Lelivrescolaire LDP EST Ch3

Livre du professeur - ES Terminale - Chapitre 3 : Le climat du futur
Chapitre 3 : Le climat du futur

Présentation 2
Activités 5
Activité documentaire 1 : La modélisation du climat (p. 52-53) 5
Activité de groupe 2 : L’impact des activités humaines sur le climat futur (p. 54-55) 9
Groupe 1 : Les émissions de dioxyde de carbone 9
Groupe 2 : Les émissions de méthane 11
Suggestions de réponses aux indicateurs de réussite 12
Activité de groupe 3 : Le climat futur et ses conséquences (p. 56-59) 14
Groupe 1 : Des impacts sur les territoires 15
Groupe 2 : Des impacts au niveau des mers et des océans 15
Groupe 3 : Des impacts sur la biodiversité et les écosystèmes 16
Suggestions de réponses aux indicateurs de réussite 17
Bilan (p. 61) 24
Exercices 25
Zone d’échauffement (p. 62) 25
L’atelier des apprentis (p. 63) 25
Le repaire des initiés (p. 64) 29
Le coin des experts (p. 65-66) 32
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Présentation
Ce chapitre explicite la manière dont la communauté scientifique modélise le climat du futur.
Il permet également de comprendre quelles sont les causes anthropiques à l’origine du
réchauffement climatique (agriculture, déforestation, production de ciment, etc.). Il met en
avant les conséquences du réchauffement climatique sur la biodiversité, l’élévation du niveau
de la mer, la prolifération d’espèces invasives. Ce chapitre permet ainsi aux élèves de prendre
conscience de l’impact des humains sur le climat du futur.
Ce qui a été enseigné en seconde :

● Les échelles de la biodiversité : définitions, notions d’espèce, variabilité génétique ;
● La biodiversité au cours du temps : la notion de crise biologique ;
● Érosion et activités humaines : impact humain sur l’érosion des paysages ;
● Structure et fonctionnement des agrosystèmes : besoins agricoles humains, pratiques
agricoles (agriculture intensive, utilisation d’intrants, etc.) ;
● Vers une gestion durable des agrosystèmes : enjeux environnementaux, limitation ou
compensation des impacts environnementaux.
Ces notions permettent de mieux comprendre les enjeux environnementaux liés au
réchauffement climatique, engendré de manière directe ou indirecte par l’activité humaine.
Ce qui a été enseigné en première :

● En Enseignement scientifique :
○ Le Soleil notre source d’énergie (LLS.fr/ES1P66) : distinction entre
météorologie/climat, notion d’albédo, mention du réchauffement climatique lié
au renforcement de l’effet de serre.
○ Cette partie du programme prépare les notions essentielles nécessaires à la
compréhension de l’établissement des modèles climatiques.
● En première spécialité SVT :
○ Les écosystèmes : des interactions dynamiques entre les êtres vivants et avec
leur milieu. Notions de biocénose et de biotope, fonctionnement d’un
écosystème, perturbations des écosystèmes.
○ L’humanité et les écosystèmes : les services écosystémiques et leur gestion.
L’espèce humaine affecte le fonctionnement de la plupart des écosystèmes en
exploitant des ressources (ex. : forestières), en modifiant le biotope local ou
global (changement climatique, introduction d’espèces invasives).
Lien(s) avec les chapitres précédents ou suivants du manuel :

● Les chapitres 1 et 2, sur l’atmosphère terrestre et la complexité du système climatique,
expliquent la composition et l’évolution de l’atmosphère au cours du temps. Ils
définissent également les différents acteurs du système climatique et leurs
interactions.
● Produire de l’électricité sans contribuer au réchauffement climatique, optimiser son
transport deviennent des objectifs d’une transition climatique et environnementale. Les
chapitres suivants, sur l’énergie et le futur climatique, expliquent comment les humains
peuvent, par leurs choix, réduire ou limiter le réchauffement climatique.
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Bibliographie :
A. Foucault, Climatologie et paléontologie, 2016.
J. Jouzel et al., Quel climat pour demain ? 15 questions réponses pour ne pas finir sous l’eau,
2015
« Océans, le dernier continent à explorer », Hors-série, Pour la Science, n° 104, Août-
Septembre 2019
Sitographie :
● Vidéo de 5 min expliquant comment se construit un modèle climatique :
https://www.ipsl.fr/fr/Mediatheque/Multimedia/Animation-sur-la-modelisation-
climatique
● Site permettant de montrer l’évolution du niveau de la mer :
http://flood.firetree.net/
● Site géorisques permettant de visualiser les risques près de chez vous :
http://www.georisques.gouv.fr/
● Vidéo avec protocoles pour montrer l’évolution du pH en fonction de la concentration
en CO2 (expériences colorimétriques ou sonde pH) :
○ https://www.youtube.com/watch?time_continue=99&v=epDWuf-J9p0
○ http://edu.mnhn.fr/mod/page/view.php?id=1354
● Vidéo avec évolution d’un ptéropode dans un milieu acide et dans un milieu témoin :
https://www.youtube.com/watch?v=6H_VDhXiFk4&feature=youtu.be
● Vidéo sur l’évolution du moustique tigre :
https://www.youtube.com/watch?v=JatLzYTp23o
● Liens vers différents logiciels de modélisation climatique : http://acces.ens-
lyon.fr/acces/thematiques/paleo/paleobiomes/illustrer/logiciels-de-modelisation-
climatique-en-ligne-ou-a-telecharger
● Météo France prête gratuitement des expositions : https://www.ecologique-
solidaire.gouv.fr/sites/default/files/ONERC_plaquette_presentation_expositions.pdf
● Logiciels de modélisation :
○ Météo France Climat HD : http://www.meteofrance.fr/climat-passe-et-
futur/climathd
○ Drias : http://www.drias-climat.fr/decouverte
○ Simclimat : http://education.meteofrance.fr/lycee/animations/utiliser-les-
animations-en-classe/fiche-pedagogique-simclimat-un-modele-simple-de-
bilan-radiatif-de-la-terre#
● NOAA donne des indications de températures (rapport du mois de juin 2019) :
https://www.ncei.noaa.gov/news/global-climate-201906
● Vidéo sur la production du ciment : https://www.usinenouvelle.com/article/la-
composition-des-ciments-clef-de-la-reduction-des-emissions-de-co2.N770714
● Vidéo Météo France présentant les risques du climat futur :
https://www.youtube.com/watch?v=vwWbWwhbNak
● Historique des tempêtes en France métropolitaine par Météo France :
http://tempetes.meteofrance.fr/spip.php?rubrique6&fbclid=IwAR3HlqOUf2uIJw4H7nr
eUMvdjRcBRfEyKXg4kwD5Pm1fw29P4mlf1aG3oyE
● Site Propluvia qui donne des cartes de restriction des eaux en France :
http://propluvia.developpement-durable.gouv.fr/propluvia/faces/index.jsp
● Vidéos sur l’acidification des océans :
○ https://education.francetv.fr/matiere/developpement-
durable/cinquieme/video/l-acidification-des-oceans
○ https://fr.oceancampus.eu/cours/Ajw/acidification-des-oceans
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● Vidéo France info sur le rapport de l’IPBES :

