téléphone fixe. Notons que les bureaux des
chargés de clientèle de la DMI sont décloisonnés afin de permettre une meilleure
communication et une meilleure ambiance de travail.
Cependant, ce décloisonnement engendre des problèmes de concentration,
notamment lors des montages de dossiers de crédit, dus aux bruits de conversation et des va-
et-vient incessants. En outre, il ne permet pas non plus au personnel de préserver la notion de
« territoire à soi » qui est important psychologiquement.
46
b- Ordinateur :
Lors de notre passage, nous avons constaté que tous les agents ont chacun un PC à leur
disposition. Ce qui est un point fort majeur pour elle et pour la BNI-MADAGASCAR.
c- Différents logiciels :
Elle utilise plusieurs logiciels. Nous citerons les logiciels suivants :
ISBA : Integrated System for Banking Administration ou système intégré de gestion
bancaire.
C'est un outil qui permet le suivi des comptes de la clientèle en temps réel. Plusieurs
catégories d'information y sont disponibles. On peut y trouver par exemple : des
renseignements et l'historique du client, le solde et les mouvements de comptes, les conditions
et la rentabilité du client. C'est un système à usage interne de la banque.
Il se présente sous forme de grille et permet le traitement des données financières
des entreprises clientes. On peut y trouver aussi la synthèse et les critiques des informations
essentielles, que ce soit des informations commerciales (identité, activité, concurrence,
marché, perspective,...) ou des informations financières (rentabilité, ...). En un mot, c'est un
support informatique des échanges d'information sur la clientèle.
LOTUS NOTES :
C'est une messagerie électronique utilisée pour les besoins interne ( entre les employés
eux-mêmes) et externe (échange d'information avec les clients) de communication de la BNI-
MADAGASCAR. L'utilisation de cette messagerie, dans tout le réseau, permet :
- le transfert des données en un temps record
- d'échanger les informations rapidement et sans support papier
- facilite la communication entre le siège et les différentes agences de la BNI
- de garder des traces écrites des communications
- réduit le délai de courrier
d- Des voitures :
Pour toutes les sorties à l'extérieur de la banque, que ce soit pour les visites ou pour le
recouvrement, les chargés de clientèle de la DMI ont à leur disposition une (1) voiture.
L'utilisation de ce véhicule se fait suivant un calendrier préétabli avec les autres directions.
A propos des visites, ils sont chargés d'en effectuer auprès de la clientèle acquise
et auprès des prospects. Et en ce qui concerne le recouvrement, chaque exploitant est chargé
47
d'assurer l'encaissement des crédits accordés. Cela constitue le recouvrement des crédits
consentis et qui ne sont pas remboursés à l'échéance.
En ce qui concerne ces déplacements, un problème de mauvaise organisation est
constaté. Cette mauvaise organisation est due par la non planification des visites qui entraîne
une confusion dans l’octroi de voiture.
a- Effectif de la DMI
La DMI est composée de plusieurs exploitants. Son effectif est de 9 personnes à
part le directeur de la direction dont :
♦ Un (1) responsable de la prospection
♦ deux (2) chefs de filière
♦ quatre (4) chargés de clientèle
♦ un (1) responsable service après vente
♦ une (1) assistante
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Selon cette analyse, nous trouvons qu'en terme de nombre de personnel, la DMI n’
est pas du tout nombreux. Un responsable de service après vente n’est pas suffisant pour
accomplir ses tâches.
b- Age, expérience et ancienneté :
D'après l'enquête que nous avons effectuée dans notre cadre d'étude, 75% de son
personnel sont âgés de moins de 30 ans, 25% sont plus de 31 ans. Ce constat nous permet une
analyse selon laquelle elle est composée de jeunes exploitants. Cela montre aussi la politique
de la BNI-MADAGASCAR en terme de rajeunissement de son personnel.
Ce tableau nous montre que 75% de ces exploitants ont moins de 5 ans
d'ancienneté. Par contre, nous constatons qu'aucun d'entre eux n'a pas plus de 10 ans de
service au sein de la DMI ..
c- Niveau d'étude :
Du point de vue du niveau de formation et d'après toujours l'enquête que nous
avons effectuée, tous ces exploitants possèdent une formation académique très intéressante.
Ils sont tous titulaires 'un diplôme de Baccalauréat + 4 ans d'étude supérieure (Bacc + 4). Cela
s'explique par le fait que l'un des critères de leur recrutement est la possession d'un niveau
d'étude de Baccalauréat + 3 ans d'étude, ce qui équivaut à un diplôme de licence. Cela nous
permet de dire que le recrutement d'un chargé de clientèle est basé sur des critères spécifiques
exigés par la BNI-MADAGASCAR.
49
Cette exigence sur la qualité du personnel démontre le sérieux de la BNI-
MADAGASCAR en terme de recrutement. En effet, le succès de toute entreprise dépend en
premier lieu de la capacité et de la compétence de son personnel.
Il est responsable, en tant que patron de l'unité, de l'évolution de celle-ci (il prend
toutes les initiatives pour le développement du portefeuille clients), de sa contribution aux
résultats de la banque, et de sa tenue sur le plan administratif. En outre, c'est à lui que revient
de proposer, de négocier et de contrôler la réalisation des objectifs de la filière. Et c'est à lui
aussi qu'incombe de surveiller l'évolution des risques de son portefeuille et de répondre aux
demandes des organes de contrôle.
50
1-2- Responsable des collaborateurs de sa filière :
Il est le responsable de l'état général de la filière. C'est donc à lui qu'incombe de
conseiller, de former, de motiver et de guider ses collaborateurs pour que ces derniers
maîtrisent leurs tâches.
Comme " patron ", c'est à lui de créer et d'entretenir un esprit d'équipe dans sa
filière, qui à la fois, détende et motive ses membres pour que chacun donne le meilleur de lui-
même sans hésitation.
51
Les caractéristiques du chargé de clientèle :
Le chargé de clientèle assure à la fois un double rôle :
Un rôle technique et un rôle commercial. Il assure un rôle technique quand il apporte le
service et le rôle commercial quand il renseigne le client et vend les produits de la banque.
52
banque, les non-clients à devenir des clients. Elle est essentielle au renouvellement qualitatif
et au développement du portefeuille de la DMI et de la banque.
b- Critiques :
En matière de prospection commerciale, les exploitants de la DMI n’ont pas assez
de temps pour la recherche et l’acquisition de nouveaux clients .
