Cours Suite 2bac PCF
Cours Suite 2bac PCF
Cours Suite 2bac PCF
S 22/23
0.1 Généralités
Définition
On appelle suite numérique toute application u de I ⊆ N vers R définie par : u : I −→ R.
n 7−→ u(n).
Notation
• On désigne l’image u(n) par un .
• On désigne la suite u par (un )n∈I .
• un s’appelle le terme d’indice n.
Remarque
1) Ne pas confondre (un )n∈I qui désigne l’application u et un qui représente un nombre réel et
{un }n∈I qui représente l’ensemble des valeurs prise par la suite.
2) La suite (un )n∈I est dite finie si {un }n∈I est fini, et elle est dite infinie si {un }n∈I est infini.
Exemple
√
On considère la suite (u
√n )n√∈N définie par : un = n2 + 1.
On a : {un }n∈N = {1, 2, 10, ......., } est infini.
Soit (un )n∈N définie par : un = (−1)n .
On a : {un }n∈N = {−1, 1} qui est fini.
Remarque
Le terme général d’une suite numérique est défini soit de façon explicite soit de façon récurrente.
Exemple
1 1 1
1) Soit (un )n∈N∗ définie par : un = , alors u1 = 1, u2 = , u3 = ,.....
n 2 3
u0 = 1
2) Soit (un )n∈N définie par : u1 = 2u0 + 1 = 3, u2 = 2u1 + 1 = 7,.......
un+1 = 1 = 2un + 1
Exemple
nπ
Soit la suite (un )n∈N définie par : un = cos .
(n + 6)π 3 nπ nπ
On a : (∀n ≥ 0) : un+6 = cos = cos + 2π = cos = un .
3 3 3
Remarque
La suite (un )n∈I est bornée si et seulement si : (∃α > 0)(∀n ∈ I ) : |un | ≤ α.
Exemple
1
1) Soit la suite (un )n∈N∗ définie par : un = .
n
1
On a : (∀n ∈ N∗ ) : n ≥ 1 donc (∀n ∈ N∗ ) : 0 < ≤ 1 ⇐⇒ (∀n ∈ N∗ ) : 0 < un ≤ 1.
n
D’où la suite (un )n∈N∗ est bornée.
(−1)n
2) On considère la suite (un )n∈N telle que un = 2 .
n +1
1 1
On a ; |un | = 2 et on a : (∀n ∈ N) n2 ≥ 0 donc n2 + 1 ≥ 1, c’est à dire 2 ≤ 1.
n +1 n +1
D’où (∀n ∈ N) : |un | ≤ 1. Donc la suite (un )n∈N est bornée.
u0 = 2 √
3) On considère la suite (un )n∈N définie par :
un+1 = un + 2
Montrer que la suite (un )n∈N est bornée par 2.
Preuve 1. .
On montre par récurrene que la suite (un ) est bornée par 2, c’est à dire que : (∀n ∈ N), |un | ≤ 2.
Initialisation : Pour n = 0, on a : u0 = 2 ≤ 2 c’est vérifier.
Héridité : √ √ |un | ≤ 2 √
On supose que √ que |un+1 | ≤ 2.
et on montre
|un+1 | = | un + 2| = un + 2 ≤ 2 + 2 = 4 = 2 c’est à dire que |un+1 | ≤ 2, donc d’après le
principe de récurrence on a : (∀n ∈ N), |un | ≤ 2, d’où la suite (un ) est bornée par 2.
0.3 Suite monotone
Définition
Soit (un )n≥p une suite numérique.
• (un )n≥p est croissante si et seulement si : (∀n ≥ p) : un ≤ un+1 .
• (un )n≥p est strictement croissante si et seulement si : (∀n ≥ p) : un < un+1 .
• (un )n≥p est décroissante si et seulement si : (∀n ≥ p) : un ≥ un+1 .
• (un )n≥p est strictement décroissante si et seulement si : (∀n ≥ p) : un > un+1 .
• (un )n≥p est suite constante si et seulement si : (∀n ≥ p) : un = un+1 .
Exemple
u0 = 3 √
la suite (un )n∈N définie par :
un+1 = Un + 2
• Étudier la monotonie de la suite (un )n∈N .