https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/biodiversite/video-le-rapport-
alarmant-de-l-ipbes-la-biodiversite-se-meurt-nos-modes-de-vie-sont-en-
sursis_3431015.html
● Site WWF pour observer l’évolution de certaines espèces en fonction des différents
scénarios du GIEC : https://www.wwf.fr/nature-climat
● Rapport 2018 du GIEC à destination des enseignants :
http://www.oce.global/sites/default/files/2019-04/1.5degree_FR_final_LR.pdf
● Différentes ressources de la NASA (graphique sur la concentration en CO 2
atmosphérique, niveau de la mer, glace antarctique, signaux vitaux de la Terre, images
avant/après) :
○ https://climate.nasa.gov/vital-signs/carbon-
dioxide/?fbclid=IwAR0f1U8hKwpe9S-ugxRlvkVyI7EbE-
hOKdO1VV4PFFHmGsuv5S3Dm3oFS9k
○ https://sealevel.nasa.gov/vesl/web/sea-level/slr-antarctica/
○ https://climate.nasa.gov/earth-
now/?vs_name=air_temperature&dataset_id=820&group_id=46&animating=f
&start=&end=
○ https://climate.nasa.gov/interactives/climate-time-machine
○ https://climate.nasa.gov/images-of-change?id=684#684-vavilov-ice-cap-
glacier-accelerates
● Vidéo Le Monde sur les conséquences du réchauffement climatique :
https://www.lemonde.fr/planete/video/2014/09/23/comprendre-le-rechauffement-
climatique-en-4-minutes_4492721_3244.html
● Vidéo conférence sur les modèles climatiques : http://acces.ens-
lyon.fr/acces/thematiques/eedd/simulation-des-conferences-des-parties-sur-le-
changement-climatique/ressources-pedagogiques-et-questions-philosophiques/cop-
21-des-ressources-scientifiques-et-des-actualites
● Questions réponses pour combattre le climatoscepticisme :
https://leclimatchange.fr/questions-reponses/
● Des informations supplémentaires sur les supercalculateurs :
https://lejournal.cnrs.fr/supercalculateur
Idées d’activités alternatives ou complémentaires :

● La fresque du climat : https://fresqueduclimat.org/
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Activités
Dans ce chapitre, on cherche à expliquer, dans un premier temps, comment sont établis les
modèles climatiques : utilisation de données scientifiques solides, utilisation de lois de la
physique fondamentale, confrontation des modèles avec les observations du réel, etc. Il s’agit
ensuite, dans un deuxième temps, d’expliquer l’impact des activités humaines sur le climat du
futur et les conséquences sur la biodiversité, le niveau de la mer, l’acidification des océans,
etc. L’objectif est de faire prendre conscience aux élèves de l’importance de l’étude du climat
et de l’impact des activités humaines sur ce dernier.
Activité documentaire 1 : La modélisation du climat (p. 52-53)
L’objectif de cette activité est de comprendre comment sont établis, validés et utilisés les
modèle climatique.
Lien avec le programme : Cette activité traite les premiers items de la partie 1.3 sur Le climat
du futur.
Objectifs notionnels :
● Les modèles climatiques s’appuient sur :
○ la mise en équation des mécanismes essentiels qui agissent sur le système
Terre ;
○ des méthodes numériques de résolution.
Les résultats des modèles sont évalués par comparaison aux observations in situ et
spatiales, ainsi qu’à la connaissance des paléoclimats.
Ces modèles, nombreux et indépendants, réalisent des projections climatiques. Après
avoir anticipé les évolutions des dernières décennies, ils estiment les variations
climatiques globales et locales à venir sur des décennies ou des siècles.
Objectifs méthodologiques :
● Mettre en évidence le rôle des différents paramètres de l’évolution climatique, en
exploitant un logiciel de simulation de celle-ci, ou par la lecture de graphiques.
Durée estimée : 60 minutes.
Présentation des documents
Document 1 : Construction d’un modèle climatique

Ce document montre le chemin permettant à la communauté scientifique d’établir un modèle
climatique fiable. Les modèles prennent en compte différentes données (exemple :
observation in situ). Ils sont soumis à des lois fondamentales, à la numérisation des données
et au codage de ces informations dans des supercalculateurs, et peuvent être corrigés en
comparaison avec des observations. Il existe différents modèles climatiques indépendants qui
peuvent être utilisés à différentes échelles de temps et d’espace.
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Document 2 : Valider un modèle climatique en le confrontant à des observations

connues récentes
Ces deux cartes montrent la variation de l’amplitude thermique du cycle saisonnier de la
température de l’air de surface, obtenue grâce au modèle IPSL-CM4, et des données
observées. Ce document met en évidence que les modèles sont très similaires aux données
observées, ce qui renforce leurs capacités de prédictibilité.
Document 3 : SimClimat : un logiciel pour simuler le climat futur

Ce document met en avant un outil de simulation très simplifié mis à disposition par Météo
France et utilisable gratuitement par les élèves. Cette simulation permet aux élèves de mieux
appréhender la complexité d’un modèle climatique mais également de comprendre l’évolution
climatique en fonction de différents paramètres (augmentation de la concentration en CO 2
atmosphérique, etc.)
Réponses attendues aux questions :
1. La mise en équation permet de transcrire dans un langage mathématique des

problématiques liées à l’étude du climat. Cela facilite la mise en relation des données dans
des équations et permet de solutionner un problème à multiples paramètres. La multiplicité
des équations et des paramètres rend la résolution trop complexe et nécessite l’utilisation de
l’informatique pour la construction des modèles climatiques.
2. La construction d’un modèle climatique est un processus qui mobilise de nombreux acteurs
comme :
● des physiciens et de chimistes (utilisation des lois de la thermodynamique, mécanique
des fluides) ;
● des biologistes ;
● des géologues (étude de la géodésie, étude des données spatiales, paléo-
climatiques) ;
● de mathématiciens (mise en équation) ;
● des informaticiens (numérisation des données, codage, etc.) ;
● des climatologues (étude des climats passés, présents et futurs).
L’établissement d’un modèle est long, car il prend en compte une multitude de phénomènes
mobilisés par de nombreux acteurs.
3. Les résultats d’un modèle sont comparés à des observations directes dans l’objectif d’être
validés ou bien d’être améliorés. Ils peuvent être testés sur des climats passés des dernières
décennies.
En comparant les données du document 2, on voit que le modèle peut alors être corrigé
localement afin de mieux correspondre à la réalité observée et de mieux estimer les variations
futures.
4. On observe une grande similitude entre les résultats du modèle et les observations : cela
signifie qu’il s’agit d’un modèle pertinent. On observe quelques différences, par exemple en
Australie où la température simulée est plus importante que la température observée. Ces
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différences restent cependant négligeables et on constate que le modèle est très similaire aux
observations : il ne nécessite que très peu de corrections.
5. Au XXe siècle, les modèles climatiques comportaient des erreurs qui nécessitaient d’être
corrigées, mais aujourd’hui les modèles sont beaucoup plus performants, ce qui permet de
faire peu ou pas de corrections.
6. La construction d’un modèle climatique est complexe, car elle implique :

● de nombreuses données (physiques, chimiques, biologiques, mathématiques) ;
● de nombreux acteurs (physiciens, mathématiciens, etc.) ;
● de nombreux supercalculateurs puissants ;
● l’utilisation de différents échelles spatio-temporelles ;
● la validation du modèle climatique en comparant le modèle avec des observations
directes ou des climats passés.
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Protocoles et résultats expérimentaux :
Réaliser une modélisation avec le logiciel SimClimat
Matériel nécessaire :
● Logiciel SimClimat
Protocole :
● Choisir « à partir de 2007 » durant « 100 ans ».
● Donner un nom à cette simulation.
● Choisir dans « Concentration ou émissions de CO2 ».
● Émissions anthropiques (en Gt/an), choisir « nulles » ou « comme aujourd’hui » ou
« deux fois plus qu’aujourd’hui » ou « autre (à fixer manuellement) ».
● Lancer la simulation.
NB : il est possible de lancer plusieurs simulations qui vont se superposer, d’où l’importance
de nommer les simulations.
Résultats attendus :
Ressources complémentaires :
● Logiciels de modélisation :
○ Météo France Climat HD : http://www.meteofrance.fr/climat-passe-et-
futur/climathd
○ Drias : http://www.drias-climat.fr/decouverte
○ SimClimat : http://education.meteofrance.fr/lycee/animations/utiliser-les-
animations-en-classe/fiche-pedagogique-simclimat-un-modele-simple-de-
bilan-radiatif-de-la-terre#
● Liens vers des conférences sur la modélisation climatique :
http://acces.ens-lyon.fr/acces/thematiques/eedd/simulation-des-conferences-des-
parties-sur-le-changement-climatique/ressources-pedagogiques-et-questions-
philosophiques/cop-21-des-ressources-scientifiques-et-des-actualites
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Activité de groupe 2 : L’impact des activités humaines sur le

climat futur (p. 54-55)
L’objectif de cette activité est de faire travailler les élèves en groupe sur deux gaz à effet de
serre et sur leur origine anthropique. Une différenciation est possible entre les deux groupes
avec des notions plutôt liées à la physique-chimie dans l’un et des notions plutôt liées aux
SVT dans l’autre.
Lien avec le programme :

