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pratique

le
bien-être
au travail

Service public fédéral


Emploi, Travail et
Concertation sociale
SERVICE PUBLIC FEDERAL EMPLOI,
TRAVAIL ET CONCERTATION SOCIALE
Pour plus d’informations sur le SPF Emploi, ses compétences, son organisation, ses thématiques
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concertation sociale, bien-être au travail, congés, détachement, restructurations…), consultez
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La présente édition a été entièrement mise à jour en décembre 2020.


- Rédaction : La rédaction originale a été réalisée par l’agence de communication Expansion
- Production : Direction générale Humanisation du travail
- Coordination : Direction de la communication
- Design graphique : Agence Expansion
- Éditeur responsable : SPF Emploi, Travail et Concertation sociale
- Dépôt légal : D/2020/1205/35

Cette publication est accessible et téléchargeable librement sur le site BESWIC :


www.beswic.be et sur le site du SPF Emploi, Travail et Concertation sociale :
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Deze publicatie is ook verkrijgbaar in het Nederlands.

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Service public fédéral


Emploi, Travail et
Concertation sociale
Table des
matières

01 Introduction

02 Le bien-être au travail - Version simple

02 Qui fait quoi ?

07  ue
Q faut-il mettre en place
pour commencer ?

19 L’analyse des risques, c’est quoi ?

22 Le bien-être au travail - Version pratique

24 Conclusion
INTRODUCTION LE BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL | 1

Alors que la réglementation


du bien-être au travail existe depuis
de nombreuses années maintenant,
la santé et la sécurité des travailleurs
n’ont jamais été aussi importantes
qu’aujourd’hui !

Et oui ... absentéisme, baisse de motivation, démissions, pénurie


de travailleurs qualifiés sont autant de conséquences négatives d’une
prise en compte partielle et/ou insuffisante du bien-être des travailleurs.

Il n’y a pas de secret : un travailleur qui se sent bien est un travailleur


investi et appliqué ! Et pourtant, la politique du bien-être au travail
n’est pas toujours optimisée notamment au sein des petites et moyennes
entreprises (PME) et des très petites entreprises (TPE).

Grâce à ce guide, découvrez les principes de base du bien-être


au travail et comment les appliquer au sein de votre propre entreprise.
Le tout, de façon simple et pratique !

En deux chapitres, vous connaîtrez tout ce qu’il faut savoir pour faire
du bien-être des travailleurs une priorité ! Une partie « théorique »,
mais rassurez-vous : en version courte et simple. Et, une partie pratique :
de quoi vous accompagner concrètement dans la mise en œuvre
de cette réglementation.

Que vous soyez employeur, responsable des ressources humaines


ou travailleur, ce guide est fait pour vous ! Finalement, se sentir bien
et en sécurité sur son lieu de travail vous concerne tous.

PROMIS,
PAS DE CHICHIS !
VERSION SIMPLE LE BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL | 2

version
simple
La politique du bien-être au travail… Voilà un domaine de connaissances
qui semble souvent vaste et compliqué pour un novice en la matière ou toute
personne qui est amenée à s’intéresser au sujet. Et pourtant, cette politique est
bel et bien obligatoire pour toute entreprise ou organisation, et ce peu importe
sa taille ou son secteur. Et si vous vous simplifiez la tâche ?

Ce premier chapitre rassemble les connaissances de base essentielles à la


compréhension, et surtout, à l’application de la politique du bien-être au travail
au sein de votre propre entreprise. Qui doit appliquer cette réglementation ?
Quelles sont les règles de base ? Comment respecter ces mesures au quotidien ?

LAISSEZ-VOUS GUIDER ... TOUT SIMPLEMENT !

1/QUI FAIT QUOI ?


La première question qui se pose est souvent : qui est responsable de l’application
de la politique du bien-être au travail au sein de l’entreprise ?
Aux yeux de la loi, l’employeur est garant de son entreprise et de ce qui s’y
passe. Il doit pouvoir démontrer que le maximum d’actions sont menées pour
garantir le bien-être au sein de son entreprise. Evidemment, l’employeur ainsi
que la ligne hiérarchique doivent toujours donner le bon exemple sur le lieu
de travail.

Toutefois, il n’est pas le seul concerné par la santé et la sécurité


des travailleurs. Les travailleurs doivent également connaître les mesures
existantes et les respecter. Deux maîtres-mots s’imposent alors : la collaboration
et la communication.

A. L E SERVICE INTERNE POUR LA PRÉVENTION


ET LA PROTECTION AU TRAVAIL
Toute entreprise se doit de constituer un service interne pour la prévention et
la protection au travail (SIPPT). Soit, une ou plusieurs personnes internes à la
VERSION SIMPLE LE BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL | 3

société, appelées «conseiller en prévention», désignées pour soutenir l’employeur


dans l’application de la réglementation ainsi que dans la mise en œuvre des
mesures de prévention.

Mais, qui assure ce rôle de conseiller en prévention et quelle formation cette


personne doit-elle avoir ? Ceci dépendra de la taille et du secteur d’activité
de l’entreprise.

