Mémoire Corrigé de LATOUNDJI Adébayo Romuald PDF
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Promotion : 2014-2015
Élaboration d’un plan d’aménagement pour la réalisation de bassins piscicoles au niveau de l’aire aquacole de la zone de
BAGRE
REMERCIEMENTS
continuel ;
DEDICACES
À mes mères pour leurs prières, conseils et leur soutiens indéfectibles que Dieu vous
garde encore longtemps à nos côtés.
À mon très cher père, LATOUNDJI Akotohoto François pour les sacrifices consentis
afin d’assurer l’avenir de ses enfants et qui m’a toujours soutenu ; reçoit ici le fruit
d’un parcourt ardu, que Dieu te garde encore longtemps à nos côtés.
À mes frères et sœurs qui ont su me porter secours dans les moments les plus difficiles
de ma formation, merci infiniment.
À tous ceux qui me sont chers et à ceux qui ont contribué à ma Formation.
RESUME
Mots Clés :
1 - Aménagement
2 – Bagré
3 – Étangs
4 – Périmètre piscicole
5 - Tilapia du Nil
ABSTRACT
The project treated in this memory relates to the development of a plan of piscicultural
installation of perimeter initiated by the Cooperation of Pisciculturists of Bagré (CO.P.BA).
On a total surface of the site, of 28 ha, it is proposed the site of the ponds and its related
works, after the execution of the basic studies. The plan of installation of the perimeter is
composed of (03) three blocks of 64 ponds on the whole; one has a unit requirement in water
for 475 m3 for the ponds for block 1, and a need for 1137 m3 for the ponds of blocks 2 and 3.
It is envisaged canals feeder and draining as well as basins of lagunage. The channels of
admission are geometrical sections (30 x 20 cm2), the secondary (40 x 40 cm2) and the
principal channel of width to the foundation raft 90 cm and height 75 cm.
The channels of draining have a width with the foundation raft of 0,50 m and a depth
respectively of 1,80 m for block 1 and 2,00 m for block 2.
The production of commercial fish is estimated at 28,40 t/ha/an final weight 256g of tilapia of
the Nile with the production of alevins of average weight (1-5g) of 72000 for a cycle of
production in a pond of 400m2.
The total cost of installation is evaluated to 758.189.379 FCFA (HT/HD) thus a cost per
hectare of 26.649.890 FCFA.
The analysis economic and financial realized on the project made it possible to find a net
present value (VAN) positive what makes it possible to say that the project is profitable.
The time of recovery of the investment is approximately 5 years.
Key words:
1 - Installation
2 - Bagré
3 - Ponds
4 - Piscicultural perimeter
5 - Tilapia of the Nile
AL : Argiles Limons
AS : Argiles Sables
BEPEH : sols Bruns Eutrophes Peu Évolués Hydromorphes.
COPBA : Coopérative des Pisciculteurs de Bagré
cg : Charge graveleuse
CPB : Numéro de profil pédologique
DN : Diamètre Nominal
FAO : Food and Agriculture Organization of the United Nations
GPS : Global Positioning System
i : Contrainte d’inondation
INRAN : Institut National de Recherches Agricoles du Niger.
N2 : Sol définitivement inapte
p : Contrainte de profondeur
PCD-AEPA : Plan Communal de Développement d’Approvisionnement en Eau potable et Assainissement
PEP : Projet d’Élevage Piscicole
PN : Pression Nominale
RGPH : Recensement Général de la Population et de l’Habitat
S1 : Sol apte
S2 : Sol moyennement apte
t : Contrainte de topographie
TDR : Termes de Référence
VH : Vertisols Hydromorphes
INTRODUCTION
A l’instar des autres pays en développement, le Burkina-Faso est confronté à
l’insécurité alimentaire. En effet, selon le profil de pauvreté, 46,7% de la population
burkinabè, soit environ 7,5 millions d’habitants, vivent en dessous du seuil minimum
acceptable (INSD, 2012). Dans le but de résoudre les problèmes sans cesse croissants liés à la
demande en produits halieutiques, le développement de la pèche et de la pisciculture est
primordiale ; elles jouent un rôle important dans l’économie occupant des rangs notables aux
Produits Intérieurs Bruts (PIB) nationaux (0,3 à 0,8 %).
Face aux sécheresses des années 70, l'État burkinabé a entrepris un vaste programme de
maîtrise des eaux de surface, à travers la construction de barrages. Cette modification de
l'hydrographie du pays a eu des répercussions notables sur l'évolution des potentiels
halieutiques (FAO). L’application d’une politique de contribution significative basée sur la
maximisation de la production halieutique, dans la sécurité alimentaire et dans la lutte contre
la pauvreté est fondée sur l’optimisation de l’eau, à travers la construction d’infrastructures
adéquates en vue de faire du secteur la base des moyens de subsistance des populations.
Fort de cela, et dans le cadre de la concrétisation de l’initiative visant l’aménagement d’un
nouveau périmètre piscicole portée par la Coopérative des Pisciculteurs de Bagré (CO.P.BA),
il est prévu des études de base confiées au bureau d’études (CETRI).
Ce projet d’aménagement piscicole dont il est question dans ce document vise à
l’augmentation des produits halieutiques à travers l’aquaculture qui est devenue aujourd’hui,
le secteur de production le plus dynamique au monde, avec 66,6 millions de tonnes de
poissons de consommation, d’une valeur totale estimée à 144 milliards de $ (FAO).
La démarche méthodologique utilisée a débuté par une phase préparatoire et de
documentation, une phase de visite de terrain et de diagnostic, pour aboutir à la phase de
conception et de rédaction du rapport.
A. Problématique
L’autosuffisance alimentaire en produits halieutiques est un enjeu majeur pour tous les pays
africains en développement. Le Burkina Faso, pays sahélien sans façade maritime enregistre
ces dernières années une baisse vertigineuse de la production piscicole de ses principales
pêcheries. La production de 2000 tonnes en 1998, passe à 700 tonnes de nos jours dans le lac
de Kompienga ; et de 1000 tonnes par an, elle a chuté et pivote entre 600 et 800 tonnes à
Bagré selon les statistiques de la Direction Générale des Ressources halieutiques tandis que la
consommation nationale croit fortement. La conséquence directe de cette baisse est
l’augmentation des importations de poisson, en 2009 qui dépassaient les 28000 tonnes, soit
plus de 2,8 milliards de francs CFA, donc l’effondrement du pouvoir d’achat et la dégradation
des conditions de vie des acteurs de la filière. En réponse, l’État burkinabè à travers le
ministère en charge de la pèche et de l’aquaculture a entrepris une réorganisation de la
politique halieutique du pays depuis 2002. Cette réorganisation privilégie l’aquaculture pour
accroitre la production halieutique nationale qui génèrera des emplois et contribuera à la
sécurité alimentaire des populations. Ainsi, pour garantir et atteindre ses objectifs, il y a
nécessité, donc de construire et de gérer des périmètres piscicoles afin de contribuer
efficacement à l’augmentation des pêcheries et le développement de la filière au niveau de
Bagré.
La zone du projet est soumise à un climat tropical de type nord-soudanien avec une
pluviométrie répartie de façon irrégulière diminuant du Sud vers le Nord de la fourchette des
isohyètes 800 à 900 mm à 700 – 800 mm. Elle est caractérisée par l’alternance de deux
saisons, une longue saison sèche de novembre à mai influencée par un flux d’air sec et chaud
d'harmattan et une courte saison humide de juin à octobre influencée par les vents de la
mousson du Sud-Ouest. Les vitesses de vent oscillent entre 0,8m/s à 28 m/s avec une
température minimum de 16,8°C observée entre décembre-janvier et un maximum de 39,6°C
en avril. La température moyenne annuelle est de l'ordre de 28°C.
Les pertes par évaporation atteignent des valeurs très élevées se situant entre 2600 mm et
3000 mm par an d’après (M. FAYE, 2011).
La zone du projet est dans un bassin versant de 41000 km² que draine le fleuve du Nakanbé.
Il prend sa source à l’Est de Ouahigouya, dans une région qui reçoit 500 mm à 600 mm
d’eau par an, et ne coule que pendant la saison des pluies. Celui-ci est le collecteur principal
de nombreux bras qui forment des chapelets de mares constituant des réserves d’eau, pendant
un certain temps, en saison sèche pour le bétail. En effet les cours d’eau affluents sont peu
profonds et s'assèchent pour la plupart entre décembre et février.
La commune de Bagré présente un relief en pente douce accidenté tout comme la zone du
projet marqué par des ravinements à l’exception de la vallée principale forée par le lit du
fleuve Nakanbé. L’ensemble du territoire communal présente un modèle très légèrement
ondulé, dominé par des reliefs résiduels rocheux dégradés par l’érosion.
Les sols de la zone de projet sont généralement pauvres en matière organique, en azote total,
en phosphore assimilable et en potassium disponible. Ils sont faiblement saturés (taux de
saturation ≤ 30%) avec un pH fortement acide (pH 5,2). L’analyse de la qualité des sols de
2014 a montré la présence à l’état de traces de métaux lourds de toxicité reconnue comme le
chrome, le plomb et l’arsenic dans les échantillons.
