Cours de Droit Commercial (Suite)
Cours de Droit Commercial (Suite)
Cours de Droit Commercial (Suite)
Le mineur habilité ainsi à gérer une partie de ses biens, reste en principe
incapable ; mais pendant la période d’expérience, qui est généralement d'une
année renouvelable, il est considéré, à l'égard des biens qui lui sont remis et
qui sont mentionnés dans son autorisation, comme ayant pleine capacité.
Il peut même ester en justice à propos des actes de sa gestion
Par ailleurs, à l’âge de 20ans, un étranger est réputé majeur pour exercer le
commerce même si sa loi nationale prévoit un âge de majorité supérieur
. A moins de 20ans, s’il est réputé majeur par sa loi nationale, un étranger ne
peut exercer le commerce qu'après autorisation du président du tribunal
(articles 15 et 16 du code de commerce).
Les actes du mineur âgé de moins de 12ans sont nuls et de nul effet
Soit parce qu’il estime que ceux qui occupent certaines fonctions doivent
rester indépendants : c’est-à- dire qu’ils ne doivent pas se compromettre par
les risques du commerce et ne pas se laisser distraire par la recherche du
profit ; exp. les fonctionnaires
Ces personnes ne sont pas incapables ; s’elles font des actes de commerce
malgré leur statut elles pourront être passibles de sanctions disciplinaires ou
pénales, mais leurs actes seront valables
Les autorisations :
Dans certains cas, une autorisation administrative, sous forme d’agrément ou
de licence, est nécessaire avant l’ouverture du commerce ou l’exercice de
certaines activités commerciales, par exemple :
Toute personnes assujettie est tenues de mentionner sur ses factures, lettres,
bons de commande, tarifs, prospectus et tous ses papiers de commerce
destinés aux tirs le numéro et le lieu de son immatriculation et, s’il y lieu,
celui de la déclaration sous laquelle l’agence ou la succursale a été inscrite
e- Les sanctions sur défaut d’immatriculation :
Il se voit privé de tous les droits dont bénéficient les commerçants, par
exemples : il ne peut produire ses documents comptables en justice pour faire
preuve, ni invoquer la prescription quinquennale à l’égard des non
commerçants, ni revendiquer le droit à la propriété commerciale, etc.
L’inobservation de cette règle est passible d’une amende qui ne peut être
inférieure à 6% de la valeur payée autrement que par chèque ou virement
bancaire ; les deux commerçants, c’est-à-dire le créancier et le débiteur, sont
responsables solidairement du paiement de cette amende