Projet Fin D'etude de Rim 1

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Filière 

: Gestion

Rapport de Mémoire de Fin d’Etudes

sous le thème :

Impact du marketing digital sur


le maintien de la compétitivité
de la PME

Contexte d’étude : Marketing Digital

Réalisé par : Encadré par :

Mme RIM DEMMACH Mme SOUMAYA DLIMI

Année Universitaire : 2020 - 2021 Enseignante-chercheuse à la FSJESAC –

Université Hassan 2 Casablanca


1
Sommaire
 Remerciement
 Dédicace
 Sommaire
 Introduction générale
Partie 1 : la revue de littérature d’impact du marketing digital sur
Le maintien de la compétitivité de la PME
Chapitre 1 : les concepts fondamentaux du marketing digital
Section 1 : Qu’est-ce que le marketing digital

1.1- La mutation du marketing vers un marketing digital


1.2- Le marketing digital : une nouvelle pratique indépendante
1.3- Les bénéfices du marketing digital
Section 2 : Historique du marketing digital et la vue des experts
2.1 - L’histoires du marketing digital
2.2- le marketing digital vue par les différents experts
Section 3 : Les quatre leviers du marketing digital
3.1 - Le marketing de l’internet
3.2- Le marketing mobile
3.3- l’email Marketing
3.4- le marketing des réseaux sociaux.
Chapitre 2 : Différentes approches et définitions de la PME
Section 1 : Qu’est-ce que la PME
1-1 Définition de l’entreprise
1-2 La diversité de Classification juridique de PME
Section 2 : évolution du PME AU MAROC
2.1 - L’histoires du PME
Chapitre 3 : L’impact du marketing digital sur Le maintien de la
compétitivité de la PME
Section 1 : Les indicateurs de Compétitivité du marketing digital
1.1- La notion de compétitivité d’entreprise
1.2- Définition de la compétitivité marketing
1.3- La relation entre le marketing digital et compétitivité marketing
1.4- Les éléments à prendre en considération dans le choix des
indicateurs de compétitivité marketing
Section 2 : L'intégration du marketing digital dans les PME
2.1-les effets d’intégration du marketing digital

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Partie 2 : ETUDE DE CAS PRATIQUE
Chapitre 1 : ETUDE DE RECHERCHE
Section 1 : présentation de la société de l’étude
1.1- présentation de secteur assurance
1.2- analyse de l’entreprise
Section 2 : méthodologie de l’étude
2.1 problématiques
2.2 approche qualitative
2.3 approche quantitative
Chapitre 2 : analyse d’études et traitement des résultats
Section 1 : analyse et discussion des résultats
1.analyse de l’étude quantitative
2. analyse de l’étude qualitative
3.traitement de problématique à partir les analyses de l’étude
Section 2 : bilan personnel et professionnel d’étude
1. bilan personnel
2. bilan professionnel
I. Conclusion générale
II. Bibliographique

III. ANNEXES

IV. Table des matières

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Remerciement

En premier lieu, je tiens à remercier l’ensemble du corps enseignant de


l’université Hassan 2 Des sciences économiques et juridique de Casablanca
qui m’a encadré et encouragé à l’année de licence fondamentale.

Je voudrais exprimer mes remerciements les plus sincères à mon professeur


Mme. SOUMYA DLIMI pour ses qualités pédagogiques et son
enthousiasme communicatif et pour sa patience et ses conseils avisés dans
mon projet.

Je n’oublie pas bien entendu les différents maîtres de l’université qui m’ont
accompagnée durant ces années d’études et m’ont permis de profiter de
leur expertise tout en m'aidant à approfondir ma pratique.

Je souhaite également remercier mes parents qui m’ont apporté leur aide et
M’ont permis de compléter ma compréhension du sujet durant mes
recherches, Enfin, je remercie mes camarades de classes pour leur soutien
moral, tout au long de Ces années de complicité et de partage ainsi que ma
famille et mes amis pour leurs Encouragements et leur optimisme
indéfectible.

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Dédicace

Je dédie ce mémoire à :

Mes très chers parents en leurs disant :

Aucune dédicace ne saurait être assez éloquente pour exprimer ce que vous

Méritées en remerciement pour les sacrifices que vous n’avez pas cessé de

Faire depuis ma naissance, durant mon enfance et tout au long de mon


cursus

Scolaire.

Vous avez fait tous ce que les parents peuvent faire et même plus pour me
Guider vers la réussite et je vous en suis reconnaissante.

Je vous dédie ce travail en guise de témoignage de mon frère pour vous en

Espérant que vous seraient fière de moi. Puisse dieu vous protège et vous
accorde une longue vie.

A mon petit frère qui n'a jamais cessé d'être pour moi, exemples de
Courage et de générosité

Je n’oublie surtout pas mes amis avec qui j’ai passé des années en or durant
Tout mon cursus universitaire.

Je remercie également toute ma famille que j’adore.

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Partie
1 : la
revue de
littératur
e
d’impact

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Introduction générale

7
L'économie mondiale a connu de profonds changements ces trois dernières décennies. En
effet, depuis quelques années, l'ouverture du marché, l'allégement du contexte réglementaire
et la rapidité des changements technologiques ont fait que les entreprises se trouvent à un
niveau de concurrence, de complexité et d'incertitude plus élevé qu'avant Cette transition
s'effectue dans un contexte de globalisation de l'économie mondiale. (Levy & Joyet, 2006)

Dans ce nouveau contexte, l'on assiste à une forte expansion des nouvelles technologies,
notamment dans le secteur des services (Informatique, Télécommunications, Internet,
marketing ...). Grâce à ces avancées technologiques, les transactions économiques sont
devenues beaucoup plus faciles et rapides et c'est dû essentiellement au développement du «
digitalisation ». Véritable moteur de cette nouvelle économie, le commerce électronique
constitue un remarquable levier de compétitivité pour les entreprises et un nouvel espace pour
les consommateurs. Pour une PME, la vente en ligne représente une opportunité de croissance
inégalée. Mais aussi un défi à relever, car la concurrence progresse rapidement. Les PME se
retrouvent directement confrontées aux grandes multinationales, qui bénéficient en règle
générale de moyens beaucoup plus importants pour développer et entretenir leur boutique en
ligne et même leurs présences. Toutefois, pour le consommateur, il suffit d'un clic de souris
pour passer d'un site à l'autre. A ses yeux, grandes et petites sociétés se trouvent sur un pied
d'égalité. Dans ce contexte, une PME peut faire valoir des atouts incontestables, comme sa
proximité avec le marché. L’internet est devenu un espace dans lequel de nombreux services
se sont développés : vente en ligne, site informationnels, sites communautaires, jeux en ligne,
vidéo à la demande, réseaux sociaux, blog. Des entreprises comme eBay, Amazon, Google,
Facebook…et Si l’intérêt d’une présence sur Internet est évident, sa conception s’avère être
un véritable casse-tête pour tout cadre ou chef d’entreprise, et surtout de PME ! Comment
concevoir sa page d’accueil ? Comment déchiffrer l’offre souvent peu intelligible des
prestataires ? Comment repenser son marketing direct et intensifier sa relation « One to One »
avec ses clients ? Comment optimiser la présentation de son activité et de son offre ?
Comment se promouvoir sur le Web Et là le marketing digital désigne l’ensemble des
techniques marketing qui utilisent les supports et canaux digitaux et le traitement de données
(big data). Il recouvre essentiellement les applications marketing liées à Internet
(webmarketing), mais également celles liées aux téléphones mobiles, tablettes, géolocalisation
et autres applications. Même si les deux domaines sont évidemment indissociables et
complémentaires, le marketing digital se distingue du marketing off-line ou « traditionnel »
par de nombreux aspects qui introduisent une réelle rupture et un nouveau paradigme. Il va

8
au-delà du e-marketing (ou marketing de l’Internet) puisqu’il couvre l’ensemble des médias
digitaux et les déclinaisons en multi-écrans, tout en cherchant à développer des relations plus
directes et personnalisées avec les consommateurs.

Parmi les caractéristiques ou éléments distinctifs du marketing digital, on peut citer entre
autres un marketing qui s’effectue en temps réel, qui privilégie les économies d’échelle, un
marketing qui utilise la donnée et le tracking (big data), un marketing souvent facturé à la
performance, un marketing mathématique et algorithmique

Les organisations et les individus réalisent de nombreuses activités qui relèvent du marketing.
Avec la révolution digitale et les autres transformations profondes qui caractérisent
l’environnement actuel, un bon marketing doit aujourd’hui être radicalement novateur et
extrêmement dynamique. L’internet et les médias numériques transforment les pratiques de
marketing depuis l’ouverture de premier site Web (http://info.cern.ch). Avec plus d’un
milliard d’individus dans le monde qui visite régulièrement des sites pour trouver des
informations, des produits, des divertissements, des amis…etc. Les comportements ont été
profondément bouleversés durant ces 30 dernières années.

Les créateurs d’entreprises se posent de nombreuses questions concernant la gestion de leur


société. Parmi elles, on trouve celle qui concerne la meilleure stratégie de marketing à
adopter. En effet, que vaut-il mieux choisir pour attirer davantage de clients et les fidéliser. Et
quelles sont les meilleurs leviers et la meilleure plateforme digitale qu’il faut utiliser afin de
promouvoir ma marque ? Dans les années à venir, la croissance et la rentabilité des
entreprises dépendront très probablement de la capacité à introduire ces nouvelles
technologies émergentes et à adopter les nouvelles méthodes de transactions commerciales.

