TFC Balabala

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0

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

UNIVERSITE DE KINSHASA

FACULTE DES LETTRES & SCIENCES HUMAINES

Département des Sciences de l’Information et de la Communication

IMPACT DE L’EMISSION LE PANIER AUPRES DES HABITANTS DU


QUARTIER KINGABWA DANS LA COMMUNE DE LIMETE

BALABALA MWAKANA NICOLE

Travail présenté en vue de l’obtention du titre


de Gradué en Sciences de l’Information et de la
Communication

Directeur : Professeur FULGENCE


MUNGENGA KAWANDA

Année
Académique 2017-2018
1

Epigraphe

« La mort ne peut plus surveiller l’usage qui sera fait de sa possession… »

Sagesse Bantu
2

DEDICACE

A vous nos très chers parents : PapaBALABALA Jackson et maman


ISUNGU Jacqueline auprès de qui nous avons expérimenté l’amour, partage, le
dialogue familial et l’esprit de sacrifice pour un travail bien fait.

Nous dédions ce travail !

BALABALA MWAKANA NICOLE


3

REMERCIEMENTS

Fruit de sacrifices, de persévérance et d’abnégation, ce travail


couronne tous nos labeurs de la formation à la Faculté des Lettres et Sciences
Humaines de l’Université de Kinshasa.

Nous rendons grâce à Dieu tout puissant qui nous accorde la vie, la
force et l’intelligence.

Puisse le Professeur FULGENCE MUNGENGA KAWANDA lire


entre les lignes de ce travail, dont il a accompagné diligemment l’élaboration,
l’expression de notre gratitude.

Notre gratitude à Monsieur Nico EYAKA pour son soutien


indéfectible à l’élaboration de ce travail.

Nous pensons à également de près ou de loin à tous les membres


de la famille BALABALA dont Mamie, JACQUES, JHONNY, NOELLA,
PETER.

Nos remerciements vont droit à tous les membres de ma famille


dont ALDE KALISA, Thony MAMBULA, FREDDY FILAKANA, Patricia
KANGULA MESU, Stella BALABALA, LYZA OTSHINGA…

Nous pensons aussi à nos collègues et compagnons de lutte parmi


lesquels LIZA KASHAL, KADIASA VULA, MOSEKA MERVEILLE,
SEPHORA KAVENA, MANDA KABONGO, NZILA MFUMU JONATHAN.

Enfin, nos sentiments de gratitude s’adressent à toutes les


connaissances qui ont contribué à notre effort qu’elles soient rassurées que leur
soutien demeure gravé dans notre mémoire et qu’elles veillent nous excuser
pour n’avoir pas repris leurs noms car cette liste n’a aucune présentation de se
vouloir exhaustive. BALABALA Nicole
4

LISTE DES ABREVIATIONS

- DVD : Digital Versatile Disc

- VCD : Versatile Compact Disc

- CD : Compact Disc

- www: World Wide Web

- PC: Personal computer

- TV : Télévision

- RDC : République Démocratique du Congo

- RTNC : Radiotélévision Nationale Congolaise

- OZRT : Office Zaïrois de Radiodiffusion et de Télévision

- UIT : Union Internationale des Télécommunications

- UHF : Ultra High Frequency

- VHF : Very High Frequency

- DVB-T : Digital Video Broadcasting-Terrestrial

- MPEG : Moving Pictures Expert Group

- JPEG : Joint Photographic Expert Group


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0. INTRODUCTION GENERALE

0.1. PROBLEMATIQUE

Il est estimable de penser que vue la capacité reconnue aux médias, en


effet, en parlant des médias, on voit la télévision, la radio, la presse écrite,
Internet, le cinéma, l’affichage, etc. De ce fait, il n’est pas exagéré d’affirmer
que dans la commune de Limeté, auquartier Kingabwa; la télévision est parmi
les médias les plus suivis. La situation socio politico et économico du pays a
entrainé à la population congolaise en général et kinoise en particulier à se livrer
aux médias pour en trouver refuges comme outils de consolation à travers les
différentes émissions à la télévision comme à la radio aussi…De nos jours, les
médias ont une puissance de transformation des mentalités, des comportements,
de style de vie, d’une nation ou d’un Etat.

Dans cette optique, nous pouvons affirmer que depuis un certain temps
la Radiotélévision nationale congolaise, RTNC en sigle, avait complètement
perdu une grande audience ( le public Kinois) c’est-à-dire que son sens d’être
l’église au milieu du village n’était pas au rendez–vous aux attentes de la
population, suite aux enjeux sociopolitiques c’est-à-dire que la chaine nationale
est au service du pouvoir en place, donc l’impartialité du traitement de
l’information qu’elle devrait avoir ne l’est pas, autrement dit elle devient une
chaine de la « majorité présidentielle », aujourd’hui FCC… D’où il a fallu un
nouveau programme pour accrocher l’attention et remédier à cette situation
désastreuse qui crée une crise de confiance au sein de la population congolaise...

Dans cette optique, il sied de révéler que dans le souci de recréer cette
confiance longtemps perdue par les téléspectateurs, il a fallu des innovations
avec la classe montante constituée des jeunes qui œuvrent aujourd’hui au sein de
cette institution publique. Par-là plusieurs émissions sont réalisées à travers
cette chaine de Radiotélévision Nationale Congolaise, RTNC en sigle.

De ce fait, nous pouvons affirmer que l’émission « le Panier » a donné


une nouvelle ambiance et une certaine attention du public Kinois en particulier
et congolais en général. Les jeunes comme des adultes s’organisent de se
réveiller à temps afin de suivre cette émission… Cette émission se constitue
aujourd’hui comme étant un remède pour la chaine, elle a gagné une fois
encore la confiance du public beaucoup plus des jeunes, étant donné que c’est
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une émission socioculturelle, elle apprend beaucoup au public sur la culture


générale…

Eu égards à cela, dans notre étude nous nous intéressons particulièrement


à cette émission socioculturelle qui est un espace de présentation et de
développement d’opinions plus ou moins divergentes. Nous nous sommes
intéressée à la population de KINGABWA pour savoir jusqu’à qu’elles degré les
habitants de ce quartier regardent cette émission le panier de la RTNC.

Ainsi, les différentes réalités susmentionnées suscitent en nous les


préoccupations suivantes :
1. Qu’est-ce qui poussent les habitants de Kingabwa et le public kinois
à suivre le Panierchaque matin ?
2. Comment ces habitants de Kingabwaperçoivent-ils les messages
diffusés dans cette émission ?
3. Qu’est-ce que cette émission offre aux téléspectateurs de
spécial que d’autres émissions ?

0.2. HYPOTHESE

L’hypothèse est définie selon P. RONGERE comme la proposition des


réponses aux questions que l’on se pose à propos de l’objet de la recherche
formulée en des termes tels que l’observation et l’analyse puissant fournir une
réponse1.

Pour REZSOHAZY, R., « l’hypothèse cherche à établir une vision


provisoire du problème soulevé en évoquant la relation supposée entre les
faits sociaux dont le rapport constitue le problème et en indiquant la nature
de ce rapport.2

Ainsi l’hypothèse de recherche sert de fil conducteur au chercheur.3

Partant de nos différentes préoccupations, il convient de noter que


l’émission le Panierest tellement suivie suite à sa meilleure conception, c’est-à-
dire il y a la culture générale, les informations sur la diaspora et autres
messages qui permettent aux étudiants et aux autres téléspectateurs d’en

1
P.RONGERE, Guide des chercheurs en sciences sociales, Kinshasa, Médiaspaul, 2006
2
REZSOHAZY, R.,Théorie et critique des faits sociaux, Bruxelles, éd. La reconnaissance du livre, 1971, p.24.
3
Duverger M., Méthodes des sciences sociales, Paris, PUF, 1964, p.60.
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savoir plus… Cette émission offre à ces derniers des informations répondant à
leurs attentes. Disons la population Kinoise retrouve en elle, une voie salutaire
sur le plan de la communication par l’assurance de sa qualité et de son
authenticité…

Il y a lieu de retenir qu’à ces différentes préoccupations, les réponses ne


pourront venir qu’à travers les détails qui seront donnés tout au long de notre
travail.

0.3. Annonce du cadre théorique

Tout problème de recherche doit d’abord s’intégrer dans une perspective


théorique générale. La perspective théorique est garantie de l’intégration de la
recherche dans la communauté scientifique4.

Les théories servent à expliquer les phénomènes et les comportements


complexes. Elles sont constitués « d’un enchaîne des propositions
indépendantes énoncés dans le langage habituel où les déductions font appel à
la logique intuitive ».5

Selon Lamaree et Vallée, le cadre théorique sert principalement à


présenter un cadre d’analyse et à généraliser des relations des hypothèses déjà
prouvées dans l’autre contexte pour tenter de les appliquer au problème.6

Pour bien cerner l’objet de notre recherche nous nous inscrivons dans la
perspective de la théorie des usages et gratifications proposée par Elhu Katz qui
stipule la satisfaction face à une situation donnée…

0.4. METHODES ET TECHNIQUES DU TRAVAIL

Nul ne peut ignorer que l’élaboration de tout travail scientifique exige


que l’on recourt à une démarche précise et déterminée qui est fonction des
objectifs poursuivis et des exigences du sujet.

Nous retiendrons avec Pinto et Grawitz que la méthode est l’ensemble


des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre la
réalité qu’elle poursuit ou en démontre la vérité7.