En effet, suivant la fréquence des visites de prospection (sur dix (10) visites
effectuées, moins de 5% sont consacrées à la prospection), nous avons constaté que la DMI
n'accorde pas assez de temps à cette prospection. Nous trouvons cela dommage et nous
pensons que cette organisation de la DMI est à réétudier.
Ce qui fait défaut est que l’exploitant est très pris par ses tâches de gestion que
celui-ci ne se consacre pas à la prospection.
Il faut avoir aussi une très bonne base de liste de prospects car la clientèle
institutionnelle ne se trouve pas à chaque coin de rue.
Ce choix est une faille et pourrait être un désavantage pour la DMI, ainsi que pour
la BNI-MADAGASCAR. En effet, les concurrents vont y apporter une attention particulière.
53
2-2- Le traitement des demandes de crédit :
L'une des tâches principales du chargé de clientèle est le traitement et l'analyse des
demandes de crédit. Ces demandes de crédit peuvent être :
• une nouvelle demande de crédit : en sus des lignes qui sont déjà offertes au client
viennent des nouvelles sollicitations proprement dites, et aussi pour les nouvelles
lignes.
Dès que les pièces et les documents nécessaires sont à sa disposition, il effectue
alors l'analyse financière critique et détaillée de ces documents en faisant leur dépouillement
et en faisant une synthèse. A l'issue de son analyse, il émet un jugement sur la santé financière
et sur la solidité de l'entreprise. Cet avis peut être soit un avis favorable, soit un avis
défavorable sur la demande de crédit. Ensuite, dès que le dossier de crédit est prêt, l'exploitant
va l’envoyer dans le circuit pour que celui-ci puisse prendre la décision finale et définitive sur
le sort de la demande du client : l'acceptation ou le refus du crédit demandé.
Nous tenons à préciser que cette tâche demande une grande concentration et du
temps de la part de l'exploitant. Par ailleurs, c'est la tâche la plus ardue et qui demande un
effort de concentration et de réflexion. En conséquence, elle exige beaucoup plus de temps
par rapport aux autres tâches du chargé de clientèle. Il la traite :
54
2-3- Les opérations courantes :
Une partie de la réalisation du service ne nécessite pas la présence physique du
client. Cette réalisation hors de la vue du client des tâches correspondantes constitue ce qu'on
appelle " les opérations courantes ". Elles concernent les diverses opérations bancaires et les
correspondances administratives internes et externes qui peuvent survenir dans la journée de
travail de l'exploitant. Ces opérations consistent en :
• Le suivi des décisions prises en DDJ : les appels clients pour la confirmation des
opérations et les relances.
• La réception des différents ordres des clients : ordre de virement, ordre de vente
ou d'achat de devises, demande de chéquier, remise de traites, ...ainsi que leur
traitement.
55
• La révision des fiches KYC ( Know Your Customer)
La fiche « Know Your Customer » connue couramment sous le sigle « fiche KYC » est
le dossier physique qui matérialise l’application de la conformité. Elle est établie dans
le but de mieux connaître les clients, en l’occurrence leurs activités, l’origine de leurs
fonds et le déroulement de leurs opérations. Dans cette optique la fiche se fait en deux
étapes :
− Le KYC maintien de la relation qui est destiné aux comptes qui fonctionnent déjà
(pendant la relation). Il est établi dans une perspective de mise à jour des informations
et des données sur le client ( client sensible ou pas / les sources de revenus).La fiche
une fois établie est soumise aux contrôles a priori par l’Assistante du Service après
Vente (AAV), le chef de filière, le Directeur du marché, et a posteriori. par le
Superviseur du Service Après Vente (S AAV) et le Comité de Contrôle Interne et
Risque Opérationnel (CCIRO).
L’objectif de la fiche KYC maintien est de mettre à jour les informations sur le client
afin de mieux l’accompagner.
Critique :
Parmi ces opérations courantes, c’est l’accueil des clients (qui est constitué par la
réception et le traitement des appels téléphoniques et les visites) qui prédomine et occupe la
majorité du temps des exploitants de la DMI. D’où moins de temps à consacrer aux visites
clientèle.
56
2-4- La vente des produits et services de la banque :
Par définition, la vente est la cession moyennant un prix convenu, d'un bien
tangible ou d'un service offert, qui lui n'est pas tangible. Dans le domaine de la banque, cette
vente porte sur les ressources et les emplois, ainsi que sur les divers produits et services
proposés.
Le but de la vente est de détecter les besoins du client, ainsi que la réalisation des
objectifs commerciaux de la banque.
Afin de bien remplir cette tâche, le chargé de clientèle a besoin d'une parfaite
maîtrise des produits et services que la BNI-MADAGASCAR propose. Généralement, cette
maîtrise nécessite, en plus donc d'une connaissance approfondie des produits et services
proposés, une bonne connaissance du système bancaire en général. Les exploitants suivent un
stage de formation de un (1) à deux (2) ans avant d'occuper leurs postes. Ils ne sont pas des
spécialistes de tous les services de la banque ; mais par contre, ils savent où s’adresser pour
des questions techniques très précises.
♦ Elles sont plus valorisantes pour le dirigeant car dans le fait de se déplacer, elle
transcrit l'effort de l'exploitant et de la banque.
♦ Elles permettent de renforcer les relations avec la clientèle et, ainsi facilitent les
contacts.
57
permettent alors de traduire en faits réels les chiffres et les données qui sont dans
les états financiers de l’association.
♦ Psychologiquement, il est plus facile d'obtenir des détails d'information lors des
déplacements par rapport à une demande par téléphone ou par courrier.
♦ Elles sont un des moyens pour soutenir la lutte concurrentielle et en même temps
pour fidéliser la clientèle.
Ces visites peuvent être de diverses formes selon leurs objets. Ce sont :
Critique :
Suivant l'objectif mis en place en terme de nombre de visites à effectuer par
chaque filière (cinq (5) visites hebdomadaires pour chaque exploitant, soit vingt (20) visites
par mois), cet objectif est loin d’être atteint puisque la moyenne globale de la DMI est
actuellement de deux (2) à trois (3) visites par semaine par chargé de clientèle. Cela peut
s’expliquer par les charges de travail de gestion et de suivi qui lui incombent et qui ne lui
permettent pas de se déplacer aussi souvent qu’il le faudrait auprès des clients.