Au Maroc quant à elle, se trouve actuellement dans une situation de transition. L'innovation
digitale est une chance, une réelle opportunité pour les entreprises Marocaine. Elle est même
indispensable surtout face aux énormes défis du pays. La digitalisation peut réduire les coûts,
améliorer la transparence, faciliter l'accès à d'autres marchés, améliorer l'efficacité
opérationnelle, rajouter de l'intelligence dans le processus de prise de décision et ce dans tous
les secteurs économiques. Lorsque les entreprises Marocaine devront affronter des défis aussi
importants pour faire face à la concurrence mondiale, la digitalisation s'impose comme une
partie structurante de la solution.

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Objectif de la recherche :

L’objectif de la recherche est de montrer l’intérêt du marketing digitales dans la pratique des
stratégies marketing dans les PME Marocaine ainsi que la valeur qu’apporte cet outil à la
compétitivité de l’entreprise.

La problématique de l’étude Compte tenu de ce qui précède, La question principale est


formulée comme suivant : Dans quel est l’impact du marketing digitales maintien la
compétitivité des PME au Maroc ?

Questions subsidiaires :

Nous pouvons effectivement, subdiviser cette question en trois questions subsidiaires comme
suit :

Quel est l’état d’utilisation du marketing digital au Maroc ?

2- quel sont les leviers digitaux les plus utilisés par les entreprises marocaines ?

Quel est l’impact du marketing digitales maintien la compétitivité des PME au Maroc

10
Chapitre 1 : la revue de
littérature d’impact du
marketing digital sur la
performance de
l’entreprises au Maroc

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Introduction du chapitre

Le marketing est une des activités de base d’une organisation, au même titre que la vente ou
la production. L’accélération du progrès technologique et le développement d’internet sur
l’ensemble des territoires, ont transformé les relations entre les entreprises et les clients. Grâce
à cette nouvelle technologie, le digital a intégré quasiment tous les secteurs d’activité y
compris le marketing qui a connu plusieurs mutations. (Inspiré de M. Porter) / Source

Actuellement, les entreprises basculent de plus en plus vers une logique digitale en essayant
d’exploiter le potentiel énorme du web dans leurs stratégies.

Le marketing digital modifie le marketing traditionnel, cela en améliorant l’efficacité et


l’efficience des anciennes fonctions marketing, ainsi que les stratégies marketing grâce à la
digitalisation des processus. L’objectif de ce premier chapitre est de présenter les concepts du
marketing digital. Dans ce chapitre, nous allons présenter la stratégie marketing de
l’entreprise à l’ère digitale tout en évoquant les leviers de communication. Ainsi, dans la
première section nous allons mettre en évidence le concept de marketing digital, en même
section nous présenterons les principaux leviers du marketing digital ; Enfin dans la dernière
section nous allons parler sur l’impact du marketing digital sur la performance de l’entreprise.
(Source Corniou J. P., (2010)

Section 1 : les concepts fondamentaux du marketing digital

Aujourd’hui les entreprises ont compris que le web était un environnement débordant
d’opportunités qu’il ne faut pas laisser passer. L’usage d’internet s’est fortement développé
ces dernières années. On compte aujourd’hui plus de 4.39 milliards d’internautes soit 57% de
la population mondiale. Dans cette présente section nous présentons en premier, le concept
de marketing digital et les leviers du marketing digital, tout en évoquant l’évolution des
entreprises vers le digital, pour enfin conclure avec ces avantages. (Flores, 2012) .

1-Qu’est-ce que le marketing digital

La révolution numérique est une force incroyable pour le marketing. Ce n'est pas seulement
un nouvel ensemble de canaux, mais une nouvelle façon de penser la commercialisation
(Simpson, 2007). L’appropriation de l’internet par le marketing modifie la nature des
échanges et les modes de relation entre l’entreprise et le consommateur, ou déjà au début des
années 2000.

12
Une définition fonctionnelle est celle d'un groupe de spécialistes CISCO : « l’e-Marketing est
la somme de toutes les activités qu'une entreprise mène par Internet dans le but de trouver,
attirer, gagner et conserver des clients » (Otlacan., 2005).

Une définition plus simple, renvoie à dire que le marketing digital est le résultat de la
technologie de l’information appliquée au marketing traditionnel (Strauss & Frost, E-
Marketing, 2014).

La mutation du marketing vers un marketing digital

L’évolution vers un concept de marketing digital s’est produite dans le cadre d’un processus
progressif, passant du marketing de l’offre, passant successivement au marketing de la
demande puis au marketing management de la distribution et enfin au début du XXIème
siècle au marketing interactif qui n’est autre que le marketing digital. Ce changement
relativement rapide en moins de trente ans est illustré dans la figure 1 ci-dessous :

Figure 1 : Les différents stades de l’évolution du marketing / Source (Azzam, 2012)

Selon Azzam, (2012), cette évolution du marketing est conditionnée par trois facteur :

 L’évolution et la démocratisation des usages des technologies de l’information

Et de la communication ;

 La facilitation d’usage de ces technologies et leurs adoptions par les clients


 La capacité d’adaptation des ressources humaines aux nouvelles technologies de
l’information Et de la communication.

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Plus récemment, Jackson & Ahuja (2016) expliquent l'évolution du paysage marketing et sa
mutation Vers un marketing digital suite à plusieurs évènements que résument dans les
points suivants :

L'Internet joue un rôle clé dans l'intégration de l'information entre


les fournisseurs, les clients et l'organisation.

L’apparition de nouveaux indicateurs plus affinés pour une meilleure évaluation des
performances marketing

La prolifération des réseaux sans fil a entrainé une augmentation des usages des appareils
électroniques grand public, faisant apparaitre de nouveaux modes de consommations tels que
les films en streaming ou des jeux en ligne

Les possibilités qu’offre le Big Data dans le traitement d’importants volumes de données qui
sont disponibles en ligne, permettant ainsi de faire bénéficier le marketing de segmentation
des consommateurs de prévision des tendances de consommation afin d’aider à la prise de
décision.

L’apparition de nouveau paramètres de marketing Internet, comme les sites visités et


l’expérience en ligne des consommateurs, le temps passé en ligne, et le nombre de pages vues.

L’ère du commerce électronique commerce qui offre la possibilité d’acheter des produits et
services en ligne.

L’apparition d’influenceurs, comme les blogueurs ou les médias sociaux, et leurs rôles de plus
en plus important dans la recommandation des produits et services des marques.

1.2- Le marketing digital : une nouvelle pratique indépendante

Dans le début des années 2000, le marketing digital était une pratique séparée, et
n’avait pas un niveau supérieur d’intégration, car la plupart des entreprises se
concentraient davantage sur des approches du marketing traditionnel.

Cependant, après le l’accélération des développements technologiques, le marketing digital


s’imposant comme une extension du marketing traditionnel, faisant partie à part entière de
la fonction marketing. (Pluchart, 2008).

14
Le marketing digital est hautement intégré avec d’autres pratiques marketing existantes, telles
que le marketing direct et le marketing des réseaux, faisant de lui une émergente et
indépendante pratique marketing. (Pluchart, 2008).

1.3 Les bénéfices du marketing digital : Solis & al (2014)

Le marketing digital est bénéfique aux marketeurs et aux consommateurs. Ces bénéfices
peuvent être résumés comme suit :

Le marketing digital fournit de riches ressources pour les acheteurs et les vendeurs
sur les produits et services répertoriés pour des transactions en ligne et des enchères ;

L’image de marque en ligne est renforcée et offre une myriade de possibilités d'améliorer son
identité et sa notoriété tout en développant la fidélité des consommateurs.

Le marketing digital présente une communication one-to-one sans précédent et une


personnalisation dynamique lors des différents points de contact en ligne. Par exemple
l’affichage des publicités personnalisées de Google adsense lors de recherches enclenchées
par les utilisateurs.

Le marketing digital permet aux consommateurs non seulement de consommer le contenu


hébergé en ligne par l'organisation, mais aussi de générer du contenu. Ceci permet
aux organisations d’adapter son contenu aux consommateurs afin de générer plus de
revenus.

Le marketing digital a le ratio de coût le plus faible en matière de portée du public cible.
Les entreprises peuvent atteindre un large public pour des budgets très faible.

L’internet permet de s’affranchir des limites de la géographie et du temps, en ouvrant les


marchés à de nouveaux groupes de clients

Les spécialistes du marketing Internet ont également l'avantage et la facilité de mesurer de


manière précise et à faible cout tous les aspects d'un marketing internet. La campagne peut
être tracée, mesurée et testée.

L'immédiateté de la création et de la consommation de contenu en ligne a contribué à


l'émergence de la publicité interactive et présente de nouveaux défis pour les annonceurs.

Section 2 : Historique du marketing digital et la vue des experts

- l’histoires du marketing digital

15
Selon Le Digital Marketing Institute, le marketing digital est « l’utilisation des technologies
numériques pour créer une communication intégrée, ciblée et mesurable qui aide à acquérir et
fidéliser les clients tout en développant des relations plus profondes avec eux ».

Pour promouvoir les produits en ligne, les marques doivent comprendre comment le
marketing digital a évolué en vue de mieux communiquer et vendre sur le web.

Simply Learn, une entreprise pionnière dans le domaine de l’éducation en ligne, a réalisé une
infographie sur l’évolution et l’histoire du marketing digital. Voici quelques dates que j’ai
choisies pour illustrer l’historique digital du marketing :

1990 : Le terme Marketing digital a été utilisé pour la première fois ;

1998 : La naissance de Google. Microsoft a lancé le moteur de recherche MSN et


Yahoo

2001 : Première campagne de marketing mobile (Universal Music) ;

2009 : Google lance les résultats des moteurs de recherche en temps réel

2014 : Le mobile dépasse le PC au niveau de l’utilisation d’Internet ;

2015 : Une hausse de l’analyse prédictive, des technologies portables et du marketing


de contenu.

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Figure 2 : historique du markéting digital (Ray Tomlinson)

2.2- le marketing digital vue par les différents experts


Quelques années seulement après l’émergence du Web, il est vite devenu évident que les
enjeux du marketing digital ne se limitaient pas à la communication (bien que ce sujet soit
déjà très vaste).