Cette activité traite les items de la partie 1.3 sur Le climat du futur relatifs aux impacts des
activités humaines sur le climat.
● L’analyse scientifique combinant observations, éléments théoriques et modélisations
numériques permet aujourd’hui de conclure que l’augmentation de température
moyenne depuis le début de l’ère industrielle est liée à l’activité humaine : CO 2 produit
par la combustion d’hydrocarbures, la déforestation, la production de ciment, CH 4
produit par les fuites de gaz naturel, la fermentation dans les décharges, certaines
activités agricoles.
● Étudier des documents variés (graphique, textes, etc.).
● Comprendre qu’un effet peut avoir plusieurs causes.
Groupe 1 : Les émissions de dioxyde de carbone
Document 1 : Combustibles fossiles, fabrication de ciment et émissions de CO 2

Ce document explique deux provenances des émissions de dioxyde de carbone : la
production du ciment et les usines à charbon.
Document 2 : Déforestation et production de CO2

Ce texte accompagné d’une infographie explique comment les forêts peuvent être des puits
de carbone, mais peuvent également engendrer lors de la déforestation une libération du
carbone stocké sous la forme de dioxyde de carbone.
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Émissions de CO2 pour différentes sources d’énergie en France entre 1990 et 2017
Source : https://www.iea.org/data-and-
statistics?country=WORLD&fuel=CO2%20emissions&indicator=CO2%20emissions%20by%
20energy%20source
Émissions de CO2 pour différentes sources d’énergie dans le monde entre 1990 et
2017
Source :
https://www.iea.org/data-and-
statistics?country=FRANCE&fuel=CO2%20emissions&indicator=CO2%20emissions%20by
%20energy%20source
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● Vidéo montrant la combustion du carbone (expérience) :

https://www.youtube.com/watch?v=UsbbaL-xRq8
● Vidéo Le Monde « Pourquoi l’Amazonie brûle et pourquoi c’est grave ? » :
https://www.youtube.com/watch?v=y1QXDmZkJcU
● Dossier WWF sur la déforestation :
https://www.wwf.fr/sites/default/files/doc-2018-
11/20181107_Rapport_Synthe%CC%80se_De%CC%81forestation_Importe%CC%8
1e_France_WWF-min.pdf
● Article WWF sur la déforestation :
https://www.wwf.fr/champs-daction/foret/approvisionnement-
responsable/deforestation
● Carte montrant la déforestation en temps réel :
https://www.notre-planete.info/environnement/deforestation.php
● Article sur le carbone contenu dans le ciment :
http://www.construction-carbone.fr/lecimentetsapartcarbone/
● Vidéo sur le bilan carbone du ciment :
https://www.actu-environnement.com/ae/news/Bilan-carbone-ciment-filiere-changer-
33280.php4
● Schéma sur la fabrication du ciment par le CNRS :
http://www.prc.cnrs.fr/spip.php?article92
Groupe 2 : Les émissions de méthane
Document 3 : Fuites de gaz naturel : l’exemple des États-Unis

Document texte expliquant une fuite de gaz de méthane sur le site d’Aliso Canyon.
Document 4 : Émissions dans les élevages

Plusieurs infographies montrant le pourcentage d’émissions de méthane pour chaque type
d’élevage (bovins, ovins, porcs, etc.) et l’origine de la production du méthane par fermentation
chez la vache.
Document 5 : Fermentation dans les décharges

Ce document donne des indications chiffrées sur les décharges en France et sur l’évolution
de la composition volumique du biogaz.
● Vidéo de Sciences et avenir sur la fuite de méthane à Aliso Canyon :
https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/tout-ce-qu-il-faut-savoir-sur-l-
enorme-fuite-de-gaz-du-puits-d-aliso-canyon_17541
● Article de Le Monde sur la fuite de méthane à Aliso Canyon :
https://www.lemonde.fr/planete/article/2016/01/07/etat-d-urgence-en-californie-apres-
une-fuite-massive-de-methane_4842896_3244.html
● Brochure de l’ADEME sur la méthanisation en 10 questions :
https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/guide-pratique-
methanisation-en-10-questions.pdf
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● Article de Libération sur l’évolution de la consommation de bovins en France en

2018 :
https://www.liberation.fr/france/2019/04/04/la-consommation-de-viande-a-re-
augmente-en-2018-en-france_1719314
Suggestions de réponses aux indicateurs de réussite
Groupe 1 :
1. Lors de la combustion du charbon dans les usines à charbon, il y a libération de CO 2 dans

l’atmosphère liée à l’équation suivante : CxHy + O 2 → CO2 + H2O. La combustion du charbon
permet une libération importante d’énergie pour l’industrie. L’utilisation de ce processus a pour
conséquence une augmentation du CO2 atmosphérique.
Pour fabriquer du ciment, il faut faire cuire de l’argile et du calcaire à environ 1 450 °C. Ce
processus se nomme la clinkérisation. Le calcaire a pour formule CaCO 3 et l’élévation de la
température provoque la décarbonatation de ce dernier selon la formule suivante :
CaCO3 (calcaire) → CaO + CO2
La fabrication du ciment génère donc une augmentation du CO 2 atmosphérique. Cette
augmentation peut être quantifiée en France grâce aux données fournies dans le document :
16 millions de tonnes × 656 kg de CO2 = 10 496 000 tonnes de CO2 libérées par an en France
à cause de la production de ciment.
2. Les forêts constituent un équilibre entre capture et libération de CO 2. Lors de leur

croissance, la photosynthèse permet la capture de CO 2 et elles constituent donc des puits de
CO2. Lors de la déforestation, il y a du défrichage et des feux de forêts, ce qui engendre une
libération massive du carbone stocké dans la végétation et les sols. De plus, la déforestation
est accompagnée le plus souvent d’une conversion des sols pour servir l’industrialisation ou
l’agriculture qui sont des secteurs générateurs de CO 2 atmosphérique.
On pourrait penser que la reforestation peut constituer une solution, mais la capture et
l’accumulation du carbone est plus lente.
La déforestation engendre une augmentation du CO2 atmosphérique de manière directe avec
la libération du stock de carbone dans la végétation et les sols, et de manière indirecte avec
la réhabilitation des sols qui génère des émissions de gaz à effet de serre.
Groupe 2 :
1. Il existe différentes sources d’émissions de méthane :

● les fuites de gaz naturel. C’est ce qui s’est passé dans l’exemple d’Aliso Canyon. Lors
de l’exploitation de gaz naturel (utilisation pour le gaz de ville notamment), le gaz peut
s’échapper par des fuites naturelles, ce qui engendre une augmentation de la
concentration en méthane atmosphérique.
● les élevages (notamment ceux de bovins). Chez la vache, par exemple, il y a un
phénomène de fermentation lié à la vie microbienne (bactéries et champignons) dans
le rumen. Cette fermentation, nécessaire à la digestion de l’animal, génère la libération
de 70 à 120 kg de CH4 (méthane) par jour. On peut quantifier la production de méthane
12
pour les élevages : 100 kg de CH 4 × 19 millions de bovins = 1 900 millions de kg de