Selon les données du tableau ci-dessus, on note la jeunesse de la population ce qui constitue
un potentiel en termes de main d’œuvre pour la commune et donc un défi en termes
d’emplois, de formations, d’organisation, de santé etc. Le recensement de 2006 nous montre
que la tranche des moins de 15 ans représente 49,94% de la population, la tranche de 15 à 64
ans représente 46,84%. Celle du troisième âge c’est à dire 65ans ou plus est estimé à 2,64% et
celle dont l’âge n’est pas déclaré est de 0,59%. En 2012, selon le Plan Communal de
Développement sectoriel de l’Approvisionnement en Eau Potable et Assainissement
(PCD-AEPA) cette population était estimée à 39.011 personnes avec un taux de croissance de
3,63% et pourrait atteindre 49.713 habitants en 2017 pour un taux de croissance de 1,47%.
Retenons une moyenne annuelle du taux de croissance de 2,5%.
Les principales ethnies de la zone du projet sont : les bissas qui font 71,14%, les mossis
18,74%, les peulhs estimé à 8% et d’ethnies minoritaires. Du point de vue religieux, on
distingue (04) quatre principales religions à savoir : les religions traditionnelles, le
catholicisme, le protestantisme et la religion musulmane.
La pratique de la pèche était très peu développé avant la construction du barrage de Bagré.
Néanmoins, la pêche a pris son envol avec Bagré à partir de 1994. Ainsi cette activité occupe
beaucoup de jeunes (environ 500 pêcheurs, 300 transformatrices et 20 mareyeurs) dans la
zone, même si elle est parfois occasionnelle faute de techniques qui est toujours artisanale et
d’équipements adéquats.
Le commerce concerne les produits manufacturés, maraîchers et les bovins qui sont importés
où exportés dans les marchés des pays voisins. Le petit commerce qui concerne la petite
restauration, la vente de produits agricoles, la vente du poisson transformé est également
pratiquée.
L’artisanat est un secteur qui n’est pas assez développé sans doute en raison de l’étroitesse du
marché. Cependant on rencontre des forgerons produisant du matériel agricole et bien d’autres
évoluant dans l’artisanat alimentaire, l’artisanat de textile, l’artisanat de service, l’artisanat
utilitaire, l’artisanat du bois, etc.
Cette phase nous a permis de faire un lien avec les informations obtenues à la phase
préparatoire, de faire un point sur les réalités et les obstacles visibles sur le site. En vue
d’opter pour de bons choix techniques, des centres d’intérêt ont été portés sur les réalisations,
les difficultés et leçons apprises de la mise en œuvre du Projet de coopération d’Élevage
Piscicole (PEP), spécialement le comportement des bassins six ans après leur réalisation,
les productions réalisées jusqu’en 2013, les prix d’acquisition des alevins et aliments,
les moyens pour réaliser la production potentielle de semences piscicoles.
La proximité d’un exutoire afin d’évacuer les eaux provenant de la vidange des étangs ;
il est nécessaire de disposer d’un terrain avec une topographie favorable, des pentes
légères comprises entre 2 et 8 %, permettant une vidange totale des étangs à un exutoire
proche (cours d’eau, rigole, dépression, etc.).
Avant d’effectuer les études topographiques, il est important de procéder tout d’abord à une
reconnaissance préliminaire du site afin de cerner ses spécificités. Il est question pour l’équipe
mobilisée pour cette étude, de faire une inspection du site et de ses alentours afin de
déterminer la source et le mode d’alimentation en eau. L’équipe a identifié les lieux probables
d’implantation des différents ouvrages, les exutoires possibles pour le rejet des eaux, les
éventuelles zones dégradées à traiter (ravines, érosion, etc.), ainsi que les zones d’emprunt
des principaux matériaux de construction des ouvrages.
À la suite de tout ceci, les études topographiques sont pratiquées de manière à obtenir des
renseignements sur la zone de projet, car elles conditionnent les possibilités de création et de
construction des étangs, le coût de l’aménagement ainsi que la facilité d’entretien et
d’exploitation.
Nous espérons que le site choisi convienne favorablement pour l’aménagement.
a. Méthodologie adoptée
Dans le but de mieux apprécier les contraintes du terrain, une campagne topographique initiée
par le cabinet CETRI a été menée par une équipe topographique sur le site de l’aménagement,
après la collecte des données de base.
Les activités entreprises sur le terrain se résument comme suit : la mise en place d’une
polygonale de base sur l’ensemble du site, sur laquelle se sont appuyés tous les levés de
détails du terrain naturel (TN) avec un maillage serré de manière à donner le maximum
d’information et une équidistance de 50 cm, de façon à suivre raisonnablement les points
particuliers (crête, ravinement, arbres, grillage, ouvrages). Les renseignements recueillies sur
le terrain en coordonnées X, Y, Z (terrain naturel, ouvrages existants, obstacles, arbres etc.)
vont permettre à l’établissement du plan d’ensemble du site et du profil en long du canal
d’amenée d’eau construit dans le cadre de PEP.
Les études pédologiques font partie des études de base pour la création d’étangs
d’aquaculture. Elles ont permis d’observer et d’identifier au mieux les types de sols, de
délimiter la zone à retenir pour les études techniques et les travaux de réalisation des bassins
piscicoles et infrastructures liées.
a. Méthodologie adoptée
Après la phase de collecte et d’analyse des données physiques ou de la carte géologique
du site, la prospection pédologique a suivi et a permis de recueillir les données sur place.
À l’aide d’un plan topographique de base, à l’échelle 1/1.000ème, il a été fait un quadrillage du
site compte tenu du souci de précisions des informations recherchées. Les réalités du site ont
amenées à respecter la condition d’observation avec une densité d’observation de 1 à l’hectare
sur une superficie totale de 28,45 ha.
b. Résultats des études du cabinet CETRI
Les travaux entrepris par l’équipe pédologique du cabinet CETRI sur le terrain, ont permis de
subdiviser les sols du site de création d’étangs en deux parties :
une partie en mi- pente, sur glacis pente moyenne à inférieure, sur altérites de granite ;
Des sols Bruns Eutrophes tropicaux Peu Évolués Hydromorphes (BEPEH) lorsque les
matériaux sont issus d’altérites de roches ;
Des vertisols (VH) quand la morphologie du profil exprime des caractères vertiques
(présence de larges fissures etc. …).
Les mesures d’infiltration effectuées sur les profils CPB 2, CBP 6, CPB 21 et CPB 36 nous
donne des valeurs de vitesse moyenne d’infiltration obtenu à partir de la formule suivante :
( )
( ) ( )
Avec :
: vitesse d’infiltration de l’eau (en cm/h) ;
: rayon du tube PVC (en cm) ;
: instant de début de lecture (en h);
: instant de fin de lecture (en h);
: hauteur d’eau dans le tube à l’instant t1, (en cm) ;
: hauteur d’eau dans le tube à l’instant t2, (en cm) ;
: vitesse d’infiltration moyenne (en cm/h).
Les résultats des mesures d’infiltration sont présentés dans le tableau suivant :
Tableau 3: Mesures d'infiltration sur les profils pédologiques
N° de profils Numéro Rayon r Temps Temps Hauteur Hauteur Vi Vim
de mesure (cm) t1 (h) t2 (h) h1 (cm) h2 (cm) (cm/h) (cm/h)
1 5 9,17 10,67 30 25 0,21
CPB 2 2 5 9,18 10,68 30 27 0,19 0,22
3 5 9,20 10,70 30 20 0,25
1 5 11,83 12,58 30 30 0,09
CPB 6 2 5 11,10 12,60 30 17,6 0,28 0,20
3 5 11,12 12,62 30 22,5 0,23
1 5 16,42 17,67 30 25 0,17
CPB 21 2 5 16,43 17,68 30 28,8 0,15 0,16
3 5 16,45 17,70 30 27,5 0,16
1 5 13,75 15,25 30 11,5 0,40
CPB 36 2 5 13,77 15,27 30 25 0,21 0,27
3 5 13,78 15,28 30 27,5 0,19
L’interprétation des résultats d’infiltration est faite suivant les classes de valeurs tirée de
INRAN (1984) qui sont :
Tableau 4: Classes de valeurs d'interprétation des sols
Classes Valeurs et interprétations
0 Très lente (0– 0,1 cm/h)
1 Lente (0,1 – 1 cm/h)
2 Modérément lente (1– 2 cm/h)
3 Modérée (2 – 7 cm/h)
4 Modérée rapide (7 – 11 cm/h)
5 Rapide (11 – 25 cm/h)
Comparées à ces valeurs de classes d’interprétation, les sols du site dans leur
quasi-totalité ont des vitesses d’infiltration verticales lentes, il s’agit des sols à perméabilité
faibles donc des argiles limons ou argiles sables. La charge graveleuse est une contrainte pour
ces sols car il entraîne une infiltration latérale importante de l’eau.