√ 2
un+1 − un = un + 2 − un = √ > 0 d’où un+1 > un ∀n ≥ 0.
un + 2 + un
Donc la suite (un )n≥0 est strictement croissante.
Exemple
un+1 − un = −5(n + 1) + 1 − (−5n + 1) = −5, d’où (un ) est une suite arithmétique de raison r = −5
et de premier terme u0 = 1.
Soit (un )n≥p une suite arithmétique de premier terme up et de raison r, alors on a :
(∀n ≥ p) : un = up + (n − p)r
Remarque
Soit (un )n∈I une suite arithmétique de raison r, et soit S = up + up+1 + up+2 + ..... + un .
Alors on a :
(n − p + 1)
S = up + up+1 + up+2 + ..... + un = (up + un )
2
• up est le premier terme de la somme S.
• un est le dernier terme de la somme S.
• (n − p + 1) est le nombre de termes de la somme S.
Preuve 2. .
Proposition
La suite (un )n∈N∗ est arithmétique si et seulement si, on a : (∀n ∈ N∗ ) un+1 + un−1 = 2un .
Remarque
les trois nombres réels a, b et c sont dans cet ordre trois termes consécutifs d’une suite arithmétique
si et seulement si a + c = 2b.
Proposition
La suite (vn )n∈I est suite géométrique si et seulement si, on a : (∀n ∈ I) vn+2 vn = v2n+1 .
Remarque
les trois nombres réels a, b et c sont dans cet ordre trois termes consécutifs d’une suite géométrique
si et seulement si ac = b2 .
Soit (vn )n≥p une suite géométrique de premier terme vp et de raison q. Alors on a :
(∀n ≥ p) : vn = vp qn−p .
Preuve 3. .
0.4.6 Somme des termes consécutifs d’une suite géométrique
Proposition
Soit (vn )n∈I une suite géométrique de raison q, et soit S = vp + vp+1 + vp+2 + ...... + vn .
Alors on a :
1 − q(n−p+1)
vp si q 6= 1
S = vp + vp+1 + vp+2 + ...... + vn = 1 − q
(n − p + 1)vp si q = 1
• vp désigne le premier terme de la somme S.
• (n − p + 1) désigne le nombre de terme de la somme S.
Preuve 4. .
Exemple
vn+1 xn+1
Considérons la suite (vn )n≥0 définie par : (∀n ∈ N), vn = xn . On a : = n = x, donc la suite
vn x
(Vn )n≥0 est une suite géométrique de raison q = x et de premier terme V0 = x0 = 1.
1 − xn+1
S = 1 + x + x2 + .... + xn = v0 + v1 + v2 + ... + vn = v0 car x 6= 1.
1−x
1 − xn+1
Donc S = 1 + x + x2 + .... + xn = .
1−x
Remarque
Une suite est dite divergente si et seulement si elle n’est pas convergente.
Exemple
√
On considère la suite (un )n∈N définie par un = n.
• Montrer que lim un = +∞.
De la même manière on montre que :
1 √
(p ∈ N∗ ) lim np = +∞ et lim = 0 et lim p n = +∞.
n
Preuve 5. .
Soit A > 0 déterminons
√ n0 tel que ∀n > n0 : un > A.
un > A ⇐⇒ n > A ⇐⇒ n > A2 donc prenons n0 = E(A2 ) + 1, alors pour n > n0 , on a : un > A.
Donc pour A > 0 ∃n0 = E(A2 ) + 1/ ∀n > n0 : un > A d’où lim un = +∞.
n→+∞
Remarque
lim vn = −∞ =⇒ lim un = −∞
3) Soient (un ), (vn ) et (wn ) trois suites numériques telles que :
(∃N ∈ N)(∀n ≥ N) : wn ≤ un ≤ vn , alors :
Si les suites (vn ) et (wn ) convergent vers la même limite L alors la suite (un ) est convergente et
lim un = L.
Proposition
Soit a un nombre réel.
• Si a > 1, alors lim an = +∞.
