Memoire Ferroudj
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Département : Géologie
MEMOIRE
En vue de l’obtention du Diplôme de
MASTER
Option : géologie des bassins sédimentaires
THEME :
Juillet 2019
Remerciements
Je remercie mon Dieu qui m’a donné la force et la sagesse pour achever ce modeste travail.
J’adresse tous mes respects et mes remerciements à ceux qui m’ont aidé de près ou de loin
pour l’élaboration de cette étude et particulièrement à :
Mon encadreur Monsieur ZERROUKI Hichem qui n’a pas hésité à me faire confiance et
d’avoir partagé son énorme expérience, je tiens également à le remercier pour ses
conseils et son soutien.
Je voudrais également exprimer mes vifs remerciements aux membres du jury pour
l’honneur qu’ils me font en acceptant de participer au jury, en l’occurrence :
Mr : BENZAGOUTA .M.S Professeur d’Université O.E.B
Mr : SAADALLI .B Docteur d’Université O.E.B
Si par mégarde, j’ai oublié quelqu’un, qu’il me pardonne et qu’il soit remercié pour tout.
C’est avec toute mon affection que
A celui qui m’a donné vie et qui m’as apporté sans cesse son amour, a la personne qui est
absente ici mais présente dans mon cœur. Mon père Ali.
A ma très chère mère qui m’a apporté sans cesse amour, soutien et encouragement ; et qu’elle
trouve ici l’expression de mes vives reconnaissances.
A mes très chers frères (Mouhammed ,Kamel,Yacin, Khalifa, Fateh,Samir, Fouzi,Haroun)et
Qassoum
Les femmes de mes frères (Fatiha, Mona, Asma,Assia)
A mes neveux : (Haqo ,Loai,Nidal ,Asser,
Tamer,Adem,Taha,Qossai,Bari,Sohaib,Younes)
A mes nièces : (Bouchra,Maria,Aya,Rihab,bassima,line,Nour,Rihem)
Sans oublier ma grande famille :
Mes ancles et mes tantes : Amar, Mabrouk, Djamaa ,Louazna …
Mes cousin et mes cousines : (Rabia,Saida,Malika,Rokia,Karima,Fares,Walid …)
A toute la famille FERROUDJ petits et grands.
A tous mes amis(es): (Assia,Sabeh,Fatima,Rabia,Chahra,Salima, Mariem
Ikram,Karima,Chams)et(Khaled,Imad ,Haithem,Mouh ,Hichem,Rami)
En outre nous avons réalisé un sondage électrique verticale témoin d’une longueur
AB=1000m, l’interprétation de ce dernier a montré l’existence d’une couverture d’une
résistivité de l’ordre de 276 Ohm.m suivi par une croute calcaire (47.9 Ohm.m) puis un
niveau de sol salé (5.82 Ohm.m) et ensuite une couche résistante (1912 Ohm.m) puis des
marnes gréseuse (528 Ohm.m) se reposant sur des calcaires (4447 Ohm.m)
Les coupes géo-électrique 3D réalisé ont mis en évidence la dominance des formations de
faible résistivité (0.7 à 10 Ohm.m) qui sont généralement des sols salés, des argiles et
également une dominance de la classe2 (10 à 50 Ohm.m) probablement croutes calcaires. On
observe aussi une variation latérale de faciès qui peut être probablement liée à des accidents
tectoniques.
Mots clé : Géophysique, Sondage électrique, Modèle géo-électriques 3D, coupes géo-
électriques
الملخص :
شمال مدينة جبل سيدي ريغيس ،الجنوب الغربي هو جبل غليف ،إلى الجنوب تقف طاولة الحجر الجيري لجبل طرف.
حول هذه النقوش توجد مناطق مرتفعة مسطحة وفيها تم تركيبها على لقطات من قارة غليف وجرة عطارف.
المناخ السائد شبه جاف ،مع شتاء بارد وممطر .صيف جاف وحار مع تبخر شديد .هطول األمطار السنوي هو من أجل
407ملم.
سمحت الدراسة الجيوفيزيائية بإعادة معالجة بيانات التنقيب الكهربائي التي أنتجتها شركة CGGفي عام 1976ثم تطوير
نموذج كهربائي جغرافي ثالثي األبعاد قائم على أربعة مالمح جيو-كهربائية ( ،H ،G ، Fو.) I.