RÔLE DE NIVEAU DE
TYPE D’ENTREPRISE CONSEILLER FORMATION
EN PRÉVENTION ATTENDU

+ de 1000 travailleurs ou
Entreprise un membre Formation
haut niveau de risque (p.ex.
du groupe A du personnel niveau I
certains secteurs industriels)

Entreprise Entre 200 à 1000 un membre Formation


du groupe B travailleurs ou à risque élevé du personnel niveau II

Entreprise un membre Connaissances


Entre 1 à 199 travailleurs
du groupe C du personnel de base

Entreprise Connaissances
- de 20 travailleurs Employeur
du groupe D de base

FICHE N°1

Notons également qu’à partir de 50 travailleurs, l’entreprise se doit de former


un Comité pour la prévention et la protection au travail (CPPT). Le Comité est
composé de représentants des travailleurs et de représentants de l’employeur,
ou de l’employeur lui-même. Lorsqu’il n’y a pas de Comité institué dans
l’entreprise, c’est la délégation syndicale qui va jouer le rôle du Comité.
A défaut de délégation syndicale, l’employeur doit directement consulter
ses travailleurs sur les questions en matière de bien-être au travail.

Les formations de conseillers en prévention sont dispensées par des institutions


agréées.
VERSION SIMPLE LE BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL | 4

Ces conseillers en prévention (CP) agissent dans les domaines suivants,


selon leur spécialité :

1. La sécurité au travail ;
2. La protection de la santé du travailleur au travail ;
3. Les aspects psychosociaux du travail ;
4. L’ergonomie ;
5. L’hygiène du travail ;
6. L’embellissement des lieux de travail ;
7. L es mesures prises par l’entreprise en matière d’environnement,
pour ce qui concerne leur influence sur les points ci-dessus.

Plus concrètement, ils soutiennent l’employeur dans l’analyse des risques,


l’élaboration du plan global de prévention, du plan d’action annuel, dans
la gestion des accidents de travail, dans la rédaction des rapports d’activités…

Ils assurent également la coordination avec le service externe de prévention et


de protection au travail de l’entreprise auquel les entreprises se doivent d’être
affiliées.

B. L E SERVICE EXTERNE POUR LA PRÉVENTION


ET LA PROTECTION AU TRAVAIL
Comme mentionné ci-dessus, les entreprises doivent également être affiliées
à un service externe pour la prévention et la protection au travail (SEPPT).
Ce service est composé de deux départements : le département de surveillance
de santé des travailleurs et le département de gestion des risques. Il a donc pour
mission d’assister l’entreprise dans le développement et la mise en œuvre d’un
système de gestion dynamique des risques. Le tout, en collaboration avec le
SIPPT, soit le conseiller en prévention interne de l’entreprise. La répartition des
tâches et des compétences entre les services interne et externe est fixée dans un
document officiel dénommé le « document d’identification ».

Le soutien fourni par un service externe est payant. Les cotisations forfaitaires
annuelles par travailleur sont fonction de l’activité principale de l’entreprise.
Et pourtant, nombreuses sont les entreprises qui ne consultent pas ce service
externe ! Quelle idée … Payer pour un service et ne pas l’utiliser à bon escient ?
Hors de question !
VERSION SIMPLE LE BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL | 5

Mais, concrètement, à quelles prestations une entreprise C ou D ne disposant


pas d’un conseiller en prévention niveau 1 ou 2 a-t-elle le droit en échange
de la cotisation forfaitaire annuelle payée à son service externe ?

- L a participation à l’analyse des risques et à la détermination des mesures


de prévention à mettre en place dans l’entreprise ;

- La surveillance de la santé des travailleurs ;

- L’assistance nécessaire suite à un accident de travail grave ;

- La visite des lieux de travail ;

- L a participation aux réunions du comité pour la prévention et la protection


au travail (dans les entreprises de plus de 50 travailleurs) ;

- La fourniture d’informations nécessaires ;

- Certaines missions dans le cadre des risques psychosociaux ;

- L a rédaction d’un avis stratégique sur la politique de prévention


de l’employeur ;

-U
 n inventaire électronique disponible en ligne des prestations
du service externe.

Le SIPPT et le SEPPT sont donc les premiers et principaux points de contact


pour l’employeur.

C. DOCUMENT D’IDENTIFICATION DU SIPPT


Lorsque l’entreprise a nommé un conseiller en prévention interne et un service
externe pour la prévention et la protection du travail, il doit obligatoirement
rédiger le document d’identification. Celui-ci décrit précisément la répartition des
tâches entre le service de prévention interne et le service de prévention externe.

Le document d’identification détaille donc les informations suivantes :

- Les missions effectuées par le service interne ;

- L es compétences en matière de bien-être au travail présentes dans l’entreprises


et celles pour lesquelles l’employeur fait appel à son service externe ;

- La composition du service interne ;

- L a durée minimale des prestations du conseiller en prévention afin qu’il puisse


remplir pleinement ses tâches et ses missions ;

- Les moyens administratifs, techniques et financiers du service interne.


VERSION SIMPLE LE BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL | 6

Ce document représente donc le contrat de collaboration sur lequel l’employeur


pourra s’appuyer en cas de besoin. Il est bien sûr primordial de le tenir à jour,
notamment en vue d’une potentielle inspection.