4
KASONGO IBANDA E, Théories de communication, notes de cours troisième graduat SIC, Université de
Kinshasa, Faculté des Lettres et Sciences Humaines, 2010.
5
HATCH.M, Théories des organisations, Bruxelles, De Boeck, 2000, p.24.
6
LAMIZET et A.VALLEE, La recherche en communication, élément de méthodologie,- Québec, Call :
communication organisationnelle, éd., PUF, Télé-université, 1991, p.170.
Page |4

Notre démarche est globalement ethnosociologique. Daniel Bertaux définit


la perspective ethnosociologique comme un type de recherche empirique fondé
sur l’enquête de terrain, qui s’inspire de la tradition ethnographique pour ses
techniques d’observation, mais qui construit ses objets par référence à des
problématiques sociologiques…Le préfixe «ethno» renvoie ici non pas aux
phénomènes d’ethnicité, mais à la coexistence au sein d’une même société de
mondes sociaux développant sa propre sous-culture8.

Nous avons opté pour la réalisation de notre travail, l’approche


quantitative dans le souci d’avoir les opinions de tous nos enquêtés (jeu de
questionnaire).

Par ailleurs, comme techniques, nous procéderons par des entretiens, en


outre nous serons curieux de faire des analyses documentaires, des observations
directes et indirectes susceptibles d’apporter les informations utiles à
l’élaboration de ce travail.

0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Notre choix porté à cette étude se justifie dans le sens que nous voulons
analyser comment les étudiants perçoivent cette émission. Cela se présente dans
trois dimensions :

1. Du point de vue scientifique

Cette étude constitue en notre sens une contribution à la science, en ce


sens qu’il s’agira de relever mieux encore de dégager les particularités qui
entourent notre sujet.

2. Du point de vue social

Il s’agit pour nous de contribuer à la meilleure compréhension du rôle et


de la fonction d’une émission socioculturelle par les habitants de la commune
de Limeté en général et surtout ceux du quartier Kingabwa en particulier…

6
PINTO ET GRAWTZ, Méthodes des sciences sociales, Paris, Dalloz, 1968, p.6.
8
MUNGENGA KAWANDA F. Méthodes de recherche en Sic, notes de cours, L1 SIC, Université de Kinshasa, FLSH,
2014.
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3. Du point de vue personnel

Il s’agit pour nous de réaliser une des visions qui nous reviennent le
plus de manière concrète, il s’agit de comprendre les réceptions qui se dégagent
à la suite d’un produit médiatique. Cette étude m’a permis de bien comment
analyser un produit médiatique et ses effets auprès d’une société donnée…

0.6. DELIMITATION DU TRAVAIL

Pour des raisons de commodités, nous délimitons notre travail dans le


temps et dans l’espace.

Dans l’espace nous avons opté pour notre analyse la RDC,


particulièrement la ville province de Kinshasa.

Dans le temps, notre étude s’étend de l’an 2017 à nos jours.

0.7. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l’introduction et la conclusion générales, cette présente étude


comportera trois chapitres notamment :

- Le premier chapitre sera consacré à l’approche conceptuelle


et théorique de l’étude ;
- Le deuxième chapitre va se baser sur la présentation de la
RTNC et de l’émission Le Panier ;
- Le troisième va procéder à l’analyseet interprétation des
résultats de l’enquête sur la perception et l’impact de l’émission le Panier de
la RadiotélévisionNationale Congolaise auprès des habitants de Kingabwa.
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CHAPITRE 1. CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL

1.0. Introduction

Toute recherche scientifique conduit à la description ou à la l’élucidation


des concepts de base pour les rendre plus compréhensibles et qu’ils soient bien
définis.

Ainsi, le présent chapitre sur l’appréhension de cadres conceptuel et


théorique. Ce chapitre sera composé de deux sections : la première précisera le
cadre conceptuel et la seconde exposera le cadre théorique.

SECTION I. CADRE CONCEPTUEL

Le présent exercice prend appui sur une judicieuse recommandation


d’Emile Durkheim : « Le savant doit d’abord définir les choses dont il traite afin
que l’on sache et qu’il sache bien de quoi il est question. Car, ajoute-t-il, une
théorie ne peut être contrôlée que si l’on sait reconnaitre les faits dont elle doit
rendre compte »9 . Selon Madeleine GRAWITZ, un véritable concept ne peut
être établi qu’à la fin de la recherche lorsque les caractéristiques des
phénomènes étudiés sont connues10.

De ce fait, la méthodologie française nuance le principe : « Au moins


faut-il au début donner une définition provisoire qui permet dans les grandes
lignes de limiter les champs de la recherche et de désigner les phénomènes »11.

Le présent cadre conceptuel est donc consacré à l’élucidation des


concepts clés à la compréhension de notre travail. Il y a lieu de noter que
nous n’avons pas la prétention de faire toute une littérature autour de ces
concepts qui ont eu à bénéficier de l’éclairage de nombreuses études qui
leur ont été consacrées par bien d’illustres auteurs.

Notre préoccupation dans le cadre d’un travail comme celui-ci est de


faciliter sa compréhension par l’usage des concepts dont nous avons tous un
entendement commun.

9Emile Durkheim cité par MBANDUCharles, Initiation à la recherche scientifique, notes de cours deuxième
graduat SIC, Unikin.
10
GRAWITZ R., Eléments des théories et des méthodes sociologiques, Paris, éd. Plon, 1995, p.61.
11
idem.
Page |7

I.1.1. Notions sur le Média

Le terme « média » a plusieurs manières pour être défini. Il peut être


défini comme l'ensemble des supports de communication qui permettent de
véhiculer le message. C'estaussi un support communicationnel qui permet à
l'homme de transmettre des messages, des faits sociaux, économiques, politiques
et culturels.

On parle des médias pour désigner l’ensemble des moyens de diffusion


des informations au public.12

En latin, le mot média signifie milieu ou encore intermédiaire. Patrick


CHAREAUDEAU les définit comme des organisations spécialisées qui ont pour
mission de répondre à une demande sociale par devoir démocratique.13

Par conséquent, c'est une profession d'information qui cherche à rendre


public ce qui serait ignoré, caché ou tenu dans le secret.

Selon Francis BALLE, « les médias sont l'un des milieux privilégiés d'où
la société s'interroge sur elle-même ».14

FREDERIC B. et CATHERINE BERTHO LAVENIR, pensent que les


médias sont « tout système de communication permettant à une société de
remplir toutes ou une partie de trois fonctions essentielles, de la communication
à distance, de transmission des messages et de réactualisation des pratiques
culturelles.15

En ce qui nous concerne, nous disons que les médias sont des moyens de
communication de masse qui permettant de véhiculer les messages au moyen
des supports techniques (radio, télévision, livre, internet, ...).

On parle des médias pour désigner l’ensemble des moyens de diffusion


des informations au public. Il existe 4 groupes de médias qui diffèrent les uns
des autres par le support qui est utilisé pour transmettre les informations : presse
écrite, presse en ligne, audio et audiovisuel.Chacun de ces médias utilise un
langage qui lui est propre. Ainsi, une information en télévision n’aura pas la

12
www.jeunesjournalistes-rdcongo.net, consulté le 25 juin 2018 à 19h 25'.
13
CHAREAU DEAU PATRICK, Les médias et l'information, Bruxelles, éd. De Boeck, 2005, p. 20.
14
BALLES FRANCIS, Médias et société, Paris, Montchrestien, 2005, p.8
15
BARBIER Fréderic et LAVENIR. C., Histoire des médias, Paris, Armand Colin, 2009, p.7
Page |8

même forme qu’une information en radio. Chaque media a donc sa façon propre
de traiter et de représenter l’information. Ce qui n’est pas sans influence sur la
manière dont le public recevra l’information.

I.1.1.1. Rôles des médias

On ne peut nier l’importance économique, sociale et culturelle des


médias dans le monde moderne. Les médias sont un secteur industriel majeur.
Ils dégagent des bénéfices et créent des emplois.

C’est par leur intermédiaire que nous prenons connaissance de la plupart


des informations dont nous disposons sur les événements politiques ; ils nous
présentent des idées, des images et des représentations (factuelles ou
fictionnelles) qui inévitablement façonnent notre vision de la réalité. Dans le
monde contemporain, les médias sont sans aucun doute le moyen d’expression
culturelle et de communication le plus important : uneparticipation active à la
société suppose nécessairement qu’on fasse usage des médias modernes.

I.1.1.2.Sortes de médias
I.2.1.2.1. La presse écrite
La presse écrite désigne les différents moyens de diffusion de
l'information à traversl'écriture.
Il existe plusieurs catégories de journaux (périodique, hebdomadaire,
mensuel, trimestriel...) de tous genres (économique, loisir, people...). Ils peuvent
être nationaux ou régionaux et ont souvent une opinion politique.Il existe
plusieurs catégories de journaux (périodique, hebdomadaire, mensuel,
trimestriel...).

Aujourd'hui, la presse écrite, malgré les nombreux journaux gratuits,


connait la crise face à la concurrence des médias de masse, notamment face à la
télévision et à internet.

Les informations écrites et imprimées sur papier forment le groupe des


médias Presse écrite. Le public qui consulte les journaux imprimes forme le
groupe des lecteurs.
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I.2.1.2.2. La presse en ligne

Les informations écrites et diffusées sur Internet forment le groupedes


médias Presse en ligne. Le public qui consulte la presse enligne forme le groupe
des internautes.

I.2.1.2.3.La radio

Les informations diffusées à la radio forment le groupe des


médiasAudio. Lepublic qui écoute la radio forme le groupe des auditeurs.
Le mot radio est le diminutif de la « radiophonie » provenant du latin radius, le
rayonnement, du grec phone, la voix, le son « la voix qui rayonne », telle est
l’étymologie de la radio.16

I.2.1.2.4.La télévision

Les informations diffusées à la télévision forment le groupe desmédias


Audio-visuels. Le public qui regarde la télévision forme legroupe des
téléspectateurs.