باإلضافة إلى ذلك ،قمنا بإجراء مسح كهربائي رأسي بطول ، AB = 1000mوأظهر تفسيره وجود تغطية لمقاومة
حوالي 276أوم تليها قشرة الحجر الجيري ( 47.9أوم) ثم مستوى التربة المالحة ( 5.82أوم) ثم طبقة مقاومة ( 1912أوم)
ورخام الحجر الرملي ( 528أوم) يستقر على الحجر الجيري ( 4447أوم).
أظهرت المقاطع الجيوكهربائية ثالثية األبعاد التي تم تحقيقها هيمنة التكوينات المقاومة للمقاومة المنخفضة (من 0.7إلى
10أوم) ،والتي تعتبر عموما من التربة المالحة والطين وكذلك هيمنة الفئة ( 2من 10إلى 50أوم) .ربما قشرة الحجر
الجيري .هناك أيضا تباين جانبي واجهة قد يكون مرتبطا بالحوادث التكتونية.
الكلمات المفتاحية :الجيوفيزياء ،المسح الكهربائي ،النموذج جيو -الكهربائي ،مقطع جيو -كهربائي
Abstract :
North of the city Jebel Sidi Reghis, the Southwest is the Jebel Guellif, To the South stands the
limestone table of Jebel Tarf. Around these reliefs are located high flat areas and in these are
installed the chotts of Garaet Guellif and Garaet Etarf.
The prevailing climate is semi-arid, with a cold and rainy winter. A dry and hot summer with
intense evapotranspiration. The annual rainfall is of the order of 407 mm.
The geophysical study allowed for the reprocessing of the electrical prospecting data
produced by the CGG in 1976 and subsequently the development of a 3D geo-electric model
based on four geo-electric profiles (F, G, H, and I).
In addition, we carried out a vertical electrical survey with a length AB = 1000m, the
interpretation of which showed the existence of a coverage of a resistivity of about 276
Ohm.m followed by a crust limestone (47.9 Ohm.m) then a saline soil level (5.82 Ohm.m)
and then a resistant layer (1912 Ohm.m) and sandstone marls (528 Ohm.m) resting on
limestones (4447 Ohm.m )
The 3D geo-electric sections realized showed the dominance of low resistivity formations
(0.7 to 10 Ohm.m), which are generally salty soils, clays and also class 2 dominance (10 to 50
Ohm.m). probably limestone crusts. There is also a lateral variation of facies that can
probably be related to tectonic accidents.
3
Figure 02 : Carte simplifiée des zones bioclimatiques de l’est
algérien (Côte, 1998 in Bazri, 2015)
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Figure 03 : Les précipitations mensuelles moyennes de la région
d’étude de (2007-2017)
Remerciement
Dédicace
Résumé
Liste de Figure
Introduction Générale :
1
Chapitre I : Cadre Géographique
I) Cadre géographique :
Dj Sidi Reghis
2
Chapitre I : Cadre Géographique
Le climat de la région est de type continental, semi-aride avec un hiver souvent très froid et
pluvieux et un été chaud et sec.
Figure 02 : Carte simplifiée des zones bioclimatiques de l’est algérien (Côte, 1998
in Bazri, 2015)
I.2.1 : La précipitation :
Le total des précipitations est de 341.07 mm/an dont la valeur la plus élevée est enregistrée
avec 35 mm durant le mois de Janvier, suivie par celle de Mai avec 47 mm. Par contre les
mois les plus secs sont ceux de Juillet 12.35 mm et avec Décembre 21.46 mm.
3
Chapitre I : Cadre Géographique
I .2.2: La température :
la température est un facteur écologique capital agissant sur la répartition géographique des
espèces. Elle contrôle l'ensemble des phénomènes métaboliques et conditionne de ce fait la
répartition de la totalité des espèces et communautés d'être vivants dans la biosphère
(Ramade, 1984).
Les températures mensuelles moyennes, maximales et minimales de cette région durant la
période (2007-2017) sont mentionnées dans le Tableau :
4
Chapitre I : Cadre Géographique
Figure 04: Les histogrammes des températures mini et maxi de la région d’Oum El
Bouaghi (2007-2017)
I.2.3 : Le vent :
Selon les données recueillies par la station météorologique d'Oum El-Bouaghi, les vents
dominants sont ceux qui soufflent du Nord-Ouest froids et humides durant l'automne et l'hiver
du Sud Sirocco chaud et sec soufflant durant l'été. La moyenne annuelle est d'environ 20
jours. (HAMLAOUI .A .2018)
5
Chapitre I : Cadre Géographique
I.2.4 :L’humidité :
L'humidité est la quantité de vapeur d'eau qui se trouve dans l'air (Dajoz, 1971), souligne que
l'humidité relative agit sur la densité des populations en provoquant une diminution du
nombre d'individus lorsque les conditions hygrométriques sont défavorables.