Les caractéristiques morphologiques, des différents sous-groupes de sols, identifiés sont
définis en quatre unités cartographiques correspondant aux classes d’aptitudes récapitulés
dans le tableau qui suit :
Tableau 5: Caractéristiques morphologiques des profils de sols du site et leurs aptitudes
Type de sols Superficies et aptitudes des classes
N° et superficie Aptitudes Aptitudes après
N° et Profils Nom et principales caractéristiques en ha et en % globales revêtement
superficie référés actuelles latéral des
étangs
1 CPB 2 ; BEPEH de type 1
6,95 ha CPB 6 ; Pente sensible (2%), profonds ; texture
(24,44%) CPB 13 ; AL/AL/AL ou AS/AL/AS ; 15 à 40% de tâches ;
CPB 21 15à 30% de cg de 0 à 25 cm , 40 à 50% après ;
structure en général moyennement développée.
2 CPB 1; BEPEH de type 2 I N2cg S1
11,61 ha CPB 18 ; Pente 2 à 3%; profonds ; texture AS/AL/AS ; 18,56ha
(40,82%) CPB 36 10 à 15% de tâches ; 30 à 40 % de cg ; structure (65,26%)
moyennement développée.
3 CPB 29 ; BEPEH de type 3 II
5,75ha CPB 30 ; Pente 0,3 à 0,5%; profonds ; texture AS/AL/AL ; 5,75
(20,22%) CPB 31 ; 20 à 40% de tâches ; 0 à 15% de concrétions ; (20,22%) N2cgt S2t
CPB 37 structure moyennement développée.
4 CPB 27 BEPEH de type 4 III
0,5 ha Pente 0,3 à 0,5% ; peu profonds (granite à20cm) 0,5
(1,76%) cg 30% ; texture: AL/Gr ; 10 à 20% de tâches (1,76%) N2cgpt N2pcgt
structure moyennement développée.
5 CPB 24; Vertisols Hydromorphes IV
3,63ha CPB 25 ; Pente 0,3 à 0,5%; profonds ; texture: A/A/A ; 3,63
(12,76%) CPB 26; 10 à 40% de tâches ; 1 à 7% de graviers et (12,76%) N2ti N2ti
CPB 40 concrétions de 0 à 80 cm ; 20 % après ; de larges
fissures.
Total 28,45 ha(100%)
Étant donné qu’à l’état actuel, toutes les unités définies sont inaptes faces aux contraintes de
charge graveleuse qui ne donnent pas une garantie en construisant les étangs non revêtues, il
parait donc indispensable pour lever sinon réduire de façon appréciable les contraintes
suscitées en formulant des recommandations.
Pour limiter les pertes d’eau par infiltration latérale nous suggérons le revêtement latéral des
étangs à construire.
Pour éviter les débordements d’eau et dans l’intérêt de protéger les ouvrages du périmètre,
une revanche est choisie pour chaque canal. Il est choisi les revanches suivantes :
Canaux d’admission et secondaire : 10 cm
En pisciculture, les vitesses maximales généralement admises pour les canaux avec les
matériaux de revêtements proposées sont donnés dans le tableau suivant :
[( ) ( ) ].
l’évaporation
À partir des valeurs d’évaporation observées à la station de Fada-Ngourma, il a été considéré
une évaporation moyenne journalière qui permettra d’effectuer les calculs.
Tableau 7: Valeurs d'évaporation de la Station de Fada N'Gourma
Variables J F M A M J J A S O N D
ETP (mm) 228 226 241 204 172 125 106 105 123 172 189 208
Humidité relative mini (%) 14 12 14 23 36 47 57 63 59 39 19 15
Humidité relative maxi (%) 38 34 42 62 78 87 94 97 97 91 65 45
Vitesse moyenne du vent (m/s) 1,99 1,97 1,87 2,04 2,31 2,03 1,76 1,38 1,03 1,1 1,25 1,65
La détermination de dimensions des parties d’une digue est schématisée comme suit :
()
( ) ( )
( ) ( ).
D’après (manuel de la FAO pour le développement de l’aquaculture).
avec
: Le débit en m3/s
: Le coefficient de rugosité de Strickler
: La section du canal en m2
: Le rayon hydraulique en m,
: La pente longitudinale des canaux en m/m.
Hypothèse de dimensionnement
Pour le dimensionnement des canaux, on opte pour une section économique c’est-à-dire
hydrauliquement favorable qui minimise simultanément la section mouillée et le périmètre
mouillé. De même, on désire respecter une vitesse limite U soit pour éviter les dépôts dans les
canaux ou l’érosion. Ainsi, connaissant la vitesse limite Umax, Q, Ks et m, à partir de la
section hydrauliquement favorable on obtient les dimensions (y et b) et la pente I minimale
qui permet de satisfaire ces conditions.
Formules utilisées
√ ( )
( )
( )
On fixe une nouvelle pente réalisable et une valeur de b multiple de 5. A partir de l’équation
de Manning-Strickler, on recalcule y et U puis on vérifie ensuite les conditions sur la vitesse.
Le tirant d’eau y est obtenu par itération avec la formule suivante :
3 2
Q b 2 y 1 m²
5 5
y
K I b my
s
La hauteur du canal est calculée en ajoutant au nouveau tirant d’eau la revanche, soit :
.
a. Fonctions des canaux
a-1. Les canaux d’alimentation
Les canaux d’admission des étangs dérivent du canal secondaire le débit d’eau nécessaire à
leur remplissage et les canaux secondaires détournent du canal principal le débit
d’alimentation.
Le canal principal est le prolongement du canal en béton construit dans le cadre du PEP, il est
connecté aux canaux secondaires d’alimentation. Il part de la fin du canal existant jusqu’à la
deuxième ferme du bloc 3. Le dimensionnement hydraulique se fera en optant pour le cas le
plus extrême ou l’on suppose que tous les étangs de chaque bloc sont alimentés
simultanément avec un temps de remplissage de (02) jours.
couche d’argile imperméable jusqu’au niveau de la planche supérieure c’est-à-dire toute l’eau
en surplus qui traverse la couche d’argile tombe dans le moine, des grillages plus hauts placés
dans une rainure à l’avant du moine précèdent les planchettes en bois et empêchent les
poissons de sortir par-dessus la planche supérieure de la couche d’argile. Le moine sera
encastré dans le talus de la digue avale de l’étang et enverra l’eau de vidange dans le canal
d’évacuation à travers les buses dont les diamètres déterminent le débit maximum à évacuer.
Les dimensions du moine dépendent de la superficie de son étang.
La visite du site du Projet d’ Élevage Piscicole (PEP) nous a permis de porter un œil sur
la présentation des ouvrages, nous décidons en effet d’adopter la même configuration de
moine retrouvé sur ce site avec des caractéristiques à adapter à la superficie de nos bassins.
La photo suivante illustre les éléments constitutifs du moine retrouvé.
( )
()
( ) ( ) . (Mara ,2003)
Le deuxième volet de cette phase est la rédaction du rapport qui est la synthèse de
l’approche méthodologique de l’étude, après traitement et analyse des résultats des études de
base, elle présente les méthodes et résultats auxquels on a abouti. Tout ceci fait l’objet du
présent mémoire.
.On retiendra une pente de terrain de 2,034% soit 2%. Ainsi la valeur de la
pente globale du terrain est dans la fourchette des valeurs proposées par la FAO, nous
pouvons conclure que le site choisi convient bien à l’aménagement piscicole.
Selon les études pédologiques menées pour le projet par le cabinet CETRI sur le site de
superficie totale de 28 ha, les résultats obtenus sont les suivants. L’observation des profils
pédologiques montre la présence des sols Bruns Eutrophes tropicaux Peu Évolués (BEPEH)
formant l’unité 1, 2, 3 ou 4 et les vertisols sur un ensemble de 40 profils. Les sols (BEPEH)
sont en général formés d’horizons dont la texture varie de l’argile limoneux à l’argile sableux
dépendant du profil et les vertisols composés d’une texture argileuse et granitique en
profondeur. Ces sols à l’état actuel présentent des aptitudes non propices car confrontés aux
contraintes de charges graveleuses .Afin de limiter les pertes d’eau par infiltrations ; on
recommande un revêtement latéral des étangs et du fond.
À partir des règles établies par la FAO, pour calculer les dimensions des digues, on peut
résumer les résultats trouvés pour chaque type de digue dans le tableau suivant :
Tableau 8:Caractéristiques des digues
La détermination des débits hydrauliques des canaux d’admission est obtenue à partir du
besoin en eau tout en faisant une hypothèse sur le temps de remplissage des étangs.