Néanmoins, nous trouvons que ce rythme de visite actuel de la DMI peut être
amélioré. Par conséquent, il faut qu'elle augmente sensiblement ses visites tant au niveau des
clients actuels que des clients potentiels.
58
2-6- Les comptes rendus à la hiérarchie :
A part les différentes tâches que nous venons de citer, le chargé de clientèle doit
aussi faire un compte rendu journalier de la situation de ses clients aux différentes instances
de la hiérarchie. Il consiste en des reportings sur les faits saillants sur les relations journaliers
et sur les visites effectuées (appelé " compte rendu de visite (CRV)").
Concernant le compte rendu de visite, l'exploitant est tenu de le faire après chaque
visite effectuée. Par conséquent, le nombre de CRV traduit la présence du gestionnaire auprès
de la clientèle.
59
2-7- Le suivi des clients :
Il consiste à avoir des yeux très critiques sur toutes les opérations traitées par le
client avec la DMI. En d'autres mots, le chargé de clientèle doit être capable à tout moment de
fournir des explications sur la situation de son client, surtout pour éviter que des anomalies
surviennent dans le fonctionnement des comptes de ce dernier.
Cette tâche est donc très importante car un bon suivi des clients de son
portefeuille permet à l'agent d'avoir un fonds de commerce sain et fiable. Entre autres, il
permet de fidéliser la clientèle de la DMI et de connaître à tout moment la qualité de ses
créances.
Chaque exploitant doit donc veiller à plusieurs attributions. Nous les résumerons
par les points suivants :
pour les comptes et les relations : il est appelé à faire le suivi des comptes
(ouverture de compte, modification, fermeture, transfert), le suivi des différents
mouvements, le suivi des relations et des prospects (contact avec le client,
maintien et amélioration des relations avec la clientèle, recherche de divers
60
moyens pour améliorer la rentabilité des clients, ...) ainsi que la recherche de
nouveaux clients.
sur les conditions : il doit vérifier l'application des conditions sur les comptes et
surtout sur les opérations effectuées (fournit les taux appliqués sur les DAT par
exemple).
De ce fait, s'il veut assumer convenablement toutes ses fonctions, il n'a pas un
temps de répit. Ce qui explique les nombreuses heures supplémentaires qu'il effectue.
3-1- Une compétence relationnelle : c'est à dire savoir échanger, savoir créer et faire
vivre une relation, savoir entrer en contact avec une personne, savoir tisser un
lien, savoir écouter : il doit être un homme (ou une femme) de dialogue et de
proximité. C'est la compétence de la relation interpersonnelle.
61
3-2- Une compétence technique : c'est l'ensemble des savoir-faire sur le métier de la
banque : maîtrise des opérations bancaires, connaissance en analyse de risque, ...
ainsi qu'une maîtrise des produits et services de la banque.
3-4- Une compétence stratégique : savoir communiquer dans un système car il est en
relation et en interaction avec tous les départements et les services de la banque. A
ce propos, il doit savoir jouer avec des acteurs multiples, savoir coopérer,
négocier, faire agir, avoir une capacité de persuasion, ....
3-8- Une culture générale : elle est utile pour ouvrir l'esprit et pour communiquer à
armes égales avec le client.
62
A part ces compétences que nous venons de citer, une forte personnalité ainsi
qu'une grande motivation leur sont aussi nécessaires. Effectivement, un chargé de clientèle
doit avoir une force de caractère et avoir de bonnes références morales.
En terme de motivation, les exploitants nous révèlent que leur motivation provient
de plusieurs facteurs. Nous retiendrons les motivations suivantes : la relation avec la clientèle,
l'ambiance de travail, la politique de formation de la banque ainsi que la stabilité de l'emploi
et l'image externe d'un employé de banque.
4-1- La relation avec la clientèle : les liens tissés avec les clients constituent une
source de motivation pour l'exploitant. En effet, ses fonctions lui permettent d'élargir
et de maximiser ses relations. Et en plus, la relation avec les différents clients, ainsi
que la confrontation aux divers types de caractères des gens renforcent le caractère
d'un exploitant et le pousse à améliorer ses performances. Ainsi, on essaie toujours
d'aller plus loin dans l'amélioration des relations avec la clientèle.
63
bien spécifiques qui permettront de perfectionner les compétences et savoir-faire de
ces agents, de faire face au changement son environnement de travail ou à l'évolution
des fonctions. Citons par exemple le perfectionnement de la langue anglaise, les
formations continues par l'intermédiaire de l'ITB ( Institut Technique de Banque)et
du CNFPB (Centre National de Formation de la Profession Bancaire), les formations
en informatique, en accueil et vente, ...
4-4- L'image externe d'un agent de banque : l'image d'un agent de la banque
auprès de la clientèle, et même de la société malgache en général, constitue une
64
source de motivation non négligeable pour l'exploitant. Ce sont les clients qui les
valorisent.
Les clients institutionnels sont les clients qui rapportent le plus d’argent à la banque en
matière de flux. Etant donné l’importance de leur somme placée à la Banque, ils exigent en
contrepartie un traitement plus privilégié et plus adéquat par rapport aux autres clients de la
Banque.
En général, les clients institutionnels sont satisfaits du service rendu par la Banque étant
donné que l’équipe de la DMI fait de leur mieux pour répondre à leurs besoins, tant sur
l’accueil, sur le traitement de leurs dossiers que sur la résolution de leurs problèmes.
.
La BNI-MADAGASCAR est la seule banque sur la place ayant créé (en 2002) une Direction
spécialement dédiée à la gestion des comptes des associations, ONG, Ambassades, projets et
sous projets à financement national ou international.
65
Spécialiste dans la gestion des comptes de projets BANQUE MONDIALE tels que CRESED
II, SEECALINE, PSDR, PE III, PMPS,PIC… en détenant un peu plus de 56% de part de
marché avec une enveloppe globale de 466,3Millions de USD.
Dotée d’une structure efficace, composée d’une part de commerciaux chargés de clientèle qui
sont à l’écoute permanente du client, ayant la réactivité requise et adéquate à toute demande
de son client.
Et d’autre part d’un middle office s’occupant de façon systématique du suivi de toutes les
opérations : traitement instantané des ordres, délivrance journalière des avis d’opération et
relevé de compte etc.…
Chargée de la gestion d’un flux annuel avoisinant les 100Milliards d’ ARIARY, représentant
une part non négligeable des ressources de la banque.