Voici comment Pierre-Louis Dubois et Éric Vernette (2001) définissaient la problématique du


e-marketing (terme privilégié à l’époque) :

La mobilisation par le marketing de toutes les dimensions du potentiel technologique offert


par l’Internet pour une approche renouvelée de ses marchés ; celle-ci dépasse la simple
dimension de communication, car l’appropriation de l’Internet par le marketing modifie la
nature des échanges et les modes de relations entre l’entreprise et le consommateur.

Cette vision du marketing digital met l’accent sur la stratégie, plus que sur les outils. Dans ce
domaine, l’obsolescence des outils est rapide, parfois même fulgurante. Qui se souvient, par
exemple, des espoirs déclenchés par Clust ou par Second Life ?

Dans ce contexte, il est fortement recommandé de définir les stratégies digitales autour des
objectifs à atteindre et non pas autour des outils disponibles, dont la pérennité est incertaine.

Le Gartner (cabinet spécialisé en stratégie), dans sa dernière communication sur l’évolution


du marketing en 2017, insiste sur la difficulté à prévoir le marketing de demain.

Les marketeurs d’aujourd’hui doivent se mettre dans la posture de deviner l’imprévisible.


Ainsi, la réalité augmentée et les assistants personnels vocaux comme Amazon Echo ou
Google Home vont accélérer et catalyser les mutations que vont traverser les organisations
d’ici à 2020. Le Gartner prévoit que :

- 100 millions de consommateurs consommeront via la réalité augmentée d’ici à 2020. Les


casques virtuels resteront encore une niche publicitaire largement dépassée par les objets
publicitaires ouvrant la voie à des expériences de consommation et d’achat inédites.

17
1- Les quatre leviers du marketing digital

Nous présenterons dans cette partie une base conceptuelle de quatre outils
différents du marketing digital. Ces outils, qui selon (Vij & Singh, 2017),
permettent aux entreprises d’améliorer leur service et leur qualité aux client sont :
le marketing mobile, l’email marketing, le marketing de l’internet et le marketing
des réseaux sociaux.

- Le marketing de l’internet
Il consiste au développement des sites web d’entreprises en créant du trafic
afin de promouvoir des produits et services auprès des consommateurs.

L’internet est considéré comme une plate-forme de vente pouvant être classé
en trois fonctions principales :

 En tant que canal de communication

 En tant que chaîne pour effectuer les transactions

 En tant que canal de distribution

Le marketing sur Internet modifie les méthodes de commercialisation des entreprises et impacte
le comportement des clients, en cernant mieux leur besoin tout en réduisant les couts de
transaction. Selon ACTITO (2015), Les auteurs sont les fondateurs de l’agence marketing
ACTITO, qui a révolutionné le marché en étant le premier éditeur européen à offrir une solution
de marketing automation 100% SaaS.

- Le marketing mobile

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Depuis l’avènement et la démocratisation des smartphones, leur usage est devenu
très important auprès des consommateurs, créant ainsi aux entreprises un nouveau
canal de communication et de distribution.

La première technique du marketing mobile consistait à l’envoi de SMS afin de


proposer des offres commerciales, s’étendant, suite à l’évolution
technologique, à des applications via des appareils smartphone comme
l’iphone ou blackberry, qui offrent des résolutions d’écran plus large et une
meilleure navigation internet que les appareils classiques.

Tasner (2014) décrit le marketing mobile comme la réception d’un message texte
de la part d’un fournisseur, pour inciter les clients potentiels à l’achat d’un
produit. Selon l’auteur, il existe diverses méthodes de marketing avec les
téléphones mobiles, les plus populaires étant des SMS ou un service de messagerie
courte (messages texte). D'autres formes de marketing mobile incluent le MMS
(service de messagerie multimédia), le marketing dans le jeu et le marketing Web
mobile

- Marketing mobile avec SMS

Cette pratique a commencé au début des années 2000 en Europe et dans certaines
régions d’Asie, lorsque des entreprises ont rassemblé des bases de données
de téléphones portables des bases de données achetées ou récoltées lors de
campagnes.
Ainsi, l'essentiel du marketing mobile par SMS est double :

Lorsqu'il est autorisé, vous pouvez capturer des numéros mobiles et envoyer des
publicités SMS, des offres spéciales et des informations aux consommateurs.

Les codes courts peuvent être utilisés pour différents types de promotions.

- Marketing mobile avec MMS

Le MMS signifie service de messagerie multimédia, qui est une norme


19
de télécommunication pour l’envoi de messages incluant des images, de
l’audio, de la vidéo et du texte enrichi. Le MMS est une extension
de SMS, qui a une interactivité supérieure

- Marketing mobile des jeux

La puissance des smartphones donne la possibilité à jouer à des jeux vidéo de très
bonne qualité en temps réel avec d’autres utilisateurs. Le marketing mobile des
jeux consiste à diffuser des annonces sponsorisées dans certains de ces jeux
produits pour les appareils mobiles.

- Marketing Web mobile


Le terme « marketing mobile » se réfère à la mise en place de publicités sur le
Web mobile, très similaire aux annonces sur Google ou Yahoo. La Mobile
Marketing Association fournit un ensemble de lignes directrices et de
normes qui donnent le format recommandé d'annonces, de présentation et de
paramètres utilisés.

Les lignes directrices clés du marketing mobile selon La Mobile Marketing


Association sont :

- Les consommateurs doivent avoir la possibilité de ne plus recevoir


d’informations (similaire à l'e-mail).

- Le respect de la confidentialité des consommateurs devrait être


l’élément central.

- Les informations collectées doivent être traitées avec le plus grand


souci de sécurité et de confidentialité, en respectant les lois en vigueur.

- L’email Marketing

20
L’usage de l’email est devenu une pratique quotidienne pour les internautes,
que ce soit pour des usages personnels ou professionnels. Il est l’outil le plus
rentable, le moins couteux et le plus utilisé par les entreprises pour maintenir un
dialogue permanant avec le public cible.

L’e-mail est la forme la plus populaire de communication, car il touche des


centaines de millions de personnes dans le monde entier. Les personnes qui
sont inscrites pour recevoir des messages via le marketing par courriel d’une
entreprise, achèteront en moyenne 167% de plus que les personnes dans votre
base de données de marketing qui ne recevront pas de courrier électronique
(Ogilvy) . Selon une enquête de Jupiter Research / Ipsos Insight (juillet 2006)
auprès d’utilisateurs individuels, 87 % des consommateurs aux États-Unis citent
le courrier électronique comme la principale raison de se connecter à Internet
(Mullen & Daniels, 2009).

- Le marketing des réseaux sociaux

Le marketing des réseaux sociaux opère une double mutation par rapport au marketing
online « classique » (Scheid, Vaillant, & De Montaigu, 2012) :

 Passage de l’action à l’interaction : l’usager est au cœur de la démarche


marketing ;
 Passage du site au réseau :la création de valeur est déplacée sur un réseau
de sites.

YouTube : Appartenant au géant Google, il est le deuxième moteur de recherche


au monde diffusant des vidéos. Celles-ci offrent des possibilités marketing très
importantes aux entreprises, grâce aux résultats et aux taux de conversion.
L’usage des smartphones a facilité la création et la diffusion des vidéos,
donnant la possibilité à tout le monde de devenir éditeur.

Google+ : est un réseau social axé sur la diffusion de contenu pertinent,


avec la possibilité de toucher directement la cible. Il a de nombreuses
fonctionnalités telles que ‘Les Cercles’ afin de rassembler ou d’appartenir à

21
une communauté, et les Hangouts Google qui permettent de chatter en
audio et vidéo avec des personnes.

LinkedIn : Premier réseau professionnel en ligne au monde. Il compte 120


millions de membres dans plus de 200 pays et, en 2011, les membres de LinkedIn
ont effectué

Près de 4,2 milliards de recherches professionnelles (James, 2012). LinkedIn est


une plateforme axée sur le réseautage d’entreprise. La page LinkedIn d’une
compagnie, qui rassemble employés et clients, diffuse un contenu
professionnel pouvant être une offre commerciale, une annonce de recrutement ou
tout simplement répondre aux questions des personnes qui vous suivent. Les
groupes LinkedIn sont très utiles pour toucher les communautés professionnelles.

Facebook : Avec plus de 1,3 milliard d'utilisateurs actifs - dont plus de 829
millions qui se connectent tous les jours - Facebook est devenu un monde
virtuel en soi. Afin de communiquer et interagir avec ses cibles, l’entreprise doit
créer une page Facebook qui présente ses produits et services, en tirant le meilleur
des campagnes sponsorisées et des nombreuses fonctionnalités. Les
annonces Facebook sont une autre option pour promouvoir votre entreprise,
pour un budget limité. Vous achetez une annonce et déterminez la
démographie des utilisateurs de Facebook qui peuvent la voir. Vous pouvez
définir des plafonds budgétaires quotidiens afin que vous sachiez à
l'avance combien coûtera votre campagne. Facebook fournit également
des statistiques quotidiennes pour suivre les impressions et les clics. Quelques
centaines de dollars peuvent atteindre des millions de personne et entraîner des
milliers de clics (Martin, 2010)

Twitter :il est le deuxième réseau social le plus populaire. Sa particularité réside
dans le nombre de caractère de ses messages (140 caractères ou moins).
Depuis son lancement en 2006, Twitter connait une croissance annuel
fulgurante. La clé de l'utilisation de Twitter pour les entreprises est de réfléchir à
ce qu’ils peuvent partager en 140 caractères à leurs prospects et clients.
Twitter est avant tout un moyen de communication qui vous aidera à
identifier et à interagir avec les clients potentiels et existants.