En considérant un temps de remplissage de 02 jours, les canaux d’admission auront des débits
de dimensionnement récapitulés dans le tableau suivant :
Tableau 9: Débits de dimensionnement des canaux d'admission
Besoin unitaire Temps de remplissage Débit d'admission Q Débit d'admission Q
BLOC
(m3) (s) (m3/s) (l/s)
BLOC 1 582 172800 0,003368055 3,37
BLOC 2 1344 172800 0,007777777 7,78
BLOC 3 1344 172800 0,007777777 7,78
Vitesse initiale
BLOC Débit Q (l/s) Ks Tirant y (m) Largeur b(m) Pente(‰)
(m/s)
BLOC 1 3,37 60 0,5 0,06 0,12 7,80
BLOC 2 7,78 60 0,5 0,09 0,18 4,50
BLOC 3 7,78 60 0,5 0,09 0,18 4,50
Dans le but de respecter, les conditions de mise en œuvre nous adopterons une pente
uniforme de 5‰, tout en supposant qu’il sera charrié des limons et des sables très fins ; les
résultats donnent :
Tableau 11: Caractéristiques géométriques retenus pour les canaux d’admission
On obtient pour tous les blocs, une section géométrique constante des canaux d’admission
de (30 x 20 cm2) avec des débits d’alimentation différents. On remarque que, les conditions de
vitesse sont réunies.
Les vannettes
Les vannettes seront ancrées de 3 cm de part et d’autre dans les parois et le radier et tout en
débordant la hauteur du canal de 10 cm. Le tableau suivant résume les caractéristiques des
vannettes.
Tableau 12: Caractéristiques des vannettes pour prises des canaux d’admission.
Ancrage
Largeur Hauteur Débord du Largeur Hauteur
dans parois
BLOC Nombre de vannettes canal canal haut du vannette vannette
et radier
(m) (m) canal (m) (m) (m)
(m)
BLOC 1 24 0,30 0,20 0,03 0,10 0,36 0,33
BLOC 2 24 0,30 0,20 0,03 0,10 0,36 0,33
BLOC 3 16 0,30 0,20 0,03 0,10 0,36 0,33
Tuyaux de prises
Afin de fournir, le débit souhaité pour le remplissage des étangs, le diamètre de ces tuyaux est
calculé en considérant que l’écoulement est du type orifice. Étant donné que la prise est courte
on prendra un coefficient de débit de 0,80 (TRAN M. Duc, cours d’irrigation 1995).
On obtient les diamètres suivants:
Tableau 13: Calcul du diamètre de prises par tuyaux sur les canaux d'admission
Nous retenons que, les canaux d’admission du bloc 1 seront munis de prises par tuyaux en
PVC PN4 de diamètre Ø63 mm ; et celui des blocs 2 et 3, munis des tuyaux en PVC PN4 de
diamètre Ø110 mm.
Le débit des canaux secondaires est obtenu à partir de celui des canaux d’admission en faisant
l’hypothèse que les étangs sont alimentés de façon simultanée avec le même temps de
remplissage. On obtient ainsi le tableau suivant :
Le débit des canaux secondaires calculé pour chaque série d’étang est fonction du nombre
d’étangs à alimenter et du besoin, on remarque différents débits entre les (03) blocs.
La détermination des sections hydrauliques des canaux secondaires s’est fait avec les
formules établies ci-haut. Les paramètres calculés sont donnés dans le tableau ci-après :
Dans le souci, de faciliter la mise en œuvre des canaux, on décide d’uniformiser une pente de
1,5‰ pour tous les canaux secondaires et supposant le charriage des sables fins ; ce qui nous
donne les sections géométriques suivantes :
Tableau 16: Caractéristiques géométriques des canaux secondaires
Pente Vitesse
Canaux Largeur Tirant d'eau Vitesse Hauteur
BLOC fixée d’autocurage
secondaires fixée (m) réelle (m) réelle (m) canal (m)
(‰) (m/s)
CS1B1 1,5 0,40 0,20 0,50 0,18 0,40
BLOC 1
CS2B1 1,5 0,40 0,20 0,50 0,18 0,40
CS1B2 1,5 0,40 0,22 0,53 0,19 0,40
CS2B2 1,5 0,40 0,22 0,53 0,19 0,40
BLOC 2
CS3B2 1,5 0,40 0,22 0,53 0,19 0,40
CS4B2 1,5 0,40 0,22 0,53 0,19 0,40
CS1B3 1,5 0,40 0,17 0,45 0,19 0,40
CS2B3 1,5 0,40 0,17 0,45 0,16 0,40
BLOC 3
CS3B3 1,5 0,40 0,17 0,45 0,16 0,40
CS4B3 1,5 0,40 0,17 0,45 0,16 0,40
Les résultats nous permettent de conclure pour tous les blocs des sections identiques de
(40 x 40) cm2 ; et des vitesses respectant les conditions.
Chaque canal secondaire sera muni à sa jonction avec le canal principal, d’un ouvrage de
prise d’eau en béton ordinaire de même section que le canal secondaire dosée à 300 kg/m3
afin de dériver l’eau du canal principal. L’ouvrage de prise sera fermé par une vannette en tôle
métallique typique à celle des canaux d’admission. On dénombre ainsi à la jonction du canal
principal 10 vannettes de prises des secondaires. Juste avant le canal d’admission, il sera placé
une vannette de sectionnement identique au précèdent qui permettra d’isoler le canal
d’admission lors des travaux de nettoyage ou d’aider au remplissage des autres étangs.
Les caractéristiques des vannettes sont données dans le tableau qui suit :
Tableau 17: Caractéristiques des vannettes de prise et de sectionnement des canaux secondaires
Le canal principal achemine le débit total d’alimentation du périmètre, le calcul de son débit
se fera en supposant que tous les étangs de chaque bloc seront alimentés simultanément avec
un temps de remplissage de (02) jours. Le débit de dimensionnement considérer sera la
somme de débits des trois blocs. Le calcul nous conduit à :
Tableau 18: Débit d'amenée du canal principal
Le dimensionnement du canal principal est conduit avec les mêmes hypothèses de calcul.
On obtient le tableau suivant :
La facilité lors de la réalisation, nous pousse à fixer une pente de 0,4‰, tout en cherchant à
charrié du sable, ainsi on a une section géométrique :
Tableau 20: Caractéristiques géométriques du canal d'amenée
Largeur au Tirant Vitesse
Pente fixée Vitesse Hauteur H
radier fixée d'eau d’autocurage
(‰) réelle (m) canal (m)
(m) réelle (m) (m/s)
Début à CA4B3 0,4 0,90 0,588 0,53 0,45 0,75
Le calcul donne une largeur au radier de 0,90 m avec une hauteur de canal de 0,75 m,
une vitesse d’autocurage inférieure à la vitesse d’écoulement.
Ces canaux servent à collecter les eaux issues de la vidange des étangs par l’intermédiaire des
moines. Le calcul du débit de dimensionnement se fera en considérant qu’un étang est
vidangé à la fois. Il suffira donc de chercher le débit des tuyaux des moines et déduire par la
suite celui des canaux de vidange. Le débit des tuyaux des moines peut être obtenu en les
√ avec
C = 0,60: coefficient de contraction ou de débit ;
: Charge sur l’orifice (m) ;
S : section de l’orifice. On obtient les différents débits dans le tableau suivant:
Tableau 21: Débits de vidange des étangs
Le dimensionnement hydraulique est fait avec les mêmes considérations pour les canaux
d’alimentation , on obtient :
Tableau 22: Paramètres hydrauliques des canaux de vidange
Les résultats du tableau nous donnent par bloc des sections géométriques suivantes:
BLOC 1 : (0,50 x 1,80)
BLOC 2 et 3 : (0,50 x 2,00).
La détermination des caractéristiques du moine pour les deux types d’étangs nous donne :
Diamètre intérieur de canalisation
Tableau 24: Diamètre des tuyaux de vidange en fonction de la superficie des étangs
À partir du tableau 24, nous pouvons lire un diamètre intérieur de 150 mm pour les étangs de
superficie 400 m2, pour un délai d’évacuation raisonnable nous convenons de choisir
(02) conduites en PVC de diamètre nominale DN160 de pression PN4 de 3,10m.
On retient également (02) conduites en PVC de diamètre nominale DN200 pour les étangs
de 800m2 avec les mêmes caractéristiques.
La longueur des conduites de vidange en PVC est de 3,10 m dont 2,00 m à l’intérieur de
l’étang emboités de 0,50 m de crépine afin d’empêcher l’entrée des impuretés et une longueur
de 0,50 m à l’intérieur du moine sur laquelle sera emboité un coude PVC tourné vers le haut
de diamètre DN160 de PN4 pour les étangs de 400 m2 et DN200 pour les étangs de 800m2 .
Dans chaque coude sera remonté un tube PVC en position verticale de même diamètre,
de longueur 1,30 m pour les étangs de 400 m2 et de longueur 1,50 m pour les étangs de
800m2. Afin de permettre la vidange d’étang, les tubes verticaux seront munis à leur sommet
d’une poignée de fer HA12, il suffira de tirer sur la poignée du tube pour le déboiter du coude
au moment nécessaire de vidange. Il sera prévu pour accéder au moine, une échelle en fer
Étang de 400 m2
Tableau 26: Dimensions des moines et tuyaux de vidange pour les étangs de 800m2
Étang de 800 m2
L’évacuation des eaux de vidange se fait par un pertuis en béton armé de 10cm d’épaisseur
afin de pouvoir supporter les charges transmises par la digue. Le pertuis d’évacuation aura
une section de 0,50 x 0,50 m2 pour les étangs de 400 m2 et de 1,00 x 0,50 m2 pour ceux de
800m2 avec une pente longitudinale de 0,5%.