Donc, la direction des Institutionnelles prend une place très importante au
développement de la BNI-MADAGASCAR .Alors, pour pouvoir tenir cette place , la DMI
devra consacrer à l’ amélioration de ses services.
C’est ainsi que BNI–MADAGASCAR, pour maintenir sa position de Leader sur le marché
offre à ses clients des produits et des services de qualité répondant à chacun de leurs attentes
et une couverture géographique assez étendue pour satisfaire tout le pays. Et c’est pour cela
aussi que la direction du Marchés des Institutionnels fait le mieux pour donner de la
satisfaction à ses clients.
66
1-3- l’analyse de la demande
On a déjà dit auparavant que les clients institutionnels doivent être privilégiés, pourtant il y a
des fois des clients qui demandent des services qui ne sont pas du tout faisable à la BNI et
afin de satisfaire leurs attentes, les gestionnaires de compte de la DMI se trouvent souvent
dans des situations conflictuelles avec les autres directions (DOI Flux –DOD Virement,
guichet change) .
Et aussi, beaucoup de clients se plaignent de la longue queue qu’ils doivent faire devant les
guichets pour pouvoir faire des opérations, alors le gestionnaire des comptes ne peut pas
réaliser la demande du client puisque la DMI n’a pas de guichet spécial à analakely pour ses
clients comme la DME.
67
Section 3 : Conclusion de la situation existante de la Direction du Marché
des Institutionnels
3-1-Les forces et faiblesses de la DMI
♦LES FORCES
⇒ Stratégiques
−La Clientèle Institutionnelle se trouve rarement en manque de trésorerie, en ce sens que les
clients institutionnels présentent moins de risque par rapport aux autres clients tels que les
petites entreprises ou les particuliers.
− La plupart des clients de la DMI sont des clients issus de la nouvelle orientation
économique de la politique actuelle (projets, associations et autres). Pour répondre à cela, la
DMI a mis au point une politique de gestion appropriée aux tendances de cette nouvelle classe
économique.
⇒ Organisationnelles
− Le siège de la Direction du Marché des Institutionnels se trouvent dans une zone qu’on peut
qualifier de quartiers d’affaires (lieux d’emplacement des grandes sociétés de Tanà : TOTAL,
MAGRO, JUMBO, SOREDIM, DELTA, USAID, Union Européenne …). En outre la
Direction dispose d’un bureau ergonomique assurant une bonne disposition et un certain
confort pour l’accueil des clients.
− Pour une meilleure gestion des comptes des clients et pour éviter les longues attentes des
clients, la DMI se répartit en deux Fonds de Commerce composé chacune d’un chef de filière,
et de deux chargées de la clientèle.
68
⇒ Humaines et Matérielles
− Les gestionnaires de compte de la DMI réserve un accueil satisfaisant à la clientèle que cela
soit au téléphone ou en face à face : un bon sourire, un ton respectueux, une grande
disponibilité d’écoute et de compréhension.
− La DMI est constituée par une équipe de femme, ce qui lui est très favorable dans la mesure
où ces femmes sont non seulement très compétentes et efficaces dans le domaine mais qu’elle
dispose aussi d’une certaine conscience professionnelle, un très bon sens des affaires et une
forte capacité d’anticipation et de réactivité.
− Pour une meilleure exploitation des données et une gestion efficace des comptes de ses
clients, la BNI-MADAGASCAR met à la disposition de son personnel le logiciel ISBA ou
« Integrated System for Banking Administration ». ISBA est un logiciel de haute
performance utilisé exclusivement par la BNI-MADAGASCAR. Il permet le traitement
complet des opérations courantes de la banque, de la comptabilité, du contrôle de gestion, de
la gestion de trésorerie, de la gestion du personnel ….
− Pour faciliter la communication avec le client et entre toutes les directions de la banque
dans le traitement des opérations courantes et pour pouvoir gagner du temps, la banque met à
la disposition de son personnel un système de communication interne assuré par l’utilisation
de Intranet Flash Info appelé « Lotus Notes » qui est un système de communication très
pratique et de très haute technologie. Chaque employé de la banque possède donc une adresse
e-mail qui lui permet d’échanger des informations avec son client ou ses collaborateurs dans
les plus brefs délais.
♦LES FAIBLESSES
⇒ Humaines et Matérielles
− L’antenne de la Direction à Analakely manque de personnel, il y a une affluence
quelquefois débordante auprès de la DMI Analakely. En effet, pour des raisons uniquement
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de proximité, bon nombre de clients de la DMI préfèrent traiter ses opérations à Analakely
qu’à Ankorondrano.
− Il y a une certaine irrégularité dans les entretiens périodiques des matériels informatiques,
photocopieuses, scanners.
⇒ Organisationnelles
− Deux des chargée de clientèle des 2 fonds de commerce font une rotation chaque semaine
pour tenir l’antenne à Analakely. A cet effet, bon nombre de client se perd, il cherche toujours
la personne qui l’avait reçu la semaine d’avant et il faut toujours qu’il ré-explique son
problème ou sa requête car même avec les passations que les 2 chargées effectuent à chaque
début de semaine, il faut toujours appeler la chargée qui était là la semaine d’avant pour
savoir où en est la situation d’un tel ou tel client qui était venu là la semaine passée.
− Les clients de la Direction du Marché des Institutionnels sont gâtés, ils demandent trop de
services que la banque ne pourrait pas les offrir. Pourtant, il faut les satisfaire, alors parfois la
DMI rencontre des problèmes avec les autres directions
− Bien que le gestionnaire fasse de son mieux pour activer les demandes, on remarque un
certain lenteur dans le traitement et l’exécution des demandes des clients qui ne peuvent pas
se faire au sein même de la direction (extraits de compte des années antérieures, échelles
d’intérêts, attestation de solde … qui doivent se faire à la DCG ou à la DDE BO.
− Beaucoup de clients se plaignent de la longue queue qu’ils doivent faire devant les guichets
pour pouvoir faire des versements ou retirer de l’argent, surtout pendant les périodes de fins
de mois.
