New Deal Roosevelt Presentation
New Deal Roosevelt Presentation
New Deal Roosevelt Presentation
« La croissance est au coin de la rue » s’écrias’écrie Herbert Hoover en 1929, à la suite de la
crise économique dont les États-Unis et bientôt le monde entier vont être victime. Au sortir de
défaites, sont touchées par une crise sociale et économique. Quant à eux, les États-Unis
connaissent une croissance économique exponentielle dans les années 1920. En tant que grand
notamment grâce aux travaux de Taylor puis Ford, les Etats Unis d’Amérique deviennent le
pays le plus prospère du monde. Toutefois, cet état va rapidement faire face à une crise sans
reste stable. Du fait de la loi du marché, les prix baissent puisque l’offre est supérieure à la
demande. Le second : une forte spéculation. On assiste à une véritable frénésie d’achat de
titres, faisant alors exploser les cours des actions d’entreprises. Cependant, elles sont pour la
majorité achetées à très fort crédit par des « petits porteurs ». De ce fait, un immense gouffre
se crée entre la valeur théorique des entreprises, gonflées par les millions de petits porteurs et
leur valeur réelle : une gigantesque bulle spéculative s’est créée, n’attendant que d’exploser.
Ce qui devait logiquement arriver arriva : le jeudi 24 octobre 1929, on assiste à un véritable
krach boursier ; le quotidien anglais London Herald parle même d’ « effondrement ». Ce jour-
là, appelé le « jeudi noir », 13 millions d’actions qui valent désormais moins de 90% de leur
valeur de la veille, sont offertes à la vente par des petits porteurs, seulement, le nombre
d’acheteurs est bien inférieur. Cet effondrement de la plus grande place boursière mondiale
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provoque une crise économique et sociale suivie d’une période dite de « Grande Dépression »
dans les années trente. Ainsi, aux États-Unis, la production industrielle est divisée par plus de
deux entre 1929 et 1933 et le PIB divisé par 4. Le nombre de chômeurs passe quant à lui, de
1,5 millions en 1929 à 12 millions en 1932, soit 26% de la population américaine. Face à cette
crise sans précédent, une solution est alors proposée par Franklin Delano Roosevelt, alors
candidat démocrate aux élections présidentielles, avec la mise en place du « New Deal »,
la présidence en 1932. Ce programme ambitieux lui permettra alors de faire contraste avec
son rival Hoover, qu’il qualifie de « do nothing »», littéralement « ne fait rien », ce qui lui
programme économique :
En quoi consiste la politique du New Deal mise en place sous Franklin D. Roosevelt et
Pour éclairer cette tension, l’étude portera dans un premier temps sur l’arrivée au pouvoir de
Roosevelt et la mise en place de la politique du « New Deal. Par la suite, celle-ci mettra en
exergue les caractéristiques de cette « nouvelle donne » ainsi que les attentes quant à celle-ci.
Enfin, l’étude mettra en lumière les résultats, pouvant être perçus comme contrastés, du
« New Deal ».
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Dès 1929, les États-Unis font face à une crise économique, financière et sociale
sans précédents qui se répand rapidement à l’échelle internationale. Encore président à la suite
de la crise, Herbert Hoover semble peiner à la contrôler et ses résultats contrastent avec la
proposition de Roosevelt. La solution selon Roosevelt, futur président du pays élu en 1932,
est d'instaurer une politique de relance économique qu'il appelle le « New Deal », avec pour
objectif de soutenir les couches les plus démunies de la population et à redynamiser une
économie meurtrie.