Preuve 6. .
a > 1 ⇐⇒ ∃x > 0, / a = 1 + x, donc an (1 + x)n > 1 + nx or lim 1 + nx = +∞ donc d’après le
n−→+∞
critère de convergence on conclut que lim an = +∞.
n−→+∞
Proposition
Si la suite (un ) est convergente vers L, alors cette limite est unique.
Preuve 7. .
ε
Supposons que lim un = L0 . Alors : (∀ε > 0), (∃n0 ) : ∀n > n0 : On a |un − L0 | ≤ .
n−→+∞ 2
ε
et on a : (∀ε > 0), (∃n1 ) : ∀n > n1 : On a |un − L| ≤ .
2
ε ε
Donc Soit N2 = inf(n0 , n1 ), alors ∀n > N2 , on a : | L − L0 | ≤ |un − L| + |un − L0 | ≤ + = ε.
2 2
Conclusion : on a (∀ε > 0)(∃ N2 ) tel que ∀n > N2 , on a : | L − L0 | ≤ ε ce qui implique que |L − L0 | = 0
d’où L = L0 .
Proposition
Preuve 8. .
On a lim un = L ⇐⇒ (∀ε > 0), (∃n0 )/ ∀n > n0 , On a |un − L| ≤ ε.
n−→+∞
=⇒ ∀n > n0 , On a : |un | ≤ | L| + ε.
Pour n ∈ {0, 1, 2, ......., n0 }, On prend A = sup(|u0 |, |u1 |, |u2 |, ....., |un0 |). Alors on prend
M = sup( A, | L| + ε) donc on a : (∀n ∈ N), on a : |un | ≤ M d’où la suite (un ) est bornée.
0.7 Opérations sur les limtes
Proposition
Remarque
Preuve 9. .
1) On suppose que (un ) et (vn ) sont deux suites convergentes.
On pose : lim(un ) = L et lim(vn ) = L0 avec (L, L0 ) ∈ R2 .
a) Soit > 0.
• Comme lim(un ) = L alors (∃ N1 ∈ N) : n ≥ N1 =⇒ |un − L| < .
2
0 0
• Comme lim(vn ) = L alors (∃ N2 ∈ N) : n ≥ N2 =⇒ |vn − L | < .
2
On prend N = sup(N1 , N2 ), on aura : n ≥ N =⇒ |(un + vn ) − ( L + L0 )| ≤ |un − L| + |vn − L0 | < .
C’est à dire que lim(un + vn ) = L + L0 .
b) On a (vn ) convergente donc elle est bornée d’où (∃M ∈ R)(∀n ∈ N)vn ≤ M.
Soit > 0.
On a :lim(un ) = L donc : (∃ N10 ∈ N) : n ≥ N10 =⇒ |un − L| < .
2M
On a : lim(vn ) = L0 donc : (∃ N20 ∈ N) : n ≥ N20 =⇒ |vn − L0 | < 0
. On prend
2(| L | + 1)
N0 = sup(N01 , N02 ), on obtient : n ≥ N0 =⇒ |un × vn − LL0 | ≤ |(un − L)vn + L(vn − L0 )|.
D’où n ≥ N0 =⇒ |un × vn − LL0 | ≤ |vn ||un − L| + |L||vn − L0 |.
Par suite n ≥ N0 =⇒ |un × vn − LL0 | ≤ M|un − L| + (|L| + 1)|vn − L0 |.
Donc n ≥ N 0 =⇒ |un × vn − LL0 | ≤ + = donc lim(un × vn ) = ll0 .
2 2
2) On suppose que vn 6= 0 et lim(vn ) 6= 0.
|L0 | |L0 |
On a : > 0, alors (∃p1 ∈ N) : n ≥ p1 =⇒ |vn − L0 | < .
2 2 |L0 |
On a : |vn | − |L0 | ≤ |vn − L0 |, alors (∃p1 ∈ N) : n ≥ p1 =⇒ |vn | − |L0 | < .
2
|L0 |
C’est à dire que (∀n ≥ p1 ) : |vn | ≥ .
2
Soit > 0.