FICHE N°2

D. LES SERVICES DU CONTRÔLE DU BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL (DG CBE)


Qui dit réglementation dit bien sûr inspection. Afin de s’assurer que la politique
du bien-être au travail est correctement appliquée au sein des entreprises, huit
directions régionales assurent la supervision du bien-être au travail sur le lieu de
travail. La DG CBE joue ainsi un rôle de conseil, de prévention et de répression
en cas de non-respect des obligations liées au bien-être au travail.

E. LES SERVICES EXTERNES DE CONTRÔLES TECHNIQUES


Dans certains cas, l’employeur doit faire appel à un Service externe pour les
contrôles techniques (SECT) afin de faire effectuer des examens et des contrôles
sur des machines, des installations, des équipements de travail et des moyens
de protection. Ces contrôles ont pour but de vérifier leur conformité avec la
réglementation ainsi que de dépister les défauts techniques qui peuvent avoir
une influence sur le bien-être des travailleurs lors de l’exécution de leur travail.

simplifions !
APPLICATION DE LA POLITIQUE DU BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL AU SEIN DE L’ENTREPRISE

EXTERNE À L’ENTREPRISE INTERNE À L’ENTREPRISE


Obligation de s’affilier Gestion par un membre
à un service payant du personnel ou l’employeur

DOCUMENT D’IDENTIFICATION
VERSION SIMPLE LE BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL | 7

2/Q UE FAUT-IL METTRE EN PLACE


POUR COMMENCER ?
Comme nous l’avons mentionné, l’employeur est responsable légalement
de l’application de la réglementation du bien-être au travail au sein de son
entreprise. C’est pourquoi, même s’il bénéficie du soutien de son conseiller
en prévention, il reste responsable et chargé de déterminer les moyens alloués
à cet objectif.

Avec ces moyens et avec l’aide du service externe (SEPPT) auquel il est affilié,
il est donc tenu d’assurer la santé et la sécurité des travailleurs à travers plusieurs
actions.

A. RÈGLEMENT DE TRAVAIL
La loi du 8 avril 1965 impose à toute entreprise ou organisation qui emploie
des salariés d’élaborer un règlement de travail. Les obligations mentionnées
dans le règlement de travail sont définies par cette loi et doivent être approuvées
par les travailleurs ou leur représentant.

Plusieurs sujets abordés dans ce règlement concernent le bien-être au travail.


Par exemple, la politique préventive en matière d’alcool ou de drogue dans
l’entreprise. La politique ainsi que les procédures appliquées en cas de
problèmes d’alcool ou de drogue doivent être mentionnées.

Aussi, le règlement de travail doit impérativement traiter des risques


psychosociaux liés au travail. Les procédures d’intervention formelle et informelle
lorsque les travailleurs sont confrontés à de tels risques sont donc abordées.

Le règlement de travail aborde également d’autres points dont les dangers


pour lesquels des mesures sont imposées, le port des équipements de protection
individuelle (EPI), les premiers secours, fumer au travail…

Enfin, le nom du conseiller en prévention aspects psychosociaux doit également y


être mentionné.

FICHE N°3

B. FORMATION ET INSTRUCTIONS
Vous l’avez désormais compris, le bien-être au travail demande l’implication
de l’employeur, mais aussi des travailleurs ! Pour que la politique de prévention
mise en place par la direction soit efficace, il est indispensable qu’elle soit
soutenue par tout le monde. De plus, les travailleurs sont souvent les premiers
témoins à identifier des risques sur le lieu de travail.
VERSION SIMPLE LE BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL | 8

Tous doivent connaître les risques liés à leur poste et savoir comment y faire face
(utilisation correcte des équipements ou des dispositifs de sécurité, identification
des dangers ou incidents…). C’est pourquoi, l’ensemble des travailleurs doit être
régulièrement informé et formé, de façon adaptée.

La formation des travailleurs comprend généralement deux volets :

- Les aspects généraux sur le bien-être au travail et les procédures d’urgence ;

- Les
 notions spécifiques sur les risques propres à la tâche/au poste de travail
des salariés.

En pratique, cette formation peut être dispensée par le biais de réunions,


de fiches de travail et d’instructions de sécurité, de formations externes, ...

Une fois informés et formés, les travailleurs sont donc en mesure d’intervenir
favorablement pour soutenir et assurer le bien-être sur le lieu de travail.
D’ailleurs, dans les entreprises ne disposant pas d’un Comité pour la prévention
et la protection du travail (moins de 50 travailleurs) et d’une délégation
syndicale, la législation prévoit la participation directe des travailleurs. Chaque
travailleur doit pouvoir donner des conseils ou faire des suggestions quant aux
mesures de prévention à mettre en place ; que ce soit via un registre, un courrier
électronique ou autre.

C. ACCUEIL DES NOUVEAUX TRAVAILLEURS


Il est évident que toute personne qui intègre la société, devra également être
informée. En cas d’arrivée d’un nouveau travailleur, la réglementation du bien-
être au travail implique donc obligatoirement l’accueil par un responsable
hiérarchique : responsable ressource humaine, direction, …

Que comprend cet accueil et comment peut-il être formalisé ?