À partir des formules de dimensionnement proposées par (Mara ,2003), le calcul des
dimensions des bassins de lagunages sont présentées comme suit :
Tableau 27: Caractéristiques géométriques des bassins de lagunage
Débit de Dimensions(m)
Temps de Profondeur Évaporation Surface du DBO5 λS
BLOC vidange
séjour (h) (m) e (mm/j) bassin (m2) Longueur Largeur (g/m3) (kg/ha/j)
(m3/j)
BLOC1 18,28 30,00 2,00 1,19 273,84 17,00 16,00 9,00 6,01
BLOC2 30,68 30,00 2,00 1,19 459,61 21,00 21,00 9,00 6,01
BLOC3 30,68 30,00 2,00 1,19 459,61 21,00 21,00 9,00 6,01
I TRAVAUX PRELIMINAIRES
1 Identification du site ff 1,00 50.000 50.000
Installations du chantier (y compris
2 construction des locaux et déplacement ff 1,00 10.000.000 10.000.000
des réseaux divers)
Travaux pédologiques et topographiques
3 y compris élaboration du plan côté et ff 1,00 4.000.000 4.000.000
implantation des ouvrages
Débroussaillage et décapage de
4 ha 28,00 200.000 5.600.000
l'ensemble du périmètre
Décapage et mise à niveau du terrain à
5 ff 1,00 2.000.000 2.000.000
l'aide d'un engin
TOTAL I 21.650.000
TRAVAUX DE REALISATION
II
D'OUVRAGES
Déblai manuel pour installation des
1 m3 767,98 1.500 1.151.964
canaux
Arrêté le montant du présent devis à la somme de sept cent cinquante-huit millions cent
quatre-vingt-neuf mille trois cent soixante-dix-neuf (758.189.379) FCFA Hors Taxes.
C’est un poisson tropical originaire d’Afrique considéré comme l’une des plus importantes
espèces et meilleure pour l’aquaculture en eau douce. C’est un poisson adapté à des
températures de 14 à 35°C et peut supporter jusqu’à 41°C, il peut tolérer une eau
d’alimentation de pH compris entre 5 et 11 (ADJANKE.A, formation en pisciculture 2011)
Cette espèce à des multiples qualités comme sa rapidité de croissance, son large obsession
alimentaire, son adaptation à des écosystèmes variés, son goût apprécié par les
consommateurs. Sa rapidité de croissance favorise le repeuplement systématiquement des
étangs, et pourrait constituer un problème à l’optimisation des rendements. La solution
efficace serait de faire un élevage monosexe (mâle) car ils grossissent plus vite et atteignent
des poids commercialisables, ou de prévoir la production des prédateurs (Hemichromis, Lates,
Clarias...) de manière à réduire la biomasse.
La méthode utilisée ici est celle par classes d’âges séparées qui consiste à réaliser l’alevinage
et le grossissement dans différents étangs. La figure suivante nous montre l’espèce de poisson
Oreochromis niloticus est une espèce adaptée à de larges variations des facteurs écologiques
de son milieu. En effet du point de vue de la concentration en oxygène dissous, cette espèce
tolère à la fois de nets déficits et des sursaturations importantes. Elle peut supporter plusieurs
heures des teneurs en oxygène dissous de l’ordre de 0,10 mg/l ou PPM (part par million), ce
qui est supposé très faible.
La production d’oxygène dans les étangs est assurée, dans la journée avec une température de
l’eau avoisinant 30°C par les organismes végétaux (phytoplancton), un ensemble très varié
d’algues aquatiques contenant de la chlorophylle, donc pouvant transformer l’énergie solaire
en énergie chimique (photosynthèse). Cette concentration en oxygène dissous dans l'eau est
de 7 mg/l à 30°C et augmente à 11 mg/l ; la nuit à une température de l’ordre de 10°C(FAO).
Une forte intensité des activités piscicoles peuvent amener à prévoir en absence de production
photosynthétique des aérateurs à pales de surface pour une oxygénation artificielle des étangs.
La mise en charge dans les étangs de 400 m2 se fera en considérant 70 géniteurs mâles de
poids moyen compris entre (120-150g) et 200 femelles de poids entre (100-120g), soit 1 mâle
pour 03 femelles pour une densité de 0,675 géniteur/m2. La ration théorique d’alimentation
journalière d’un géniteur est de 20 g/ jour composée de 50 % de son de riz + 50 % de tourteau
d’arachide et de coton, les (02) premiers mois et 15g/jour les derniers mois.
L’exploitation débutera 45jours, après la mise en charge avec une technique de récolte de
passage de la senne à maille 6mm tous les 15 jours au fur et à mesure de la production. La
production escomptée est de 8000 à 16000 alevins tous les 15 jours, soit 48000 à 96000
alevins. Ce qui revient à une production moyenne de 72000 alevins de poids moyen, (1-5g),
pour un cycle de production dans un étang de 400 m2.
Les alevins qui atteignent 5g sont remis en prégrossissement dans de nouveaux étangs avec
une densité de 20 alevins /m2 soit 8000alevins dans un étang de 400m2, l’on pourrait après une
période de 2 mois passé à une récolte de fingerlings. La production est d’environ 2.000 à
3.000 juvéniles /étang /cycle de poids moyen compris entre 25 et 30g avec un taux de survie
de 90% bon pour la mise en charge dans les étangs de 800 m2 de production de poissons
marchands. La production d’alevins monosexe mâles est basée sur la technique de séparation
des sexes des alevins ayant atteint un stade sexuellement identifiable. Toutefois cette
technique conduit à des erreurs de sexage, les alevins femelles après le tri seront vendus pour
des futures reproductions.
Les coûts d’aliments sont ceux retenus pour le projet d’élevage piscicole qui sont établis dans
le tableau suivant :
Compte tenu des prix retenus par le PEP de Bagré, nous adopterons pour la première année un
prix de ventes des alevins de 80 FCFA /alevin, avec une évolution de 30FCFA chaque année.
Le coût de budget du projet est déterminé à partir du budget d’investissements investi pour la
réalisation de l’aménagement durant une période donnée et du besoin en fonds de roulement,
liés à la production qui est le coût des matériaux pour l’alimentation des poissons, des frais
généraux et des frais de fournitures.
RUBRIQUES Prix
Quantité % des
unitaire Montant(FCFA)
(Kg)/nombre éléments
Aménagements et installations (FCFA)
Réalisation des ouvrages d'exploitation 1 758.189.379 758.189.379 84,68
Il est composé de l’achat des matériaux essentiels, des matériels et des frais généraux liés à la
l’exploitation. Ainsi on a :
Tableau 31: Besoin en fonds de roulement (BFR)
Prix
Quantité
RUBRIQUES unitaire Montant(FCFA)
(kg)/nombre
(FCFA)
Achats de matériaux
Acquisition de géniteurs 6480 600 3.888.000
Alimentations pour géniteurs 15552 300 4.665.600
Alimentations pour gros alevins 57600 75 4.320.000
Sous-total 1 12.873.600
Matériels d'exploitation et outillages
Sceaux plastiques 8 2.000 16.000
Râteaux 3 3.000 9.000
Brouettes 4 30.000 120.000
Sennes ou passoires 3 700 2.100
Brosses 3 800 2.400
Bottes 4 6.000 24.000
Bassines 5 3.000 15.000
Balances 3 25.000 75.000
kit d'appareils de mesures du pH 1 200.000 200.000
Sous-total 2 355.500
Autres frais
Achat d'emballages plastiques - - 30.000
Transport sur achat - - 80.000
Eau et électricité - - 800.000
Publicité, entretien et maintenance - - 200.000
Frais de recrutement du personnel - - 100.000
Fourniture administrative - - 250.000
Poste et télécommunication - - 300.000
Salaire du personnel - - 10.000.000
Sous-total 3 11.760.000
TOTAL (BFR) 24.989.100
TOTAL 924003019 - 78613219 78613219 78600719 45232386 42588636 40958636 37909469 37909469 37909469 37909469 516244690 379094690
administrative
Poste et
300.000 300.000 300.000 300.000 300.000 300.000 300.000 300.000 300.000 300.000
télécommunication
Valeur ajoutée 261.737.600 317.481.600 373.225.600 428.969.600 484.713.600 540.457.600 596.201.600 651.945.600 707.689.600 763.433.600
Salaire du personnel 10.000.000 10.000.000 10.000.000 10.000.000 10.000.000 10.000.000 10.000.000 10.000.000 10.000.000 10.000.000
Excèdent brut
d'exploitation 251.737.600 307.481.600 363.225.600 418.969.600 474.713.600 530.457.600 586.201.600 641.945.600 697.689.600 753.433.600
(EBE)
Dotations aux
78.613.219 78.613.219 78.600.719 45.232.386 42.588.636 40.958.636 37.909.469 37.909.469 37.909.469 37.909.469
amortissements
Résultat
173.124.381 228.868.381 284.624.881 373.737.214 432.124.964 489.498.964 548.292.131 604.036.131 659.780.131 715.524.131
d'exploitation
Frais financiers
30.000.000 30.000.000 30.000.000 30.000.000 30.000.000 30.000.000 30.000.000 30.000.000 30.000.000 30.000.000
(intérêt)
Résultat avant
143.124.381 198.868.381 254.624.881 343.737.214 402.124.964 459.498.964 518.292.131 574.036.131 629.780.131 685.524.131
impôt
Impôt sur bénéfice
0 75.569.985 96.757.455 130.620.141 152.807.486 174.609.606 196.951.010 138.456.109 239.316.450 260.499.170
(IBIC: 38%)
Résultat net 143.124.381 123.298.396 157.867.426 213.117.073 249.317.478 284.889.358 321.341.121 435.580.022 390.463.681 425.024.961
Cumuls des
- 266.422.777 424.290.203 637.407.276 886.724.754 1.171.614.112 1.492.955.233 1.928.535.255 2.318.998.936 2.744.023.897
résultats nets
Elle consiste à comparer le coût du budget, incluant toutes les charges relatives au projet, à la
valeur actuelle des Cash-Flows attendus. Elle se calcule suivant la formule :
∑ ( ) avec
CF 221.737.600 201.911.615 236.468.145 258.349.459 291.906.114 325.847.994 359.250.590 473.489.491 428.373.150 462.934.430
CF (1+i) -t 205.312.587 173.106.662 187.716.028 189.894.577 198.666.387 205.339.510 209.619.271 255.811.637 214.293.227 214.428.214
Cumuls des CF 378.419.249 566.135.277 756.029.854 954.696.241 1.160.035.751 1.369.655.022 1.625.466.659 1.839.759.886 2.054.188.100
(1+i)-t -
On a:
alors le projet est bénéfique, autrement dit on constate un surplus sur 10ans
de . Le coût d’investissements initial peut être récupéré par les
Cash-Flows actualisés sur une durée d'exécution du projet.