Selon les données climatiques d'Oum El Bouaghi, les périodes humides sont notées dans le
tableau 4.
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Chapitre I : Cadre Géographique
I.3 : La géomorphologie :
Le massif original du Djebel Sidi R’ghiss est à l'époque actuelle partiellement démoli par
l'érosion.
Les plaines ondulées entourant djebel Sidi R’ghiss sont Constitué de terrains sédimentaires du
Quaternaire (croutes calcaires et limons) de mio-pliocène (argiles et conglomérats rouges,
calcaires lacustre et marnes). La vallée de l'Oued Bir Djedida est creusée jusqu'à à la
formation du mio-pliocène. Quelques surfaces près du fond de la vallée sont occupées par le
limon du quaternaire indéterminé, alors que le fond de la vallée est quant à lui formé
d'alluvions actuelles et récentes.
La feuille d'Oum el Bouaghi appartient au domaine des Hautes Plaines Constantnoises et est
installée au pied des premières hauteurs du Tell constantinois qui déterminent au Nord les
longues arêtes de la Chebket Es Sellaoua. Vers le Nord-Ouest le paysage est dominé par la
masse du Djebel Guérioun. Vers le Nord-Est, l'horizon s'ouvre largement vers les Hautes
plaines de Berriche (Jean Rigal) et d'Aïn Beida. Vers le Sud se développent les chotts
constantinois.
Trois reliefs isolés accidentent la feuille d'Oum el Bouaghi :
7
Chapitre I : Cadre Géographique
— Au Nord de la ville c'est le célèbre Djebel Sidi Reghis, desservi par une petite route qui
permet en plein été d'accéder à un peu de fraîcheur à 1 635 m.
— Au Sud-Ouest d'Oum el Bouaghi c'est le Djebel Guellif (1 161 m).
— Au Sud de la feuille se dresse la table calcaire du Djebel Tarf (1 134 m).
Autour de ces reliefs se disposent des zones plates d'environ 870 m de haut et dans cellesci
sont installées la Garaet Guellif et le bord nord de la Garaet et Tarf.
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Chapitre I : Cadre Géographique
Chabket Es
sellaoua
Dj Sidi Reghis
Dj Tarf
Dj El Oust
* le 1er bassin : drainé principalement par l’Oued MEROUI, est situé à l'Est de la ville
d’Oum El Bouaghi, avec une pente raide variante entre 25 et 45 %, sa superficie est de 650 ha
environ.
* Le 2eme bassin : est drainé principalement par le" Oued Kouidér" et il est situé à l'Ouest du
centre universitaire, sa pente varie entre 20 et 40 %, sa superficie est de 406 ha environ.
*le 3eme bassin : est situé au Sud du deuxième bassin et le quatrième au niveau des terrains
agricoles, sa pente varie entre 6 et 8 %.
*le 4eme bassin : la pente est de 20% et il se déverse dans les terrains agricoles, sa superficie
est de 350 ha
9
Chapitre I : Cadre Géographique
Les sols du mont de Sidi R’ghiss sont en majorité calcairo-argileux l'existence ;le sol riche en
minéraux tel que le Fer " Sols ferrugineux ", Sol carbonaté légèrement salé, il existe
également des sols argilo-calcaires acides et fins permettant l'infiltration des eaux.
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Chapitre II : Aperçu Géologique
II .1 : Géologie régionale :
II .1 .1 : La disposition de la chaîne Alpine :
La chaîne alpine d'Algérie s'articule sur le rift et constitue la chaîne tello africaine. Elle
représente le segment occidental des MAGHRIBIDES. Elle se caractérise par une unité
remarquable du Nord vers le Sud:
1. Le domaine interne
2. Le sillon des flyschs
3. Le domaine externe
Figure 09 : Carte et coupe structurale schématique de la chaine des Maghrébides (M. Durand
Delga, 1969)
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Chapitre II : Aperçu Géologique
Les séries telliennes: masses allochtones chevauchant vers le Sud et caractérisées par
le développement de faciès marneux et marno calcaire. On distingue la nappe ultra
tellienne, les nappes telliennes et les nappes penitelliennes.