22
Instagram : appartenant à Facebook, Il est réseau basé sur des applications
qui vous permet de télécharger des images (et des vidéos)

Conclusion :

Le marketing digital regroupe tous les outils interactifs digitaux pour promouvoir
les produits et services dans le cadre d’une relation personnalisée et directe avec
les consommateurs. Il concerne tous les points de contacts digitaux L’apparition
du marketing digital permet de donner l’accès à de nouveaux types de techniques
qui permettent un meilleur suivi de la performance : un des atouts du « digital » est
en effet de fournir aux entreprises, de nouveaux outils d’analyse et des données
beaucoup plus précises.

La démarche du marketing digital se résume en trois phases. La première est


l’attraction, on attire les internautes pour venir faire du trafic. La deuxième phase
est la conversion, on transforme ce trafic en valeur .la troisième phase est celle la
fidélisation.

Chapitre 2 :
23
Différentes approches
et définitions de la
PME

Aujourd’hui, l’importance des petites et moyennes entreprises (PME) dans le développement


économique et social d’un pays n’est plus une question à traiter. Elles représentent le centre
névralgique de chaque économie en raison de leur forte capacité de création de valeur ajoutée
et ensuite d’augmentation des taux de croissance. Elles participent aussi à l’amélioration de la
productivité dans un monde caractérisé par une évolution rapide, une concurrence de plus en
plus rude et un changement permanant des choix des consommateurs. En outre, les PME
contribuent fortement au développement social par l’ouverture d’un grand nombre de poste de
travail et de diverses sources qui réduisent la problématique de chômage. (M. marchesnay,
1997 – Toress, 1998 – OCDE, 2007)

Dans ce chapitre nous allons parler sur la définition et l’évolution de PME au Maroc

Section 1 : Qu’est-ce que la PME

1-3 Définition de l’entreprise

La PME était depuis longtemps le centre des débats et des préoccupations des chercheurs et
des économistes, sauf qu’il existe toujours une ambiguïté dans sa définition universelle vu le
24
niveau de développement, le cadre juridique et le régime politique de chaque pays. De
nombreux travaux se sont efforcés de préciser ce que recouvre la notion de la PME. La
première étude d’envergure menée sur ce sujet est contenue dans « le rapport Bolton » J.E.
Bolton, Report of the Committe of inquiry on small firms, Cmmd. 4811, Londres, HMSO,
1971 cité dans l’étude de FEBER intitulée « la motivation du dirigeant de PME : un processus
à gérer pour soi-même et l’organisation » - IAE de Lille - 2002

Le travail réalisé dans les années 70, enrichi ensuite par de multiples approches regroupant
des critères quantitatives et qualitatives. Sur l’échelle internationale, plusieurs définitions sont
données à la PME : Au niveau européen, une définition standard a été mise en place en 2003
pour unifier les critères de sélection des PME. Selon la commission européenne, chaque
entreprise indépendante financièrement ayant un effectif moins de 250 personnes dont le
chiffre d’affaires annuel n’excède pas 50 millions d’Euros ou le total du bilan n’excède pas 43
millions d’Euros et considérée comme PME. Le journal officiel de la communauté
européenne, 30/04/1996 Contrairement à l’état européen, les Etats-Unis ont choisi un grand
nombre de critères qualitatifs et quantitatifs pour identifier les PME selon les secteurs
d’activités. En effet, une loi ordinaire appelée « Small Business Act » a précisé qu’une PME
doit être indépendante, tant pour la détention du capital que pour la gestion et l’absence de
position dominante dans son marché.

En plus d’un seuil d’effectif global de 500 salariés et un chiffre d’affaires plafonné à 40
millions d’euros qui varie selon les secteurs.

Généralement, la définition de la PME en Afrique fait appel à des critères quantitatifs bien
définis, par exemple en Egypte, un seul critère est retenu pour identifier la petite industrie, qui
est le nombre d’employé varié entre 10 et 50 personnes (O.Torres (1991) : les PME, Edition
Flamaron)

Au Maroc, et après quelques tentatives de sélection d’une PME, une définition officielle a été
formée pour catégoriser ce type d’entreprise, il s’agit de la loi 53-00 formant la charte de la
PME en 2002. Selon l'article premier de la charte, on entend par PME : « toute entreprise
gérée et/ou administrée directement par les personnes physiques qui en sont les propriétaires,
copropriétaires ou actionnaires, et qui n'est pas détenue à plus de 25% du capital ou des droits
de vote par une entreprise ou conjointement par plusieurs entreprises ne correspondant pas à
la définition de la PME » ( Dahir n°1-02-188 du 12 Joumada I 1423 (23 juillet 2002) portant
promulgation de la loi n° 53-00 formant charte de la petite et moyenne entreprise)

25
De plus toute entreprise déjà existante, doit obligatoirement avoir un effectif inférieur à 200
employés permanents et avoir un chiffre d’affaires annuel hors taxe qui ne dépasse pas 75
millions de dirhams, soit un total de bilan annuel inférieur à 50 millions dirhams pour être
qualifiée de PME. Pour les entreprises nouvellement créées (moins de deux années
d’existence) la loi stipule qu’elles doivent avoir un programme d’investissement initial global
n’excédant pas 25 millions de dirhams et un ratio d’investissement par emploi de moins de
250 milles dirhams.

Selon la version finale de la définition de la PME par l’ANPME, le chiffre d’affaires est le
seul critère de sélection des entreprises. Suite à ceci trois types d’entreprises sont distinguées :

- La très petite entreprise : moins de 3 millions de dhs ;

- La petite entreprise : entre 3 et 10 millions de dhs ;

- La moyenne entreprise : entre 10 et 175 millions de dhs.

Par contre, le ministère de l’industrie et du commerce s’appuie exclusivement sur les critères
de taille mesurés par le nombre d’employés pour déterminer les PME.

Selon cette sélection, toute entreprise employant moins de 200 salariés permanents est donc
une PME.

En définitive, on remarque qu’il existe une multiplicité de définition des PME.

L’objectif de chaque gouvernement est de bien préciser les caractéristiques de ce type


d’entreprise, afin d’instaurer des mécanismes d’aide (financier-juridique et fiscal) et
d’accompagnement.

1-4 La diversité de Classification juridique de PME

Au sens large, une société est une entité économique et sociale comprenant une ou plusieurs
personnes et travaillant de manière organisée pour fournir des biens ou services à des clients
dans un environnement concurrentiel.

- Les Sociétés de Capitaux


 Sociétés Anonymes : Société commerciale dans laquelle les associés, Dénommés
actionnaires en raison d'un droit représenté par un titre négociable ou action, ne
supportent les dettes sociales qu'à concurrence de leurs apports.: source :
definition_pme_maroc_et_europe.htm in: « Les Pme au Maroc »

 Société en Commandite par Action :

26
Société de capitaux dont le Capital est divisé en actions, elle est constituée par deux types
d'associés, les commandités qui ont la qualité de commerçant et qui répondent indéfiniment
des dettes sociales, et les commanditaires qui sont des actionnaires qui ne supportent la dette
qu'à hauteur de leur engagement, leur nombre ne peut être inférieur à trois. Source : Pierre-
Cyrille Hautcoeur, Le marché financier français au XIXe siècle : Récit, Paris, Publications de
la Sorbonne, 2007, 526 p.

- Société des personnes


 Sociétés à Responsabilité Limitée : est une société commerciale qui Constitue un
type intermédiaire entre les sociétés de personnes et de capitaux. L'acquisition de la
personnalité morale est subordonnée à l'immatriculation au Registre de commerce.
Source : Code de commerce : Article L223-18

 Société en Nom Collectif :

Société commerciale dite " de personnes ", dont les associés sont indéfiniment et
solidairement responsables avec la société des dettes sociales.

Les décisions importantes sont, en principe, prises à l'unanimité.

« • La société en nom collectif est désignée par une dénomination sociale, à laquelle peut être
incorporé le nom d’un ou plusieurs associés, et qui doit être précédée ou suivie
immédiatement de la mention « Société en nom collectif ».Chbani & Associés Cabinet,
Conseil et Administration » Edition 2018

 Société en Commandité Simple :


« Société constituée entre les commanditaires apporteurs de fonds (responsables à hauteur de
leurs apports) et les commandités seuls gérants et solidairement responsables de leur gestion.
Les commandités ont la qualité de commerçant. » source : code de commerce

 Société de Participation :
Société occulte qui n’a pas de personnalité morale. Si les associés agissent, conjointement, la
responsabilité s’étend à tous les associés sauf convention contraire. Source : Maroc Entreprise
Portail Décideurs page 208 Edition 2006

Section 2 : évolution du PME AU MAROC

2.1 - L’histoires du PME

27
Les économistes dans l’histoire du Monde, au début du XVIIe siècle, mais surtout dans la
deuxième moitié du XVIIIe siècle, avec les Physiocrates, puis Adam Smith, Malthus et
Ricardo, négligèrent presque totalement l’entreprise comme sujet d’étude objective.

Le premier à l’intégrer dans la macro-économique à la mode de l’époque fait sans doute


Cantillon, mais de manière combien désabusée, en 1755 ; « La circulation et le troc des
denrées et marchandises, de même que leur production se conduisent en Europe par des
entrepreneurs et au hasard ! 

Ce n’est en fait que dans la seconde partie du XIXe siècle que l’on commença à approfondir
la véritable nature moderne de l’entreprise, que l’on a coutume aujourd’hui de définir comme
« une unité économique autonome, organisée pour la mise en œuvre d’un ensemble de
facteurs de production, en vue de produire des biens ou services pour le marché ; en trois mots
une cellule indépendante qui « produit » ! « Se gère » et qui « vend », ce qui la différencie à la
fois du salarié et de l’établissement.