0 0 L02
Comme on a : lim(vn ) = L , alors (∃ p2 ∈ N)(∀n ≥ p2 ) =⇒ |vn − L | < . On prend
2
1 1 vn − L0 L02
p = sup(p1 , p2 ), on obtient : n ≥ p =⇒ − 0 = < 0 2.
vn L vn × L0 |L |
1 1
1 1
donc n ≥ p =⇒ − 0 < par suite lim = 0.
vun L 1 vn L
un L
n
On sait que :lim = lim(un ) × lim , alors lim = 0.
vn vn vn L
On considère la suite (un ) définie par : un = qn .
• Si q > 1alors lim qn = +∞ déjà fait.
• Si q = 1, alors lim qn = 1.
• Si −1 < q < 1 avec q 6= 0.
Preuve 10. .
!
1 1 1
On a : −1 < q < 1 ⇐⇒ |q| < 1 ⇐⇒ > 1 et comme lim |qn | = lim |q|n = lim 1 = lim 1
.
|q| |q|n |q|n
!
1 1
On sait que : lim n = +∞ donc lim 1
= 0.
|q| n |q|
• Si q ≤ −1, on admet que (Un ) n’admet pas de limite.
Proposition
+∞
si q > 1
1 si q = 1
lim qn =
0 si − 1 < q < 1
pas de limte si q ≤ −1
Exemple
3n − 2n
1) On considère la suite (un ) définie par : un = .
3n + 2n
Calculer la limite de (un ).
1 1 1 1
2) Déterminer lim 1 + + 2 + 3 + ......... + n .
n−→+∞ 2 2 2 2
3n (1 − ( 23 )n ) 1 − ( 23 )n 2 2 n
un = = et on a : < 1 donc lim = 0 par suite lim un = 1.
n 2 n 2 n 3 n−→+∞ 3 n−→+∞
3 (1 + ( 3 ) ) 1 + (3)
L L0 L × L0
L ∞ ±∞
∞ ∞ ∞
0 ±∞ Forme indeterminée
Limite d’un quotient de deux suites
u
n
lim(un ) lim(vn ) lim
vn
L
L L0 6= 0
L0
L 6= 0 0 ∞
L ∞ 0
∞ ∞ Forme indeterminée
0 0 Forme indeterminée
Preuve 11. .
Soit (un ) une suite numérique telle que (∀n ≥ n0 ) un ≥ 0 et lim(un ) = L.
L
On suppose que L < 0 et on considère = − . Donc
i 3L2 L h
(∃ N ∈ N) (∀n ≥ N ) un ∈] L − , L + [= , .
2 2
L L
On pose N0 = sup(n0 , N), donc (∀n ≥ N0 ) un < , d’où > 0 ce qui contredit l’hypothèse L < 0.
2 2
Donc L ≥ 0.
Proposition
Preuve 12. .
On a lim un = L ∈ R telle que (∀n ∈ N) : un < a, donc (∀n ∈ N) a − un > 0.
Et comme (a − un ) est une suite convergente alors lim(a − un ) ≥ 0
c’est à dire que a − L ≥ 0 d’où L ≤ a.
Proposition
Preuve 13. .
On pose wn = vn − un donc (wn ) est une suite convergente et positive, d’où lim wn ≥ 0 c’est à dire
que : lim un ≤ lim vn .
0.10 Suites monotones convergentes
Théorème
1) Toute suite croissante et majorée converge.
2) Toute suite décroissante et minorée converge.
Remarque
• Ce théorème nous montre que la suite est convergente, mais ne nous permet pas de déterminer sa
limite.
• Si la suite (un ) est croissante et majorée par un réel M, alors la limite de (un ) est inférieure ou
égale à M ; cette limite n’est pas nécessairement M.
• Pour montrer ce théorème, il faut admettre que toute partie de R majorée admet une borne
supérieure (hors programme).
Exemple
u0 = 0 √
La suite (un ) définie par :
un+1 = un + 2
1) Montrer que la suite (un ) est croissante.
2) Montrer que la suite (un ) est majorée par 2 et en déduire qu’elle est convergente.
Proposition
Proposition
Preuve 14. .