De 1929 à 1933, Herber Hoover est en fonction à la présidence des Etats-Unis et est donc le
premier qui doit faire face à cette crise, en prenant des décisions réactionnaires et en mettant
en place une politique protectionniste dans le but de sortir son pays de la future dépression. La
généralement dans l’économie la plus libérale que le « laisser faire » est assez important, car
l’économie doit se réguler d’elle-même, selon le concept de « la Main invisible » théorisé par
Adam Smith. Bien que qualifié de « do nothing » par ses opposants politique ainsi que par le
différentes décisions dans le but de sortir son pays de la crise. Hoover montre rapidement
une volonté d’exploiter les ressources du gouvernement fédéral pour faire face à la
crise financière, à laquelle son pays fait face. « Il a immédiatement réduit les
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impôts et mis en place un programme contracyclique de dépenses de travaux
Lorsqu’il devint clair en 1931 que la spirale financière ne faiblissait pas et que la
politique de relance dont Hoover était le chef d’orchestre, et adopta une série de
prête plus de 3 milliards de dollars entre 1932 et 1933, dans le seul but de renflouer
les banques et les entreprises américaines. La loi sur les secours d’urgence et la
passant de 1.5 milliard en 1932 à plus de 2.8 milliards en 1934, pour inclure le
Hoover n’apparaît donc pas comme une politique de « do nothing » mais plus
comme une volonté de creuser la dette et le déficit public à court terme, dans le but
et créé le « Federal Home Loan Bank Board » en 1932 dans le but de soutenir les
Dans une tentative de payer pour les nouveaux programmes et éviter que la dette
doublé l’impôt sur les successions, augmenté les taux d’imposition des sociétés et
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augmenté le taux d’imposition des particuliers supérieur de 25 à 63%. Ainsi, la
foyers les plus démunis et relancer l’activité des grosses entreprises et banques,
sauveur de la nation :
les résultats de cette politique visant à sortir son pays de la crise sont très mauvais,
Alors que les dépenses fédérales réelles ont augmenté de 48% pendant la présidence
grimpé de 3% à un niveau record de 25%. Plus de 5 000 banques avaient fait faillite
banques a été divisé par plus de deux entre 1929 et 1933, passant de plus de 25 000
« Il a essayé beaucoup de choses, mais peu ont fonctionné ». Par la suite, l’une des
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signature du tarif « Smoot-Hawley », qui a augmenté les prix de milliers de biens
de leur maximum de 1929 de 1 334 millions de dollars à seulement 390 millions en 1932, ce
qui équivaut à une chute de plus de 70%, alors que les exportations américaines vers l'Europe
chutent de 2 341 millions de dollars en 1929 à 784 millions en 1932, une chute de 2/3. De
même, le commerce mondial déclina d'environ 66 % entre 1929 et 1934, du fait de l’adoption
monétaire menée par Herbert Hoover entre 1929 et 1933, son opposant Roosevelt
l’attaque pendant la campagne présidentielle de 1932 pour s’être engagé dans des
Nance Garner, est allé jusqu’à accuser Hoover de « conduire le pays sur la voie du
devenu très populaire aux yeux des américains du fait de son important poste en
Hoover, remporte les élections avec 89% de voix des grands électeurs. Ses
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promesses séduisent les américains : de ce fait, il lance le « New Deal », quatre
d’Amérique :
Gouverneur de l'État de New York au moment où se produit le krach de Wall Street le jeudi
24 octobre 1929, Franklin Delano Roosevelt refuse de rester inactif face à la montée
exponentielle du chômage et met en place une administration chargée de créer des emplois
d'utilité publique qu'il financera par une augmentation de l'impôt sur le revenu qu’il nommera
trop gros gouffre dans la dette publique, politique qu'il reprendra à grande échelle quand il
deviendra président en 1933. On remarque en effet que cette mesure prise par Roosevelt
fonctionne, puisque le chômage baisse de 3 points entre 1929 et 1932 dans le seul état de New
York. À la tête de cette administration, il placera un homme qui va jouer un rôle fondamental