Source :  Frank Janssen et Robert Wtterwulghe « PME : une entreprise Humaine ». 1er Edition


Boeck 1998. P :13

Les théories individualistes de 1789 et leurs limites au XIXe siècle


La révolution de 1789, en supprimant les « corporations », introduisit la liberté théorique de
l’entrepreneur : « Il sera libre à tout citoyen d’exercer tout métier ou profession qu’il trouvera
bon, après s’être d’une patente et en avoir acquitté le prix » (sic). La pensé économique des
révolutionnaires mettait l’accent sur la propriété privée, l’individu et la libre entreprise, en
particulier la petite et la moyenne, en boudant quelque peu le concept d’accumulation de
capital, par méfiance des grands ensembles et des monopoles. Cette promotion désirée de la
petite et moyenne entreprise n’a pu se maintenir tout au long du XIXe siècle. Certes, le
développement économique qui suivit la première industrialisation doit encore beaucoup à
l’entreprise familiale.

Mais l’explosion de l’industrie lourd de la production des biens intermédiaires, la mise en


place des technologies nouvelles et de moyens de transports beaucoup plus performants : les
chemins de fer, l’accentuation de l’exode rural apportant une main-d’œuvre plus abondante et
plus malléable, l’émergence lente mais continue de la notion de « l’Etat-providence », ont
poussé assez largement à la croissance et à la concentration des firmes.  L’expansion a
d’ailleurs concerné aussi bien pour certaines entreprises familiales moyennes, transformées
par une ou plusieurs générations en véritable « royautés » économique, que de grandes

28
sociétés industrielles stimulés par ailleurs par la création juridique de la « Société Anonyme ».
Dans le même temps se développaient à partir du second empire des structures financières « à
bureaux multiples » qui drainaient l’épargne, constituant la base des capitaux nécessaires. De
telles mutations eurent en outre des effets secondaires importants dont celui d’introduire à,
coté des traditionnels chefs de l’entreprise propriétaires et des ingénieurs à la technique
indispensables, une nouvelle classe de dirigeants : les managers, capables de contrôler de
grands ensembles et d’arbitrer entre les objectifs de croissance verticale ou horizontale.

Explosion des grandes entreprises  au XXe siècle


Au XXè siècle, et jusqu’en 1930, la seconde révolution industrielle, liée d’une part à la
mécanisation et à la motorisation généralisée, d’autre part à la mise en œuvre des idées de
Taylor et de Fayolle sur l’organisation parcellaire de travail, accentua les phénomènes de
concentration, souvent sous la forme plus au mois affichée « d’oligopoles », notamment dans
la sidérurgie, l’électricité, l’automobile …Interrompu par la crise de 1931 et les hostilités de
1931-1944, le mouvement reprit de plus belle après la deuxièmes guerre mondiale, sous
l’impulsion cette foi de l’Etat qui mit en place dans le secteur publique ou mixte, ou favorisa
dans le secteur privé, la constitution de « groupes » puissants dans l’énergie, les transports et
communications, l’aéronautique, l’armement, l’industrie mécanique et électrique , la chimie ,
l’informatique, etc. Sans omettre la banque et l’assurance, et plus tard la grande distribution
commerciale ! Le marché commun allait de son coté, à partir de 1957, exacerber encore
d’avantage la recherche des « effets d’échelle » et d’une internationalisation à tout prix.

Armand BIZAGUET « Petite et moyenne entreprise ».1er Edition Boeck:1993.  P : 5,6et 7.

« Small Is beautiful »

En France, le Xe plan, en 1983, était encore plus affirmatif : « Seules, les petites unités,
capables de s’adapter rapidement à la mouvance du marché aux hautes technologies, à
l’aspect ponctuel de besoins nouveaux, peuvent être le fer de lance de l’économie,
contrairement aux grands groupes qui ont constituent l’assise. »
Certains esprits résistait, il est vrai, à ce mouvement, expliquant, par référence à la période des
années 30-40, que la réussite des petites et moyennes entreprises était peut-être inversement
proportionnelle à l’exposions économique : leurs emplois se réduiraient ou stagneraient en
période de crise ! Quoique ne manquant pas d’un certains bon de sens cette vue trop simpliste
se trouvait cependant de menti par les travaux économiques sur les PME-PMI qui

29
commençaient à se multiplier, et faisaient apparaître un accroissement de la part relative des
petites et Moyennes Entreprises, non seulement dans l’emploi, mais aussi dans la valeur
ajoutée, dans les résultats bruts ; dans les investissements, voire dans l’exportations elle-
même.
Ne peut-on définitive, retenir l’idée que la crise d’une part, le développement historique du
tertiaire d’autre part, ont agi comme le ferait un « catalyseur » pour accentuer un mouvement
dont les prémices étaient déjà apparues en Grande-Bretagne, en Italie et en Etats –Unis et
dans une moindre mesure en RFA et en France, dans la dernière partie des années 60, donc
avant le premier choc pétrolier. Un tel mouvement de redémarrage du phénomène des petites
et moyennes entreprises PME, qui exprimerait dès lors, une tendance profonde de l’économie,
trouverait sa source dans un nombre d’idées récentes : renaissances des valeurs personnelles,
opposition au gigantisme, abandon des systèmes taylorisant et nouvelles conception de travail,
décentralisation au niveau de la gestion des implantations géographiques, répartition des
risques financiers , recherche de nouvelle relations interentreprises, idées aux quelles
s’ajouterait un appui générale de la puissance publique attachée à conserver comme un
élément stabilisateur une catégorie politique modérée, moins soumise aux appels des externes
et aux oligarchies internationales.

-La PME se trouve aujourd’hui au cœur de la stratégie de développement économique et


sociale du pays. C’est à elle que revient le rôle de soutenir la croissance économique et c’est
son attitude qui déterminera l’avenir de tout un pays.

30
Bibliographie :

[1] A. B. KRASNIQI « Barriers to Entrepreneurship and Sme Growth in Transition: the Case
Of Kosova» Journal of Developmental Entrepreneurship. P 71–94.1999.

[2] A. PATEL « Financement des PME : une place pour les sukuk participatifs ? » Rue de la
Sorbonne75231. Paris cedex 05. 2001.

[3] B. GUILHON et M. MARCHESNAY « Présentation du nouveau développement en


économieindustrielle » Revue d'Économie Industrielle. N° 67.1994.

[4] BIRLEY ET WESTHEAD « Growth and performance contrasts between types of small
firms »STRATEGIC MANAGEMENT JOURNAL, 1990.

OLIVEIRA and A. FORTUNATO « Firm growth and liquidity constraints: A dynamic


analysis » Small Business Economics. Volume 27. P 136-156. 2006.

[6] C. BÉRARD ET C. TEYSSIER « La gestion des risques dans les PME : levier de
développement etde création de valeur partenariale » Great Britain by ISTE, 2018.

[7] C. GREGOIRE ET M. PIERRE-ALAIN ET P. POULETTY « Le financement des PME »


La documentation française. Paris. 2009.

31
[8] D. DUFOUR ET M. ERIC « La structure financière des PME françaises : une analyse
sectorielle sur données de panel. Crises et nouvelles problématiques de la valeur » Nice.
France, 2010.

[9] D. FONGANG « LA PME en Afrique : Essai d’une définition commune » Préface de


Robert Wanda.Paris, 2014.

[10] E. DABLA-NORRIS ET G. INCHAUSTE « Informality and Regulations: What Drives


the Growth of Firms? » International Monetary Fund. Volume 55, N° 1, 2008.

[11] F. PISSARIDES « Is lack of funds the main obstacle to growth? » EBED’S experience
with Small

and Medium- sizes businesses in central and Eastern Europe. Journal of Business Venturing.
P 519–539.1999.

[12] G. CASSAR ET S. HOLMES « Capital structure and financing

Chapitre 3 : L’impact


du marketing digital
sur Le maintien de la
32
compétitivité de la
PME

L’entreprise évolue dans un environnement ouvert où se confronte divers acteurs qui exercent
de multiples forces c’est pour cela que la compréhension de ce système et plus précisément le
système de la dynamique concurrentiel est préalable à toute décision.

Une stratégie marketing n’est pas la bonne ou la mauvaise en soi : elle dépend du terrain
d’affrontement des forces en présence et de ses propres ressources.

Bien appréhender son environnement nécessite la passation par de nombreuses étapes :

Connaitre l’environnement ou le pays où évolue l’entreprise, suivre l’évolution du secteur à


lequel elle appartient, s’adapter aux perpétuelles mutations technologiques et ne pas rester à
l’égard de cette évolution et enfin construire une représentation des forces concurrentielles et
anticiper la dynamique.

Section 1 : Les indicateurs de Compétitivité du marketing digital

Pour se développer, une entreprise doit disposer de la capacité à créer et conserver une
clientèle, en trouvant des actions qui lui permettent d’augmenter son efficience et son
efficacité en particulier dans un contexte fortement concurrentiel. Pour accaparer de manière
rentable et durable une part de marché importante, une entreprise doit parvenir à réduire ses
coûts de production et de commercialisation par rapport à ceux de ses concurrents.

Dans cette section nous allons parler sur la compétitivité et le markéting digital.

1.1- La notion de compétitivité d’entreprise

33
Le concept de « compétitivité » est un concept difficile à définir à cause de sa relativité et
chaque ouvrage dispose sa propre philosophie pour le définir, on a essayé dans ce mémoire de
trouver les définitions les plus proche à notre logique commerciale.

« Le terme de compétitivité est issu de la littérature des entreprises. Il désigne une firme qui
peut, sans aide, survivre et produire aux coûts donnés, selon la fiscalité et les conditions
locales. Il existe pourtant de nettes différences entre entreprises. Certaines ne peuvent survivre
qu’avec des bénéfices élevés, d’autres ont des prétentions plus modestes. Elles peuvent
également produire au prix du marché ou offrir une technologie, une gamme de produits ou
une qualité que personne d’autre ne possède.

