Ensembles Et Applications

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fr] édité le 3 juillet 2012 Enoncés 1

Ensembles et applications Exercice 6 [ 01486 ] [correction]


Soient I un intervalle de R et f : I → R une fonction définie sur I à valeurs réelles.
Exprimer à l’aide de quantificateurs les assertions suivantes :
Eléments de logique a) la fonction f s’annule
b) la fonction f est la fonction nulle
Exercice 1 [ 01481 ] [correction] c) f n’est pas une fonction constante
Décrire les parties de R dans lesquelles évoluent x pour que les assertions d) f ne prend jamais deux fois la même valeur
suivantes soient vraies : e) la fonction f présente un minimum
a) (x > 0 et x < 1) ou x = 0 b) x > 3 et x < 5 et x 6= 4 f) f prend des valeurs arbitrairement grandes
c) (x 6 0 et x > 1) ou x = 4 d) x > 0 ⇒ x > 2. g) f ne peut s’annuler qu’une seule fois.

Exercice 2 [ 01482 ] [correction] Exercice 7 [ 01487 ] [correction]


Etant donné P , Q et R trois assertions, vérifier en dressant la table de vérité : Soient I un intervalle de R non vide et f : I → R une fonction à valeurs réelles
a) P ou (Q et R) ∼ (P ou Q) et (P ou R) définie sur I.
b) non(P ⇒ Q) ∼ P et non(Q). Exprimer les négations des assertions suivantes :
a) ∀x ∈ I, f (x) 6= 0
b) ∀y ∈ R, ∃x ∈ I, f (x) = y
Exercice 3 [ 01483 ] [correction] c) ∃M ∈ R, ∀x ∈ I, |f (x)| 6 M
On dispose de neuf billes visuellement identiques, huit d’entre elles ont même d) ∀x, y ∈ I, x 6 y ⇒ f (x) 6 f (y)
masse mais la neuvième est plus lourde. Comment, en deux pesées sur une e) ∀x, y ∈ I, f (x) = f (y) ⇒ x = y
balance à deux plateaux, peut-on démasquer l’intrus ? f) ∀x ∈ I, f (x) > 0 ⇒ x 6 0.

Exercice 4 [ 01484 ] [correction] Exercice 8 [ 01488 ] [correction]


On dispose de neuf billes visuellement identiques, elles ont toutes la même masse Soit f : R → R. Quelle différence de sens ont les deux assertions proposées :
sauf une. a) ∀x ∈ R, ∃y ∈ R, y = f (x) et ∃y ∈ R, ∀x ∈ R, y = f (x).
Comment, à l’aide d’une balance à deux plateaux, démasquer l’intrus en trois b) ∀y ∈ R, ∃x ∈ R, y = f (x) et ∃x ∈ R, ∀y ∈ R, y = f (x).
pesées ? c) ∀x ∈ R, ∃M ∈ R, f (x) 6 M et ∃M ∈ R, ∀x ∈ R, f (x) 6 M ?

Quantificateurs
Exercice 9 [ 01489 ] [correction]
Soit f : R → R une fonction continue.
Exercice 5 [ 01485 ] [correction] On considère les assertions suivantes :
Soient I un intervalle de R et f : I → R une fonction définie sur I à valeurs réelles. P : « ∀x ∈ R, f (x) = 0 », Q : « ∃x ∈ R, f (x) = 0 »et
Exprimer verbalement la signification des assertions suivantes : R : « (∀x ∈ R, f (x) > 0) ou (∀x ∈ R, f (x) < 0) ».
a) ∃C ∈ R, ∀x ∈ I, f (x) = C Parmi les implications suivantes lesquelles sont exactes :
b) ∀x ∈ I, f (x) = 0 ⇒ x = 0 a) P ⇒ Q b) Q ⇒ P c) Q ⇒ R
c) ∀y ∈ R, ∃x ∈ I, f (x) = y
d) non(R) ⇒ Q e) non(Q) ⇒ non(P ) f) non(P ) ⇒ non(R) ?
d) ∀x, y ∈ I, x 6 y ⇒ f (x) 6 f (y)
e) ∀x, y ∈ I, f (x) = f (y) ⇒ x = y.

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Exercice 10 [ 01490 ] [correction] Exercice 16 [ 01496 ] [correction]


Soit a ∈ R. Etant donné A, B et C trois parties de E, justifier les équivalences suivantes :
a) Montrer que (∀ε > 0, |a| 6 ε) ⇒ a = 0. a) A ⊂ B ⇔ A ∪ B = B.
b) Montrer que (∀ε > 0, |a| 6 ε) ⇒ a = 0. b) A = B ⇔ A ∩ B = A ∪ B.
(∪ B = A ∩ C ⇔ B ⊂ A ⊂ C
c) A
A∪B =A∪C
Ensembles d) ⇔B=C
A∩B =A∩C

Exercice 11 [ 01491 ] [correction]


Soit E = {a, b, c} un ensemble. Peut-on écrire :
Exercice 17 [ 01497 ] [correction]
a) a ∈ E b) a ⊂ E c) {a} ⊂ E
Soient A et B deux parties de E, on appelle différence symétrique de A et B,
d) ∅ ∈ E e) ∅ ⊂ Ef) {∅} ⊂ E ?
l’ensemble
A ∆ B = (A\B) ∪ (B\A)
Exercice 12 [ 01492 ] [correction] Montrer
Un ensemble est dit décrit en compréhension lorsqu’il réunit les éléments d’un A∆B = (A ∪ B)\(A ∩ B)
ensemble vérifiant une propriété. Un ensemble est dit décrit en extension lorsqu’on
cite ses éléments. Par exemple, {n ∈ Z/∃k ∈ Z, n = 2k} et {2k/k ∈ Z} sont des
descriptions respectivement en compréhension et en extension de l’ensemble des Exercice 18 [ 01498 ] [correction]
entiers pairs. Etant donné A, B et C trois parties d’un ensemble E, montrer que :
a) Décrire en compréhension et en extension l’ensemble {1, 3, 5, 7, . . .}. a) A∆B = A∆C ⇔ B = C
b) Décrire en compréhension et en extension l’ensemble {1, 10, 100, 1000, . . .}. b) A\B = A ⇔ B\A = B
c) Décrire en extension l’ensemble des nombres rationnels. c) A∆B = A ∩ B ⇒ A = B = ∅.
d) Décrire en compréhension l’ensemble ]0, 1].
e) Décrire en compréhension et en extension l’ensemble des valeurs prises par une
fonction f : R → R. Exercice 19 [ 01499 ] [correction]
f) Décrire en compréhension l’ensemble des antécédents d’un réel y par une Soient A, B deux parties de E.
fonction f : R → R. Discuter et résoudre l’équation A ∪ X = B d’inconnue X ∈ P(E).

Exercice 13 [ 01493 ] [correction] Exercice 20 [ 01500 ] [correction]


Décrire P(P({a})) où a désigne un élément. Soient A, B deux parties de E.
Discuter et résoudre l’équation A ∩ X = B d’inconnue X ∈ P(E).

