Arithmetique Dans Z
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Arithmetique Dans Z
2 Baccalauréat
Scientifique
ARITHMÉTIQUES DANS Z
Version étudiant(e)
• Arithmétiques dans Z
4- Équation de type ax + by = c . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
• Congruence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1- Congruence modulo n . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1- Nombre premier
Définition
Remarques
D‛après la deuxième remarque ci-dessus, on restreindra à l‛étude des nombres premiers dans l‛ensemble
N.
Propriété
Remarques
Applications
Parmi les nombres entiers ci-dessous, déterminer ceux qui sont premiers :
1. a = 127 . 3. c = –641.
2. b = 283. 4. d = –271.
Théorème
Tout entier naturel n strictement supérieur à 1, s‛écrit d‛une façon unique en produit de facteurs
premiers, sous la forme :
αk
n = pα α2 α3
1 × p2 × p3 × ...pk
1
où p1 , p2 , ..., pk sont des nombres premiers distincts et α1 , α2 , ..., αk sont des entiers naturels.
Applications
Propriété
Soit n un entier strictement supérieur à 1 dont la décomposition en produit de facteurs premiers est :
α
n = pα α2 α3
1 × p2 × p3 × · · · × pk
1 k
Alors on a :
β β β β
1. Tout diviseur d de n a pour décomposition : d = p1 1 × p2 2 × p3 3 × ... × pk k
{ }
avec 0 ≤ βi ≤ αi pour tout i ∈ 1, 2, . . . , k .
γ γ γ γ
2. Tout multiple M de n a pour décomposition : M = p11 × p22 × p33 × · · · × pkk × X
{ }
avec 0 ≤ αi ≤ γi pour tout i ∈ 1, 2, . . . , k et X est un produit de facteurs premiers tous
différents à pi .
Remarques
( )( ) ( )
⋄ le nombre de diviseurs positifs de n est : α1 + 1 α2 + 1 . . . αk + 1 .
Applications
1. Décomposer 224 en produit de facteurs premiers et déduire le nombre de ses diviseurs naturels.
2. Soit n ∈ N, on pose A = 2n × 32n . Déterminer n, sachant que A a 15 diviseurs.
3- PGCD et PPCM
Propriété
Soit a et b deux entiers naturels non nuls, leur décomposition en produit de facteurs premiers :
α β
a = pα α2 α3
1 × p2 × p3 × · · · × pk
1 k
et b = pβ1 1 × pβ2 2 × pβ3 3 × · · · × pk k
γ γ γ γ
1. Le plus grand commun diviseur de a et b est : d = p11 × p22 × p33 × · · · × pkk
( ) { }
avec γi = inf αi ; βi pour tout i ∈ 1, 2, . . . , k .
′ ′ ′ ′
γ γ γ γ
2. Le plus petit commun multiple de a et b est : M = p11 × p22 × p33 × · · · × pkk
′ ( ) { }
avec γi = max αi ; βi pour tout i ∈ 1, 2, . . . , k .
Applications
On pose a = 27 × 53 et b = –78.
1. Décomposer b en produit de facteurs premiers .
2. Déterminer a ∧ b et a ∨ b.
Définition
Soit a et b deux entiers relatifs non nuls. On dit que a et b sont premiers entre eux si a ∧ b = 1.
Propriété
Théorème
2- Théorème de Bézout
Théorème (1)
Remarques
Exemples
( )
1. Déterminons le PGCD 140; –38 :
D‛abord, on sait que 140 ∧ –38 = 140 ∧ 38, Donc on pose A = 140 et B = 38.
(L1 ) A = B × 3 + 26
(L2 ) B = 26 × 1 + 12
(L3 ) 26 = 12 × 2 + 2
(L4 ) 12 = 2 × 6 + 0
En utilisant les divisions précédentes, on écrit les restes en fonction de A et B de (L1 ) à (L3 ).
(L1 ) −→ 26 = A – B × 3 ( )
(L2 ) −→ 12 = B – 26 × 1 = B( – A – )3B ( × 1 = )4B – A
(L3 ) −→ 2 = 26 – 12 × 2 = A – 3B – 4B – A × 2 = 3A – 11B
Théorème (2)
Applications
Soit n ∈ N. Montrer que a et b sont premiers entre eux dans chacun des cas suivants :
1. a = n + 1 et b = n.
2. a = 2n + 5 et b = n + 2.
3. a = 2n + 5 et b = n + 3.
4. a = 2n + 5 et b = 5n + 13.
3- Théorème de Gauss
Théorème (1)
Remarques
Théorème (2)
Applications
Propriété
4- Équation de type ax + by = c
Définition
Théorème
Exemples
Cela revient à trouver un couple (x0 ; y0 ) ∈ Z2 tel que 9x0 + 15y0 = 3. En appliquant l‛algorithme
d‛Euclide à A = 15 et B = 9, on obtient :
A=B×1+ 6 ⇒ 6 =A–B ( )
B=6×1+ 3 ⇒ 3 = B – 6 = B – A – B = 2B – A
6=3×2+0
Ainsi 9 × (2) + 15 × (–1) = 3
En multipliant par 2, il vient : 9 × (4) + 15 × (–2) = 6
D‛où le couple (4; –2) est une solution particulière de l‛équation (E).
3. Cherchons toutes les solutions de l‛équation (E) :
Soit (x; y) ∈ Z2 tels que : 9x + 15y = 3, et d‛après le résultat précédent, on a : 9x0 + 15y0 = 6
Corollaire
III- Congruence
1- Congruence modulo n
Définition
Remarques
Conséquences
3. a ≡ 0[n] ⇐⇒ n/a.
Propriété (1)
Propriété (2)
Applications
Conséquences
Soit a, b et c trois entiers relatifs non nuls, et n et m deux entiers naturels non nuls.
[ n ]
1. ab ≡ ac[n] ⇐⇒ b ≡ c .
a∧n
{
ab ≡ ac[n]
2. ⇒ b ≡ c[n].
a∧n=1
{
a ≡ b[n]
3. ⇒ a ≡ b[m].
m divise n
Théorème
Remarques
⋄ ax ≡ b[n] ⇐⇒ ax + kn = b, où k ∈ Z.
Corollaire
Applications
Propriété
Théorème
Applications
Théorème (1)
Applications
Théorème (2)
Applications
Soit n ∈ Z∗ .
1. Montrer que n7 – n est divisible par n3 – n.
2. En déduire que n7 – n est divisible par 21.
Définition
Soit a ∈ Z et n ∈ N∗ .
L‛ensemble des entiers congrus à a modulo n est appelé classe d‛équivalence modulo n et on le note a.
{ }
a = x ∈ Z/ x ≡ a[n]
Remarques
Propriété
Soit n ∈ N∗ .
1. Z = 0 ∪ 1 ∪ 2 ∪ · · · ∪ n – 1.
{ }
2. Z/nZ= 0; 1; 2; . . . ; n – 1 .
( )
3. Card Z/nZ = n.
Définition
Applications