Il faudra alors considérer que les entreprises qui survivent avec des marges positives sont plus
compétitives. Ce principe s’applique surtout lorsque l’avantage provient d’activités positives,
comme l’amélioration de la qualité ou l’innovation dans les produits et les processus

L’économie industrielle moderne et la science du management ont permis d’ajouter quelques


nuances à la distinction que l’on faisait dans le passé, selon laquelle les entreprises sont
compétitives soit par les prix soit par des facteurs concurrentiels indépendants. Le concept de
compétitivité n’est pas non plus facile à définir au niveau de l’entreprise. » La vie
économique, revue de politique économique n°3 ,2008, Tunis, p.22.

Selon LACHAAL Laajimi « la compétitivité est un concept relatif, c'est à dire, l'évaluation de
la compétitivité d'une nation, d'un secteur ou d'une entreprise est généralement faite par
rapport à une entité similaire ; aussi la compétitivité n'est pas un concept statique et est
étroitement lié aux conditions économiques du pays ainsi que les conditions du marché
international. Donc pour rester compétitif, une entité est appelée à suivre un processus
d'ajustement continue en réponse à des forces et à des facteurs intervenant dans la
détermination de sa position concurrentielle sur le marché. LACHAAL, (Laajimi) : La
compétitivité : Concepts, définitions et application, Edition Arfa ,Zaragoza : CIHEAM,
Tunis,2001. p.30.

1.2- Définition de la compétitivité marketing

"La compétitivité est la capacité de fournir des biens et services au temps, place et forme
requises par les acheteurs étrangers à prix égal ou meilleur que celui des autres fournisseurs

34
potentiels tout en gagnant au moins le coût d'opportunité des ressources employées. (Sharples
et Milham, 1990).

Pour une compétitivité durable de l'entreprise, Alain-Charles Martinet préconise la réunion de


deux types d’ingrédients :

La création de potentiel de performances qui passe par des investissements en recherche et


développement, en acquisition de ressources humaines, technologiques, en lancement de
nouveaux produits, en réorganisation... Ces investissements constituent un ensemble de
capacités permettant à l'entreprise d'envisager les résultats qu'elle souhaite.

L'exploitation efficiente de ces capacités suppose une gestion quotidienne des activités,
tendue vers la réalisation de ces résultats.

1.3- La relation entre le marketing digital et compétitivité marketing

Le digital n'est plus seulement un des moyens d'assurer les relations avec les clients. Il doit
s'inscrire au cœur de la stratégie de l'entreprise, de ses processus de travail à son business
model, en passant par sa politique de recrutement.

Une démarche recommandée à tous les acteurs qui souhaitent rester leader dans leur secteur
d'activité, d'après l'étude « The Work Ahead » réalisée par Cognizant et Roubini Global
Economics, auprès de 2000 cadres supérieurs répartis dans le monde entier dont 800 en
Europe, et issus des secteurs financiers, de l'assurance, de la santé, de l'industrie et de la vente,
du 15 décembre 2015 au 28 janvier 2016.

- Des outils pour créer les opportunités de demain

Alors que les entreprises se concentrent sur les interfaces clients, l’étude révèle qu’elles
négligent trop souvent la performance de leurs outils digitaux internes. C’est le cas par
exemple dans le secteur financier, où le back office pourrait être un moyen de rationaliser les
opérations et les processus. Ou encore dans le secteur de la santé, où la mise à disposition de
plateformes de travail peut permettre de simplifier et d’accélérer les démarches
administratives, tout en facilitant les échanges d’informations médicales et le reportent.

Un autre défi consistera pour les entreprises à savoir exploiter les données collectées via les
interactions digitales qui s’annoncent de plus en plus nombreuses, notamment avec le
développement des objets connectés. Le big data, associé à la puissance de l’intelligence
artificielle, peut transformer profondément les modes de travail. Dans l’industrie, le suivi en
35
temps réel des paramètres de production (température, pression…) est l’occasion de suivre la
chaîne de production et de l’ajuster si besoin. Dans les assurances, le traitement des
informations peut permettre d’identifier et de cibler des niches marketing.

Autre enjeu signalé par l’étude : l’automatisation et la robotique. Les machines sont bien sûr
un moyen de travailler plus vite tout en limitant les risques d’erreur. Elles peuvent aussi et
surtout intervenir en soutien et dans le prolongement de l’action humaine, comme lorsqu’il
s’agit de réaliser des actes complexes en chirurgie ou d’aider le personnel médical à déplacer
des patients.

- De nouvelles compétences pour conduire le changement

Dans ce contexte de digitalisation des entreprises, l’étude souligne un rôle nouveau à jouer par
les collaborateurs, et en particulier ceux occupant des postes d’exécution. C’est en effet
l’opportunité pour eux d’évoluer vers des rôles plus stratégiques. Libérés de leurs tâches les
plus répétitives, ils pourront se concentrer sur des missions à plus forte valeur ajoutée,
nécessitant des compétences d’analyse, comme pour le pilotage des outils. Des missions
qu’ils pourront accomplir d’autant plus aisément qu’ils disposeront d’informations de qualité,
pour prendre des décisions plus rationnelles.

Quant aux dirigeants, ils devront faire preuve d’un leadership fort, pour accompagner le
changement et conduire l’entreprise à bon port. Plus globalement, il s’agira pour eux de créer
une culture de l’innovation durable, pour maintenir une dynamique permanente, au-delà de la
période de transition.

- Une expérience client révolutionnée, pour être leader sur son secteur

Les processus et outils internes, au service d’une organisation entièrement tournée vers
l’innovation, permettront de proposer rapidement des services innovants aux clients, au fur et
à mesure de leurs nouvelles attentes. Le digital ne devra plus seulement servir à encaisser les
paiements ou à gérer des réclamations. Il devra donner lieu à une expérience particulière,
génératrice de sens. Il pourra s’agir ainsi de contribuer à la prévention de la santé par le biais
d’applications mobiles ou encore de garantir un accès aux soins dans les zones isolées grâce à
des consultations virtuelles à distance.

Une autre tendance relevée par l’étude va dans le sens de l’hyperpersonnalisation des
produits. Grâce au big data et à l’intelligence artificielle, il sera possible de s’adresser aux
clients comme à des individus, et non plus comme à des représentants d’un groupe statistique.

36
Les assureurs pourront par exemple concevoir des profils de santé individuels ou utiliser les
performances de conduite auto pour proposer des assurances parfaitement adéquates.

Alors que le digital représente un levier inédit de développement pour les entreprises, il
s’accompagne néanmoins d’une responsabilité importante : celle de garantir la protection des
données alors que les menaces informatiques sont de plus en plus virulentes. Une exigence
indispensable pour conserver la confiance des clients et garantir la pérennité de l’activité.

1.4- Les éléments à prendre en considération dans le choix des indicateurs de


compétitivité marketing

SOURCE : Productivité et croissance dans les entreprises et les organisations « Francis L.


Gamsore »

-Les facteurs internes liés à l’entreprise


L’économie d’échelle On désigne par l’économie d’échelle, l’accroissement de l’efficience
d’une entreprise grâce à la baisse du cout unitaire d’un produit obtenue en augmentant la
quantité de la production.

Exemple : Pour les PME, le coût unitaire tend à diminuer au fur et à mesure que le nombre de
clients s’accroît et que les opérations deviennent plus répétitives.

1- L’économie d’échelle peut être réalisée par :

a. La taille

La taille a souvent été considérée comme un facteur de compétitivité en raison des économies
d’échelles qu’elle permet de réaliser. L’exploitation de capacités de production à une échelle
correspondant au minimum des coûts unitaires. Dans cette perspective les firmes qui opèrent
dans cette direction bénéficieraient d’un avantage compétitif au plan des coûts.

b. Compétitivité par les coûts

Les avantages compétitifs au plan des coûts se manifesteraient particulièrement dans les
activités caractérisées par une production de volume et une valeur ajoutée élevée.

2. L’innovation

Dans un contexte concurrentiel et face aux perpétuels changements de leur environnement, les
entreprises mènent une réflexion sur l’innovation qui est essentielle pour assurer leur

37
croissance et leur développement. En effet, les entreprises peuvent grâce à l’innovation
développer une compétitivité durable. Ainsi, les entreprises cherchent à développer des
innovations tout en prenant en compte les risques liés à celle-ci.

a. Innovation de produit

La littérature en management stratégique a longtemps été marquée par les travaux sur
l’innovation de produits et insiste notamment sur les sources et les processus d’innovation, les
taux de succès et d’échecs des nouveaux produits et les facteurs critiques qui les sous-tendent,
les effets des innovations sur le cycle de vie des produits-marchés et / ou sur les évolutions
des secteurs. La plupart des recherches consultées montrent l’importance du lancement de

nouveaux produits pour assurer la croissance et la rentabilité des entreprises manufacturières.


Les modèles de la diffusion des nouveaux produits ont fait l’objet de nombreux travaux, à
orientation technologique, marketing ou organisationnelle, qui s’appuient notamment sur le
concept de cycle de vie des produits utilisé en tant qu’outil de prévision. Les variables et
recommandations stratégiques et le profil des performances économiques associées à chaque
phase et à la dynamique du cycle ont été identifiés. Ainsi, les investissements durant la phase
antérieur à la diffusion et durant la phase d’introduction sur le marché seraient plus élevés et
céderaient le pas à des dépenses d’amélioration de produits associées à une plus forte
rentabilité durant les phases de ralentissement de la croissance et de maturité et l’anticipation
du déclin par une relance du cycle ou le lancement de nouveaux produits.

L’innovation était considérée comme un processus qui débute par la connaissance


scientifique, passe par la recherche et développement proactive, les activités d’ingénierie et de
production et se termine par la commercialisation d’un nouveau produit. Les auteurs ont aussi
mis l’accent sur le rôle moteur joué dans le processus par les besoins et attentes des
consommateurs et partant, de la fonction marketing.