Exercice 14 [ 01494 ] [correction]


Soient A, B, C ∈ P(E). Etablir A\(B ∩ C) = (A\B) ∪ (A\C) Injectivité, surjectivité et bijectivité
Exercice 21 [ 01501 ] [correction]
Exercice 15 [ 01495 ] [correction] Soient f : N → N et g : N → N les applications définies par :
Etant donné A et B deux parties de E, justifier CE A\CE B = B\A. 
k/2 si k est pair
∀k ∈ N, f (k) = 2k et g(k) =
(k − 1) /2 si k est impair

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a) Etudier l’injectivité, la surjectivité et la bijectivité de f et g. Exercice 27 [ 01507 ] [correction]


b) Préciser les applications g ◦ f et f ◦ g. Soient f : E → F et g : F → E deux applications telles que f ◦ g ◦ f soit bijective.
Etudier leur injectivité, surjectivité et bijectivité. Montrer que f et g sont bijectives

Exercice 22 [ 01502 ] [correction] Exercice 28 [ 01508 ] [correction]


Soient a, b et c trois réels tels que c 6= 0 et a2 + bc 6= 0. Soient E, F, G trois ensembles, f1 , f2 : E → F et g : F → G.
ax+b
On considère la fonction f : R\ {a/c} → R\ {a/c} définie par f (x) = cx−a . On suppose g ◦ f1 = g ◦ f2 et g injective. Montrer que f1 = f2 .
Justifier que l’application f est bien définie.
Calculer f ◦ f , en déduire que f est une permutation dont on déterminera
l’application réciproque.
Exercice 29 [ 01509 ] [correction]
Soient E, F, G trois ensembles, f : E → F et g1 , g2 : F → G.
On suppose f surjective et g1 ◦ f = g2 ◦ f . Montrer que g1 = g2 .
Exercice 23 [ 01503 ] [correction]
Soit f : N → Z définie par

Exercice 30 [ 01510 ] [correction]



n/2 si n est pair
f (n) = Soit f : E → I une application surjective. On pose, pour tout i ∈ I,
− n+1
2 sinon
Ai = f −1 ({i}).
Montrer que f est bien définie et bijective. Montrer que les Ai sont non vides, deux à deux disjoints, de réunion égale à E.

Exercice 24 [ 01504 ] [correction] Exercice 31 [ 01511 ] [correction]


Soient f : E → F et g : F → G. Etablir les implications suivantes : Soient A et B deux parties d’un ensemble E et
a) g ◦ f injective ⇒ f injective. (
b) g ◦ f surjective ⇒ g surjective P (E) → P (A) × P (B)
c) g ◦ f injective et f surjective ⇒ g injective. f:
X 7→ (X ∩ A, X ∩ B)
d) g ◦ f surjective et g injective ⇒ f surjective.
Montrer que :
a) f est injective si, et seulement si, A ∪ B = E
Exercice 25 [ 01505 ] [correction] b) f est surjective si, et seulement si, A ∩ B = ∅.
Soient E, F, G trois ensembles, f : E → F , g : F → G et h : G → E
Etablir que si h ◦ g ◦ f est injective et que g ◦ f ◦ h et f ◦ h ◦ g sont surjectives
alors f, g et h sont bijectives. Image directe et image réciproque d’une partie
Exercice 32 [ 01512 ] [correction]
Exercice 26 [ 01506 ] [correction] Décrire l’image directe de R par la fonction exponentielle.
Soient E un ensemble et f : E → E telle que f ◦ f ◦ f = f . Déterminer l’image réciproque de l’intervalle [−1, 4] par la fonction f : x 7→ x2
Montrer que f est injective si, et seulement si, f est surjective. définie sur R.

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Exercice 33 [ 01513 ] [correction] Exercice 39 [ 01519 ] [correction] 


Soit f : E → F une application. Soit 4 la relation définie sur E = (x, y) ∈ R2 /x 6 y par
a) Montrer
(x, y) 4 (x0 , y 0 ) ⇔ (x, y) = (x0 , y 0 ) ou y 6 x0
∀A, A0 ∈ P(E), f (A ∪ A0 ) = f (A) ∪ f (A0 ) et f (A ∩ A0 ) ⊂ f (A) ∩ f (A0 )
Montrer que 4 est une relation d’ordre sur E.
b) Montrer
∀B, B 0 ∈ P(F ), f −1 (B∪B 0 ) = f −1 (B)∪f −1 (B 0 ) et f −1 (B∩B 0 ) = f −1 (B)∩f −1 (B 0 )
Exercice 40 [ 01520 ] [correction]
On définit une relation binaire 4 sur {z ∈ C/Im(z) > 0} par :
Exercice 34 [ 01514 ] [correction]
Soit f : E → F une application. z 4 z 0 ⇔ |z| < |z 0 | ou ( |z| = |z 0 | et Re(z) 6 Re(z 0 ))
Etabli Montrer qu’il s’agit d’une relation d’ordre total.
∀A ∈ P(E), A ⊂ f −1 (f (A)) et ∀B ∈ P(F ), f (f −1 (B)) ⊂ B

Exercice 35 [ 01515 ] [correction] Exercice 41 [ 01521 ] [correction]


Soient E et F deux ensembles et f : E → F . Soit E l’ensemble des couples (I, f ) formé d’un intervalle I et d’une fonction réelle
Montrer que f est injective si, et seulement si, définie sur I.
On définit une relation 4 sur E par : (I, f ) 4 (J, g) ⇔ I ⊂ J et gI = f .
∀A, A0 ∈ ℘(E), f (A ∩ A0 ) = f (A) ∩ f (A0 ) Montrer que 4 est une relation d’ordre sur E.

Exercice 36 [ 01516 ] [correction] Exercice 42 [ 01522 ] [correction]


Soit f : E → F une application. Montrer que : Soient E un ensemble et f : E → R une application injective.
a) f est injective ⇔ ∀A ∈ ℘(E), A = f −1 (f (A)). On définit sur E une relation binaire 4 par
b) f est surjective ⇔ ∀B ∈ ℘(F ), f (f −1 (B)) = B.
x 4 y ⇔ f (x) 6 f (y)

Exercice 37 [ 01517 ] [correction] Montrer que 4 est une relation d’ordre sur E.
Soit f : E → F une application. Montrer que :
f est bijective si, et seulement si,
Exercice 43 [ 01523 ] [correction]
∀A ∈ ℘(E), f (CE A) = CF f (A) Soient A, B deux parties d’un ensemble E ordonné par 4.
On suppose que A et B ont chacun un plus grand élément.
Ensembles ordonnés Qu’en est-il de A ∪ B lorsque l’ordre est total ? lorsqu’il ne l’est pas ?
Que dire de A ∩ B ?

Exercice 38 [ 01518 ] [correction]


On définit une relation binaire 4 sur R+? par : Exercice 44 [ 01524 ] [correction]
x 4 y ⇔ ∃n ∈ N, y = x n Soit (E, 4) un ensemble ordonné tel que toute partie non vide admet un plus
petit élément et un plus grand élément.
Montrer que 4 est une relation d’ordre. Cet ordre est-il total ? Montrer que E est fini.