CH4 par an, soit 1,9 millions de tonnes en France.
● les fermentations dans les décharges. Lors de la décomposition des déchets dans les
décharges s’opère une fermentation, liée à la présence de microorganismes. La
fermentation engendre la libération de gaz à effet de serre, comme le méthane qui est
diffuse alors dans l’atmosphère.
2. Le méthane, tout comme le CO2, est un gaz à effet de serre. L’augmentation de la teneur
atmosphérique en méthane liée à l’agriculture, les fuites de gaz naturel ou encore la
fermentation dans les décharges va amplifier l’effet de serre. L’amplification de l’effet de serre
(qui est un phénomène naturel) est à l’origine du réchauffement climatique observé ces
dernières années.
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Activité de groupe 3 : Le climat futur et ses conséquences

(p. 56-59)
Le but de cette activité est de comprendre ce qu’est le GIEC et de visualiser les différents
scénarios possibles en fonction des choix anthropiques. Cette activité contient une page
commune, puis peut s’articuler en trois groupes : les impacts sur les territoires, les impacts au
niveau des mers et des océans, et les impacts sur la biodiversité et les écosystèmes. L’objectif
est de faire le lien entre les scénarios du GIEC et les conséquences sur la planète.
Lien avec le programme :

Les items restants de la partie 1.3 Le climat du futur sont traités dans cette activité.
● Les modèles s’accordent à prévoir, avec une forte probabilité d’occurrence, dans des
fourchettes dépendant de la quantité émise de GES :
○ une augmentation de 1,5 à 5 °C de la température moyenne entre 2017 et la
fin du XXIe siècle ;
○ une élévation du niveau moyen des océans entre le début du XXI e siècle et
2100, pouvant atteindre le mètre ;
○ des modifications des régimes de pluie et des événements climatiques
extrêmes ;
○ une acidification des océans ;
○ un impact majeur sur les écosystèmes terrestres et marins.
● Exploiter les résultats d’un modèle climatique pour expliquer des corrélations par des
liens de cause à effet.
Autres compétences mobilisables dans cette activité :

● Étudier des cartes.
● Étudier des graphiques.
● Analyser des résultats d’expériences.
Document 1 : Rapports et scénarios du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental

sur l’évolution du climat)
Ce document décrit la manière dont se constituent les rapports du GIEC et permet d’expliquer
les différents scénarios établis. Chaque scénario mène à un réchauffement global en surface
avec une augmentation comprise entre 1,5 et 2 °C (scénario optimiste) ou entre 4 et 5 °C
(scénario pessimiste).
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● La fresque du climat (activité à réaliser en 2 ou 3 h avec des vignettes, il suffit de
s’inscrire gratuitement pour obtenir les différentes versions des vignettes) :
https://fresqueduclimat.org/
Groupe 1 : Des impacts sur les territoires
Document 2 : L’élévation du niveau de la mer dans le département de la Manche

Trois cartes du département de la Manche illustrent différents scénarios du GIEC. On constate
alors l’impact sur le territoire avec l’élévation du niveau marin.
Document 3 : Événements climatiques et météorologiques extrêmes et autres impacts

sur le territoire français
Ce document représente une carte de la France métropolitaine et des DROM avec la hausse
de température d’ici 2050, ainsi que les risques tels que les feux de forêts, les inondations, la
sécheresse, etc.
● Site internet permettant de voir l’évolution du niveau de la mer :
http://flood.firetree.net/
● Site géorisques pour estimer les risques près de chez vous :
http://www.georisques.gouv.fr/
● Vidéo de Météo France expliquant les risques liés au climat :
https://www.youtube.com/watch?v=vwWbWwhbNak
● Le site Propluvia montrant les restrictions d’eau : http://propluvia.developpement-
durable.gouv.fr/propluvia/faces/index.jsp
Groupe 2 : Des impacts au niveau des mers et des océans
Document 4 : Réactions chimiques et acidification des océans

Cette infographie permet de comprendre l’origine de l’acidification des océans. Celle-ci
provient de la solubilisation du CO2 atmosphérique, qui suite à de nombreuses réactions va
générer une augmentation d’ions H +, acidifiant ainsi l’océan.
Document 5 : Évolution du pH des océans selon les scénarios du GIEC

Ce graphique montre l’évolution du pH des océans en fonction de deux scénarios du GIEC (le
plus optimiste étant RCP 2.6 et le plus pessimiste étant RCP 8.5).
Document 6 : Impact de l’acidification des océans sur les êtres vivants

Ce document relate les résultats de deux expériences d’acidification du milieu sur deux êtres
vivants (bars et Thecosomata) au cours du temps.
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● Protocole du MNHN pour montrer l’acidification d’un milieu aqueux à l’aide d’un
indicateur coloré (choux rouge) : http://edu.mnhn.fr/mod/page/view.php?id=1354
● Vidéo de l’expédition Tara Oceans où des élèves utilisent une sonde pH pour
mesurer l’acidité d’un milieu :
https://www.youtube.com/watch?time_continue=99&v=epDWuf-J9p0
● Vidéo sur l’acidification des océans :
https://fr.oceancampus.eu/cours/Ajw/acidification-des-oceans
● Commissariat général du développement durable, Acidification des océans (PDF) :
https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/sites/default/files/Th%C3%A9ma%20-
%20Acidification%20des%20oc%C3%A9ans.pdf
● Vidéos de Tara expéditions (expériences avec des élèves) :
https://oceans.taraexpeditions.org/lesdessousdelocean/graines-de-reporters-
scientifiques/enquete.html#acidification-des-oceans
● Vidéos de Sébastien Folin sur l’acidification des océans :
https://education.francetv.fr/matiere/developpement-durable/cinquieme/video/l-
acidification-des-oceans
● Cartes de l’évolution de l’acidité dans les océans :
http://regardssurlaterre.com/cartes-et-donnees/lacidification-des-oceans-en-2000-
2050-2099
● Infographies du Ministère de la Transition écologique et solidaire et site officiel :
https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/impacts-du-rechauffement-climatique-sur-
biodiversite
● https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/
● Vidéo de NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) montrant
l’évolution d’une coquille de Thecosomata dans un milieu acide :
https://www.youtube.com/watch?v=6H_VDhXiFk4&feature=youtu.be
● Reportage de France TV sur l’IFREMER (Institut français de recherche pour
l’exploitation de la mer) : https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/l-eau-des-oceans-
plus-acide-sous-l-effet-du-rechauffement-climatique_3631999.html
Groupe 3 : Des impacts sur la biodiversité et les écosystèmes
Document 7 : Un rapport alarmant de l’IPBES

Ce document montre quelles sont les catégories d’espèces menacées à l’échelle mondiale.
L’IPBES (plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les
services écosystémiques) explique que sur 10 millions d’espèces environ, 1 million sont ainsi
menacées.
Document 8 : Espèces menacées et extinctions

Il s’agit d’un graphique représentant les espèces menacées en fonction de différents scénarios
du GIEC. Plus la température augmente, plus les différentes espèces sont menacées.
16
Document 9 : Développement des espèces envahissantes : l’exemple du moustique

tigre en France
Ce document représente des informations relatives à l’évolution du moustique tigre sur le
territoire français métropolitain. Son cycle de développement est raccourci avec
l’augmentation de la température.
● Vidéo d’Euronews sur le moustique tigre :
https://www.youtube.com/watch?v=JatLzYTp23o
● Article sur le moustique tigre : https://reseauactionclimat.org/rechauffement-
moustique-tigre/
● Vidéo de France TV sur l’IPBES :
https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/biodiversite/video-le-rapport-
alarmant-de-l-ipbes-la-biodiversite-se-meurt-nos-modes-de-vie-sont-en-
sursis_3431015.html
● Article de Marianne sur la définition des espèces invasives :
https://www.marianne.net/societe/moustiques-tigres-frelons-dasie-le-temps-des-
especes-invasives
● Article de Sciences et avenir sur le déplacement des moustiques tigres :
https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/insectes-invasifs-les-moustiques-tigres-
voyagent-en-europe-dans-les-voitures_121384
● Un article de l’Observatoire national de la biodiversité sur l’évolution des espèces
invasives : http://indicateurs-biodiversite.naturefrance.fr/fr/indicateurs/evolution-du-
nombre-moyen-despeces-exotiques-envahissantes-par-departement-metropolitain
● Le coût des espèces invasives (Sciences et avenir) :
https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/12-especes-invasives-qui-
coutent-tres-cher-a-la-france_16864
● Article de Libération sur les espèces invasives :
https://www.liberation.fr/planete/2018/05/17/des-especes-s-eteignent-d-autres-
proliferent_1650880
Suggestions de réponses aux indicateurs de réussite
Groupe 1 :
1. Avoir résumé les impacts directs et indirects du changement climatique sur