Par la suite, les auteurs ont eu tendance à adopter une conception plus équilibrée entre ces
approches et ont développés des modèles plus généraux de couplage entre science,
technologie et marché qui mettent en lumière l’importance des facteurs techniques et
marketing dans le succès des innovations et le caractère dominant de l’une ou l’autre
approche en fonction de l’évolution du cycle de vie de l’industrie.

b. Innovation de processus

38
Les innovations de processus pourront s’inscrire dans une préoccupation d’efficience et servir
une stratégie de maîtrise des coûts et permettre à l’entreprise d’occuper des positions
compétitives favorables par l’adoption de technologies visant à améliorer la productivité et /
ou à bénéficier d’effets de taille et/ou d’expérience plus importants.

Longtemps considérée en management stratégique dans une perspective de réduction de coûts


et de gains de productivité, par l’optimisation de l’utilisation des capacités de production, et
les innovations de processus.

Plus récemment l’accent a été mis sur la fonction de production, considérée comme moteur
de la compétitivité au plan des coûts, grâce notamment aux innovations technologiques de
processus permettant de combiner les avantages d’obtention d’une qualité technique
supérieure et de réduction de délais de production, mais aussi d’apporter une réponse rapide
aux attentes des clients et à leur diversité par une offre de produits accélérée ou sur mesure.
Les systèmes de production flexibles constituent un élément central de ces nouveaux systèmes
de gestion des opérations dont les composantes couvrent les systèmes de gestion juste à temps
de maîtrise des approvisionnements et de contrôle de processus qui concourent tant à
l’efficience qu’à la différenciation.

L’adoption de ces nouveaux systèmes de production s’accompagne de changement


organisationnel et l’innovation de processus est ici considérée au plan de l’entreprise qui
adopte et met en œuvre ces systèmes.

Un éclairage important pour comprendre les enjeux des innovations de processus pour la
compétitivité a été fourni par wheelwright(1987). L’auteur constate que l’approche classique
de l’interface entre développement de produits et production, vus dans une séquence linéaire
et qui vise à l’efficience, conduit souvent à supporter des coûts nettement supérieur à ceux qui
étaient prévus, en raison notamment du fait que les designs de produits doivent être modifiés à
plusieurs reprises pour pouvoir mieux répondre aux exigences de la fabrication, du manque
d’intégration des fonctions considérées individuellement, du fait que les adoptions de
technologies avancées de production se font au coup par coup. L’auteur conclut que cette
conception de la production et de l’innovation de processus ne peut conduire à des avantages
compétitifs dans l’environnement concurrentiel actuel.

3. Caractéristiques du produit

Il existe plusieurs types de

39
Caractéristiques :

-Les caractéristiques techniques du produit : composition, poids, dimension, forme, couleur,


mode de fabrication, performances, mode de fonctionnement… ou du service :

Description de la prestation, objectifs, résultats attendu, contenu, durée… -Les


caractéristiques commerciales : les tarifs, dégressifs et promotion, les modes et délais de
paiement, de livraison, de distribution, de diffusion, les garanties, le service après-vente….

-Les caractéristiques annexes au produit ou service (service plus) : ce sont des services
complémentaires au service principal : la voiture de dépannages par les assureurs en cas de
pépins,

-Les caractéristiques de PME : notoriété, image de marque, ancienneté, nombre de salarié,


moyens de production….

L’objectif étant de traduire les caractéristiques du produit en avantages, pour que le client
perçoive correctement comment et pourquoi notre produit va le satisfaire. N’oublions pas que
le client n’achète pas notre produit mais l’idée que ce produit ou service va améliorer sa
situation ou satisfaire ses besoins, ce qu’il intéresse n’est pas ce que fait notre produit, mais ce
qu’il peut faire avec.

-Les facteurs externes qui influencent l’entreprise

1. Ressources naturelles

Toutes les marchandises incorporent des ressources naturelles (par exemple les automobiles
contiennent du minerai de fer); ou nécessitent des ressources naturelles pour être produites.
Les ressources naturelles peuvent faciliter la tâche aux entreprises et leur permet une certaine
compétitivité. Elle permet de mettre l’accent sur la différence au niveau de la performance et
de la compétitivité entre entreprises qui exploitent ces ressources et ceux qui ne l’exploitent
pas (terre, les minéraux, le pétrole, l’eau, l’électricité…).

2. Disponibilité des matières premières

Les matières premières peuvent avoir un effet sur la compétitivité des entreprises, notamment
les entreprises industrielles à forte dépendance de matières premières.

*Coûts des matières premières avantageux

*Proximité Des fournisseurs

*Nombre de fournisseur disponible


40
3. Politique économique et financière

Il s’agit des mesures prises par l’état et qui influencent sur la compétitivité des entreprises ou
du produit donné. Les politiques fiscales et monétaire, on évoque à titre d’exemple (taux
d’intérêt, l’IS, la TVA, ciblage de l’inflation.), on peut même évoquer les subventions
qu’accorde l’état. A l’échelle internationale, la compétitivité dépend d'une multitude de
facteurs. Parmi les plus importants on cite le taux de change, les conditions du marché
international, le coût de transport international et enfin les préférences et arrangements entre
les différents pays.

Section 2  : L'intégration du marketing digital dans les PME

La question de la mutation digitale n’est pas une question numérique ou une question d'outil
technologique mais d’abord une question liée à l’entreprise (valeurs, vision, ambition) et son
business model. Il convient d'explorer les effets qui restent à lever pour rendre possible cet
essor Voici quelques freins principaux qui font que l’entreprise prend du retard dans sa
mutation numérique

2.1-les effets d’intégration du marketing digital

Le coût pour les PME

Les PME doivent aborder le numérique comme un investissement et non comme un coût.

Certes celui-ci n’est pas négligeable mais il est souvent mal appréhendé. Aujourd’hui ce sont

Moins les outils de production que le coût de fonctionnement qui nécessitent du budget.

Le facteur « temps »

Les dirigeants des entreprises sont sur tous les fronts : Commerce, gestion de budget, bilans,

Ressources humaines, développement du business… Ils manquent cruellement de temps.

Ce facteur « temps » est un élément indispensable pour repenser la stratégie de l’entreprise

Par le prisme du digital.

Mettre en place une nouvelle approche nécessite de réorganiser les processus de l’entreprise,

La manière de travailler, de vendre ses produits… et cela prend beaucoup, beaucoup de


temps.

Les entreprises évoquent aussi la crainte de « rater » leur digitalisation et de perdre du temps

et de l’argent. Elles observent bien l’investissement et les moyens mis en œuvre par les grands
41
Groupes et elles craignent de ne pas être à la hauteur.

Les compétences

Les entreprises connaissent les outils à leur disposition mais elles manquent souvent

De compétences digitales pour mettre en œuvre leurs projets numériques

La gestion de projets, la maîtrise d’ouvrage, le recentrage de projets digitaux sont des

Compétences qui se font rare au sein des entreprises et tout particulièrement au sein des TPE

Comme les commerçants.

Les compétences humaines en gestion de data se paient chers et les entreprises n’ont pas

toujours les moyens de se payer ce type de profil à demeure.

La sécurité

La crainte de perdre le contrôle est un frein important pour les entreprises : le vol de

Données ou l’hacking du site web.

La peur d’être critiqué sur les réseaux sociaux est aussi exprimée… Quand bien même, ne pas

Être présent n’empêche pas les consommateurs mécontents de s’exprimer sur le web. Être

Présent sur les réseaux sociaux permet d’avoir une meilleure visibilité de ce qui se dit grâce

Aux notifications et pouvoir répondre rapidement aux détracteurs

Conclusion

La PME se trouve aujourd’hui au cœur de la stratégie de développement économique et


sociale du pays. C’est à elle que revient le rôle de soutenir la croissance économique et c’est
son attitude qui déterminera l’avenir de tout un pays. Elle présente également beaucoup
d’avantages dans une conjoncture caractérisée par l’absence de grosses possibilités
d’investissements.
Malheureusement, malgré les avantages fournies par le gouvernement et d’après les diverses
statistiques, études et constatations, il apparaît que nos PME souffrent beaucoup plus de
faiblesses, et ceux pour plusieurs raisons ; Soit internes propres à l’entreprise, ou externes
liées à son environnement.
La PME marocaine a donc besoin d’un environnement propice, constituant le résultat d’une

42
synergie entre l’Etat, l’entreprise, les associations professionnelles et les banques, ceci dans le
cadre d’une charte nationale en faveur de la PME.
Donc, la compétitivité des PME et l’intégration dans l’économie mondiale sont devenues
vitales pour l’économie nationale.

Bibliographie

Armand BIZAGUET « les petites et moyennes entreprises ».. 1er Edition;Presses des


Universitaires de France Juin 1993.
– Azouzi BOUZID-« PME et stratégies de développement au Maroc ».
-.Daniel FEISTHAMMEL et Pierre MATOS « Fondamentaux du pilotage de la
performance ». Edition AFNOR 2005.
– Fadel NAZIK. « la mesure de la performance des PME : cas d’application sur la  décision
d’introduction en bourse ».
– Frank  JANSEN et Robert WTTERWUGHE  «  PME une entreprise humaine ». 1er Edition
Boeck 1998.
-Mémoire :« Financement et compétitivité des entreprises : cas de la région de — Meknès-
Tafilalt.1999

43
Partie pratique : ETUDE DE RECHERCHE (CAS Pratique des différentes
société marocaine)

Chapitre 1 : méthodologie de l’étude

A travers la revue de la littérature établie dans la première partie, nous pouvons établir
certaines hypothèses pour répondre aux questions de recherche de cette thèse. Afin de vérifier
ou de démentir cette dernière, nous avons établi une méthode de recherche la plus complète
possible dans la deuxième partie. Nous passons d'abord brièvement en revue les objectifs de
notre recherche, nous amenant à développer un modèle théorique que nous pouvons construire
sur nos critiques littéraires et nos hypothèses. Nous continuons de déterminer nos options
d'étude et de prouver qu'elle est raisonnable. Nous concluons la deuxième partie de cet article
en développant notre programme de construction de questionnaire, notamment grâce à la
matrice d'hypothèses, et quelques informations supplémentaires sur le lancement du
questionnaire.