Les séries de l'avant pays allochtones: elles sont orientées suivant la direction SW-
NE. On peut distinguer d'Est en Ouest les domaines et les unités suivantes:
- Unité néritique constantinoise
- Unité sud sétifienne
- Avant pays plissés et écailles des unités des Sellaouas.
Les avant pays autochtones plissés: constituent les monts des Aurès et du
Hodna et du Belezma.
Le domaine tellien
L’avant pays allochtone
L’avant pays autochtone le plus au sud. (D’après J .M. Vila ; 1980)
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Chapitre II : Aperçu Géologique
II .2 : Géologie locale :
Introduction :
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Chapitre II : Aperçu Géologique
Le mont de Sidi R’ghiss est une partie des hauts plateaux constantinois, il est composé de
roches sédimentaires de type guerion, les reliefs sont développés et les reliefs argileux ont une
importance capitale dans la tectonique.
Les reliefs font partie des reliefs de l'atlas saharien (Bouchemal, 1994).
La formation géologique de la région de Sidi R’ghiss date de l'ère " Crétacé ". Qui est
subdivisé en :
* L'ère Albien:
Il constitué de roches marneuses et des roches sableuses au niveau du noyau de la montagne.
* L'aptien supérieur :
Roches calcaires épaisses sous forme de couche épaisses d'affleurement et elles comprennent
un grand nombre de failles et de galeries et les fossiles telles que :
Orbitoline, Ovalvinareicheli.
*Barrémien supérieur :
Il est composé de roches calcaires fissurées qui apparaissent dans la partie Sud-Ouest du
mont.
*Formations récentes
Existantes sur le versant Sud et elles sont composés de Glacis Polygénique et de sédiments
calciques récents issus de l'érosion et de dépôts en bas du piémont.
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Chapitre II : Aperçu Géologique
15
Chapitre II : Aperçu Géologique
II .2 .3 : Djebel Touzzeline :
Les écailles de Djebel Touzzeline se trouvent à peu près 10km dans la côte Ouest
de la ville d'Oum El Bouaghi. Ces écailles sont formées par :
Le Barrémien :
Ces grés sont blancs fins à ciment argilo-carbonaté, à tendance quartzeuse, parfois
pétris Palorbitolina lenticularis. Ils sont affleurés au Sud de Djebel Touzzeline est du
barrémien supérieur.
L'Aptien :
Ce sont des calcaires bien lités à Orbitolines, avec des couches au sommet à «
orbitolina » reicheli.
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Chapitre II : Aperçu Géologique
Ces couches sont les mêmes, qui sont trouvés dans le Djebel Sidi R'ghis ces couches
formées par massifs calcaires dues l'Aptien supérieure.
L'Albien :
Ce sont des marnes, grés ferrugineux et biosparites à Orbitolines roulées ; cette série
est identique à celle de la feuille d'Ain kercha. À la base un premier ensemble marno-
gréseux est visible sur 100m d'épaisseur au maximum. Les grés quartzeux et à patine
rousse, dispose en bancs métriques.
Les microfossiles sont rares, il est contenu outre de quelques Ostracodes, lenticulina,
Globigerinelloides bentonensis et Gavelfnnella intemedia.
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Chapitre II : Aperçu Géologique
II .2 .4. Djebel G u é l l i f :
Il se situe au Sud-ouest de la feuille d'Oum El Bouaghi.
Les faciès rencontrent dans ce secteur sont analogue à celle du Djebel Sidi R'ghis
(de point de vue J.M.Vila). À l'exception les faciès suivants :
Il est débuté par une lame triasique au pied sud du Djebel Guellif ; Il est forme
par des gypses broyés rosâtres qui sont visible dans quelques mètres.
Avec un mio-pliocène continental compose par une puissante masse des conglomérats
polygéniques rouges à large intercalation argileuses e couleur rouge brique.au dessus des
marnes grises, des conglomérats et des calcaires lacustres.
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Chapitre II : Aperçu Géologique
II .2 .5.Djebel Tarf:
Le faciès rencontre dans ce site, c'est essentiellement d'Aptien de calcaire lité à
Orbitolines avec des couches à Ovalveoline « reicheli » au sommet. La série de djebels
Tarf est constitué par des bancs mieux différenciés, de bas en haut en trouve :
a- Des bancs calcaires d'épaisseur 40m biosparitique et d'oomicritique gris - beige, avec
des intercalations des bancs minces de marnes grises et des marno - calcaires gris
blanchâtre, avec des lumachelles noduleuses à Orbitolines, Rudistes, Huîtres et
Échinodermes, Polypiers, Bryozoaires, Miliolides.