On remarque que la valeur du coût de budget investi est comprise entre les Cash-Flow
actualisés des années 4 et 5, donc par interpolation linéaire on déduit le délai de récupération
du budget qui est de : DR= 4,83 ans, soit 4 ans 9 mois 28 jours.
L’aquaculture étant une activité en interaction avec l’environnement, elle engendre sûrement
des impacts sur ce dernier. L’identification des impacts fait référence à leurs sources et leurs
récepteurs. Les sources concernent les activités prévues lors de la réalisation des travaux à
différentes étapes (phase de préparation, de construction et exploitation). Quant aux
récepteurs, ils désignent les éléments du milieu naturel susceptibles d’être affectés par le
projet (eau, sols, faune et flore, population).
Phase du
Sources d'impact Milieux biophysique Milieux humains
projet
Eaux Sol Air Faune Flore Santé socio-économie
Défrichement,
Préparation débroussaillage, et Χ Χ Χ Χ Χ Χ
terrassement
Excavation en masse Χ Χ Χ Χ Χ Χ
Construction d’une
Χ Χ Χ
ferme
Construction de
Aménagement digues et de routes Χ Χ Χ Χ
et construction
Construction de
canaux
Χ Χ Χ Χ
d’alimentation, de
drainage, bassin
Travaux
Χ Χ Χ Χ Χ
d'aménagement
Technique
Χ Χ Χ
d'exploitation
Eaux de rejet Χ Χ Χ Χ
Exploitation
Aliment et fertilisants,
Χ Χ
pesticides,
Commercialisation Χ Χ
L’explication du tableau ci-dessus se fera, après le calcul des pourcentages des éléments
influencés afin de déduire les impacts affectant les milieux récepteurs.
Les pourcentages ≥10 pris verticalement indiquent une forte interaction entre les sources et les
milieux récepteurs. On obtient pour les différents milieux les pourcentages suivants :
Eaux : 10% ; Sol : 8,57% ; Air : 5,71% ; Faune : 7,14% ; Flore : 5,71% ; Paysage: 6,81% ;
Santé : 8,57% ; Socio-économie : 10%.
On remarque que les activités du projet ont une forte interaction sur les eaux et l’économie.
Il revient de ce fait d’apporter des corrections à ce égard.
Contamination des
Eaux Négative Forte Régionale Longue Forte
ressources en eau
Développement
Économie économique et Positive Forte Régionale Longue Forte
création d'emploi
Les mesures d’atténuation sont l’ensemble des moyens mis en œuvre pour prévenir ou réduire
l’importance des impacts sur l’environnement. Après l’évaluation de ces impacts il est d’une
nécessité de mettre ces mesures en place afin de conserver ou corriger l’intégrité de
l’environnement. Le tableau ci-dessous résume les mesures recommandées :
Tableau 39: Mesures d'atténuation et de bonification
Mesures d'atténuation ou de
Milieux récepteurs Impacts
bonification
●Interdiction de construire les
Emplacement et mode de bassins dans une aire écologique
construction de bassins inadapté ● Réduire les aires à convertir
en bassin.
●Construire les bassins
pendant la saison sèche
Sol Modification de la texture du ●Prévoir une digue
sol ou érosion périphérique autour du
chantier avant les travaux de
terrassement
●Interdire d’épandre des
Pollution des sols effluents liquides ou solides sur des terres
cultivables.
●Traiter des eaux usées
avant tout rejet.
Eau Contamination de l’eau ●Réduire de temps de
rétention de l’eau dans les
bassins.
●Information et approbation des
Difficultés d'intégration du populations concernées et des autorités.
Socioéconomique et
projet sur le plan social et ●Intégration de la population
culturelle
culturel locale dans le projet
●Embaucher la main d'œuvre locale.
CONCLUSION
Les études effectuées pour le projet d’aménagement initié ont contribué à comprendre les
conditions de réalisation et de gestion des aires piscicoles. Elles ont également permis de
portée un œil sur le fonctionnement d’une installation piscicole. Cependant, l’exploitation
efficace offre une durabilité certaine des infrastructures d’un périmètre piscicole.
Ainsi, il est recommandé la formation des exploitants aguerris et mieux avertis sur les
pratiques adaptées à une aire aquacole, ceux pour atteindre les objectifs fixés par l’État dans
le but d’assurer la sécurité alimentaire souhaitée avec le développement du sous-secteur et la
croissance économique. La réussite d’un projet piscicole nécessitera l’implication des acteurs
à divers niveaux pour un tant soit peu booster le sous-secteur vers un niveau de
développement appréciable. Elle passe aussi par le suivi et la supervision à plein temps des
infrastructures de manière à assurer le délai de vie envisagé lors de la conception qui sont
obtenues à un coût très élevé.
La concrétisation des résultats escomptés et la réduction du taux de mortalité des espèces
envisagées seront le fruit d’une collaboration parfaite entre les acteurs intervenant sur le
périmètre piscicole et de l’approvisionnement en temps réel des intrants piscicoles.
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages et articles
[1] A .L. MAR, 2004. Cours d’hydraulique : écoulement à surface libre
[2] FAO, 1981-1994. Collection FAO Formation: méthodes simples pour l'aquaculture
[3] Guide de bonne pratique pour la création d’étangs.
[4] Guide pédagogique : « Manuel de la pisciculture semi-intensive en étang ».
[5] G, Ismaël, 2012. Cours de barrage 2012.
[6] Pisciculture continentale: L'eau - Le sol - La topographie - Les étangs et leurs
ouvrages - La gestion.
[7] FAO, 1992. « Manuel pour le développement de la pisciculture à Madagascar. FI:
DP/MAG/88/005. Document technique N° 4,218 p ».
[8] Manuel de la pisciculture de Tilapia nilotica dans les eaux continentales de la Côte
d’Ivoire.
[9] Manuel de formation en pisciculture « Production d’alevins et gestion de ferme
piscicole »
[10] M.FAYE, 2011. « Plan Cadre de Gestion Environnementale et Sociale (PCGES) ;
rapport final » [10] OVONO, 2012. Technologie de construction.
[11] Yacouba KONATE, 2014. Cours d’assainissement.