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⇒ Techniques
− Le traitement des OPAVI de certains clients pose souvent problème dans la mesure où le
support fournit par les clients présentent des anomalies ( le numéro de compte ou l’intitulé du
compte du bénéficiaire ne sont pas exactes, la mise en forme des données ne corresponde pas
aux normes de la banque…)
− La plupart des clients institutionnels ignorent les règles de la banque, ce qui entraîne du
retard dans l’exécution ou même l’inexécution de leur demande (des erreurs fréquentes ou
répétées dans les ordres de virements, les chèques, les demandes d’allocation de devises, …).
− La majorité des contacts des clients que dispose la DMI ne sont plus à jour, il y a des
numéros qui ne marchent plus, ce qui pose un énorme problème lors des moments où il faut
impérativement contacter le client.
− La majorité des clients qui n’ont pas accès à Elionet ont l’habitude de demander leur
position par téléphone, ceci entraîne souvent un léger incident surtout pour le responsable
d’antenne à Analakely car en effet, il ne connaît pas toujours forcément la personne qui en fait
la demande au téléphone (surtout si c’est un client de l’autre fonds de commerce) et pour des
questions de confidentialité il est obligé de ne pas répondre mais le client en est souvent
fâché.
♦LES OPPORTUNITES
⇒ Macro-économique
− Les clients de la DMI sont plus nantis en ce sens qu’ils disposent d’un capital assez
important.
− La tendance politique actuelle incite à la création des entreprises et à la mise en œuvre des
projets. De ce fait, on peut escompter une forte croissance du portefeuille des clients
institutionnels.
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−La mondialisation, l’environnement économique et social mondial (destruction de
l’environnement, multiplicité des maladies, développement du terrorisme) a entraîné
l’émergence des différentes ONG, ou Association pour la défense d’une telle ou telle cause,
ce qui constitue un nouveau part de marché à acquérir pour la DMI.
⇒ Géographique
− L’appartenance de la BNI-MADAGASCAR au groupe Crédit Agricole qui s’illustre
aujourd’hui par des références internationales et européennes remarquables constitue un
avantage concurrentiel très important pour la Direction . En ce sens que la majorité des
bailleurs de fonds des projets et associations clients de la DMI requiert une banque qui a une
envergure internationale ou entretient déjà une relation avec le Groupe Crédit Agricole.
− La couverture géographique de la BNI-Madagascar est favorable à la Direction dans la
mesure où bon nombre de projet s’implante dans les provinces de l’île.
♦LES MENACES
⇒ Macro-économique et politique
− L’existence des clients institutionnels est incertaine. En effet, un projet prend fin à une date
donnée, les ONG ne s’implantent dans un pays que compte tenu de sa relation diplomatique
avec le pays, ce qui est un peu inquiétant pour un pays aussi instable politiquement et
économiquement comme Madagascar. Ceci suscite une perte de clientèle pour la Direction.
⇒ Organisationnel
− Le changement permanent opérée au niveau des procédures de la banque (surtout les
procédures d’ouverture de comptes et les tarifs appliquées ) peut entraîner quelque problème
entre le chargé de clientèle et les clients non avisés aux changements.
− On peut dire que les clients institutionnels présentent moins de risque par rapport aux autres
clients de la banque tels que les entreprises et les particuliers, pourtant la banque cours un
risque de contrepartie dans la mesure où quand il y a mobilisation de la garantie de la part de
sa clientèle, la banque ne pourra plus refuser même si sa trésorerie n’arrive pas à couvrir la
72
garantie demandée par le client car elle a déjà engagé sa signature. Cette situation oblige la
banque à trouver des solutions, ce qui va créer une charge de plus pour la banque.
73
3ème Partie :
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A partir de l’analyse qui a été faite dans la partie précédente, nous allons voir dans
cette partie les recommandations possibles pour la DMI pour améliorer ses services. Dans un
premier temps, nous allons développer la fidélisation de la clientèle.
CLIENTELE
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Ce double objectifs est à la base du concept américain du « ONE TO ONE ». pour y parvenir,
l’entreprise doit acquérir une connaissance aussi intime que possible de son client et
construire des liens interactifs qui permettront de satisfaire ses goûts et ses besoins
individuelles. La relation d’apprentissage qui s’instaure entre les 2 parties renseigne
l’entreprise de façon relativement précise et continue. Dans cette optique, la distinction entre
les clients s’opère selon 2 critères : les besoins qu’ils expriment et la valeur économique
qu’ils représentent.
La différenciation par les besoins s’attache de façon tout à fait classique au motif qui pousse
un client à acheter un produit particulier.
La différenciation par la valeur permet à l’entreprise d’évaluer le profit qu’elle pourra tirer du
client.
Fondamentalement, le marketing One to One peut être assimilé au marketing relationnel.
Mais l’inverse n’est pas vrai : tout marketing relationnel n’est pas systématiquement du
marketing One to One. Le responsable d’une vraie stratégie de marketing One to One doit
avoir la volonté et le pouvoir de changer le comportement de sa société envers chacun de ses
clients pris individuellement, en tenant compte de ce qu’elle sait sur chaque client et de ce que
chaque client lui a dit.
Ainsi résumé, le marketing One to One revient à une idée très simple : Traiter différemment
des clients différents.
Les éléments ‘une stratégie de marketing one to one dépendent, d’une part, de la manière dont
sont analysés les différents comportements des clients et d’autre part, de la façon dont
l’entreprise se comporte vis-à-vis de chaque client pris individuellement. L’idée de base du
one to one est donc simple, mais l’installation du programme de marketing correspondant ne
l’est pas. Un programme one to one va beaucoup plus loin que la simple interaction entre les
directions commerciales et marketing de l’ entreprise : il s’agit de changer la manière dont
l’entreprise conçoit ses produits ou ses services afin de les adapter aux besoins spécifiques de
chacun de ses clients. On peut dire qu’une entreprise est « One to One » quand elle concentre
réellement toutes ses ressources pour satisfaire les différents besoins de chacun de ses clients.
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La DMI et la BNI-MADAGASCAR doivent donc s'engager à toujours mieux
satisfaire les besoins individuels de la clientèle. Elles doivent donc :
Etablir avec les clients des liens interactifs qui permettent de connaître et de satisfaire
leurs besoins individuels. Il faudrait donc avoir des données précises sur chaque client,
connaître leurs besoins et attentes à un moment précis pour anticiper leurs demandes, et
bien sûr être disponible pour eux.
Les différencier des uns des autres puisque chaque client n’attend pas la même chose.