Souvent rassemblées dans une brochure de bienvenue, toutes les informations
nécessaires pour travailler en sécurité doivent être remises au nouveau
travailleur :

- La présentation des activités et des lieux de travail ;

- Les risques potentiels sur le lieu de travail ;

- Les consignes de sécurité ;

- Les règles liées à l’hygiène au travail ;

- Les mesures de protection de la maternité ;

- L es personnes de contact en cas de problèmes, de défauts d’appareils


ou d’équipements ;
VERSION SIMPLE LE BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL | 9

- Les personnes de contact en cas de danger, d’incident ou d’accident ;

- Les instructions à suivre en cas d’incendie (instructions d’évacuation) ;

- L’information sur les premiers secours ;

- Les numéros de téléphone internes utiles ;

- …

Une fois l’accueil terminé, l’employeur et le travailleur signent un document


de bienvenue pour attester que toutes les informations nécessaires ont été
fournies. Ces documents sont conservés par le conseiller en prévention.

Un travailleur expérimenté de l’entreprise peut également être nommé « parrain »


« marraine » afin de pouvoir guider et épauler le nouveau travailleur sur son lieu
de travail.

FICHE N° 4

D. SURVEILLANCE DE LA SANTÉ
Chaque employeur est responsable de la bonne exécution et du bon déroulement
de la surveillance de la santé des travailleurs. Pour s’en assurer, une analyse
des risques doit être effectuée en interne, avec le soutien du service externe
de prévention (Point 1B). Celle-ci déterminera si la surveillance de la santé est
nécessaire ou non. Si les travailleurs sont exposés à certains risques ou exercent
un certain type de fonctions, la surveillance de la santé est alors obligatoire.

Par exemple, elle est obligatoire si le travailleur :

- Remplit une fonction de sécurité ;

- Exerce une fonction qui demande une vigilance accrue ;

-E
 st exposé à des risques spécifiques : bruit, produits dangereux, vibrations,
manutention manuelle de charges… ;

- Travaille de nuit ou en équipe.

Les postes de travail concernés sont listés par l’employeur qui se doit de tenir
à jour un tableau de suivi des travailleurs impliqués.
VERSION SIMPLE LE BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL | 10

Mais concrètement, qu’est-ce que la surveillance de la santé implique


pour les travailleurs ?

-U
 ne évaluation préalable de la santé (en cas de recrutement ou de changement
de poste/emploi) ;

- Une évaluation périodique de la santé ;

-U
 n examen lors de la reprise du travail (en cas de reprise du travail après
une incapacité de travail de quatre semaines ou plus).

FICHE N°5

E. ACCIDENTS DE TRAVAIL
Un des rôles majeurs de l’employeur est de protéger les travailleurs, d’éviter
les accidents de travail et, le cas échéant, de les indemniser. Il est également
obligatoire que l’employeur souscrive à une assurance. Sans cela, l’employeur
risque une amende et devra payer lui-même les coûts engendrés par l’accident.
L’employeur est donc tenu de conclure un contrat d’assurance auprès d’une
entreprise d’assurances agréée et d’y assurer l’ensemble du personnel. Seule
une entreprise avec plusieurs sièges pourra assurer ses travailleurs auprès
d’entreprises d’assurances différentes.

Qu’entend-t-on exactement par accident de travail ? Un accident du travail est


un événement soudain qui provoque la blessure d’un travailleur et qui se produit
pendant et par le fait de l’exécution du contrat de travail. Les accidents qui
se produisent sur le chemin du travail sont également considérés comme des
accidents du travail.

Dans un de ces cas de figure, il est donc impératif d’être en mesure d’indemniser
le travailleur et d’en tirer des leçons pour éviter qu’un incident similaire
ne survienne à l’avenir. Analyser les accidents permettra notamment d’ajuster
la politique de prévention mise en place.

Pour tout accident du travail avec au moins 4 jours d’incapacité, le service


de prévention et de protection au travail doit effectuer une enquête et remplir
une fiche d’accident de travail. Dans les petites entreprises (groupes C et D),
cette tâche incombe au service externe. Une copie de la déclaration d’accident
du travail peut remplacer cette fiche, si les détails des circonstances
et des mesures de prévention ont été remplis par le conseiller en prévention.

FICHE N° 6
VERSION SIMPLE LE BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL | 11

En cas d’accidents graves au travail (accidents mortels et certains types


d’accidents avec blessures permanentes ou temporaires), une obligation
supplémentaire exige de rédiger un rapport détaillé. Celui-ci, dénommé « rapport
circonstancié d’accident » doit contenir les résultats de l’enquête sur les accidents
du travail ainsi qu’une description des mesures préventives visant à éviter de
futurs accidents semblables. Ce rapport est rédigé par le conseiller en prévention
du SIPPT ou du SEPPT si le SIPPT ne dispose pas d’un conseiller en prévention
du niveau requis. Il doit être signé par l’employeur, ce dernier s’engage ainsi
à appliquer tout ou partie des mesures de prévention proposées. Le rapport
détaillé doit être envoyé à la direction régionale du Contrôle du bien-être
au travail (compétente pour l’adresse du lieu de l’accident) dans un délai
de 10 jours civils.
VERSION SIMPLE LE BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL | 12

F. PREMIERS SECOURS
Qui dit accident de travail, dit également premiers secours ! Ceux-ci doivent être
organisés au préalable. La démarche doit être claire pour tous, afin de gagner
du temps et intervenir le plus rapidement possible.