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Exercice 45 [ 01525 ] [correction] Dénombrement


Soit E un ensemble ordonné par une relation 6.
Un tableau à n lignes et p colonnes est formé d’éléments ai,j ∈ E avec i indice de Exercice 50 [ 01529 ] [correction]
ligne (1 6 i 6 n) et j indice de colonne (1 6 j 6 p). Soient E et F deux ensembles finis de cardinaux respectifs n et p.
On note le plus petit élément de chaque colonne et l’on prend le plus grand de ces Combien y a-t-il d’injections de E dans F ?
plus petits :  
max min ai,j
16j6p 16i6n
Exercice 51 [ 01530 ] [correction]
On note aussi le plus grand élément de chaque ligne et l’on prend le plus petit de
Soient E = {1, . . . , n} et F = {1, . . . , p} avec n 6 p ∈ N.
ces plus grands :   Combien y a-t-il d’applications strictement croissantes de E vers F ?
min max ai,j
16i6n 16j6p

a) Comparer ces deux nombres.


Exercice 52 [ 01531 ] [correction]
b) Donner un exemple de non égalité.
Combien existe-t-il de relation d’ordre total sur un ensemble E à n éléments ?

Les ensembles finis


Exercice 53 [ 01532 ] [correction]
Exercice 46 [ 01526 ] [correction] On trace dans un plan n droites en position générale (i.e. deux d’entre elles ne
Soient E un ensemble fini, F un ensemble quelconque et f : E → F une sont jamais parallèles ni trois d’entre elles concourantes). Combien forme-t-on
application. ainsi de triangles ?
Montrer
f est injective si, et seulement si, Card(f (E)) = Card(E)
Exercice 54 [ 01533 ] [correction]
Soient p, q ∈ N et n!∈ [[0, p + q]].! Proposer!une démonstration par dénombrement
Exercice 47 [ 01527 ] [correction] p+q Pn p q
Soient A, B et C trois parties d’un ensemble finie E. Exprimer Card(A ∪ B ∪ C) de l’égalité = .
n k=0 k n−k
en fonctions des cardinaux de A, B, C, A ∩ B, B ∩ C, C ∩ A et A ∩ B ∩ C.

Exercice 48 [ 01528 ] [correction] Exercice 55 [ 01534 ] [correction]


Soient A et B deux parties de E et F . Soient E et F deux ensembles finis non vides de cardinaux respectifs n et p.
Etant donnée une application f : E → F , est-il vrai que : On note Snp le nombre de surjections de E sur F .
a) Si A est une partie finie de E alors f (A) est une partie finie de F .
a) Calculer Sn1 , Snn et Snp pour p > n.
b) Si f (A) est une partie finie de F alors A est une partie finie de E.
b) On suppose p 6 n et on considère a un élément de E.
c) Si B est une partie finie de F alors f −1 (B) est une partie finie de E.
On observant qu’une surjection de E sur F réalise, ou ne réalise pas, une
d) Si f −1 (B) est une partie finie de E alors B est une partie finie de F ? p−1 p
surjection de E\ {a} sur F , établir Snp = p(Sn−1 + Sn−1 ).
!
p p
c) En déduire que Snp = (−1)p−k kn .
P
Exercice 49 X MP [ 03044 ] [correction] k
k=0
Soit E un ensemble. Montrer que E est infini si, et seulement si, pour toute
fonction f : E → E, il existe A ⊂ E avec A 6= ∅ et A 6= E telle que f (A) ⊂ A.

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[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 3 juillet 2012 Enoncés 6

Exercice 56 [ 01535 ] [correction]


Pour n ∈ N? et p ∈ N, on note Σpn le nombre de n uplets (x1 , . . . , xn ) ∈ Nn tels
que x1 + · · · + xn = p.
a) Déterminer Σ0n , Σ1n , Σ2n , Σp1 et Σp2 .
b) Etablir ∀n ∈ N? , ∀p ∈ N, Σpn+1 =!Σ0n + Σ1n + · · · + Σpn .
n+p−1
c) En déduire que Σpn = .
p

Exercice 57 [ 01536 ] [correction]


Soit E un ensemble à n éléments.
a) Soit X une partie à p éléments de E.
Combien y a-t-il de parties Y de E disjointes de X ?
b) Combien y a-t-il de couples (X, Y ) formés de parties disjointes de E ?

Exercice 58 [ 01537 ] [correction]


Soit E un ensemble à n éléments. Combien y a-t-il de parties X et Y de E telles
que X ⊂ Y ?

Exercice 59 [ 01538 ] [correction]


Soit A une partie d’un ensemble E à n éléments. On pose p = CardA.
a) Combien y a-t-il de parties X de E contenant A ?
b) Combien y a-t-il de parties X de E à m ∈ {p, . . . , n} éléments contenant A ?
c) Combien y a-t-il de couples (X, Y ) de parties de E tels que X ∩ Y = A ?

Exercice 60 [ 01539 ] [correction]


Soit E un ensemble à n éléments. Calculer
X X
Card(X) et Card(X ∩ Y )
X⊂E X,Y ⊂E

Exercice 61 [ 01540 ] [correction]


Combien y a-t-il de p-cycles dans (Sn , ◦) ?

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[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 3 juillet 2012 Corrections 7

Corrections sans perte de généralités), supposons que le premier lot est plus lourd que le
second. Comparons maintenant les billes 1 et 4 avec les billes 2 et 5.
Exercice 1 : [énoncé] Si celles-ci ont même masse commune, l’intrus se trouve dans les deux autres
a) [0, 1[ b) ]3, 4[ ∪ ]4, 5[ c) {4} d) ]−∞, 0[ ∪ [2, +∞[. billes 3 et 6. Une comparaison de 3 avec 9 permet alors de savoir qui est l’intrus
de 3 ou de 6.
Si celles-ci n’ont pas même masse commune, pour fixer les idées (et sans perte de
Exercice 2 : [énoncé] généralités), supposons que 1 et 4 soient plus lourdes que 2 et 5.
a) Dans les deux cas on obtient la table Si l’intrus est plus lourd que ses congénères alors cela ne peut ni être 4 ni être 2 à
cause respectivement des première et deuxième pesées.
P v v v v f f f f Si l’intrus est plus léger que ses congénères alors cela ne peut ni être 2 ni être 4 à
Q v v f f v v f f cause respectivement des première et deuxième pesées.
R v f v f v f v f Dans tous les cas l’intrus est soit 1, soit 5.
v v v v v f f f Une comparaison de la bille 1 avec la bille 9 permet alors de démasquer cet intrus.