l’environnement.
Le changement climatique a pour conséquence :
● une élévation du niveau de la mer et potentiellement la submersion de villes côtières
(ex. : Cherbourg), ou même d'îles comme les Maldives ;
● une hausse des températures sur les territoires pouvant aller jusqu’à 3 °C d’ici 2050 ;
● des événements climatiques extrêmes qui sont de plus en plus fréquents (inondations,
feux de forêts, sécheresses, cyclones, ouragans, crues, baisse de l’enneigement,
etc.) ;
● le développement d’espèces invasives (ex. : moustique tigre) ;
● la stagnation des rendements dans les cultures.
17
2. Avoir évalué les risques (environnementaux, humains, etc.) selon les différents
scénarios du GIEC.
D’après le document 2, l’élévation du niveau de la mer dans le département de la Manche
dépendrait du scénario du GIEC. Selon le scénario RCP 4.5, correspondant à une atténuation
des émissions de GES (gaz à effet de serre), où le forçage radiatif est stabilisé avant 2100, le
niveau de la mer s’élèverait de 0,32 m en 2100 et de 5 m en 2500. Selon le scénario 8.5
(scénario pessimiste), correspondant à un scénario extrême où les émissions de GES
s’accroissent, on estime une élévation de 1 m en 2100 et de 13 m en 2500.
Les conséquences de cette élévation du niveau marin sont la disparition de certains territoires
par immersion, la modification des écosystèmes, le relogement des populations, des
migrations importantes, des problèmes économiques, la perte de patrimoine culturel, etc.
L’augmentation des phénomènes climatiques extrêmes pourra générer des décès liés aux
canicules, la destruction de certains écosystèmes, la disparition partielle ou totale des
glaciers, des problèmes économiques liés à la gestion des ressources et le développement
des espèces invasives sur le territoire.
3. Avoir ordonné les idées pour établir des liens de cause à effet.
Pour l’oral : l’objectif est d’être convaincant. Aussi, pourquoi ne pas sensibiliser la tribune avec
des images avant/après (aide : http://flood.firetree.net/). Il faut également bien organiser les
idées.
Dans un premier temps, on pourra expliquer ce qu’est le GIEC et pourquoi le niveau des mers
va augmenter. Ensuite, on verra les conséquences de cette élévation du niveau marin. Enfin,
on montrera à l’aide de la carte quelles sont les conséquences du changement climatique sur
le territoire.
4. À l’aide d’une recherche documentée, identifier des pistes de solutions pour lutter
contre le changement climatique.
Voir les ressources complémentaires.
Groupe 2 :

l’environnement.
D’après le document 4, l’augmentation de la concentration en CO 2 atmosphérique va générer
une augmentation de la solubilisation du CO 2 dans l’eau. À la suite de plusieurs réactions
chimiques, cela va engendrer une augmentation du nombre de protons (H +) dans les océans,
ce qui serait à l’origine d’une diminution du pH et donc d’une augmentation de l’acidité dans
les océans.
L’acidification des océans a des impacts sur la biodiversité marine, comme par exemple la
dégradation des coquilles calcaires, comme celle de Thecosomata. On observe également
des modifications des structures internes chez certains poissons, comme le bar. L’acidification
peut enfin générer des changements de comportement chez les bancs de poissons, comme
des groupes plus espacés.
18
scénarios du GIEC.
Selon le scénario RCP 2.6, le pH sera entre 8,0 et 8,1 en 2100, alors que pour le scénario
RCP 8.5, on atteint une valeur comprise entre 7,7 et 7,8. Actuellement, le pH des océans est
de 8,2. L’échelle du pH est une échelle logarithmique, ce qui signifie que la moindre
modification du pH a un grand impact sur l’acidité du milieu.
Une augmentation de l’acidité peut avoir des conséquences importantes sur la biodiversité et
sur les interactions dans un écosystème. Une diminution importante du pH va générer la
disparition des organismes à coquille calcaire. Dans le document 6, on comprend que pour le
scénario RCP 8.5 (scénario pessimiste), des organismes à coquille calcaire comme
Thecosomata vont peu à peu disparaître. Ces organismes font partie de plusieurs interactions
dans l’écosystème et notamment dans les chaînes trophiques. Ils sont souvent à la base de
l’alimentation de certains poissons. En disparaissant, les chaînes trophiques seront alors
fragilisées, ce qui entraînera la disparition de nombreuses autres espèces.
Pour les bancs de poissons, une baisse du pH va générer des différences de structuration
osseuse qui vont se généraliser à la place des structures cartilagineuses. La modification des
comportements peut influencer plusieurs facteurs : la reproduction, la prédation, la
socialisation, etc.
L’objectif est de structurer les idées à l’oral. On peut générer une carte mentale pour mieux
organiser l’acheminement d’idées.
Exemple :
19
Groupe 3 :