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Chapitre II : Aperçu Géologique
L'axe de Diebel Sidi R'ghis est de direction atlasique d'angle Nord -Est- Sud-Ouest, le renversement
de son flanc sud -est visible au carrefour de la route Ain Béida - Ain Babouche où se trouve la faille de
décrochement dextre inverse de direction principalement Est- Ouest, d'autre part plusieurs
fracturations sont rencontrées avec des directions variables comme les NE-SW,E-W , NNE-SSW,
NNW-SSE et NW-SE sont les plus fréquentes, certaines des failles ont tendance à changer leur
direction .
Les calcaires de l'aptien sont très fracturés dans la partie Sud -Ouest de Sidi R'ghis , on a des
nombreuses joints en échelons qui nous renseignait à une compression sensiblement Nord - sud .
(D'après J. M. Vila 1980).
Les fracturations de Djebel sidi R'ghis sont étendues à l'Ouest au Djebel Touzzeline jusqu'au Dj Oum
kchride, ce qu'il nous permet de dire, que ces fracturations sont héritées.
• Une écaille supérieure recouvre les deux premiers. Sa série comprend du Barrémien et de
l'aptien écrase recouverts en disharmonie par un Albien supérieur- Cénomanien intensément
froisse.
Cette structure est due à une compression sensiblement Nord-Sud au cours du fini pliocène.
Sur terrain nous avons rencontré des failles décrochantes dextre inverse de direction Est-
Ouest.
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Chapitre II : Aperçu Géologique
II .3.4. Djebel T a r f :
Au sud de la feuille se dresse la table calcaire du Djebel Tarf, c'est un segment d'axe méridional Bou
Arif-Fedjoudj-Gouriret-Tarf. Des plis Atlasique Fini Éocène, renforcés par la phase alpine et dont
l'axe présente maintenant une concavité bien nette vers le Nord-Est.
Après que nous avons vu les différentes structures du secteur d'études à part ; Nous pouvons
maintenant dessiner un schéma global des ensembles structurés
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Chapitre II : Aperçu Géologique
II .4.La tectonique :
Figure 15: schéma synthétique et représentatif des différentes structures du secteur étudie
( DOUROUNI A 2009)
Dans ce schéma nous relevons les structures tectoniques reconnues actuellement dans la
région. Ce dispositif a pu se mettre en place dans trois phases qui sont les suivantes :
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Chapitre II : Aperçu Géologique
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Chapitre II : Aperçu Géologique
II .5 .Aperçu hydrogéologique :
II .5.1. Introduction :
La large zone d’Oum El Bouaghi est caractérisée par une structure géologique complexe, avec
un grand nombre d’unités litho stratigraphiques.
Selon les caractéristiques de filtrages et les réserves des eaux souterraines. On distingue
quatre types principaux d’aquifères, puis un ensemble hydrogéologique avec alternance des
collecteurs et isolateurs, ainsi qu’un ensemble des roches imperméables
24
Chapitre II : Aperçu Géologique
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Chapitre II : Aperçu Géologique
Conclusion :
A la fin de ce chapitre on peut dire que les ressources hydriques au niveau de la ville d’Oum
El Bouaghi demeurent limitées et se présente essentiellement par les réservoirs matérialisés
par un remplissage alluvionnaire d’âge quaternaire et celle du moi-pliocène.
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Chapitre III : Etude géophysique
INTRODUCTION :
La prospection électrique est couramment utilisée en géophysique dans le but de caractériser
des fractures (RAMIREZ et DAILY 2001), détecter des cavités ou des corps gelés
(MARESCOT et al. 2003), imager des intrusions ou des migrations d’eau salée dans le sol
(ABDUL-NASSIR et al. 2000), détecter la présence de vestiges archéologiques (PANISSOD
1997), étudier la structure des sols et de la proche surface (MICHOT 2003) ou encore
délimiter des décharges et déceler des migrations de polluants dans le sol (CHAMBERS et al.