Personnaliser le prix en fonction des besoins du client. Il faut alors assembler des
éléments de base en fonction des commandes spécifiques. Par conséquent, il faut
favoriser des liens privilégiés et personnalisés.
77
RFM :
Cette mesure prend en considération trois (3) variables :
o La recense (R) est la date du dernier achat effectué par le client ;
o La fréquence (F) est le nombre de fois où le client considéré a effectué des achats au
cours d’une période déterminée par l’entreprise ;
o Le montant (M) est le montant cumulé des dépenses effectués pour un client donné.
Une analyse par tranche est effectué sur chacune des trois (3) variables et les clients qui
présentent les plus forts chiffre d’affaire la plus faible recense et la plus forte fréquence ont le
code attractif pour l’entreprise.(code 111)
L’entreprise peut alors décider de ne retenir ou de ne privilégier que certain code en fonction
de ses priorités stratégiques et de ses contraintes spécifiques.
La Life-Time Value ou Valeur actualisée du client (LTV):
Cette mesure est égale à la somme actualisée de tous les profits espérés au cours de la durée
de vie moyenne d’un client et ce bien que les profits engrangés sur les transactions futurs d’un
client ne soit pas seulement d’ordre monétaire. En effet, le client peut procurer à l’entreprise
autre chose qu’un profit immédiat. Leader d’opinion, il peut par exemple la recommander
auprès d’un certain nombre de prospect précisant que la LTV quelque soit le niveau de
sophistication des modèles retenues ne peut généralement pas être calculé avec une précision
parfaite compte tenu de l’hétérogénéité et de la diversité des variables qui peuvent intervenir
dans les calculs. Néanmoins, même une approximation peut s’avérer très utile en la matière
pour segmenter les clients par valeur en trois (3) catégories :
o 1ère catégorie :les clients plus profitables (CPP) : ce sont ceux qui ont la valeur
actualisée la plus élevée. Ce sont les clients qu’il faut absolument retenir au sein
de l’entreprise et à fidéliser.
o 2ème catégorie : Les clients à croissance maximal (CCM) : Ces clients ont une
LTV inférieur à celle des CPP et leur potentiel de développement est supérieur à
ces derniers. Ce sont les clients qu’il faut absolument acquérir et développer.
o 3ème catégorie : Les clients non rentables (CNR) : La marge que ces clients
procurent à l’entreprise n’est pas suffisante pour compenser les dépenses
consenties.
La stratégie de l’entreprise consiste donc soit à en faire des clients plus rentable à l’avenir
( vers partie des CCM), soit à s’en débarrasser.
Les clients de la DMI n’ont pas tous la même valeur et n’attendent pas tous la même chose.
Les clients diffèrent de deux manières. Leur valeur pour l’entreprise est différente et leurs
78
besoins sont aussi différents. En d’autres termes, ce qui distingue les clients est ce qu’ils
valent et ce qu’ils veulent. La valeur d’un client, comparée à la valeur des autres clients,
conduit l’entreprise à doser ses investissements en concentrant ses efforts sur les meilleurs
afin qu’ils restent fidèles et que leur valeur progresse. Prendre soin des besoins de chaque
client est la clé pour créer une relation avec les clients et gagner leur confiance, donc leur
fidélité.
La différenciation des clients doit s’insérer dans les deux étapes suivantes ( à réaliser dans
l’ordre) : - classer les clients par valeurs ;
- différencier les clients selon leurs besoins.
Les premiers efforts de la DMI devraient se concentrer sur la raison des différences de valeur,
client par client. Ensuite, on peut les distinguer par besoins en commençant par les clients les
plus profitables (CPP) :
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valeur actualisée et de la valeur stratégique permet à la BNI de calculer ce qu’on appelle la
« part de client » de l’entreprise. Bien sûr, on devrait théoriquement entrer dans le détail pour
calculer la valeur stratégique, comme on a fait pour la valeur actuelle, mais il y a beaucoup
trop d’incertitudes dans le calcul du potentiel de croissance d’un client.
80
Mais il ne suffit pas de proposer le produit au client, il faut le pousser à acheter et
à utiliser ledit produit ou service. Effectivement, nous avons constaté lors de notre passage
que la poussée des produits et services vers la clientèle est insuffisante. En effet, le client et le
prospect ont besoin d'instructions pour utiliser les différents produits et services proposés par
la banque.
Par définition, la stratégie "PUSH" consiste à faire pousser les produits et services
par les distributeurs ou les vendeurs de l'entreprise. Elles s'appuient essentiellement sur les
avantages ou les incitations offertes à ses distributeurs ou aux vendeurs (marge élevée,
commission, formation et animation des vendeurs, ...). A ce propos, nous pensons que le
système de récompense est l'un des points importants à considérer.
Le système de la quête devrait donc être abandonné. Le personnel devrait être plus
agressif en devançant les clients de ce qu'ils cherchent, de ce qu'ils pourraient avoir besoin. Il
doit proposer en premier lieu mais non plus attendre à ce qu'ils nous réclament. Ces stratégies
devraient être appliquées par la DMI. En fonction de la situation du client, le chargé de
clientèle aura pour tâche de bien connaître le besoin du client et de lui proposer les différentes
81
alternatives possibles, afin qu'il puisse faire fructifier ses ressources ou combler ses besoins
(emploi) auprès de la banque, tout en ayant à l'esprit le profit de la DMI et de la BNI-
MADAGASCAR.
En outre, nous trouvons qu'une adaptation des conditions tarifaires ainsi que la
modulation de leur perception en fonction de la qualité et de la taille de chaque relation ou
client est nécessaire. Ceci est d'autant plus valable quand la BNI-MADAGASCAR a comme
slogan « Parce que chacun est unique ". Il faudrait donc personnaliser la politique tarifaire :
les taux accordés, les commissions consentis.
L’ environnement des entreprises devient de plus en plus difficile à maîtriser. Elles sont
appelées à intervenir dans des domaines plus divers et sur des marchés de plus en plus
concurrentiels pour écouler des produits plus élaborés.
Elles sont obligées de s’adapter aux évènements mais parfois elles arrivent aussi à les
créer elles-même. On dit qu’elles définissent et appliquent des stratégies.
Alors la DMI et la BNI-MADAGASCAR devraient appliquer la stratégie défensive et
offensive (stratégie d’adaptation et d’innovation) en même temps pour mieux placé sur le
marché par rapport à ses concurrents et aussi pour être compétitive.