b) Dans les deux cas on obtient la table


Exercice 5 : [énoncé]
P v v f f a) la fonction f est constante
Q v f v f b) la fonction f ne peut s’annuler qu’en 0 (mais n’y est pas forcée de s’y annuler)
f v f f c) la fonction f prend toute valeur réelle
d) la fonction f est croissante
e) la fonction f ne prend jamais deux fois la même valeur
Exercice 3 : [énoncé]
On compare deux paquets de trois billes.
Si l’un est plus lourd que l’autre, c’est qu’il contient l’intrus. Exercice 6 : [énoncé]
Sinon, l’intrus est parmi les trois billes restantes. a) ∃x ∈ I, f (x) = 0
Ainsi, on sait dans quel paquet de trois billes se situe l’intrus. b) ∀x ∈ I, f (x) = 0
Dans ce celui-ci, on compare deux billes. c) ∃x, y ∈ I, f (x) 6= f (y)
Si l’une est plus lourde que l’autre, c’est l’intrus. d) ∀x, y ∈ I, x 6= y ⇒ f (x) 6= f (y) ou ∀x, y ∈ I, f (x) = f (y) ⇒ x = y
Sinon, l’intrus est la troisième. e) ∃a ∈ I, ∀x ∈ I, f (x) > f (a)
f) ∀M ∈ R, ∃x ∈ I, f (x) > M
g) ∀x, y ∈ I, f (x) = 0 et f (y) = 0 ⇒ x = y.
Exercice 4 : [énoncé]
L’exercice serait facile à résoudre en deux pesées si l’on savait si la bille différente
était plus lourde ou plus légère que les autres. Ignorant ce fait, l’exercice devient
Exercice 7 : [énoncé]
d’autant plus croustillant. . .
a) ∃x ∈ I, f (x) = 0
Notons 1,2,3,4,5,6,7,8,9 nos billes.
b) ∃y ∈ R, ∀x ∈ I, f (x) 6= y
On commence par comparer 2 lots constituées de 1,2,3 et de 4,5,6.
c) ∀M ∈ R, ∃x ∈ I, |f (x)| > M
Si ceux-ci ont même masse alors l’intrus parmi 7,8,9 et l’on peut utiliser la bille 1
d) ∃x, y ∈ I, x 6 y et f (x) > f (y)
comme bille témoin. On compare alors les billes 1 et 7 puis les billes 1 et 8 pour
e) ∃x, y ∈ I, f (x) = f (y) et x 6= y
démasquer l’intrus.
f) ∃x ∈ I, f (x) > 0 et x > 0.
Si en revanche les deux premiers lots n’ont pas même masse, l’intrus se trouve
parmi l’un deux. La bille 9 servira alors de bille témoin. Pour fixer les idées (et

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[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 3 juillet 2012 Corrections 8

Exercice 8 : [énoncé] Exercice 16 : [énoncé]


a) la première assertion est vérifiée par toute application, la seconde signifie f a) (⇒) Supposons A ⊂ B. On a toujours B ⊂ A ∪ B.
constante. Pour x ∈ A ∪ B. Que x ∈ A ou x ∈ B on a x ∈ B donc A ∪ B ⊂ B. Ainsi
b) la première assertion signifie que f prend toute valeur dans R, la seconde est A ∪ B = B.
absurde. (⇐) Supposons A ∪ B = B. Puisque A ⊂ A ∪ B, on a A ⊂ B.
c) la première est toujours vérifiée, la seconde signifie que f est majorée. b) (⇒) Supposons A = B. On a A ∩ B = A = A ∪ B.
(⇐) Supposons A ∩ B = A ∪ B. On a A ⊂ A ∪ B ⊂ A ∩ B ⊂ B et de même B ⊂ A
donc A = B.
Exercice 9 : [énoncé] c) (⇒) Supposons A ∪ B = A ∩ C.
a) d) e) sont les assertions exactes On a B ⊂ A ∪ B = A ∩ C ⊂ A ⊂ A ∪ B = A ∩ C ⊂ C.
(⇐) Supposons B ⊂ A ⊂ C. A ∪ B = A = A ∩ C.
d) (⇒) Supposons A ∪ B = A ∪ C et A ∩ B = A ∩ C.
Exercice 10 : [énoncé] Soit x ∈ B.
a) Supposons ∀ε > 0, |a| 6 ε. En particulier, pour ε = 0, on a |a| 6 0 donc a = 0. Si x ∈ A alors x ∈ A ∩ B = A ∩ C donc x ∈ C.
b) Par contraposée, montrons : a 6= 0 ⇒ ∃ε > 0, |a| > ε. Si x ∈
/ A alors sachant x ∈ A ∪ B on a x ∈ A ∪ C, or x ∈
/ A donc x ∈ C.
Supposons a 6= 0. Pour ε = |a|
2 on a ε > 0 et |a| > ε ce qui détermine un ε Dans les deux cas x ∈ C. Ainsi B ⊂ C et de manière symétrique C ⊂ B d’où
convenable. l’égalité.
(⇐) Si B = C alors clairement A ∪ B = A ∪ C et A ∩ B = A ∩ C.

Exercice 11 : [énoncé]
On peut écrire : a), c), e).
Exercice 17 : [énoncé]
Soit x ∈ E.
x ∈ A∆B ⇔ (x ∈ A et x ∈/ B) ou (x ∈ B et x ∈
/ A)
Exercice 12 : [énoncé]
a) {1, 3, 5, 7} = {n ∈ N/∃k ∈ N, n = 2k + 1} = {2k + 1/k ⇔ (x ∈ A ou x ∈ B) et (x ∈ A ou x ∈
/ A) et (x ∈
/ B ou x ∈ B) et (x ∈
/ B ou x ∈
/ A)
 ∈ N}.
b) {1, 10, 100, 1000, . . .} = x ∈ R/∃k ∈ N, x = 10k = 10k /k ∈ N . ⇔ x ∈ A ∪ B et x ∈ / A ∩ B ⇔ x ∈ (A ∪ B)\(A ∩ B)
c) Q = {p/q | p ∈ Z, q ∈ N? }. d’où l’égalité des ensembles.
d) ]0, 1] = {x ∈ R/0 < x 6 1}.
e) {y ∈ R/∃x ∈ R, y = f (x)} = {f (x)/x ∈ R}.
f) {x ∈ R/f (x) = y}. Exercice 18 : [énoncé]
a) Si A∆B = A∆C alors pour tout x ∈ B :
Si x ∈ A alors x ∈
/ A∆B et donc x ∈/ A∆C et puisque x ∈ A, x ∈ C.
Exercice 13 : [énoncé] Si x ∈
/ A alors x ∈ A∆B et donc x ∈ A∆C et puisque x ∈/ A, x ∈ C.
P({a}) = {∅, {a}} et P(P({a})) = {∅, {∅} , {{a}} , {∅, {a}}}. Dans les deux cas x ∈ C. Ainsi B ⊂ C et un raisonnement symétrique donne
C ⊂ B puis l’égalité.
Réciproque immédiate.
Exercice 14 : [énoncé]
b) A\B = A ⇔ A ∩ CE B = A ⇔ A ⊂ CE B or A ⊂ CE B ⇔ B ⊂ CE A et donc
A\(B ∩ C) = A ∩ CE (B ∩ C) = (A ∩ CE B) ∪ (A ∩ CE C) = (A\B) ∪ (A\C)
A\B = A ⇔ B\A = B.
c) A∆B = (A ∪ B)\(A ∩ B) donc
A∆B = A ∩ B ⇒ A ∩ B = ∅ = A ∪ B ⇒ A = B = ∅.
Exercice 15 : [énoncé]
CE A\CE B = CE A ∩ CE CE B = B ∩ CE A = B\A.

