Na 238
Na 238
Na 238
ﻣــﻮاﺻــﻔــﺔ ﺟــﺰاﺋــﺮﻳــﺔ
NORME ALGERIENNE N° édition : 2
Date : 2005
ICS : 91.080.30
DÉTERMINATION DE LA RÉSISTANCE Á LA
COMPRESSION
Nombre de pages : 13
Edition et diffusion : ఔ
AVANT PROPOS
La présente norme annule et remplace les normes NA 238 version 1989, NA 445 version
1990, NA 448 version 1993, NA 449 version 1990, NA 829 version 1993, NA 1957 version
1993, NA 2373 version 1992, NA 2641 version 1992, NA 2642 version 1992, NA 2643
version 1992, NA 5556 version 1992, NA 5585 version 1993, NA 5586 version 1993, NA
5587 version 1993, NA 5588 version 1993 et NA 5618 version 2001. Cette nouvelle version
a été adoptée comme norme Algérienne par les membres du comité technique national
n° 38: « Céramiques » conformément à la résolution du procès-verbal de réunion n° 04 du
29/06/2005.
La liste des membres ayant participé à l’adoption de la présente norme est la suivante:
SOMMAIRE
2. Références …...………………………………………………………………………… 4
3. Principe ….……………………………………………………………………………… 4
4. Symboles …...…………………………………………………………………………… 4
5. Matériaux ……………………………………………………………………………….. 4
6. Appareillage ……………………………………………………………………………. 5
3. Principe
Les éprouvettes, après préparation si nécessaire, sont posées et centrées sur le plateau
d'une machine d'essai de compression. Une charge uniformément répartie est appliquée et
augmentée de façon continue jusqu'à la rupture.
.
4. Symboles
5. Matériaux
Ciment.
Valeurs en pourcentage
La machine d'essai doit avoir une capacité suffisante pour rompre toutes les éprouvettes.
L’échelle utilisée doit être telle que la charge de rupture appliquée sur l'éprouvette excède un
cinquième de l'échelle de lecture. La machine doit être pourvue d'un cadencemètre ou d’un
dispositif équivalent pour permettre à la charge d'être appliquée à la vitesse indiquée en 8.2.
La machine d'essai doit être équipée de deux plateaux en acier. La rigidité de ces plateaux
et le mode de transfert de la charge doivent être tels que le fléchissement de la surface des
plateaux sous la charge de rupture soit inférieur à 0,1 mm mesuré sur une longueur de
250 mm. Les plateaux doivent être soit trempés à cœur soit cémentés sur les faces. Les
faces d'essai doivent avoir une dureté Vickers d'au moins 600 HV mesurée lors d'un essai
effectué conformément à la NA 262.
Lorsque le contact est établi, l’un des plateaux de la machine doit pouvoir s’appliquer
librement sur les éprouvettes mais un dispositif à friction ou autre doit limiter le basculement
pendant l'application de la charge. L'autre plateau doit être un bloc plan non basculant. Les
faces portantes des deux plateaux doivent être plus grandes que la plus grande dimension
de l’éprouvette à soumettre aux essais. Lorsque des plateaux auxiliaires sont utilisés, ils
doivent être mis en place correctement et avoir la même dureté, la même rigidité et la même
planéité que les plateaux principaux. Les faces portantes des plateaux ne doivent pas
s'écarter du plan de plus de 0,05 mm.
L'état de surface ne doit pas être supérieur à 3,2 µm Ra lorsqu'il est mesuré comme spécifié
dans la NA 1230.
6.2 Une balance capable de peser des éprouvettes avec une précision de 0,1 % de leur
masse.
6.3 Des barres en acier suffisamment rigides pour être utilisées sur les parois extérieures
des éléments ou sur les rainures meulées devant être posées sur l’épaisseur des parois
longitudinales (voir 8.1).
Les éprouvettes doivent être préparées comme indiqué dans la norme appropriée. Elles
doivent être soumises aux essais dans la direction prescrite et celle-ci doit être indiquée
dans le rapport d'essai. Pour certaines formes de construction, il sera nécessaire de
soumettre les éléments de maçonnerie à des essais dans plusieurs directions.
Après élimination de toute matière superflue (par exemple, bavures résultant du procédé de
fabrication), les faces de l'éprouvette, qu'il s'agisse d'un élément de maçonnerie entier ou
d'une portion découpée dans un élément plus important (voir 7.1), sur lesquelles la charge
est à appliquer, doivent être planes avec une tolérance de 0,1 mm par 100 mm, telles que la
surface supérieure se trouve entre deux plans parallèles à la face inférieure et ne doivent
pas s'écarter de plus de 1 mm par 100 mm. Si les faces d'essai de l'élément de maçonnerie
brut de fabrication ou si la portion découpée dans un élément plus important ne remplit pas
cette condition, préparer les surfaces par meulage (voir 7.2.4) ou par surfaçage (voir 7.2.5),
comme prescrit dans la norme de produit correspondante.
Si les éprouvettes comportent des rainures ou des languettes, les préparer d'abord comme
indiqué en 7.2.2.
Indiquer dans le rapport d'essai la méthode utilisée pour la préparation des surfaces.