82
Stratégie d’adaptation (double
démarche)
réflexion action
Stratégie d’ innovation
83
Par une attitude volontariste, prospective et innovatrice, l’entreprise n’obéit
pas seulement à un besoin de survie. Elle poursuit également des objectifs de développement
et de rentabilité.
La réussite compétitive exige de l’entreprise qu’elle soit en avance sur ses concurrents :
avance en matière de coût, de prix , surtout de la qualité de service.
L’innovation est donc au cœur de la stratégie de l’entreprise car elle permet de modifier
l’environnement par des nouveautés techniques, commerciales, ou organisationnelles.
Ainsi, la stratégie repose sur une double démarche d’adaptation et d’anticipation permettant à
l’entreprise de supporter et de générer des changements.
La stratégie permet donc de modifier de façon significative et durable la position que
l’entreprise occupe dans son environnement (position concurrentielle) ou de la placer dans un
environnement nouveau qu’elle contribue à forger (avantage compétitif).
84
globale du personnel, l'atmosphère de la prestation, l'image de l'entreprise, ... . Par
conséquent, le client cherchera des signes démontrant la qualité du service. Il attachera alors
une signification primordiale à tout ce qu'il voit : les locaux, le personnel, l'équipement,
l'information, les prix, ...
Plus grande prise en compte des caractéristiques locales : pour un même service ou
une même prestation rendue dans plusieurs agences différentes, la qualité ne pourra être
85
définie de la même manière, tant les degrés d’exigence peuvent être différents en fonction
des types de clientèles, mais également des caractéristiques de l’environnement local.
Nous avons déjà vu que cette prospection n’est pas suffisant au sein de cette unité.
Ce qui nous amène à proposer les recommandations suivantes, à part bien sûr son application
intensive :
86
imposer une certaine condition : que la société ne travaille qu'avec la BNI-MADAGASCAR
par exemple.
87
par rapport à celles accordées pour la conclusion d'une vente de produit par exemple. Le but
de cette politique est de pousser et de stimuler au maximum l'exploitant à acquérir de
nouveaux clients.
Mais pour cela, il faut aussi voir les directions qui traitent les dossiers du client, et leurs
donner aussi ses parts de commissions. Par exemple la direction qui traite les virements,…
88
1-2-Cohérence de la tâche, des compétences et des responsabilités
Pour que les objectifs de la Direction du Marché des Institutionnels soient atteints, il
faut que le principe fondamental de l’organisation, selon lequel les tâches, les
compétences et les responsabilités confiées à une personne coïncident, soit respecté. Aux
termes de ce principe, il faut que le titulaire des postes possède les compétences
nécessaires pour s’acquitter correctement de sa tâche. Pour sa part, le titulaire d’un poste
est responsable de l’exécution adéquate de la tâche et doit rendre compte au cas où celle-ci
dépasse ses compétences.
Concernant les moyens de déplacements, nous trouvons que l'idéal serait que chaque
filière a à sa disposition une voiture au moins.
89
CHAPITRE IV : CONCERNANT LES AUTRES PROBLEMES DE LA
DMI
90
Section 2 : Classement des documents
Mieux gérer son temps implique donc mieux gérer son espace. Il est important pour le chargé
de clientèle de revoir son organisation et d’adapter une méthode de classement et de
rangement accessible à tous.
Pour le classement des dossiers, on peut utiliser quatre types de classement. Le premier est
consacré aux dossiers prioritaires, le second aux courriers et aux dossiers routiniers, le
troisième aux imprimés et autres dossiers pouvant être remis à la clientèle et le dernier à la
documentation ( magazines, articles de journaux, etc.).
Dans chacun de ces types de classement, on peut choisir un mode de classement de la
paperasse en utilisant des codes. Par exemple,
Section 3 : Augmenter l’effectif dans les services après vente pour pouvoir
étudier de près les réclamations des clients
Comme les réclamations constituent un motif de rupture des relations avec la clientèle, elles
méritent d’être traitées en temps avec la clientèle, elles méritent d’être traitées en temps
opportun pour préserver la continuité des relations avec les clients.
Par conséquent, l’existence d’une deuxième assistante après vente paraît indispensable.
91
CHAPITRE V : LES SOLUTIONS RETENUES ET LES
RESULTATS ATTENDUS
Nous allons voir dans ce chapitre, les solutions retenues et les résultats attendus afin
d’améliorer les services bancaires au sein de la Direction du Marché des Institutionnels. Les
différentes stratégies pour rester Leader seront traitées successivement.
Dans une entreprise de service, les services fournis doivent être considérés en
fonction des spécificités et des besoins individuels des clients. Par conséquent, le marketing "
one to one " est le plus adapté.
92
1-3-Pratique intensive de la prospection
• Que chaque employé doit comprendre que le travail en équipe est plus profitable que
le travail individuel. Ainsi, les relations professionnelles doivent l’emporter. La
synergie entre les agents conduit non seulement à une bonne ambiance de travail, mais
aussi à une exécution rapide des tâches à effectuer.
• Enlever les barrières entre le chef et employé pour faire passer la communication et
afin d’entretenir une bonne ambiance au travail : le chef doit éviter de parler avec
autorité, mépris ; le subordonné doit savoir écouter avec compréhension et respect,
sans se sentir frustré.
93
Section 2 : Les résultats attendus
Par l'application de ces solutions, nous pouvons attendre les résultats suivants qui
est nettement indiquée par une augmentation du nombre de la clientèle et par un
accroissement du chiffre d'affaire de la DMI et de la BNI-MADAGASCAR.
La fidélisation de la clientèle, dictée par la politique " one to one " assure une
importante longueur d'avance sur les concurrents de la BNI-MADAGASCAR et lui procure
ainsi la stabilité de sa part de marché.
94
CONCLUSION
Les banques, non seulement exercent le « commerce de l’argent », mais sont également
les organismes qui produisent de la monnaie. Selon l’adage « les crédits font les dépôts », tout
crédit accordé par une banque augmente la masse monétaire en créant un dépôt bancaire
(monnaie scripturale) de montant équivalent, et tout crédit remboursé réduit la monnaie en
circulation.
L'analyse interne et externe de la banque par rapport à la concurrence nous montre qu'il est
nécessaire d'avoir des produits et services aptes à satisfaire la clientèle.