La télévision est un ensemble de techniques destinées à émettre et


recevoir des séquences audiovisuelles, appelées programme télévisé (émissions,
films et séquences publicitaires). Le contenu de ces programmes peut être décrit
selon des procédés analogiques ou numériques tandis que leur transmission peut
se faire par ondes radioélectriques ou par réseau câblé.

La télévision est un moyen de diffuser par un courant électrique (ligne) ou


par une onde (voie hertzienne), de façon séquentielle, les éléments d'une image
analysée point par point, ligne après ligne.17

Aujourd'hui, la télévision à bien changé et propose aux téléspectateurs une


multitude de programmes.

En outre, Aucun medias n’aura autant marqué le 20 e siècle que la


télévision. Ni la presse écrite, à laquelle elle emprunte ses professionnels pour
ses premiers journaux télévisés. Ni le cinéma, ni la radio, sur les brisées

16
MUNGENGA KAWANDA, F, Notes de cours de méthodologie de l’information (RTV), troisième graduat SIC,
FLSH, UNIKIN 2017-2018
17
Ibidem
P a g e | 10

desquels elle marcha sans vergogne, pour remplir ses écrans et conquérir ses
audiences.
Les télévisions d’aujourd’hui se caractérisent par le flux continu de ses
programmes : série, feuilletons, documents, dessins animés, journaux télévisés,
magazines, jeux, variétés…

Pour G. LOCHARD, entre la télévision et les publics le contrat se fonde


sur un double principe : le plaisir et le sérieux. Si le second « tend à garantir la
fiabilité de l’information transmise et donc la crédibilité du medias émetteur »
le premier « vise quant a lui a séduire le public et donc à garantir la satisfaction
de ses effets en mobilisant différents imaginaires sociaux ».18

La télévision est un moyen de communication qui transmet, grâce aux


ondes électromagnétique, les sons et les images fixes et mouvantes. Elle est une
activité du secteur de l’audiovisuel, à côté de la radio, du cinéma, de la vidéo,
qui met à la disposition du public ou téléspectateurs soit par voie hertzienne
direct ou indirect, par satellite, soit par câble (coaxial en cuivre ou en fibre) des
images animées et sonorisées sous forme d’une grille des programmes ( 19).

I.1.1.3. Le rôle social

La télévision publique exerce une mission spécifique au regard de la vie


démocratique. Elle est « directement liée aux besoins démocratiques, sociaux,
culturels de chaque société ». Elle favorise « le débat démocratique, les
échanges entre les différentes parties de la population ainsi que l’insertion
sociale et la citoyenneté ».

Elle doit promouvoir « les grandes valeurs qui constituent le socle de


notre société », renforcer le lien entre les individus : « Elle est surtout un lien
fort, puissant, entre tous les citoyens, quels que soient leur origine, leur âge,
leur appartenance ».

18
Aimé KAYEMBE. T. MALU., Cours de méthodologie de l’information, UNIKIN, G1 communication, 2008.
19
LAMIZET.P et SILEM. A, Dictionnaire encyclopédique des sciences de l’information et dela communication,
Paris, Ellipse, 1997.
P a g e | 11

France Télévisions affirme en particulier sa valeur d’exemplarité dans la lutte


contre les discriminations et pour la représentation de la diversité de la société
française20.

I.1.1.4. Les missions de service public21

La télévision publique a un rôle important à jouer « pour promouvoir la


diversité des cultures de chaque État, pour offrir des programmes éducatifs et
des programmes de découverte, pour informer de manière objective l’opinion
publique des événements et des débats en cours, pour assurer le pluralisme, et
pour fournir de manière démocratique et gratuite un divertissement de qualité ».
L’exercice de ses missions sert l’intérêt général, le lien social, le pluralisme, la
diversité des programmes et des genres, pour tous les publics. Elle participe de
la vie démocratique.

a) La télévision de tous

La télévision publique est accessible à tous, elle privilégie l’intérêt


général sur les intérêts particuliers. Elle a pour mission de s’adresser à la société
dans son ensemble, à tous les publics et non à des « cibles » particulières. Elle
est la télévision de tous les citoyens, du public pris dans toutes ses composantes.
Elle s’attache à prendre en compte les attentes de tous les publics, à rassembler
une audience large et équilibrée sur l’ensemble des publics. Elle prête une
attention particulière à la vie régionale, à la jeunesse, à la famille, aux personnes
âgées ou isolées.

b) Programme télévisé

Une émission de télévision ou un programme télévisé est une production


audiovisuelle d'une certaine durée diffusée sur une chaîne de télévision. Notons
toutefois que l'emploi du mot programme comme synonyme d'émission est
impropre (calque de l'anglais), un programme étant une grille regroupant
plusieurs émissions.

Les émissions de télévision incluent les journaux télévisés (couramment


appelés JT ou nouvelles), les documentaires, les divertissements en diffusant des
spectacles de chansons ou d'extrait de spectacle par exemple, les jeux ou débats
télévisés qu'ils soient politiques, économiques, scientifiques ou culturels (avec

20
France Télévision : charte des antennes, 2013.
21
http://fr.m.wikipedia.org/wiki/cat
P a g e | 12

des journalistes, des intervenants qui seront interviewés et à qui on demande


parfois de réagir sur des reportages) ou encore les émissions de téléréalité.

c) Genres d'émissions télévisées

Il existe plusieurs genres d'émissions : Téléfilms, Série TV,


Documentaire, jeunesse, Divertissement, Magazine, Sport, éducatives,
religieuses, politiques,culturelles, sportives, musicales,
sanitaires,socioculturelle,culinaireenvironnementale, ...

I.2.5.Réseaux de télévision22

La télévision mobile

C’est la dernière déclinaison de la diffusion terrestre de la


télévision,àdestination des réceptions portables et mobiles (téléphones
essentiellement.) elle s’appuie sur les réseaux desopérateurs de téléphonie
mobile et utilise la norme DVB –H( H pour handheld) par rapport à la TNT
(DVB- T), cette norme utilise le mêmetype de modulation (COFDM) mais avec
diffusiondu contenu en salves (time slicing ), ce qui permet de n’activer le
mobile récepteur que 10% du temps, protégeant ainsi quelque peu son
autonomie.

SECTION 2 : CADRE THEORIQUE

Les recherches en Sciences de l’information et de la communication sont


généralement sous tendues pour une ou quelques théories qui permettent au
chercheur de bien cerner le fait ou le phénomène étudié.

La communication se développe en bénéficiant de l’apport scientifique


de plusieurs disciplines, elle est donc une science dont l’originalité réside dans
son caractère interdisciplinaire. C’est la raison pour laquelle nous évoquons ce
cadre théorique.

Pour bien cerner l’objet de notre recherche, nous allons recourir à la


théorie des us and gratification.

Le modèle des usages et gratifications est le résultat d’une amalgamation


du fonctionnalisme (les effets des médias) et de la psychologie (usages des
médias et auditoire actif).

22
LAHACHE Claude, Introduction à la télévision in NTIC, 15 pages.
P a g e | 13

L’émergence du modèle des usages et gratifications est attribuable aux


études sur les gratifications liées aux émissions de radio des années 40 avec
notamment Schuman (1942)23 et ses recherches sur les motifs des auditeurs de
musique classique à la radio et ses études sur ce qui motivait les gens à écouter
la radio.

Mais c’est Elihu Katz en 195924 qui a amalgamé les études des effets sur
l’auditoire et la culture populaire et qui lui a donné le nom de modèle des «
usages et gratifications ». Selon lui, les pionniers de la recherche en
communication s’étaient surtout attardés aux effets des communications de
masse sur les opinions, les attitudes ainsi que les actions qu’elles pouvaient
engendrer.

En 1974, Katz, Blumler et Gurevitch, ont décrit le modèle de recherche


des usages et gratifications comme étant une « tentative d’expliquer un
phénomène en interrogeant un individu sur la façon dont il utilise les
communications, au lieu d’autres ressources dans son environnement, afin de
satisfaire ses besoins et atteindre ses objectifs », « Le modèle a comme objectif
de déterminer le rôle que jouent les principaux médias de communication
(télévision, radio, journaux, livres et cinéma) dans la satisfaction de certains
besoins des individus, ainsi que leur importance ». Selon ce modèle, l’auditoire
est actif par rapport aux médias plutôt que passif. C’est-à-dire que l’auditoire
procède à la sélection des médias et de leurs contenus en fonction des besoins
qu’elle veut combler. Les premières études avaient comme objectif de décrire
les motivations des individus lorsqu’ils font usage des médias. Ces études se
démarquaient de celles qui les avaient précédées parce que ces dernières se
concentraient surtout sur les effets des médias et l’émetteur du message plutôt
que sur le récepteur et ses motivations.

Autrement dit, le modèle des usages et gratifications est issu du courant


empirique-fonctionnaliste : à partir d'enquête de terrain, on questionne la
fonction remplie par l'usage des médias au sein de publics spécifiques.
L'attention portée sur les usages des médias plutôt que les effets, ce qui
présuppose un récepteur actif : l'utilisateur est le responsable des messages qu'il

23
Usage et gratification in www.google.com consulté le 22/06/2018.
24
Katz Elihu,Lazarsfeld Paul, Influence Personnelle. Ce que les gensfont des
médias, Paris, Ed.Armand Colin, 1955/2008.
P a g e | 14

sélectionne et interprète. Cette théorie met à mal l'approche déterministe des


pratiques médiatiques. Ces usages vont donc combler les besoins des individus.