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Exercice 19 : [énoncé] Exercice 23 : [énoncé]


Si A 6⊂ B il est clair que l’équation n’a pas de solutions. S = ∅. Soit n ∈ N.
Si A ⊂ B alors A ∪ X = B ⇒ X ⊂ B et B\A ⊂ X. Inversement ok Si n est pair alors f (n) = n/2 ∈ Z+ et si n est impair alors
Ainsi S = {X ∈ ℘(E)/B\A ⊂ X ⊂ B} f (n) = −(n + 1)/2 ∈ Z−? .
Dans les deux cas f (n) ∈ Z.
Soient n, n0 ∈ N. Supposons f (n) = f (n0 ).
Exercice 20 : [énoncé] Compte tenu de la remarque précédente, n et n0 ont nécessairement même parité.
Si B 6⊂ A alors l’équation n’a pas de solution. Si n et n0 sont pairs alors n/2 = n0 /2 donc n = n0 .
Si B ⊂ A. Soit X une solution de l’équation. Si n et n0 sont impairs alors −(n + 1)/2 = −(n0 + 1)/2 donc n = n0 .
On a X = (A ∩ X) ∪ (Ā ∩ X) = B ∪ C avec C = Ā ∩ X ⊂ Ā. Ainsi f est injective.
Soit m ∈ Z.
 pour X = B ∪ C
Inversement, avecC ⊂ Ā, A ∩ X = (A ∩ B) ∪ (A
∩ C) = B. Si m > 0 alors pour n = 2m ∈ N on a f (n) = 2m
Ainsi S = X = B ∪ C/C ⊂ Ā = X ∈ P(E)/B ⊂ X ⊂ B ∪ Ā . 2 = m.
Si m < 0 alors pour n = −2m − 1 ∈ N on a f (n) = 2m 2 = m.
Ainsi f est surjective.
Finalement f est bijective.
Exercice 21 : [énoncé]
a) On a
k 0 1 2 3 ... k 0 1 2 3 ... Exercice 24 : [énoncé]
et
f (k) 0 2 4 6 ... g(k) 0 0 1 1 ... a) Supposons g ◦ f injective.
f est injective car 2k = 2k 0 ⇒ k = k 0 mais non surjective car les nombres impairs Soient x, x0 ∈ E. Si f (x) = f (x0 ) alors g(f (x)) = g(f (x0 )). Or g ◦ f injective, donc
ne sont pas des valeurs prises. x = x0 .
g est surjective car 2y est un antécédent de y mais non injective car un nombre Ainsi f injective.
pair et l’impair qui le suit prennent même valeur pas g. b) Supposons g ◦ f surjective.
b) D’une part (g ◦ f )(k) =k donc g ◦ f = IdN . Soit z ∈ G. Il existe x ∈ E tel que z = g(f (x)). Pour y = f (x) ∈ F , on a g(y) = z.
k si k est pair Ainsi g surjective.
D’autre part (f ◦ g)(k) = . c) Supposons g ◦ f injective et f surjective.
k − 1 sinon
g ◦ f est bijective. f ◦ g n’est ni injective, ni surjective. Par a), on a f injective et donc f bijective. Introduisons f −1 .
g = (g ◦ f ) ◦ f −1 est injective par composition d’applications injectives.
d) Supposons g ◦ f surjective et g injective.
Par b), on a g surjective donc g bijective. Introduisons g −1 .
Exercice 22 : [énoncé]
f = g −1 ◦ (g ◦ f ) est surjective par composition d’applications surjectives.
f est bien définie sur R\ {a/c} car le dénominateur ne s’y annule pas.
a
f (x) = ⇔ (ax + b)c = a(cx − a) ⇔ a2 + bc = 0 Exercice 25 : [énoncé]
c
Supposons h ◦ g ◦ f injective et g ◦ f ◦ h ainsi que f ◦ h ◦ g surjectives.
qui est exclu, donc f est à valeurs dans R\ {a/c}. Puisque (h ◦ g) ◦ f est injective, on a f injective.
Par calculs Puisque f ◦ (h ◦ g) est surjective, on a f surjective.
(f ◦ f )(x) = · · · = x pour tout x ∈ R\ {a/c} Par suite f est bijective et on peut introduire f −1 .
Par composition h ◦ g = (h ◦ g ◦ f ) ◦ f −1 est injective et par suite g est injective.
Puisque f ◦ f = IdR\{a/c} , f est une involution, c’est donc une permutation et
D’autre part g ◦ f ◦ h est surjective et donc g aussi. Finalement g est bijective.
f −1 = f .
Par composition h = (h ◦ g) ◦ g −1 est injective et h = f −1 ◦ (f ◦ h ◦ g) ◦ g −1 est
surjective donc h est bijective.

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Exercice 26 : [énoncé] b) Supposons f surjective. L’élément (A, ∅) possède un antécédent X ∈ P(E).


Supposons f injective. On a A ∩ B = (X ∩ A) ∩ B = A ∩ (X ∩ B) = A ∩ ∅ = ∅.
Soit y ∈ E. On a f ((f ◦ f )(y)) = f (y), or f est injective donc (f ◦ f )(y) = y. Supposons A ∩ B = ∅.
Pour x = f (y) ∈ E on a f (x) = f (f (y)) = y. Finalement f est surjective. Soit (A0 , B 0 ) ∈ P(A) × P(B). Pour X = A0 ∪ B 0 , on a
Supposons f surjective. f (X) = ((A0 ∩ A) ∪ (B 0 ∩ A), (A0 ∩ B) ∪ (B 0 ∩ B)) = (A0 , B 0 ) car A0 ∩ A = A0 ,
Soient x, x0 ∈ E tels que f (x) = f (x0 ). B 0 ∩ A = ∅.
Puisque f est surjective, f ◦ f l’est aussi et donc ∃a, a0 ∈ E tels que x = (f ◦ f )(a)
et x0 = (f ◦ f )(a0 ).
La relation f (x) = f (x0 ) donne alors (f ◦ f ◦ f )(a0 ) = (f ◦ f ◦ f )(a0 ) d’où Exercice 32 : [énoncé]
f (a) = f (a0 ) puis x = f (f (a)) = f (f (a0 )) = x0 . Finalement f est injective. exp(R) = R+? et f −1 ([−1, 4]) = [−2, 2].

Exercice 27 : [énoncé] Exercice 33 : [énoncé]