Que doit-on prévoir pour les premiers secours ?

- L a présence d’une trousse de premiers secours sur le lieu de travail bien sûr !
Constituée selon le secteur d’activités de l’entreprise et sur avis du médecin
du travail, cette trousse doit être facilement accessible. Elle doit notamment être
indiquée par un pictogramme et contenir un registre de toutes les interventions
constatées.

- L a présence de secouristes formés dans l’équipe de travailleurs. Véritables


atouts, ces personnes sont désignées en concertation avec le médecin
du travail. Elles doivent donc être disponibles sur le lieu de travail et suivre
une formation spécifique.

L’ensemble des membres du personnel doit bien sûr connaître les procédures
de premiers secours, les personnes responsables des soins en cas d’accident,
l’emplacement de la trousse de secours ainsi que le système d’alarme
et de communication interne.

FICHE N°7

G. INCENDIE
Afin de diminuer les risques d’incendie, il est indispensable de mettre en place
des mesures adaptées et de constituer un dossier de prévention incendie. Ceux-ci
se baseront sur une analyse préalable des risques d’incendie.

Pour limiter les dégâts si un incendie se produit malgré les mesures de prévention
mises en place, il est obligatoire d’établir un dossier d’intervention et un plan
d’urgence. L’évacuation des personnes présentes doit également être planifiée :
par exemple en élaborant un plan d’évacuation, en prévoyant des itinéraires
d’évacuation appropriés, en identifiant les sorties de secours, en fournissant un
éclairage de secours et en organisant régulièrement des exercices d’évacuation.

Enfin, des mesures de lutte contre l’incendie doivent également être prises :
des équipements de lutte contre l’incendie appropriés doivent être disponibles
et les travailleurs doivent être formés à leur utilisation.

FICHE N°8 & 9


VERSION SIMPLE LE BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL | 13

H. PRODUITS DANGEREUX
Toute entreprise doit disposer d’un inventaire ou d’un registre de toutes
les substances dangereuses présentes sur le lieu de travail. Si un registre
des substances dangereuses est déjà disponible, il est important de vérifier
régulièrement qu’il soit à jour.

L’inventaire doit impérativement contenir les informations suivantes :

- Le(s) département(s) ou lieu(x) de l’entreprise où les substances sont présentes ;

- Les
 propriétés dangereuses du produit (nocif, (très) toxique, irritant, corrosif,
(légèrement) inflammable, oxydant) ;

- Le nom chimique ou le numéro de la substance ;

- La dénomination commerciale du produit.

Il est très important que le fournisseur donne des informations sur les risques
éventuels des produits. Celles-ci sont reprises dans des fiches de données
de sécurité et de santé que le fournisseur ou le fabricant doit fournir afin
de garantir une utilisation sécurisée des substances ou mélanges vendus.

Les substances dangereuses sont munies d’une étiquette reprenant les


À SAVOIR

principales informations du produit. Les pictogrammes de danger (en forme


de losange avec bord rouge et fond blanc) figurant sur l’étiquette renvoient
aux différentes propriétés dangereuses du produit. Sur chaque étiquette
figurent au moins les informations suivantes :

- La
 dénomination commerciale ou le nom chimique et éventuellement
un numéro d’identification ;

- Les coordonnées du fournisseur (nom, adresse et numéro de téléphone


du distributeur) ;

- Les pictogrammes de danger ;

- La mention « Avertissement » ou « Danger » (selon le niveau de risque) ;

- Les mentions de danger (phrases H) ;

- Les conseils de prudence (phrases P) ;

- Les éventuelles informations additionnelles (phrases EUH).


VERSION PRATIQUE LE BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL | 14

Ne déversez pas ces produits dangereux dans un autre récipient.


À SAVOIR

Cette opération peut s’avérer dangereuse et des informations fondamentales


peuvent aussi être perdues. Si les produits sont tout de même achetés en vrac
et ensuite répartis en de plus petites quantités, une étiquette doit être apposée
sur chaque nouveau récipient. Il est interdit de stocker des produits dangereux
dans des emballages de nourriture, de boissons, de médicaments
ou de produits cosmétiques.

En cas d’utilisation de produits dangereux,


l’entreprise doit donc être en possession de fiches de données de sécurité
(FDS) ou safety data sheets (SDS) de toutes les substances dangereuses
présentes sur le lieu de travail. Les fiches de données de sécurité contiennent
des informations sur les propriétés et les dangers des substances,
des instructions sur leur manipulation, leur élimination, leur transport et leur
stockage. Elles présentent également des mesures de premiers secours,
de lutte contre l’incendie et de gestion de l’exposition au produit.
Ces fiches de données de sécurité doivent obligatoirement être transmises
par le fournisseur ou le fabricant du produit.