l’environnement.
L’altération des milieux par l’activité humaine menace 1 million d’espèces sur les 10 millions
d’espèces recensées par l’IPBES. Plus la température augmente, plus le pourcentage
d’espèces menacées augmente. Le réchauffement climatique peut par exemple générer des
problèmes de reproduction, comme c’est le cas chez la tortue Luth. L’augmentation de la
température du sable va entraîner uniquement le développement des tortues femelles, voir
stopper le développement des tortues.
L’augmentation de la température liée au réchauffement climatique va augmenter le
développement d’espèces invasives, comme le moustique tigre, car il va permettre le
raccourcissement de son cycle de développement. On remarque ainsi que le moustique tigre
s’installe dans de plus en plus de départements français métropolitains.
scénarios du GIEC.
Aujourd’hui, on recense 1 million d’espèces menacées, ce qui est une conséquence de la
destruction de leur milieu naturel. Le changement climatique est un facteur important de
modification des milieux et des écosystèmes, ce qui implique que le nombre d’espèces
menacées risque d’augmenter dans les années à venir.
Chaque scénario implique une augmentation de la température et plus cette augmentation est
importante, plus le nombre d’espèces menacées est important. Dans le scénario le plus
pessimiste, la communauté scientifique estime qu’environ 65 % des plantes, 40 % des
oiseaux, 60 % des mammifères, 55 % des amphibiens et 35 % des reptiles seront menacés
d’extinction.
Comme chaque scénario du GIEC implique une hausse de température, cela amènera à une
amplification du développement des espèces invasives, comme le moustique tigre (diminution
du cycle de développement, augmentation des températures qui permettra une plus grande
étendue des zones d’expansion de cette espèce).
Le changement climatique implique des risques sanitaires, écologiques et économiques.
Il faut essayer de convaincre l’auditoire en donnant des chiffres clefs et illustrer les propos
avec des graphiques et des images d’espèces qui sont potentiellement menacées.
20
Protocoles et résultats expérimentaux
1. Réalisation d’un indicateur coloré pour mesurer le pH d’un milieu
Matériel nécessaire :
● chou rouge,
● casserole ou bouilloire,
● 1 litre d'eau salée à 35 ‰,
● acide chlorhydrique à 1 M,
● soude (NaOH) à 0,1 M ou lessive en poudre,
● eau distillée,
● 2 bouteilles en verre (1 et 2) avec des couvercles,
● eau salée à 35 ‰,
● tubes à essai.
Protocole :
● Dans une casserole d'eau bouillante ou une bouilloire, infuser des feuilles de chou
rouge (1 feuille en moyenne pour 500 mL d'eau, pendant 5 min).
● Récupérer le jus (bleu foncé) et le diluer (1 volume de jus pour 7 volumes d'eau) dans
l'eau salée pour obtenir une coloration bleu clair. L’indicateur coloré est prêt. Afin de
mettre en évidence les propriétés de l'indicateur coloré « jus de chou rouge », verser
10 mL de jus de chou rouge dilué dans 3 tubes à essai.
● Dans le tube 1, ajouter 1 mL d’acide chlorhydrique 1M pour acidifier le milieu. On
obtient une coloration rose dans un milieu acide.
● Dans le tube 2, ajouter 1 mL d’eau distillée, ce qui engendre une coloration bleue
violette.
● Dans le tube 3, déposer 1 mL de soude (ou un peu de lessive en poudre) pour rendre
le milieu basique. On obtient une coloration verte.
● Dans les bouteilles en verre, placer de l’eau salée et l’indicateur coloré jusqu’à mi-
hauteur
● Ne rien ajouter d’autre dans la bouteille 1 « témoin ».
● Ajouter du CO2 dans la bouteille 2 « expérience ». Pour ajouter du CO 2, on peut par
exemple mettre une bombe à CO2, ou bien en fabriquer de manière artisanale (voir
protocole ci-après).
21
2. Protocole pour fabriquer du CO2 de manière artisanale
Matériel :
● 2 bouteilles en plastiques avec bouchons,
● un tuyau ou une paille,
● de quoi colmater (ex. : patafix),
● de l’eau de chaux,
● du vinaigre,
● du bicarbonate de soude,
● une feuille de papier essuie-tout.
Protocole :
● Réaliser un trou dans les 2 bouchons pour pouvoir y placer le tuyau.
● Placer un peu d’eau de chaux dans la bouteille A, la fermer avec un bouchon troué
dans lequel on a réalisé au préalable un trou pour placer le tuyau.
● Vider la bouteille de son air.
● Dans la bouteille B, placer du vinaigre et, dans le papier essuie-tout, placer 4 cuillères
à café de bicarbonate de soude (le papier essuie-tout sert ici de retardateur).
● Fermer les deux bouteilles communicantes avec le tuyau et laisser la réaction agir. La
bouteille 1 se remplit de CO2.
À voir sur : http://edu.mnhn.fr/mod/page/view.php?id=1354
3. Utiliser une sonde pH ExAO
Matériel :
● sonde pH ExAO,
● eau distillée,
● cuve ExAO,
● paille.
Protocole :
● Placer de l’eau dans une cuve ExAO.
● Placer la sonde ExAO dans la cuve.
● Démarrer l’enregistrement.
● Placer la paille dans la cuve et souffler (l’air expiré contient du dioxyde de carbone).
Le pH va diminuer lorsque le CO 2 sera incorporé dans l’eau. Voir résultats dans cette vidéo
(Tara expéditions) :
https://www.youtube.com/watch?time_continue=90&v=epDWuf-J9p0&feature=emb_logo
22
● Quelques sources pour trouver des conseils simples pour lutter contre le
réchauffement climatique : https://www.terrafemina.com/article/40-petits-gestes-pour-
lutter-contre-le-rechauffement-climatique-au-quotidien_a335337/1
● Vidéo de la Fondation Nicolas Hulot qui donne 6 gestes simples pour lutter contre le
réchauffement climatique : https://www.youtube.com/watch?v=hYu3YLtfqdc
● Infographie regroupant des gestes simples pour lutter contre le réchauffement
climatique : http://blog.nicotcha.com/post/2013/11/15/10-GESTES-POUR-REDUIRE-
LA-CONSOMMATION-D-ENERGIE-DANS-LE-CADRE-DU-PLAN-CLIMAT-DE-
TOUR%28S%29PLUS-%3A%3A-D%C3%A9pliant3
● Émission pour la Terre de France 2 : https://www.france.tv/france-2/l-emission-pour-
la-terre/
● Article dans Le Monde qui donne des gestes pour combattre l’acidification des
océans :
https://www.lemonde.fr/blog/oceanclimat/2015/11/26/5-gestes-simples-pour-
combattre-lacidification-des-oceans/
● Article d’Océan campus sur l’origine et les conséquences de l’acidification des
océans (PDF) : https://fr.oceancampus.eu/files/ressources/_text_file/dzw.pdf
● Comment limiter son impact sur la biodiversité (Brut) :
https://www.youtube.com/watch?v=_iFvmSyfsXE
● « Quelles solutions reste-t-il pour sauver la biodiversité ? », vidéo de Le Monde :
https://www.youtube.com/watch?v=wD091fJMeU4
● Vidéo de l’UNESCO pour éduquer à la biodiversité :
https://www.youtube.com/watch?v=GuS9EU4iRjw
● Interview de Marc André Selosse : sur la préservation de la biodiversité des plantes
cultivées : https://www.youtube.com/watch?v=D_8MtYI-JBQ
● Vidéo de Décod’actu sur la disparition des espèces :
https://www.youtube.com/watch?v=jROimBXPnqI
23
Bilan (p. 61)
24
Exercices
Zone d’échauffement (p. 62)
1. Les scénarios du GIEC évaluent une augmentation de la température de l’atmosphère en 2100

équivalente à :
b. 1,5 °C à 5 °C
2. L’IPBES évalue le nombre d’espèces menacées par les activités humaines à :

c. 1 000 000
3. Dans les modélisations du GIEC, les océans vont connaître :

a. Une diminution du pH
4. Le scénario le plus pessimiste du GIEC est le :

c. RCP 8.5
5. L’augmentation de la température prévue par les modèles climatiques est principalement due :
b. à l’augmentation des gaz à effet de serre d’origine anthropique.
6. L’évaluation, puis la validation de la pertinence des modèles climatiques sont possibles grâce :
a. à l’application du modèle sur des données paléoclimatiques.
7. L’industrie cimentière émet des gaz à effet de serre surtout lors :

b. de la cuisson, nommée clinkérisation.
8. L’élévation du niveau de la mer en 2100 avec les projections RCP 8.5 est estimée à :
b. 1 m
9. Le principal gaz à effet de serre d’origine humaine au niveau quantitatif est :

a. le dioxyde de carbone
10. Justifier cette phrase du climatologue Jean Jouzel : « On n’est plus dans le futur : ce sont les
enfants d’aujourd’hui, ceux des cours d’école, qui pourraient subir ces étés à 50 °C ».
Tous les scénarios du GIEC, du plus optimiste au plus pessimiste, prévoient une augmentation de la
température liée à l’amplification de l’effet de serre générant le réchauffement climatique, et dont
l’origine est l’augmentation des gaz à effet de serre anthropiques. Les étés vont devenir de plus en
plus chauds et il y a aura une augmentation des phénomènes climatiques extrêmes, comme les
canicules et les sécheresses. Les étés à 50 °C vont devenir une réalité dans les années à venir.
A. L’oursin de gauche a grandi dans un milieu :

a. au pH plus acide.
25
L’atelier des apprentis (p. 63)
11. Evolution des glaciers métropolitains
Compétence principalement travaillée : Mettre en évidence le rôle des différents

paramètres de l’évolution climatique
Correction :
1. On constate depuis les années 1980 que la température au niveau du massif des Pyrénées
est supérieure à la moyenne, allant de 0 à 1,5 °C. En mettant en lien les photos, on constate
un recul des glaciers. L’augmentation de la température peut entraîner la disparition des
glaciers.
Suggestion de questions supplémentaires :
2. Expliquer comment évolue la température dans les Pyrénées.