Par l’exercice précédent, f ◦ g ◦ f bijective implique f injective et f surjective. a) Soit y ∈ f (A ∪ A0 ). Il existe x ∈ A ∪ A0 tel que y = f (x).
Ainsi f est bijective et on peut introduire f −1 . Si x ∈ A alors y ∈ f (A). Sinon, x ∈ A0 et y ∈ f (A0 ). Dans les deux cas
g = f −1 ◦ (f ◦ g ◦ f ) ◦ f −1 est bijective par composition d’applications bijectives. y ∈ f (A) ∪ f (A0 ).
Inversement, soit y ∈ f (A) ∪ f (A0 ). Si y ∈ f (A) alors il existe x ∈ A tel que
y = f (x).
Exercice 28 : [énoncé] Or x ∈ A ⊂ A ∪ A0 donc y ∈ f (A ∪ A0 ). De même si y ∈ f (A0 ).
∀x ∈ E on a (g ◦ f1 )(x) = (g ◦ f2 )(x) i.e. g(f1 (x)) = g(f2 (x)) donc f1 (x) = f2 (x). Par double inclusion, l’égalité.
Ainsi f1 = f2 . Soit y ∈ f (A ∩ A0 ). Il existe x ∈ A ∩ A0 tel que y = f (x).
Puisque x ∈ A ∩ A0 , on a x ∈ A donc y ∈ f (A). De même y ∈ f (A0 ) donc
y ∈ f (A) ∩ f (A0 ).
Exercice 29 : [énoncé] b) Soit x ∈ E.
∀y ∈ F, ∃x ∈ E tel que y = f (x) et alors g1 (y) = (g1 ◦ f )(x) = (g2 ◦ f )(x) = g2 (y) x ∈ f −1 (B ∪ B 0 ) ⇔ f (x) ∈ B ∪ B 0 ⇔ f (x) ∈ B ou f (x) ∈ B 0
donc g1 = g2 .
⇔ x ∈ f −1 (B) ou x ∈ f −1 (B 0 ) ⇔ x ∈ f −1 (B) ∪ f −1 (B 0 )
D’où la première égalité. La seconde égalité s’établit par la même démonstration,
en changeant union en intersection et « et »en « ou ».
Exercice 30 : [énoncé]
Puisque f est surjective, les Ai sont non vides.
Si Ai ∩ Aj 6= ∅ alors pour x ∈ Ai ∩ Aj on a f (x) = i et f (x) = j donc i = j.
Exercice 34 : [énoncé]
Par contraposée : i 6= j ⇒ Ai ∩ Aj = ∅. S Soit x ∈ A. On a f (x) ∈ f (A) donc x ∈ f −1 (f (A)). Ainsi A ⊂ f −1 (f (A)).
Soient x ∈ E et i = f (x). On a x ∈ Ai . Ainsi E ⊂ Ai puis l’égalité.
i∈I Soit y ∈ f (f −1 (B)). Il existe x ∈ f −1 (B) tel que y = f (x). Or, puisque
x ∈ f −1 (B), on a f (x) ∈ B i.e. y ∈ B. Ainsi f (f −1 (B)) ⊂ B.

Exercice 31 : [énoncé]
a) Supposons f injective. f (E) = (A, B) = f (A ∪ B) donc E = A ∪ B. Exercice 35 : [énoncé]
Supposons A ∪ B = E. Soient X, Y ∈ P(E). Supposons f injective.
Si f (X) = f (Y ) alors (X ∩ A, X ∩ B) = (Y ∩ A, Y ∩ B) donc X = X ∩ E = Soient A, A0 ∈ ℘(E). On sait déjà f (A ∩ A0 ) ⊂ f (A) ∩ f (A0 ).
X ∩ (A ∪ B) = (X ∩ A) ∪ (X ∩ B) = (Y ∩ A) ∪ (Y ∩ B) = Y ∩ (A ∪ B) = Y ∩ E = Y . Soit y ∈ f (A) ∩ f (A0 ). Il existe x ∈ A et x0 ∈ A0 tel que y = f (x) = f (x0 ).
Ainsi f est injective. Or f est injective donc x = x0 ∈ A ∩ A0 puis y ∈ f (A ∩ A0 ).

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Inversement supposons ∀A, A0 ∈ ℘(E), f (A ∩ A0 ) = f (A) ∩ f (A0 ). Exercice 38 : [énoncé]


Soient x, x0 ∈ E. Supposons f (x) = f (x0 ). Soit x > 0, on a x = xn pour n = 1 ∈ N donc x 4 x. La relation 4 est réflexive.
Pour A = {x} et A0 = {x0 } on a f (A ∩ A0 ) = f (A) ∩ f (A0 ) = {f (x)} =
6 ∅ donc Soient x, y > 0, si x 4 y et y 4 x alors il existe n, m ∈ N tels que y = xn et
A ∩ A0 6= ∅ puis x = x0 . x = ym .
On a alors x = xnm donc ln x = nm ln x
Si x = 1 alors y = xn = 1 = x.
Exercice 36 : [énoncé] Si x 6= 1 alors ln x 6= 0 puis 1 = nm. Or n, m ∈ N donc n = m = 1 puis x = y.
a) (⇒) Supposons f injective. Soit A ∈ P(E). Finalement la relation 4 est antisymétrique.
On sait déjà que A ⊂ f −1 (f (A)). Soient x, y, z > 0. Si x 4 y et y 4 z alors ∃n, m ∈ N tels que y = xn et z = y m .
Pour x ∈ f −1 (f (A)), on a f (x) ∈ f (A) donc il existe x0 ∈ A tel que f (x) = f (x0 ). On a z = xmn avec mn ∈ N donc x 4 z. La relation 4 est transitive.
Puisque f est injective, x = x0 et donc x ∈ A. Ainsi f −1 (f (A)) ⊂ A puis l’égalité. Finalement 4 est une relation d’ordre.
(⇐) Supposons ∀A ∈ P(E), A = f −1 (f (A)). Soient x, x0 ∈ A. Cet ordre n’est pas total car, par exemple, 2 et 3 ne sont pas comparables.
Si f (x) = f (x0 ). Considérons A = {x}. On a f (A) = {f (x)} donc
x0 ∈ f −1 (f (A)) = A d’où x = x0 .
Ainsi f injective. Exercice 39 : [énoncé]
b) (⇒) Supposons f surjective. Soit B ∈ P(F ). 4 est clairement réflexive et transitive.
On sait déjà f (f −1 (B)) ⊂ B. Si (x, y) 4 (x0 , y 0 ) et (x0 , y 0 ) 4 (x, y) alors (x, y) = (x0 , y 0 ) ou x 6 y 6 x0 6 y 0 6 x
Soit y ∈ B. Puisque f est surjective, il existe x ∈ E tel que f (x) = y. et donc (x, y) = (x, x) = (x0 , y 0 ).
Puisque f (x) ∈ B, on a x ∈ f −1 (B) et donc y = f (x) ∈ f (f −1 (B)). Ainsi
B ⊂ f (f −1 (B)) puis l’égalité.
(⇐) Supposons ∀B ∈ P(F ), f (f −1 (B)) = B. Exercice 40 : [énoncé]
Soit y ∈ F . Pour B = {y}, on a f (f −1 ({y})) = {y} donc f −1 ({y}) 6= ∅. Par suite 4 est clairement réflexive.
f est surjective. Si z 4 z 0 et z 0 4 z alors nécessairement |z| = |z 0 | et Re(z) = Re(z 0 ) donc z = z 0
car Im(z), Im(z 0 ) > 0.
Si z 4 z 0 et z 0 4 z 00 alors si |z| < |z 00 | alors z 4 z 00 et sinon |z| = |z 0 | = |z 00 | et donc
Exercice 37 : [énoncé] Re(z) 6 Re(z 0 ) 6 Re(z 00 ) ce qui permet à nouveau d’affirmer z 4 z 00 .
(⇒) Soit A ∈ P(E). Soit y ∈ f (CE A), il existe x ∈ CE A tel que y = f (x). Pour z, z 0 ∈ {z ∈ C/Imz > 0}.
Pour tout y 0 ∈ f (A), il existe x0 ∈ A tel que y 0 = f (x0 ), or x0 ∈ A et x ∈/ A donc Si |z| < |z 0 | alors z 4 z 0
x 6= x0 et f étant injective y = f (x) 6= f (x0 ) = y 0 . Par suite y ∈ CF f (A). Ainsi Si |z| > |z 0 | alors z 0 4 z.
f (CE A) ⊂ CF f (A). Si |z| = |z 0 | alors dans le cas où Re(z) 6 Re(z 0 ) on a z 4 z 0 et, dans le cas
Inversement. Soit y ∈ CF f (A), comme f est surjective, il existe x ∈ E tel que complémentaire, on a z 0 4 z.
y = f (x). Dans tout les cas z et z 0 sont comparables, la relation d’ordre est totale.
Or y ∈ / f (A) donc x ∈
/ A i.e. x ∈ CE A puis y = f (x) ∈ f (CE A). Ainsi
CF f (A) ⊂ f (CE A).
(⇐) Montrons que f est injective. Soient x, x0 ∈ E. Exercice 41 : [énoncé]
Si x 6= x0 alors pour A = {x} on a x0 ∈ CE A puis La relation est clairement réflexive.
f (x0 ) ∈ f (CE A) = CF f (A) = CF {f (x)} i.e. f (x) 6= f (x0 ). Si (I, f ) 4 (J, g) et (J, g) 4 (I, f ) alors I ⊂ J, J ⊂ I et g|I = f donc I = J et
Montrons que f est surjective. f = g.
Pour A = E on a Si (I, f ) 4 (J, g) et (J, g) 4 (K, h) alors I ⊂ J ⊂ K et hI = (hJ )I = gI = f
Imf = f (E) = CF (CF f (E)) = CF (f (CE E)) = CF f (∅) = CF ∅ = F . donc (I, f ) 4 (K, h).
Finalement f est bijective. Finalement 4 est une relation d’ordre.