1999). Dans ce cadre, la détection de zones altérées et de la fissuration représentent des
enjeux importants. Les méthodes électriques semblent bien adaptées à la mise en évidence
d’anomalies de porosité ou à la présence de fissuration, grâce au fort contraste de propriétés
électriques que ces défectuosités impliquent. Des recherches dans le domaine de l’imagerie
électrique médicale sont également en constant développement. Dans cette dernière
application, c’est l’intérieur du corps humain qui doit être imagé, les différents organes
(graisse, muscles, os) étant plus ou moins résistants (FAES et al. 1999, LIONHEART 2004).
27
Chapitre III : Etude géophysique
III.2 .1.1.Généralités
Les méthodes électriques ont pour but la détermination de la résistivité électrique ρ (en Ωm)
des structures étudiées. Dans ce qui suit, le terme de résistivité électrique sera remplacé par
les termes de résistivité. La résistivité est la capacité d’un milieu à s’opposer au passage d’un
courant électrique. Cette résistivité dépend de différents facteurs tels que la salinité du fluide,
la saturation, la porosité ou encore la température du milieu étudié (KELLER et
FRISCHKNECHT 1966, ZHDANOV et KELLER 1994). Dans le cas de la prospection
électrique en courant continu, le courant électrique est principalement transporté par les ions
(conduction électrolytique dans les fluides) ou plus rarement par les électrons (conduction
électronique dans les métaux). La résistivité des différents matériaux, inertes ou vivants, est
donc une propriété physique variant dans de grandes proportions, ce qui constitue un atout
majeur des méthodes électriques. Dans la nature, la gamme des résistivités est très étendue,
variant de moins de 1 Ωm à plusieurs milliers d’Ωm (fig 17).
28
Chapitre III : Etude géophysique
Les méthodes fondées sur la mesure du paramètre « résistivité » sont très répandues pour les
applications archéologiques. Ces méthodes ont été imaginées en l9l2 par les frères
Schlumberger.
III.2. 2 .1.Généralités
Nous avons vu que l'on pouvait caractériser le sous-sol par la mesure de la résistivité, qui peut
varier:
•de 1 à quelques dizaines d'ohm.m pour les argiles et les marnes
•d'une dizaine à quelques centaines d'ohm.m pour les sables et les grès marneux
•d'une centaine à plusieurs milliers d'ohm.m pour les calcaires et les roches éruptives.
La correspondance entre la résistivité et le faciès géologique est une notion d'une grande
importance pratique. Parfois, certains faciès, des argiles par exemple, gardent pratiquement la
même résistivité sur des centaines de kilomètres; en général, la résistivité d'une formation est
moins constante et peut évoluer progressivement le long d'une même formation spécialement
dans les dépôts quaternaires.
Il faut noter que les résistivités que l'on mesure en prospection sont déjà des moyennes
relatives à de grands volumes de terrain en place, moyennes d'ailleurs d'autant plus larges que
les terrains sont plus profonds.
29
Chapitre III : Etude géophysique
Il résulte de ce qui précède que les mesures de résistivité faites sur échantillons ne sont
comparables à celles des terrains en place que si l'on considère la valeur moyenne d'un grand
nombre d'échantillons. Souvent, les résistivités des roches dépendent de plus de la direction
du courant qui les traverse, on dit qu'elles sont anisotropes.
Cette anisotropie peut être due à la structure intime de la roche, les terrains sédimentaires sont
généralement plus résistants dans la direction perpendiculaire au plan de stratification par
exemple.
Il s'agit alors de micro anisotropie. Mais pour de grands volumes, il peut également s'agir
d'une anisotropie apparente, une succession de couches alternativement résistantes et
conductrices donnera une valeur de résistivité plus élevée normalement aux strates, il s'agit
dans ce cas de macro-anisotropie.
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Chapitre III : Etude géophysique
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Chapitre III : Etude géophysique
Potentiel en M :
Potentiel en N :
ΔV entre M et N :
Avec
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Chapitre III : Etude géophysique
33
Chapitre III : Etude géophysique
On ne rejette à « l'infini » qu'une des quatre électrodes, on obtient un tripôle AMN ou ABM.
En vertu du principe de réciprocité, on peut théoriquement utiliser ABM ou AMN. En fait le
dispositif avec MN très écarté est peu commode car l'influence des courants vagabonds et des
telluriques devient prépondérante.
Le tripôle le plus courant est celui où les trois électrodes sont disposées sur une même ligne
droite, A étant à l'extérieur de MN. De plus généralement, ou bien ces trois électrodes sont
équidistantes, ou bien la distance MN est petite par rapport à AN.