auprès de lui en transformant ses idées et ses intuitions en actions précises : Harry Hopkins,
qui deviendra en 1933 l’administrateur fédéral des secours, dans la politique du « New Deal »
de Roosevelt. Hopkins est, en outre, une des personnalités qui permis à Roosevelt de devenir
président, du fait des très bon résultats de ses politiques TERA, FERA et CWA, qui
également lors des réunions annuelles des gouverneurs pour l'instauration d'une assurance-
de réformes qui vont, selon lui, révolutionner l'Amérique. Roosevelt mène alors son combat
contre le chômage à l'échelle nationale. Ces excellentes mesures prises par l’actuel
Pendant la campagne présidentielle, il lance l'idée de « New Deal », sans que celle-ci recouvre
pour autant un programme précis ; il promet ainsi « à une nouvelle donne pour le peuple
sembler faire écho aux dires de son lointain cousin Theodore Roosevelt, qui, trente ans
moyenne ; ainsi, la couleur du projet de FDR est donnée : une volonté de soutenir le peuple
durant cette période de crise et de relancer l’économie. Ce terme affiche surtout à l'époque la
volonté d'agir et de
mettre en place des solutions durables, après la désillusion du peuple américain quant aux
décisions prises par Herbert Hoover. Comme il l'exprimera dans un discours de campagne
en octobre 1932, « le bon sens, c'est de choisir une méthode et de l'expérimenter. Si elle
tout essayons quelque chose » signifiant une volonté de sortir de la dépression dans laquelle
les Etats-Unis sont englués depuis 1929. Pendant la campagne il s’entourera d'une équipe
deviendra le « Brain Trust », avec lequel il lancera au cours des « Cent Jours » un ensemble
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professeur de droit à Columbia, anime le groupe, entouré de Rexford Tugwell, économiste et
spécialiste des questions agricoles, auxquels viendront s'ajouter de brillants universitaires qui
vont mettre à profit les quatre mois qui séparent l'élection (novembre 1932) de l'investiture (4
mars 1933)pour élaborer un ensemble de lois et de décrets qui seront votés au cours des
« Cent Jours ».À la suite de son discours du 27 juin 1932, Franklin Roosevelt a réussi à
convaincre les
comme un progressiste et un réformiste par la majorité du peuple, il est de ce fait élu président
Ainsi, dès que la crise éclate en 1929, le président en fonction, Hoover tente de sortir le pays
de la crise : cependant, ses différentes décisions dans les domaines sociaux et financiers sont
politiques. Quant à lui, Franklin Delano Roosevelt gagne en popularité auprès des américains
et semble incarner, au fur et à mesure des années, la figure idéale pour vaincre la Grande
Dépression. Il accède alors à la présidence américaine et met en place son ambitieux « New
Deal ».
Il- En quoi consiste la politique du « New Deal » et quelles sont les attentes ?
Roosevelt, devient alors président des Etats-Unis d’Amérique en 1933, met directement en
place la politique « New Deal » promise dans son programme présidentiel. Cette politique est
composée de deux axes majoritaires : financier et social, qui seront étudiés dans cette partie.
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A. La promesse financière du « New Deal » :
Les premières mesures instaurées par Roosevelt et ses conseillers vont d'abord se
« Inauguration Day », le 5 mars 1933, Franklin Delano Roosevelt lance sa première mesure
économique, qui sera plus globalement, une des première mesures prises par le nouveau
président durant les « Cent Jours », période initiale du « New Deal » qui correspond à
une fermeture exceptionnelle de toutes les banques (qui restent) du pays entre le 6 et le 10
mars 1933, le « United States Bank Holiday », afin de contrôler l'agitation économique et
nouveau gouvernement prend les choses en mains afin de rétablir la confiance. A une heure
précise qu' « aucune institution ou succursale bancaire ne doit payer, exporter, affectation ou
autoriser le retrait ou transférer, de quelque manière que ce soit ou par quelque manière que ce
soit, d'une pièce d'argent ou d'une pièce d'or ou d'un lingot d'investissement ou d'une monnaie
ou ne prend aucune autre mesure susceptible » lors du discours inaugural de cette mesure.