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Exercice 42 : [énoncé] Exercice 46 : [énoncé]


Soit x ∈ E. On a f (x) 6 f (x) donc x 4 x. Si E = ∅ alors f (E) = ∅ et l’égalité proposée est vraie.
Soient x, y ∈ E. Si x 4 y et y 4 x alors f (x) 6 f (y) et f (y) 6 f (x) donc Sinon, on peut écrire E = {x1 , . . . , xn } avec des xi deux à deux distincts et
f (x) = f (y). Or f est injective donc x = y. n = CardE.
Soient x, y, z ∈ E. Si x 4 y et y 4 z alors f (x) 6 f (y) et f (y) 6 f (z) donc f (E) = {f (x1 ), . . . , f (xn )}, or f est injective, les f (xi ) sont deux à deux distincts
f (x) 6 f (z) puis x 4 z donc Card(f (E)) = n.
Finalement, 4 est une relation d’ordre.
Exercice 47 : [énoncé]
Card(A ∪ B ∪ C) = CardA + CardB ∪ C − Card(A ∩ B) ∪ (A ∩ C) donc
Exercice 43 : [énoncé] Card(A ∪ B ∪ C) =
Si l’ordre est total A ∪ B possède un plus grand élément : CardA + CardB + CardC − CardB ∩ C − CardA ∩ B − CardC ∩ A + CardA ∩ B ∩ C
max(A ∪ B) = max(max(A), max(B)).
Si l’ordre n’est pas total, les plus grands éléments de A et de B peuvent ne pas
être comparés aux éléments de A et B. Dans (N? , |), pour A = {2, 4} et Exercice 48 : [énoncé]
B = {3, 9}, A et B ont un plus grand élément alors que A ∪ B n’en a pas. a) oui, car si A = {x1 , . . . , xn } alors f (A) = {f (x1 ), . . . , f (xn )} est fini.
A ∩ B peut ne pas posséder de plus grand élément, cet ensemble peut notamment b) non, il suffit de considérer une fonction constante définie sur un ensemble infini.
être vide. c) non, il suffit de considérer une fonction constante définie sur un ensemble infini.
d) non, il suffit de considérer une partie B formée par une infinité de valeurs non
prises par f .
Exercice 44 : [énoncé]
Par l’absurde supposons E infini. Exercice 49 : [énoncé]
Posons x0 = min E, x1 = min E\ {x0 },..., xn = min E\ {x0 , x1 , . . . , xn−1 },... Si E est l’ensemble vide, il n’existe pas de partie A incluse dans E vérifiant A 6= ∅
L’ensemble {x0 , . . . , xn , . . .} n’a pas de plus grand élément. Absurde. et A 6= E.
Si E est un ensemble à un élément, idem.
Si E est un ensemble fini contenant au moins deux éléments, on peut indexer les
Exercice 45 : [énoncé] éléments de E pour écrire E = {x1 , x2 , . . . , xn } avec n = CardE > 2. Considérons
a) Pour tout 1 6 m 6 n, alors l’application f : E → E définie par f (x1 ) = x2 , f (x2 ) = x3 ,. . . ,f (xn−1 ) = xn
ai,m 6 max ai,j et f (xn ) = x1 .
16j6p
Soit une partie A de E vérifiant f (A) ⊂ A. Si A est non vide alors il existe
donc i ∈ {1, . . . , n} tel que xi ∈ A mais alors f (xi ) ∈ A i.e. xi+1 ∈ A et reprenant ce
min ai,m 6 min max ai,j processus on obtient xi , xi+1 , . . . , xn , x1 , . . . , xi−1 ∈ A et donc A = E.
16i6n 16i6n 16j6p
Ainsi, si E est un ensemble fini, il existe une application f : E → E pour laquelle
puis les seules parties A de E vérifiant f (A) ⊂ A sont ∅ et E.
max min ai,m 6 min max ai,j Inversement.
16m6p 16i6n 16i6n 16j6p
Soit E un ensemble infini et f : E → E.
Soit x ∈ E et considérons la suite des éléments x, f (x), f 2 (x), . . . , f n (x), . . ..
 
1 4
b) Pour le tableau S’il existe n ∈ N? tel que f n (x) = x alors la partie
3 2 
A = x, f (x), . . . , f n−1 (x) ⊂ E est non vide, distincte de E (car A finie) et
max min ai,j = 2 et min max ai,j = 3 vérifie f (A) ⊂ A.
16j62 16i62 16i62 16j62 
Sinon, la partie A = f (x), f 2 (x), . . . = {f n (x)/n ∈ N? } ⊂ E est non vide,
distincte de E (car x ∈ / A) et vérifie f (A) ⊂ A.