On peut aussi, au lieu de rejeter B assez loin pour que son influence soit négligeable, le
placer de manière qu'il crée le même potentiel en M et N. En milieu homogène, il suffit de le
placer sur la médiatrice de MN. Ainsi, l'effet de B s'élimine des ΔV mesurés. En pratique, il
faut éloigner B suffisamment pour que les dissymétries introduites par la non-homogénéité du
sous-sol puissent être négligées.
Les tripôles présentent l'intérêt de n'exiger que le déplacement de trois électrodes et moins de
câble ce qui peut présenter parfois un certain avantage, cependant leur caractère dissymétrique
leur fait en général préférer les quadripôles complets.
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Chapitre III : Etude géophysique
Le dispositif Wenner présente l'avantage d'avoir une plus grande ligne MN ce qui facilite la
mesure de ΔV; avec les voltmètres modernes cet avantage a perdu de son importance. De plus
un grand MN est toujours beaucoup plus affectée par les courants parasites.
Il existe aussi un dispositif où MN est à l'extérieur de AB. Ce dispositif est appelé dipôle-
dipôle".
L'avantage de celui-ci est de n'exiger que des longueurs de câble beaucoup faibles pour une
profondeur d'investigation donnée. Il nécessite cependant un appareillage très sensible, car si
la profondeur d'investigation croît avec la distance entre A et B, le ΔV que l'on mesure entre
M et N décroît avec le cube de cette distance (dans un Schlumberger le ΔV décroît avec le
carré de cette distance).
Une des variantes des quadripôles alignés consiste à placer une des électrodes à l'intérieur de
l'intervalle AB. Pratiquement, on utilise ce branchement avec un dispositif Wenner. La
comparaison obtenue avec les trois branchements, Wenner alpha, beta et gamma, permet de se
rendre compte de l'influence de la zone proche de chacune des électrodes et peut faciliter
l'interprétation.
35
Chapitre III : Etude géophysique
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Chapitre III : Etude géophysique
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Chapitre III : Etude géophysique
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Chapitre III : Etude géophysique
La prospection par sondage électrique effectué dans la plaine de F'kirina (zones D.E.H.F.G)
dans le cadre d'une étude hydrogéologique, il fut réalisée par la C.G.G; ont été réalisés dans la
plaine avec une longueur d'émission AB variant de 3000 à400 m; cette étude géophysique
pour répandre aux objectifs suivants:
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Chapitre III : Etude géophysique
Les compagnes géophysiques effectuées sur la région d’étude par la CGG (compagne
générale de géophysique) en 1976 ont abouti au dressage de plusieurs cartes d’iso résistivités
et de coupes géo électriques dont nous avons choisis quelques-unes :
Nous avons réalisé des sondages électriques verticaux (S.E.V.) par la méthode de
Schlumberger avec des distances AB=400 m en utilisant le résistivimètre « SARIS »
disponible au niveau du laboratoire de géologie.
40
Chapitre III : Etude géophysique
On observe sur la carte d’iso résitivité AB=3000m que pour des profondeurs comprise entre
AB/6 et AB/10, ce qui correspond à des profondeurs moyennes d’environ 350m, les
résistivités apparentes sont plus ou moins élevées aux alentours de Dj Reghis oscillant entre
40 et 60 ohm.m. Ce qui est lié à des formations géologiques marno-calcareuse.
Néanmoins vers le sud de la ville d’Oum El Bouaghi les résistivités apparentes chutent
jusqu’à 4 Ohm.m ces faibles valeurs sont attribuées probablement à des formations
géologiques marneuses imperméable, ce qui est confirmé aussi par les coupes géolélectrique
et la géologie locale.
Coupes géoélectriques F, G, H et I:
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Chapitre III : Etude géophysique
Figure 27:Profile I
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Chapitre III : Etude géophysique
Coupe géo-électrique F :
Cette section géo-électrique passe exactement par l’université d’Oum El Bouaghi et présente
une allure analogue au précédent commençant de haut en bas par des minces couches de
résistivité variant à la surface de 70 à 15ohm.m, puis les valeurs des résistivités diminues
progressivement jusqu’à une couche puissante de résistivité faible avec de faille commençant
au mur de cette dernière et affectant aussi le substratum conducteur, l’exception se fait au pied
Sud du mont Reghis où les résistivité atteint 150 Ohm.m, ce qui est intéressant de point de vu
hydrogéologique et ce qui rend probable l’existence d’un aquifère important à une profondeur
d’environ 250m.