La théorie des usages et gratifications postule qu' « un individu utilise les


communications de masse pour se connecter (parfois se déconnecter) à travers
des relations instrumentales, affectives ou d'intégration avec d'autres (soi-même,
famille, amis, nation, etc.) Selon les types de connections, les individus ne
choisissent pas forcement le même média.

En adoptant une perspective liée aux usages et gratifications, les


chercheurs de ce courant ont étudié pourquoi, mais surtout comment les publics
regardaient la télévision. Voici un exemple d'étude empirique menée sur la
réception des jeux télévisés.

On peut donc définir le modèle des usages et gratifications en cinq


points :

 Le public des médias sélectionne les messages qui vont répondre à ses
besoins.
 C'est le public qui prend l'initiative de lier un contenu médiatique à la
satisfaction de l'un de ses besoins
 Les médias n'ont qu'une fonction parmi d'autres dans la production du lien
social (les amis ou les vacances sont par exemple de meilleures sources de
gratification pour un individu souhaitant combler un besoin de
divertissement)
 Pour comprendre la relation média/public, il faut étudier la motivation et
la satisfaction des récepteurs, ainsi que les traits gratifiants d'un message
 Les principales gratifications recherchées par les individus sont les
interactions sociales, l'émotion, l'évasion, l'auto-appréciation et le
développement éducatif.

Ainsi, Katz analyse de la sorte l'apport des usages et gratifications aux


études sur la réception des messages médiatiques : « Le statut du spectateur se
voit régulièrement revalorisé au fur et à mesure que se développe la recherche
en communication ». Au départ, les deux principales écoles de recherche, l'école
dite dominante et l'école critique, offrent le portrait d'un spectateur passif,
vulnérable aux sollicitations du commerce et de l'idéologie. Peu à peu, le
spectateur — mais aussi le lecteur et l'auditeur se sont vus accorder davantage
de pouvoir. Avec l'essor des études de gratification, le spectateur devient moins
P a g e | 15

isolé, plus sélectif et plus actif : il est désormais capable de procéder à des choix
en fonction des satisfactions recherchées ».
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Conclusion partielle

Ce chapitre était essentiellement consacré à la définition de tous les


concepts faisant l’objet de notre étude. Dans ce sens, le concept média, nous
l’avons défini comme l’élément phare de notre analyse.

Dans la suite, nous avons explicité la théorie de réception « usage et


gratification » en ces termes, la théorie des usages et gratifications part du
principe que les individus ne sont pas des consommateurs passifs face aux
médias. Au contraire, ils ont leur propre usage de ceux-ci. Cette théorie a donc
pour but d'expliquer quelles satisfactions les médias apportent aux individus,
quelle est leur réelle fonction et leur véritable importance.

Dans les lignes qui suivent, nous allons présenter la RTNC, chaîne de
télévision où se déroule l'émission le Panier, celle sur quoi se base notre étude
de comportement des médias.
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CHAPITRE II. PRESENTATION DE L’EMISSION LE PANIER ET LE


QUARTIER KINGABWA
II.0. Introduction

Dans ce deuxième chapitre de notre travail, nous allons nous atteler à


présenter la Radio-télévision Nationale Congolaise, l'émission "Le Panier" et
le quartier Kingabwa dans la commune de Limeté. Il sera donc subdivisé en
trois points selon la succession de ces derniers.

II.1. Brève Présentation de l’émission le panier et la RTNC

L’émission « Le Panier »avu le jour, le 09 septembre 2013 par LOLITA


KAYA, JESSY KABASELE, BARBOSA MASELA, MAMU PATRICK, JR
DIAKIAD à l’animation et JONATHAN à la réalisation.

L’idée principale de cette émission était de révolutionner la matinale,


c’était aspiré de télé matin.

Dans son déroulement, on y trouve plusieurs rubriques telles que :


« Coup de fil », « La culture », « Dessins animés », « Le sport », « Appel au
salut », « Jeunesse », « Mode et beauté », « Bopeto », « Multi médias ».

Signalons que la toute première émission a débuté de 5h 30 à 10 h par


l’intervenantle feu JASON MAYELE BASAKISA(l’international
Congolais)avec la rubrique « Foot point net ».

Actuellement l’émission « le Panier » passe du lundi au mardi de 6h à 9h


présentée par une équipe de 23 personnes. Il y a eu de rubriques qui sont
ajoutées et d’autres qui ont été éliminées pendant ce 5ans d’existence. Il est
important de signaler l’ajout ou la suppression des rubriques relève de la
compétence du réalisateur et l’initiateur de l’émission vu le besoin qui se
présente chez les téléspectateurs. Soulignons que cette émission fonctionne sur
base de saisons par équipe… L’impact de l’émission « Le panier » c’est la
culture et le slogan « la télé autrement ».

Nous sommes tenus à présenter le contenu de l’émission le « panier » du


point de vue historique et du déroulement.
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3.1.1. Historique

Le panier est une émission matinale qui a pour objectif d’informer, de


former et de divertir. Le premier numéro fut débuté du 09 septembre 2013 après
six mois de repos, il change de saison. C’est une émission composée d’une
équipe de plusieurs personnes, précisément dis huit membres au total. Ils ont
une animatrice principale Lolita Kaya.
C’est une émission qui se passe deux fois par semaines c’est –à- dire du
lundi au mardi de 6 heure 30 à 9heure 00 et dure 10 minute à l’exception de
l’émission la culture qui prend 25 minute. Le panier contient plusieurs
rubriques. Et chaque rubrique est tenu par un intervenant (é), et contenant une
animation. Ces rubriques sont les suivantes :
 L’appel au salut ;
 La culture ;
 Infos sport ;
 Mode et beauté ;
 Le site et personnage ;
 L’artiste santé ;
 La chanson du jour ;
 Bopeto ;
 Comment ça se passe ;
 Agenda culture.

3.1.2. Déroulement
a. L’appel au salut

C’est une exhortation de cinq minute qui n’a pas dd’ intervenant (e).
Cette émission admet une pause deux minutes pour la météo et la jeunesse ou
dessein animée.

b. La culture
C’est une émission qui se focalise beaucoup plus sur des questions liées à
la culture. Elle est animée par Emery Bula Matadi. Ces dernières dures 45
minutes, de 7 heures 00 c’est le journal qui intervient.
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c. Infos sport

C’est émission qui s’occupe uniquement de notions de sports ainsi que des
choses rudimentaires c’est –à- dire ce qu’on savoir à propos de nos droits.

d. Mode et beauté

Cette émission nous apprend comment se vêtir, s’habiller et se maquiller.


Elle est animée par Bénédicte Mabunda.

e. Le site et personnage

Il s’agit d’une étude de musée, d’échangeur, et des gens qui relèvent une
notoriété ou de grande personnalité. Elle est tenue par Guelord Ndombe.

f. L’artiste santé

C’est une émission qui enseigne sud des mesures de précautions prises
pour lutter contre les maladies et comment se comporter quand on est malade.
Elle est animée par Dallia Kavudji25.

g. La chanson du jour

C’est une sorte d’animation avant le déroulement de l’émission et n’a pas


d’intervenant (e).

h. Bopeto

C’est une émission qui nous enseigne sur la propriété et elle fut la seule
rubrique qui se passe à lingala. Elle est animée par Jenny Mujinga.
i. Comment ça se passe

C’est une émission qui nous apprend comment une telle chose se passe.
Elle est animée par Tressy Bila.

25
Ces données ont été tiré aux archives de la RTNC.
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j. Agenda culturel

Il s’agit simplement d’un karibu. Elle est tenue toujours par Tressy Bila. L
Sur le plan administratifs, l’émission le « panier » est administrée par :
 Un réalisateur ;
 Un producteur ;
 Un préparateur ;
 Un chef caméraman.

II.2. PRESENTATION ET HISTORIQUE DE LA RTNC

II.2.1. Historique

L’initiateur de la première station de radiodiffusion du Congo (RadioLeo)


est le R.P.J. MOLS, de la Congrégation des Pères Jésuites et 1erRecteur du
collège Albert 1er (actuel collège BOBOTO) à Léopoldville.D’une puissance de
25 watts, Rad’io Leo avait un rayonnement de 400 à500km autour de la ville de
Léopoldville. Plus tard, la puissance de l’émetteur fut augmentée à 250watts, les
émissions purent aller jusqu’à 1000km.

a. La Radio Congo Belge pour les africains (RCBA)

La réalisation du plan connecté par le service de l’information pour les


indigènes donna naissance à la Radio Congo Belge pour les africains (RCBA) le
1er janvier 1949 inaugurée par le gouverneur général d’alors M.E. JANGERS.

La RCBA commença avec un émetteur de 20kw, remplacé en 1954 par


celui de 50kw et qui fonctionna jusqu’à 1960.

La Radiotélévision Nationale congolaise après l’indépendance. Le 30 juin


1960, la RCBA et la radio Congolais fusionnèrent pour donner naissance à la
radio nationale congolaise (RNC), laquelle joua un rôle très dans l’évolution des
événements qui ont marqué la vie politique de notre pays.

Les mutineries, les révocations des ministres, les coups d’état militaires
furent relayés par la radio nationale, les sécessions provinciales (sécession du
Katanga et du sud –Kasaï), les rebellions (à Kisangani, au Kwilu) trouvèrent en
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elle un instrument et un issu efficace pour défier le pouvoir centrale de


Léopoldville.

b. De 1990 à nos jours

Le 10 janvier 1974, furent promulgués plusieurs ordonnances portant


création des offices nationaux, entre autres : l’office zaïrois deRadiotélévision
qui devint RTNC avec l’avènement de Laurent Désiré KABILA EN 1997.
La RTNC comprend 22 directions opérationnelles à partir de Kinshasa
avec plusieurs studios de radio diffusion dont l’équipement analogique ne
répond plus aux normes actuelles.

