Ensembles Et Applications
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Quantificateurs
Exercice 9 [ 01489 ] [correction]
Soit f : R → R une fonction continue.
Exercice 5 [ 01485 ] [correction] On considère les assertions suivantes :
Soient I un intervalle de R et f : I → R une fonction définie sur I à valeurs réelles. P : « ∀x ∈ R, f (x) = 0 », Q : « ∃x ∈ R, f (x) = 0 »et
Exprimer verbalement la signification des assertions suivantes : R : « (∀x ∈ R, f (x) > 0) ou (∀x ∈ R, f (x) < 0) ».
a) ∃C ∈ R, ∀x ∈ I, f (x) = C Parmi les implications suivantes lesquelles sont exactes :
b) ∀x ∈ I, f (x) = 0 ⇒ x = 0 a) P ⇒ Q b) Q ⇒ P c) Q ⇒ R
c) ∀y ∈ R, ∃x ∈ I, f (x) = y
d) non(R) ⇒ Q e) non(Q) ⇒ non(P ) f) non(P ) ⇒ non(R) ?
d) ∀x, y ∈ I, x 6 y ⇒ f (x) 6 f (y)
e) ∀x, y ∈ I, f (x) = f (y) ⇒ x = y.
Exercice 37 [ 01517 ] [correction] Montrer que 4 est une relation d’ordre sur E.
Soit f : E → F une application. Montrer que :
f est bijective si, et seulement si,
Exercice 43 [ 01523 ] [correction]
∀A ∈ ℘(E), f (CE A) = CF f (A) Soient A, B deux parties d’un ensemble E ordonné par 4.
On suppose que A et B ont chacun un plus grand élément.
Ensembles ordonnés Qu’en est-il de A ∪ B lorsque l’ordre est total ? lorsqu’il ne l’est pas ?
Que dire de A ∩ B ?
Corrections sans perte de généralités), supposons que le premier lot est plus lourd que le
second. Comparons maintenant les billes 1 et 4 avec les billes 2 et 5.
Exercice 1 : [énoncé] Si celles-ci ont même masse commune, l’intrus se trouve dans les deux autres
a) [0, 1[ b) ]3, 4[ ∪ ]4, 5[ c) {4} d) ]−∞, 0[ ∪ [2, +∞[. billes 3 et 6. Une comparaison de 3 avec 9 permet alors de savoir qui est l’intrus
de 3 ou de 6.
Si celles-ci n’ont pas même masse commune, pour fixer les idées (et sans perte de
Exercice 2 : [énoncé] généralités), supposons que 1 et 4 soient plus lourdes que 2 et 5.
a) Dans les deux cas on obtient la table Si l’intrus est plus lourd que ses congénères alors cela ne peut ni être 4 ni être 2 à
cause respectivement des première et deuxième pesées.
P v v v v f f f f Si l’intrus est plus léger que ses congénères alors cela ne peut ni être 2 ni être 4 à
Q v v f f v v f f cause respectivement des première et deuxième pesées.
R v f v f v f v f Dans tous les cas l’intrus est soit 1, soit 5.
v v v v v f f f Une comparaison de la bille 1 avec la bille 9 permet alors de démasquer cet intrus.
Exercice 11 : [énoncé]
On peut écrire : a), c), e).
Exercice 17 : [énoncé]
Soit x ∈ E.
x ∈ A∆B ⇔ (x ∈ A et x ∈/ B) ou (x ∈ B et x ∈
/ A)
Exercice 12 : [énoncé]
a) {1, 3, 5, 7} = {n ∈ N/∃k ∈ N, n = 2k + 1} = {2k + 1/k ⇔ (x ∈ A ou x ∈ B) et (x ∈ A ou x ∈
/ A) et (x ∈
/ B ou x ∈ B) et (x ∈
/ B ou x ∈
/ A)
∈ N}.
b) {1, 10, 100, 1000, . . .} = x ∈ R/∃k ∈ N, x = 10k = 10k /k ∈ N . ⇔ x ∈ A ∪ B et x ∈ / A ∩ B ⇔ x ∈ (A ∪ B)\(A ∩ B)
c) Q = {p/q | p ∈ Z, q ∈ N? }. d’où l’égalité des ensembles.
d) ]0, 1] = {x ∈ R/0 < x 6 1}.
e) {y ∈ R/∃x ∈ R, y = f (x)} = {f (x)/x ∈ R}.
f) {x ∈ R/f (x) = y}. Exercice 18 : [énoncé]
a) Si A∆B = A∆C alors pour tout x ∈ B :
Si x ∈ A alors x ∈
/ A∆B et donc x ∈/ A∆C et puisque x ∈ A, x ∈ C.
Exercice 13 : [énoncé] Si x ∈
/ A alors x ∈ A∆B et donc x ∈ A∆C et puisque x ∈/ A, x ∈ C.
P({a}) = {∅, {a}} et P(P({a})) = {∅, {∅} , {{a}} , {∅, {a}}}. Dans les deux cas x ∈ C. Ainsi B ⊂ C et un raisonnement symétrique donne
C ⊂ B puis l’égalité.
Réciproque immédiate.
Exercice 14 : [énoncé]
b) A\B = A ⇔ A ∩ CE B = A ⇔ A ⊂ CE B or A ⊂ CE B ⇔ B ⊂ CE A et donc
A\(B ∩ C) = A ∩ CE (B ∩ C) = (A ∩ CE B) ∪ (A ∩ CE C) = (A\B) ∪ (A\C)
A\B = A ⇔ B\A = B.
c) A∆B = (A ∪ B)\(A ∩ B) donc
A∆B = A ∩ B ⇒ A ∩ B = ∅ = A ∪ B ⇒ A = B = ∅.