1) (un ) non majorée donc (∀A > 0) (∃N ∈ N) tel que : uN > A, et comme (un ) est croissante, alors
(∀n ∈ N) : n ≥ N on a : un ≥ un donc (∃N ∈ N)(∀n ≥ N) un > A d’où lim un = +∞ (d’après la
n−→+∞
défintion).
2) Si (un ) est décroissante et non minorée alors (−un ) est croissante et non majorée d’où
lim −un = +∞.
n−→+∞
c’est à dire que : lim un = −∞.
n−→+∞
0.10.1 Application
considère la suite ( an ) définie par :
On
a0 > 0
1
∀ n ∈ N : an+1 = an +
an
• Montrer que : lim an = +∞.
n−→+∞
0.11 Suites récurrentes de la forme vn = f (un ) et un+1 = f (un )
0.11.1 Limite d’une suite de la forme vn = f (un )
Proposition
Si une suite (un ) est convergente vers L ∈ R et f est une fonction continue en L alors la suite (vn )
définie par : vn = f(un ) est convergente et sa limite est f(L).
Exemple
πn2
Déterminons la limite de la suite (un ) définie par : (∀n ∈ N), un = sin .
1 + 6n2
πn2 π π
On a : lim = et comme la fonction qui à x 7 −→ sin ( x ) est continue en , alors
n−→+∞ 1 + 6n2 6 6
π 1
lim un = sin = .
n−→+∞ 6 2
Soit f une fonctiondéfinie et continue sur un intervalle I telle que f(I) ⊂ I et soit (un )n≥n0 une suite
u n0 ∈ I
réelle définie par :
un+1 = f(un ) (∀n ≥ nn0 )
Si (un )n≥n0 est convergente de limite L et l ∈ L, alors L est solution dans I de l’équation f(x) = x.
Exemple
3
(
u0 =
On considère la suite définie par : 2 √
un+1 = un + 2 (∀n ∈ N)
√
1) Représenter graphiquement la fonction f définie sur [−2, +∞ par : f(x) = x + 2.
2) On considère l’intervalle I =]0, 2[.
a) Montrer que u0 ∈ I et que f(I) ⊂ I.
b) Montrer que la suite (un ) est convergente et en déduire sa limite.
√
On a f(x) = x + 2 et lim f(x) = +∞.
x−→+∞
1
(∀x ∈] − 2, +∞[), f0 (x) = √ d’où f0 (x) > 0 ⇐⇒ f est strictement croissante sur [−2, +∞[.
2 x+2
3
On a u0 = ∈]0, 2[.
2
Montrons que f(I) ⊂ I. Soit x ∈ I donc 0 < x < 2 et comme f est strictement croissante sur [−2, +∞[,
donc strictement √croissante sur I c’est à dire que √
0 < x < 2 =⇒ 2 = f(0) < f(x) < f(2) = 2 =⇒ f(x) ∈] 2, 2[⊂]0, 2[. D’où f(I) ⊂ I.
et montrons par récurrence que : ∀n ∈ N, 0 < un < 2.
3
Initialisation : u0 = ∈ I C’est vérifier.
2
Héridité : On suppose que un ∈ I et montrons que un+1 ∈ I ?
On a : un ∈ I =⇒ f(un ) ∈ I c-à-d que un+1 ∈ I.
d’après le principe de récurrence on a : (∀n ∈ N), 0 < un < 2.
√ −u2 + un + 2 1 − u2 + 1 + un (1 + un )(2 − un )
On a un+1 − un = un + 2 − un = √ n = √ n = √ > 0.
un + 2 + un un + 2 + un un + 2 + un
Donc la suite (un ) est croissante et majorée par 2, donc elle est convergente vers une limite L qui vérifie
f(L) = L.
√
f(l) = l ⇐⇒ l + 2 = l ⇐⇒ l2 − l − 2 = 0, le discriminant est ∆ = (−1)2 − 4(1)(−2) = 9 donc
1−3 1+3
l’équation admet deux solutions distinctes : L1 = = −1 ou L2 = = 2.
2 2
La solution l1 n’est pas valide en effet on a : un > 0 =⇒ lim un ≥ 2.
n−→+∞
D’où lim un = 2.
n−→+∞