Près de 200 agents sont recensés à ce jour. Une chaine de programme en


langues nationales fonctionne depuis cinq ans et la chaine nationale est
opérationnelle 24h /24.

II.2.2. Situation Géographique

Le siège social de la RTNC est situé au croisement des avenues de la


libération (ex-avenue du 24 Novembre) et Kabinda dans la commune de
Lingwala. Il est limité u nord par l’université protestante au Congo au sud par la
maison communale de LINGWALA, à l'est par le camp Kokolo et à l'ouest par
le Palais du peuple.

La RTNC assure la couverture nationale par le canal du réseau satellitaire


RENATELSAT. Elle dispose, en outre, des stations provinciales au niveau de
chefs-lieux des provinces.

2.2.1. Objectifs de la RTNC

La RTNC poursuit 4 objectifs :


 Exploiter les services publics de la radio diffusion et de la télévision ;
 Informer, former et éduquer la masse ;
 Créer et promouvoir les productions cinématographiques et d'autres s'y
rapportant ;
 Produire, commercialiser les productions et vendre les espaces
publicitaires.
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2.2.2. Ligne éditoriale

La ligne éditoriale de la RTNC repose sur la promotion de l'image de


marque de la RDC et des intuitions de la république au niveau national et
international. Elle prône la primauté de l'institution présidence de la république
sur les autres institutions.

2.2.3. Statut juridique

La RTNC est organe de presse publique. En vertu de l'ordonnance


présidentielle 81/050 DU 2 avril 1981, cette institution médiatique est reconnue
comme un établissement public à caractère éducatif et commercial. Elle est
dotée d'une personnalité juridique et est régie, par l'ordonnance présidentielle
susmentionnée.
La RTNC est placée sous une double tutelle à savoir : sous la tutelle du
ministre de l'information et sous celle de CSAC.

a. Structure

La RTNC comprend une macrostructure coiffée par un conseil


d'administration et une direction générale. Elle compte au totale 21 directions au
niveau centrale et 10 directions provinciales :
 Conseil d’administration : c'est l'organe de décision de la politique de
l'entreprise ;
 Direction générale : elle exécute les décisions prises au niveau du conseil
d'administration et assure la gestion quotidienne de l'entreprise. Elle
comprend la direction générale, la direction technique, la direction
financière.
Viennent ensuite les différentes directions :
 Direction des programmes Radio ;
 Direction des programmes TV ;
 Direction des informations TV ;
 Direction des informations Radio ;
 Direction RATELESCA ;
 -Direction des productions ;
 Direction technique Radio ;
 Direction des sports TV ;
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 Direction de la radio Kinshasa ;


 Direction de RTNC ;
 Direction des ressources humaines ;
 Direction financière ;
 Direction commerciale ;
 Direction des redevances RTV ;
 Direction d'organisations et études ;
 Direction de formation professionnelle et des recherches ;
 Direction des relations extérieures.

b. Organisation administrative de la RTNC

En conformité avec les prescrits de l'article 5 de la loi des entreprises


publiques, les structures de l'Office Zaïroise de Radio et Télévision (OZRT) sont
les suivantes :
- Le conseil d’administration ;
- Le comité de gestion ;
Le collège des commissaires qui animent au quotidien l'entreprise.
a. Présentation de la direction des infos TV

La RTNC repose sur un organigramme diffus dans la mesure où il est très


difficile de dire pour le moment combien des directeurs, sous-directeurs, chefs
de service, chefs des sections, chefs des cellules et autres agents de collaboration
ou d'exécution compte cet organe.
La direction des infos TV est dirigée par :

 Directeur : Guillaume KUKU MAMENGI

Il est secondé par 5 sous-directions qui sont :

1. 1er sous-direction de Desk : Jules LOMBO KASHITA


2. 2ème sous-direction de reportage : Brigitte MOPANE
3. 3ème sous-direction de réalisation et montage : Jean-Pierre RISASI
4. 4ème sous-direction de technico-artistique : Bosco DIHOYA.

b. Sources d'informations
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Comme sources d'information sur l'audiovisuel, nous avons :


 Journalistes
 Reporters
 Envoyés spéciaux
 Correspondant
 Permanent.
 Sur le plan des presses écrites, nous avons :
 Le Phare
 Les Forums des As
 L'Afrique News
 Le Palmarès
 Le Maximum
 La Référence etc.
Il faut retenir cependant l'organigramme de la RTNC plus
particulièrement de la direction des infos TV peut se résumercomme :

c. LA GRANDE EDITION DU JOURNAL

Les différentes éditions du Journal :

1. Matin actualité : l'édition à vacation internationale de 07h00' à 07h30'


2. 2. Actualité : l'édition de 10h00 à 10h30', donne les infos de qui
viennent de passer à 07h00' en joutant d’autres ;
3. Midi-actualité : l'édition de 13h30' à 14h00', il convient de noter dans
cette actualité qu'il y a presque tout : revue de presse, sport et la page
magazine ;
4. Actualité : l'édition de 16h00' à 16h30', ici c'est presque la diffusion de
l'édition de 13h30’ ;
5. Soir actualité de 19h00' à 19h30', une édition qui donne les infos
nationales ;
6. Grande édition de 20h00' à 20h45', donne les infos nationales et
internationales.

d. Rédaction

Dans la rédaction des infos TV, il y a deux conseils de rédaction qui se


tiennent pour les six éditions :
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 Le 1er conseil de 10h à 11h : pour préparer le journal ou l'éditons de 13h


et 16h;
 Le 2ème c'est celui de 14h à 15h : pour préparer le journal du soir et 07h.
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ORGANIGRAMME DE LA DIRECTION DES INFORMATIONS TV

Directeur des infos tv

Secrétariat

Rédacteur en chef Rédacteur en chef Rédacteur en chef Rédacteur en chef principal


principal DESK principal rapporteur principal enquêtes technico-artistique
et Magazines
Rédacteur en chef Production
Rédacteur en chef politique Production Rédacteur en Chef Enquêtes Directeur en chef
Reportage
production artistique
RCA politique intérieure RCA production programmation
RCA Production locales
RCA politique extérieur RCA Production, intérieure RCA planification et permanence
RCA prise des photos
RCA prise de son
Directeur en chef
Rédacteur en chef magazine et émissions
économie et finance
spécialisée
Directeur en chef
RCA finance Directeur en chef planning
RCA économie RCA Production Programmation logistique régisseur
RCA Planification et Performance
RCA planification RCA régie matériel consommable
Rédacteur en chef RCA Permanence RCA prise de son
socio-culture
tv Directeur en santé
RCA culture
RCA social RCA Production Directeur en chef
RCA Planification et Programmation montage

Rédacteur en chef RCA montage actualités


réalisationDESK RCA documents et archive
tv RCA réalisation RCA montage en Mag. enSp
RCA plan et logistique
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SECTION 2 : PRESENTATION DU QUARTIER KINGABWA

1. Situation historique

Le terme Kingabwa vient du mot « INGA » « BWA » qui signifie port des
pécheurs en Teke.
Le quartier Kingabwa fut au départ un ancien village des autochtones
« TEKE » qui longe le fleuve Congo au pool malebo. Avec l’évolution de
l’urbanisme, ceux-ci donnèrent place aux peuples « yaka » suivis d’autres tribus
venant de diverses communes de la capitale. Après cette immigration, les tekes
trouvèrent leur refuge à Mombele où ils trouvèrent mieux définitivement.

A l’issue de l’année 1956, administrativement, ce quartier fut reconnu par


les colonisateurs comme un quartier (zone annexe) de la ville de Léopoldville.

Le quartier Kingabwa fut dirigé par plusieurs chefs, nous citerons


quelques-uns : MOLEK, NZOY KIDIONGO, SALA, de 1976, EKOFO-
NDEKE de 1978 à 1982, madame BAFOFO –MBOYO, l’adjoint, monsieur
MAKANI-EBENGO, de 1983 à 1998 de 1998 à 2006, madame META-PINDA
et l’adjoint NDOMBE-ILONGA et enfin madame KAVANI-NGOBILA dont
l’adjoint est MAZUKU-MAKETA

2. Situation géographique

Kingabwa est limité à l’est par les rues Bosuka et Bokele, voisinage avec
le quartier Ndamu ; à l’ouest par la rivière kalamu, au nord par le fleuve Congo
et enfin au sud par les avenues LUMUMBA et poids-lourds.

3. Hydrographie

 La rivière Ngwele se jette dans le fleuve Congo au niveau du quartier


Kingabwa ;
 La rivière Kalamu, mêmement, voisinage avec la commune de la Gombe ;
 Le ruisseau Kwamataba ;
 Nature du sol sous-sol ;
 Le sol est argileux, sablonneux et une partie marécageuse
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4. Question administrative

Subdivisé en sept localités, le quartier Kingabwa est dirigé par les chefs
de localités suivants :
 Localité Ebale Congo : chef de localité MALONGA, adjoint SHUNGU
 Localité MOLEKO : chef de localité DITSHIEDI MBONDO
EMMANUEL
 Localité NZENZE : chef de localité LIYENGE césar, adjoint
 Localité KWAMATABA : chef de localité madame SEMA BOLOMO,
sans adjoint
 Localité MADRANDELE : cheftaine de localité Godé MWAMBA,
Adjoint Louise OTSHUMBA
 Localité pécheurs : chef de localité LEZA AVINAMO, Adjoint MAKITA
 Localité BRIBANO : chef de localité BOKOTA TUTUKU Nodier adjoint
OSOKO YENI
Une partie déménagée par l’Hôtel de ville sers la cité de l’espoir mais
revient en force et a rebâti leurs maisons où elle réside comme rien était.