Pendant une semaine entière, les Américains n'ont pas accès aux banques ou aux quelconques
services bancaires. Ils ne peuvent pas retirer ou transférer leur argent, et ils ne sont pas non
plus en capacité de faire de dépôts. Trois jours plus tard, le 9 mars, Roosevelt a présenté au
nouveau Congrès l' « Emergency Bank Act » .Cette loi donne au président le pouvoir, par
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l'intermédiaire du secrétariat du Trésor, de fermer toutes les banques du pays entre le 6 et
le 10 mars 1933 dans le but d'évaluer leur solvabilité ainsi que leur capacité à empêcher la
faillite des épargnants. Si les banques passaient avec succès cet examen, elles étaient
autorisées à rouvrir. Dans le cas contraire, elles devaient rester fermées, ou demander un
emprunt à l'État pour éviter la faillite. La Chambre n'a accordé que quarante minutes de débat
écrasant. Les banques sont donc divisées en quatre catégories. Étonnamment, un peu plus de
la moitié des banques du pays ont été considérées comme appartenant à la première catégorie
retrait d'un pourcentage de ses dépôts. La troisième catégorie était constituée de banques qui
autorisées à accepter des dépôts. Enfin, 5 % des banques se trouvaient dans la dernière
catégorie, celle des banques inaptes à poursuivre leurs activités. Cette loi ainsi que le « Bank
Holliday » doive permettre de mettre fin aux faillites bancaires et, en fin de compte, de
adressés’adresse à la nation dans l'une de ses fameuses "FIRESIDE CHATS". Avec des mots
au coin du feu » dans lequel le président Roosevelt se livre à son peuple, en parlant avec
d'auditeurs de radio que la crise amen étaitéconomique et sociale américaine est terminée et
que les banques du pays étaientsont en sécurité. Le premier jour de la reprise des activités, les
banques contrôlent 90% des ressources bancaires, contre moins de 20% en 1929. En outre, les
dépôts ont dépassédépassent les retraits. , redonnant alors confiance aux américains quant à
l’efficacité du système bancaire. Au début du mois d'avril, les Américains ont remisremettent
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en toute confiance un milliard de dollars dans le système bancaire. La crise bancaire semble
donc être terminée, bien que 4 000 banques restent fermées à jamais. Cela n’est pas sans
concession puisque le déficit budgétaire américaine s’élève à plus de 3.6 milliards de dollars
en 1936, du fait de l’accroissement des dépenses de l’état dans le but de réhabiliter les
banques.
Les premières mesures monétaires, préparées par des conseillers de Roosevelt, le « Brain
professeur d’universités tel que Harvard ou encore Colombia ; le « Brain Trust » était
divisé en 2 courants de pensées distincts : les « planificateurs », qui prônent des réformes
lesquels il suffisait de réinjecter des liquidités dans l’économie pour permettre un écoulement
Roosevelt
court terme en injectant des milliards de dollars dans l’économie américaine dans le seul but
politique de « spenders » est largement utilisée durant les premières années du fait de ces
différentes mesures prises dans les premières années du mandat de Roosevelt. En premier
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lieu, il y’a une volonté de dévaluation du dollar pour créer une inflation de reprise, dans le but
exportations qui avaient complètement cessées depuis le début de la crise. Dans les mesures
monétaires prises par Franklin Delano Roosevelt, on retrouve un moratoire sur les dettes des
banques, ainsi qu’une instauration d'une inspection des organismes financiers par les banques
appelée le « Banking Act ». Celle-ci stipule donc que les banques ne peuvent être
simultanément banque de dépôt et d’investissement, dans le but d’éviter que les banques ne
refassent faillite, après l’hécatombe de 1929. Enfin, la « Securities and Exchange Comission »
(SEC), donne à cette même loi le pouvoir étendu pour réglementer le secteur des
à ce que le public reçoive toutes les informations pertinentes sur les risques
passer les besoins des investisseurs avant ceux des courtiers, des commerçants et
des entreprises, ce qui a contribué à ramener les gens sur le marché boursier. Enfin,
une autres loi visant à réguler la politique monétaire du pays est votée dès 1933.
Cette loi, l’ « Economy Act », est conçue par le secrétaire au budget de l’état,
Lewis Douglas. Elle est approuvée le 14 mars 1933 par le Congrès américain. La
loi, qui considère deux budgets différents, le budget régulier, et le budget d'urgence
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également le budget des différents ministères. Près d'un milliard de dollars sont
Au niveau social, une action importante de la politique du « New Deal » est la réduction de la
durée de travail. En effet, il faut faire remonter la part des salaires dans la valeur ajoutée. La
travail. La durée du travail est abaissée entre trente-cinq et quarante heures selon les
secteurs d'activités. De plus, un salaire horaire minimal est également instauré. Cette
chômage de masse.