Les travailleurs doivent bien sûr pouvoir consulter ces fiches à tout moment.
Toutefois, celles-ci sont très détaillées. Il n’est donc pas simple pour les
travailleurs de retrouver rapidement les informations sur les risques ainsi que
les mesures de prévention recherchées. Il est dès lors vivement recommandé
de rédiger une fiche d’instructions de sécurité pour chaque produit et d’en
informer les travailleurs. Les fiches d’instructions de sécurité sont de préférence
mises à disposition à l’endroit où le produit est utilisé ou stocké. De la sorte,
les travailleurs savent clairement de quels risques et mesures de prévention
ils doivent tenir compte.

Enfin, les travailleurs doivent recevoir des informations et une formation


concernant ces substances dangereuses. En particulier sur la manière dont elles
doivent être manipulées, utilisées, stockées et transportées une fois qu’elles
sont considérées comme des déchets. L’employeur doit également informer
les travailleurs sur les mesures de protection collectives et individuelles, ainsi
que sur les mesures qui doivent être prises si des substances dangereuses sont
accidentellement renversées.

FICHE N°10 & 11


VERSION PRATIQUE LE BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL | 15

I. AMIANTE
Tout employeur se doit de dresser l’inventaire de tous les matériaux contenant
de l’amiante présents dans son entreprise. Cette obligation s’applique également
aux employeurs qui louent le bâtiment dans lequel est installée l’entreprise.

Pour dresser cet inventaire, deux services peuvent vous aider : votre service
externe pour la prévention et la protection au travail ou des laboratoires agréés
pour le repérage de l’amiante dans les matériaux.

Lorsque cet inventaire révèle la présence d’amiante dans l’entreprise,


un programme de gestion doit être établi. Ce programme a pour objectif d’éviter
autant que possible que des personnes soient exposées à de l’amiante, qu’ils
soient travailleurs de l’entreprise ou non. Le programme de gestion doit expliquer
clairement ce qu’il adviendra des matériaux contenant de l’amiante et détailler
la méthode utilisée pour éviter autant que possible l’exposition.

Le conseiller en prévention et le médecin du travail doivent donner leur avis sur


l’inventaire dressé. Tous les travailleurs de l’employeur et tous les travailleurs
des sous-traitants doivent également être informés de l’inventaire d’amiante afin
qu’ils sachent où se trouvent les matériaux concernés.

Cet inventaire est une donnée dynamique : il est régulièrement mis à jour
et adapté aux changements relatifs aux matériaux contenant de l’amiante
(par exemple, effritement, dégâts, suppression). Une inspection visuelle et un état
de situation sont requis au moins une fois par an.

FICHE N°12

J. MACHINES
Il est vivement conseillé de disposer d’un inventaire de toutes les machines
et tous les outils utilisés sur le lieu de travail (exemples : appareil de soudure,
compresseur, chariot élévateur, etc.). Cette liste permet d’évaluer les mesures
qui doivent être prises pour se conformer à la législation. Pour chaque
équipement, l’inventaire doit donc préciser les informations suivantes :

- Les données du fabricant ;

- L’année de fabrication ;

- Le numéro de série ;


VERSION PRATIQUE LE BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL | 16

- La présence d’un marquage CE ;

- Les contrôles périodiques obligatoires ;

- Le mode d’emploi en français fourni par le fabricant ;

- Le carnet d’entretien.

Bien sûr, il est primordial que cet inventaire soit régulièrement mis à jour.

FICHE N°13

K. POLITIQUE DE PRÉVENTION DES RISQUES PSYCHOSOCIAUX


Stress, burn-out, conflits, agression, harcèlement, abus d’alcool ou de drogues
sont les manifestations les plus connues des risques psychosociaux au travail.

Les employeurs ont parfois tendance à l’oublier, mais la politique de prévention


ne doit pas uniquement être centrée sur les risques classiques liés à la sécurité
et à la santé des travailleurs (comme les risques qui découlent de l’utilisation
de machines dangereuses ou de produits chimiques). Elle doit également porter
sur les risques psychosociaux au travail.

Avec l’aide du conseiller en prévention, l’employeur doit analyser les risques


et prendre les mesures de prévention nécessaires. Les travailleurs qui estiment
subir des dommages suite à l’exposition à des risques psychosociaux doivent
également être informés de l’existence des différentes procédures accessibles.

FICHE N°14 & 15

L. SIGNALISATION DE SANTÉ ET DE SÉCURITÉ


Il est vrai que la signalisation sur le lieu de travail joue un rôle important en
cas d’incident (accident de travail, incendie, etc.). Toutefois, elle est également
indispensable dans la phase de prévention. Si les consignes de sécurité sont
généralement connues du personnel de l’entreprise, les pictogrammes de sécurité
sont souvent le seul moyen d’informer les nouveaux arrivants ou les personnes
extérieures.

La connaissance de ces signes peut sauver la vie d’une personne, non seulement
au sein de l’entreprise, mais aussi dans d’autres entreprises ou dans des lieux
publics. Une bonne signalisation, sur et autour du lieu de travail, est donc
d’une importance vitale.

FICHE N°16
VERSION PRATIQUE LE BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL | 17

M. CATÉGORIES SPÉCIFIQUES DE TRAVAILLEURS


Plusieurs catégories de travailleurs demandent une attention particulière quant
à leur bien-être au travail. Parmi elles, les femmes enceintes, les jeunes
travailleurs (mineurs, étudiants, apprentis…) ou encore les travailleurs
occasionnels (stagiaires, intérimaires, étudiants…).