 Bureau relais

 Chef de quartier adjoint : madame NZAILA MAZEKA Hélène


 Charge de la population : néant
 Agent recenseur : NGOMA MOANDA FLORY

N.B : nous suggérons à l’autorité de pouvoir tenir compte de certains agents non
mécanisés à ce jour afin que ce petit nombre entre dans leurs droits. Nous avons
travaillé main durant toute l’année et souhaitons que l’année qui commence soit
ainsi.

a. Infrastructure

Acquisition d’un bâtiment et un WC dignes de ces noms, remplissant ainsi


toutes les conditions de travail, fruit du partenariat de la coopération entre les
communes de Limeté et le WATERMAEL BOITSFORT de Bruxelles, il y a
lieu de signaler l’absence d’eau potable et autre pour l’utilisation rationnelle de
ces WC.
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5. Correspondances Administratives

Plusieurs correspondances ont été adressées aux autorités supérieures en


vue de leur faire part des conditions dans lesquelles l’administration fonctionne
au niveau du quartier Kingabwa et surtout avons épingle le problème
d’insécurité crée par les jeunes délinquants appelés kuluna qui a régné dans
notre entité tout au long de l’année écoulée.

6. Situation politique

Il est vrai que la population de notre quartier Kingabwa a pu travailler


avec nous pour parfaire une bonne collaboration y compris les chefs de localités
et les chefs de localité et les notables. Ceci nous a permis de sensibiliser ladite
population de se prendre en charge sans se laisser manipuler par la démagogie
politicienne pendant cette période où les esprits sont focalisés sur les différents
élections à venir. Ainsi, les habitants du quartier Kingabwa sont déterminés à
travailler dur chacun dans son sphère d’activité pour relever ce pays du sous-
développement et appuyer les initiatives dudit Gouvernent pour un meilleur
rendement et réclame haut et fort le maintien d’une paix durable toute l’étendue
du quartier Kingabwa, la population félicite cette initiative

Situation socio-culturelle

Avec l’évolution d’immigration les peuple mongo et Ngala sont venus


occuper le lieu suivis d’autres population, ils pratiquent la pèche, l’agriculture,
ainsi que l’élevage. Comme le milieu est dominé par la population mongo et le
ngala, la musique et la dance sont les éléments les plus importants de la
conservation 7et de la mise en évidence de la culture.
Comme iln’y a pas de salles de spectacles, des terrains de football et des
bibliothèques dans le quartier mais ilya ça même les petits groupe Folklorique
fait qui font leur répétition dans l’entréeBracongo arrêt polar sur une emprise de
l’Etat, dans lalocalitéBribano, et le groupe MABELE ELISI leur siège social se
trouve sur l’avenue Beka n°11 dans la localité pécheur ou grand monde
La plupart des aspects culturels de la vie en société peuvent être abordés
dans cette phase, des nombreuses choses sont traitées de manière elliptique, par
manque de moyen.
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I. SUR LE PLAN SECURITAIRE

Le climat était malsain suite à l'insécurité qui prévaut à répétition sur


ladite ville de Kinshasa et plus particulièrement dans le Quartier Kingabwa où
se refait surface le phénomène KULUNA intensifié dans la localité MOLEKO et
NZENZE.
La population réclame haut et fort la reprise de l'opération LIKOFI pou
phénomène KULUNA qui met la population très mal à l’aise. Il y a lieu de
signaler
L’insécurité créée par les jeunes gens habitant dans l'enclos de la
concession ex. Oî JA ï PA pour semer la terreur chaque nuit le long de la Route
des Poids lourds malgré la présence de deux unités de police basées sur ces
lieux.
Nous sommes reconnaissants du travail abattu par les éléments de o police
et le service de sécurité qui ont pu accomplir en collaboration avec urzaL~ dans
le but de protéger la population et ses biens.

12. SITUATION ECONOMIQUE

Nonobstant des conseils économiques que les autorités avaient prodigués


aux opérateurs économiques, ceux-ci ne font que la sourde oreille, c'est
pourquoi, la situation économique n'a pas connu de changement dans ce
domaine durant toute l’année.
Sociétés et entreprises :Elles sont présentées de la manière suivante :
 Avenue Piroguier
1. Café CARIOCA
2. KERRYGOLD
3. . Décortiqueuse
 Avenue Brasserie
1. Société de fabrication de bidons
2. PEGAL (ALLPACK)
3. Brasserie SIMBA
4. ZAPAC (ALLPACK)
5. Décortiqueuse Café
6. Fabrication de sachets
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7. BRACONGO
8. HONG SUN
9. INSTAPRINT
10. Port SODEFORT
11. Ets Nouveau monde
12. COMEXAS
13. PRIME CARE (Usine de fabrique de WHISKY
14. HUA-YI SARL

 Avenue du Fleuve II

1. Chemical Congo Plastique


2. JAD TRADING
3. SODEPLAST BIO SARL

 Avenue Métallurgie

1. SOCIMEX
2. SONADES
3. SAVCOK1
4. KIM PHARMA
5. Dépôt ELS

 Avenue Piroguiers

1. Café CARIOCA
2. Trans BENZ (SOKIN)
3. Société MAFRICOM

 Avenue ENTREPOTS

1. AMI CONGO
2. CABECO MAMUZA (Centre de contrôle technique)
3. Ets SABRA CONSTRUCTICN-
4. RAWAGRO, ex. SOGALKIN
5. ALLSTONE
6. BADR CSI
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7. ZENUFA LABO
8. M.FOREST
9. CONGO FUTUR Plastique
10. GIGAL
11. Scierie Congo Bois SOCONEG
12. Port Maman NGALU
13. Usine de fabrication des briques
14. Boulangerie PAIN
15. MINOFEED Aliments pour bétail
16. SOKIN
17. Electro Béton CONGO SARL
18. COFUPLAST
19. MINIFOOD & Chambre froide

 Avenue Kingabwa

1. Transfert de fonds Solidaire


2. Sté PANAFRICACEM
3. Fabrication de jus COBENIT
4. 5M COSMETICS
5. CONGO FUTUR Sprl- Congo Fourniture
6. Congo Futur chamber froide
7. Ets Monde CAMAIEU
8. Solde barre de fer
9. Restaurant site du fleuve

 Avenue de la Plaine

1. AFRI-PHARMA SPRL VC
2. ALU CONGO SPRL
3. SCIERIE RIBA CONGO
4. CONGO TRANSPORT V
5. LANGI CONGO
6. STE COMGO MOBILIER
7. Fabrication des Produits Cosmétiques
8. FDC Monde Aluminium Distribution
9. Société générale Business GBT SAR-Pain VIMBA
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 Avenue Kingabwa I

1. Société FUJIAN GAN TIE Company


2. Société PHARMEX SPRL Alliance / fabrication de bandes coton
3. Boulangerie KERAT
4. PROMATEL
5. Fabrication Glace
6. Garage
7. Société ACOKIN SPRL
8. Société OLYMPIC
9. Scierie de la paix fondation
10. Scierie de la paix Fondation
11. Fabrication des briques
12. Imprimerie
13. POLEX
14. Moulin à manioc
15. Décortiqueuse café
16. Ets NANGA KWEBA (Pont osé)

 Avenue Madrandele

1. AVE PHARMA sprl


2. Garage REMCO
3. MICROCOM
4. Machine CONGO sprl (SJMC)
5. SOGECOR
6. SOFIA
7. X MEDIA
8. AFRIMA
9. TELECABO
10. DEPOT
11. STATION ENGEN
12. Société SARL (Fabricao des Tôles)
13. Fabrication des briques
14. Ciel frontière
15. Dépôt SYM de Moto
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 Avenue BOBOZO I et II

1. SINDCO
2. NEW CESAMEX SPRL LABO
3. SCIERIE PETIT Q.
4. BTNC SPRL MORHADO
5. GTM
6. IVECO
7. DORECO
8. Fabrication des briques ELENDA
9. Vente Moto HERO
10. Restaurant
11. Ets SFAKIANAKIS A. OLYMPIC
12. IMPRIMERIE GRAPHIC SYSTEM
13. Chambre froide
14. Garage Automobile Moderne
15. Lavage Automobile
16. Arauphar
17. New moussa

 AvenueCongo-Japon (ex. poids lourd)

18. Office des routes


19. SCCT véhicules) H
20. Vente & location accessoires CONGO JMC
21. Société JIANG MOTOR CONGO, Av. Poids-Lourds

 Avenue Mbandaka

1. Société MINAF MINOTERIE AFRICAINE

 Avenue Lomami

1. Ets AZAHRA EAU PURE VITAL


2. AL RASSOUL
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 Avenue Basisa

1. PROMED PHARMA
2. ACP SARL

 Avenue Bwabwa

1. Société CAFÉ CARIOCA

 Avenue du Fleuve II

1. Société CHE CA ONGO Péstique


2. Fabrication des briques
3. As Congo Cell AMK, av. du fleuve 4938/B
4. JAD TRADING, A; Fleuve n°5967

 Avenue de l’Est

1. Société CHUN THAT


2. Société KUMPALA VISION SPRL
3. Société YSSAS ODE SPRL
4. EVEREST SARL

 Avenue de l’Ouest

1. Industrie de transformation du bois (I.T.B.)


2. ZAINAB SPRL vente tôles ALUZING
3. MOHAK Labo Pharma
4. SUN GOLD LABORATOIRE

 Avenue LEZA MOSENI

1. BOSEKOTA
2. Avenue LEZA MFUMU MVULA
3. BAHATITRADING

 Avenue Rail/Mapamboli
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1. Labo Pharmaceutique SU N GOLD


2. Scierie

 EGLISES COUVENTS ET SECTES RELIGIEUSES

1. Cité Bethel
2. Eglise Catholique Saint Gonza
3. Eglise Catholique Saint KIWANUKA
4. Eglise FEPACO : 5 Paroisses
5. Eglise Néo-Apostolique
6. Eglise Protestante
7. Armée du Salut
8. Couvent des Sœurs et prêtres
9. Couvent des Sœurs de Charité de Bordeaux
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Conclusion partielle

Le deuxième chapitre a été consacré essentiellement à la présentation


de : laRadiotélévision Nationale Congolaise, l’émission le Panier ainsi que
l’aperçu sur le quartier Kingabwa.