Sites internet
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%20Pr%C3%A9paration%20de%20l%E2%80%99%C3%A9tang%2C%20mise%20en%20ch
arge%20des%20poissons%20et%20alimentation%20des%20poissons.pdf,
consulté le 18/02/2015
NOTE DE CALCUL
inférieure qui elle dépend de la hauteur moyenne (Ham+Hav)/2, alors il a été établi la formule
suivante :
( ) ( )
( )
[( ) ( ) ]
Tableau 41: Calcul des volumes d'eau et de déblais pour chaque type d'étang
Largeur sup (a) Longueur sup (b) Hauteur avale Pente longitudinale Hauteur amont Hauteur moy
BLOC 1 15 24 1,05 0,01 0,85 0,95
BLOC 2 22 34 1,25 0,01 0,95 1,10
BLOC 3 22 34 1,25 0,01 0,95 1,10
Volume d'eau
Largeur inf (a') Longueur inf (b') Revanche r Volume unitaire (m3) Volume total (m3)
BLOC 1 11,20 20,20 0,25 276 6621
BLOC 2 17,60 29,60 0,25 696 16696
BLOC 3 17,60 29,60 0,25 696 11131
Largeur sup (a) Longueur sup (b) Hauteur avale Pente longitudinale Hauteur amont Hauteur moy
BLOC 1 16,00 25,00 1,30 0,01 1,10 1,20
BLOC 2 23,00 35,00 1,50 0,01 1,20 1,35
BLOC 3 23,00 35,00 1,50 0,01 1,20 1,35
Volume de déblai
Largeur inf (a') Longueur inf (b') Revanche r Volume unitaire (m3) Volume total (m3)
BLOC 1 11,20 20,20 0,25 371 8900
BLOC 2 17,60 29,60 0,25 890 21355
BLOC 3 17,60 29,60 0,25 890 14237
Le calcul de débits hydrauliques pour le dimensionnement des canaux est trouvé grâce aux
besoins en eau des étangs avec des hypothèses faites sur le temps de remplissage, établies ci-
haut. Leurs dimensionnements hydrauliques sont faites suivant l’organigramme ci-dessous :
𝑄
𝐷𝑜𝑛𝑛 𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑏𝑎𝑠𝑒 𝑄; 𝐾𝑠 𝜆 √ 𝑚 𝑚 𝑦 √
𝑉𝑑 𝑒𝑐𝑜𝑢𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑖𝑚𝑝𝑜𝑠 ; 𝑚 𝜆 𝑉𝑖𝑚𝑝𝑜𝑠
𝑈 𝑏 𝑦(𝜆 𝑚)
𝐼 ( )
𝑦
𝐾𝑠 ( )
1.2 Béton de propreté dosé à 150 kg/m3 sous 64 2,00 0,70 0,70 0,05 0,04 2,24 0,07 4,48
radiers
1.3 Béton ordinaire dosé à 300 kg/m3 pour radiers 64 2,00 0,50 0,50 0,10 0,05 3,20 0,10 6,40
1.4 Parpaings pleins de 40x20x10 64 2,00 - 0,20 0,40 51,20 - -
1.5 Enduits sur faces intérieures et extérieures 64 2,00 - 0,20 0,40 102,40 - -
dosés à 300kg/m3
2. Canaux secondaires
2.1 Déblai manuel pour installation (BLOC 1) 2 238,00 0,80 0,80 0,58 0,46 0,93 110,62 221,24
2.2 Déblai manuel pour installation (BLOC 2) 4 170,00 0,80 0,80 0,62 0,49 1,97 83,64 334,56
2.3 Déblai manuel pour installation (BLOC 3) 4 110,90 0,80 0,80 0,51 0,41 1,63 45,20 180,81
SOUS-TOTAL 1 736,62
2.5 Béton de propreté dosé à 150 kg/m3 sous 2 238,00 0,80 0,80 0,05 0,04 0,08 9,52 19,04
radiers (BLOC 1)
2.6 Béton de propreté dosé à 150 kg/m3 sous 4 170,00 0,80 0,80 0,05 0,04 0,16 6,80 27,20
radiers (BLOC 2)
2.7 Béton de propreté dosé à 150 kg/m3 sous 4 110,90 0,80 0,80 0,05 0,04 0,16 4,44 17,74
radiers (BLOC 3)
SOUS-TOTAL 2 63,98
2.8 Béton ordinaire dosé à 300 kg/m3 pour radiers 2 238,00 0,60 0,60 0,10 0,06 0,12 14,28 28,56
(BLOC 1)
2.9 Béton ordinaire dosé à 300 kg/m3 pour radiers 4 170,00 0,60 0,60 0,10 0,06 0,24 10,20 40,80
(BLOC 2)
3
2.10 Béton ordinaire dosé à 300 kg/m pour radiers 4 110,90 0,60 0,60 0,10 0,06 0,24 6,65 26,62
(BLOC 3)
SOUS-TOTAL 3 95,98
2.11 Parpaings pleins de 40x20x10 (BLOC 1) 2 238,00 - - 0,30 71,40 285,60 - -
2.12 Parpaings pleins de 40x20x10 (BLOC 2) 4 170,00 - - 0,30 51,00 408,00 - -
2.13 Parpaings pleins de 40x20x10 (BLOC 3) 4 110,90 - - 0,30 33,27 266,16 - -
SOUS-TOTAL 4 959,76
2.14 Enduits sur faces 3intérieures et extérieures 2 238,00 - - 0,30 71,40 571,20 - -
dosés à 300 kg/m (BLOC 1)
2.15 Enduits sur faces 3intérieures et extérieures 4 170,00 - - 0,30 51,00 816,00 - -
dosés à 300 kg/m (BLOC 2)
2.16 Enduits sur faces 3intérieures et extérieures 4 110,90 - - 0,30 33,27 532,32 - -
dosés à 300 kg/m (BLOC 3)
SOUS-TOTAL 5 1919,52
3. Canaux de vidange
3.1 Déblai aux engins pour installation (BLOC 1) 1 289,30 0,90 2,85 1,90 4,90 4,90 1416,15 1416,15
3.2 Déblai aux engins pour installation (BLOC 2) 2 320,40 0,90 3,05 1,89 4,68 9,36 1499,15 2998,30
3.3 Déblai aux engins pour installation (BLOC 3) 1 406,74 0,90 3,05 1,73 3,94 3,94 1604,53 1604,53
SOUS-TOTAL 1 6018,97
3.4 Béton de propreté dosé à 150 kg/m3 sous 1 289,30 0,90 - 0,05 0,05 0,05 13,02 13,02
radiers (BLOC 1)
3.5 Béton de propreté dosé à 150 kg/m3 sous 2 320,40 0,90 - 0,05 0,05 0,09 14,42 28,84
radiers (BLOC 2)
3.6 Béton de propreté dosé à 150 kg/m3 sous 1 406,74 0,90 - 0,05 0,05 0,05 18,30 18,30
radiers (BLOC 3)
SOUS-TOTAL 2 60,16
3.7 Béton ordinaire dosé à 300 kg/m3 pour radiers 1 289,30 0,90 - 0,10 0,09 0,09 26,04 26,04
(BLOC 1)
3.8 Béton ordinaire dosé à 300 kg/m3 pour radiers 2 320,40 1,00 - 0,10 0,10 0,20 32,04 64,08
(BLOC 2)
3.9 Béton ordinaire dosé à 300 kg/m3 pour radiers 1 406,74 1,00 - 0,10 0,10 0,10 40,67 40,67
(BLOC 3)
SOUS-TOTAL 3 130,79
3.10 Maçonnerie de moellons (BLOC 1) 1 289,30 - - 2,01 582,36 1164,72 - -
3.11 Maçonnerie de moellons (BLOC 2) 2 320,40 - - 2,24 716,73 2866,94 - -
3.12 Maçonnerie de moellons (BLOC 3) 1 406,74 - - 2,24 909,88 1819,75 - -
SOUS-TOTAL 4 5851,42
3.13 Échelle de descente pour entretien (BLOC 1) 64 1,00 - - - - - - 64,00
3.14 Échelle de descente pour entretien (BLOC 2) 76 1,00 - - - - - - 76,00
3.15 Échelle de descente pour entretien (BLOC 3) 51 2,00 - - - - - - 51,00
SOUS-TOTAL 5 191,00
3
3.16 Passerelles en Béton armé dosé à 350 kg/m 12 2,00 - - 0,20 6,00 72,00 1,20 14,40
de (2,50 x 2,00 x 0,20) BLOC 1
3
3.17 Passerelles en Béton armé dosé à 350 kg/m 12 2,30 - - 0,20 6,60 79,20 1,32 15,84
de (2,80 x 2,00 x 0,20) BLOC 2
3
3.18 Passerelles en Béton armé dosé à 350 kg/m 8 2,30 - - 0,20 6,60 52,80 1,32 10,56
de (2,80 x 2,00 x 0,20) BLOC 3
SOUS-TOTAL 6 28,00
4. Canal Principal
4.1 Déblai aux engins pour installation 1 710,00 1,15 2,05 1,31 2,09 2,09 1482,48 1482,48
3
4.2 Béton de propreté dosé à 150 kg/m sous 1 710,00 1,15 - 0,05 0,06 0,06 40,83 40,83
radiers
4.3 Béton ordinaire dosé à 300 kg/m3 pour radiers 1 710,00 1,15 - 0,10 0,12 0,12 81,65 81,65
5.13 Escaliers 3d'accès en béton ordinaire dosé à 96 1,5 - - 0,13 - - 1,1265 108,144
300 kg/m (BLOC 1)
ANNEXES
2. Environnement du profil
Localisation : Bagré
Position physiographique : Pente supérieure
Topographie Environnante : Légèrement ondulé
Microtopographie : Quasi plate
Pente : 2%
Végétation et /ou utilisation : Savane arbustive assez dense à Acacias SP et
quelque Piliostigma Reticulatum.