Afin de faire face au chômage massif, qui avait atteint un record en 1933, avec plus de
13 600 000 chômeurs cette même année, soit une quart de la population active, un vaste plan
d'emplois payés sur fond publics est mis en place à travers de grands travaux. Le fond créé à
cet effet dépense environ 13 milliards de dollars entre 1933 et 1942. Grâce à celui-ci, 3 800
000 emplois entre 1933 et 1938. Cela diminue d'un tiers le volume du chômage. Ces emplois
modernisation future des USA C'est plus de 122 000 bâtiments publics, plus d'un million de
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kilomètres de routes, 77
Malgré l'adhésion très large de la population à l'ensemble de cette politique, cette dernière
initiative sera encore plus critiquée par les milieux d'affaires et les économistes libéraux qui
ne supportent pas la moindre intervention de l'État dans le jeu des marchés et qui
continuent à affirmer que la crise de 1929 est d'abord le résultat d'une trop grande
intervention de l'État dans l'économie, ainsi que de la rigidité introduite sur le marché du
l'agriculture. Là aussi le programme est très ambitieux, il s'agissait d'une part de soutenir les
prix intérieurs, de façon à reconstituer le pouvoir d'achat des agriculteurs, mais, comme ces
prix se sont rapidement enlevés au-dessus de celui des cours mondiaux, il a fallu également
soutenir les exportations en les subventionnant directement par l'État. Roosevelt va alors
illustrer sa volonté de mettre en avant l'agriculture en créant une agence qui va verser des
ESt
alors instauré un système de rééchelonnement des dettes et d'un crédit à taux minoré
+ NiRA
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1. Succès politique et social
accrus, mais cela n'a pas poussé le pays vers la dictature. Roosevelt a pu établir un contact
direct avec la population à travers les nombreuses conférences de presse qu'il a tenues,
réconciliation entre les artistes et la société. L'esprit du New Deal a imprégné le pays : les
films et la littérature accordent plus d'attention aux pauvres et aux problèmes sociaux. La
Works Projects Administration (1935) a lancé avec succès de nombreux projets dans le
domaine de l'art et de la littérature, notamment les cinq projets du célèbre Federal One, qui
ont profité aux artistes. La WPA a ainsi contribué au développement de 1 566 nouvelles
peintures, 17 744 sculptures, 108 099 peintures à l'huile et à l'éducation artistique. Mais
même à cet égard, le résultat est nuancé : si les artistes américains reçoivent des
est interrompue par la Seconde Guerre mondiale et la mort de Roosevelt. Du point de vue de
l'agence New Deal, on peut aussi citer la Public Works Administration, qui a dépensé 13
dont 285 aéroports et 1 million de kilomètres de chômeurs, et 122 000 bâtiments publics ont
Bien que la politique du « New Deal » ait été un succès au niveau social, au niveau
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2. Bilan économique mitigé
Qu'en 1933 : la production industrielle revient au niveau de 1929, avec la situation de 1929
comme base de 100, le prix constant du PNB en 1939 est de 103, et le PNB était de 96 par
aux États-Unis était au chômage, soit 9,5 millions. Cependant, ils perçoivent des allocations
de chômage, ce qui est une nouveauté par rapport à avant le New Deal. Notons enfin
New Deal a également inauguré une période d'intervention de l'État dans de nombreux
secteurs de l'économie américaine : bien qu'ifn'ait pas été nationalisé comme la France au
siècle dernier. Le Front populaire, les agences fédérales ont développé leurs activités et
embauché plus de fonctionnaires des universités. Les mesures du New Deal posèrent ainsi
les bases de la future superpuissance américaine. Même ainsi, le New Deal n'á pas réussi à
ramener la prospérité des années 1920. En 1941, il y avait encore 6 millions d'Américains en
attente de travail. Le plein emploi n'a pas été rétabli avant la guerre. Du point de vue de
l'investissement, les résultats ont été mitigés : l'opposition de la communauté des affaires
aux actions de Roosevelt a entrainé une baisse de l'investissement privé, que le public ne
peut compenser. Néanmoins, les mesures de Roosevelt ont permis de soutenir la demande