Ces types de travailleurs sont souvent considérés comme « plus vulnérables »


pour plusieurs raisons : ils ne connaissent pas le lieu de travail, manquent parfois
d’expérience ou doivent préserver leur futur enfant.

Des mesures spécifiques sont dès lors mises en place afin de garantir leur santé
et leur sécurité au sein de l’entreprise.
VERSION SIMPLE LE BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL | 18

simplifions !

- Règlement de travail
- Formations des travailleurs
- Accueil des nouveaux travailleurs

- Surveillance de la santé
- Assurance et fiches accidents
de travail
- Organisation des premiers
secours
MESURES
DE PRÉVENTION
RESPECTÉES

- Gestion des incendies


- Produits dangereux
- Amiante
- Machines

- Politique de prévention
des risques psychosociaux

- Catégories spécifiques
de travailleurs
VERSION PRATIQUE LE BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL | 19

3/L’ANALYSE DES RISQUES,


C’EST QUOI ?
L’élément le plus important de votre politique du bien-être au travail est sans
aucun doute l’analyse des risques de votre entreprise. Celle-ci vous permettra
d’identifier les mesures de prévention à mettre en place pour améliorer la santé
et la sécurité des travailleurs.

Pour gérer les risques potentiellement présents sur votre lieu de travail, il convient
de passer par un système dynamique de gestion des risques. Soit, 5 étapes qui
permettront de planifier et de résoudre les problèmes identifiés.

Son aspect dynamique implique un processus continu, en constante adaptation,


ainsi qu’une participation de tous les membres du personnel.

Découvrez, simplement, comment gérer les risques dans votre entreprise


en 5 étapes.

A. LA GESTION DES RISQUES EN 5 ÉTAPES

La première étape est primordiale !

Vous devez, pour commencer, identifier les situations


qui sont susceptibles de devenir problématiques au sein
ÉTAPE 1 de votre entreprise sur base de vos données.

Identifier Exemples : chiffres d’absentéisme, plaintes des travailleurs,


les problèmes nombre d’accidents de travail…

L’idéal est d’impliquer vos collaborateurs en début de projet.


Pour cela, créez un groupe de travail et désignez le pilote
du projet.

Lorsque vous avez identifié les différents problèmes potentiels,


il est impératif de procéder à une analyse des risques complète.
Pour chaque situation de travail,
ÉTAPE 2
il conviendra donc de :
Analyser
- Identifier les dangers et les personnes exposées ;
les risques
- Évaluer la gravité des dommages envisageables ;
- Définir des mesures de prévention concrètes.
VERSION PRATIQUE LE BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL | 20

Après avoir réalisé l’analyse des risques, classez les solutions


identifiées en fonction de leur priorité. Envisagez une approche
sur le long terme. Rome ne s’est pas faite en un jour !

ÉTAPE 3 Sur base de cette liste, il est obligatoire d’établir un plan de


prévention global pour 5 ans. De ce plan découleront alors des
Élaborer un plans d’action annuels. Ces plans d’action devront répondre
plan d’action aux questions suivantes : Qui ? Quoi ? Comment ? Quand ? Quel
budget ?

FICHE N°17

L’heure est venue de passer à l’action ! Les personnes


responsables ont été désignées et chaque action a été évaluée
financièrement. Vous pouvez désormais confirmer qui fait quoi,
comment, quand et avec quels moyens.
ÉTAPE 4
N’oubliez pas de communiquer et prévenir le personnel des
Mettre en
actions prévues.
œuvre le plan
d’action Etape par étape, il conviendra donc d’appliquer les actions
désignées tout en prévoyant des « périodes de repos ». Celles-ci
vous permettront d’évaluer les résultats obtenus et éviteront un
sentiment de surcharge.

Une fois le plan d’action lancé, il est évidemment important d’en


assurer le suivi.

ÉTAPE 5 Peut-on constater une évolution du nombre de plaintes ? Est-elle


positive ou négative ? Le nombre d’accidents de travail a-t-il
Évaluer le plan
diminué ? Y a-t-il eu moins d’absentéisme ? ...
d’action
Selon les résultats constatés, le plan d’action devra être ajusté et
de nouvelles mesures devront être mises en place si besoin.
VERSION PRATIQUE LE BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL | 21

B. L ES OUTILS PROPOSÉS POUR VOUS AIDER DANS VOTRE


ANALYSE DES RISQUES
Plusieurs outils sont proposés afin de vous accompagner dans l’analyse
des risques de votre entreprise (ÉTAPE 2) :

- SOBANE  : Une stratégie structurée en 4 niveaux qui part de votre connaissance


de votre activité de travail pour aboutir rapidement à l’élaboration de mesures
de prévention. Globale et participative, elle favorise la collaboration avec tous
les acteurs de votre entreprise en commençant par les travailleurs eux-mêmes.
De très nombreuses méthodes SOBANE, déclinées selon les secteurs ou les
types d’activités, sont disponibles.
WWW.SOBANE.BE