Éliminer toutes les languettes et/ou les rainures sur les faces d’essai des éléments avant de
les soumettre aux essais. Si des portions doivent être découpées dans des éléments plus
importants, disposer les coupes de façon à éliminer les languettes et/ou les rainures.
Soumettre aux essais les éléments de maçonnerie comportant des empreintes et dont la
surface nette soumise à la charge représente plus de 35 % de la surface brute de la face de
pose sans éliminer ni remplir les empreintes. Lorsque la surface nette soumise à la charge
représente moins de 35 % de la surface brute, les empreintes doivent alors être remplies de
mortier du même genre que celui utilisé pour le surfaçage (voir 7.2.5) et la conservation doit
s'effectuer conformément aux prescriptions de 7.2.5.4.
7.2.4 Meulage
7.2.5 Surfaçage
7.2.5.2 Surfaçage d’éléments de maçonnerie sans vide ou avec des vides non remplis
Utiliser un mortier de ciment/sable pour le surfaçage des éprouvettes afin d’atteindre, lors de
l'essai effectué conformément à la NA 5081, la résistance à la compression minimale
correspondant au moins à celle prévue pour l'élément de maçonnerie ou à 30 N/mm² suivant
la plus petite des deux valeurs.
Si nécessaire, par exemple pour les éléments à forte capacité d'absorption d'eau, humecter
d'abord les faces à surfacer. Poser chaque éprouvette sur une plaque lisse rigide en verre
dépoli ou en acier inoxydable ne s'écartant pas de plus de 0,1 mm par 100 mm d'une surface
plane. La méthode appropriée est la suivante :
Fixer solidement la plaque de surfaçage, face usinée au-dessus, et la mettre à niveau dans
deux directions perpendiculaires à l'aide d'un niveau à bulle. Recouvrir la plaque d'une
pellicule d'huile de démoulage, d'une feuille de papier mince ou d'un film plastique afin
d'empêcher le mortier de coller à la plaque. Déposer sur la plaque une couche uniforme de
mortier d'environ 5 mm d'épaisseur et de dimensions supérieures à celles de l'élément de
25 mm environ en longueur et de 10 mm environ en largeur. Presser fermement une face de
pose de l'éprouvette sur la couche de mortier de sorte que l'axe vertical de l'éprouvette soit
perpendiculaire au plan de la plaque. Vérifier que cette condition est remplie à l'aide d'une
équerre ou d'un niveau à bulle maintenu tour à tour contre chacune des quatre faces
verticales de l'éprouvette. S'assurer que l'épaisseur du lit de mortier est d'au moins 3 mm sur
toute la surface et que toutes les cavités de la face de pose, normalement remplies lorsque
les éléments de maçonnerie sont mis en œuvre, sont complètement remplies de mortier. Ne
pas remplir les cavités autres que celles qui doivent être remplies dans la construction.
Éliminer le mortier en excédent sur les côtés des éléments de maçonnerie. Couvrir
l'éprouvette et le mortier d'un chiffon humide. Maintenir le chiffon humide. Après l'avoir laissé
durcir suffisamment, examiner le lit de mortier. S'il est exempt de défauts comme un manque
de compactage, un manque d'adhérence à l'élément de maçonnerie et/ou des fissures,
poser la deuxième face de la même manière que la première en se servant de mortier
fabriqué avec des matériaux provenant des mêmes lots de ciment et de sable et en adoptant
les mêmes proportions. Après avoir retiré l'éprouvette de la plaque, vérifier que le lit de
mortier est exempt de défaut comme auparavant. Si nécessaire, des petits trous peuvent
être percés dans le surfaçage pour évacuer l'eau des cavités.
Lorsque des éléments de maçonnerie doivent, en œuvre, être posés sur l’épaisseur des
parois longitudinales et qu'il n'est pas nécessaire de préparer les éprouvettes par meulage,
poser chaque éprouvette dans du mortier, comme spécifié en 7.2.5.1, en suivant le mode
opératoire ci-après.
Fixer la plaque de surfaçage et la recouvrir comme décrit en 7.2.5.1. Déposer deux bandes
parallèles de mortier sur une épaisseur d'environ 5 mm de telle manière que chaque bande
soit plus longue de 25 mm que l'élément et environ 10 mm plus large que le lit de pose.
Lorsque des éléments de maçonnerie doivent être posés sur des bandes, suivre le mode
opératoire spécifié en 7.2.5.2 sauf pour le mortier de surfaçage qui doit être appliqué sur
toutes les surfaces devant être hourdées en œuvre.
Laisser les éprouvettes durcir sous des sacs maintenus humides pendant toute la durée du
durcissement ou les stocker dans une chambre de conditionnement où il règne une humidité
relative supérieure à 90 %. Laisser durcir suffisamment longtemps afin d'être certain que le
mortier a atteint la résistance minimale prescrite en 7.2.5.1.
Les éprouvettes doivent être soumises aux conditions d'humidité prescrites ou à une teneur
en humidité prescrite, selon le cas. La méthode de conditionnement doit être comme décrite
dans le présent article. La méthode doit être comme spécifiée pour chaque type de produit
dans la norme appropriée. Dans tous les cas, sauf celui du conditionnement par immersion,
une circulation d'air libre doit être assurée autour de chacune des éprouvettes pendant le
conditionnement.