De 1960 jusqu’à 1980 environ, on constate que la température est globalement plus froide
que la moyenne, soit environ -0,75 °C. A partir des années 1980, on constate une
augmentation de l’écart de température par rapport à la moyenne, soit environ 1 à 1,5 °C.
Sources/Bibliographie :
● Article de Libération sur les glaciers des Pyrénées :
https://www.liberation.fr/france/2018/12/13/changement-climatique-les-pyrenees-de-
moins-en-moins-enneigees_1697258
● Article, photos et graphiques concernant les glaciers des Pyrénées :
https://www.climat-en-questions.fr/reponse/evolution-actuelle/quantites-glace-sur-
planete-par-frederique-remy-etienne-berthier
Ressources pour aller plus loin :

● Article « Impacts du changement climatique : Montagnes et glaciers » sur le site du
Ministère de la transition écologique et solidaire : https://www.ecologique-
solidaire.gouv.fr/impacts-du-changement-climatique-montagne-et-glaciers
26
Correction de l’exercice décliné en version initié :

1. Calculer les variations annuelles de la masse du Glacier d’Ossoue entre 2001 et

2011 (différence entre accumulation et ablation de neige).
Variations annuelles = 2,1 – 2,9 + 3,2 – 4,1 + 3,5 – 4,7 + 2,5 – 5,1 + 1,9 – 4,6 + 2,6 – 4 + 3,2 –
3,3 + 3,1 – 4,7 + 3 – 3,4 + 2,1 – 4,5 = -14,1 m
Le glacier a perdu 14 m d’équivalent en eau en l’espace de 10 ans.
12. Sécheresse et restrictions d’eau
Compétence principalement travaillée : Exploiter les résultats d’un modèle climatique pour
expliquer des corrélations par des liens de cause à effet
Correction :
1. On remarque que de nombreuses régions sont touchées par les restrictions en eau :
- dans le sud-ouest : Poitou-Charentes, Aquitaine, Midi Pyrénées ;
- dans le sud-est : PACA, Languedoc Roussillon ;
- dans le nord-est : Champagne Ardennes ;
- dans le centre : Centre-Val de Loire, etc.
Ces régions correspondent aux régions agricoles qui nécessitent d’être irriguées.
2. Causes : sécheresses liées à des canicules correspondant aux conséquences du

réchauffement climatique (perturbation des régimes de pluies, augmentation de la
température, etc.)
Conséquences : diminution des rendements agricoles, affectation de la biodiversité locale,
assèchement des sols, incendies, etc.
27
Évolution future : Dans un contexte de réchauffement climatique, les sécheresses sont

amenées à être de plus en plus fréquentes, ce qui pourrait conduire à des restrictions d’eau
plus fortes. Cependant, une recrudescence des événements météorologiques extrêmes, tels
que les fortes pluies associées à des inondations, est aussi observée. L’évolution future de
ces restrictions est donc fortement dépendante des régions.
● Site Propluvia : http://propluvia.developpement-
durable.gouv.fr/propluvia/faces/index.jsp
● Article du Journal de l’environnement :
http://www.journaldelenvironnement.net/article/la-france-a-echoue-a-proteger-ses-
ressources-en-eau,87097

● Article de Le Monde sur la sécheresse et les restrictions d’eau :
https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/09/20/secheresse-des-restrictions-d-eau-
mises-en-place-dans-la-quasi-totalite-des-departements-
metropolitains_6012393_3244.html
28
Le repaire des initiés (p. 64)
13. Récifs coralliens et températures
Correction :
1. L’augmentation de la température entraîne une diminution de la densité de zooxanthelles

au sein du polype, de 8 × 105 cellules·cm-2 à 4 × 105 cellules·cm-2.
Le polype et les zooxanthelles vivent en symbiose, l’expulsion des zooxanthelles entraîne le
blanchissement des coraux et donc leur mort. Une diminution des coraux entraîne également
une diminution de la biodiversité environnante.
● Sujet Bac S, Nouméa, 2017.

● Vidéo de Brut sur le blanchissement des coraux :
https://www.youtube.com/watch?v=z-_dfreVPkY
● Vidéo sur l’histoire d’un corail : https://www.youtube.com/watch?v=7s8IgEiVqog
Correction de l’exercice décliné en version expert :
1. Interpréter les résultats de cette expérience et conclure sur le métabolisme des

zooxanthelles.
Document supplémentaire : effets de différents milieux de culture sur l’activité

métabolique des zooxanthelles
3 milieux sont réalisés :

- milieu 1 : des zooxanthelles isolées dans une eau de mer filtrée enrichie en CO 2
radioactif ;
- milieu 2 : des polypes associés aux zooxanthelles dans une eau de mer filtrée enrichie
en CO2 radioactif ;
- milieu 3 : des polypes dépourvus de zooxanthelles dans une eau de mer filtrée enrichie
en CO2 radioactif.
On détecte alors la radioactivité dans diverses molécules organiques contenues dans les
zooxanthelles et dans les cellules du polype au cours du temps à l’obscurité et à la lumière.
29
Détection de la Détection de la Détection de la

radioactivité radioactivité radioactivité
dans les dans les cellules du dans les cellules du
zooxanthelles polype associées polype dépourvues
isolées aux de
du milieu 1 zooxanthelles zooxanthelles
du milieu 2 du milieu 3
À l’obscurité – – –
À la lumière 5 + – –
(temps en
secondes) 30 + – –
360 + + –
Légende :
(+) : radioactivité détectée
(–) : radioactivité non détectée
Source : sujet Bac de SVT, Amérique du Sud, 2015.
On remarque que dans la colonne 1, au bout de 5 secondes, il y a présence de matières

organiques radioactives (acides aminés, glucose, etc.) dans les zooxanthelles. C’est le CO 2
qui est radioactif, cela signifie que ces matières organiques ont été synthétisées à partir du
CO2 radioactif. À l’obscurité, il n’y a pas de matière organique radioactive.
Les zooxanthelles utilisent le CO2 pour produire des matières organiques comme le glucose
à la lumière : le métabolisme utilisé est donc la photosynthèse. Les zooxanthelles sont des
organismes autotrophes.
D’après la colonne 3, les cellules du polype dépourvues de zooxanthelles n’ont pas synthétisé
de molécules organiques radioactives à la lumière et à l’obscurité : elles ne peuvent pas
réaliser la photosynthèse.
On observe dans la colonne 3 que les cellules du polype associé aux zooxanthelles
contiennent des matières organiques radioactives au bout de 360 secondes.
Ce sont les zooxanthelles qui ont produit ces matières organiques. À l’aide de la symbiose, le
polype va utiliser les matières organiques fabriquées par les zooxanthelles par photosynthèse
à la lumière pour se nourrir.
30
14. Hamburgers et réchauffement climatique
expliquer des liens de cause à effet
Correction :
1. La consommation de hamburger en France est très importante. Le choix du bœuf a

plusieurs conséquences :
- utilisation de grandes étendues de sol, ce qui contribue à la déforestation et engendre
des perturbations des sols et des écosystèmes, participant ainsi au réchauffement
climatique ;
- utilisation importante des ressources d’eau ;
- émissions importantes de gaz à effet de serre : 20 % des émissions mondiales sont
liées aux émissions gazeuses des bovins. Les gaz à effet de serre ont un rôle direct
dans le réchauffement climatique.
Un choix responsable et raisonné serait de réduire sa consommation de viande de bœuf.
● Article de Sciences et avenir sur le coût environnemental du bœuf :
https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/infographie-le-terrible-cout-
environnemental-du-boeuf_14361

● Vidéo de Le Monde qui explique l’impact de la viande sur l’environnement en 4 min :
https://www.youtube.com/watch?v=nVydgG2DFU0
31
Le coin des experts (p. 65-66)
15. Les coccolithophoridés et leur développement dans les océans
Correction :
1. Lorsque le CO2 atmosphérique augmente, il peut se solubiliser dans les océans. Cela
permet dans un premier temps la réalisation de la photosynthèse par les coccolithophoridés.
Cependant, une concentration atmosphérique croissante en CO 2 entraîne une diminution du
pH, c’est-à-dire une augmentation de l’acidité.
On constate que le pH est de 8,12 au large de l’île de Pâques et de 8,06 au large du cap Horn.
Cette augmentation d’acidité génère la destruction des plaques calcaires des tests des
coccolithophoridés. Cette fragilisation des tests calcaires peut entraîner une perturbation des
chaînes alimentaires, car les coccolithophoridés sont à la base de ces chaînes alimentaires.
● MNHN : http://edu.mnhn.fr/mod/page/view.php?id=1354
16. Comparaison de modèles climatiques et données paléoclimatiques