agricole, Roosevelt n'a pas réussi à assurer la parité entre les prix agricoles et industriels, en
partie parce que le Congrès n'était pas disposé à accorder des crédits en 1938 pour
empêcher les prix agricoles de baisser. Dans le contexte d'une nouvelle augmentation de la
production, les prix ont de nouveau baissé. Par conséquent, comme l'a montré john
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Steinbeck dans son roman Les raisins de la colère, le problème de la pauvreté agricole est
encore plus grave. Enfin, en termes d'affaires, les résultats sont nettement inférieurs au
commerciale ne peut être rétablie que par une contraction nette des importations, qui sont
passées de 4,4 milliards de dollars EU en 1929 à 2,1 milliards de dollars EU en 1939. Bien
que
les États-Unis aient toujours bénéficié de l'afflux d'or en 1939, ils détiennent 70 % des
Dès 1934, les premières contestations émergèrent. Contre Roosevelt en premier lieu,
accusé d'une part de faire preuve de conservatisme notamment en matière fiscale, en dépit
d'affaires et du patronat d'autre part. Roosevelt fut aussi critiqué lorsqu'il promit de
faire la guerre « Aux princes privilégiés de ces nouvelles dynasties économiques ». Il se vit
ainsi accusé de trahir « sa classe », et bien qu'il ait toujours défendu le capitalisme américain
comme la base de la reprise, il n'obtint qu'un soutien partiel et limité du milieu d'affaires,
dont il était pourtant lui-même issu. Roosevelt se trouva également dès 1934 confronté à la
«question raciale » étant donné que les démocrates ne pouvaient se passer du vote
des ségrégationnistes blancs des États du Sud dans l'optique d'une réélection. Pourtant,
des minorités, soutenues entre autres par la femme du président, Eleanor Roosevelt, qui
défendait les intérêts d'associations de défense des droits des Noirs telles que la NAACP.
Une contestation se développa aínsi, dans les États du Sud qui se sentirent lésés, notamment
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au travers de l'American Liberty League, créée dans le but d'« éduquer le peuple au
En 1935, Roosevelt fait face à un autre adversaire, la Cour suprême, qui a opposé son veto à
un certain nombre de mesures qui ont mis le gouvernement en difficulté. Par conséquent,
les neuf juges ont unanimement condamné la National Rifle Association, estimant que la loi
1936, l'American Agricultural Association a été renversée pour avoir instauré des taxes
continué à promouvoir l'adoption de lois telles que la loi Wagner pour indemniser une partie
de la NRA. Roosevelt a été témoin de la tension croissante entre le Congrès et les États
politiques. Alors que les républicains faisaient campagne pour soutenir le Congrès, Roosevelt
a prononcé un discours au Madison Square Garden le 31 octobre, appelant ceux qui l'ont
remporté 46 voix dans 48 Etats avec un avantage écrasant, avec un écart de 11 millions de
voix, ce qui contredit tous les sondages d'opinion et les prévisions des médias.
Roosevelt. De nombreux journalistes d'horizons politiques différents ont donc pris position
contre les réformes du New Deal. Parmi ces auteurs, on peut d'abord citer ceux de droite,
comme John T. Flynn. En fait, en 1948, Flynn a écrit un livre « The Roosevelt Myth » sur la
présidence de Roosevelt de 1932 à sa mort en 1945. Flynn s'est fortement opposé au New
Deal, et il l'a même appelé 1943 "la forme dégénérée du socialisme et la forme préjugée du
capitalisme". D'un autre côté, il croyait que Roosevelt et son gouvernement bénéficiaient de
l'image héroïque trompeuse véhiculée par les médias, la radio et la télévision. Par
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conséquent, son travail a été révisé en 1956, donc selon ses propres mots, il vise à présenter
Le New Deal est l'une des premières expériences de l'État Providence aux États-Unis. Il
est critiqué pour son inefficacité par les libéraux qui l'accusent d'avoir prolongé la crise
jusqu'en 1938. Il a cependant permis d'améliorer à long terme les infrastructures du pays et
112
MeW
Deal
la société américaine en y réintégrant des dizaines de millions d'exclus générés par la crise de
1929.
Allemagne par exempte) ont été inspirées par l'économiste britannique Keynes,
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