La masse constante être atteinte lorsque, entre deux pesées successives réalisées à au
moins 24 h d’intervalle durant la période de séchage, la perte de masse calculée est
inférieure à 0,2 % de la masse de l’éprouvette.
b) Faire sécher les éprouvettes pendant au moins 24 h à 105°C ± 5°C, puis les laisser
refroidir jusqu’à température ambiante pendant au moins 4 h.
La condition de séchage en étuve sera obtenue conformément à l'un des modes opératoires
suivants :
Faire sécher les éprouvettes à 105 °C ± 5 °C jusqu'à masse constante. La masse constante
est atteinte lorsque, entre deux pesées successives réalisées à au moins 24 h d'intervalle
durant la période de séchage, la perte de masse calculée est inférieure à 0,2 % de la masse
de l’éprouvette. Laisser les éprouvettes refroidir jusqu'à la température ambiante avant
l'essai ;
Calculer la masse volumique du matériau sec d'après le volume, qui doit être calculé d'après
les dimensions déterminées comme indiqué dans la NA 447 et la masse volumique du
matériau sec déterminée conformément à la NA 5080. La masse de l'éprouvette au moment
de l'essai doit être égale à la masse du matériau sec multipliée par 1,06. Faire sécher les
éprouvettes à une température ne dépassant pas 50 °C jusqu'à ce que cette masse soit
atteinte à ± 0,2 % près de la masse du matériau sec.
Quand la surface nette des éléments de maçonnerie comportant des empreintes devant, en
œuvre, être remplies de mortier (voir également 7.2.3), représente 35 % minimum de la
surface brute, la résistance à la compression doit alors être calculée sur la base de la
surface nette soumise à la charge de la face de pose comportant les empreintes. Quand la
surface nette des éléments de maçonnerie comportant des empreintes destinées, en œuvre,
à être remplies de mortier représente moins de 35 % de la surface brute, la résistance à la
compression doit alors être calculée sur la base de la surface brute de l'élément de
maçonnerie. Dans le cas d'éléments comportant des empreintes sur les deux faces de pose,
la surface nette soumise à la charge à retenir est la plus petite des deux valeurs.
Si l'empreinte est de forme régulière, déterminer sa surface sur chacune des éprouvettes par
un simple mesurage et suivant les principes de la géométrie. Pour les empreintes
rectangulaires, déterminer leur surface sur chaque éprouvette en mesurant leur longueur et
leur largeur au niveau de leur périmètre extérieur à l'aide d'une règle rigide en acier. Les
mesurages doivent être effectués à 1 mm près. Calculer la surface nette soumise au
chargement sur chaque éprouvette en faisant la différence entre la surface brute de la face
de pose et celle de l’empreinte.
Autrement, pour des éléments possédant une empreinte de forme irrégulière, la surface
nette soumise à la charge peut être déterminée à l’aide de la méthode d’empreinte au papier
suivant les principes de la NA 5079.
8. Mode opératoire
8.1 Mise en place des éprouvettes sur la machine d’essai
Nettoyer les surfaces portantes de la machine d'essai (6.1) en les essuyant et ôter toutes les
particules sur les faces de pose de l'éprouvette. Aligner soigneusement l'éprouvette avec le
centre du plateau rotulé de façon à obtenir une assise uniforme. Les éléments possédant
une seule empreinte doivent être placés avec l’empreinte située vers le haut. Les éléments
possédant une empreinte sur chaque face de pose doivent être placés avec l’empreinte la
plus importante située vers le haut.
Ne pas utiliser de matériau de remplissage sauf pour les éléments de maçonnerie à simple
rupture de joint ou à multiples ruptures de joint et qui ont été préparés par meulage. Dans ce
cas, mettre en place quatre barres d'acier rigides (6.3) de même largeur que les faces de
pose (parois longitudinales) et plus longues de 50 mm. En placer deux au-dessous de
l’élément et deux au-dessus, en respectant un débordement égal de part et d'autre.
Pour commencer, utiliser toute vitesse de chargement adaptée puis à environ moitié de la
charge maximale escomptée, ajuster la vitesse de telle manière que la charge maximale soit
atteinte au minimum en 1 min environ.
Le tableau 2 est donné à titre de guide pour le choix de la vitesse appropriée pour
l'application de la charge.
NOTE Avec certaines éprouvettes, la charge appliquée est susceptible de varier plusieurs fois avant
d'atteindre la charge maximale de rupture. Une diminution de la charge est visible au moment où
l'éprouvette fléchit. Cela sera suivi par une augmentation de la charge. Cette diminution temporaire
peut se produire plusieurs fois avant rupture de l'éprouvette.
Annexe A
(Informative)
Au cas où des essais ont été réalisés sur des éprouvettes découpées dans des éléments
entiers, la résistance normalisée tirée des résultats d'essai obtenus sur les éprouvettes
découpées est celle qui s'applique aux éléments entiers dans lesquels elles ont été
découpées.