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!
Exercice 50 : [énoncé] p+q
Si n > p, il n’y a pas d’injections possibles. Il y a exactement parties à n éléments dans E.
n
Si n = 0, il y a une injection : l’application vide. Or pour former une partie à n élément de E, on peut pour chaque k ∈ [[0, n]]
Si 0 < n 6 p alors on peut écrire E = {x1 , . . . , xn } avec les xi deux à deux 0 00
distincts.
commencer
! ! choisir k éléments dans E avant d’en choisir n − k dans E . Il y a
par
p q
Pour former une injection de E dans F : possibilités pour chaque k ∈ [[0, n]] puis au total
On choisit f (x1 ) dans F : p choix. k n−k
! !
On choisit f (x2 ) dans F \ {f (x1 )} : p − 1 choix. Pn p q
... possibilités d’où l’identité.
k=0 k n−k
On choisit f (xn ) dans F \ {f (x1 ), . . . , f (xn−1 )} : p − n + 1 choix.
p!
Au total, il y a p × (p − 1) × · · · × (p − n + 1) = (p−n)! choix.
Exercice 55 : [énoncé]
a) Si F est un singleton, il n’y a qu’une application à valeurs dans F et celle-ci est
Exercice 51 : [énoncé] surjective. Sn1 = 1.
Une application f : E → F strictement croissante est entièrement déterminée
! par Si CardE = CardF < +∞ alors les surjections de E sur F sont aussi les
p bijections. Par suite Snn = n!.
son image qui est une partie formée de n éléments de F . Il y a parties à n
n Si CardE < CardF , il n’existe pas de surjections de E sur F . Ainsi Snp = 0.
éléments dans F et donc autant d’applications strictement croissantes de E vers b) Une surjection de E sur F telle que sa restriction à E\ {a} soit surjective peut
p
F. prendre n’importe quelle valeurs en a. Il y en a pSn−1 .
Une surjection de E sur F telle que sa restriction à E\ {a} ne soit pas surjective
doit prendre en a la valeur manquante. Il y a p possibilité pour choisir la valeur en
p−1 p−1
Exercice 52 : [énoncé] a et Sn−1 surjections de E\ {a} sur F \ {f (a)}. Au total, il y en a pSn−1 .
p p−1 p
Une relation d’ordre total sur E permet de définir une bijection de {1, . . . , n} vers Au final Sn = p(Sn−1 + Sn−1 ).
E et inversement. c) Montrons la propriété par récurrence sur n!∈ N? .
Par suite, il y a exactement n! relations d’ordre total possibles. 1 1
Pour n = 1. p = 1, S11 = 1 et (−1)1−k
P
k = 1.
k=0 k
Supposons la propriété établie au rang ! n − 1 > 1.
Exercice 53 : [énoncé] n n
Pour p = 1 : Sn1 = 1 et (−1)1−k
P
Notons tn le nombre de triangles formés. k = 1.
k=0 k
t0 = t1 = t2 = 0 et t3 = 1.
Pour tout n > 3, tn+1 = tn + n(n−1) car la nouvelle droite définit, en plus des Pour 1 6 p 6 n :
2 p−1 p
! !
n(n−1) p−1 p
X p − 1 X p
précédents, 2 nouveaux triangles (correspondants au choix de deux droites Snp = p(Sn−1 + Sn−1 ) = p (−1)p−1−k k n−1 + p (−1)p−k k n−1
parmi les précédentes). k=0
k k=0
k
Par suite p
! p
!
n n n X
p−k p − 1 n−1
X
p−k p
k(k−1)
= 21 k 2 − 12 k = n(n+1)(2n+1) − n(n+1) = n(n+1)(n−1) = (−1) p k = (−1) kn
P P P
tn+1 = .
k=1
2
k=1 k=1
12 4 6
k=0
k − 1 k=0
k
Récurrence établie.

Exercice 54 : [énoncé]
Soit E un ensemble à p + q éléments séparé en deux parties disjointes E 0 et E 00 de Exercice 56 : [énoncé]
cardinaux p et q. a) Σ0n = 1 : seul le n-uplet nul est de somme égale à 0.

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[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 3 juillet 2012 Corrections 14

Σ1n = n : les n-uplets de somme égale à 1 sont formés d’un 1 et de n − 1 zéros. Exercice 60 : [énoncé] !
Σ2n = n + n(n−1)
2 = n(n+1)
2 : les n-uplets de somme égale à 2 sont ou bien formé de n
1 deux et de n − 1 zéros, ou bien de 2 uns et de n − 2 zéros. Pour k ∈ {0, . . . , n}, il y a parties X à un k éléments dans E.
k
Σp1 = 1 : seul le 1-uplet (p) est de somme égale à p. Par suite
Σp2 = p + 1 : les couples de somme égale à p sont (0, p), (1, p), . . . , (p, 0). n n
!
X X X X n
b) Le nombre de n + 1 uplets (x1 , ..., xn , xn+1 ) ∈ Nn tels que x1 + · · · + xn+1 = p Card(X) = k= k = n2n−1
k
avec xn+1 = k ∈ [[0, p]] est Σp−k
n .
X⊂E k=0 Card(X)=k k=0
Donc Σpn+1 = Σ0n + Σ1n + · · · + Σpn . !
! n
? ? p
n+p−1 Pour k ∈ {0, . . . , n}, il y a parties Z à k éléments dans E.
c) Par récurrence sur n ∈ N , montrons ∀n ∈ N , Σn = . k
p
Pour une telle!partie Z, les parties X contenant Z ont ` ∈ {k, . . . , n} éléments.
Pour n = 1 : ok
n−k
Supposons la propriété établie au rang n!> 1 : ! Il y a parties X à ` éléments contenant Z.
`−k
! !
p 0 n
n−1 n n+p−1 n+p
∀p ∈ N, Σn+1 = Σn + · · · + Σn = + +· · ·+ = Pour une telle partie X, une partie Y telle que X ∩ Y = Z est une partie Y
0 1 p p
déterminée par Z ⊂ Y ⊂ Z ∪ CE X. Il y a 2n−` parties Y possibles.
Récurrence établie.
Il y a !
n
X n − k n−`
Exercice 57 : [énoncé] 2 = (1 + 2)n−k = 3n−k
`=k
` − k
que de parties de E\X : 2n−p
a) Autant !
n n n−p couples (X, Y ) tels que X ∩ Y = Z.
= (1 + 2)n = 3n .
P
b) 2 Par suite
p=0 p
n n
!
X X X X X n
Card(X ∩ Y ) = Card(X ∩ Y ) = k 3n−k
Exercice 58 : [énoncé] ! X,Y ⊂E k=0 CardZ=k X∩Y =Z k=0
k
n
Pour k ∈ {0, . . . , n}, il y a parties Y à un k éléments dans E. Or
k n
!
n 0 n−1
X n
, il y a 2k parties X incluses dans Y .
Pour une telle partie Y ! ((3 + x) ) = n(3 + x) = k 3n−k xk−1
k
n n k k=0
2 = (1 + 2)n = 3n couples (X, Y ) ∈ ℘(E)2 tels que
P
Au total, il y a
k=0 k donc X
X ⊂Y. Card(X ∩ Y ) = n4n−1
X,Y ⊂E

Exercice 59 : [énoncé]
a) Autant que de parties de E\A : 2n−p ! Exercice 61 : [énoncé]
n−p Une injection f de Np dans Nn permet de définir le p-cycle (f (1) . . . f (p)).
b) Autant que de parties de E\A à m − p éléments : .
m−p Tous les p-cycles de Nn peuvent ainsi être définit par exactement f injections
c) Une fois X à m éléments contenant A déterminé il y a 2n−m choix de Y différentes.
n!
possibles et donc
! ! En vertu du principe des bergers, il y a exactement p(n−p)! p-cycles dans Sn .
n n−p n−p n − p
2n−m = 2n−p−k = (1 + 2)n−p = 3n−p .
P P
m=p m−p k=0 k

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