Ainsi dit, il ne nous reste plus qu’à soumettre nos hypothèses à la


vérification à travers le troisième et dernier chapitre.
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CHAPITRE III. ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS


DE l’ENQUETE

3.0. Introduction

Ce chapitre est consacré à l’analyse des résultats de l’enquête qui vise à


comprendre l’ensemble des représentations que les gens du quartier Kingabwa
se construisent (l’image ainsi que l’impact) de l’émission « le Panier » à partie
de l’ensemble de ses déclinaisons qui par ailleurs dicte des rubriques différentes.
Ce chapitre s’organise autour de ponts ci – après : la présentation des résultats
de l’enquête ; les aspects saillants ; une appréciation exilique et perspectives.

Ce chapitre sera subdivisé en deux sections dont la première sera


consacrée à l’analyse des enquêtes sur terrain ; la deuxième va se baser sur
l’interprétation et la synthèse des résultats de ces enquêtes.

3.1. Rappel méthodologique

Soulignions que notre démarche est globalement ethnosociologique,


nous précédons par facteurs du comportement du consommateur, à savoir ; les
perceptions, les besoins, les motivations, les attitudes, la personnalité et l’image
de soi, etc.

3.2. Présentation du déroulement de l’enquête

Soulignions que notre démarche est globalement ethnosociologique,


nous précédons par facteurs du comportement des téléspectateurs, à savoir ; les
perceptions, les besoins, les motivations, les attitudes, la personnalité et l’image
de soi, les risques, etc.

Notre échantillon est de 50 personnes ciblées dans la commune de


Limété, quartier Kingabwaà partir des informations sur terrain, nous avons
procédé à la section des effectifs retenues. Sur ce, nous signalons que notre
enquête comporte deux rubriques.
P a g e | 39

1) Tableau n°1. Identification des enquêtes selon le sexe.

Sexe des enquêtés Effectifs %


Masculin 15 30
Femme 35 70
Total 50 100

Il relève de ce tableau que le sexe féminin est de 70 %, le sexe masculin


représente que 30%. La représentation féminine est très remarquable par
rapport à celle du sexe masculin, étant donné que ce sont les femmes qui passent
beaucoup leur temps devant les postes téléviseurs que les hommes.

2) Tableau n° 2. Concernant tranche d’âge des enquêtés

Tranche d’âge Effectifs %


De 18 à 25 ans 32 64
25 à 40 ans 10 20
41 ans et plus… 8 16
Total 50 100

Au regard de ce tableau, il se dégage que les personnes âgées de 18 à 25


ans, 25 à 40 ans sont majoritaires soit 84% par rapport à celles qui sont âgées
de 41 à plus, soit 16%. En observant ce tableau, il nous montre que ce sont des
jeunes adolescents et adultes regardent plus la télévision chaque jour et
maitrisent presque tous les programmes de chaque télévision…

3) Tableau n°3. Identification des enquêtes selon la catégorie socio


professionnelle.

Catégorie Effectifs %
Etudiant 15 30
Travailleurs 10 20
Sans emplois 25 50
TOTAL 50 100

Ce tableau révèle que notre échantillon est reparti de la manière


suivante : la première catégorie celle des étudiants est au nombre de 15
personnes, soit 30%, la catégorie des travailleurs 10 personnes, soit 20 %, et
P a g e | 40

enfin celle sans-emplois est au nombre de 25, soit 50%. Les sans-emplois
occupent un grand nombre, cette situation ne se justifie de la manière suivante,
ce sont eux qui ont suffisamment le temps d’être devant la télévision… Parmi
ces sans emplois, on y avait trouvé tant des intellectuels qui sont à la quête
d’emplois mais la situation socio politico-économique ne permet pas de disposer
le job pour les jeunes diplômés et autres catégories. Partant de quelques
entretiens que nous avions eus avec certains car beaucoup ne pouvaient pas
répondre à notre questionnaire d’enquête faute de manque de scolarisation…
Nous étions dans l’obligation de nous entretenir avec eux, signalons que ce sont
eux qui maitrisent bien cette émission et ses différentes rubriques…

4) Tableau n°4. Question proprement dite : classification des enquêtés en


rapport avec la connaissance de l’émission Le Panier.

Connaissez-vous l’émission « Le Panier » ?


Effectifs %
OUI 41 82
NON 9 18
TOTAL 50 100

Il ressort de ce tableau que 82 % connaissent l’émission le Panier est,


alors 18% ne connaissent pas l’émission de la Télévision nationale du
Congo…Nous disons qu’aujourd’hui la RTNC a un succès indéniable chaque
matin à cause à l’une des émissions « Le Panier » c’est-à-dire un magazine qui
a permis la jeunesse Congolaise d’être devant le poste téléviseur pour suivre. la
RTNC qu’on se le dise c’est une chaine publique mais qui a perdu son audience
et sa confiance auprès du public non seulement kinois en particulier et mais
aussi Congolais en général. A cause de son emprise par le pouvoir politique en
place…

5) Tableau n°5.Question proprement dite : classification des enquêtés en


rapport de la possession d’un post téléviseur.

Avez-vous un post téléviseur ?


Effectifs %
OUI 50 82
TOTAL 50 100
P a g e | 41

Il ressort que de ce tableau, tous nos enquêtés possèdent un post


téléviseur à la maison. Disons qu’il y a l’unanimité des avis de nos enquêtés.
Autrement dit, tous ces personnes ont répondu positivement à cette
préoccupation.

Tableau n°6. Question proprement dite : classification des enquêtés en rapport


du temps qu’on accorde à l’émission le Panier si les enquêtés la suivent
réellement.

Avez- vous l’habitude de suivre cette


émission ? Effectifs %
OUI 48 96,66
NON 2 3,34
TOTAL 50 100

Ce tableau relève que 48 sujets, soit 99,66 % ce sont des personnes qui
suivent régulièrement cette émission le « Panier », et 2 sujets seulement soit
3,34 % ne le suivent pas pour des raisons personnelles ( ces derniers ont ajouté
en disant que la RTNC étant une chaine nationale et qu’elle ne reflète pas le
sens d’être une église au milieu du village, rien ne peut sortir d’elle, si ce n’est
que les djalelos c’est-à-dire du folklore politique et populaire...).

Tableau n°7. Question proprement dite : le programme de l’émission le Panier


vous motive-t-il à le suivre?

Si oui, comment ?
Effectifs %
Régulièrement 35 58,62
Occasionnellement 15 41,37
TOTAL 50 100

De ce tableau, l’on constate que 35 sujets, soit 58,62% sont ceux-là qui
suivent d’une manière très régulière les différents numéros de cette émission…
de cette question, certains de nos enquêtés se sont considérés comme étant « des
fidèles ou croyants » comme certains l’ont indiqué dans nos entretiens, par
contre 15 sujets, soit 41,37% qui la suivent, mais de façon occasionnelle car ils
ont beaucoup d’occupations.
P a g e | 42

Tableau n°8 :Motivation procurée par les différentes rubriques de l’émission


« le Panier » selon la catégorie socioprofessionnelle ?

Pourquoi suivez – vous cette émission ? Effectifs %

Pour se divertir 15 30
Avoir connaissances 25 50
Pour s’inspirer de la réalité 10 20
TOTAL 50 100

Dans le présent tableau, nous constatons que, les raisons pour lesquelles
l’émission est préférée sont multiples, 25 sujets, soit 50% préfèrent suivre
l’émission pour des raisons d’acquérir les connaissances, 15 sujets, soit 26,66%
suivent cette émission pour le divertissement parce qu’ils supposent que les
questions posées sont pour se divertir, 10 sujets,soit 23,33% veulent s’inspirer
de la réalité en vue d’être en avance des informations...

Tableau n°9Question proprement dite : classification des enquêtés en rapport


de la gratification ou satisfaction en suivant cette émission.

Qu’est –ce que vous avez trouvé de mieux Effectifs %


dans cette émission ?

La culture générale 25 50
Le professionnalisme 10 20
Le contenu 15 30

TOTAL 50 100

De ce tableau nous lisons de ce tableau que 25 sujets, soit 50 % disent


qu’ils trouvent mieux dans cette émission la culture générale qui leur permet
d’avoir tant de connaissances de ce qui se passe à travers l’univers, 15 sujets,
soit 30% préfèrent le contenu de la matière traitée à chaque numéro de cette
émission pour diverses raisons que chacun a exprimé, et 10 sujets seulement ,
soit 20% ce sont ceux-là qui suivent d’une manière attentive et très objective
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l’émission le Panier pour question du professionnalisme que témoigne cette


émission par rapport à d’autres émissions de ladite chaine de télévision…

Tableau n°10

Qu’est – ce que vous avez trouvé de mauvais Effectifs %


dans cette émission ?