Section 1 : approche méthodologique (Etude quantitative)

Menée Suite à l’notre questionnaire nous avons constaté que :

44
Durant questionnaire nous avons cité plusieurs points dont les quelles ont a précisé l’apport de
cette entreprise Marocaines en matière de digitalisation, en suit ont a étudié société dans
différents secteurs d’activité, qui ont bénéficié de ces services de digitalisation.

Men D’après le plusieurs réponses ; l’utilisation des supports digitaux chez les entreprises a
pour but d'aller dans la continuité de la stratégie et le développement en général en tout terme
de la croissance de l’entreprise.

Avant qu’une entreprise passe au processus de digitalisation, elle doit d’abord qu’elle exprime
ses besoins et pour quoi elles ont eu recours à cette approche, et dans notre enquête les
besoins qu’on a pu tirer sont :

1- Amélioration de la qualité de service

2- Développement d’un plan marketing et commercial performant

3- Accès facile à un marché gigantesque

4- Création d’une relation client transfigurée

5- Développer l’agilité

6- Création d’une collaboration interne réinventée

7- Valorisation de son image

2- Collecte des données

Pour notre recherche, nous avons décidé de choisir un questionnaire personnel semi-structuré
comme outil de collecte de données afin de recueillir le plus d'informations possible auprès
des personnes interrogées. Le plus important est d'obtenir des résultats significatifs. Beaucoup
de liberté, sa réponse sera contenue les informations dont nous avons besoin, et en nous
appuyant sur le guide d'entretien, nous pouvons nous renseigner et vérifier les points
spécifiques liés à notre hypothèse préétablie.

3- Echantillon d’étude

Dans notre travail nous avons choisi de mener une étude quantitative via les réseaux sociaux
en moyen d'un questionnaire qui se compose de 18 questions. Certes nous avons pu faire
notre enquête auprès de 15 des sociétés différentes qui ont répondu en ligne via les réseaux
sociaux, alors que nous avons reconnu certaines lacunes qui se manifestent dans un manque

45
d'interaction avec les participants, de leur expliquer mieux les questions, précisément pour
certaines catégories sociales, qui sont moins ouvert aux technologies, qui sont moins formé
ou qui ont des difficultés pour la compréhension des questions... Ces contraintes sont
malheureusement liées à la crise sanitaire de la pandémie Covid-19, qui nous a obligé d’être
confinés.

4- Le questionnaire

4.1 Titre de sujet : enquête sur l'impact de la digitalisation sur les sociétés marocaines

4.2 Problématiques :

Tout d'abord, comme nous l'avons évoqué dans la théorie, Quel est l’effet du déploiement du
marketing digital sur la compétitivité marketing des sociétés ? ainsi que les facteurs qui
affectent les clients et les métiers de la banque, et cet impact est le succès Toujours un échec.
Ainsi, nos recherches empiriques permettent de tester la perception des clients de ce
changement induit par la digitalisation des sociétés .

D’autres questions subsidiaires peuvent être posées :

Y a-t-il une relation directe et significative entre le marketing digital et la performance


marketing ?

Si relation positive il y a, quelles mesures de la performance marketing sont liées avec le


marketing digital ?

Est-ce que le support de la direction a un lien positif avec le déploiement

Du marketing digital ?

46
Est-ce que le marketing digital a un effet médian entre le support de la direction et la
performance marketing ?

IV.3 Fiche signalétique des sociétés

Nom de société :

- B'act consulting

- DiamanTech

- Modexpress maroc

- Ettifak

Créé en :
Figure 1 : la date de création des sociétés

La société B'act consulting créé en 2007

La société DiamanTech créé en 2006

La société Modexpress maroc créé en 2006

La société ETTIFAK créé en 2021

- Nombre d’effectif :
Figure 2 : nombre d’effectif des sociétés

47
Nombre des salariées sont différent par rapport la taille de l’entreprise.

- Nombre d’équipe :
Figure 3 : nombre d’équipes des sociétés

On remarque nombre d’équipe sont-ils différents par rapport la méthode de gestion de société

- Chiffre d’affaires :
Figure 4 : CA DES SOCIETES

Selon le graphe on remarque que :

48
Chiffre d’affaires des sociétés entre 100000-500000 DH

- La taille des sociétés :


Figure 5 : la taille des sociétés

Les tailles des société sont répondus entre PME ET TPE

Chapitre 2 : analyse de résultats

Après avoir effectué la collecte d’informations, on a opté pour deux outils afin d’apporter
notre analyse et interprétation.

En ce qui concerne le tri à plat on a utilisé l’outil Google Forms et pour le tri croisé on a
utilisé l’outil Excel.

Question 1 : Qu'entendez-vous par le terme digital/ transformation digitale ? (Il peut y
avoir plusieurs réponses)
Figure 6 : les leviers de transformation digital

Les résultats montrent que la tranche la plus grande avec un pourcentage de 50% préfèrent
avoir un adaptation , suivi de 25% choisissent opportunité des services, par la suite une partie
de 25% préfèrent l’internet

49
Question 2 : De quels outils de communication disposez-vous sur votre lieu de travail ?
Veuillez vérifier uniquement les outils dont vous disposez
Figure 7 : les outils de communication

D'après le graphique, on remarque que la majorité de l'échantillon ont déjà entendu la


disposition dans le travail en ligne (application mobile), Cette situation montre la culture riche
de la plupart des clients face à la société digitale.

Question 3 : Disposez-vous d'une plateforme qui vous permet d'accéder à l'actualité de
votre entreprise ?
Figure 8 : plateforme d’accédassions

50
La figure montre que (75%) possède accéder avec une plateforme en ligne, et le reste
(25%) n'a pas accéder avec un Plateforme en ligne.

Question 4 : Pensez-vous que votre entreprise mène une stratégie de transformation
numérique ?
Figure 9 : stratégie de transformation digital

75% des entreprises sont pensé mène une stratégie de transformation digital pour organiser et
réaliser des actions de société, contre 25% qu’elles ne sont pas pansées.

Question 5 : Comprenez-vous la stratégie de transformation numérique de votre


entreprise ? (Par exemple ses actions passées pour intégrer la technologie dans ses
activités)
Figure 10 : comparaison de la stratégie de transformation numérique

51
Question 6 : Si la réponse à la question précédente est « oui », précisez quels
départements ou entreprises mettent en œuvre la stratégie de transformation
numérique, et si cette transformation est partielle ou complète, par exemple :
comptabilité, déclaration fiscale, paie ou autre)

Marketing

Question 7 : L'entreprise choisit-elle de mettre en œuvre des outils numériques pour la
transformation numérique ? Si oui, merci de préciser le nom de l'outil et le service qu'il
utilise dans la case commentaire (ex : logiciel Cegid ou sage pour la comptabilité)
Figure 11 : outils mettre en œuvre numérique

Question 8 : Êtes-vous satisfait des différents outils numériques disponibles ? Si votre


réponse est "Non", veuillez spécifier d'autres outils que vous souhaitez avoir dans la
zone de commentaire.
figure 12 : satisfaction de transformation digital

52
Question 9 : Selon vous, parmi les axes listés ci-dessous, quel axe votre entreprise
adopte-t-elle dans le cadre de sa stratégie de transformation digitale ?
figure 13 : les axes de transformation digital

Question 10 : Quelle est la dernière opération numérique effectuée par l'entreprise et


quels services sont spécifiés

Stratégie des clients


C'était un projet concernant le Web-Marketing
Question 11 : Pensez-vous que les outils numériques peuvent favoriser la communication
entre collègues ? Merci de prouver votre réponse

Oui, surtout pour être plus proche de la communauté


Oui
Oui peut minimiser les coûts et temps

53
Question 12 : Pensez-vous que les outils numériques ont un impact sur votre bonheur au
travail ? Précisez la raison dans la zone de commentaire
figure 14 : impact de votre bonheur au travail

Question 13 : Pensez-vous qu'il est utile d'utiliser le numérique en entreprise ? Veuillez


prouver que votre réponse est raisonnable.

Oui

Question 14 : Pensez-vous que les outils numériques que vous pouvez utiliser vous
permettent de développer vos compétences professionnelles ? Spécifier

Oui
Oui

Question 15 : Pensez-vous que la transformation numérique de l'entreprise est un enjeu


fondamental pour maintenir la compétitivité ?

Oui

Question 16 : Dans votre entreprise, disposez-vous d'un processus/mécanisme qui vous


permet d'acquérir et d'intégrer de nouvelles connaissances ? Si oui, lesquels ? (Par
exemple : séminaires de formation, essai de nouvelles idées, réunions d'information, etc.)

Réunion en ligne
Question 17 : À quelle fréquence les méthodes de communication suivantes sont-elles
utilisées au sein de votre entreprise ?
figure 15 : les méthodes de communications

54
Question 18 : Globalement, êtes-vous satisfait de la transformation numérique de votre
entreprise ? Si non pourquoi ?
figure 16 : la satisfaction de la transformation

Question 19 : Comment vivez-vous la digitalisation dans votre organisation ?


figure 17 : la digitalisation dans votre organisation

55
Question 20 : Quels sont selon vous les avantages et les limites de l'intégration
numérique ?
Figure 18 : les avantages et limites

Question 21 : Avec l'accélération des progrès technologiques, comment voyez-vous


l'avenir de l'industrie comptable ?

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56

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