Correction :
1. Température des océans lors du dernier maximum glaciaire -1 à -1,5 °C en moyenne par
rapport à aujourd’hui.
Température des continents lors du dernier maximum glaciaire : -4 °C par rapport à
aujourd’hui.
2. Si on regarde la température des océans, les modèles les plus précis sont ECBILTCLIO ou
CCSM3, mais pour la température des continents, on constate une estimation à -2 °C
(estimation plus faible que celle déterminée grâce aux pollens retrouvés).
Si on observe la température des continents, le modèle le plus précis est ECHAM 53, mais
pour la température estimée des océans, on constate une température de -3 °C (estimation
plus importante que celle déterminée par l’étude des fossiles de coraux).
Les modèles doivent toujours être confrontés aux données paléoclimatiques pour déterminer
leur précision. Certains modèles sont plus pertinents pour le domaine continental, alors que
d’autres sont plus pertinents pour le domaine océanique.
32
● Vidéos et diaporamas de conférences sur les modèles climatiques de David Pollack :
http://acces.ens-lyon.fr/acces/thematiques/eedd/simulation-des-conferences-des-
parties-sur-le-changement-climatique/ressources-pedagogiques-et-questions-
philosophiques/cop-21-des-ressources-scientifiques-et-des-actualites
Correction de l’exercice décliné en version initié :

1. Estimer les températures moyennes terrestre et océanique lors du dernier maximum

glaciaire.
Température des océans lors du dernier maximum glaciaire: -1 à -1,5 °C en moyenne par
rapport à aujourd’hui. Température des continents lors du dernier maximum glaciaire : -4 °C
par rapport à aujourd’hui.
2. Déterminer le meilleur modèle pour le domaine continental.

Si on regarde la température des continents, le modèle le plus précis est ECHAM 53, mais si
on regarde la température estimée des océans, on constate une température de -3 °C
(estimation plus importante que celle déterminée par l’étude des fossiles de coraux).
3. Déterminer le meilleur modèle pour le domaine océanique

Si on regarde la température des océans, les modèles les plus précis sont ECBILTCLIO ou
CCSM3, mais si on regarde la température des continents, on constate une estimation à -2 °C
(estimation plus faible que celle déterminée grâce aux pollens retrouvés).
4. Expliquer alors pourquoi il est difficile de déterminer le meilleur modèle dans le cas
présent.
Le modèle le plus précis pour les continents, ECHAM 53, est en fait beaucoup moins précis
en ce qui concerne les données océaniques. De même, les modèles ECBILTCLIO ou CCSM3
sont en fait beaucoup moins précis en ce qui concerne les données continentales. Dans ce
cas précis, il est donc difficile de définir le modèle qui sera le plus exact pour les continents et
pour les océans.
17. L’écrevisse de Louisiane
Correction :
1. Les espèces invasives sont des espèces introduites par l’être humain en dehors de leur
aire de répartition, qui s’étendent et s’établissent en dehors de leur aire de distribution au
détriment de la biodiversité locale.
33
L’écrevisse de Louisiane a été introduite en France dans un objectif commercial, mais elle a
ensuite été libérée dans le milieu naturel. Elle ne possède pas de prédateur et elle est capable
de coloniser rapidement les milieux : on constate qu’entre 1977 et 2006, elle a colonisé plus
des ¾ du territoire français. Elle se reproduit rapidement : la maturité sexuelle est acquise en
6 mois seulement (contre 2 à 4 ans pour l’écrevisse à pattes rouges). Le nombre d’œufs est
également important (50 à 600).
L’écrevisse de Louisiane est une porteuse saine de la peste d’écrevisse : elle peut transmettre
cette maladie à d’autres espèces d’écrevisses, alors qu’elle ne la développe pas elle-même.
Cela provoque une diminution des autres espèces d’écrevisses et les fragilisent. Ainsi, cette
espèce provoque une diminution de la biodiversité locale (voir le doc. 2). L’introduction d’une
ou de 3 écrevisses entraîne une diminution du nombre d’espèces.
Elle est résistante à la pollution et ses besoins sont moindres par rapport aux autres
écrevisses : elle peut se développer dans des concentrations importantes de phosphates et
de composés azotés (donc dans des eaux polluées). Elle n’a pas besoin d’une eau très
oxygénée.
Sa plage de confort de température est plus large que celle des autres écrevisses et elle se
montre résistante à des températures allant jusqu’à 30 °C. Elle est ainsi beaucoup moins
sensible au réchauffement climatique, et peut continuer de proliférer à des températures
élevées, dans lesquelles les autres espèces d’écrevisses sont en inconfort.
Ainsi, le réchauffement climatique peut favoriser, de façon relative, le développement de cette
espèce invasive, qui produit un impact majeur sur les écosystèmes terrestres et marins.
On peut résumer ces éléments dans le schéma suivant :
34
● Vers une meilleure connaissance de l’écrevisse de Louisiane dans le département
de l’Yonne : http://www.federation-peche-
yonne.fr/federation/ckfinder/userfiles/files/Vers%20une%20meilleure%20connaissan
ce%20de%20l%27%C3%A9crevisse%20de%20Louisiane%20dans%20le%20d%C3
%A9partement%20de%20l%27Yonne.pdf
● Guide d’identification des écrevisses en France par la fédération de pêche :
https://www.federation-peche64.fr/wp-content/uploads/2015/01/Guide-didentification-
des-%C3%A9crevisses-en-France-m%C3%A9tropolitaine.compressed.pdf

● Reportage de France 3 sur l’écrevisse de Louisiane :
https://www.youtube.com/watch?v=xq8Ysge4slo&t=6s
35

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Livre du professeur - ES Terminale - Chapitre 3 : Le climat du futur

Chapitre 3 : Le climat du futur

Bilan (p. 61) 24

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Ce qui a été enseigné en seconde :

Ce qui a été enseigné en première :

Lien(s) avec les chapitres précédents ou suivants du manuel :

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● Vidéo France info sur le rapport de l’IPBES :

Idées d’activités alternatives ou complémentaires :

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Activité documentaire 1 : La modélisation du climat (p. 52-53)

Durée estimée : 60 minutes.

Présentation des documents

Document 1 : Construction d’un modèle climatique

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Document 2 : Valider un modèle climatique en le confrontant à des observations

Document 3 : SimClimat : un logiciel pour simuler le climat futur

Réponses attendues aux questions :

1. La mise en équation permet de transcrire dans un langage mathématique des

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6. La construction d’un modèle climatique est complexe, car elle implique :

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Protocoles et résultats expérimentaux :

Réaliser une modélisation avec le logiciel SimClimat

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Activité de groupe 2 : L’impact des activités humaines sur le

Lien avec le programme :

Durée estimée : 40 minutes.

Groupe 1 : Les émissions de dioxyde de carbone

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Document 1 : Combustibles fossiles, fabrication de ciment et émissions de CO 2

Document 2 : Déforestation et production de CO2

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● Vidéo montrant la combustion du carbone (expérience) :

Groupe 2 : Les émissions de méthane

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Document 3 : Fuites de gaz naturel : l’exemple des États-Unis

Document 4 : Émissions dans les élevages

Document 5 : Fermentation dans les décharges

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● Article de Libération sur l’évolution de la consommation de bovins en France en

Suggestions de réponses aux indicateurs de réussite

1. Lors de la combustion du charbon dans les usines à charbon, il y a libération de CO 2 dans

2. Les forêts constituent un équilibre entre capture et libération de CO 2. Lors de leur

1. Il existe différentes sources d’émissions de méthane :

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Autres compétences mobilisables dans cette activité :

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Groupe 1 : Des impacts sur les territoires

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