En tant que premier représentant du banquier, le chargé de clientèle aura donc intérêt à
devenir le conseiller privilégié de son client pour pouvoir ainsi anticiper et satisfaire ses
divers besoins notamment ses besoins financiers, ses besoins en conseil et ses besoins en
produits et surtout les services bancaires.
Nous avons pu ainsi, constater le potentiel unique que la Direction du Marché des
Institutionnels possède et qui la diffère des autres Directions de la BNI-MADAGASCAR. Ce
potentiel réside dans la particularité de ses clients et donc dans la particularité des besoins de
ces derniers. En effet ces catégories de clients sont très sensibles à la qualité des services que
la Direction du Marchés des Institutionnels leurs proposent.
C’est particulièrement dans cette optique que nous avons axé nos travaux de recherches et
d’analyses, lesquels nous ont permis de relever d’une part les principales forces de la
Direction des Marchés Institutionnels qui se trouvent notamment dans la compétence et la
qualité de son personnel, son emplacement géographique ainsi que son appartenance à un
groupe réputé internationalement ; et de détecter d’autre part les problèmes qui puissent
entraver à la satisfaction de sa clientèle. Ces problèmes sont notamment d’ordre
organisationnel, stratégique et matériel.
95
C’est pourquoi, nous avons proposé à la Direction du Marché des Institutionnels d’apporter
quelques réformes au niveau de son organisation, et de ses ressources matérielles ainsi qu’au
niveau de sa stratégie commerciale.
Pour cela, l’amélioration des services passe par l’application des stratégies
marketing, d’une amélioration au niveau de l’organisation, que ce soit l’organisation interne,
l’organisation des moyens et l’organisation proprement dite du travail. Par conséquent,
l’application du « ONE TO ONE », la fidélisation de la clientèle acquise et la prospection de
nouveaux clients sont les stratégies marketing les plus dominantes de notre étude. A cela,
s’ajoute une organisation précise des tâches des exploitants, une organisation du temps de
travail équilibré entre les différentes tâches et l’établissement d’un système de récompense
qui est proportionnel aux efforts de chacun. En outre, une attention toute particulière doit être
accordée à la qualité et à la rapidité du service auxquels la clientèle est sensible.
Certes, ces recommandations ne sont que prédiction de ce qui va sûrement être réalisé
dans un futur proche, mais nous rappellent à tous qu'il faut toujours avoir une longueur
d'avance sur ses concurrents.
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BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages :
DON PEPPERS, MARTHA ROGERS ET BOB DORF « Le ONE TO ONE en
pratique », 1999, 442 pages.
Autres Documents:
Site WEB:
www.bni.mg
www.gestavision.com
Bibliothèque de la CA BNI sur le réseau interne
ANNEXES
LISTE DES ANNEXES
Je soussigné :
Nom et
prénoms :……………………………………………………………………………
Titulaire de la CIN/ de la carte de résident/ du passeport n° :………………………..
Domicilié au :…………………………………………………………………………
Profession :………………………………………………………………………………
…
Agissant en mon nom personnel/ ma qualité de :
Au sein de l’entreprise / la société/ l’association ci-dessus ,
I
Sont destinés à :
Objet de l’opération de
destination :……………………………………………………..
Identité/Dénomination sociale du
cocontractant :………………………………………..
Domiciliés/sis
au :……………………………………………………………………………
Activités :………………………………………………………………………………
…….
Fait à …………….le……..
Nom et prénoms
Signature
( à faire précéder de la mention manuscrite
« Fait en tout honneur »)
II
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
Identité des dirigeants :
(nom et prénom, date et lieu de naissance, filiation, nationalité, n° de la pièce d’identité, domicile)
Identité des ayants droits économiques ( dans les cas de structures fiduciaires)
(nom et prénom, date et lieu de naissance, filiation, nationalité, n° de la pièce d’identité, domicile)
Première opération envisagée :MGA
Documents requis et détenus :
- Statuts – extrait de PV de désignation des signataires – PV de constitution
- Récépissé de dépôt des statuts
- Certificat d’agrément ou permis d’exploitation ( le cas échéant)
- Photocopie des pièces d’identité des signataires / des ayants droits économiques
- Certificat de résidence des signataires / des ayants droits économiques
- 02 photos d’identité des signataires/ des ayants droits économiques
- justification de l’origine des fonds versés en 1ère opération
Consultation de la liste des embargos OUI – NON
N° de radical/compte réservé
Avis du Responsable de relation pressenti
Avis du Responsable local de contrepartie :
- sur la désignation du Responsable de relation
- sur la demande d’entrée en relation
Avis du Correspondant Sécurité Financière/Conformité :
- accord simple
- accord avec revue annuelle
- rejet
III
Ordre de virement simple
BNI MADAGASCAR
Nom et prénoms :
Adresse :
Numéro de compte :
IV
Demande d'allocation de devises
BNI MADAGASCAR
DIRECTION DU RESEAU – CHANGE MANUEL
COMPTE N°
NOM
VOYAGEUR (S)
MONTANT
DESTINATION
DATE DE DEPART CONFIRME
TOURISME MOTIF
AFFAIRES
MISSION
COMPTE EN DEVISE
ETUDES
EVASION
AUTRES
DUREE PREVUE
JUSTIFICATIFS
DATE
V
Demande de carnets de chèque
NOM ET ADRESSE
Compte N°
La BNI MADAGASCAR
Signature
est déchargée de toute responsabilité en cas de
perte ou de soustraction de chèques à moins qu’
elle n’ait été prévenue à temps pour empêcher
tout paiement irrégulier.
VI
Couverture, étendue des agences de la BNI dans tout Madagascar
VII
LISTE DES TABLEAUX
INTRODUCTION ........................................................................................................................ 1
A
Chapitre II : Généralités sur la banque ......................................................................................... 29
B
2ème partie : ANALYSE CRITIQUE DE LA DIRECTION DU MARCHE DES
INSTITUTIONNELS................................................................................... 42
Chapitre II : Analyse des tâches du personnel de la direction du Marché des Institutionnels ..... 49
C
4-1- La relation avec la clientèle ......................................................................................................62
4-2- La politique de formation de la banque ....................................................................................62
4-3- L'ambiance de travail ................................................................................................................63
4-4- L'image externe d'un agent de banque ......................................................................................64