Exercice 15 : [énoncé]
CE A\CE B = CE A ∩ CE CE B = B ∩ CE A = B\A.
Exercice 31 : [énoncé]
a) Supposons f injective. f (E) = (A, B) = f (A ∪ B) donc E = A ∪ B. Exercice 35 : [énoncé]
Supposons A ∪ B = E. Soient X, Y ∈ P(E). Supposons f injective.
Si f (X) = f (Y ) alors (X ∩ A, X ∩ B) = (Y ∩ A, Y ∩ B) donc X = X ∩ E = Soient A, A0 ∈ ℘(E). On sait déjà f (A ∩ A0 ) ⊂ f (A) ∩ f (A0 ).
X ∩ (A ∪ B) = (X ∩ A) ∪ (X ∩ B) = (Y ∩ A) ∪ (Y ∩ B) = Y ∩ (A ∪ B) = Y ∩ E = Y . Soit y ∈ f (A) ∩ f (A0 ). Il existe x ∈ A et x0 ∈ A0 tel que y = f (x) = f (x0 ).
Ainsi f est injective. Or f est injective donc x = x0 ∈ A ∩ A0 puis y ∈ f (A ∩ A0 ).
Exercice 54 : [énoncé]
Soit E un ensemble à p + q éléments séparé en deux parties disjointes E 0 et E 00 de Exercice 56 : [énoncé]
cardinaux p et q. a) Σ0n = 1 : seul le n-uplet nul est de somme égale à 0.
Σ1n = n : les n-uplets de somme égale à 1 sont formés d’un 1 et de n − 1 zéros. Exercice 60 : [énoncé] !
Σ2n = n + n(n−1)
2 = n(n+1)
2 : les n-uplets de somme égale à 2 sont ou bien formé de n
1 deux et de n − 1 zéros, ou bien de 2 uns et de n − 2 zéros. Pour k ∈ {0, . . . , n}, il y a parties X à un k éléments dans E.
k
Σp1 = 1 : seul le 1-uplet (p) est de somme égale à p. Par suite
Σp2 = p + 1 : les couples de somme égale à p sont (0, p), (1, p), . . . , (p, 0). n n
!
X X X X n
b) Le nombre de n + 1 uplets (x1 , ..., xn , xn+1 ) ∈ Nn tels que x1 + · · · + xn+1 = p Card(X) = k= k = n2n−1
k
avec xn+1 = k ∈ [[0, p]] est Σp−k
n .
X⊂E k=0 Card(X)=k k=0
Donc Σpn+1 = Σ0n + Σ1n + · · · + Σpn . !
! n
? ? p
n+p−1 Pour k ∈ {0, . . . , n}, il y a parties Z à k éléments dans E.
c) Par récurrence sur n ∈ N , montrons ∀n ∈ N , Σn = . k
p
Pour une telle!partie Z, les parties X contenant Z ont ` ∈ {k, . . . , n} éléments.
Pour n = 1 : ok
n−k
Supposons la propriété établie au rang n!> 1 : ! Il y a parties X à ` éléments contenant Z.
`−k
! !
p 0 n
n−1 n n+p−1 n+p
∀p ∈ N, Σn+1 = Σn + · · · + Σn = + +· · ·+ = Pour une telle partie X, une partie Y telle que X ∩ Y = Z est une partie Y
0 1 p p
déterminée par Z ⊂ Y ⊂ Z ∪ CE X. Il y a 2n−` parties Y possibles.
Récurrence établie.
Il y a !
n
X n − k n−`
Exercice 57 : [énoncé] 2 = (1 + 2)n−k = 3n−k
`=k
` − k
que de parties de E\X : 2n−p
a) Autant !
n n n−p couples (X, Y ) tels que X ∩ Y = Z.
= (1 + 2)n = 3n .
P
b) 2 Par suite
p=0 p
n n
!
X X X X X n
Card(X ∩ Y ) = Card(X ∩ Y ) = k 3n−k
Exercice 58 : [énoncé] ! X,Y ⊂E k=0 CardZ=k X∩Y =Z k=0
k
n
Pour k ∈ {0, . . . , n}, il y a parties Y à un k éléments dans E. Or
k n
!
n 0 n−1
X n
, il y a 2k parties X incluses dans Y .
Pour une telle partie Y ! ((3 + x) ) = n(3 + x) = k 3n−k xk−1
k
n n k k=0
2 = (1 + 2)n = 3n couples (X, Y ) ∈ ℘(E)2 tels que
P
Au total, il y a
k=0 k donc X
X ⊂Y. Card(X ∩ Y ) = n4n−1
X,Y ⊂E
Exercice 59 : [énoncé]
a) Autant que de parties de E\A : 2n−p ! Exercice 61 : [énoncé]
n−p Une injection f de Np dans Nn permet de définir le p-cycle (f (1) . . . f (p)).
b) Autant que de parties de E\A à m − p éléments : .
m−p Tous les p-cycles de Nn peuvent ainsi être définit par exactement f injections
c) Une fois X à m éléments contenant A déterminé il y a 2n−m choix de Y différentes.
n!
possibles et donc
! ! En vertu du principe des bergers, il y a exactement p(n−p)! p-cycles dans Sn .
n n−p n−p n − p
2n−m = 2n−p−k = (1 + 2)n−p = 3n−p .
P P
m=p m−p k=0 k