Des questions ennuyeuses 10


La redondance des questions 15
La mauvaise formulation des questions 8
Autres 7
TOTAL 50 100

Nous constatons que 20 %, des gens reprochent à cette émission des


questions ennuyeuses, 40 % la redondance des questions, 20 % la mauvaise
formulation des questions et les autres, soit ne reprochent rien, soit perçoivent
un certain manque de respect à l’égard des interviewes.

Tableau n°11

Y-a-t-il d’après vous d’autres émissions Effectifs %


éducatives à la RTNC que le « panier » ?

Oui 30
Non 20
TOTAL 50 100

Plus de la moitié des gens 53,33 % reconnaissent que d’autres émissions


éducatives existent à la RTNC, d’autres pensent le contraire 46 ,66%.
Parmi les émissions retenues, on peut citer :

 Libala bosembo ;
 Histoire du Congo ;
 Souvenir souvenir ;
P a g e | 44

 Notre Congo ;
 Cogito ;
 Emission catholique ;
 Karibu variété ;
 Santé : ONG sanru ;
 Deux sons de cloche ;
 L’église au milieu du village ;
 D’une commune à une autre etc.

Tableau n°12

Quels conseils prodigueriez – vous aux


présentateurs de cette émission ? Effectifs %

Réconforter ceux qui trébuchent aux 22


questions
Encourager les gagnants 12
Améliorer leurs styles de formulation des 8
questions
Autres 8
Total 50 100

Il ressort de ce tableau que 22 sujets , soit …Nous constatons que 36 ,66


% de nos enquêtés conseillent aux présentateurs de réconforter ceux qui
trébuchent aux questions, 26,66 %,soit 26,66 % l’encouragement y compris
l’amélioration de leur style de formulation des questions et les autres, soit ne
prodiguent rien, soit proposent de cesser avec de publicité, soit détestent le fait
de se moquer aux gens qui échouent.

SECTION 2. INTERPRETATION DES RESULTATS

Il sied de noter que les données présentées dans les tableaux ci-haut
méritent d’être interprétées en vue de dégager leurs sens et présenter les résultats
de nos investigations sur terrain.

Parlé d’une émission télévisée telle que le Panier, cette émission qui a
apporté un nouveau vent et souple dans cette chaine de télévision nationale
P a g e | 45

congolaise, car celle-ci a perdu depuis lors son sens d’impartialité en termes de
traitement d’information en qualité d’une télévision nationale ou publique. Le
Panier vient de donner un coup de pouce en accrochant une grande partie du
public Congolais qui suit régulièrement celle-ci sans désemparer…

Ainsi, parce que notre étude concerne l’évaluation de l’audience, d’une


émission, télévisée, nous allons interpréter les données et nous terminerons par
une perspective théorique pouvant s’appliquer à l’audience de toutes les
émissions.

Après avoir observé ces résultats, nous avons constaté que dans notre
échantillon, l’émission n’intéresse pas un sexe au détriment d’un autre. Pour
nous, l’émission est alors bien concise parce que les hommes et les femmes
indistinctement trouvent qu’ils y retirent de l’instruction et de l’éducation.

Pour ce qui est de l’âge, l’émission intéresse plus les personnes dont l’âge
varie entre 19 et 25 ans. Selon nous, c’est normal car il s’agit là de la tranche
d’âge des personnes qui ont terminé l’école secondaire et se retrouvent à
l’Université. Ce sont des personnes supposées être dans le besoin de connaitre
ou dans la recherche scientifique...

En ce concerne la variable Etat civil, parmi nos enquêtés, il n’y a ni veuf


ni divorcé. Cependant les célibataires représentent 83,33% contre 16,37% des
mariés parce qu’eux n’ont pas beaucoup d’occupations. Cela, les incitent de
passer plus de temps à regarder l’émission par rapport aux mariés qui sont les
plus souvent occupés.

Quant à la connaissance de l’émission, on constate que le « Panier » est


très populaire, très connue auprès des habitants de ce quartier ou soit 29
personnessur 30 ont répondu en ce sens, soit 96,66%.

Par ailleurs, quand bien même tous nos enquêtés posséderaient un poste
téléviseur, seulement 29 personnes affirment suivre cette émission avec un taux
de fréquence de 58,62% pour la régularité parce qu’ils ont besoin de connaitre et
d’accroitre leur intelligence et d’être informé chaque jour, et 41,37% pour un
suivi occasionnel car ils ont beaucoup d’occupations.
P a g e | 46

Nous pouvons donc dire que, le programme télévisé sous-examen connait


une audience relativement élevée auprès de notre échantillon.
Pour ce qui est des raisons déterminant l’audience, l’audience d’une
émission est toujours déterminée par un certain nombre des raisons subjectives
de téléspectateur. Ainsi, pour ce cas nos enquêtés, en 26,66% affirment suivre
cette émission juste pour le divertissement parce qu’ils supposent que les
questions posées sont souvent pour se divertir, soit 15 personnes sur 30 la
préfèrent pour des raisons d’acquérir des connaissances, soit 7 personnes sur
visent s’inspirer de la réalité.

Enfin, la critique de cette émission est toujours soit négative, soit positive.
Ainsi, la culture générale, le professionnalisme et le contenu de cette émission
constituent les critères d’appréciation positive de cette dernière (Cfr la question
G). Cependant, les autres reprochent à cette émission le fait de poser des
questions ennuyeuses ainsi que la mauvaise formulation de certaines questions
(Cfr la question H).
Disons en conclusion que pour augmenter son audience, une émission doit
associer un certain nombre de paramètre, les attentes, les désirs et les besoins de
téléspectateurs ainsi que l’auto-évaluation continuée.
P a g e | 47

Conclusion partielle

Le troisième chapitre de notre travail a servi d’un espace permettant la


récolte des avis des enquêtés au sujet relatif à notre recherche sous-étude.
Nous avons ainsi dans cette partie du travail présenté les résultats de
l’enquête réalisés et le contenu de l’émission. On peut retenir de tout ce qui
précède que l’émission le « panier » à un impact positif et très populaire, très
connu auprès des habitants de KINGABWA.
P a g e | 48

CONCLUSION GENERALE

Notre travail de fin de cycle a apporté sur : le degré d’audience de


l’émission éducative le « Panier » de la RTNC par les habitants de
KINGABWA. Ace sujet, une émission est appréciée par rapport à la catégorie
de programme qu’elle met à la disposition de son audience.

L’exercice consisté à tourner le regard vers le public ciblé afin de se


rendre compte des observations effectuées par le public à l’endroit des
programmes mis à leurs dispositions.C’est ainsi qu’ils sont chaque fois tentés
d’effectuer des études de sondage d’opinion en vue de se rendre compte des
différents remarques et suggestions qui leurs sont formulés.

Une émission qui aspire à une audience plus large et représentative doit
prendre en compte les attentes exprimées par les publics.La prise en compte de
ces attentes permet aux concepteurs de l’émission d’être active, à l’écoute du
public pour qu’elle travail.C’est dans cette perspective d’idée, que le présent
travail qui se veut pragmatique vise à réaliser une enquête auprès des habitants
de KINGABWA, afin de se rendre compte de l’impact réel de l’émission le
« panier ».

A cet effet, nous nous sommes posédes questions de savoir :


 Qu’est-ce qui fait que l’audience de la RTNC ?
 Est – ce l’amélioration de la programmation ?
 Ets – ce cela est-il dû au travail de la hiérarchie ou de la conception
et production des émissions ?

Pour ce faire nous nous sommes servis de la théorie des « uses and
gratification » qui s’intéresse à ce que les gens font des médias plutôt qu’à ce
que les médias font des gens.

Bref : le récepteur n’est pas toujours passif.

Nous avons utilisé l’analyse de contenu qualitative et quantitative


susceptible à la réalisation de notre enquête.
Ainsi, l’essentiel de notre travail a été subdivisé dans trois différents
chapitres à savoir :
P a g e | 49

 Le premier chapitre aborde le cadre conceptuel et théorique. Dans ce


premier chapitre, nous avons défini les concepts clés en rapport avec le
sujet de recherche. Nous pouvons retenir qu’à la réalisation de ce chapitre
qu’une émission éducative est une émission dont le contenu vise la
transmission des valeurs positives de la société.
 Le deuxième chapitre de notre travail a servi d’un espace permettant la
récolte des avis des enquêtés au sujet relatif à notre recherche sous étude
ainsi que les résultats de l’enquête réalisés et le contenu de l’émission. On
peut retenir de tout ce qui précède que l’émission le « panier » à un
impact positif et très populaire, connu auprès des habitants de
KINGABWA.
 Le troisième chapitre explicite les stratégies de communication permettant
d’augmenter, d’améliorer une audience.

Parmi ces stratégies, nous avons eu à proposer la stratégie de


segmentation qui consiste à toucher les individus mais de manière différente, la
stratégie de ciblage qui permet de ne s’adresser qu’à ceux qui pourraient être
intéressé par l’émission avec des arguments, sous un angle qui leur convient et
qui est plus efficace pour l’entreprise, la stratégie de fidélisation ainsi que les
stratégies de moyens qui sont lesmédias à savoir :
La télévision et la radio. Nous les avons choisis par le fait qu’ils sont
d’une grande efficacité et la capacité qu’ils ont à véhiculer l’audience. Et les
hors médias qui sont : le sponsoring ou parrainage, le lobbying et le mécénat.

Notre choix s’est focalisé sur les derniers dans la mesure où le media peut
sponsoriser une émission pour le faire connaitre aux téléspectateurs et ces
derniers peuvent être influencés.
P a g e | 50

BIBLIOGRAPHIE

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