Coupe géo-électrique G :
La coupe G ressemble globalement à la structure rencontrée dans la section F mais avec des
résistivités plus faibles.
Coupe géo-électrique H :
Cette coupe montre d’une façon générale l’existence d’un substratum qui le plus souvent :
· Résistant et très accidenté, (failles avec fort pendage).
· Présente une allure ondulée et il se trouve à une profondeur d’environ 400 mètres.
· Pourrait correspondre au toit des calcaires du Crétacé moyen ou inférieur.
Au-dessus de ce substratum existe un ensemble de couches dont l’allure suit celle du
substratum.
Les résistivités de ces couches présentent une alternance de faible à fortes valeurs.
Ceci est probablement dû à l’alternance des couches correspondant d’après les forages à des
argiles, graviers, calcaires tertiaires et quaternaires.
Coupe géo-électrique I :
Cette coupe est parallèle à la précédente, et présente les mêmes caractéristiques électriques,
avec un substratum qui présente des ondulations, au-dessus des alternances de couches de
faibles épaisseurs, ou de lambeaux de couches, à la différence de l’autres, cette coupe ne
présente pas de discontinuités électriques.
On peut localiser le substratum à des profondeurs qui pouvant atteindre parfois 200 mètres.
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Chapitre III : Etude géophysique
III.3.3.2 : Interprétation :
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Chapitre III : Etude géophysique
Selon les résultats d’inversion obtenus en utilisant le logiciel IPI2WIN, les résistivités vraies
sont de l’ordre de 276 Ohm.m pour le recouvrement superficiel de 3.2m d’épaisseur suivi par
un passage plus conducteur d’environ 9m de résistivité de 47.9 Ohm.m, puis une couche de
faible résistivité (5.82 Ohm.m) et d’une épaisseur de 15.8m, suivi par une couche résistante
(1912 Ohm.m) de 39.3m de puissance puis un bancs d’une résistivité de 528 ohm.m et de
11.4m d’épaisseur et finalement et substratum de grande résistivité atteignant 4447 Ohm.m
situé à une profondeur de 78.7m..
Résistivité
Epaisseur vraie des
Ordre Formation probable
(m) couches
(Ohm.m)
01 3.2 276 Recouvrement de gravier, limon et argile
02 8.94 47.9 Croute calcaire du Villafranchien
A : Modèle géo-électrique :
Dans cette partie nous avons voulu faire une combinaison des quatre coupes géo-
électriques F, G, H et I par méthode de corrélation lithologique entre les différentes
couches présente dans les coupes géo-électriques. Pour ce nous avons utilisé le
logiciels Rock Works.
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Chapitre III : Etude géophysique
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Chapitre III : Etude géophysique
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Chapitre III : Etude géophysique
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Chapitre III : Etude géophysique
La coupe H : dans cette coupe les deux premières classes 1 et 2 se présente au même
ordre, avec quelques passages plus résistant.
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Chapitre III : Etude géophysique
Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons pu traiter les résultats de prospection électrique au niveau des
quatre profiles géo-électriques, où nous avons dressé le modèle géo-électrique de la zone
étudiée. L’analyse du modèle et coupes ont mis en évidence la dominance des formations de
faible résistivité (classe 1 et 2) qui sont généralement des sols salés, des argiles et des croutes
calcaires et également une variation latérale de faciès qui peut être probablement des
accidents tectoniques.
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Conclusion Générale
Conclusion Générale
En outre nous avons réalisé un sondage électrique verticale d’une longueur AB=1000m,
l’interprétation de ce dernier a montré l’existence d’une couverture d’une résistivité de lordre
de 276 Ohm.m suivi par une croute calcaire (47.9 Ohm.m) puis un niveau de sol salé (5.82
Ohm.m) et ensuite une couche résistante (1912 Ohm.m) puis des marnes gréseuse (528
Ohm.m) se reposant sur des calcaires (4447 Ohm.m)
Les coupes issues du modèle géo-électrique 3D ont mis en évidence la dominance des
formations de faible résistivité (0.7 à 10 Ohm.m) qui sont généralement des sols salés, des
argiles et également une dominance de la classe2 (10 à 50 Ohm.m) probablement croutes
calcaires. On observe aussi une variation latérale de faciès qui peut être probablement liée à
des accidents tectoniques.
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WEBOGRAPHIE
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-http://www.geoelectrical.com/
-http://www.geol.msu.ru/deps/geophys/