Matériau parental altérites de roche
État hydrique : Frais
Drainage : pauvre en profondeur
Nappe : Non atteinte
Cailloux et / ou affleurement rocheux : néant
Érosion : -
Influence humaine : pâturage
0-13cm : Brun foncé (10YR3/3) à l’état humide ; argiles limons; 5 à 10% de graviers
ferrugineux et concrétions; structure moyennement développée polyédrique sub-angulaire
moyens, à éléments grossiers et fins; friable; très nombreux pores très fins et fins; peu
nombreuses racines très fines et fines; activité biologique bien marquée; limite distincte.
13–24cm : Horizons gravillonnaires terres fines de couleur brun foncé (10YR3/3) à l’état
humide ; assez nombreuses racines très fines et fines ; limite distincte.
24-53cm : Brun olive (2,5Y4/4) à l’état humide ; argiles limons; 10% de concrétions
ferrugineuses; structure fondue; collant; peu nombreuses racines très fines, fines et moyennes;
activité biologique peu marquée; limite graduelle.
53-137cm : Blanc (2,5Y8/2) à l’état humide ; 40% de taches jaune olive (2,5Y6/8) à l’état
humide ; argiles limons; 15% de concrétions ferro-manganisifères; structure fondue; collant;
racines rares très fines; activité biologique non évidente.
Profil n ° CPB 6
2. Environnement du profil
Localisation : Bagré
Position physiographique : Pente moyenne
Topographie Environnante : Légèrement ondulé
Microtopographie : Quasi plate
Pente : 2%
Végétation et /ou utilisation : Champ de maïs sous Caleptropus procéra et
quelque Acacias Séal.
Matériau parental altérites de roche
État hydrique : Frais
Drainage : pauvre
Nappe : Non atteinte
Cailloux et / ou affleurement rocheux : -
Érosion : -
Influence humaine : pâturage
0-15cm : Brun foncé (10YR3/3) à l’état humide ; 15% de taches jaune brunâtre (10YR6/8) à
l’état humide ; argiles limons; 15 à 20% de graviers ferrugineux et quartz roulés; structure
moyennement développée polyédrique sub-angulaire à éléments grossiers, moyens et fins;
friable; très nombreux pores très fins, fins et moyens; nombreuses racines très fines et fines;
activité biologique bien marquée; limite distincte.
15–43cm : Brun foncé (10YR3/3) à l’état humide ; 15% de taches jaune (2,5Y7/8) à l’état
humide ; 50% de graviers et concrétions ferro-manganisifères; structure massive; très
nombreux pores très fins, fins, moyens et larges; peu nombreuses racines très fines; activité
biologique peu marquée; limite distincte.
43-64cm : Brun olive (2,5Y4/4) à l’état humide ; 20% de taches jaune (2,5Y7/8) à l’état
humide ; argiles limons ; sans éléments grossiers ; structure bien développée polyédrique
angulaire à éléments moyens, fins et très fins; friable; très nombreux pores très fins, fins,
moyens et larges; peu nombreuses racines très fines et fines; activité biologique non évidente;
limite distincte.
64-135cm : Blanc (2,5Y8/2) à l’état humide ; 15% de taches jaune (2,5Y7/8) à l’état humide ;
argiles sables; Altérité avec 30% débris de granité et graviers ferro-manganisifères; structure
massive; friable; très nombreux pores très fins et fins ; sans racines; activité biologique non
évidente.
2. Environnement du profil
Localisation : Bagré
Position physiographique : Pente supérieure
Topographie Environnante : Quasi plate
Microtopographie : Quasi plate
Pente : 3%
Végétation et /ou utilisation : Savane arbustive dense à Combretum Acacias et
Piliostigma Reticulatum
Matériau parental altérites
État hydrique : Frais
Drainage : pauvre
Nappe : Non atteinte
Cailloux et / ou affleurement rocheux : -
Érosion : -
Influence humaine : pâturage
0-17cm : Brun grisâtre très foncé (2,5Y3/2) à l’état humide ; argiles sables; 40% de graviers
ferrugineux et cailloux; structure moyennement développée polyédrique sub-angulaire à
éléments grossiers, moyens et fins; friable; très nombreux pores très fins, fins et moyens; très
nombreuses racines très fines, fines et moyennes; activité biologique très bien marquée; limite
distincte.
17–43cm : Horizons gravillonnaires graveleux terres fines brun olive (2,5Y4/4) à l’état
humide ; argiles sables ; ferme; très nombreux pores très fins, fins et moyens; assez
nombreuses racines très fines, fines et moyennes; activité biologique bien marquée; limite
distincte.
43-120cm : Blanc (2,5Y8/2) à l’état humide ; 20% de taches jaune (2,5Y7/8) à l’état
humide ; argiles sables; sans éléments grossiers ; structure fondue; peu collant; racines rares
très fines et fines; activité biologique peu marquée.
NB : Le 3ème horizon frais au sommet avec une structure en colonne ; le 3ème horizon d’altérité
avec débris de roches.
Profil n° CPB 37
2. Environnement du profil
Localisation : Bagré
Position physiographique : Ravine en ente inférieure
Topographie Environnante : Légèrement ondulé
Microtopographie : Légèrement ondulé
Pente : 0,3 à 0,5%
Végétation et /ou utilisation : Loutétia SP ; Piliostigma Reticulatum ;
Caleptropus procéra ; Andropogon gayanus ;
Matériau parental altérites
État hydrique : Frais de 0 à 40cm, humide après
Drainage : pauvre
Nappe : -
Cailloux et / ou affleurement rocheux : néant
Érosion : -
Influence humaine : pâturage
0-17cm : Brun grisâtre très foncé (2,5Y3/2) à l’état humide ; 10% de taches brun jaunâtre
(10YR5/8) à l’état humide ; argiles ; structure fondue ; collant ; nombreuses racines très fines
et fines; activité biologique bien marquée; limite distincte.
17–50cm : Brun olive (2,5YR4/4) à l’état humide ; 15% de taches brun jaunâtre (10YR5/8) à
l’état humide ; argiles sables ; structure fondue; peu collant; peu nombreuses racines fines et
très fines; activité biologique assez marquée; limite distincte.
50-95cm : Brun jaunâtre clair (2,5Y6/4) à l’état humide ; 40% de taches brun jaunâtre
(10YR5/8) à l’état humide ; argiles limons ; quelques débris de rocheux ; structure fondue ;
peu collant peu nombreuses racines très fines et fines; activité biologique peu marquée.
Profil n° CPB 27
2. Environnement du profil
Localisation : Bagré
Position physiographique : Pente inférieure
Topographie Environnante : Quasi plate
Microtopographie : Quasi plate
Pente : 2%
Végétation et /ou utilisation : Savane arbustive à Acacia sp ; Diospiros et
Combretum sp ;
Matériau parental granite
État hydrique : sec.
Drainage : imparfait
Nappe : -
Cailloux et / ou affleurement rocheux : présence de zone à affleurement ;
Érosion : en nappe partiellement
Influence humaine : pâturage
0-20cm : Brun grisâtre très foncé (2,5Y3/2) à l’état humide ; argiles; 30% de graviers et
cailloux de quartz; structure moyennement développée polyédrique sub-angulaire moyens et
fins; friable; très nombreux pores très fins et fins; très nombreuses racines très fines, fines et
moyennes; activité biologique bien marquée; limite distincte.
Vertisols
Profil n° CPB 25
2. Environnement du profil
Localisation : Bagré
Position physiographique : Pente inférieure
Topographie Environnante : quasi plate
Microtopographie : -
Pente : 0,3 à 0,5%
Végétation et /ou utilisation : Savane arbustive peu dense à Acacias SP.
Caleptropus procéra, et Sapium Garhamii
Matériau parental alluvions
État hydrique : frais à humide
Drainage : très pauvre
Nappe : -
Cailloux et / ou affleurement rocheux : néant
Érosion : -
Influence humaine : pâturage
0-20cm : Brun grisâtre très foncé (2,5Y3/2) à l’état humide ; 7% de taches jaune olive
(2,5Y6/8) à l’état humide ; argiles; quelques graviers et concrétions ferrugineuses quartz.
20–40cm : Brun grisâtre très foncé (2,5Y3/2) à l’état humide ; 7% de taches jaune olive
(2,5Y6/8) à l’état humide ; argiles; quelques graviers et concrétions ferro-manganisifères.
40-60cm : Brun grisâtre foncé (2,5Y4/2) à l’état humide ; 15% de taches jaune olive
(2,5Y6/8) à l’état humide ; argiles; 5% de graviers et débris de roches.
60-80cm : Brun olive (2,5Y4/4) à l’état humide ; 40% de taches jaune olive (2,5Y6/8) à l’état
humide ; argiles; 5 à 7% de graviers et débris de roches.
80-100cm : Brun olive (2,5Y4/4) à l’état humide ; 20% de taches jaune olive (2,5Y6/8) à
l’état humide ; argiles; 20% de débris de roches et 10% de concrétions ferro-manganisifères.
NB : Large fissure en surface du sondage.