- OIRA  : Cet outil d’analyse des risques interactif est disponible en ligne.
Gratuit et convivial, il est adapté à votre secteur, orienté soutien et solution
pour vous conformer à vos obligations.
WWW.VOTREANALYSEDESRISQUES.BE

simplifions !
5 ÉTAPES POUR GÉRER
OUTILS D’ACCOMPAGNEMENT
LES RISQUES DE VOTRE
DISPONIBLES :
ENTREPRISE :

1. Identifier les problèmes - Sobane


2. Analyser les risques - OIRA
3. Élaborer un plan d’action
4. M
 ettre en oeuvre le plan d’action
5. Évaluer le plan d’action
VERSION PRATIQUE LE BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL | 22

version
pratique
Maintenant que les bases « théoriques » vous ont été présentées dans leur plus
simple expression venons-en à la pratique !

Comprendre la politique du bien-être au travail oui, mais comment l’appliquer


concrètement et simplement au sein de votre entreprise ?

Finalement, les actions qui doivent indispensablement être mises en place


peuvent être rassemblées dans la liste suivante :

- Constituer
 un service interne pour la prévention et la protection au travail
et désigner un conseiller en prévention au sein de votre entreprise ;

-A
 ffilier votre entreprise à un service externe pour la prévention et la protection
au travail et rédiger un document d’identification ;

- Organiser les contrôles techniques selon les installations de votre entreprise ;

- F ormer les travailleurs et leur donner des instructions claires en matière


de sécurité et santé au travail ;

- Organiser l’accueil des nouveaux travailleurs ;

- Organiser la surveillance de la santé des travailleurs ;

- Souscrire à une assurance contre les accidents de travail ;

- Analyser et évaluer les risques au sein de votre entreprise ;

-E
 laborer un plan de prévention global, un plan d’action annuel sur base
des risques identifiés et mettre en œuvre des mesures de prévention ;

- Rédiger
 un règlement de travail comprenant des dispositions sur le bien-être
au travail ;

- Organiser les premiers secours ;

- Rédiger un dossier de prévention incendie ;

- Rédiger un plan d’urgence interne ;

- Faire un inventaire des produits dangereux ;


VERSION PRATIQUE LE BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL | 23

- Rédiger les fiches de données de sécurité et les fiches d’instructions de sécurité ;

- Faire un inventaire d’amiante ;

- Faire un inventaire des machines présentes dans votre société ;

- Mettre en place une politique pour les risques psychosociaux.

Afin de vous aider dans la mise en œuvre de ces actions, vous trouverez dans
ce chapitre une série de fiches pratiques. Celles-ci représentent des exemples
de documents indispensables pour respecter les principes de base du bien-être
au travail. Il s’agit notamment d’éléments généralement examinés lors d’une
inspection de contrôle.

Fiche 1 Répartition des entreprises

Fiche 2 Document d’indentification du SIPPT

Fiche 3 Règlement de travail (modèle complet et annexe bien-être au travail)

Fiche 4 Accueil des nouveaux travailleurs

Fiche 5 Surveillance de la santé

Fiche 6 Fiche d’accidents de travail

Fiche 7 Premiers secours

Fiche 8 Dossier de prévention incendie

Fiche 9 Plan d’urgence interne

Fiche 10 Etiquetage et symboles de danger

Fiche 11 Inventaire des substances dangereuses, fiches de données de sécurité


et fiches d’instructions de sécurité

Fiche 12 Inventaire d’amiante

Fiche 13 Inventaire des équipements de travail

Fiche 14 Agression

Fiche 15 Registre des faits de tiers

Fiche 16 Signalisation de santé et de sécurité

Fiche 17 Plan de prévention global et plan annuel d’actions


CONCLUSION LE BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL | 24

Une chose est sûre :


l’heure du changement a sonné !
Employeurs et travailleurs,
vous avez désormais les clés
pour pouvoir améliorer la politique
de bien-être appliquée sur votre lieu
de travail.

Ensemble, dites stop aux conséquences d’une mauvaise application des mesures
et faites de votre entreprise un véritable lieu de sécurité et de sérénité.

Aidez-vous des nombreux outils disponibles sur le site www.beswic.be et, surtout,
n’hésitez pas à faire appel aux organismes professionnels qui vous entourent.

Respecter les règles de bien-être au travail, oui c’est possible ! Le tout est d’être
bien informé et de mettre en place les mesures de manière simple, pratique
et efficace !

Grâce à ce guide, vous avez pu découvrir quelles étaient vos responsabilités


en tant qu’employeur. Vous avez également pu comprendre que le bien-être
au travail est l’affaire de tous !

Employeur, travailleurs et service interne et externe pour la prévention et la


protection au travail, c’est une mission collaborative ! Un règlement de travail
clair, des travailleurs informés, une santé surveillée, des accidents de travail
anticipés, une analyse des risques rondement menée…
Voilà les clés pour une société engagée et équilibrée.

FAITES DU BIEN-ÊTRE DE VOS TRAVAILLEURS UNE PRIORITÉ.


VOTRE ENTREPRISE N’EN SERA QUE RÉCOMPENSÉE !
Service public fédéral
Emploi, Travail et
Concertation sociale

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